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Utilisation des marques de croissance des otolithes pour l'analyse phénologique de la reproduction du chevaine (Squalius cephalus L., 1858) et le suivi des cohortes au cours de la première saison de croissance en milieu fluvial

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Academic year: 2021

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Submitted on 16 May 2020

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Utilisation des marques de croissance des otolithes pour l’analyse phénologique de la reproduction du chevaine (Squalius cephalus L., 1858) et le suivi des cohortes au

cours de la première saison de croissance en milieu fluvial

M. Bacha, Morgane Novak, L. Virag, G. Carrel, X. Colombet, Jean-Michel Olivier

To cite this version:

M. Bacha, Morgane Novak, L. Virag, G. Carrel, X. Colombet, et al.. Utilisation des marques de

croissance des otolithes pour l’analyse phénologique de la reproduction du chevaine (Squalius cephalus

L., 1858) et le suivi des cohortes au cours de la première saison de croissance en milieu fluvial. VIIe

Rencontres de l’Ichtyologie en France, Mar 2018, Paris, France. pp.1. �hal-02608702�

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17

VII

e

Rencontres de l’Ichtyologie en France

Paris, 27-30 mars 2018

Utilisation des marques de croissance des otolithes pour l’analyse phénologique de la reproduction du chevaine (Squalius cephalus L., 1858) et le suivi des cohortes au cours

de la première saison de croissance en milieu fluvial

BACHA Mahmoud* (1, 4), NOVAK Morgane (1), VIRAG Laure (2), CARREL Georges (3), COLOMBET Xavier (1), OLIVIER Jean-Michel (1)

(1) LEHNA, UMR 5023, CNRS, Université de Lyon, Villeurbanne. [mahbac@gmail.com] [morgane.novak@univ-lyon1.fr]

[jean-michel.olivier@univ-lyon1.fr]

(2) CRESCO, MNHN, Station marine de Dinard, Dinard. [laure-sarah.virag@mnhn.fr]

(3) U.R. RECOVER, IRSTEA Centre d’Aix-en-Provence, Aix-en-Provence. [georges.carrel@irstea.fr]

4) Laboratoire d’Océanologie et de Géosciences, UMR 8187, CNRS-Université du Littoral Côte d’Opale, Wimereux.

La première année de vie des poissons représente une pha- se cruciale du développement, importante quant au succès du recrutement au sein des populations. Chez les poissons d’eau douce des régions tempérées, différentes stratégies ont été sélectionnées, dont le caractère unique ou fractionné de la reproduction. Chez les cyprinidés, ce trait d’histoire de vie conditionne le succès annuel de la reproduction, no- tamment lorsque les conditions environnementales printa- nières sont défavorables. Une analyse rigoureuse du succès de reproduction annuel pour une espèce à ponte fractionnée nécessite : (i) de dénombrer les épisodes successifs de ponte au cours de la saison de reproduction afin d’identifier les différentes cohortes ; (ii) d’assurer un suivi des effectifs des différentes cohortes et des conditions environnementales au cours de la période de croissance ; et, si possible (iii) d’estimer les taux de croissance des individus des différents épisodes de ponte. Il est admis qu’il existe des compromis concernant l’allocation des ressources énergétiques (crois- sance versus stockage) et ce afin d’optimiser à la fois la taille, le coefficient de condition et les quantités d’énergie stockées avant la période hivernale. Entre mai et octobre 2014, un échantillonnage bimensuel a été réalisé dans plu- sieurs chenaux et annexes de la plaine alluviale du Haut- Rhône afin de caractériser la phénologie de la reproduction, d’estimer le nombre de cohortes et d’évaluer le devenir des larves et juvéniles de l’année issus des différents épisodes de ponte. Si l’analyse temporelle des distributions en clas-

ses de tailles permet d’identifier les apparitions successives des cohortes au cours de la saison de reproduction, l’impor- tante variabilité de la croissance et de la mortalité conduit progressivement à la quasi-impossibilité de discriminer les lots d’individus appartenant aux différentes cohortes. Pour résoudre ce problème et réaliser, par exemple, des estima- tions de taux de croissance par cohorte, des modèles statisti- ques de mélange peuvent être employés. L’utilisation de ces méthodes atteint ses limites lorsque que les tailles des indi- vidus appartenant aux différentes cohortes s’uniformisent.

Il devient alors impératif d’estimer l’âge des individus via le dénombrement des stries d’accroissement des otolithes (ici le lapillus), une technique encore peu utilisée pour les larves et juvéniles des cyprinidés. Les résultats présentés portent sur 1292 larves et juvéniles de chevaine (Cyprini- dae, Squalius cephalus), espèce commune des cours d’eau européens, échantillonnés en 2014. Il a été nécessaire (i) de valider le fait que les stries d’accroissement correspon- daient bien à un accroissement journalier, (ii) de calibrer les méthodes de lecture et, (iii) de vérifier la cohérence des es- timations de dates de reproduction (et donc d’estimation de l’âge) sur l’ensemble des sites étudiés. Cette communica- tion présente les résultats et conclusions de ces différentes étapes et dresse un bilan des difficultés rencontrées et des solutions apportées, ainsi qu’un exemple concret d’applica- tion sur les estimations de taux de croissance inter-cohortes et inter-sites.

Communication orale Session II

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