Distribution géographique de la morille dans l’Est de la France – Impact du GPS

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^ème

Communication

DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE DE LA MORILLE DANS L’EST DE LA FRANCE – IMPACT DU GPS

Nathalie SEGUY^1,2, Dominique GEOFFROY³, Georges BERT⁴, Bernard DANGIEN⁵

1Labo. Mycologie et Biologie Végétale, ²Labo. Microbiologie-Sol-Environnement, UMR INRA 1229-Univ. de Bourgogne, 7 Bd J. d’Arc, BP 87900, 21079 Dijon Cedex ; ³Labo. Photographique, UFR Sciences Humaines, Univ.

Bougogne, Bd Gabriel, Dijon ; ⁴Société Mycologique de la Côte-dOr, Dijon ; ⁵Labo. Botanique et Mycologie, Univ.

Henri Poincaré-Nancy I, BP80403, 54001 Nancy Cedex.

Ce travail consiste à inventorier et préciser la distribution géographique des Morilles, champignon emblématique du Nord-Est de la France, comme peut l’être aussi la truffe de Bourgogne.

A l’issu d’une étude bibliographique réalisée sur 100 ans, et à l’aide de relevés de terrain effectués par les membres de la Société Mycologique de la Côte-d’Or ou de la Société Lorraine de Mycologie ou par des mycologues confirmés, une cartographie est établie afin de présenter une répartition géographique claire de ce macromycète dans l’Est de la France.

Une étude comparative de la répartition de différentes espèces de Morchella sp. est réalisée entre le Nord-Est de la France et la Côte-d’Or. Elle met en avant une répartition également montagnarde de certaines espèces, qui théoriquement se trouvent principalement en plaine, plus particulièrement le long des cours d’eau.

Le patrimoine fongique est ainsi évalué et son suivi, permet de mettre en lumière les variations potentielles entre les différentes espèces, leur milieu (habitat), ceci au cours du temps.

Cette cartographie est d’autant plus importante à effectuer maintenant, car des changements climatiques notables risques de survenir, bouleversant le biotope des macromycètes, et par-là, la répartition actuelle.

Dans ce contexte, la valeur du GPS, revêt un caractère primordial pour suivre précisément tous les bouleversements du biotope, en nous permettant de trouver précisément les différentes places des macromycètes répertoriés les années fastes.