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Joseph Maroun Consul honoraire du Liban à Tahiti. Sommaire

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Academic year: 2022

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N°10 - 2019

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Sommaire

COUVERTURE : Œuvre original de Myriam STRÖKEN 1

Ours 3

Tamatoa 4

Éditorial 5

INSTITUTIONS :

Le Mot du Président de la Polynésie française Édouard FRITCH 7

« Le français est une ouverture sur le monde »

Entretien avec Le président de l’Assemblée de Polynésie Gaston TONG SANG 8-9

« Témoignage de notre attachement historique, politique et affectif à la France » La Ministre de l’Éducation, de la Jeunesse eu des Sports, Christelle LEHARTEL 10-11

« Francophonie : » Des enjeux fondamentaux » DOSSIER DIPLOMATIE :

Inauguration du consulat honoraire du Liban 13-19

Visite officielle de SEM Rami ADWAN.

FRANCOPhONIE ET NUMéRIqUE :

Le Mot d’Or, Thierry DELMAS, directeur de la DGEE 21 L’Outsourcing, une formidable opportunité pour la Polynésie 22 Agir pour la Diversité dans la société de l’information 23 LA VIE DU CLUb :

Promouvoir 24-25

TOURISME :

PARAUPARAU Tahiti 27

Le Paradis parfumé, un art de vie 28

Les sentiers sous-marins touristiques 29

DéVELOPPEMENT DURAbLE :

Antonio GUTERRES : 31

«Les nations du Pacifique ont une autorité morale unique»

Jour de la terre 34

Stop plastique, Éliane EDDÉ 35

GOUVERNANCE :

Pour une culture d’intégrité et de refus de conflits d’intérêts, 36-37 Maître Sandrine RICHARD

FRANCOPhONIE : 20 Mars 2019

Le mot de la secrétaire générale de l’OIF 38

Catherine CANO, nouvelle administratrice de l’OIF 39 Les Jeux de la Francophonie de 1989 à aujourd’hui… 40-41 FRANCOPhONIE GRAND PACIFIqUE :

Les îles francophones du Pacifique 42-43

Le Recteur de l’AUF à la rencontre

de la Nouvelle-Calédonie et du Vanuatu 44-45

Qu’est-ce que la Francophonie ? 46-47

hUMANITAIRE

Tina Kieffer et l’humanitaire 48-49

Nous les avons tant aimés 51

CULTURE

Caroline TORBEY ou le rayonnement de la Francophonie au Liban 53 40 ans de Conservatoire La porte des Cultures 54-55 La réalisatrice libanaise et auteure de « Capharnaüm »,

Nadine Labaki préside le jury « Un certain regard à Cannes » 57 ART CULINAIRE

Adyar, le vin sacré, bientôt à Tahiti 59

Alan Geaam, l’âme du Liban 61

ExPOSITION

Les Esprits des Fleurs. De MYRIAM STROKEN 62

M o b i l e : + 6 8 9 7 7 8 1 4 5 / F i x e : + 6 8 9 4 2 5 9 2 9 B o i t e P o s t a l e 2 0 3 3 / 9 8 7 1 3 P a p e e t e

Ta h i t i - P o l y n é s i e f r a n ç a i s e Courriel : josephmaroun@mail.pf Directeur de la rédaction et de la publication

Le Magazine du Club Polynésien de la Francophonie

M o b i l e : + 6 8 9 7 7 8 1 4 5 / F i x e : + 6 8 9 4 2 5 9 2 9 B o i t e P o s t a l e 2 0 3 3 / 9 8 7 1 3 P a p e e t e

Ta h i t i - P o l y n é s i e f r a n ç a i s e Courriel : francoceanie@gmail.com

Boite Postale 2033 / 98713 - Papeete - Tahiti - Polynésie française Courriel : jmtahitiliban@gmail.com

Mobile : + 689 87 77 81 45 Fixe : + 689 40 42 59 29 Courriel : francoceanie@gmail.com Conception et réalisation : Pile poil Design Téléphone : + 689 87 31 91 68

Imprimerie : COPY-R Téléphone : + 689 40 422 112 Tirage : 2500 exemplaires Dépôt légal à parution Sources et Remerciements : L’ORIENT-LE-JOUR - TAHITI TOURISME

LA DÉPÊCHE DE TAHITI - CHRISTIAN DUROCHER - OIF

Consul honoraire du Liban à Tahiti

Joseph Maroun

Mobile : + 689 87 77 81 45 - Domicile : + 689 40 42 59 29 Centre Vaima - 4e étage Porte 132

B.P 2033 - 98713 - Papeete - Tahiti - Polynésie française Courriel : consul.libantahiti@gmail.com Le Président Édouard FRITCH et les membres de son Gouvernement

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Notre magazine célèbre son dixième anniversaire.

Dix ans ! C’est un bel âge pour une publication dont l’objet est le partage de ces valeurs qui fondent l’Âme de la Francophonie : le rayonnement d’une Culture majeure dans ce qu’elle a de plus généreux.

Je pense au partage des savoirs, à la pratique des arts, aux valeurs de démocratie et de solidarité, bien évidemment à l’éducation : cette éducation que nous avions reçue enfants comme une véritable bénédiction, et que les nouveaux temps modernes remettent en cause par la prolifération incontrôlée des réseaux sociaux.

Le mot, l’écrit auraient tendance à disparaître, ou plutôt à se transformer. Et ce n’est pas que la jeunesse n’aurait pas le droit de créer un monde à son image. C’est plutôt que certains n’assument pas ou plus leur devoir envers celles et ceux, de nos enfants, qui feront le monde de demain.

Notre Jeunesse, qui un jour reprendra, je l’espère si fort, ce flambeau d’espoir qu’est la Culture. Pour ce faire, et parce que bien évidemment nous y croyons. Nous sommes allés à la rencontre des élèves et des jeunes partout en Polynésie, des îles Australes aux îles Marquises, avec la volonté farouche d’offrir, avec un livre ou un cartable, une fenêtre d’espoir avec vue sur le Monde.

Nous avons porté - ou plutôt exporté - notre message et notre attachement au Fenua sur les cinq continents. Je peux vous dire que ce message, un message d’Amour, de Fraternité et de Paix, en a ému plus d’un. Après tout, ne sommes-nous pas toutes et tous citoyens de cette Humanité qui pleure plus souvent qu’elle ne sourit ?

Notre volonté est également politique : avec le Club polynésien de la Francophonie, nous œuvrons ouvertement afin que la Polynésie française ait une place reconnue au sein de l’Organisation Internationale de la Francophonie, l’OIF, en étant pleinement associée à ses travaux.

Rappelons enfin que c’est bien  cette belle, incroyable Francophonie  qui  nous offrira  ce support de diversité culturelle et linguistique et une garantie de protection de nos spécificités, comme l’indique la ratification de la Charte sur la diversité culturelle par l’Unesco, le 20 octobre 2005. 

Dans le Pacifique, nous voulons relever l’ambition francophone et favoriser le dialogue entre les civilisations du grand Océan, tout en soutenant la nécessité  d’un développement durable qui intègre le respect de l’environnement dans une économie à dimension humaine et sociale.

Pensons enfin que l’imminence de la candidature de la Polynésie, après les récentes modifications statutaires, permettra à nos jeunes de participer aux prochains Jeux de la Francophonie, ce merveilleux espace de rencontre, d’échange, de partage, ... d’épanouissement !

Je tiens, ici à saluer l’initiative de l’Assemblée de la Polynésie française et de son président Gaston Tong Sang, consistant à l’Assemblée Parlementaire Francophone. Cet organisme favorise la production et la diffusion en matière législative, et soutient également l’innovation numérique et l’égalité Femme-Homme...

J’ai envie de vous dire que ne sont pas les colères et les indignations qui changeront le monde, ce sont les actions qui en découlent. 

Agir. Avec bienveillance, compassion et Humanité. 

Alors, mes amis, ensemble, changeons notre destin.

Vive La Polynésie française, Vive la Francophonie.

Le président Joseph Maroun Chers amis lecteurs, un grand IA ORA NA !

ÉDIT ORIAL

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SES PRINCIPALES MISSIONS :

◆ la promotion des investissements et des exportations ;

◆ l’accueil et l’accompagnement des porteurs de projets d’investissements dans les démarches administratives et de financement ;

◆ le contrôle du respect des engagements pris par les investisseurs ;

◆ la coordination des projets d’investissements ;

◆ la coordination de la communication autour des projets d’investissements ;

◆ l’élaboration et l’organisation de la règlementation.

LA DPI EST ÉGALEMENT EN CHARGE :

◆ du secrétariat de la commission consultative des agréments fiscaux ;

◆ de l’instruction des demandes d’avis sollicités par l’État dans le cadre de la défiscalisation nationale ;

◆ de l’instruction et du suivi des demandes d’agrément aux mesures fiscales à la réalisation des grands investissements en Polynésie française ;

◆ de l’instruction et du suivi des demandes d’autorisation préalable ou des déclarations relatives aux investissements étrangers en Polynésie française.

DÉLÉGATION POLYNÉSIENNE AUX INVESTISSEMENTS

B.P. 1677 - 98 713 Papeete - Tahiti - Polynésie française Tél.: (689) 40 505 600 Courriel : secretariat@dpi.gov.pf www.investintahiti.pf

La Délégation polynésienne aux investissements (DPI),

service public agissant sous la tutelle de la Vice-présidence de la Polynésie française, se constitue en véritable « guichet unique » pour l’accueil des investisseurs.

Interlocuteur privilégié entre les porteurs de projets et les entités institutionnelles de la Polynésie française, la Délégation polynésienne aux investissements vous propose un accompagnement sans frais et suit, pas à pas, l’instruction administrative de vos dossiers.

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Le français est une ouverture sur le monde

Une des conséquences du Brexit fera que les trois collectivités françaises du Pacifique que sont la Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna et la Polynésie française resteront les seules «  enclaves  » de l’Union européenne dans cet immense océan.

Dans cet environnement anglophone, nos trois collectivités sont aussi les seules à porter la langue française, même si une partie de la population du Vanuatu, pour des raisons historiques, est également francophone.

La Polynésie française est particulièrement attachée à la France et les différentes consultations électorales viennent périodiquement le confirmer.

Au cours des deux guerres mondiales, elle s’est mobilisée pour la défense de la Nation française contre la barbarie et nombre de nos enfants n’ont pas hésité à s’engager volontairement et à franchir les océans pour combattre pour la France.

La nouvelle loi statutaire qui vient d’être votée au Parlement et qui consacre notre autonomie au sein de la République reconnaît également que la Polynésie française a été mise à contribution pour que l’Etat dispose de l’arme nucléaire qui a assis son indépendance dans le concert des Nations.

La Polynésie française est attachée à sa culture et à ses racines océaniques qui s’expriment au quotidien. Même si la langue officielle de notre Pays est le français nous restons attachés à nos propres langues que sont le tahitien, le marquisien, le paumotu ou les langues des Australes et chacun peut s’exprimer comme il le souhaite. Cette diversité culturelle et l’identité polynésienne sont reconnues dans la loi statutaire qui garantit notre richesse d’âme.

Mais parce nous sommes attachés à la France, nous souhaitons ardemment conserver notre appartenance à cette communauté de destin qu’est l’espace national, et au-delà l’espace francophone.

Ironie de l’histoire, les premiers missionnaires qui ont contribué à la christianisation de notre archipel étaient des protestants anglophones de la London Missionary Society et l’on commémore chaque 5 mars l’arrivée de l’Evangile dans notre Pays en 1797.

Mais c’est aussi un de ces missionnaire, Henry Nott, qui a traduit la Bible en tahitien pour faciliter l’évangélisation.

Le tahitien, finalement, c’est une aussi une langue qui, comme toute langue vivante, s’est enrichie d’emprunts extérieurs. Maco Tevane, académicien et ancien ministre de la Culture du gouvernement polynésien aimait à rappeler ces mots de John Davies, missionnaire arrivé à Tahiti en 1801 : «  la langue tahitienne possède une beauté et une énergie dont les Européens n’ont aucune conscience ».

Cette langue, nous continuons de la défendre et de l’enseigner. Nous conservons cet amour pour nos langues car elles sont la base de notre culture ancestrale. C’est cette langue que nos ancêtres ont fait voyager lors de leurs migrations dans le Pacifique.

C’est cette langue qui fait partie de la famille linguistique des peuples du triangle polynésien dans le Pacifique.

Aujourd’hui, nos langues vernaculaires sont toujours très vivaces, mais le français reste la langue qui unit tous les polynésiens de souche ou d’adoption, celle qui est comprise de tous dans notre archipel. C’est cette langue qui nous permet de dialoguer entre nous mais également de rester ouverts sur le monde. C’est cette langue qui permet à nos enfants de passer des diplômes reconnus nationalement, et même au-delà de nos frontières.

La modification récente par la Parlement du statut d’autonomie qui régit notre collectivité va nous permettre de renforcer notre présence dans cette communauté de destin. Nous pouvons désormais intégrer directement des organisations internationales.

C’est ainsi que nous souhaitons proposer notre candidature pour intégrer l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), à l’instar de la démarche qui avait été engagée par la Nouvelle-Calédonie pour mieux partager et échanger.

Ce sera pour nous une nouvelle marque de notre ancrage dans cette vaste communauté mondiale qui se reconnait dans les valeurs véhiculées par la langue française. Nous sommes fiers d’être polynésiens et fiers de notre culture. Nous sommes fiers également d’être français et nous sommes fiers d’appartenir à cette grande famille présente dans tous les océans.

> Edouard FRITCh Président de la Polynésie française

Le Mot du Président de la Polynésie française

INSTITUTIONS

Monsieur Édouard FRITCH, Président de la Polynésie française

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Monsieur Gaston TONG SONG, Président de l’assemblée de la Polynésie française

Réunion de travail qui a rassemblé le président Gaston TONG SANG, les trois présidents des groupes politiques représentés à l’Assemblée de la Polynésie française, et le secrétaire général de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie, M. le député Jacques KRABAL

La Francophonie, telle que nous la vivons

en Polynésie française, témoigne de notre attachement historique, politique et affectif à la France.

Rencontre avec le président de l’Assemblée de la Polynésie française Monsieur Gaston TONG SANG, suite à l’annonce du projet d’adhésion de notre assemblée à l’Assemblée Parlementaire Francophone.

Monsieur le président, l’Assemblée de la Polynésie française a très récemment voté une délibération l’autorisant à adhérer à l’Assemblée parlementaire de la Francophonie. C’est un moment historique, pour vous et les représentants polynésiens ?

En effet, les représentants à l’assemblée de la Polynésie française ont adopté, le 13 décembre 2018, une délibération autorisant l’adhésion de notre institution à l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF).

Cette organisation interparlementaire, créée en 1967, est constituée aujourd’hui de 83 sections formées par des parlements nationaux, régionaux, ou encore des organisations ayant en commun la langue française et étant répartis sur quatre régions  : Afrique, Amérique, Asie-Pacifique et Europe.

Cette adhésion, validée par le bureau exécutif de l’association au mois de février dernier, sera officiellement actée en juillet prochain, à l’occasion de la 45ème session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie.

L’assemblée de la Polynésie française voit en cette très prochaine adhésion un acte important et une étape historique de son histoire, et cela, à plusieurs égards.

D’abord parce qu’en adhérant à l’APF, la troisième institution de la Polynésie française accentuera son rayonnement sur le plan international et élargira le champ des relations interparlementaires qu’elle s’emploie à développer depuis plusieurs années.

Ensuite, parce que cette adhésion permettra à la Francophonie de se doter d’un relai parlementaire et d’un porte-parole supplémentaire dans la région Pacifique qui est aujourd’hui représentée par le Parlement du Vanuatu et le Congrès de la Nouvelle-Calédonie dont l’adhésion a été actée l’année dernière. Cette nouvelle adhésion étendra ainsi la représentation de l’Océanie au sein de cette instance et conduira notre assemblée à nouer des relations solides et de confiance avec les pays océaniens.

Gaston TONG SONG, Président de l’assemblée de la Polynésie française :

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INSTITUTIONS

Le président du Sénat M. Gérard LARCHER recevant la délégation polynésienne en avril dernier.

Et enfin, parce qu’en adhérant à cette organisation, l’assemblée de la Polynésie française marquera son appartenance à la grande communauté francophone qui rassemble aujourd’hui près de 300 millions d’hommes et de femmes riches de leur histoire, de leur identité, de leurs cultures et de leurs différences et dont l’élément de convergence est la langue française et les valeurs qu’elle véhicule.

que représentent, pour vous, les valeurs de la Francophonie, et comment les promouvoir sur le Fenua ?

La Francophonie porte des valeurs de paix, de démocratie et de liberté dans lesquelles notre assemblée se reconnaît incontestablement. Le français et son histoire expliquent que les peuples et les communautés francophones reconnaissent par nature la primauté de l’état de droit et se doivent d’être les ardents défenseurs du respect des libertés fondamentales et des droits de la personne.

L’espace francophone est également fondé sur des valeurs de tolérance, d’humanisme, d’altruisme et de respect des diversités.

Je considère d’ailleurs que l’expression de notre identité culturelle, dont nos langues vernaculaires sont le fondement, n’est pas incompatible avec notre attachement à la langue française, et j’ai l’intime conviction que notre adhésion à l’APF permettra de faire connaître la diversité culturelle et linguistique de notre pays.

Je considère également que la Francophonie, telle que nous la vivons en Polynésie française, témoigne de notre attachement historique, politique et affectif à la France. Nous sommes fiers d’être francophones, autant que nous sommes fiers d’être français et d’évoluer de manière autonome au sein de la République française.

Toutes ces valeurs, nous nous attachons à les promouvoir au quotidien, dans nos établissements scolaires notamment, au sein desquels un enseignement de qualité est dispensé à nos enfants et où le plurilinguisme est une réalité.

Nous assurons également la promotion de ces valeurs au sein de nos foyers, en inculquant à nos enfants les principes moraux et fondamentaux véhiculés par la Francophonie.

La presse écrite, les télévisions et les radios publiques et privées, leurs émissions ou la musique qu’elles diffusent sont elles aussi des vecteurs de la transmission des valeurs francophones.

Et puis, l’engagement associatif — dont votre revue est une des émanations — le bénévolat ou les œuvres caritatives sont également autant d’instruments au service de la Francophonie et de ses valeurs.

On observe également depuis plusieurs années en Polynésie française l’organisation d’évènements et de manifestations dédiés à la Francophonie mais également l’émergence de mouvements francophones témoignant de l’intérêt des polynésiens pour ce

sujet. Je pense par exemple au tour du monde de la Francophonie ou à la semaine de la Francophonie organisée chaque année en Polynésie, mais aussi aux actions menées par l’Union des femmes francophones d’Océanie dont on connaît ici le dynamisme. Ces évènements sont à encourager en ce qu’ils font vivre les valeurs universelles de la Francophonie.

Avez-vous un message à adresser à tous nos lecteurs francophones de par le monde ?

Il me semble avant tout indispensable d’adresser nos remerciements les plus chaleureux au président de l’association des Amis du Liban–

Tahiti et du club polynésien de la Francophonie, Consul honoraire du Liban en Polynésie française, M. Joseph MAROUN, pour l’intérêt qu’il porte à notre institution et pour la tribune qu’il nous offre dans ce magnifique magazine francophone «  FrancOcéanie  » dont la parution est chaque année très attendue du grand public.

La Francophonie a cela de beau qu’elle permet aux hommes et aux femmes de ce monde d’échanger, au-delà des frontières géographiques et politiques qui cloisonnent nos sociétés, librement, en toute amitié et en toute fraternité sur des sujets communs et des problématiques qui les concernent, articulés autour d’un dénominateur commun : la langue française.

J’aimerais adresser à l’ensemble des lecteurs francophones qui, par chance, seraient amenés à parcourir cette revue, mes sentiments d’amitié et de fraternité.

J’aimerais leur dire combien les polynésiens sont fiers et heureux d’appartenir à cette belle et grande famille francophone du monde.

J’aimerais vous dire, chers amis, chers frères et sœurs francophones, tout le plaisir que nous éprouvons en Polynésie française à partager les valeurs de la Francophonie et à nous exprimer dans nos langues vernaculaires et en langue française, en tous lieux de Tahiti et des Îles-du-Vent, mais aussi depuis les vallées les plus reculées des îles Marquises et des terres Australes, depuis les villages les plus isolés des Tuamotu et des Gambier et depuis les îles colorées des Raro- mata’i (Îles-Sous-le-Vent).

Nous sommes Polynésiens, nous sommes français, nous sommes francophones !

> Gaston TONG SONG Président de l’assemblée de la Polynésie française

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La première fois que j’ai entendu le mot

«  Francophonie  », j’ai fait le parallèle avec la

«  France  » comme beaucoup d’entre nous.

Toutefois mes expériences dans l’éducation et mon arrivée au Ministère de l’Éducation, de la Jeunesse et des Sports le 23 mai 2018 m’ont permis d’en comprendre les enjeux et toute l’importance.

En effet, structurée en organisation internationale intergouvernementale fondée sur le partage d’une langue et de valeurs communes, l’Organisation Internationale de la Francophonie agit en synergie avec l’Assemblée parlementaire de la Francophonie ainsi qu’avec les deux Conférences ministérielles permanentes  : la Conférence des Ministres de l’Education Nationale et la Conférence des Ministres de la Jeunesse et des Sports. Ces dernières légitiment pleinement les contributions de mon ministère et de mes services à la politique francophone en Polynésie française.

Véritable « nation mondiale », la Francophonie est donc liée par la langue française et une culture commune peu importe le continent sur lequel nous vivons. Toutefois cette « nation » est ouverte sur les autres cultures et s’en enrichit ce qui la rend unique et précieuse.

Ainsi, la Polynésie française est une collectivité française de la région Pacifique dont l’unique langue officielle est le français. Parlé, enseigné, étudié, celui-ci contribue au rapprochement des communautés francophones de cette partie de l’hémisphère sud.

Près de 700 000 personnes s’expriment en français dans leur vie quotidienne sur les trois collectivités françaises que compte l’Océanie et les 36% de la population du Vanuatu alors que la région, majoritairement composée de Pays et Etats insulaires anglophones, compte plus de 38 millions d’habitants.

Francophonie : des enjeux fondamentaux Christelle LEHARTEL, Ministre de l’Éducation, de la Jeunesse et des Sports :

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INSTITUTIONS

Si à la première lecture, le dualisme linguistique fait état d’un fort déséquilibre, il est tout de même à noter que la diversité culturelle et le multilinguisme enrichissent les échanges intra régionaux et internationaux.

A ce titre, le statut d’autonomie de la Polynésie française, nous a permis de développer notre propre politique de coopération régionale. De fait, les cultures française et polynésienne sont systématiquement placées au centre des rencontres, débats et évènements promus par le Pays. Ainsi, la «  langue archipel  », qu’Emmanuel MACRON mentionnait lors de la journée internationale de la Francophonie du 20 mars 2018, est-elle mise en exergue dans nos rapports diplomatiques et économiques avec la grande région Pacifique.

De plus, la Polynésie française a réussi à intégrer le Forum des îles du Pacifique en 2016, démontrant sa capacité à dialoguer et faire entendre, malgré tout, la voie de la nation et celle du peuple polynésien.

Cette politique d’ouverture, d’accueil et de partage, inscrite dans l’ADN polynésien, entre en parfaite cohérence avec la thématique abordée au Sommet d’Erevan en octobre 2018 : « Vivre ensemble dans la solidarité, le partage des valeurs humanistes et le respect de la diversité : source de paix et de prospérité pour l’espace francophone ».

Cette démarche s’appuie sur notre volonté de renforcer le partenariat entre collectivités françaises dans le Pacifique pour affirmer nos valeurs francophones.

Au-delà encore, nous souhaitons élargir l’espace de la Francophonie au triangle polynésien dont notre marae Taputapuatea, « temple à ciel ouvert », est à la fois le centre et le point de départ. Il est d’ailleurs inscrit en tant que «  berceau  de la civilisation polynésienne » au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis le mois de juillet 2017 et donne toute légitimité aux actions culturelles, environnementales voire économiques que le Pacifique souhaite fédérer en Polynésie française.

Pour toutes ces raisons, je suis fière de contribuer solidement à la promotion des valeurs francophones aujourd’hui intégrées et véhiculées dans et par notre Culture polynésienne contemporaine.

Aussi, j’espère que par ces quelques mots, chaque polynésien prenne conscience de l’ouverture culturelle et du partage qu’implique le fait d’être francophone.

> Christelle LEhARTEL Ministre de l’Education, de la Jeunesse et des Sports

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DOSSIER DIPLOMATIE

Eric REQUET, Secrétaire Général du Haut-Commissariat en Polynésie française, SEM Rami ADAWAN, Ambassadeur du Liban en France, Joseph MAROUN, Le président de la Polynésie française Édouard FrITCH, Jean Christophe BOUISSOU, ministre du logementet de l’Aménagement du territoire, en charge des transports interinsulaires.

Eric REQUET, Secrétaire Général du Haut-Commissariat en Polynésie française, Le Président Édouard FRITCH

Après le discours, les félicitations de SEM Rami ADWAN Convivialité et bonheur affichés entre le Président Édouard FRITCH et

’Ambassadeur Rami ADWAM 13

Ouverture du Consulat honoraire du Liban à Tahiti

Le mardi 19 février 2019 restera une date gracé à tout jamais dans nos cœurs : en présence du Président du pays Édouard Fritch, des représentants des institutions et des corps consulaires, son excellence l’Ambassadeur du Liban en France à officellement reconnu et inauguré le Consulat Honoraire du Liban à Tahiti.

Voici tout l’événement en images et les rencentres officielles qui ont suivi.

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Le discours de SEM Rami ADWAN

Moana BLANCHARD, Barbara KHOURY THURET en discussion avec M. l’ambassadeur SEM Rami ADWAN avec Simon ABI SAAB.

Le Colonel Frédéric Boudier, commandant de la gendarmerie pour la Polynésie française.

Le maire de la capitale Papeete, Michel BUILLARD

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Le Liban prend pied au Centre Vaima

Le président de la Polynésie française, Edouard Fritch, a reçu, lundi en fin de journée, pour une visite de courtoisie, Rami Adwan, ambassadeur du Liban en France, en déplacement en Polynésie française pendant deux semaines.

Le ministre du Logement, Jean-Christophe Bouissou, et le consul honoraire du Liban en Polynésie française, Joseph Maroun, ont participé à l’entretien.

L’objectif premier du déplacement de l’ambassadeur Adwan est l’ouverture du consulat honoraire du Liban, situé au centre Vaima, à Papeete, et qui a été officiellement inauguré mardi matin. Les principales missions du consulat honoraire seront d’être le trait d’union entre la communauté libanaise de Polynésie et le Liban et d’assister les touristes libanais requérant des services consulaires lors de leur séjour.

Le Liban compte 79 postes diplomatiques à travers le monde. Les deux hommes ont passé en revue de nombreux sujets d’actualité, notamment concernant l’Europe et la région Pacifique.

L’ambassadeur Adwan a exprimé le soutient du Liban à la candidature de la Polynésie française pour intégrer l’Organisation Internationale de la Francophonie. Il s’est dit aussi favorable à l’inscription du Ori Tahiti sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Il a également proposé des échanges avec les universités de Beyrouth.

> Source : Gouvernement

DOSSIER DIPLOMATIE

Monsieur Shen Zhiliang, consul de la République populaire de Chine

Simon ABI SAAB, Philippe WONG, Joseph MAROUN et Maeva SIU

Moana BLANCHARD, Barbara KHOURY THURET en discussion avec M. l’ambassadeur SEM Rami ADWAN avec Simon ABI SAAB.

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La ministre du Tourisme et du Travail, Nicole Bouteau s’est entretenue, vendredi dernier, avec l’ambassadeur du Liban en France, Rami Adwan, et le consul honoraire du Liban en Polynésie, Joseph Maroun.

En visite de 15 jours en Polynésie, Rami Adwan a inauguré mardi dernier le consulat du Liban à Papeete. L’ambassadeur a évoqué la situation de son pays situé entre Israël et la Syrie et qui subit les tumultes des conflits qui se déroulent dans la région du proche- orient. C’est aussi un pays où la Francophonie et ses valeurs restent très présentes. Beaucoup de libanais parlent le Français. Au Liban, la langue officielle est l’arabe et la Francophonie passe par l’école.

Cet entretien a également permis d’échanger sur les possibles col- laborations en matière de tourisme notamment par la promotion de la Polynésie au Liban et dans les pays de cette région. Étant le seul pays francophone de cette région, Rami Adwan a propo- sé l’expertise et le réseau de son pays pour le développement du tourisme polynésien auprès de pays du Moyen-Orient tels que le Qatar ou Dubai. Constatant la croissance du tourisme en Polynésie, l’ambassadeur a ajouté que la collaboration pourrait également comprendre la mise en relation avec des investisseurs ainsi que des experts en réalisations hôtelières. Il a félicité la Polynésie française pour ces infrastructures touristiques ainsi que pour sa stratégie de développement du secteur.

La ministre a quant à elle présenté les évolutions du marché du tourisme en Polynésie en soulignant le besoin de la destination de se diversifier. Elle a également rappelé le positionnement marke- ting de la destination Tahiti et ses Îles, avec au cœur de la stratégie, sa population et sa culture.

L’ambassadeur a également exprimé son attrait pour la culture polynésienne. A l’occasion de la célébration du centenaire de la création du Grand Liban, l’ambassadeur Adwan a invité la Polyné- sie à participer aux festivités qui se dérouleront au Liban en 2020. Il propose, par ailleurs, qu’une troupe libanaise puisse venir en Poly- nésie durant la période des festivités du Heiva i Tahiti 2020.

Des échanges dans les domaines de l’éducation, des nouvelles technologies, de la culture et du tourisme, sont également à en- visager.

Entretien de La Ministre du Tourisme et du Travail, Nicole Bouteau avec l’Ambassadeur du Liban en France

Nicole Bouteau Ministre du Tourisme et du Travail avec l’Ambassadeur du Liban en France Rami Adwan et le consul honoraire du Liban en Polynésie, Joseph Maroun.

Entretien entre le Haut Commissaire de la République René BIDAL et l’ambassadeur du Liban Rami ADWAN

M. René BIDAL, Haut-commissaire de la République, s’est entretenu aujourd’hui avec M. Rami ADWAN, Ambassadeur du Liban à Paris, accompagné de M.

Joseph MAROUN, Consul honoraire du Liban à Papeete, à sa Résidence.

A cette occasion, M René BIDAL a remis à l’ambassadeur une médaille du Haut-commissariat.

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DOSSIER DIPLOMATIE

Le président de la Polynésie française, Edouard Fritch, a reçu, lundi en fin de journée, pour une visite de courtoisie, Rami Adwan, ambassadeur du Liban en France, en déplacement en Polynésie française pendant deux semaines.

Le ministre du Logement, Jean-Christophe Bouissou, et le consul honoraire du Liban en Polynésie française, Joseph Maroun, ont participé à l’entretien.

L’objectif premier du déplacement de l’ambassadeur Adwan est l’ouverture du consulat honoraire du Liban, situé au centre Vaima, à Papeete, et qui a été officiellement inauguré mardi matin. Les principales missions du consulat honoraire seront d’être le trait

d’union entre la communauté libanaise de Polynésie et le Liban et d’assister les touristes libanais requérant des services consulaires lors de leur séjour.

Le Liban compte 79 postes diplomatiques à travers le monde. Les deux hommes ont passé en revue de nombreux sujets d’actualité, notamment concernant l’Europe et la région Pacifique.

L’ambassadeur Adwan a exprimé le soutient du Liban à la candidature de la Polynésie française pour intégrer l’Organisation Internationale de la Francophonie.

Il s’est dit aussi favorable à l’inscription du Ori Tahiti sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Il a également proposé des échanges avec les universités Francophones de Beyrouth.

Entretien du Président

avec l’Ambassadeur du Liban en France

Le président de la Polynésie française, Edouard Fritch, a reçu, Rami Adwan, ambassadeur du Liban en France et et le consul honoraire du Liban en Polynésie, Joseph Maroun.

Consulat-Libanais Accueil à la Présidence

Le drapeau Libannais flotte à la Présidence de la Polynésie française

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Visite de la pointe Vénus : Un accueil traditionnel, challeureux et amical du premier adjoint au maire de la commune Frédéric FRITCH

La Polynésie est désormais dotée d’un consulat du Liban. L’inauguration des locaux situés au 4

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étage du centre Vaima a eu lieu mardi 19 février. Rami Adwan, ambassadeur du Liban en France était présent pour l’occasion. Il était également notre invité sur le plateau du journal télévisé.

Joseph Maroun a été nommé consul honoraire du premier consu- lat du Liban en Polynésie, où près de 250 Libanais résidents. Pour l’inauguration de ce nouveau consulat, le président du Pays et des membres du gouvernement avaient fait le déplacement ainsi que le maire de Papeete, Michel Buillard, et l’ambassadeur du Liban en France, Rami Adwan.

En tant qu’ambassadeur du Liban en France, quel est l’intérêt pour vous de voir la mise en place d’un consulat du Liban en Polynésie ?

«C’est sous l’impulsion du ministère des Affaires étrangères, et en particulier du ministre des Affaires étrangères du Liban, que le Liban a décidé il y a quelques années d’affirmer sa présence, partout où des Libanais se sont installés.»

Quel est l’intérêt pour la Polynésie ?

«C’est affirmer qu’à l’autre bout de notre planète, le drapeau liba- nais peut flotter à l’égal d’autres drapeaux. Et que les Libanais ins- tallés en Polynésie vont avoir un point d’ancrage, un repère, en la personne du consul honoraire et en objet du consulat honoraire.

Ce lien-là leur permettra non seulement d’améliorer les relations qui existent déjà entre le Liban et la Polynésie, que les Libanaises et les Libanais ont permis d’entretenir au cours des dernières dé- cennies, mais surtout d’aller de l’avant. Nous avons des projets de coopération.»

Notamment au travers de manifestations culturelles comme le di- sait plus tôt le nouveau consul honoraire ?

«Absolument. La culture sera certainement l’un des piliers de la coopération entre la Polynésie et le Liban. Mais nous pensons aussi à l’enseignement, à des échanges universitaires entre l’université de Polynésie et les universités au Liban. Des systèmes d’Erasmus

qui seraient des Erasmus bilatéraux en quelque sorte, qui permet- traient à des océanographes libanais de venir étudier ici, et qui per- mettraient à des juristes polynésiens par exemple d’aller parfaire leur formations dans les universités au Liban. Nous avons en cela un point commun qui n’a pas d’égal, c’est la Francophonie. Franco- phonie porteuse de langue commune, mais surtout Francophonie porteuse de valeurs communes.»

Est-ce qu’il y a une communauté polynésienne au Liban ?

«Il y en a une dans le sens où les Polynésiens ont participé aux côtés des soldats français aux troupes de la FINUL (Force intérimaire des Nations unies au Liban). Nous comptons malheureusement des Po- lynésiens parmi les soldats tombés pour défendre notre souverai- neté et pour nous aider. Deux Polynésiens auxquels nous rendons régulièrement hommage. Nous souhaitons bien entendu que la communauté polynésienne, grâce aux échanges culturels et grâce à la mixité qui existent entre les Libanais qui se sont installés ici puissent s›installer à leur tour au Liban. Et nous avons, à l›occasion de cette visite, invité les responsables officiels polynésiens pour qu›ils viennent eux-mêmes voir le Liban, rencontrer les Libanais, et sans doute encourager les Polynésiens à venir s›installer au Liban.»

© Tahiti Nui Télévision

C’est votre première fois pour en Polynésie ?

«C’est ma première fois, et certainement pas la dernière.»

Les Libanais ont désormais leur consulat en Polynésie

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DOSSIER DIPLOMATIE

Visite de courtoisie au Conseil des Femmes : Accueil par la Présidente Mme Chantal GALENON et son bureau.

Visite de la pointe Vénus : Un accueil traditionnel, challeureux et amical du premier adjoint au maire de la commune Frédéric FRITCH

Visite de courtoisie : Echange conviviale avec le maire de la commune de Moorea - Maiao Evans HAUMANI 19

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FRANCOPHONIE ET NUMÉRIQUE

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Ainsi à travers la dimension pé- dagogique de ces épreuves, ce concours a permis de développer chez les élèves et les étudiants leur connaissance du vocabulaire propre au monde des affaires, leur créativité par la recherche de mots et de concepts nouveaux en français ou en tahitien, leur maîtrise des langues anglaise, française et tahitienne et leur sensibilité à l’esprit d’entreprise par la présentation d’un projet de création d’entreprise  ; autant de

compétences essentielles pour que nos futurs actifs polynésiens s’insèrent plus facilement et plus efficacement en étant au service du développement économique de la Polynésie française.

L’édition 2018 a montré une excellente participation des élèves et des étudiants qu’ils soient gagnants ou non. En effet, la vertu d’un tel concours à visée pédagogique est avant tout (et avant même la notion de compétition et de performance) de créer une dynamique entre les établissements scolaires et les organismes de formation, entre les équipes pédagogiques, entre les étudiants sur des thématiques et des sujets communs en lien avec leur domaine professionnel.

Cette édition a aussi montré l’engagement des partenaires dans ce projet à savoir monsieur Roger président de l’association AFPA, monsieur Chevalier, Inspecteur pédagogique «  Eco-gestion  » du Vice-rectorat, monsieur Delmas, Directeur de la Direction générale de l’Éducation et des Enseignements (DGEE) au titre du ministère de l’éducation, de la jeunesse et des sports et monsieur Yan Peirsegaele, chef du Service de la Traduction et de l’Interprétariat du Pays.

Au final, 41 élèves ont été récompensés par de nombreux lots des partenaires pour leur prestation lors de ce concours et le lauréat de la session 2018 a gagné un séjour d’études à Paris de dix jours (bil- let d’avion et séjour compris), durant lequel il participera, avec des lauréats venus du monde entier, à diverses manifestations durant la semaine du français des affaires.

Ce concours placé sous le patronage de l’organisation interna- tionale de la Francophonie, vise résolument à promouvoir non seulement le français mais aussi à remplacer dans un texte des mots ou des expressions étrangers ou relevant du franglais par des équivalents en français et en tahitien.

> Thierry DELMAS Directeur général de l’Education et des enseignements

La coupe francophone des Affaires « LE MOT D’OR » est

organisée depuis 1988 par l’association AFPA (Actions pour Promouvoir le Français des Affaires) et s’est déroulée dans le cadre de la semaine de la Francophonie (du 17 au 25 mars 2018).

Depuis 2006, près de 2 700 élèves et étudiants ont participé à ce concours en Polynésie, dont 200 ont été récompensés en raison de la qualité de leur contribution. En 2018, ce concours qui concerne plus de 40 pays, a vu la participation de plus de 500 candidats po- lynésiens dans les filières dites tertiaires, candidats inscrits en bac- calauréat professionnel, baccalauréat technologique, en BTS ou à l’Université.

L’objectif de ce concours est de valoriser la richesse des initiatives des professeurs, des élèves et des étudiants dans la diffusion des mots de l’économie et de la gestion.

- Faire connaître la langue des affaires ;

- Montrer que chaque langue est susceptible de traduire avec son génie propre les termes du monde des affaires. Les termes usuels des affaires ont fait l’objet d’une traduction en 53 langues sur le site www.apfa.asso.fr y compris la langue tahitienne (réfé- rencée en 2009).

Le « MOT D’OR » joue un rôle pédagogique et éducatif en incitant les candidats en économie et gestion à étudier et à utiliser une terminologie correcte dans la langue maternelle de chacun et à mieux maîtriser l’anglais des affaires et éviter le mélange des langues.

Les candidats, élèves des séries tertiaires ou étudiants de la filière économie-gestion, sont répartis selon leur parcours scolaire soit au niveau initiation (première), soit au niveau approfondissement (terminale), soit au niveau spécialisation (post-bac).

Les candidats composent individuellement durant une heure sur un sujet mondial composé de 4 parties indépendantes

1. création de mots nouveaux en langue française ou tahitienne, 2. connaissance de définitions,

3. traduction d’un texte comportant des mots étranges ou étran- gers en français ou en tahitien,

4. présentation d’un projet de création d’entreprise).

La coupe Francophone des Affaires

« LE MOT D’OR » 2018

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La stratégie de la Francophonie numérique a pour but de définir la vision et les axes stratégiques d’intervention de l’OIF à l’horizon 2020 pour répondre à une demande des chefs d›État et de gouvernement lors du Sommet de Montreux en 2010, et aussi prendre en compte les évolutions rapides du secteur. Elle vise à contribuer à l’émergence d’une société de l›information démocratique, inclusive, ouverte et transparente qui favorise la diversité culturelle et linguistique et l’intégration de la Francophonie dans l’économie numérique. Cette vision

se veut conforme aux valeurs humanistes de la Francophonie, notamment le partage et la solidarité.

Elle prend en compte les engagements internationaux auxquels l’OIF et ses États et gouvernements membres et observateurs ont souscrit. Enfin, elle milite pour un développement durable se fon- dant Consciente du fait que la jeunesse est la principale source d’in- novation dans le numérique et qu’elle incarne son avenir, l’OIF en fait sa cible prioritaire. La fracture numérique étant connue pour etre plus accentuée chez les femmes, l’OIF poursuivra son interven- tion en faveur de l’égalité hommes-femmes, notamment à travers les indicateurs de mesure de la gestion axée sur les résultats.

• Par ses initiatives, l’OIF soutiendra une gouvernance multipartite de l’internet où tous les acteurs contribuent pleinement à garan- tir la neutralité du réseau internet, la liberté d›expression et la protection des biens communs de la société de l›information.

• Pour que les pays francophones, notamment les PED, soient plei- nement des acteurs maitrisant les transformations induites par le numérique et s’insèrent dans l’économie numérique mondiale, l’OIF a identifie quatre axes stratégiques d’intervention :

• Accompagner l’innovation numérique pour l’intégration des PED dans l’économie numérique mondiale: entrepreneuriat des jeunes dans le numérique, développement de l’économie numé- rique ;

• Édifier des sociétés de l’information ouvertes, transparentes et démocratiques : gouvernement électronique et participation ci- toyenne, promotion des données ouvertes, sécurité, libertés et confiance numériques ;

• Les TIC écoresponsables sont celles qui ré- duisent l’impact des TIC sur l’environnement (à travers la mise en place de normes, la mutua- lisation, la virtualisation, le travail collaboratif, le traitement des e- déchets, la réduction de consommation d’énergie, la création d’emplois verts décents etc.

• Développer l’intelligence numérique au service de la diversité et du partage : ressources numériques et questions émergentes, gouvernance de l’internet, législation, règlementation et régula- tion ;

• Produire, diffuser et protéger les biens communs numériques francophones : production et promotion des contenus et des modes d’expression numériques, domaine public et biens com- muns de la connaissance.

Chacun de ces quatre axes contribuera à la réalisation des missions de l’OIF grâce à leur transversalité et constituera un espace de col- laboration où les synergies avec l’APF, les operateurs directs2 et les conférences ministérielles de la Francophonie seront recherchées en vue de lancer, le cas échéant, des actions communes.

La recherche de partenariat sera une priorité pour créer les condi- tions favorables à la démultiplication des effets des axes straté- giques d’intervention. Outre les partenariats existants avec les autres organisations internationales, les partenariats innovants, notamment avec le secteur privé, seront encouragés. Ceux avec la société civile et les instances spécialisées seront poursuivis en vue de renforcer les réseaux d’expertise francophones.

Cette stratégie fera l’objet de révisions périodiques afin de l’adap- ter aux évolutions rapides du secteur du numérique. À cet effet, un conseil d’orientation consultatif permanent sera mis en place. Par ailleurs, des comites ad hoc d’experts seront convoques, chaque fois que nécessaire, pour l’analyse des nouvelles problématiques et la proposition des inflexions nécessaires pour que la stratégie numérique de l’OIF soit en permanence adaptée aux besoins de l’Organisation.

Arz Lebnaan et FrancOcéanie chez Google France avec Léna Boustany

Agir pour la diversité dans la société

de l’information

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Grâce au développement du numérique en Polynésie, le BPO - Business Processing Outsourcing ou l’ITO - Information Technology Outsourcing sont devenus une véritable opportunité de création de valeur pour notre Pays.

En effet, depuis de nombreuses années, les grandes entreprises du monde entier délocalisent leur plateforme, mais la pratique consis- tant à transférer des emplois de services vers des pays à bas salaires entre dans une nouvelle phase.

Au cours des quinze dernières années, la grande majorité des em- plois de services offshore sont allés à une poignée de villes en Inde, en Europe de l’Est et en Russie.

Mais la popularité a un prix. Le taux de roulement du personnel IT est de 30% à 40% dans certaines villes indiennes, et l’embauche de techniciens francophones est devenue un cauchemar.

Pour ce qui concerne la Polynésie, Il est probable que les entre- prises hésiteront à localiser une opération offshore, en particulier leur première - dans un lieu qui n’ait pas été éprouvé.

Pour faire un choix rationnel, l’entreprise désirant délocaliser va comparer les coûts réels d’une nouvelle localisation selon plu- sieurs critères (tels que le niveau de compétence des travailleurs, la connectivité et l’environnement des affaires). Elle va également évaluer les risques dans un avenir prévisible.

Face à ce processus de décision, la Polynésie a de nombreux atouts à mettre en avant.

Une situation géographique qui lui permet de jouir d’une quiétude loin des principales zones de conflits. Une situation politique et constitutionnelle qui lui assure une stabilité sociale, économique, juridique et monétaire.

Dès lors, notre défi est de proposer un environnement adapté aux plateformes offshore : un bassin de personnes qualifiées, une in- frastructure informatique et de télécommunications bien dévelop- pée et de bons services aux entreprises.

Mais l’un de nos atouts majeurs, face à une demande de plus en plus forte des grandes entreprises européennes et francophones, est de permettre la continuité d’activité 24/24 à un coût raison- nable (“Follow the sun”).

En effet, le décalage horaire de 12 heures avec la Métropole et l’Europe en heure d’été, permet à une entreprise dont l’activité est dématérialisée (programmation informatique, services de dévelop- pement, back office, R&D, ingénierie financière et logicielle…) de conserver une activité en continue et de maintenir la création de valeur ajoutée.

Face à cette opportunité, le gouvernement à travers le plan Smart Polynesia a lancé la construction des fondements d’un écosystème favorable. Mais ces actions doivent être renforcées par une promo- tion agressive de notre offre pour attirer les entreprises capables de développer de tels services offshore en Polynésie française.

L’Outsourcing, une formidable

opportunité pour la Polynésie

FR

ANCOPHONIE ET NUMÉRIQUE

23 Madame Tea Frogier, ministre de la Modernisation de

l’administration, en charge de l’énergie et du numérique. © Présidence

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Mes chers amis, je suis heureux de vous retrouver pour cette nouvelle saison d’échange, de solidarité et de voyage. Les années n’ont pas affecté notre détermination à donner, à partager et à aimer. Oui nous aimons, c’est le langage que nous avons choisi face à la haine, le racisme, l’exclusion et l’indifférence.

2016 fut la parfaite illustration de notre engagement. Plus de 1 000 cartables ont été remis à des élèves du premier et second degré à l’occasion de la rentrée scolaire et plus de 3 500 cadeaux pour célébrer les fêtes de fin d’année sur les cinq archipels. Le « Voyage du Cœur » et le film « Vaiana » nous ont permis d’offrir de la joie à un millier d’enfants issus de toute l’île de Tahiti. Depuis le début de nos actions à ce jour, nous avons pu dépasser les 50 000 enfants rencontrés sur l’ensemble de la Polynésie. Notre programme pour 2017 comprendra, comme les années précédentes, des sorties récréatives et sportives et des rencontres culturelles et éducatives.

• Mai-Juin 2019  : Distribution de 500 trousses de toilettes avec des cadeaux et de tickets cinéma, livres exercices pour les vacances (Tahiti et Moorea).

• Les 7,8 et 9 Juin : Participation à la rencontre organisée par le Président libanais, SE Monsieur Michel AOUN et le ministre des Affaires Étrangères, Monsieur Gibran Bassil « Lebanese Diaspora Energy » : 3 000 participants venant d’une centaine de pays. Beyrouth Liban

• Le 21 Juin  : « La Fête de la Musique » - Présentation de la dixième édition de « FrancOcéanie ».

• Juillet 2019  : Rencontre avec les dirigeants de l’OIF à Paris et les responsables de l’Alliance française.

• 14 Juillet  : Participation à la Fête Nationale à l’Ambassade de France à Beyrouth. Rencontre avec les services, culturel et économique, de l’Ambassade afin de bénéficier de leur soutien pour mieux promouvoir nos actions en faveur de la Polynésie.

• Le mois d’Août  : Opération « Rentrée scolaire »  : Cartables avec des fournitures scolaires à destination des élèves du premier degré sur toute la Polynésie. L’île de Rikitea au Tuamotu, l’île de Tubuai aux Australes, Hiva Oa aux Marquises et la Commune de et Hitiaa sont à l’honneur cette année.

• Septembre : Participation aux « Journées culturelles libanaises » et rencontre avec « batroun society Club » à Los Angeles.

• Le 8 Octobre : « Soirée hommage au chanteur francophone Jacques bREL ».

• Le 20 Octobre  : Célébration de l’anniversaire de la ratification par l’UNESCO de la   Charte sur « La Diversité Culturelle » Un chef étoilé Alan GEAAM viendra pour cette occasion de Paris pour 4 soirées Prestige sur Tahiti et Moorea

• Le 20 Novembre : Célébration de « La Journée Mondiale des Droits des Enfants ».

• Le Mois de Décembre : Les Journées « Cèdre de Noël » : Hiva Oa, Ua Pou, Nuku Hiva, Tahuata, Rimatara, Rurutu, Tubuaï, Tatakoto, Moorea, Faa’a, Mahina, Papara, Pirae, Punaauia et Taravao : 3 500 à 4 000 cadeaux distribués aux enfants.

• Le 6 Janvier 2020 : Célébration du 143ème Anniversaire de la naissance de Gibran Khalil Gibran.

• Le 9 Février 2020 : Célébration de la Saint Maroun, Présentation de la

« Dix-neuvième édition d’Arz Lebnaan ». 

• Le Mois de Mars  : Distribution de plus de 5 000 livres dans des établissements scolaires de Tahiti, Moorea, Tubuaï, Hiva Oa, Nuku Hiva.

• Le 19 Mars 2020 : 30ème Anniversaire des « Amis du Liban-Tahiti ».

• Le 20 Mars : Soirée de Célébration de « La Journée Internationale de la Francophonie ».

• Le 15 Avril  : Opération « Chasse aux œufs  », commune de Mahina, remise de cadeaux à plus d’une centaine d’enfants.

Sur le plan éducatif et culturel, nous continuerons à organiser des concours de dessin et des sorties découvertes sur Tahiti. Nous sommes heureux, aussi, de conserver et de renforcer nos liens avec l’Ecole Maternelle de Mahu sur l’île de Tubuai, et d’apporter notre soutien à la gestion et à l’animation de la Bibliothèque de Tubuai et celles de Hiva Oa et de Nuku Hiva aux Marquises.

Afin de renforcer certaines actions, nous réalisons, depuis quelques années, des partenariats avec des associations locales ayant apporté leur efficacité dans les domaines de la solidarité, de la culture et de la protection des enfants.

À l’étranger, nous avons renforcé nos relations avec les Pays francophones ainsi que les services de Business France. Depuis deux ans, nous nous rapprochons de l’UNESCO pour mettre en lumière les dossiers polynésiens.

Nos efforts de promotion de la Polynésie manifestent aussi notre amour pour le Fenua et notre constante détermination en faveur du Tourisme et du développement de notre pays.

Le président Joseph MAROUN

LA VIE DU CLUB

La Vie du Club : PROMOUVOIR

LA PAIX-LA LIBERTÉ-L’ÉQUITÉ-LA SOLIDARITÉ- LE RESPECT-LA FRATERNITÉ TAHITI ET SES ÎLES EN FRANCE, AU LIBAN ET DANS TOUT LE MONDE FRANCOPHONE

Le Club polynésien de la Francophonie en Action

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TOURISME

L’édition 2019 du ParauParau Tahiti – PPT qui s’est déroulé du 20 au 22 mars 2019 a connu un vif succès.

Durant trois jours, les tour-opérateurs des marchés internationaux ont rencontré les professionnels de l’industrie du tourisme polynésien à la Présidence de la Polynésie française.

Ce rassemblement désormais unique et annuel, inauguré par le Président de la Polynésie française, Edouard Fritch, est devenu l’événement de référence de l’industrie du tourisme en Polynésie française. Il a pour vocation la promotion de Tahiti Et Ses Îles en réunissant les principaux tour-opérateurs des marchés internationaux à fort potentiel des régions Pacifique, Amérique et Europe et les professionnels locaux du tourisme. C’est une véritable plateforme d’échanges qui permet d’établir et de renforcer les relations avec les prescripteurs internationaux de la destination, d’une part et, d’optimiser la commercialisation de la destination, d’autre part.

Grâce au partenariat d’Air Tahiti Nui, transporteur aérien international officiel du ParauParau Tahiti – PPT 2019, les chefs de produit des principaux tour-opérateurs des marchés Nouvelle-Zélande, Australie, France, Italie, Allemagne, Angleterre, Amérique du Sud (Brésil et Chili), Etats-Unis et Canada se sont déplacés à Papeete afin de rencontrer les professionnels du tourisme polynésien de 4 archipels et de tous les secteurs du tourisme.

Sur les 61 partenaires internationaux, 51 participaient pour la première fois à l’événement, notamment les opérateurs des marchés italiens, français, anglais et d’Amérique du Sud. Parmi les 77 partenaires locaux, 31 prestataires n’avaient pas participé à l’édition 2018 et venaient notamment des secteurs des pensions de famille et des activités nautiques.

L’ensemble des participants a profité de ces rencontres pour créer un lien, échanger et construire une future collaboration.

Chaque tour-opérateur est à la recherche du projet touristique qui séduira les touristes de leur pays et profite de ces rendez-vous pour découvrir les produits et partenaires adéquats. Pour les partenaires locaux, l’événement est une opportunité unique de rencontrer et séduire ceux qui vont concevoir les packages pour les agences de voyages dans le monde entier.

Les trois journées de rendez-vous ont été précédées ou suivies de voyages de familiarisation dans  les îles de Tahiti, Moorea, Huahine, Raiatea, Taha’a, Bora Bora, Maupiti, Rangiroa, Tikehau,

Fakarava, Ahe, Hiva Oa et Nuku Hiva pour les chefs de produit qui ont choisi de participer aux éductours organisés par Tahiti Tourisme afin de « vivre » l’expérience et de découvrir sur le terrain les produits.

« Votre satisfaction est la récompense de quatre années de travail méthodique et structuré avec le secteur privé local, les pouvoirs publics et vous, nos partenaires internationaux. Nous travaillons ensemble pour vous offrir les outils nécessaires à la promotion et la commercialisation de Tahiti Et Ses Îles, car votre succès est notre succès », a ainsi souligné la Ministre du Tourisme, Nicole Bouteau, dans son discours de clôture.

Tahiti Tourisme, avec le partenariat d’Air Tahiti Nui et d’Air Tahiti a démontré une nouvelle fois à l’industrie du tourisme local ainsi qu’aux tour-opérateurs sur les marchés émetteurs, la valeur ajoutée d’un point de vue relationnel et d’un point de vue commercial d’un événement tel que ParauParau Tahiti – PPT.

PARAUPARAU TAHITI – PPT 2019

LE SUCCÈS AU RENDEZ-VOUS !

quelques chiffres

sur le ParauParau Tahiti –PPT 2019 :

• 3 régions : Pacifique, Amérique, Europe

• 10 pays : Nouvelle-Zélande, Australie, France, Italie, Allemagne, Angleterre, Brésil, Chili, Etats-Unis et Canada

• 61 chefs de produit des principaux tour-opérateurs tous marchés confondus

• 77 professionnels du tourisme local

• 60 créneaux de 15 minutes de rendez-vous personnalisés

Le ParauParau Tahiti - PPT 2019 a enregistré 2 421 rendez-vous sur la plateforme sans compter ceux calés hors plateforme, cette édition a dépassé les 2 500 rendez-vous sur 3 jours !

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© Tahiti Tourisme© Présidence de la Polynésie française

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LE PARADIS PARFUME UN ART DE VIE

Fusionner la Tradition Polynésienne et le moderne dans le domaine des soins, de la cosméceutique, de la santé et du bien-être est une réalité made in Tahiti et ses îles / made in Fenua.

Créé en 2004, cette société familiale utilise les ressources naturelles tropicales de la Polynésie française et les recettes traditionnelles dans son laboratoire pour la fabrication de produits cosmétiques et de soins naturels et bIO. Elle dispose aussi d’une école de formation aux connaissances et savoirs culturelles Polynésiennes et aux rituels de beauté et de santé.

Son objectif est de créer de la valeur ajoutée et des emplois en Polynésie et dans les îles pour porter et développer à l’international des produits polynésiens de luxe et de haute qualité afin de montrer au monde que la Polynésie dispose de secrets millénaires et de ressources pour rester en bonne santé et prendre soin de son corps et son esprit.

Dans la cosmogonie polynésienne, RAU HOTU, désigne le 7ème ciel, le monde des fleurs et des plantes odorantes suaves et bénéfiques, avec des vallées verdoyantes colorées et des fruits miraculeux.

C’est le Paradis parfumé, un lieu d’abondance, de Bien-être et de purification pour rencontrer les Dieux et vivre de manière parfaite et en bonne santé.

Dans la tradition polynésienne, les secrets, les savoirs et les connaissances millénaires sont transmises de génération en génération par la famille à un des enfants qui devient l’expert, le spécialiste « Tahua », ou « Kahuna » à hawaii, puis « Tahua Raau » - expert en soin naturel polynésien ou dans sa discipline, pour être l’expert pour la communauté.

C’est ensuite par la Recherche et le Développement que Rau Hotu Tahiti a créé des produits de soins qui donnent des résultats afin que le corps, l’âme et l’esprit soient en bonne santé le plus longtemps en s’inspirant  du «  Raau Tahiti  » (cosméceutique polynésienne naturelle), du « Taurumi  » (technique pour masser et exercer des pressions sur le corps pour garder ou retrouver un équilibre physique, émotionnel et psychique et améliorer l’état de santé et réduire les états anormaux), du « MANA Polynésien» (Force et pouvoir issu de la nature et des anciens), grâce à la biodiversité polynésienne et aux produits naturels et BIO, à l’aromathérapie et à la naturopathie.

C’est ainsi que Rau Hotu Tahiti a été créé.

Des produits et des prestations de grande qualité pour la beauté et la bonne santé, naturels, BIO, novateurs, respectueux de l’Homme et de l’environnement.

Des ingrédients ramassés à la main : les fleurs, les fruits, les plantes, les racines, les feuilles, les algues, les éponges, le plancton, les perles, les nacres, le miel, la cire d’abeille… pour des matières actives BIO et naturelles, made in TAHITI et ses îles. Végan. Non testé sur les animaux. 0% silicone, parabène, huile minérale, sulfate, phthalates, colorant, conservateur.

Rau Hotu Tahiti fabrique ses matières premières, le traditionnel monoï de Tahiti, l’huile sacrée de tamanu sauvage , des produits de soin à la Tiare Tahiti, de l’huile de coco vierge, de l’huile de Noni, de l’huile de Papaye, des nectars et des sérums plantes, des extraits marins, des parfums, des huiles essentielles.

Puis s’inspirant de la nature, du savoir traditionnel et des techniques modernes, les matières actives des ingrédients des plantes de la terre et de la mer de Tahiti et ses îles, sont mélangés pour créer et offrir des produits de qualité naturelle et BIO :

• Une gamme complète de soins pour toute la famille, la femme, l’homme, les bébés et les enfants.

• Une gamme capillaire et de soins de beauté de catégorie professionnelle

• Des huiles exceptionnelles pour les soins du visage, du corps, des cheveux et de l’esprit

• Des masques, crèmes, gommages, lotions, parfums, baumes, sérum, nectar

• Des baumes spécial Tattoo et des soins spécifiques (psoriasis, eczéma, anti rides, taches pigmentaires …)

• Des compléments alimentaires RAU hOTU TAhITI©,

des produits expédiés et commercialisés dans le monde entier.

RAU hOTU TAhITI – NT 345918 - RC : 04 1468 A - Adresse : bP 1555 PUNAAUIA 98703 TAhITI POLYNESIE FRANCAISE

Tél : +689 87 72 85 89 et +689 87 77 97 96 – Email : rauhotu.tahiti@gmail.com et website : www.rauhotu.com Facebook : Rau Hotu Tahiti

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