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Apport de l’imagerie géophysique à l’étude des glissements de terrain sis au PK42+260 et PK43+050.Pénétrante autoroutière 77-région de Tamentout –Jijel (Nord Est Algérien)

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

Mémoire de fin d’études

En vue de l’obtention du diplôme : Master Académique en Géologie.

Option : Géologie de l'ingénieur et géotechnique.

Thème

Membres de Jury : Présenté par :

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Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie Département : des Sciences de la Terre et

de l’Univers

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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

SCIENTIFIQUE

Scientifique

ةــــعماـــج

يحي نب قيدصلا دمحم

-لجيج

-Université Mohammed Seddik Benyahia -Jijel

Apport de l’imagerie géophysique à l’étude des glissements de terrain sis

au PK42+260 et PK43+050.Pénétrante autoroutière 77-région de

(2)

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République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche

ةــــعماـــج

يحي نب قيدصلا دمحم

-لجيج

-Université Mohammed Seddik Benyahia -Jijel

Mémoire de fin d’études

En vue de l’obtention du diplôme : MasterAcadémique en Géologie

Option :Génie Géologique

Thème

Membres deJury Présenté par:

Président :………..………..………

Examinateur:………..……..….……….. …….………...

Encadrant :……….………

Année Universitaire 2018-2019

Numéro d’ordre (bibliothèque) :……….…..….

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Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie Département :des Sciences de la Terre et de l’Univers

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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la RechercheSCIENTIFIQUE

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يحي نب قيدصلا دمحم

-لجيج

-Université Mohammed Seddik Benyahia -Jijel

Mémoire de fin d’études

En vue de l’obtention du diplôme : MasterAcadémique en Géologie

Option :Ressources Minérales et Géomatériaux

Thème

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نوكلا و ضرلأا مولع :

Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie Département : des Sciences de la Terre et de l’Univers

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Numéro d’ordre (bibliothèque) :……….…..….

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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la RechercheSCIENTIFIQUE

ةــــعماـــج

يحي نب قيدصلا دمحم

-لجيج

-Université Mohammed Seddik Benyahia -Jijel

Mémoire de fin d’études

En vue de l’obtention du diplôme : Ingénieur d’état en géologie

Option :Géologie de l’ingénieur

Thème

Membres deJury Présenté par:

Président :………..………..……… Examinateur:………..……..….……….. …….………... Encadrant :……….……… Année Universitaire 2015-2016

يلك

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مول

طلا

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نوكلا و ضرلأا مولع :

Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie Département : des Sciences de la Terre et de l’Univers

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Remerciements

Quelques mots en préambule de cette étude, qui met un point d’orgue à une année riche et intense.

Nous tenons tout d’abord à remercier Allah «الله» de nous avoir donné le courage, la patience et la santé d’accomplir ce modeste travail et de nous avoir guidés vers le chemin du savoir. La première personne que nous tenons à saisir notre profonde gratitude et nos sincères remerciements est notre encadrante Melle KHERROUBA Hassiba , enseignante au

département des Sciences de la Terre et de l’Univers d’avoir accepté de nous encadrer, pour son aide, ses précieuses recommandations, et pour sa disponibilité durant toute la période de notre travail.

Nous tenons aussi à remercier vivement les membres du jury qui ont accepté de juger notre travail.

Sans oublier tous les enseignants pour leur participation à notre formation qui nous ont suivis durant nos 05 années d’études, et l’ensemble des enseignants du Département de sciences de la terre de l’Université de Jijel.

Un merci tout spécial à Monsieur BAZ Abdenour le chef du projet de la pénétrante autoroutière Djen-Djen_El-Eulma, et tous les ingénieurs l’Agence Nationale des Autoroutes pour leurs impulsions, leurs suggestions, et leur gentillesse et collaboration, se sont manifesté Jusqu’au dernier instant.

Un merci tout spécial à Monsieur le maitre d’’ouvrage BOUGUERROUDJA Yacine.

Nos remerciements vont aussi à tous les ingénieurs d’entreprises : Rezzani de Eccher chacun à son nom spécialement BOUABDALLAH.Naim

Nous tenons également à remercier tout le personnel de l’ANRH (Agence Nationale des Ressources Hydrauliques).

Un grand merci à nos parents pour leur soutien moral et matériel.

Nous tenons aussi à remercier notre collègue BOUCHOUIT Hamid pour son soutien.

À tous nos amies et collègues de notre promotion Master GIG 2019 et à tous ceux qui nous ont aidé et encouragé à la réalisation de ce travail et nous ont soutenu quand le moral était au plus bas.

Nous terminons de remercier toute personne qui a contribué de près ou de loin à l’élaboration et la réalisation de ce travail.

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(8)

Dédicace

Au nom du Dieu, Je dédie ce modeste travail : À mes très chérs parents, Ibrahim et Malika

Aucune dédicace ne saurait exprimer mon respect, mon amour éternel, Je vous remercie pour tout le soutien moral et matériel et l’amour que vous me portez depuis mon enfance et j’espère que votre bénédiction m’accompagne toujours ; je souhaite seulement que Dieu me les gardes et je n’oublierais jamais ce que vous avez fait pour moi pour devenir ce que je suis

aujourd’hui.

À mon grand-père Mouhamed et ma grand-mèreKhroufa qui n’ont pas cessé de

m’encourager et de prier pour moi, que Dieu les gardes et les protèges. .

À la mémoire de mes grands-parents qu’Allah garde leurs âmes dans son vaste paradis. À ma chére adorable sœur Zineb qui me donne l’envie d’aller en avant, votre soutien et

encouragement me donnent la force de continuer je souhaite que Dieu me le garde. À Mes chérs adorables frères Abdou, Lokmane et sa femme Rania

Pour leurs soutien et fidélité. J’espère de tout mon cœur qu’ils seront heureux dans leur vie et vive USMA et JSK.

À mes chérs oncles Abd Elkader, Lazhar, Said et leurs familles. À mes chérs tantes spécialement Nadia que Dieu me le garde et le protège. À mon cousin BOUGUERROUDJA Yacine merci pour tout votre soutien. À Mes chérs cousins et cousines chacun à son nom, spécialement ;Takwa et Lamia.

À toute ma merveilleuse famille : TEBBOUB et BOUGUERROUDJA. À toutes mes chères amies chacune à son nom surtout Mouna et Madjda.

À ma collègue de ce travail : Rofeyda. À mon collègue BOUCHOUIT Hamid.

Aux étudiants de la promotion 2018-2019 de Géologie de l’ingénieur et géotechnique pour les bons moments qu’on a passés ensemble.

À tous ceux qui j’aime et qui m’aiment.

À tous ceux qui ont contribué de près ou de loin pour que ce projet soit possible. Merci à tous

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(10)

Dédicaces

Au nom du tout merveilleux sentiment, Je dédie ce modeste travail a’ ceux qui sont les plus chères :

À mes très chérs parents, Ali et Adra

Aucune dédicace ne saurait exprimer mon respect, mon amour éternel et ma considération pour les sacrifices que vous avez consenti pour mon instruction et mon bien être. Je vous remercie, pour votre patience et vos encouragements, que Dieu vous gardent pour moi. Je

dédie ce mémoire en priorité à ma mère pour sa tendresse dont elle me comblait, ou son ombre n’a cessé de me suivre, à mon père pour son soutien moral et matériel et pour sa

profonde complicité durant l’élaboration de ce modeste mémoire.

À mes chérs adorables sœurs : Cheyma ; Alaa El-Rahmen. À mes chérs frères : Anis ; Abd Anour.

À ma chérs tante Hassina et mon oncle Ahmed. À toute ma merveilleuse famille : MAAMERI et BARA.

À ma grand-mère TOUILE Zebeida.

À la mémoire de mes grands-parents qu’Allah garde leurs âmes dans son vaste paradis. À ma chère amie et collègue de ce travail : Marwa.

À mon collègue BOUCHOUIT Hamid.

Aux étudiants de la promotion 2018-2019 de Géologie de l’ingénieure et géotechnique. Pour les bons moments qu’on a passés ensemble.

A tous ceux qui j’aime et qui m’aiment.

À tous ceux qui ont contribué de près ou de loin pour que ce Projet soit possible. Merci à tous

(11)

Résumé

Résumé

Les glissements de terrain sont des phénomènes géologiques complexes, difficiles à

caractériser. La région de Djimla comme toutes les régions du Nord de l’Algérie compte plusieurs sites affectés par ces mouvements. Ces derniers ont causées de graves préjudices aux infrastructures routières notamment la route nationale RN 77, et aux habitations de cette région. La morphologie de la région de Djimla la rend exposée à un fort potentiel d’aléa glissements de terrain, contrôlé par l’action conjuguée de différents facteurs géologiques, géomorphologiques, hydrologiques et structuraux.

Ce travail a pour objectif l’étude de deux glissements de terrain dans la région de Tamentout

(village de la commune de Djimla, situé au Sud-Est de la ville de Jijel) au niveau du point kilométrique PK42+260 et PK 43+050. Du point de vue géologique ces terrains appartiennent au domaine tellien, sont représentés par des marnes d’âge Sénonien surmontés en discordance par les formations du flysch numidien d’âge Aquitano-Burdigalien avec une pente topographique calculé, variant de 10 à 15°. L’approche géophysique consiste à traiter des données géophysiques disponibles de résistivité électrique en exploitant ces données sous forme d'images électriques du sol. Cette approche géophysique a pour but de caractériser la structure interne, l’état hydrique de la masse en mouvement, et la profondeur de la rupture associée à ce glissement de terrain.

Les résultats de la tomographie électrique, couplés aux données de la compagne de

reconnaissances géologiques et géotechnique montrent une très bonne corrélation de la structure des glissements de terrain étudiés. En effet, une formation très conductrice dont les valeurs sont comprises entre 2 et 25 ohm .m, qui est attribuée aux argiles marneuses saturées en eau ; qui surmontent une formation dure et compacte avec une résistivité allant de 50 à 200 ohm .m, que l’on peut attribuer aux marnes telliennes à base flyschoïde . Ces dernières surmontent une formation très résistante dont les valeurs sont comprises entre 500 et 1000 ohm .m, que l’on peut attribuer aux grés durs. La surface de glissement a été localisée à la surface de la couche de résistivité variant entre 2 et 25 ohm .m . Enfin la partie pratique a été effectuée par un calcul de stabilité par le logiciel Slide.6.0, le bon diagnostic de ces mouvements permet l’adoption d’un ouvrage de soutènement type paroi berlinoise (pieux et tirants d’ancrage).

(12)

Abstract

ii

Abstract

Landslides are complex geological phenomena that are difficult to characterize. The Djimla

region, like all regions of northern Algeria, has several sites affected by these movements. These have caused serious damage to road infrastructure including the NR 77, and homes in this region. The morphology of the Djimla region makes it exposed to a high potential of landslides hazard, controlled by the combined action of different geological, geomorphological, hydrological and structural factors.

This work ains to caracterize two landslides in the Tamentout region located at the southeast

of the city of Jijel at PK42 + 260 and PK 43 + 050. From the geological point of view these lands belong to the Tellian domain, are represented by senonian marls unconformably surmounted by the numidian flysch formations with a topographic slope ranging from 10 to 15 °. The geophysical approach consists in processing available geophysical data of electrical resistivity by exploiting these data in the form of electrical images of the; ground. This geophysical approach aims to characterize the internal structure, water content of the moving mass, and depth of the failure associated with this landslide.

The results of the electrical tomography, coupled with the data of the companion geological

and geotechnical investigation show a very good correlation of the structure of the landslide studied. Finally, the practical part was carried out by a stability calculation by the software Slide6.0, the good diagnosis of these movements allows the adoption of more appropriate solutions.

The results of the electric tomography, coupled with the data of the companion geological and

geotechnical reconnaissance show a very good correlation of the structure of landslides studied. Indeed, a highly conductive formation whose values are between 2 and 25 ohm .m, which is attributed to marly clays saturated with water; which overcome a hard and compact formation with a resistivity ranging from 50 to 200 ohm .m, which can be attributed to the telliens marls with flyschoid base. The latter surmount a very resistant formation whose values are between 500 and 1000 ohm.m, which can be attributed to hard sandstone. The sliding surface was located at the surface of the resistivity layer varying between 2 and 25 ohm .m. Finally the practical part was carried out by a stability calculation by the software Slide.6.0, the good diagnosis of these movements allows the adoption of a retaining structure type Berlin wall (piles and tie rods).

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صخلم صخلم

عيمج لثم اهلثم ،ةلميج ةقطنم مضت .اهفصو بعصي ةدقعم ةيجولويج رهاوظ يه ةيضرلأا تارايهنلاا

.تاكرحلا هذهب ةرثأتم عقاوم ةدع ،رئازجلا لامش قطانم

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نابضقو

طبر

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(14)

Table des matières

Table des matières

Remerciement ... Dédicace ...

Résumé ... i

Abstract ... ii

صخلم ... iii

Liste des figures ... iv

Liste des tableaux ... v

vi Introduction générale ... 1

Chapitre I : Etude du milieu physique

I.1.Situation géographique ... I.2.Aperçu climatique ... I.3.Relief ... I.4.Morphologie ... I.5.Carte des pentes ... I.6.Réseau hydrographique ... I.7.Végétation ... 2 3 3 4 5 6 8

Chapitre II : Cadre géologique local

II.1. Grands ensembles géologiques de la région de Djimla et environs………….…... a. Roches résistantes………...….... b. Roches moyennement résistantes……….... c. Roche meubles……… d. II.2. Géologie du site………... II.3. Description des formations lithologiques de la région de Djimla………...

a. Formations quaternaires……… b. Formations du flysch Numidien………..……….…. c. Formations du flysch Massylien……… ...…….………... d. Formations telliennes ………..………. e. Formations du Trias………...……… f. Formations du Socle Kabyle………...………... II.4. Aspect Morpho-structural de la région de Djimla-Tamentout……….………..

II.5. . Sismotectonique……… 9 11 11 11 11 13 13 14 14 15 16 17 17 18

(15)

Table des matières

II.5.1.Aperçu sismique ... II.5.2.Règles parasismiques Algériennes (RPA) ...

18 18

Chapitre III: Synthèse hydroclimatologique

III.1.Introduction ... III.2.Analyse des caractéristiques hydroclimatiques ... III.2.1.Précipitations ... ❖ Précipitations liquides ………... ➢ Estimation des précipitations à partir des données des stations pluviométriques .... ➢ Estimation des précipitations moyennes annuelles ... ❖ Précipitations solides ………..… - Neige ………..…… - Grêle………...…... - Gelée blanche ………..……. III.2.2.Températures ... III.2.3.Graphique ombrothermique ... III.2.4.Bilan hydrologique ... III.2.4.1.Evapotranspiration potentielle ou ETP ... III.2.4.2.Évapotranspiration réelle ou ETR ... III.2.4.3. Estimation du ruissellement et de l'infiltration………. III.3.Conclusion ...

Chapitre IV : Reconnaissances géotechniques

IV.1. Introduction ……….….. IV.2. Compagne de reconnaissances géotechniques……….………..

21 21 21 22 22 26 27 27 27 27 28 30 31 31 32 34 36 37 37

(16)

Table des matières

Chapitre V :Réconnaissances géophysiques

V.1 Introduction ………..…... V.2 Rappel sur la méthode de prospection électrique ……….…... V.3 Etude géophysique de sub-surface à l'aide de la tomographie électrique (ERT ou Imagerie Electrique) du site de Tamentout………..……..…. V.4 Matériel utilisé ……….……...….. V.5 Implantation des profils d’imagerie électrique………..…..…. V.6 Interprétation des résultats des profils d'imagerie électrique……….……..

a. Coupes géo-électriques de la zone I……….………….. ➢ Profil d’imagerie électrique PE1……….…….………….. ➢ Profil d’imagerie électrique PE2………..……...… ➢ Profil d’imagerie électrique PE3………..…………... ➢ Profil d’imagerie électrique PE4………..……..…... b. Coupes géo-électriques de la zone II ………..………...

➢ Profil d’imagerie électrique PE5 ………...……….. ➢ Profil d’imagerie électrique PE6 ………...………..… ➢ Profil d’imagerie électrique PE7………...………..……. ➢ Profil d’imagerie électrique PE8………...………..…. V.7 Implantation des sondages électriques verticaux ………..……..…

V.8 Interprétation des résultats des sondages électriques verticaux………..……..

V.9 Conclusion ………...…...….

Chapitre VI :Calcul de satbilité

VI.1. Introduction ……….………….…. VI.2. Présentation du projet ……….……….….. VI.3. Constatations des désordres……….………...…..

VI.4. Principaux facteurs d’instabilité de la zone d’étude……….………. VI.5. Présentation générale du logiciel slide 6.0………

1. Programme slide………. 2. Actions et charges……….…………...

a. Trafic routier………... b. Modélisation des actions et des charges………...……….. c. Actions du séisme………...……… 3. Méthodes sur lequel se base le logiciel Slide 6.0………..……….. VI.6.Calculs et résultats………... VI.7. Discussion des résultats……..………..………. VI.8. Méthodes de confortements proposées ……… ❖ Reprofilage des pentes et réduction de la hauteur d’excavation maximale………… ❖ Systèmes de drainage superficiel et profond………..

49 49 51 51 52 53 53 53 54 55 55 56 56 58 58 59 59 61 62 66 66 67 68 68 68 69 69 69 69 69 70 73 73 73 73

(17)

Table des matières

❖ Ouvrage de soutènement souple………. Conclusion………...……… Conclusion générale……… Références Biblographiques 74 74 75

(18)
(19)

Introduction générale

Introduction générale

L

es glissements de terrain sont des phénomènes géologiques complexes qui peuvent avoir des conséquences socio-économiques considérables. L’investigation de ce phénomène nécessite une approche multidisplinaire. Les déformations internes générées par les mouvements peuvent provoquer des changements dans les paramètres géophysiques, d’où les techniques géophysiques sont l’une des approches, utiliser pour mesurer paramètres physiques liées directement ou indirectement avec les caractéristiques lithologiques, hydrogéologiques ou géotechniques.

L

es méthodes non intrusives de la géophysique, telles que la tomographie électrique, sont plus adaptées à l’étude structurale des glissements de terrain, et à la compréhension de leurs mécanismes internes de déformation et de rupture. La résistivité électrique est un paramètre qui expose des valeurs très variées, elle est influencée par différents facteurs à savoir la minéralogie, plus particulièrement la fraction argileux, la teneur en eau et sa conductivité et l’altération et fissuration de la roche, ce qui explique sa large utilisation dans l’investigation des glissements de terrain

Le

risque de glissement de terrain est très fréquent dans la région de Djimla, ou il est lié étroitement à la présence de formations marneuses du domaine tellien, qui présente des caractéristiques géotechniques médiocres près de la surface. Pour évaluer ce risque, une bonne connaissance de celui-ci est nécessaire.

N

otre travail consiste en l’étude de deux glissement de terrain localisés au niveau du PK42+260 et le PK 43+050 (Tamentout) de la pénétrante autoroutière Djendjen-El-Eulma, wilaya de Jijel et de proposer un système de confortement efficace afin d’assurer la stabilité des deux sites.

A

lors pour bien mener notre étude, un plan de travail a été établi qui consiste a divisé notre manuscrit en trois parties, comme suit :

• La première partie s’intéresse au cadre géographique, géomorphologique, géologique et hydroclimatologique de la zone d’étude ;

• La deuxième partie est consacrée à l’étude géophysique et géotechnique afin de déterminer les paramètres indispensables pour l’analyse et l’étude du glissement.

(20)

Chapitre I

(21)

Chapitre I Etude du milieu physique

I.1. Situation géographique

La commune de Djimla a été crée lors du découpage administrative de 1984. Elle se situe à environ 45km au Sud- Est de la ville Jijel. Elle est traversée par la RN77 reliant Jijel à Mila et Sétif.

Ses coordonnées UTM sont :

 Longitude : 36°34’0’’N 36°35’0’’N  Latitude : 5°51’0’’ S 5°57’0’’S

La commune de Djimla est limitée administrativement par les communes suivantes

 Au Nord par les communes de Texenna, Oudjana, et Chahna

 A l’Est par la commune de Tassala Lemtai

 A l’Ouest par la commune de Boudriaa Ben-Yadjis

(22)

Chapitre I Etude du milieu physique

3

Figure. I. 2 : Situation géographique des sites d’étude (extrait de la carte topographique

NJ_31_VI_44 Ouest Texenna 1/25000).

I.2. Aperçu climatique

Sur le plan climatologique, la région d’étude est caractérisée par un climat méditerranéen subissant l’influence de la mer méditerranée au Nord, et des reliefs au Sud. Ces deux raisons font que le climat de la région est tempéré, avec des températures élevées en été et basse en hiver. Les précipitations annuelles varient entre 900 et 1000 mm/an. En plus d’une importante pluviométrie, la commune de Djimla est souvent recouverte par d’importantes quantités de neige. Quant à l’influence du relief sur le climat, ce dernier joue le rôle de barrière face aux masses saturées en humidité et froides qui donnent d’importantes précipitations. Cette pluviométrie classe cette région parmi les zones les plus arrosées de l’Algérie. Cette dernière révèle un potentiel hydrique très important.

I.3. Relief

Le relief de la Wilaya de Jijel (Fig. I.3) est très contrasté, et est caractérisé par des sommets culminants à 1600m (Tamesguida) et des fonds de vallées à 200m (Oued Djendjen). Bien que l'altitude moyenne soit de 600 m à 1000 m, on distingue principalement deux régions physiques :

 Les zones de plaines : Situées au nord, le long de la bande littorale allant des petites plaines d'El-Aouana à l’Ouest, le bassin de Jijel, les vallées de l’Oued El-Kebir, et Oued Boussiaba à l’Est.

(23)

Chapitre I Etude du milieu physique

 Les zones de montagnes : Elles constituent l'essentiel du territoire de la wilaya (82%) et sont composées de deux groupes :

Groupe 1 : Zones de moyennes montagnes situées dans la partie sud des plaines littorales ne dépassant pas les 1000m d’altitude.

Groupe 2 : Zones de hautes montagnes à reliefs dépassants les 1500m d’altitude limitent le territoire de la wilaya de Jijel vers le sud : Tamesguida, Tababour, Sidi Bouaza, et Seddat.

Figure. I. 3 : Modèle numérique du terrain (MNT) de la région de Jijel. I.4. Morphologie

L’examen du modèle numérique du terrain de la région étudié, fait apparaitre que la région de Tamentout est caractérisée par des pentes moyennes à fortes, car elle appartient à la zone des montagnes au Sud de Jijel. Les observations des données topographiques relevées, montrent

(24)

Chapitre I Etude du milieu physique

5

Figure. I. 4 : Carte des altitudes du sous bassin versant Djendjen inférieur. I.5. Carte des pentes

La pente topographique est un paramètre capital dans la commande du drainage des eaux de surfaces. La carte des pentes de la région étudiée a été établie à partir du MNT (Fig. I.5). Elle montre que les pentes les plus abruptes (très fortes à fortes), se concentrent dans la partie Sud et Est où prédominent les terrains paléozoïques et mésozoïques. Les pentes faibles à très faibles se développent dans les plaines occupées par les formations d’âge Mio-Plio- Quaternaire dans la partie médiane de la carte.

Ces valeurs de pente sont à mettre en relation avec la structure géologique et surtout la lithologie des terrains qui déterminent leur comportement vis à vis de l’érosion. Les fortes valeurs de pente des versants sont liées à deux causes géologiques: la lithologie et la tectonique. La cause lithologique est la plus importante car elle est liée à l’existence de formations lithologiques de résistance ou de vulnérabilité différentes à l’altération et l’érosion.

Le Tableau .I.1 ci-dessous montre la surface en % de chaque classe de pentes

Tableau .I.1 : Répartition surfacique des pentes dans la zone d’étude.

Pente (%) Surface (Km²) Surface (%)

0-10 78.12 25.26 10-20 151.44 48.97 20-30 59.97 19.39 30-40 16.24 05.25 > 40 3.47 01.13 Total 309.24 100%

(25)

Chapitre I Etude du milieu physique

La carte des pentes (Fig. I.5) montre que plus de 74,23% de la topographie de la région étudiée présente une pente comprise entre 0-20% et le reste de cette topographie, soit 24.64% de la superficie présente une pente qui varie entre 20 et 40%. La classe des pentes les plus fortes (> 40%) couvre 1.13 % (Tab .I.1 et Fig. I.5).

Figure .I.5 : Carte des pentes de la région d'étude.

Selon la carte des pentes et le tableau (Fig. I.5 et Tab .I.1), notre zone d’étude fait partie de la classe des pentes comprise entre 10-20%.

I.6. Réseau hydrographique

La région d’étude est caractérisée par un réseau hydrographique assez important en relation surtout avec la lame d’eau précipitée durant l’année. Ce réseau est représenté par les différents drains, alimentés surtout par les ressources et les ruissellements de surface en liaison sur tout avec la fonte des neiges des reliefs élevés.

(26)

Chapitre I Etude du milieu physique

7

La zone d’étude est localisée à proximité du col de Tamentout, est caractérisée par un ravinement profond le long de nombreux talwegs créant ainsi un chevelu hydrographique dense. Ces derniers favorisent la convergence des eaux de ruissellement qui entaillent fortement les dépôts de couverture et de l’équilibre du versant.

Figure. I. 6 : Réseau hydrographique du sous bassin versant Djendjen inférieur.

Figure. I. 7 : Forme et limites du sous bassin versant Djendjen inférieur, (extraite du MNT).

La topographie de la région étudiée est fortement accidentée, cela est dû à la présence de montagnes abruptes, et de nombreux oueds et chaabats qui la traverse (Fig. I.7).

(27)

Chapitre I Etude du milieu physique

I.7. Végétation

La région d’étude est caractérisée par une couverture végétale assez dense, favorisée par l’importance des précipitations. Les conditions climatiques et la nature des terrains de la région ont permis le développement de forêts très denses. Ces forêts sont représenté essentiellement par du chêne-liège, des chêne-zen, des broussailles, et autres arbres fruitiers, à l’image de la forêt de Djimla au niveau de Dj. Bouafroune et la forêt de Dj. Tamezguida. En général, ce potentiel forestier confère à la région une vocation agricole et forestière.

(28)

Chapitre II

(29)

Chapitre II Cadre géologique local

II.1. Grands ensembles géologiques de la région de Djimla et environs

La région de Jijel-Texenna-Tamesguida, où se situe la transversale de la coupe géologique

(Fig. II.1), est localisée sur la terminaison occidentale des massifs de la Petite Kabylie (Durand Delga, 1955 ; Djellit, 1987). Sur le plan géologique, cette zone est directement située sur

plusieurs contacts tectoniques, d’âge alpin. Ces contacts tectoniques représentent en fait des accidents ayant servi aux transports puis à la superposition anormale des différentes unités tectoniques qui composent ces reliefs. Le plus important d’entre eux est le Contact Frontal Sud Kabyle (Fig. II.2), séparant les unités profondes métamorphiques du socle Kabyle de celles des zones externes alpines (Bouillin, 1977 ; Djellit, 1987). A ce titre on peut d’emblée énoncer que la région recèle, en conséquence, les accidents géologiques les plus importants de la chaîne alpine nord-Algérienne (Durand Delga, 1971).

Figure. II. 1 : Coupe géologique des unités alpines de la Petite Kabylie-région de Jijel (in

Boudergui et Idoui, 2018).

La région d’étude appartient au sous-bassin versant Djendjen inférieur. À partir des cartes géologiques disponibles de la région, celle de (Ehrman ,1928 ; Durand Delga, 1955 et Djellit

,1987). On a réalisé une carte géologique de ce bassin versant en utilisant le logiciel Arc Gis

10.2.2. Nous avons scanné et géo-référé dans le système de coordonnées (WGS84 UTM N31) les cartes géologiques d’une échelle de 1/50.000. En tenant compte ses limites administratives.

(30)

Chapitre II Cadre géologique local

10

La carte géologique obtenue (Fig. II.2) fait ressortir 10 formations lithologiques.

Une synthèse des travaux suscités (Fig. II.2) nous a permis de dire que les différentes formations lithologiques trouvées dans le bassin versant Djendjen inférieur sont regroupées dans le Tableau

.II.1 .

Figure. II. 2 : Carte géologique du bassin versant Djendjen inférieur (extrait de la carte de

Tamesguida-échelle 1/50000). :

Tableau .II.1 : Répartition surfacique des différentes formations géologiques du bassin versant

Djendjen inférieur. Formations lithologiques Surface (Km²) (%) .Alluvions 3.0 0.97 Eboulis 0.59 0.19 Flysch numidien 10.85 3.51 O.M.K 1.86 0.6 Flysch massylien 20.85 6.74 Flysch maurétanien 32.69 10.57 Tellien 161.35 52.18 C.V.S 4.72 1.53 Trias 18.88 6.11 Socle Kabyle 54.45 17.60 Total 309.24 100%

(31)

Chapitre II Cadre géologique local

Les matériaux géologiques pouvant classées en formations meubles (sable, argile, marne) ou en formations consolidées (grès, calcaires, dolomies…etc.).

Vu leurs états d’altération ou résistance à l’érosion, et par l’application du logiciel ArcGis10.22 on peut estimer l’étendue des diverses zones (Tableau .II.2) de différentes formations lithologiques de la région étudiée.

Tableau .II.2 : Classement des différentes formations lithologiques du bassin versant Djendjen

inférieur. Dureté Roches résistantes Roches Moyennement résistantes Roches meubles Formation lithologique Grés mollasse Marnes Argiles

Roches vertes Marno-calcaire Roches salines Gneiss, marbre Schistes Alluvions

Surface (Km²) 102.71 22.71 183.82

Total (Km²) 309.24

Surface (%) 33.21 7.34 59.45

Total (%) 100%

a. Roches résistantes : elles sont représentées par les formations cristallophylliennes du

socle Kabyle, les formations du Complexe Volcano-Sédimentaire de Texenna, et les formations de type flyschs (maurétanien, numidien). Ces formations s’étalent sur une superficie de 102.71Km2, soit 33.21% de la région étudiée.

b. Roches moyennement résistantes : elles sont représentées dans la zone d’étude par les

formations de l’Oligo-Miocène Kabyle, les olistostromes (mollasse), et les formations du flysch massylien avec une superficie de 22.71 Km², soit 7.34% de la zone étudié.

c. Roche meubles : elles sont représentées par les formations telliennes, les formations

évaporitiques du Trias, et les formations quaternaires (éboulis et alluvions) avec une superficie de 183.82 Km², soit 59.45% de la région étudiée.

(32)

Chapitre II Cadre géologique local

12  Les formations quaternaires ;

 Les formations du flysch numidien ;  les formations du flysch massylien ;  Les formations telliennes ;

 Les formations du Trias ;

 Les formations cristallophylliennes du socle Kabyle ;

Figure. II. 3 : Carte géologique des sites d’étude (extrait de la carte de Tamesguida-échelle

(33)

Chapitre II Cadre géologique local

Figure. II. 4 : Coupe géologique N-S de la région de Djimla (Kherrouba, 2008) modifiée.

II.3. Description des formations lithologiques de la région de Djimla

a. Formations quaternaires

Dans la région d’étude, les formations du quaternaire sont représentées essentiellement par des éboulis de pentes, constitués par une matrice argilo-sableuse dans laquelle est enchâssé des blocs, galets de grès numidien de différente taille. L’affleurement le plus significatif et celui situé à l’ouest du village de Djimla, le long de la route nationale N°77, dans lequel se manifeste des instabilités de terrain, par des glissements le long de la pente (Fig. II.5).

(34)

Chapitre II Cadre géologique local

14

b. Formations du flysch Numidien

Le flysch numidien occupe une position structurale la plus haute dans l’édifice Alpin. Cette formation est bien présentée au niveau de Djebel Bouafroune (1353 m) et Djebel Tamesguida

(Fig. II.4) (1623 m) au sud de Djimla. Il est composé de trois termes qui sont en continuité

stratigraphique de haut en bas :

 Un terme supérieur comportant une assise gréseuse épaisse à dragée de quartz ;  Un terme médian formé d’une alternance argilo-gréseuse ;

 Un terme de base comportant des argiles sous-numidiennes ;

Dans toute la région d’étude, le chaînon de Tamesguida doit ses hauts sommets aux formations du flysch numidien essentiellement gréseuses. Entre le col de Fedoulès et Tamentout et le long de la route nationale N°77 se trouve un premier grand affleurement (forêt de Djimla). À l’Ouest de Tamentout, nous ne voyons pas de particularités notables à signaler dans le massif proprement dit du Tamesguida. Le terme inférieur à Tubotomaculum a été repéré jusqu’au Nord de Beni-Aziz (Durand Delga, 1955).

Au Sud du col de Tamentout, et à l’ouest de l’oued El-Kebir et de son affluent de gauche l’oued Menar, le « Numidien » repose directement sur les marnes ou sur les calcaires de l’Éocène. La discordance apparaît parfois avec netteté. Les argilites de base, dont la teinte est plus souvent grisâtre que verdâtre, sont parfois légèrement calcareuses. Leur puissance est beaucoup plus forte que d’ordinaire (100 à 200 m).

Les formations numidiennes reposent en discordance sur les formations telliennes (Fig. II.4).

Figure. II. 6 : Photo illustrant des formations numidiennes.

c. Formations du flysch Massylien

Dans la région d’étude l’affleurement le plus visible et le plus étendu du flysch Massylien est celui situé au sud de Texenna avec une alternance irrégulière de bancs gréseux avec des niveaux pélitiques, présentant parfois des micro-plissements très spectaculaires.

Au niveau de notre zone d’étude, le flysch Massylien affleure au nord de Djimla le long de l’oued Djimla et jusqu’à l’oued Djendjen limitant le contact anormal avec les formations du socle (Fig. II.4). Il est caractérisé par une alternance de schistes et de bancs de grés quartzitiques

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Chapitre II Cadre géologique local

décimétriques, parfois centimétriques, surmontées par des microbrèches calcaires à ciment pélitique et des marnes. Admettant en intercalation des niveaux de phtanites noires (Djellit,

1987).

d. Formations telliennes

Etudiés par Durand Delga1(1955) et Obert (1981), l’ensemble tellien est caractérisé par des formations, lacuneuses et à nombreuses discordances, allant du Lias au Miocène (Fig. II.7).

 Lias basal

Au niveau de notre région d’étude, le lias est bien représenté au niveau du village de Ben Yadjis au niveau de Djebel Sidi-Mansour à 912 m d’altitude, il est constitué de calcaires compacts, en grandes dalles, de teinte assez claire, montrant parfois des grains de quartz, plus loin à 500 m de l’ouest à l’est, ils sont totalement transformés en une dolomie grise, où la stratification est entièrement disparu. Ces calcaires et dolomies sont attribuables au Lias inférieur- Pliensbachien (Durand Delga, 1955 ; Djellit, 1987).

 Crétacé

Les affleurements du crétacé inférieur et moyen, sous le faciès marneux, n’apparaît, dans la région d’étude, qu’en petit nombre d’affleurements, de dimensions très réduites en général. Il n’a été individualisé qu’en deux petits affleurements, au Kef Bou-Hani et au Djebel Tigamounene

(Durand Delga, 1955). Ils sont représentés par des calcaires et marnes en plaquettes qui

appartiennent très probablement au Néocomien-Barrémien.

Dans la région de Djimla, le crétacé supérieur (sénonien) est formé de marnes jaunes à débit en plaquettes avec des intercalations de minces bancs de marno-calcaires, bruns parfois grisâtres, centimétriques à décimétriques, parfois avec des boules jaunes. Ces unités sont surmontées par des alternances centimétriques de marnes noires et de grés fins calcareux (Djellit, 1987).

Au Nord, le sénonien avoisine le flysch schisto-gréseux. Le contact entre ces deux formations n’est clairement visible que sur une petite distance. Ainsi, près de l’Oued Bou Kerma, on peut constater que le flysch est superposé au crétacé supérieur.

(36)

Chapitre II Cadre géologique local

16  Eocène

L’Eocène repose en légère discordance sur les marnes sénoniennes, dont la base est constituée de marnes noires à nodules calcaires jaunes, surmontées par des calcaires à patine blanche, avec souvent des silex noirs, il s’agit du classique faciès des calcaires « Suessoniens » à globigérines

(Durand Delga, 1955). Non loin au NW du col de Tamentout, l’éocène est impliqué dans de

petits plis couchés au Nord. Il comporte, 600 m au Nord de la maison forestière, des calcaires lités, apparemment plissés en synclinal couché ; ceux-ci sont séparés des marnes noires à boules jaunes par des marno-calcaires feuilletés, blanchâtres (Durand Delga, 1955 ; Djellit, 1987).

Figure. II. 8 : Colonne lithologique des formations telliennes (Djellit, 1987).

e. Formations du Trias

Dans la région d’étude, le Trias se présente sous forme d’une bande le long de l’oued Djimla

(Fig. II.4) et s’étale jusqu’au environ de Sidi Marouf. On rencontre du Trias diapirique

comportant du gypse, des marnes gypsifères, des argiles bariolées, et des argiles de couleur lie de vin (Fig. II.9). Ces formations apparaissent en contact anormal avec les formations telliennes et les formations du flysch Massylien. Des affleurements triasiques sont injectés dans le crétacé

(37)

Chapitre II Cadre géologique local

suivant un alignement E-W. Ceux-ci pourraient être expliqués par l’injection de ces formations le long des accidents d’orientation E-W (Durand Delga, 1955 ; Djellit, 1987).

Figure. II. 9 : Photo illustrant des formations triasiques à gypse au niveau l’oued Djimla.

f. Formations du Socle Kabyle

Elles sont caractérisés par des terrains métamorphiques de nature variée (Vila, 1980), ils comprennent à sa base, des gneiss à intercalations de marbres et d’amphibolites, sur lesquels se déposent des phyllades et des porphyroïdes oeillés (Wildi, 1983).

Au Nord de Djimla, les formations du socle Kabyle sont représentées d’une part par les formations du complexe volcano-sédimentaire du Djebel Draa El-Fertassa, et d’autre part les formations cristallophylliennes du socle Kabyle, regroupant des schistes, des micaschistes, des gneiss et des calcaires métamorphiques bien visible au niveau de Djebel Sidi Bouazza

(Kherrouba, 2008).

L’ensemble de ces formations est charrié vers le Sud sur les formations du flysch Massylien. Le contact de chevauchement est situé à environ 250 m au Nord de l’oued Djimla, et plus exactement au niveau de la rive droite du barrage de Tabellout (Kherrouba, 2008).

(38)

Chapitre II Cadre géologique local

18

Une importante orogenèse se placerait vers la fin du Miocène ou au début du Pliocène marquera la plupart des massifs Jurassiques des Babors et probablement ceux de l’Ouest de la chaîne numidique qui ont alors percé leur couverture. Les cassures qui les limitent ont été injectées par le Trias.

La zone externe montre de grands affleurements de Crétacé supérieur, surmonté de place en place par des témoins Eocènes. Des lames triasiques percent fréquemment cette épaisse couverture marneuse au milieu de laquelle surgissent aussi des noyaux jurassiques, en position grossièrement anticlinale (Durand Delga, 1955).

Au Sud de la région des massifs jurassiques, la nappe numidienne a été en grande partie affectée par l’érosion. Cette grande dalle de grès numidiens n’est pas extrêmement plissée. La largeur de cette zone externe varie au total entre 4 et 14 km.

II.5. Sismotectonique

II.5.1. Aperçu sismique

La région de Jijel est située dans une région sismique classée (d’après

Bockel,1999),comme région pouvant subir des secousses supérieures à l’intensité 8, les

épicentres de la plupart des secousses ressenties sont localisées entre Béjaia et Sétif dans la zone des Bibans et des Babors. Cet axe sismique parait présenter une activité qui s’atténue vers l’Est, où les structures en nappes viennent buter sur les contreforts du socle.

Les données historiques relatives à la sismicité font état d’un évènement majeur survenu le 21

Août 1856 au large de Jijel (ex.Djedjelli). Les autres foyers sismiques sont situées à plus de

50Km du côté Est du barrage d’El-Agrem.

Les études les plus récentes réalisées par Yelles et al (1999) montrent l’existence d’une faille supposée active dans la zone de la pente continentale au large de Jijel.

Le séisme est traité comme une action accidentelle.

II.5.2. Règles parasismiques Algériennes (RPA)

Selon le Règlement Parasismique Algérien (RPA 2008) le territoire national est divisé en cinq zones de sismicité croissante (Tab .II.3) :

(39)

Chapitre II Cadre géologique local

Tableau .II.3 : Zones de différentes sismicités.

Figure. II. 10 : Carte de zonage sismique du territoire national (RPOA 2008).

D’après la carte du zonage sismique (Fig. II.10) la wilaya de Jijel fait partie de la zone (IIa) de moyenne sismicité. Elle a connu un évènement majeur survenu le 21 Août 1856 au large de Jijel (ex.Djedjelli). Le dernier séisme ressenti dans la région est celui de Texenna (2009).

Zone Sismicité

Zone0 Sismicité négligeable

Zone I Sismicité faible

Zone IIa et IIb Sismicité moyenne

(40)

Chapitre II Cadre géologique local

20

Tableau .II.4 : Coefficient d'accélération de zone A (RPOA 2008).

Groupe de pont Zone sismique

I IIa IIb III

1 0.15 0.25 0.30 0.40

2 0.12 0.20 0.25 0.30

3 0.10 0.15 0.20 0.25

Comme indiqué dans la norme (RPOA 2008), les sites peuvent être classés en quatre catégories en fonction des propriétés mécaniques des couches de sols qui les constituent.

 Catégorie S1 : site rocheux  Catégorie S2 : site ferme  Catégorie S3 : site meuble  Catégorie S4 : site très meuble

Par ailleurs, la classification des sites pourrait envisager les valeurs moyennes harmoniques des caractéristiques mécaniques, mesurée au moyen d’essais réalisées sur site ou en laboratoire.

(41)

Chapitre III

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Chapitre III Synthèse hydroclimatologique

21

III.1. Introduction

L’eau joue un rôle important dans la déstabilisation des terrains vu sa capacité d’altérer les formations géologiques et sa pression interstitielle qui diminue la résistance des roches. Pour cela nous avons opté pour une analyse hydroclimatologique de la zone d’étude. Dans cette étude, on s’attachera plus particulièrement à déterminer les apports d’eau (précipitations, évapotranspiration, infiltration et ruissellement) et un aperçu sur le bilan hydrologique.

La reconnaissance des caractéristiques hydroclimatiques de notre région est un outil indispensable par la suite de notre travail. En effet. Comme pour la plupart des sujets traités dans la région, l’eau a été l’un des facteurs essentiels du déclenchement des mouvements de terrain.

III.2. Analyse des caractéristiques hydroclimatiques

L'estimation de la quantité d'eau imprégnant la région étudiée est indispensable, car l'action de l'eau sur le sol se manifeste par plusieurs façons. La source principale de cette eau provient des précipitations liquides (pluviométrie). Aux précipitations s'ajoutent d'autres facteurs climatiques à savoir la température et l'évapotranspiration réelle, paramètres nécessaires à tout essai de bilan hydrologique.

Le manque des stations hydro-climatologiques au niveau de la région d’étude, nous a contraints d’opter pour le choix et le traitement des données les plus proches de notre zone étudiée. Les stations météorologiques du barrage El-Agrem et celle du Col de Fedoulès dont les coordonnées géographiques sont représentées dans le Tableau .III.1, ont été prises en considération dans l’analyse des caractéristiques climatiques de notre travail.

Tableau .III.1 : Caractéristiques des stations pluviométriques voisines de la région d’étude

(ANRH, 2018).

Nom station Code station Longitude Latitude Pluies moyennes annuelles (mm) Période d’obs. (années) Barrage El-Agrem 03 03 03 05° 50' 11" 36° 44' 06" 1155,6 50 Col de Fedoulès 03 04 03 557 E 3633 N 966,6 50 III.2.1. Précipitations

Les précipitations englobent tous les eaux météoriques qui tombent sur la surface de la terre, tous se produisent sous différentes formes, liquides ou solides.

Cette étude s’intéresse aux précipitations liquides (pluies) (Fig. III.1), qui constituent le facteur principal dans le comportement hydrologique de la région. Elles sont relativement trés importantes, variables et irrégulières. Cependant le changement de température ou pression provoqueront des précipitations solides (neige, grêle, gelée blanche).

(43)

Chapitre III Synthèse hydroclimatologique

❖ Précipitations liquides

Figure. III. 1 : Carte pluviométrique de la wilaya de Jijel A.N.R.H (1996).

La carte pluviométrique de la région de Jijel (Fig. III.1) montre que la moyenne annuelle des pluies enregistrée à Djimla est dans l’intervalle de 1000 à 1200 mm. La région de Djimla est considérée parmi les régions qui reçoivent les précipitations les plus importantes en Algérie. L'étude de ces précipitations sert à évaluer la quantité d'eau tombée qui a une influence directe sur le niveau des eaux souterraines et superficielles dans la région étudiée.

➢ Estimation des précipitations à partir des données des stations pluviométriques

Les données de la station météorologique du barrage El-Agrem montrent que la région de Texenna reçoit annuellement de1106.2mm. Alors que la station du Col de Fedoulès indique une moyenne de 966,6 mm par an pour la région de Djimla. (Tabs .III.2 et III.3)

(44)

Chapitre III Synthèse hydroclimatologique

23

précipitations de la période (2002-2018) pour la station du barrage El-Agrem et de (2004-2015) pour la station du col de Fedoulès.

Tableau .III.2 : Moyennes mensuelles des précipitations

(Station du barrage El-Agrem, période, 2002-2018). Mois

Station

Sep Oct Nov Déc Jan Fév Mar Avr Mai Jun Jul Aou Total

Barrage El-Agrem

69.1 98.5 150.8 188.8 167.6 153.6 119.7 119.7 83.6 16.4 0.8 11.5 1106.2

Tableau .III.3 : Moyennes mensuelles des précipitations

(Station du col de Fedoulès, période, 2004-2015).

Mois

Station

Sep Oct Nov Déc Jan Fév Mar Avr Mai Jun Jul Aou Total

Col de

Fedoulès 56,7 80,8 142,7 170,9 148,1 96,0 120,7 89,8 44,5 6,9 0,3 9,2 966,6

Figure. III. 2 : Courbes exprimants les moyennes mensuelles des précipitations

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Chapitre III Synthèse hydroclimatologique

On remarque que :

Les deux stations donnent un maximum pluviométrique durant les mois de novembre, décembre, et janvier.

b) Variations saisonnières

Tableau .III.4 : Taux des Précipitations saisonnières en (mm) et en (%)

(Station du barrage El-Agrem, période, 2002-2018).

Saison

Station Hiver Automne Printemps Eté Total

Barrage El-Agrem

510.03 318.45 249.1 16.4 1106.28mm

46.10 28.78 22.51 1.48 100%

Tableau .III.5 : Taux des Précipitations saisonnières en (mm) et en (%)

(Station du Col de Fedoulès période, 2004-2015).

Saisons

Station Hiver Automne Printemps Eté Total

Col de Fedoulès

415 280,20 255 16,40 966,6 mm 41,22 27,83 25,33 1,63 100 %

A partir des Tableaux III.4et III.5, on remarque que dans les deux stations, l’ordre est le même. En effet, nous avons du plus fort au plus faible taux de précipitations la succession suivante : Hiver, Automne, Printemps, Eté (Fig. III.3 et Fig. III.4).

C’est en hiver que la région d’étude enregistre le plus fort taux (45%) et même plus, de sa pluviométrie annuelle.

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Chapitre III Synthèse hydroclimatologique

25

Figure. III. 3 : Répartition saisonnière de la pluie enregistrée à la station du barrage El-Agrem ;

période (2002-2018).

Figure. III. 4 : Répartition saisonnière de la pluie enregistrée à la station du Col de Fedoulès ;

(47)

Chapitre III Synthèse hydroclimatologique

➢ Estimation des précipitations moyennes annuelles

L’étude des précipitations moyennes annuelles s’est effectuée à partir des données récentes de la série qui s’étend de (2002-2018) pour la station du barrage El-Agrem.

Les données de la station météorologique du barrage El-Agrem montrent que la région de Texenna reçoit annuellement 1106.2mm /an. La variation des principaux paramètres permet de définir le régime pluviométrique de la région : quantité de pluie annuelle, quantité de pluie mensuelle et saisonnière. Le Tableau III.2 donne les moyennes mensuelles des précipitations de la station du barrage El-Agrem pour la période (2002-2018).

Figure. III. 5 : Distribution de la pluviométrie moyenne mensuelle

(Station du barrage El-Agrem, période 2002-2018).

D’après les résultats obtenus (Figs. III.3 et III.5), nous constatons que décembre est le mois le plus pluvieux, par contre juillet est le mois le plus sec. En général, l’évolution des précipitations dans le temps est croissante d’août à décembre.

• La saison la plus pluvieuse est l’hiver avec des précipitations de l’ordre de 510.03mm, soit 46.1% des précipitations annuelles.

(48)

Chapitre III Synthèse hydroclimatologique

27

❖ Précipitations solides

- Neige

L’enneigement se fait seulement au début de l’hiver sur les hautes altitudes de Texenna

(800m) .L’altitude exerce donc une influence prépondérante sur les chutes de neige. Ainsi, nous

avons d’après P.Seltzer le tableau suivant :

Tableau .III.6 : Répartition de la neige (P.Seltzer, 1946).

Nombre de jours d'enneigement. Nombre de jours où il a

neigé. Enneigement Neige 2 3 Texenna

Jusqu’à 1500 mètres d’altitude, la neige commence à fondre aussitôt tombée (P. Seltze, 1946). Sur les sommets, la fusion est retardée ou interrompue momentanément par la gelée. L’imbibition des matériaux est liée à la vitesse de la fusion. Une fusion lente, permet une infiltration importante qui alimenterait les réservoirs à perméabilité en grand.

- Grêle

La grêle se forme dans les orages particulièrement forts lorsque l'air est très humide et que les courants ascendants sont puissants. On constate que les épisodes de grêle les plus fréquents sont connus en hiver.

- Gelée blanche

En plus des anciennes données de P.Seltzer (1946), nous avons pour les stations de Taher (port et aéroport Ferhat Abbés) une série des données plus récente. Nous donnons dans le

Tableau .III.7 (extrait des travaux réalisés par Tekkouk (2005) toutes les données relatives à la

gelée blanche à la station de Texenna.

La gelée est fréquente dans notre région d’étude. On remarque qu’elle s’accroît avec l’altitude. Elle vaut 2,1 à 5,95 à Jijel, et atteint 9 jours par an à Texenna.

(49)

Chapitre III Synthèse hydroclimatologique

Tableau .III.7 : Nombre moyen des jours de la gelée blanche (P.Seltzer, 1913,1938).

Ce tableau montre que la gelée blanche est plus importante pendant les mois de décembre, janvier et février. Durant cette période, elle peut présenter un apport d’eau supplémentaire à la pluie. III.2.2. Températures Station Mois Texenna Données de P.Seltzer 1913/1938 Septembre 0,0 Octobre 0,1 Novembre 0,3 Décembre 2,.1 Janvier 3,6 Février 1,9 Mars 0,6 Avril 0,4 Mai 0,0 Juin 0,0 Juillet 0,0 Août 0,0 Moyenne Annuelle 9,0

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