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Le chocolat se décline sous une multitude de forme pour satisfaire vos papilles, mais connaissez-vous son histoire?

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Academic year: 2022

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Le chocolat est synonyme de plaisir dans beaucoup de cultures d’aujourd’hui. On offre des chocolats pour des occasions spécifiques, on peut partager ce plaisir à plusieurs ou bien en profiter seul.

Le chocolat se décline sous une

multitude de forme pour satisfaire vos

papilles, mais connaissez-vous son

histoire ?

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Elle est passionnante et commence il y a plusieurs siècles.

Depuis, le cacao et le chocolat ont connu de nombreuses modifications pour finalement devenir l’un des aliments les plus appréciés à travers le monde.

Les origines du chocolat

Avant d’être découvert en 1519 par Hernán Cortés, le cacao était traditionnellement utilisé par les Aztèques et les Mayas, indigènes du Mexique et d’Amérique centrale.

Les Mayas appelaient le cacaotier (ou cacaoyer) « Cacahuaquchtl ». Réservé à l’élite, il était consommé dans une boisson, le « Tchocoatl », diluée dans l’eau, parfumée à la vanille, à laquelle on ajoutait du piment accompagné d’autres épices, sucré au miel, et battu énergiquement pour former une mousse épaisse à sa surface.

Chez les Mayas, il était essentiellement utilisé pour des cérémonies religieuses. Les Aztèques, quant à eux, diffusèrent la fève, au fil de leur expansion dans les autres régions du Mexique.

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La boisson tiède et amère que les espagnols découvrirent ne faisait pas l’unanimité au sein des conquérants. Si son adoption connut un immense succès au sein de l’élite coloniale, c’est grâce aux moines Espagnols qui eurent l’idée de substituer le miel par le sucre de canne, le piment par la cannelle, et qui se mirent à la boire chaude.

Le chocolat fut introduit à la cour de France vraisemblablement en 1615 par le mariage de l’infante Anne d’Autriche, fille de Philippe III d’Espagne, et de Louis XIII. Cependant, Louis XIV ne l’aimait pas, ce qui contribua à retarder son adoption en France.

Les premières fèves de cacao furent ramenées en Espagne dès le retour d’Hernán Cortés dans la Péninsule en 1528.

Après la colonisation du Mexique, le cacao fut exporté vers la métropole dans le cadre du commerce triangulaire, et mélangé au lait. Son succès sera fulgurant, mais son importation par la ville de Séville ne devint régulière qu’à la fin du XVIe siècle et ce n’est qu’au début du XVIIe siècle que le chocolat s’établit dans les mœurs espagnoles.

Il est servi dans un pot à couvercle percé pour y introduire le moulinet et est bu dans des tasses plus hautes que celles du café, autre boisson à la mode.

Les espagnols se mettent à boire du chocolat chaud, inconnu des Aztèques. Ils fabriquent les premières tablettes pour pouvoir le transporter facilement. L'engouement pour le chocolat se développe donc en Espagne bien avant le reste de l'Europe. Mais, peu coûteux à la production et de culture aisée, le cacao séduit les planteurs et, comme le sucre, contribue à l'essor de l'esclavage.

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C’est avec l’activité industrielle naissante du début du XIXe siècle, par le développement des techniques de fabrication et, en particulier, la baisse du prix du sucre, que l’industrie chocolatière voit le jour. Ses qualités gustatives et ses vertus en faisant une friandise et une boisson très appréciée.

C’est également à cette époque que le cacaoyer fut introduit en Afrique par les Portugais et dans le Sud-Est Asiatique par les Hollandais.

Qui a « inventé » le chocolat tel que nous le connaissons aujourd’hui ?

Le Hollandais Van Houten, fabricant à Amsterdam, invente en 1828, la solubilisation du cacao : c'est le premier brevet de chocolat en poudre.

En 1847, la première tablette de chocolat est créée. Rodolphe Lindt (1855-1909) dépose en 1879 un brevet qui marque la création du chocolat fondant par le procédé du conchage.

Le chocolat au lait est un chocolat contenant usuellement entre 25 % et 40 % de cacao et de beurre de cacao (mais parfois jusqu'à 65 % de cacao), du lait généralement sous forme de lait en poudre, ainsi que du sucre. Le chocolat au lait a été inventé en 1875 par Daniel Peter à Vevey en Suisse.

Le conchage est un procédé d'affinage du chocolat par brassage à une température qui varie de 49

°C pour le chocolat au lait et jusqu'à 85 °C pour la deuxième phase (du chocolat blanc, ce qui permet un caractère caramélisé.

Les années 1820 marquent les débuts du « chocolat pour tous ».

Fondateur d'une dynastie chocolatière, Antoine-Brutus Menier (1795-1853), pharmacien spécialisé dans les poudres, vend du chocolat en tablettes enveloppées de papier jaune.

Son fils, Émile-Justin sera surnommé le « baron Cacao ».

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Le cacaoyer est un arbre capricieux qui pousse dans différentes zones équatoriales. Sa culture se fait principalement en Afrique, Amérique et Indonésie. Il faut attendre trois longues années après sa plantation pour obtenir un fruit (tandis que seulement 1% de toutes les fleurs qui le recouvrent deviendront des cabosses), et six ans pour avoir une première récolte rentable.

Le cacaoyer donne environ 80 cabosses en une année, et pour chacune d’entre d’elles, 4 à 6 mois sont nécessaires pour mûrir. Les cabosses sont cueillies deux fois par année, les fruits mûrs ne tombent jamais d'eux-mêmes. S'ils ne sont pas cueillis, ils pourrissent au niveau du tronc.

A l’intérieur de chaque cabosse on trouve une quarantaine de graines, qui doivent d’abord être fermentées. Les graines sont ensuite séchées au soleil avant d’obtenir ce que l’on appelle des fèves de cacao. Ce n’est qu’à partir de cette étape que l’on retrouve l’arôme de cacao.

Enfin, les graines repasseront par la case séchage durant parfois jusqu’à un mois. Ensuite, vient le moment du transport en usine pour le tri des fèves !

Aujourd’hui, le cacao est utilisé sous de multiples formes : en boisson, en tablettes, en confiseries de chocolat, en barre, en poudre, en pâtes à tartiner et en chocolat de couverture. L’originalité du chocolat tient à l’extrême diversité de ses déclinaisons et de ses présentations : c’est ce qui fait son charme et son succès.

La cabosse vient de l’espagnol cabeza (qui signifie tête) et est le fruit du cacaoyer, de forme ovale et mesure entre 12 et 20 cm, virant au jaune ou orange à maturité selon les variétés et peut peser de 200 à 800 grammes.

Dans la cabosse, les graines, entourées d’une pulpe blanche sont appelées mucilages. Riche en sucre et en eau elles vont permettre la fermentation.

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Le Cacao de la vallée du Sambirano

Publication : février 2012

Une plantation de cacao à Ambanja, au nord de Madagascar

Le cacao de Madagascar est un des plus réputés au monde, même s'il ne représente qu'une très faible part de la production mondiale. C'est de la vallée du Sambirano, près d'Ambanja, que provient l'essentiel de cette production.

Le cacaoyer est un arbre tropical qui peut mesurer jusqu'à 15 mètres suivant les régions du monde où il est cultivé. Dans les plantations de cacao, on récolte les fruits, appelés « cabosses » (lorsqu'ils ont atteint leur taille définitive) sur des arbres taillés de quatre à six mètres. Les principales variétés de cacaoyers cultivées sont le Forastero (80 à 90% de la production mondiale), le Trinitario (10 à 20% de la production mondiale) et le Criollo (1 à 5% de la production mondiale). Ces deux dernières variétés sont cultivées en Amérique du Sud, alors que les Forasteros se trouvent principalement en Afrique de l'ouest. En Amérique Latine, le cacao est cultivé sur des grandes plantations. En Afrique, à l'inverse, il existe plus de deux millions de petites exploitations familiales. On estime qu'en Afrique, près de 16 millions de personnes dépendent de la culture du cacao.

D'après les statistiques, 95% de la production mondiale de cacao provient d'une agriculture familiale paysanne vivant de un à trois hectares de plantation de cacaoyers.

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Fleurs et Cabosses

La particularité de Madagascar, quasi unique au monde, est d'accueillir les trois variétés cultivées de cacaoyer, dont la variété « Criollo », très recherchée pour son arôme prononcé et sa faible amertume.

Les premiers cacaoyers ont été introduits à Madagascar vers les années 1900. La première variété de cacao commercialisée fut le Criollo. Pendant cette période, Madagascar exportait plus de 120 tonnes de cacao par an et la grande majorité de cette production venait des plantations coloniales du pays.

Suite aux efforts entrepris en 2012 par la profession dans le domaine de la qualité, le cacao malgache, considéré comme étant parmi les meilleurs du monde, a obtenu le label Cacao Fine de l'Organisation Internationale du Cacao, ICCO.

Le Cacaoyer Une des grandes difficultés de la culture du cacao

provient des aléas climatiques : les cyclones, fréquents dans cette région contribuent à détériorer la couverture arborée dont l'ombrage est nécessaire à la bonne croissance du cacaoyer ; de plus, les précipitations parfois trop faibles ont une grave incidence sur le volume de la production.

Le vieillissement des plants, dont certains datent de l'époque coloniale nécessite également en permanence un important travail de restructuration des plantations.

Une autre difficulté provient de la disparition de la production sur les plants suite à des pillages nocturnes qui se produisent aux moments où la demande est forte. Un important dispositif de surveillance doit donc être maintenu en permanence.

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Les étapes de la culture du cacao

Dans la vallée du Sambirano Etape 1 : La Récolte

Lorsqu'elles sont arrivées à maturité, les cabosses sont détachées de l'arbre en coupant le pédoncule avec un couteau bien affûté afin de ne pas blesser les fèves. La récolte des fruits est réalisée lorsque ces derniers sont matures (couleur jaune orangée) : cela produit deux fois par an.

Une cabosse cueillie trop tôt produira un cacao de moindre qualité ; une cabosse cueillie trop mûre sera quant à elle moins résistante aux maladies et impropre à la production du cacao marchand.

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Les étapes de la culture du cacao

Dans la vallée du Sambirano Etape 2 : Ecabossage

La première étape consiste à fendre la cabosse pour extraire la pulpe blanche (mucilage) dans laquelle les fèves sont enveloppées. Les cabosses sont empilées et ouvertes au moyen d'une machette. Les cabosses ainsi vidées sont utilisées pour nourrir le bétail ou comme compost.

Cabosse ouverte laissant voir le mucilage

Au contact de l'air, les fèves de couleur crème, prennent immédiatement une teinte violacée.

Le processus de fermentation peut à présent commencer.

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Les étapes de la culture du cacao

Dans la vallée du Sambirano Etape 3 : La Fermentation

Trois types de fermentations se succèdent :

– une fermentation alcoolique : les levures, introduites lors de l’éclatement des cabosses,

transforment la pulpe en éthanol, (ce type de fermentation intervient également dans la première fermentation du moût de raisin),

– une fermentation lactique (l’alcool est transformé en acide lactique),

– une fermentation acétique qui est exothermique (qui produit de la chaleur) qui détruit le germe et conduit également à la scission des protéines en polypeptides (voire en acides aminés) et à la décomposition des glucides en sucres simples ; cette fermentation intervient également lors de la vinification.

Ainsi, au cours de ce processus, les graines de cacao disparaissent et leur pouvoir germinatif s'annule. Simultanément, la saveur amère et astringente, originelle s'adoucit et modifie la couleur de la fève, qui abandonne sa teinte violacée pour prendre une couleur brunâtre.

La fermentation dure environ 6 jours.

Bacs de fermentation en bois disposés en cascade.

Sans fermentation après 6 jours de fermentation

Les fèves sont entreposées dans de grandes caisses en bois et brassées régulièrement pour obtenir une fermentation homogène. Le but est d’éliminer la pulpe et de réduire l’amertume.

Lors de ce processus, la pulpe fermente et annonce l'apparition des saveurs et arômes typiques du chocolat.

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Les étapes de la culture du cacao

Dans la vallée du Sambirano Etape 4 : Le Séchage

Séchage des fèves de cacao

L’ensemble des modifications que nous venons de citer réduit l’amertume en changeant la configuration de certaines molécules, et donne les éléments chimiques précurseurs, nécessaires à la future phase de torréfaction.

Ce procédé consiste à arrêter la fermentation.

Les fèves sont entreposées, pour sécher, soit sur des claies, soit sur des dalles de béton au soleil. Elles sont alors régulièrement retournées pour optimiser l’opération qui s’accompagne d’un brunissement des graines.

On peut aussi les faire sécher de manière industrielle, c'est-à-dire en les mettant sous air chaud, dans les séchoirs, cela ne prend alors que 15 à 36h.

Quand les fèves sont sèches, on dit qu'elles

« croustillent ».

Fève fermentée séchée prête à être transformée

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Les étapes de la culture du cacao

Dans la vallée du Sambirano

Le cacao produit à Madagascar est en grande partie exporté à travers le monde (environ 90%). Les fèves sèches (après fermentation et séchage), sont exportées vers des grossistes et des fabricants de chocolats. Ceux-ci préfèrent bien souvent effectuer eux-mêmes la torréfaction des fèves, la transformation en pâte de cacao, et l'assemblage, qui sont des opérations cruciales de l'élaboration du chocolat.

Aussi, pour certains, la dernière étape est :

Etape 5 : Le stockage et l’expédition

Après le séchage, les fèves sont stockées dans des sacs de jute de 60 à 70 kilos. Ces sacs sont estampillés et numérotés. Une série d'échantillons sont prélevés afin d'apprécier la qualité des fèves.

Ensuite, les fèves de cacao sont prêtes à être négociées sur le marché international.

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Les étapes de la transformation du cacao

Quelques rares entreprises implantées à Madagascar transforment localement les fèves de cacao.

C'est le cas de la chocolaterie Robert et de la société Cinagra. La production de ces deux sociétés est essentiellement destinée au marché local même si leur chocolat s'exporte aussi à travers le monde mais en faibles quantités.

La chocolaterie Robert - Madagascar Etape 1 : Trie et contrôle

Après avoir été pesées, les fèves sont étalées sur une table de triage sur laquelle elles sont contrôlées visuellement pour retirer toutes celles qui sont abîmées et enlever les éventuels corps étrangers.

Elles sont ensuite déversées dans un convoyeur mécanique qui les charge dans le torréfacteur.

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Les étapes de la transformation du cacao

Etape 2 : La Torréfaction

La torréfaction est l'opération qui consiste à chauffer les fèves à 140° en les brassant continuellement pour qu'elles soient grillées sans qu'elles ne carbonisent. L'humidité des fèves est ramenée à 1 ou 2%.

Les fèves parvenues au stade de dessiccation voulu sont ensuite déchargées dans une cuve dans laquelle elles sont encore brassées le temps que leur température redescende et avant d'être transférées vers le décortiqueur par un convoyeur à bande.

Etape 3 : Le Décorticage

Le torréfacteur est composé d'un ballon métallique maintenu en rotation et chauffé par une soufflerie d'air chaud. La torréfaction est une étape essentielle du procédé puisque c'est celle qui détermine la qualité des arômes que l'on retrouvera dans le chocolat. Le processus de torréfaction dure environ 20 mn.

Le décortiqueur permet de séparer la fève grillée de son enveloppe qui a été fragilisée au cours de la torréfaction. Les résidus

d'enveloppe sont

récupérés et peuvent être utilisés comme engrais et comme paillage des plants de cacao.

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Les étapes de la transformation du cacao

Etape 4 : Le Broyage

Les fèves sont ensuite broyées dans un moulin hermétiquement fermé pour éviter une déperdition des arômes par oxydation.

Il existe différents broyeurs à meules selon l’affinage souhaité.

Ils se transforment alors en une pâte épaisse et liquide appelée masse de cacao.

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Les étapes de la transformation du cacao

Etape 5 : Le Conditionnement

La pâte obtenue en sortie du broyeur est stockée dans un tank en attendant d'être conditionnée.

La pâte est transférée dans un tank qui permet de la refroidir à environ 40° avant d'être coulée dans des sachets plastiques contenu dans les cartons qui serviront au transport. Chaque carton contient 25 kilos de pâte.

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Les étapes de la transformation du cacao

Etape 6 : Le Stockage, L’exportation

Ils sont ensuite transférés dans une deuxième chambre froide où ils sont entreposés à 19° en attendant d'être expédiés.

Environ 40 tonnes de pâte de cacao au frais, prêtes à être expédiées...

Les cartons sont pesés puis stockés dans une première chambre froide pour que leur température

descende à 5°.

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Les étapes de la transformation du cacao

Etape 7 : Le Contrôle qualité, L’exportation

Chaque mois, des échantillons de pâte de cacao sont envoyés à différents laboratoires à Tana pour qu'ils effectuent des tests de consommabilité (tests bactériologiques, présence de métaux lourds, etc..).

La qualité de l'eau utilisée qui est extraite d'un forage est également régulièrement contrôlée.

La production est exportée en conteneurs depuis le port de Diego Suarez.

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De la pâte de cacao à la dégustation

Etape 8: Le Malaxage et le Raffinage

Ces étapes permettent d'obtenir une pâte très fine, fluide et liquide, car composée à moitié de matière grasse, le beurre de cacao. , est appelée « liqueur de cacao » « pâte de cacao » ou « masse de cacao ». Cet ingrédient est primordial dans le processus de fabrication du chocolat. Cette pâte est l'essence même du cacao en poudre, des barres de cacao ou encore du chocolat.

Lorsque l'on a obtenu cette texture, on mélange d'autres ingrédients à cette pâte pour obtenir le chocolat que l’on souhaite :

La pâte de cacao est broyée de plus en plus finement dans le but d'obtenir des particules très fines destinées à deux secteurs différents: la chocolaterie et la fabrication de poudre de cacao.

La masse de cacao est mélangée aux autres matières premières (sucre et éventuellement lait) jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène. La granulométrie de la pâte est encore réduite, à l’aide de broyeuses – affineuses, jusqu’à une taille comprise entre 20 et 25 µ.

Pendant cette étape la pâte, montée à une température plus élevée (100

°C), devient liquide. Des opérations de pressage permettent alors d’extraire facilement la partie grasse : le beurre de cacao.

Après extraction d’une grande proportion du beurre de cacao les fragments solides de la pâte de cacao, appelés « tourteaux » sont concassés : c’est la poudre de cacao

Le chocolat noir : pâte de cacao, beurre de cacao et du sucre

Le chocolat au lait : pâte de cacao, du sucre, du beurre de cacao et du lait en

poudre Le chocolat blanc :

du beurre de cacao, du sucre et du lait en poudre

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De la pâte de cacao à la dégustation

Etape 9: Le Conchage

De la pâte de cacao à la dégustation

Etape 10: Le Tempérage

Jusqu’alors, la température avait été maintenue jusqu’au point de fusion du beurre de cacao. La pâte est donc liquide. Mais avant sa mise en forme, elle doit être amenée, avec précision, à la température qui permet une cristallisation stable du beurre de cacao. On effectue alors un refroidissement et un réchauffage successif. Cette opération conduit à un chocolat brillant cassant et fondant.

Cette opération est essentielle pour avoir une bonne homogénéité du chocolat et un bon développement de son arôme.

La pâte est soumise à une agitation constante et soutenue, à chaud, dans des conches afin d’acquérir toute sa finesse et son onctuosité.

Plusieurs tonnes de pâte de cacao, sont mélangées dans un grand malaxeur appelé conche, à une température de 60 à 80 degrés.

La qualité du chocolat dépend de la durée du conchage. Les chocolats ordinaires ne sont conchés que quelques heures, alors que les grands crus peuvent aller jusqu'à plusieurs jours. On ajoute alors du beurre de cacao pour lui donner une meilleure fluidité.

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De la pâte de cacao à la dégustation

Etape 11: Le Moulage et l’Enrobage

La pâte, portée à une température de 28 à 30 degrés, est alors versée dans des moules et est ensuite répartie uniformément par une tapoteuse afin d'en chasser toute trace d'air. Après un passage dans un tunnel réfrigérant, le chocolat se solidifie, et est prêt à être démoulé.

Le chocolat peut être coulé dans des moules ou nappé autour d’intérieurs à enrober.

La fabrication du chocolat est une histoire de temps !

C’est ce long et fastidieux processus de fabrication du chocolat, qui nous permet chaque jour de déguster des merveilles plus surprenantes les unes que les autres. Les chocolatiers mettent tout leur cœur pour offrir un moment d’exception !

Une infinité de gouts et de saveurs :

Le chocolat est un produit magique que l’on peut décliner sous infinité de formes ou de goûts : Le chocolat de couverture, qui est un chocolat de très grande qualité, est utilisé par les chocolatiers et les pâtissiers comme matière première.

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Qu’es ce qui fait la qualité unique du chocolat de Mada ?

On ne peut parler du chocolat de Madagascar sans parler du cacao de Madagascar. C’est ce qui fait ça qualité supérieure ainsi que le savoir-faire des chocolatiers bien sûr !

Retour sur l’histoire du Cacao à Madagascar !

C’est vers 1900 que le premier cacao fut introduit à Madagascar, une variété de cacao appelée Criollo, cacao à fèves claires, cabosses petites, très verruqueuses, violet rouge ou orangé, sillons profonds, pointe prononcée, parfois en forme de croissant, cette variété de cacao est reconnue en étant la meilleure en qualité, fine, aromatique, douce, fruitée, mais également très fragile.

10 à 15 ans plus tard (pas de date précise), les cacaoyers Forastero communément appeler « Tamatave » à Madagascar furent introduits sur la grande île, sa qualité est ordinaire, mais ils sont plus productifs et plus résistants.

Le croisement de ces deux types de cacao (Criollo et Forastero), l’un pour sa qualité fine et aromatique et l’autre par sa vigueur, sa productivité ainsi que sa résistance, a donné naissance à un autre type de cacao qui s’appelle « Trinitario ».La vallée de Sambirano et la production de cacao

Le forastero représente la majorité de la production mondiale avec son taux de 80 à 90%. Vient ensuite le trinitario qui affiche un taux de production de 10 à 20%. Le criollo à l’arôme unique et à la douce amertume est produit à 1 à 5%. Admettons que c’est normal, sachant que les choses précieuses sont toujours rares. Telle est la loi de la nature. La variété de cacao criollo est en effet la plus demandée sur le marché international.

Saviez-vous que le chocolat de Madagascar est connu internationalement ?

En effet, celui-ci est exporté à l’étranger du fait de sa qualité supérieure, les grands maîtres chocolatiers en raffolent, pour ne citer que l’Atelier C à Paris, qui travaille uniquement sur une base de cacao de Madagascar !

Dans la vallée de Sambirano, dans le Nord-Ouest du pays, il existe une plantation où l’on cultive les trois espèces d’arbres cacaoyers (le forastero, le trinitario et le criollo)

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À Madagascar il existe plusieurs chocolateries connues et chacune d’elle a sa spécialité

La chocolaterie Robert, qui a déjà remporté des prix à l’international comme par exemple le Silver Cup (paris) the Golden Bean en 2015, on peut dire que cette chocolaterie fait la fierté de Madagascar en sa qualité de producteur de chocolat supérieure.

Elle se diversifie également en création de pâtisseries, confiserie, des nouvelles recettes de chocolat en collaboration avec un maître chocolatier de Paris Christophe Berthelot-Sampic de l’Atelier C à Paris.

Site : https://www.chocolaterierobert.com/

La chocolaterie

Menakao, lancée récemment, en 2012, « Mena » (rouge) comme la couleur de la terre, riche en minéraux

et sédiments déposés par la rivière Sambiarano, rouge

comme la couleur des cabosses qui proviennent des

meilleurs producteurs de la vallée du Sambirano, rouge comme leurs chocolats ainsi que l’île rouge : Madagascar.

Menakao a également reçu de nombreux prix récompensant les qualités

exceptionnelles de leurs chocolats.

Site : https://menakao.com/

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À Madagascar il existe plusieurs chocolateries connues et chacune d’elle a sa spécialité

Le chocolat « Brickaville » fait partie de la gamme des « chocolats rares »

La rareté de la variété de cacao, origine de « Brickaville », n’est pas la seule cause de ce chocolat hors du commun. L’environnement en est aussi pour beaucoup. Les cacaoyers sauvages ne poussent pas seuls. Ils sont notamment entourés de plusieurs plantes aux saveurs diverses comme la canne à sucre ou encore le café. Ces plantes ont donc inévitablement une influence sur les saveurs de la cabosse. Le chocolat « Brickaville » possède ainsi une note aromatique au nez de fleurs séchées avec discrète amertume de caramel brun.

Pour la petite histoire, les cacaoyers de Brickaville figurent parmi les tous premiers cacaoyers plantés à Madagascar en 1887, par un colon français. Des cacaoyers qui ont ensuite été oubliés et revenus à l’état sauvage, avant d’être redécouverts. Ce caractère sauvage amène une touche particulière à « Brickaville ». Cette tablette est entièrement fabriquée et emballée à la main par la Chocolaterie Robert de Madagascar. En France, elle est vendue à 16 euros, soit près de 64 000 ariary, la tablette de 100g.

Ce Chocolat est fait à base de cacaoyers sauvages de Brickaville, d’où il tient son nom. Le chocolat « Brickaville » fait partie de la gamme des « chocolats rares » de l’atelier C, en France, fabriqué en collaboration avec la Chocolaterie Robert. Ce chocolat est aujourd’hui considéré comme l’un des plus rares chocolats du monde entier. « Brickaville » est conçu à base d’une de Criollo.

Le pur criollo est un pur cacao fin, réputé pour ses nobles et exceptionnelles qualités aromatiques (Il est le plus rare mais aussi le plus cher sur le marché).

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Quel est le pays qui consomme le plus de chocolat ?

En termes de consommation :

- 33% pour le chocolat en tablette, - 27% le chocolat en confiseries, - 19% pour les pâtes à tartiner, - 12% pour le cacao en poudre, - l9% pour les barres chocolatées.

Il y a dix pays dans le monde où l'on mange plus d'un kilogramme de chocolat par habitant

et par an. Le onzième pays est en revanche loin derrière avec une consommation de

seulement 100 grammes. Il s'agit de la Chine. Article du Monde de 2018

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9 ex aequo. Russie — avec 2 kg / an / habitant

(27)

9 ex aequo. Espagne — avec 2 kg / an / habitant

(28)

8 Japon — avec 2,3 kg / an / habitant

(29)

7 Italie — avec 4 kg / an / habitant

(30)

6 Etats-Unis — avec 6 kg / an / habitant

(31)

5 France — avec 7,3 kg / an / habitant

(32)

4 Royaume -Uni — avec 10 kg / an / habitant

(33)

3 Suisse — avec 10,8 kg / an / habitant

(34)

2 Belgique — avec 10,9 kg / an / habitant

(35)

1 Allemagne — avec 11 kg / an / habitant

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Déconcertante

œuvre de l’architecte mexicain Michel Rojkind à Toluca, banlieue de Mexico.

Ce musée du

chocolat affiche une architecture

d’origami. Erigée sur des piliers de béton, la structure en acier oxydé prend la forme d’un tunnel de 300 mètres, le tout construit dans le temps record de deux mois et demi.

Musée du Chocolat

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Le Chocolat dans l’Art

Le chocolat a maintenant, bien des utilités ... et des formes!

En effet, l'aliment divin a depuis quelques temps sa place dans un musée.

Des créateurs et artistes s'en servent de modèle, d'inspiration et parfois même, de matériel.

Sans parler des chocolatiers, créant de nouvelles formes, de nouveaux mariages de goût, on peut dire que le chocolat se trouve partout dans notre quotidien, en passant des illustres 'lapins en chocolat' de Pâques jusqu'aux plus belles sculptures exposées au Salon du chocolat.

Dans la sculpture ...

Bien sûr, tout le monde connait les lapins, pères noël et autres figurines faites à partir de chocolat.

Mais on entend beaucoup moins parler des œuvres d'art, créées, (ou recréées ) en chocolat.

Elles sont exposées un peu partout, dans des chocolateries, dans des vitrines de confiseries, mais surtout, au salon du chocolat. En voici quelques-unes:

- La Vénus de Milo, exposée au salon du Chocolat 2004.

Elle compte 175 heures de travail et pèse 150 kilos (1500 tablettes de chocolat). C'est l'œuvre de Pariès, une maison de confiseries

basques.

- Un buste de Louis Pasteur, tout aussi impressionnant. Il n’a pas été réaliser à partir d’un moule, mais a été sculpté à partir d'un bloc de chocolat de taille identique à son modèle. Cette pièce pèse environ 15 kilos et fût présenté en 1993, pour le concours des Meilleurs Ouvriers de France. C'est l'œuvre du chocolatier Edouard Hirsinger.

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- Le Titanic., exposés dans la vitrine de FassBender & Rausch (grand chocolatier Allemand) à Berlin.

Cette pièce, très ressemblante au transatlantique modèle mesure plus d'un mètre.

Dans la Mode...

Colliers, boucles d'oreilles, sacs, bagues et même robes ! Les créateurs utilisent l'image de plaisirs, de gourmandise et de délices liée au chocolat pour en faire un accessoire, une tenue, une œuvre d'art!

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Dans le cinéma et le théâtre...

"Charlie et La Chocolaterie" est souvent le premier qui vient à l’esprit, mais le chocolat est une source d'inspiration qui toucha bien d'autres metteurs en scènes et réalisateurs.

C i n é m a

:

Le Chocolat ; de Lasse Hallström. Avec J.

Depp et J.Binoche. Sorti en 2000

Merci Pour Le Chocolat ; de Claude Chabrol.

Avec J.Dutronc et I.Huppert. Sorti en 2000

(40)

Charlie Et La Chocolaterie ; adapté du roman de Roald Dahl

- De Mel Stuart. Avec G.Wilder et P.Ostrum. Sorti en 1971 - De Tim Burton. Avec J.Depp et F.Highmore. Sorti en 2005. Remake du premier.

T h é â t r e :

Les Mangeuses de Chocolat ; de Phillipe Blasband. 2004 :

Manger du chocolat, quoi de plus

banal ? Simple gourmandise semble-

t-il qui peut pourtant devenir parfois

dépendance vis-à-vis d'une véritable

drogue !

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Dans la peinture...

En prêtant attention aux peintures et gravures du 17eme au 18eme siècle, on se rend compte que beaucoup d’artistes ont eux aussi étés sublimés et inspirés par le chocolat. Il ne s’agit pas du chocolat d’aujourd’hui (produit de consommation de masse), mais d’un produit raffiné, réservé à l’élite qui est représenté.

La Belle Chocolatière 1745

De Jean Etienne Liotard, qui a représenté la jeune fille qui lui apportait chaque matin son cacao

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Dans la littérature Quelques citations :

-« Aimez le chocolat à fond, sans complexe ni fausse honte, car rappelez- vous : «sans un grain de folie, il n’est point d’homme raisonnable. » »

François De La Rochefoucauld

-« Je pris avant-hier du chocolat pour digérer mon dîner, afin de bien souper ; et j’en ai pris hier pour me nourrir et pour jeûner jusqu’au soir : voilà de quoi je le trouve plaisant; c’est qu’il agit selon l’intention. »

Mme De Sévigné

« Prenez du chocolat afin que les plus méchantes compagnies vous paraissent bonnes. »

Mme De Sévigné

-« Si j’étais directeur d’école, je me débarrasserais du professeur d’histoire et je le remplacerais par un professeur de chocolat ; mes élèves étudieraient au moins un sujet qui les concerne tous. »

Roald Dahl

-« Neuf personnes sur dix aiment le chocolat ; la dixième ment. » John G. Tullius

-« Quiconque a bu une tasse de chocolat résiste à une journée de voyage. » Goethe

-« La vie, c’est comme une boîte de chocolat, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. »

Forrest Gump

-« Est-ce que la maman d’un œuf de Pâques c’est une poule en chocolat ? » Paroles d’enfant

-« Le chocolat est notre ennemi, mais fuir devant l’ennemi, c’est lâche. » Anonyme

-« Je ne suis magicienne, mais je peux faire disparaître une boîte de chocolat ! » Anonyme

-« Attention, le chocolat fait rétrécir les jean ! »

Anonyme

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