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PIERRE RENIE JÉSUS, JÉSUS EST ACCUSÉ NOTE POUR LE PROFESSEUR NOTE POUR LE PROFESSEUR

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Textes bibliques à étudier: Matthieu 26:57-75; Marc 14:53- 72; Luc 22:54-71; Jean 18:12-27.

But de la leçon: Malgré de bonnes résolutions, il peut arriver que des Chrétiens succombent à la tentation.

Ce que vos élèves devraient savoir: Jésus les aime malgré tout ce qu’ils peuvent avoir fait de mal. Il veut leur par- donner s’ils confessent leurs péchés.

Ce que vos élèves devraient ressentir: Le besoin de pardon lorsqu’ils ont péché.

Ce que vos élèves devraient faire: Demander au Seigneur Jésus le pardon. Lui dire qu’ils l’aiment.

Grandes lignes de la leçon (pour le carnet du Professeur et de l’élève):

1. Les disciples abandonnent Jésus (Jean 18:12-24).

2. Jésus est conduit devant les chefs religieux qui l’accusent faussement (Matthieu 26:57-68; Marc 14:53-65).

4. Le Signeur Jésus aime Pierre pareillement (Matthieu 26:75; Marc 14:72; Luc 22:61-62).

Verset à retenir

Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. (Jean 3:16)

LA LEÇON

1. LES DISCIPLES ABANDONNENT JÉSUS

Jean 18:12-24

Pierre s’en allait! Jacques et Jean s’en allaient! Nathanaël et les autres disciples s’en allaient aussi! Ils s’en allaient hors du jardin de Gethsémané et laissaient Jésus seul avec les soldats qui lui avaient lié les mains. Le coeur de Pierre et de ses amis était rempli de crainte. Qu’allait-il encore arriver de terrible à Jésus?

Quelques heures à peine auparavant, Pierre avait promis à Jésus, « Même si tous les autres t’abandonnent, moi je ne t’abandonnerai jamais. Je ne te renierai jamais, même si je dois mourir avec toi! » Et cependant, Pierre, en ce moment même, abandonnait Jésus. Il était en train de s’enfuir. Comment avait-il pu oublier si vite sa promesse? Comment avait-il pu abandonner Jésus aux mains de ses ennemis?

Des pensées angoissantes devaient traverser l’esprit de Pierre alors qu’il s’éclipsait: « Où vont-ils conduire Jésus? Que vont-ils lui faire? Sûrement Jésus a dû comprendre que si j’étais resté près de lui, ils m’auraient aussi arrêté! » Mais dans son coeur, Pierre savait bien qu’il n’aurait pas dû s’enfuir. Soudain il s’arrêta. Il décida de rebrousser chemin et de suivre Jésus, de le suivre, mais à distance.

Un autre disciple, Jean, décida aussi de revenir sur ses pas avec Pierre. Dans la nuit sombre, ils suivirent la foule qui sortait du jardin avec Jésus. Ils arrivèrent enfin à l’endroit où Anne les attendait. (Anne, beau-père de Caïphe le grand prêtre, avait été lui aussi le grand prêtre dans le passé; aussi jouissait-il encore d’une certaine autorité sur les Juifs.) Ce fut donc Anne qui reçut Jésus accompagné des soldats qui l’avaient arrêté.

Jean, qui connaissait Anne, put entrer dans la cour du grand Le Nouveau Testament Volume 12: Les Évangiles, Deuzième Partie

LA CRUCIFIXION DE CHRIST

Deuxième Partie

[S’il vous plaît noter que l’orthographe, la grammaire et l’utilisation n’a pas été vérifiés.]

Auteur: Ruth B. Greiner

Artiste: Frances H. Hertzler Artiste d’Infographie: Ed Olson

La Présentation de PowerPoint, l’Interface et Télécharge: LaRue et Mark Bowser Composition et Tracé: Melody Mayer, Patricia Pope

© Bible Visuals International, PO Box 153, Akron, PA 17501-0153 Téléphone: (717) 859-1131 www.biblevisuals.org

Tous droits réservés. Imprimé aux Etats-Unis d’Amérique.

Les règlements internationaux de copyright s’appliquent. Aucune reproduction pour la revente a permis.

Aucune partie de ce livre pourrait être reproduite sans la permission écrite sauf où indiqué.

Bible Visuals est un ministère sans but lucratif qui existe pour produire et fournir le curriculum des enfants Visualized aux partenaires du ministère dans le monde entier dans le but D’aider les Enfants à Voir Jésus!

NOTE POUR LE PROFESSEUR

Comme dans le volume précèdent, nous allons étudier l’accomplissement de certaines prophéties bibliques qui se sont passées avant et durant la crucifixion de notre Seigneur Jésus-Christ. Dans cette première leçon nous verrons:

Les disciples de Christ l’abandonnent (Zacharie 13:7).

Pierre, l’un des proches de Jésus, le renie trois fois (Jésus l’avait annonce lui-même dans Matthieu 26:34; Marc 14:30; Luc 22:34; Jean 13:38).

Jésus demeure silencieux lorsque les témoins l’accusent faussement (Ésaïe 53:7).

Ses ennemis le frappent et crachent sur lui (Ésaïe 50:6).

Selon le plan de Dieu, le Seigneur Jésus devait mourir pour ôter le péché du monde entier. Rien ne pouvait l’empêcher d’accomplir sa mission.

Vous aimerez insister sur le fait que le croyant peut décider de faire ce qui est bien (comme Pierre l’avait fait) mais échouer malgré sa volonté (comme Pierre échoua).

Mais, comme Jésus pria pour Pierre, de même il prie pour chacun de nous; Jésus prie son Père de nous donner une foi qui ne faiblit pas et de permettre que nous revenions a lui lorsque nous avons péché (Luc 22:31-32).

Leçon 1

PIERRE RENIE JÉSUS, JÉSUS EST ACCUSÉ

NOTE POUR LE PROFESSEUR

Afficher chaque illustration où indiqué dans le texte, posant le volume de côté quand le scénario continue au-delà de l’image.

(2)

la servante qui gardait la porte de laisser entrer Pierre. La nuit était fraîche et les serviteurs et les gardes avaient allumé un feu autour duquel ils se tenaient pour se chauffer.

Montrez Illustration #1

Sans faire de bruit, Pierre se joignit à eux. Mais la servante qui l’avait laissé entrer, le regarda bien attentivement et lui demanda: « N’es-tu pas, toi aussi, un des disciples de cet homme? » Elle faisait allusion bien sûr au Seigneur Jésus.

Pierre répondit: « Non, je n’en suis pas. »

Pendant ce temps, Anne interrogeait Jésus dans une des pièces qui donnaient sur la cour. Le grand prêtre l’interrogeait sur ses disciples et sur son enseignement.

Jésus répondit: « J’ai parlé en public à tout le monde. J’ai enseigné dans les synagogues et dans le temple. Il y a ici des Juifs qui m’ont entendu. Demande-leur ce que j’ai dit. »

Un des gardes qui se tenait à côté de Jésus lui donna alors une gifle en disant: « Est-ce ainsi que tu réponds au grand prêtre? »

Jésus répondit: « Si j’ai mal parlé, montre-moi en quoi j’ai dit du mal; mais si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu? »

Personne ne put répondre. Personne ne trouva une seule chose que Jésus eut dite ou faite qui fût fausse ou mauvaise. Il n’avait fait que ce qui était bien et juste.

Anne ne voulut pas interroger Jésus plus longtemps et il ordonna aux gardes de l’envoyer vers Caïphe, le grand prêtre.

2. JÉSUS EST CONDUIT DEVANT LES CHEFS RELIGIEUX QUI

L’ACCUSENT FAUSSEMENT

Matthieu 26:57-68; Marc 14:53-65

Montrez Illustration #2

Alors, Jésus, les mains toujours liées derrière le dos, fut conduit à la maison de Caïphe qui se trouvait probablement d’un autre côté de la cour. Caïphe était le grand prêtre de Dieu. Durant le Service Divin (le culte) c’était lui qui devait parler à Dieu au nom des fidèles. Il devait aussi parler aux hommes de la part de Dieu. Mais son coeur était rempli de péchés et il n’avait pas accepté le Seigneur Jésus comme le Messie d’Israël, le Fils de Dieu.

Caïphe n’était pas seul dans la maison. Le sanhédrin, le conseil de soixante-dix juges était aussi là avec lui, ainsi que les chefs religieux. Ces derniers avaient trouvé des hommes pour témoigner faussement contre Jésus. Maintenant le moment était venu pour eux d’accuser Jésus. On fit paraître les témoins pour accuser faussement Jésus. L’un d’eux dit qu’il avait entendu Jésus prononcer quelque chose de faux. Un autre dit une autre chose. Et un troisième dit encore quelque chose de différent.

Mais aucun des témoins ne déclara la même chose. Selon la loi juive aucun homme ne pouvait être accusé sans qu’au moins deux hommes déclarent la même chose, deux hommes apportent le même témoignage. Pourquoi donc cette fois-ci les témoins n’étaient-ils pas d’accord? Parce qu’ils disaient des mensonges, de fausses accusations. Ils étaient de faux témoins.

Puis deux autres témoins déclarèrent: « Nous l’avons entendu dire: « Je peux détruire le temple de Dieu et le rebâtir en trois jours. » » Ce que Jésus avait réellement dit était:

«Détruisez ce temple (c’est-à-dire: mon corps. cf. Jean 2:21) et dans trois jours je le rebâtirai (c’est-à-dire: Je le ressusciterai).

Mais ces deux témoins non plus n’étaient pas d’accord » (Voir Marc 14:59.)

Lorsque les témoins eurent fini de déposer leurs accusations, Caïphe se tourna vers Jésus et lui demanda: « N’as-tu rien à répondre à tout ce que ces gens disent contre toi? »

Mais Jésus ne répondit pas.

Le grand prêtre l’interrogea de nouveau « Au nom du Dieu Vivant, je te demande de nous répondre: Es-tu le Messie, le Fils de Dieu? »

Jésus dit: « Je le suis. »

De colère le grand prêtre déchira ses vêtements et dit en criant: « Il a parlé contre Dieu! Nous n’avons plus besoin de témoins! Vous venez d’entendre ce qu’il a dit contre Dieu. C’est un blasphème! (Un blasphème, c’est dire qu’on est Dieu ou parler contre Dieu.) Alors, que pensez-vous de cela? »

« Il est coupable et doit être mis à mort! » s’écrièrent-ils tous à la fois.

Puis ils lui crachèrent au visage et lui donnèrent des coups.

On lui cacha le visage et ils se mirent encore à le frapper en lui demandant: « Devine qui t’a frappé, si tu es réellement un prophète! » Et ils se moquaient de lui et l’insultaient.

Mais Jésus ne bougeait pas. Il n’empêcha pas les hommes de le frapper, de lui faire mal. Il ne voulait pas de mal à ceux qui le faisaient souffrir. Il savait que l’heure de souffrir était venue pour lui.

3. PIERRE RENIE JÉSUS PAR TROIS FOIS

Matthieu 26:69-74; Marc 14:66-72;

Luc 22:54-60; Jean 18:25-27

Montrez Illustration #3

Pendant ce temps, Pierre s’était éloigné du feu et se trouvait vers le porche qui donnait sur la rue. Alors qu’ils attendait là pour voir ce qui allait arriver à Jésus, il entendit un coq chanter. A ce moment, il aurait dû se souvenir de ce que Jésus lui avait dit: « Pierre, avant que le coq chante deux fois, tu me renieras trois fois.»

Mais Pierre ne se souvint pas. Au lieu de se repentir et de se rapprocher de Jésus, Pierre s’éloigna encore plus de son Sauveur.

Une autre servante vit Pierre sous le porche et elle demanda aux soldats: « Est-ce que cet homme n’était pas aussi avec Jésus? »

Cette remarque mit Pierre en colère: « Je ne connais pas cet homme! » dit-il.

Un autre homme qui se tenait là, dit lui aussi à Pierre:

«Certainement, tu es l’un des disciples! » Mais Pierre le nia de nouveau avec violence.

Environ une heure après, un homme se mit à regarder Pierre attentivement. C’était l’un des serviteurs du grand prêtre et il était aussi parent de l’homme à qui Pierre avait coupé l’oreille.

Il demanda à Pierre: « Ne t’ai-je pas vu avec lui dans le jardin?

Je suis sûr de t’avoir vu avec lui, et de plus, tu parles comme un Galiléen. »

De nouveau Pierre jura en disant: « Que Dieu me punisse si je mens! Je jure que je ne connais pas l’homme dont vous parlez. » A ce moment même, Pierre entendit le coq chanter pour la deuxième fois.

(3)

Textes bibliques à étudier: Matthieu 27:1-31; Marc 15:1-20;

Luc 23:1-25; Jean 18:28-40; 19:1-16.

But de la leçon: Au travers de toutes ses souffrances, Jésus accomplit la volonté de son Père avec obéissance.

Ce que vos élèves devraient savoir: Jésus supporta les

Ce que vos élèves devraient ressentir: De la reconnaissance pour l’amour de Jésus.

Ce que vos élèves devraient faire: Le remercier d’avoir souffert pour eux.

Grandes lignes de la leçon (pour le carnet du Professeur et de l’élève):

1. Jésus est conduit près de Pilate et Judas se rend compte qu’il a péché (Matthieu 27:1-10; Marc 15:1; Luc 23:1;

Jean 18:28).

2. Jésus est accusé devant Pilate (Matthieu 27:11-14; Marc 15:2-5; Luc 23:2-5; Jean 18:28-38).

3. Hérode se moque de Jésus (Luc 23:6-12).

4. Jésus est condamné à mort (Matthieu 27:15-26; Marc 15:6-15; Luc 23:13-25; Jean 18:38-40; 19:1-16).

Verset à retenir

Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. (Jean 3:16)

4. LE SEIGNEUR JÉSUS AIME PIERRE PAREILLEMENT

Matthieu 26:75; Marc 14:72; Luc 22:61-62

Montrez Illustration #4

Et juste alors, Pierre vit Jésus qui se retournait et le regardait longuement.

C’était un regard rempli de tristesse mais un regard rempli d’amour. Alors, Pierre se Souvint des paroles de Jésus: « Avant que le coq chante deux fois, tu me renieras trois fois. » Et c’était arrivé exactement comme Jésus l’avait annoncé, malgré les protestations violentes de Pierre lorsqu’il avait entendu le Seigneur annoncer ces choses.

Pierre ne pouvait rester là plus longtemps. Il sortit et se rendit dans un endroit tranquille et isolé et là, il pleura amèrement.

Pierre venait d’apprendre une dure leçon. Il ne pouvait faire, avec ses propres forces, ce qui était bien. Dans sa faiblesse, il avait renié le Seigneur Jésus. Pourtant il avait réellement aimé le Seigneur Jésus. Et voilà que maintenant, il avait juré qu’il ne l’avait jamais vu, qu’il ne le connaissait pas. Et cependant, malgré cet horrible serment, le Seigneur l’aimait toujours.

Nous aussi, nous avons besoin de savoir que sans Jésus, nous ne sommes pas forts. Il nous arrive de dire ou de faire des choses qui attristent le Seigneur. Malgré nos fautes, quelles qu’elles soient, Jésus nous aime et il est toujours prêt à exaucer nos prières de repentir. (cf 1 Jean 1:9.) Lui avez-vous demandé le pardon de vos péchés? L’avez-vous remercié de vous avoir pardonné?

NOTE POUR LE PROFESSEUR

Il est difficile de parler des souffrances de Jésus notre Seigneur à cause de la tristesse que nous éprouvons à les évoquer. Mais cependant, ces souffrances étaient nécessaires pour l’obtention de notre salut et elles étaient l’accomplissement des prophéties bibliques.

Dans cette leçon nous voyons le Seigneur Jésus devant Pilate et Hérode. Jésus supporte les moqueries et la honte sans rien dire, pur accomplir la volonté de son Père, Nous ne pouvons comprendre entièrement un tel amour, et une telle soumission de la part de Jésus. Que Dieu vous aide, cher Professeur, à présenter cette leçon a vos élèves avec sagesse.

Leçon 2

LE JUGEMENT

NOTE POUR LE PROFESSEUR

Avant d’enseigner cette leçon, nous qui avons dans les mains la Parole de Dieu nous devrions réfléchir sur nous-mêmes.

Pierre savait qu’en Jésus était le salut et la vie éternelle. Mais jusqu’avant cette nuit-la, il n’avait pas compris qu’il lui fallait marcher quotidiennement avec le Seigneur. Son attitude résolue et pleine de courage des jours précédents avait disparu: il avait renié Jésus. Pourquoi en était-il arrive la? Nous allons voir plusieurs raisons qui expliquent cet échec:

1. Pierre avait confiance en lui-même. Il était sûr de lui. (cf Luc 22:31-34.)

2. Pierre ne donnait pas assez d’importance à la prière. Il avait dit fièrement qu’il était prêt à mourir avec le Seigneur. Et à peine un peu plus tard, il s’endormit au lieu de prier. (cf Marc 14:27-38.)

3. Pierre ne cherchait pas la volonté du Seigneur. (cf. Luc 22:49- 50.) Lorsque Judas était venu vers Jésus pour le trahir, les disciples avaient demande à Jésus s’ils devaient se sévir de leurs épées pour se défendre. Au lieu d’attendre la réponse de Jésus, Pierre avait tiré son épée et coupé l’oreille droite du serviteur.

4. Pierre suivit Jésus de loin. (cf. Luc 22:54.) Pour quoi Pierre

était-il loin de celui pour lequel il avait promis de mourir?

Probablement parce qu’il s’était endormi au lieu de prier.

5. Pierre se chauffait autour de feu avec ceux qui avaient arrêté Jésus. (cf. Luc 22:55.) Quelle chose dangereuse pour un chrétien que d’être et rester en compagnie de ceux qui haïs- sent le Seigneur!

6. Pierre reprit une mauvaise habitude. (cf. Marc 14:71.) Lorsqu’il était pécheur, Pierre sans doute devait jurer fréquemment.

Mais c’était une habitude qu’il avait abandonne lorsque, trois ans auparavant, il avait renonce a son métier de pécheur pour suivre Jésus.

7. Pierre renia le Seigneur Jésus. (cf. Luc 22:57-60.) D’autres pouvaient renier le Sauver, mais lui pierre ne le ferait ja- mais, oh! Non. Et cependant voila que lui, il l’avait renié!*

Si nous voulons être victorieux dans notre ministre, nous devons reconnaître que sans le Seigneur nous sommes faibles.

Mais si nous dépendons entièrement du Seigneur, alors nous serons forts. Souvenez-vous, comme Jésus a prie pour Pierre, de même il prie pour nous. (cf. Hébreux 7:25.)

*D’après « The Life and Letters of Saint Peter », by E. Schuy- ler Engilsh (Loizeaux Brothers).

(4)

LA LEÇON

Pilate, gouverneur de la Judée, était venu à Jérusalem au temps de la célébration de la Pâque. Mais il n’était pas venu pour célébrer la Pâque car il n’était pas Juif. Il était Romain et il était envoyé là pour faire respecter la loi et maintenir l’ordre dans ce pays qui avait été conquis par Rome.

Comme il était depuis peu gouverneur de Judée, Pilate souhaitait vivement que cette province fût maintenue dans l’ordre et la paix. Car il voulait que César, l’empereur de Rome, entende dire que Pilate était un bon gouverneur qui s’occupait bien de la Judée.

1. JÉSUS EST CONDUIT PRÈS DE PILATE ET JUDAS SE REND

COMPTE QU’IL A PÉCHÉ

Matthieu 27:1-10; Marc 15:1; Luc 23:1, Jean 18:28 Mais voilà, tout n’allait pas comme il fallait à Jérusalem.

Une personne, nommée Jésus, avait été faite prisonnière et les chefs religieux juifs déclaraient qu’elle était coupable et méritait la mort. Caïphe, le grand prêtre, et le Sanhédrin (conseil de 70 juges) avaient condamné Jésus mais ils n’avaient pas le droit de le mettre à mort puisque les Romains gouvernaient le pays. Il semble que Pilate soit arrivé à Jérusalem juste au moment où il fallait condamner le prisonnier.

Montrez Illustration #5

Le matin, de bonne heure, les chefs religieux et les scribes conduisirent Jésus qui était toujours lié, au palais royal.

Ces hommes espéraient que Pilate allait rapidement condamner Jésus à mort.

Hors du palais, dans une des rues de Jérusalem marchait un homme, seul et misérable. Cet homme était Judas, celui qui avait trahi Jésus pour 30 pièces d’argent.

Le son de ces pièces qui tintaient dans sa bourse de cuir devait sûrement le troubler. Il avait appris ce qui était arrivé après sa trahison: Jésus avait été fait prisonnier, on s’était moqué de lui et il avait été condamné par Caïphe et le Sanhédrin. Maintenant Jésus était devant Pilate. Judas reconnut qu’il avait vraiment mal agi. Mais que pouvait-il faire pour changer cela? Il aurait pu confesser son péché et demander à Dieu son pardon. Est-ce qu’il fit cela? Non! Mais il se rendit en hâte au temple où il trouva les chefs religieux qui lui avaient donné les 30 pièces d’argent pour sa trahison. « J’ai péché en livrant un innocent à la mort! » leur dit-il.

« Que nous importe? » lui répondit brusquement le chef des prêtres.

Judas jeta les pièces d’argent à terre et partit. Il sortit du temple et alla se pendre.

Puis les chefs des prêtres ramassèrent l’argent et dirent:

«Qu’allons-nous faire de cet argent? Il ne nous est pas permis de verser cet argent dans le trésor du temple, car c’est le prix du sang. »

Après s’être mis d’accord, ils décidèrent d’acheter avec cette somme un champ près de la ville, champ qui servirait de cimetière pour les étrangers. Ce champ avait appartenu à un homme qui se servait de l’argile de ce champ pour faire de la poterie et c’est pour cette raison qu’il a été appelé « champ du potier. » Mais lorsque les chefs des prêtres l’eurent acheté, on l’appela alors « le champ du sang. »

2. JÉSUS EST ACCUSÉ DEVANT PILATE

Matthieu 27:11-14; Marc 15:2-5;

Luc 23:2-5; Jean 18:28-38

Et pendant ce temps, à l’intérieur du palais royal, Jésus se tenait devant Pilate. Et ce dernier se demandait ce que le prisonnier pouvait bien avoir fait de mal.

Montrez Illustration #6

Pilate sortit et se rendit près des chefs des prêtres et de ceux qui attendaient. Il leur demanda: « De quoi accusez-vous cet homme? »

Ils lui répondirent: « Si ce n’était pas un malfaiteur, nous ne serions pas venus de le livrer. »

Pilate leur dit: « Prenez-le vous-mêmes et jugez-le selon votre loi. »

Les Juifs lui répondirent: « Il ne nous est pas permis de mettre quelqu’un à mort. »

Quelqu’un parmi les chefs des prêtres s’écria: « Nous avons trouvé cet homme en train de semer le trouble parmi notre peuple. » Un autre dit: « Il nous dit de ne pas payer les impôts à l’empereur. » Et un autre dit encore: « Il prétend qu’il est lui- même Christ, notre roi! »

Lorsque Pilate entendit toutes ces accusations, il rentra dans le palais afin de parler avec Jésus. Il lui demanda: « Es-tu le roi des Juifs? »

Jésus répondit: « Tu le dis, je suis roi. Je suis né et je suis venu dans le monde pour parler de la vérité. »

Les paroles de Jésus troublèrent Pilate, mais il ne pouvait trouver aucune raison pour condamner Jésus. Alors il sortit et se rendit encore une fois auprès des chefs des prêtres et de la foule qui était là et il leur dit: « Je ne trouve aucune raison pour condamner cet homme. »

Les chefs des prêtres se mirent à crier et accusèrent de nouveau Jésus faussement. Pilate se tourna vers Jésus et lui demanda: « Entends-tu combien d’accusations ils portent contre toi? »

Jésus ne répondit rien. Il resta immobile et silencieux. Il aurait pu dire à Pilate que ces accusations étaient fausses, mais il ne le fit pas.

« Vas-tu répondre à ce qu’ils disent? » demanda encore une fois Pilate à Jésus. Mais Jésus garda le silence.

La foule continuait de crier sa haine pour Jésus. Certains parmi les Juifs s’écrièrent: « Il pousse le peuple à la révolte par son enseignement. Il a commencé en Galilée puis il est passé par toute la Judée et maintenant il est ici. »

3. HÉRODE SE MOQUE DE JÉSUS

Luc 23:6-12

Lorsque Pilate entendit que Jésus était de Galilée, il l’envoya à Hérode, le gouverneur romain de Galilée qui se trouvait justement de passage à Jérusalem. Hérode et Pilate n’étaient pas amis mais Pilate se dit que c’était un bon moyen pour ne pas avoir à condamner Jésus à mort.

Hérode fut heureux d’avoir ainsi l’occasion de rencontrer Jésus. Car il en avait beaucoup entendu parler et depuis longtemps il voulait le voir. Il espérait que Jésus ferait un miracle en sa présence.

(5)

Mais Hérode fut bien déçu. Jésus ne répondit à aucune de ses questions. Malgré les accusations répétées et les cris de colère des chefs des prêtres et des Juifs qui étaient venus avec lui, Jésus resta silencieux. (Voir Ésaïe 53:7.)

Hérode décida alors que ses soldats et lui allaient se moquer de Jésus puisque ce dernier ne voulait ni répondre aux questions, ni faire un miracle.

Montrez Illustration #7

Ils se mirent donc à se moquer de Jésus, le Fils de Dieu. Ils lui mirent un vêtement royal et lui donnèrent pour sceptre, un roseau. Puis ils le renvoyèrent à Pilate.

4. JÉSUS EST CONDAMNÉ À MORT

Matthieu 27:15-26; Marc 15:6-15; Luc 23:13-25; Jean 18:38-40; 19:1-16

Qu’allait faire Pilate? Il appela les chefs des prêtres, les dirigeants et le peuple et il leur dit « Vous m’avez amené cet homme en me disant qu’il trouble le peuple. Eh bien! Je l’ai interrogé devant vous et je ne l’ai trouvé coupable d’aucune des mauvaises actions dont vous l’accusez. Hérode ne l’a pas non plus trouvé coupable. Ainsi cet homme n’a commis aucune faute pour laquelle il mériterait de mourir. »

Pilate savait que la seule chose juste était de relâcher Jésus mais il voulait aussi maintenir le calme dans le peuple de Judée.

Il désirait aussi être bien vu de César. Pilate se demanda donc:

«Comment vais-je me sortir de cette situation embarrassante? » Alors il eut une idée. Se tournant vers la foule il dit: « Vous avez une coutume selon laquelle je dois vous libérer un prisonnier à la fête de la Pâque. Voulez-vous que je vous libère le roi des Juifs? Où faut-il que je relâche Barabbas, le meurtrier? »

Et toute la foule s’écria: « Non, pas Jésus Nous voulons Barabbas! »

Comme la foule était en train de crier, la femme de Pilate s’approcha de lui et lui dit: « N’aie rien à faire avec cet homme innocent, car cette nuit j’ai été très troublée par les rêves que je fis à son sujet. »

Ces paroles troublèrent Pilate qui se tourna de nouveau vers la foule. Il lui demanda encore une fois: « Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche, Jésus ou Barabbas? »

Et la foule s’écria: « Barabbas, Barabbas, nous voulons Barabbas! »

Alors Pilate fit battre Jésus. Quelques-uns de ses soldats tressèrent une couronne d’épines et la posèrent sur la tête de Jésus. De nouveau ils lui mirent le vêtement royal de couleur écarlate et ils se moquaient de lui en disant: « Salut, roi des Juifs! » Et ils le frappaient et crachaient sur lui.

Montrez Illustration #8

Pilate ressortit et parla à la foule. Cette fois, il avait pris Jésus avec lui, et il dit:

«Regardez, je vous dis que je n’ai trouvé aucun mal en lui. Que ferai-je de celui que vous appelez Roi des Juifs? »

« Crucifie-le, crucifie-le! » s’écrièrent- ils.

« Quel mal a-t-il fait? demanda le gouverneur romain. Je n’ai trouvé en lui aucune faute pour laquelle il mériterait de mourir. Je vais le faire battre à coups de fouet, puis je le relâcherai. »

Mais la foule cria: « Qu’il soit crucifié Qu’il soit crucifié! » Alors Pilate s’assit sur le siège du juge à l’endroit appelé « Place pavée. » Jésus se tenait debout, face à la foule hurlante et remplie de haine. Montrant Jésus du doigt, Pilate s’écria: « Voici votre roi! »

Mais ils se mirent à crier: « A mort, A mort Crucifie-le! » Et Pilate demanda: « Faut-il que je cloue votre roi sur une croix? » Et les chefs répondirent: « Nous n’avons pas d’autre roi que César. »

Quand Pilate vit qu’il n’arrivait à rien, mais que l’agitation augmentait, il fit demander de l’eau. Il se lava les mains devant la foule et dit: « Je ne suis pas responsable de la mort de cet homme innocent! C’est votre affaire! »

Et toute la foule répondit: « Que la responsabilité de sa mort retombe sur nous et sur nos enfants »

Alors Pilate fit fouetter Jésus et le livra pour qu’on le clouât sur une croix. Pilate s’était lavé les mains mais malgré cela, il était coupable d’avoir condamné le Fils de Dieu.

Mais vous et moi, nous sommes aussi responsables de sa Mort, parce que c’est pour nos péchés que Jésus mourut sur la croix. Il accepta de mourir et de souffrir à votre place et à la mienne. L’avez-vous remercié pour cela? Si vous ne l’avez pas encore fait, n’hésitez pas, faites-le tout de suite.

(6)

Textes bibliques à étudier: Matthieu 27:27-66; Marc 15:16- 47; Luc 23:26-56; Jean 19:16-42.

But de la leçon: Montrer les souffrances endurées par Jésus lorsqu’il mourut en sacrifice pour le péché.

Ce que vos élèves devraient savoir: Celui qui croit en Jé- sus, reçoit le pardon de ses péchés–par la mort de Jésus, ceci est possible.

Ce que vos élèves devraient ressentir: De la crainte, en réalisant ce qu’il en coûta au Seigneur Jésus de pourvoir au pardon des péchés.

Ce que vos élèves devraient faire: Recevoir le Seigneur Jésus comme leur Sauveur.

Grandes lignes de la leçon (pour le carnet du Professeur et de l’élève):

1. Jésus est crucifié et il demande à Dieu de pardonner aux soldats (Matthieu 27:27-38; Marc 15:16-28; Luc 23:26- 38; Jean 19:17-24).

2. L’un des deux brigands se tourne vers Jésus et il reçoit l’assurance de son pardon (Matthieu 27:39-44; Marc 15:29-32; Luc 23:39-43; Jean 19:25-27).

3. Jésus meurt (Matthieu 27:45-54; Marc 15:33-39; Luc 23:44-48; Jean 19:28-37).

4. Jésus est enseveli (Matthieu 27:55-66; Marc 15:40-47;

Luc 23:49-56; Jean 19:38-42).

Verset à retenir

Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. (Jean 3:16)

LA LEÇON

Jésus était fatigué. Durant toute la nuit et jusqu’au matin de bonne heure, il s’était tenu devant ses ennemis. Ils l’avaient battu avec des lanières de cuir qui avaient déchiré son corps.

Sa tête était meurtrie par les épines de la couronne. Ses bras enchaînes lui faisaient mal. Et le pire de tout, son coeur était rempli de chagrin à cause des péchés de ceux qui le traitaient si cruellement.

Il s’était passé bien des choses depuis ces deux derniers jours. Judas, l’un des disciples, avait trahi Jésus pour 30 pièces d’argent. Pierre, un autre disciple, l’avait renié trois fois.

Des soldats lui avait craché au visage. Ils l’avaient battu. Le grand prêtre l’avait accusé d’avoir blasphémé et la foule avait

demandé en hurlant qu’il fût mis à mort. Hérode s’était moqué de lui: Et Pilate venait de céder à la foule. Pilate venait de leur livrer le Fils de Dieu pour qu’ils le clouent sur une croix.

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi Jésus souffrit tant et pourquoi il accepta pleinement de le faire? Il accepta tant de souffrances parce qu’il vous aimait et qu’il m’aimait.

Aujourd’hui, alors que vous écoutez ce récit, souvenez-vous de ces mots: « Il subit ce châtiment pour moi. »

Barabbas le meurtrier, avait été libéré. Jésus, celui qui était innocent et sans péché, avait été condamné à mourir sur une croix. Après que Pilate eût cédé aux demandes du peuple, il fit battre de verges Jésus et le leur livra.

Puis les soldats firent rentrer Jésus à l’intérieur du palais et ils se mirent à se moquer de lui et à le tourmenter. Jésus était toujours revêtu de la tunique rouge que les soldats lui avaient fait mettre. Ils se prosternaient devant Lui en faisant semblant de l’adorer. Puis ils le saluaient en disant: « Salut, roi des Juifs!

» Mais les soldats ne croyaient pas qu’il était véritablement le Fils de Dieu ni qu’il serait roi pour toujours et même roi des rois!

Sans dire un mot, Jésus supporta leur rires, leurs crachats, leur coups de poings et les coups de fouet. Lorsque les soldats se furent suffisamment moqué de Jésus, ils lui ôtèrent la tunique écarlate et lui remirent ses propres habits. Ils devaient avoir pensé: « Maintenant, nous allons en finir avec ce Jésus de Nazareth. Nous allons voir ce qu’il advient de ses paroles selon lesquelles il est le Fils de Dieu! »

1. JÉSUS EST CRUCIFIE ET IL DEMANDE À DIEU DE PARDONNER AUX SOLDATS

Matthieu 27:27-38; Marc 15:16-28;

Luc 23:26-38; Jean 19:17-24

Les soldats firent sortir Jésus du palais et se dirigèrent vers l’endroit où se tenait la foule. La croix que Jésus portait était lourde ; aussi le cortège avançait-il lentement dans les rues étroites de la ville. Au moment où ils arrivaient près des murs de Jérusalem, Jésus tomba sous la lourde croix. Alors les soldats ordonnèrent à un homme (appelé Simon) de porter la croix de Jésus. Et le cortège reprit sa marche.

Enfin, ils arrivèrent à la colline de Golgotha, appelée aussi le Calvaire. Vue de loin, cette colline a la forme d’un grand crâne.

C’était l’endroit habituel où l’on mettait à mort les criminels.

La foule s’apprêtait à regarder, Un soldat offrit à Jésus une boisson faite de vinaigre et de myrrhe, qui devait l’aider à ne pas trop souffrir. Mais lorsque Jésus eut goûté cette boisson, il ne voulut pas en boire. Il devait affronter la souffrance sans aide aucune. (Voir Psaume 69:21)

Montrez Illustration #9

Les soldats firent étendre Jésus sur la croix, les bras écartés et ils clouèrent ses mains sur le bois. Puis ils dressèrent la croix et la fixèrent et ils clouèrent aussi les pieds de Jésus. De chaque côté de Jésus, ils crucifièrent également deux brigands.

Il était neuf heures du matin lorsque Jésus fut crucifié. Les soldats avaient accompli leur affreuse tâche. Et, accroché au bois de la croix, Jésus priait: « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font. »

NOTE POUR LE PROFESSEUR

Aucun mot, aucune image ne peut représenter tout la souffrance et l’agonie que Jésus connut à notre place. Dans cette leçon nous voyons l’accomplissement des prophéties se trouvant dans Genèse 3:15, Ésaïe 53, Psaume 22 et encore beaucoup d’autres passages de l’Ancien Testament.

Avant de mourir, Jésus s’écria sur la croix: « est achevé! » Par ces paroles, il faisait allusion à l’œuvre que Dieu le Père lui avait confiée–œuvre ou ministère qui avait été annonce par les prophètes. Jésus donna sa vie en parfait sacrifice pour le péché et mit fin à la loi qui demandait des sacrifices d’animaux. Jésus mourut en sacrifice pour nous, une fois et pour toujours. Quel merveilleux Sauveur nous avons en lui et a quel prix nous racheta-t-il de la mort!

Professeur, demandez à Dieu de vous faire sentir d’une manière renouvelée et plu profonde l’œuvre de grâce que Jésus accomplit au Calvaire.

Leçon 3

LA CRUCIFIXION

(7)

Les soldats ne semblaient pas faire attention aux souffrances de Jésus. Ils prirent ses vêtements et les partagèrent en quatre.

Mais comme sa tunique était sans couture et tissée d’une seule pièce, l’un des soldats dit: « Ne la déchirons pas, mais tirons au sort pour savoir à qui elle appartiendra. » Et ainsi ils accomplirent (sans le savoir!) ce que l’Écriture avait annoncé, bien longtemps auparavant, qu’ils feraient. (Voir Psaume 22:18.)

Pilate avait fait faire un écriteau pour mettre sur la croix ; il portait cette inscription: « Jésus de Nazareth, le Roi des Juifs.»

Il était écrit en hébreu, pour les Juifs, en latin pour les soldats romains et en grec, la langue courante de Jérusalem à cette époque.

2. L’UN DES DEUX BRIGANDS SE TOURNE VERS JÉSUS ET

IL REÇOIT L’ASSURANCE DE SON PARDON

Matthieu 27:39-44; Marc 15:29-32;

Luc 23:39-43; Jean 19:25-27

Montrez Illustration #10

Les gens qui passaient devant la croix regardaient Jésus et secouaient la tête en se moquant de lui. (Voir Psaume 22:7.) Certains disaient: « Toi qui voulais détruire le temple et en bâtir un autre en trois jours, sauve-toi toi-même, descend de la croix! »

Puis les chefs des prêtres et les maîtres de la loi se moquèrent également de Jésus en disant: « Il a sauvé des gens mais il ne peut se sauver lui-même! Que le Messie, le roi d’Israël descende maintenant de la croix! Si nous voyons cela, alors nous croirons en lui! Car il a mis sa confiance en Dieu et déclaré: « Je suis le Fils de Dieu.» Eh, bien Voyons si Dieu va le sauver maintenant!

» (Voir Psaume 22:8.) L’un des deux brigands qui avaient été mis en croix, se mit aussi à insulter Jésus et criait: « Si tu es le Christ, sauve-toi toi-même et sauve-nous! »

Mais l’autre brigand lui fit des reproches et répondit: « Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même punition? Pour nous, cette punition est juste car nous recevons ce que nous avons mérité par nos actes, mais lui n’a rien fait de mal. » Puis il dit à Jésus: « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras comme roi. »

Jésus lui répondit: « Je te le déclare, c’est la vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis (un endroit de joie et de paix). » Et le brigand pardonné crut ce que Jésus lui avait dit. Il crut que Jésus était vraiment le Fils de Dieu.

Près de la croix se tenaient Marie, la mère de Jésus et la soeur de Marie. Il y avait aussi Marie de Magdala et Jean le disciple que Jésus aimait beaucoup. Ils étaient tous remplis de tristesse en regardant Jésus mourir pour leurs péchés.

Jésus vit sa mère et, auprès d’elle, le disciple qu’il aimait.

Jésus dit à sa mère: « Femme, voici ton fils. » Puis il se tourna vers Jean et lui dit: « Regarde, voici ta mère! » Et dès ce moment le disciple prit Marie, la mère de Jésus, chez lui pour prendre soin d’elle.

3. JÉSUS MEURT

Matthieu 27:45-54; Marc 15:33-39;

Luc 23:44-48; Jean 19:28-37

Montrez Illustration #11

A midi, juste au milieu de la journée, le ciel s’assombrit tout d’un coup et il fit nuit. Le soleil ne brillait plus. Les gens furent remplis de frayeur. Ils se demandaient ce qui se passait.

Ils n’avaient jamais vu une chose pareille. L’obscurité dura une heure…deux heures…trois heures.

A trois heures Jésus s’écria d’une voix forte « Mon Dieu mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné? » (Voir Psaume 22:1.) Jamais, non jamais Dieu le Père et Dieu le Fils n’avaient été séparés. Mais, sur la croix, le Seigneur Jésus, qui n’avait jamais péché, devint péché pour nous. Il porta tous nos péchés sur son corps. Et le péché nous sépare toujours de Dieu. Rien–même la souffrance la plus terrible, ne peut être comparé à l’agonie que Jésus subit sur la croix à cause de cette séparation d’avec Dieu, son Père.

Un peu plus tard Jésus dit: « J’ai soif. » Un des soldats trempa une éponge dans du vinaigre, la fixa à une branche et l’approcha de la bouche de Jésus. (C’était encore une prophétie qui s’accomplissait. (Psaume 69:21) Lorsque Jésus eut pris le vinaigre il dit d’une voix forte: « Tout est achevé: Père, je remets mon esprit entre tes mains! » (Voir Psaume 31:5.) Puis il baissa la tête et rendit l’esprit.

A ce moment il y eut un grand tremblement de terre. Des rochers se fendirent et les maisons furent ébranlées. L’officier romain qui avait vu Jésus mourir, s’écria: « Cet homme était vraiment le Fils de Dieu! »

Afin que les trois hommes qui avaient été crucifiés soient morts avant le coucher du soleil, Pilate ordonna à ses soldats de briser leurs jambes. D’abord ils brisèrent les jambes des deux brigands. Mais quand ils arrivèrent près de Jésus, ils virent qu’il était déjà mort. Aussi, ils ne brisèrent pas ses jambes. (Sans le savoir ils accomplissaient ainsi une autre prophétie. cf. Psaume 34:20.) L’un des soldats lui perça le côté avec sa lance; du sang et de l’eau en sortirent aussitôt. (Voir Zacharie 12:10.)

4. JÉSUS EST ENSEVELI

Matthieu 27:55-66; Marc 15:40-47;

Luc 23:49-56; Jean 19:38-42

Montrez Illustration #12

Vers le soir, un homme riche de la ville d’Arimathée, nommé Joseph, alla demander à Pilate la permission d’emporter le corps de Jésus. Pilate lui accorda cette permission et Joseph descendit le corps de Jésus de la croix. Nicodème, cet homme qui était venu une fois trouver Jésus de nuit, aidait Joseph. Ils enveloppèrent le corps rie Jésus dans un drap de lin en y mettant les huiles parfumées de myrrhe et d’aloès, comme les Juifs ont coutume de le faire. Près de l’endroit–où l’on avait cloué Jésus sur la croix, il y avait un jardin. Ils y transportèrent le corps de Jésus et le déposèrent dans un tombeau neuf dans lequel on n’avait jamais mis personne.

Puis ils roulèrent devant l’entrée du tombeau une grosse pierre.

L’agonie de la croix était finie. Par sa mort, le Seigneur Jésus avait accordé son pardon à tous ceux qui croyaient en lui comme en leur Sauveur personnel.

Avez-vous dit: « Je te remercie Seigneur d’être mort à ma place? » Croyez-vous qu’il est le Fils de Dieu? Avez-vous reçu le don du salut qui lui coûta tant de souffrances? Et si vous ne l’avez pas encore reçu comme votre Sauveur, ne voulez-vous pas le faire maintenant?

(8)

Textes bibliques à étudier: Tous les versets déjà vus.

But de la leçon: Ce que Dieu avait annoncé, s’est réalisé lorsque le Seigneur Jésus fut crucifié.

Ce que vos élèves devraient savoir: Ceux qui refusent de recevoir le Sauveur sont déjà condamnés.

Ce que vos élèves devraient ressentir: Le désir d’avoir le salut, le don de Dieu.

Ce que vos élèves devraient faire: Croire que Dieu les aime et qu’il a donné son Fils pour leurs péchés. Le recevoir lui et le don qu’il nous fait de la vie éternelle.

Grandes lignes de la leçon (pour le carnet du Professeur et de l’élève):

1. Le serpent d’airain annonçait la crucifixion de Jésus (Jean 3:1-14).

2. Croire en Jésus nous donne la vie, éternelle (Jean 3:15- 16).

3. Rejeter Jésus entraîne notre séparation d’avec Dieu à ja- mais (Jean 3:18).

4. Jésus est mort pour les péchés du monde parce qu’il nous aimait (Jean 3:16).

Verset à retenir

Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. (Jean 3:16)

LA LEÇON

Montrez Illustration #12

Le Seigneur Jésus était mort. Son corps reposait dans un tombeau fermé par une grosse pierre. Est-ce que ses disciples l’avaient placé là? Non. Sans doute ils étaient plongés dans le désarroi. (Voir Jean 2:19-22; Marc 9:31-32 et Luc 9:43.45.) Deux étrangers–du moins étrangers à nous–avaient enseveli Jésus. Tous les deux étaient Juifs. Joseph avait un tombeau neuf et il avait demandé secrètement à Pilate le droit de prendre le corps de Jésus pour l’ensevelir dans ce tombeau. Joseph était devenu un disciple de Jésus mais comme il avait peur des Juifs, il ne disait à personne qu’il était un disciple et un croyant.

Nicodème aidait Joseph à s’occuper du corps de Jésus.

Nous l’avons lu dans le récit. Il apporta environ trente kilos d’un mélange de myrrhe et d’aloès que les gens utilisaient à

cette époque pour embaumer le corps des défunts. Et qui était Nicodème? Il était un chef des Juifs et il faisait partie du groupe le plus religieux de Jérusalem–les Pharisiens. Pourquoi était- il venu aider Joseph d’Arimathée? Probablement que lui aussi était devenu disciple du Seigneur. Qu’est-ce qui avait fait d’un chef religieux comme Nicodème, un disciple de Jésus?

Comment cela s’était-il passé? Quand avait-il parlé avec le Seigneur Jésus?

1. LE SERPENT D’AIRAIN ANNONÇAIT LA CRUCIFIXION

DE JÉSUS

Jean 3:1-14

C’était presque trois ans auparavant. Nicodème était venu voir le Seigneur Jésus, de nuit, pour pouvoir lui parler seul à seul. Et c’était cette nuit-là que le Fils de Dieu lui avait dit, à lui: « Si tu veux entrer dans le Royaume de Dieu, il faut que tu naisses de nouveau. » Quelles paroles étranges pour Nicodème!

Comment pouvait-il à son âge, naître une autre fois?

Pour expliquer à Nicodème le sens de ces paroles, Jésus lui avait rappelé un événement de l’histoire juive–quelque chose que Nicodème connaissait bien. Jésus lui rappela cet événement en ces mots: « De même que Moïse, a élevé le serpent d’airain sur un poteau dans le désert, de même le Fils de l’homme doit être élevé. »

Nicodème comprenait bien la première partie de cette phrase. Autrefois le peuple d’Israël s’était mis en colère contre Dieu, et les Israélites avaient parlé contre Dieu et contre leur chef Moïse. Et pour leur apprendre à quel point ce péché était horrible, Dieu leur envoya des serpents brûlants qui tuèrent un grand nombre des enfants d’Israël. Ceux qui restaient supplièrent Moïse de demander à Dieu qu’il leur pardonne et retire les serpents. Alors Moïse pria Dieu pour le peuple (Voir Nombres 21:5.9.)

Montrez Illustration #13

Dieu répondit à la prière de Moïse. Il lui dit de faire un serpent d’airain et de l’accrocher à un poteau. « Et quiconque aura été mordu, et regardera au serpent d’airain, conservera la vie. » Et il en fut ainsi. Nicodème savait cela. Mais quelle était la phrase complète de Jésus? « Et de même que Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé. » Il se peut que Leçon 4

LA CRUCIFIXION DE NOTRE SEIGNEUR

NOTE POUR LE PROFESSEUR

Vous avez remarqué tout au long du récit de la crucifixion de notre Seigneur la répétition de cette phrase: « afin que l’Écriture s’accomplisse. » Des certaines d’années auparavant, Dieu avait dit ce qui allait arriver lors de la crucifixion de son fils. Suivant l’age de vos élèves vous commenterez et expliquerez le Psaume 22. Les versets 1-21 relatent clairement la mort par crucifixion:

1. Le cri d’abandon (v. 1) 2. Les ténèbres (v. 2) 3. Les moqueries (v. 6-8) 4. Le corps démantelé (v. 14)

5. Les sueurs dues a une souffrance intense (v. 14) 6. La faiblesse et la soif (v. 15)

7. Les mains et les pieds perces (v. 16) 8. Le tirage au sort des vêtements (v. 18)

D’autres prophéties peuvent être également étudiées. Elle se trouvent dans: Psaume 69 (les versets 4, 7-8, 10-12, 21 particulièrement); Ésaïe 50:6; Ésaïe 53:3-7, 9-12; et Zacharie 12:10. On peut aussi rappeler que la crucifixion était une forme d’exécution chez les Romains mais qu’elle fut malgré cela prédite par des prophètes Juifs.

Lorsque le Seigneur Jésus mourut, l’Écriture fut accomplie.

Ce que Dieu avait dit était arrive et s’était accompli. (cf. 2 Pierre 1:21.)

Le verset que nous apprenons par cœur pour cette leçon sur la crucifixion est sans doute le verset de la Bible plus souvent cité et le verset préféré de beaucoup de personnes.

Nous allons l’examiner en détail.

(9)

Nicodème n’ait pas compris ce que le Seigneur Jésus voulait dire la nuit où il prononça ces paroles, mais lorsqu’il se tint sur le Mont du Calvaire et le vit pendu à la croix, il comprit alors parfaitement ce que Jésus avait voulu dire ce soir-là. Car devant lui, celui qui lui avait parlé à lui seul, était là, « élevé » juste comme le serpent d’airain avait été élevé dans le désert.

La Bible ne nous dit pas quand Nicodème entra dans la famille de Dieu. Mais ce qu’il y a de certain, c’est qu’à un moment donné, Nicodème a dû croire au Seigneur Jésus, L’accepter comme Sauveur et le reconnaître comme le Fils de Dieu. On parle une fois de Nicodème dans l’évangile après son entretien avec Jésus. A cette occasion, on le voit qui défend Jésus. (Voir Jean 7:40-52.)

2. CROISE EN JÉSUS NOUS DONNE LA VIE ÉTERNELLE

Jean 3:15-16

Le récit de l’entretien de Nicodème avec Jésus est relaté dans l’évangile de Jean au chapitre 3. Regardons ce qu’il y a d’autre dans ce chapitre. Le 16ème verset que nous avons appris, dit: « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui, ne périsse point mais qu’il ait la vie éternelle. »

Considérons chaque partie de ce verset.

D’abord: « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique. » Ceci veut dire que Dieu n’est pas un juge qui, rempli de colère, pouvait détruire les pécheurs. Non. Dieu est Amour. Et avant que la terre ne soit créée, (1 Pierre 1:20) Dieu avait formé le dessein d’envoyer son Fils sur la terre. Là, il mènerait une vie exemplaire. Mais, un jour, prenant sur lui le péché du monde entier il mourrait en sacrifice expiatoire. (Ésaïe 53:6; Romains 5:8; 1 Pierre 2:24; et 1 Jean 4:10.) Lui, qui était parfait, allait mourir à la place de chacun de nous qui sommes pécheurs. Tel était le plan de Dieu. Dieu aimait tellement le monde qu’il donna son Fils, le donna pour qu’il mourût.

Puis: « afin que quiconque croit en lui ne périsse pas. » Quiconque est un mot qui, par sa signification, englobe chacun et chacune. Que nous soyons jeune ou vieux, que nous soyons très très mauvais ou pas trop méchant (de toute façon nous avons tous plus ou moins péché; donc nous sommes tous pécheurs), ce quiconque désigne chacun de nous. Dieu vous aime et a donné son Fils pour vous.

Et que doit faire ce « quiconque » du verset que nous apprenons. Il doit croire–Dieu a aimé; Dieu a donné–afin que quiconque croit. Et qu’est-ce que « croire » signifie? Cela veut dire se confier en Jésus, lui donner notre coeur, notre vie et tout ce qui fait notre personne. Dieu dit: vous ne pouvez vous sauver vous-mêmes. Mais j’ai donné mon Fils afin que par sa mort, vous soyez sauvés. Croyez en lui. Quiconque croit en lui ne mourra pas mais il aura la vie éternelle.

Montrez Illustration #14

Qu’est-ce qui pourrait être plus simple que croire? L’un des brigands crucifié avec le Seigneur, dit à Jésus: « Seigneur, souviens-toi de moi quand tu entreras dans le Royaume de Dieu. » Ce brigand était si méchant, si mauvais qu’il reconnaissait lui-même mériter la mort. (Voir Luc 23:40- 43.) Les clous le maintenaient fermement sur la croix où il était crucifié et il ne pouvait rien faire pour obtenir le pardon de ses péchés. Il ne pouvait rien faire sinon croire que Jésus est le Fils de Dieu et le regarder, comme les enfants d’Israël regardèrent une fois dans le désert le serpent d’airain. Et celui qui voit dans les coeurs dut voir une grande foi dans le coeur

La troisième partie du verset nous parle de « la vie éternelle.

» La vie éternelle ne commence pas un jour quelconque après la mort. La vie éternelle commence au moment où l’on croit au Seigneur Jésus. C’est merveilleux de posséder la vie pour l’éternité. Mais la vie éternelle est plus que ça. C’est la vie même de Dieu qui est en vous chaque jour de votre vie ici- bas sur la terre. Dieu a aimé… Dieu a donné…vous croyez…et vous avez la vie éternelle.

Le verset qui suit celui que nous apprenons par coeur dit: « Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour condamner le monde, mais pour le monde reçoive le salut par lui. » Pour te Seigneur Jésus, sauver le monde était plus important que la vie en elle-même. Il mourut afin que personne ne fût séparé de Dieu pour toujours. Nous avons une idée de l’angoisse qui fut celle de Jésus lorsqu’il connut cette séparation d’avec Dieu, par les paroles qu’il prononça à la croix: « Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné? » Rien ne pouvait être pire que la séparation d’avec Dieu. Dieu savait et sait cela et c’est pourquoi il désire que chacun croie en son Fils comme en son Sauveur et Seigneur personnel. Et c’est ce que fit le brigand sur la croix.

3. REJETER JÉSUS ENTRAÎNE NOTRE SÉPARATION D’AVEC DIEU

A JAMAIS

Jean 3:18

Montrez Illustration #15

Mais qu’en est-il de l’autre brigand crucifié aussi avec Jésus? Il se moquait de Jésus en disant: « Si tu es vraiment le Fils de Dieu, sauve-toi toi-même, et sauve- nous! » Il ne croyait pas. Il allait être séparé de Dieu pour toujours. Comment le savons-nous? Nous lisons dans Jean 3:18: « Celui qui croit au Fils n’est pas condamné ; mais celui qui ne croit pas est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au Fils unique de Dieu. »

Les deux hommes crucifiés de chaque côté du Seigneur Jésus, étaient pécheurs tous les deux. L’un crut au Seigneur Jésus, se confia en lui et lui remit sa vie. Il fut pardonné et il reçut l’assurance d’être avec Jésus pour toujours. L’autre se moqua de Jésus. Il ne crut pas en lui. Et parce qu’il ne crut pas au Fils de Dieu il ne put recevoir te pardon de ses péchés. Aussi périt-il dans les ténèbres éternelles, séparé de Dieu à jamais.

4. JÉSUS EST MORT

POUR LES PÉCHÉS OU MONDE PARCE QU’IL NOUS AIMAIT

Jean 3:16

Montrez Illustration #16

Il y avait trois croix sur te Mont du Calvaire. Deux d’entre elles portaient des brigands. La croix du milieu portait le Fils de Dieu. Et Jésus priait pour ceux qui le traitaient si cruellement en ces mots « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font, » Voilà ce qu’est l’amour, le véritable amour. Dieu aima le monde. Il donna son Fils. Et le Fils vous aime. Il se donna lui-même pour vous. C’est ce que signifie le verset que vous avez appris et qui est inscrit dans votre carnet.

Faisons un petit tableau dans notre carnet. Selon Jean 3:18

(10)

No 1 Ceux qui sont condamnes Ou ceux qui ne croient pas au Fils de Dieu.

No 2 Ceux qui ne sont pas condamnes Ou ceux qui croi- ent au Fils de Dieu.

Lorsque le Seigneur Jésus mourut il y a 2000 ans, il prit sur lui tous nos péchés, même les plus affreux. En ce qui concerne Dieu, le problème de nos péchés est résolu. Ce que vous devez faire maintenant, c’est vous interroger sur Jésus. Croyez-vous qu’il est le Fils de Dieu? Croyez-vous qu’il est mort pour vos péchés? L’avez-vous reçu comme votre Sauveur personnel? Si vous l’avez fait, vous n’êtes pas condamnés. Si vous ne croyez pas en Lui, vous êtes alors en ce jour–même condamnés–c’est- à-dire, déclarés coupables. N’attendez pas jusqu’au jour du jugement après la mort pour le savoir. Vous êtes condamnés déjà maintenant. Pourquoi? Parce que vous avez entendu parler

du Fils de Dieu et de son Sacrifice qui vous racheta de la mort, et que vous n’avez pas cru en lui. Écoutez de nouveau ce que le Seigneur Jésus dit: « Celui qui ne croit pas, est déjà condamné parce qu’il n’a pas cru au Fils unique de Dieu. » Alors, si vous êtes condamnés, c’est parce que vous avez refusé de recevoir le Sauveur que Dieu vous avait envoyé.

Si je vous offrais un cadeau et que vous refusiez de le prendre, est-ce que le cadeau serait à vous? Non. Jésus nous a offert le don du salut. Si nous refusons de l’accepter, il n’est pas à nous. Et en refusant le Seigneur Jésus, nous commettons le plus grand de tous les péchés, le péché que Dieu ne pardonnera pas.

Dieu vous aime. Il a donné son Fils pour vous. Si vous croyez en lui, vous ne périrez pas mais vous aurez (tout de suite) la vie éternelle. Qu’êtes-vous: condamné? ou pardonné?

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Matière Supplémentaire

La Crucifixion de Christ

Deuxième Partie

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Le counseling est une relation d’aide au cours de laquelle vous dirigez l’élève en posant une série de questions: « Je suis content que tu sois resté pour discuter avec moi. De quoi désires-tu parler? » Ne présumez pas savoir pourquoi un élève est venu vous parler. Demandez:

« Comment puis-je t’aider? Lis Jean 3v16 et dis-moi qui t’aime. » Attendez patiemment que l’élève réponde. Demandez: « Qui est Jésus?

Qu’est-ce que Jésus a fait parce qu’il t’aime? »

Le counseling est une relation interactive. C’est une conversation entre deux personnes qui s’interrogent ensemble sur une même question.

Lisez Romains 3:23 et 6:23. Demandez à l’élève: « Pourquoi Dieu te laisserait-il entrer au ciel? Qu’est-ce que le péché? As-tu péché? Quel est le salaire du péché? » Dieu n’a jamais réduit le salaire du péché (la mort). Lisez 1 Pierre 2:24 et 1 Corinthiens 15:l-4. Demandez à l’élève:

« Qui a payé pour le péché? Dieu est saint et il exige un paiement pour le péché. Pourquoi Jésus était-il en mesure de donner ce paiement? Que penses-tu du fait que Jésus soit mort à ta place? Qu’est-il arrivé à Jésus trois jours plus tard? Jésus est vivant à tout jamais et il peut être ton sauveur. As-tu besoin de parler à Jésus à ce sujet? » Proposez à l’élève de l’aider à prier Jésus. Pour éviter de faire des suppositions erronées, ne vous précipitez pas, attendez plutôt que l’élève réponde.

Pour assurer une bonne compréhension, en tant que conseiller vous devez donner et clarifier des informations, puis chercher à dissiper les malentendus évidents. Parce qu’un élève qui cherche à connaître

Jésus doit avoir une base solide des vérités de l’Évangile pour prendre une décision, vous devez parler avec une Bible ouverte à coté de vous. L’étudiant doit voir les versets et lire les mots. Vous pouvez paraphraser un verset (par exemple, Dieu a tant aimé le monde = Dieu t’aime) et donner des illustrations pour élargir la compréhension de l’élève. Utilisez un papier et un stylo pour dessiner des diagrammes qui amplifient le sens du salut. (Par exemple une croix représente Jésus, un coeur sombre représente un coeur pécheur, un coeur blanc sur lequel est écrit le mot « Dieu» représente le fait que l’élève a invité Jésus à vivre dans son coeur).

Par la suite, observez les réactions de l’élève. Est-ce qu’il a démontré la conviction de son péché et son besoin d’un Sauveur? Ou bien est-ce que l’élève répond oui ou non simplement pour vous faire plaisir? Est-il prêt à répondre à Jésus par une simple prière de foi? À mon avis c’est une mauvaise idée de laisser répéter à un élève une prière pour recevoir Jésus comme Sauveur s’il ya un manque apparent de compréhension et de conviction spirituelle. Cependant, Dieu reste le juge ultime du coeur.

Si un élève hésite à prier, rassurez-le que vous comprenez que c’est une chose impressionnante de parler à Dieu, le créateur tout-puissant et saint. Cependant expliquez-lui aussi que Dieu l’aime et veut entendre sa voix. Utilisez la main de l’élève pour le guider dans une simple prière de la façon suivante:

1. Le pouce: Je te remercie Dieu de m’aimer.

2. L’index: Je suis désolé pour mon péché.

3. Le majeur: Merci d’avoir envoyé Jésus mourir sur la croix pour subir la punition de mon péché.

4. L’annulaire: Je crois en toi Jésus. S’il te plaît pardonne mon pé- ché et viens vivre en moi.

5. Le petit doigt: Je te remercie de me pardonner et de m’inclure dans ta famille.

Le résultat de chaque séance de counseling pourra varier. Certains élèves peuvent véritablement prier pour recevoir Jésus comme sauveur. D’autres élèves peuvent décider d’attendre. D’autres peuvent tout à fait rejeter la vérité, malgré le fait qu’on leur ait montré leur besoin et clairement indiqué la manière d’être sauvé. Priez pour et avec chaque élève que vous conseillez. Et si un élève prie effectivement pour connaître Jésus, expliquezlui les

Donner des Conseils aux Elèves afin Qu’ils Puissent Connaître le Christ comme Sauveur

par Eddie Cunningham

Jetons de Vers de Mémoire

Prepárese : Doublez le model aux pages 4 et 5 en faisant un signe pour chaque étudiant dans sa classe.

Les Affiches de Vers de Mémoire

Prepárese : Agrandissez et coloriez le model à la page 6, ou agrandissez les affiches à la page 7 pour user pour apprendre le vers de mémoire.

Des Illustrations pour Colorear

Prepárese : Faites une photocopie des pages 8 et 9. Une cou- pure à part, tout de suite placez chaque illustration individu- elle dans le lit d’à copier. Soyez agrandi entre 300 % à 325 % pour faire une copie pour chaque étudiant dans sa classe. Pour les meilleurs résultats, ils mettent son à copier “à la manière d’un texte” et non “une manière de photo / échelle de gris” si ce trait est disponible à vous.

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INTRODUCTION

Quel que soit l’âge de votre groupe, vous aurez du plaisir à enseigner ces leçons! Les images aideront vos élèvês à comprendre les vérités spirituelles.

Ces leçons ont un but: elles n’enseignent pas seulement les grands événements de la Bible, elles enseignent la doctrine de la Bible et non une doctrine d’Eglise. Le prophète Esaïe a écrit: «A qui veut-on enseigner la sagesse? A qui veut-on donner des leçons? Est-ce à des enfants qui viennent d’être sevrés? Qui viennent de quitter la mamelle?

Car c’est precept sur précepte, précepte sur précepte ; règle sur règle, règle sur règle ; un peu ici, un peu là (Esàie 28:9-10).

Un membre de notre Comité a dit: «C’est la doctrine de la Parole de Dieu qui permet au croyant de se tenir dans la rectitude spirituelle.

A l’exception du Volume d’Introduction, les trois premières leçons de chaque volume portent sur la doctrine enseignée dans la quatrième leçon. La quatrième leçon donne un résumé des trois premières et comporte un enseignement complémentaire. Aucune doctrine n’est enseignée dans sa totalité dans chaque volume. Les compléments se trouvent dans les autres volumes. Lorsque vous aurez terminé l’enseignement de tous les volumes, nous espérons que vos élèves connaîtront les événements historiques de la Bible, les grandes doctrines de la Bible et la géographie de la Bible.

Le plus important, cependant, est qu’ils soient amenés à recevoir le Seigneur Jésus-Christ comme leur Sauveur et leur Seigneur. Que le Saint-Esprit de Dieu vous guide, vous et vos élèves, dans toute la vérité. (Voir Jean 16:13).

REMARQUES

Les mots ou les références bibliques entre parenthèses ( ) sont destinés à l’usage du moniteur ou de la monitrice. Regardez chaque référence! Si vos élèves ont une connaissance suffisante de la Parole de Dieu, vous pouvez leur enseigner les faits entre parenthèses.

Les mots entre crochets [] sont l’explication des mots qui précèdent.

Vous estimerez peut-être nécessaire de grouper deux ou trois leçons en une seule. La plupart de vos élèves pouvant désirer recevoir le Seigneur Jésus-Christ comme leur Sauveur, vous trouverez, sur un page dans le material supplemental, les directives à suivre pour conduire une personne à Christ.

Dans certains des volumes il y a une carte indiquant les lieux mentionnés dans ce volume. (Si, comme dans le Volume d’Introduction, aucun lieu n’est nommé, il n’y a pas de carte).

Aidez vos élèves à bien situer les lieux où les événements de la Bible prennent place.

(Si vous pouviez vous procurer une carte du monde et montrer à vos élèves où ils habitent par rapport aux pays bibliques, cela serait très utile pour votre enseignement).

SUGGESTIONS

• Commencez par étudier la leçon dans la Bible elle-même, avant de l’étudier telle qu’elle est écrite dans ce livre.

• Au cours de votre étude, prenez note des vérités que vous dé- sirez enseigner.

• Chaque groupe a des besoins différents. Vous seul, moniteur ou monitrice, êtes à même de connaître ces besoins. Essayez de les satisfaire en enseignant chaque leçon.

• Dans chaque volume, il y a un verset biblique qui doit être appris par coeur. Si vos élèves ne peuvent pas l’apprendre en entier, n’en enseignez qu’une partie.

• Encouragez les élèves à avoir des carnets de notes. (Ceci est ex- trêmement important). Ils pourraient y inscrire les faits les plus

importants de la leçon, le verset à apprendre et les références bibliques. S’ils y ajoutent des dessins, leurs carnets seront plus intéressants et plus utiles pour eux-mêmes et pour ceux avec qui ils partageront leurs leçons. (Peut-être préféreront-ils faire des croquis plutôt que des dessins compliqués. Encouragez-les à bien faire leur travail). (Voir Colossiens 3: 2)

• Si votre groupe a des difficultés à comprendre ce que les im- ages repré.<ientent, peut-être serait-il bon que vous montriez les images avant de commencer à enseigner la leçon et que vous expliquiez à vos élèves ce qu’il y a sur chaque image. Dans le cas contraire, vous devrez interrompre votre leçon pour donner l’explication des images.

• Si quelques silhouettes semblent peu familières à vos élèves, expliquez-leur qu’elles ressemblent plutôt à des ombres.

• Faites en sorte que vos élèves lisent les versets de l’Ecriture dans leurs propres Bibles, chaque fois que cela est possible.

• Ceci les aidera à se familiariser avec la Bible et les mettra con- stamment en face de l’autorité de la Parole de Dieu. (Naturelle- ment, l’utilisation d’une Bible dépend de l’âge et de la force du groupe).

• Faites une prière avant de commencer la leçon. Au début, faites- la vous-même. Plus tard, quand quelques-uns de vos élèves au- ront reçu Christ comme leur Sauveur, faites-la leur faire.

• Quand vous enseignez, servez-vous de votre Bible. Ne lisez pas le cours imprimé. Si c’est nécessaire, rédigez quelques notes et gardez-les dans votre Bible. Enseignez en esprit de prière ; en- seignez avec soin.

• Les leçons indiquent à quel moment vous devez montrer chaque image. Montrez le livre de telle sorte que tous puissent voir la page entière.

TROIS CHOSES IMPORTANTES A SE RAPPELER EN

ENSEIGNANT UNE LEÇON

1. Vous devez avoir un BUT en enseignant chaque leçon. Il est bon de noter quel est ce but. Quelquefois, dans ces leçons, nous en suggérons un. Mais nous ne connaissons pas vos élèves. Nous ne connaissons donc pas leurs besoins ni leur âge. Nous ne sa- vons pas s’ils sont des croyants nés de nouveau ou s’ils ne sont pas sauvés. Tandis que VOUS. vous connaissez tout cela. Avec l’aide de la prière, vous pouvez déterminer exactement comment chaque leçon peut satisfaire les besoins de votre groupe. Quel que soit votre but, mettez-le clairement en évidence tout au long de la leçon.

2. Raconter n’est pas enseigner.

En posant des questions avant de commencer la leçon, vous pourrez savoir ce que vos élèves connaissent ou ne connaissent pas sur chaque sujet. A la fin de la leçon, parlez avec vos élèves afin de voir s’ils ont réellement compris ce que vous leur avez enseigné.

3. Les histoires sont une partie essentielle de la leçon.

Les leçons sont plus facilement apprises lorsqu’on les enseigne sous forme d’histoires. C’est pourquoi, dans ces volumes, les grandes vérités de la Parole de Dieu sont souvent enseignées sous cette forme.

Si l’histoire doit être vivante pour vos élèves, il faut qu’elle le soit d’abord pour vous. C’est pourquoi, lorsque vous étudiez, vous devez essayer d’imaginer que vous étiez présent quand les événements ont eu lieu. Les gens à qui ces choses sont arrivées étaient semblables à vous. Essayez d’imaginer ce que vous auriez ressenti si ces choses vous étaient arrivées à vous-mêmes. Aidez vos élèves à avoir la même impression. Ils l’auront si vous racontez la leçon et l’histoire avec enthousiasme. Vous y arriverez si vous vous préparez bien. Rendez le livre vivant, vivant pour vos élèves.

Sainte Bible Leçons Ilustrées

Références

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