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Au sujet de l'hamiltonien de spin applicable à un monocristal appartenant au système orthorhombique

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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qui une fois termine nous a permis de penser que les

spectres observes sont formes de la superposition d’un spectre de six raies 6quidistantes pouvant 6tre attribue

au radical *NHa - et d’un triplet attribuable

un radical CH; ou CH2 -

A partir de cette analyse, nous avons construit les courbes repr6sentant les variations des separations AH

et AH’ des raies de chacun des spectres en fonction

de la rotation du cristal. Les variations sont sinu- soidales.

Nous avons v6rifi6 que l’on peut rendre compte de

ces variations a partir de 1’hamiltonien de spin de radi-

caux libres pieges dans un cristal monoclinique. En partant de 1’hamiltonien W (W

=

HS est I’action directe du champ magn6tique

sur le spin et F, la fonction perturbatrice due a l’inter- action entre les spins 6lectroniques et les noyaux, et

en d6veloppant au premier ordre, nous avons obtenu

1’expression suivante caract6risant les différentes fr6- quences v des transitions entre les sous-niveaux Zeemann :

repr6sente le spin d’un proton et (p l’angle dont

tourne le cristal) ; la fonction

Dans ces formules h d6signe la constante de Planck,

c la vitesse de la lumiere, p le magn6ton de Bohr et g le facteur de Land6.

La courbe repr6sentant ayant meme allure que les courbes repr6sentant les variations des s6para-

tions AH et AH’ des raies de chacun des spectres, nous

avons realise les deux identifications suivantes : Ce qui nous a permis de calculer pour chaque radical

les constantes A, %, C. Ces constantes ne nous donnent

qu’un ordre de grandeur des couplages hyperfins £

cause de 1’hypoth6se tres simplificatrice 6 la base meme

de ce travail, qui consiste a admettre que les protons

sont 6galement couples dans chaque radicaliibre etudie.

Nos résuItats sont Ies suivants : pour le radical CH*

pour lequel nous nous sommes donné 3)

=

0, ce qui

revient a faire un d6phasage arbitraire, nous avons

trouve :

et pour le radical NHs - CI-I 2 :

Ces valeurs sont raisonnables, car toutes inf6rieures a l’interaction qui existe entre le spin de 1’electron de

I’hydrog6ne et celui de son noyau.

Lettre recue Ie 22 aout 1960.

BIBLIOGRAPHIE

[1] UEBERSFELD (J.) et ERB (E.), C. R. Acad., Sc., 1956, 242, 478.

[2] LOMAGLIO (G.), Thèse du 3e cycle, Besançon, décembre

1958.

[3] GHOSH (D. K.) et WHIFFEN (D. H.), Mol. Phys., G.-B., 1959, 3, 2, 285-300.

AU SUJET DE L’HAMILTONIEN DE SPIN APPLICABLE A UN MONOCRISTAL

APPARTENANT

AU SYSTÈME ORTHORHOMBIQUE

Par G. LOMAGLIO,

Laboratoire de Spectroscopie Hertzienne, Université de Besançon.

Le but de cet expose est de donner 1’expression g6n6-

rale des niveaux d’énergie d’un centre paramagnetique,

calculés au premier et au deuxieme ordre. L’int6r6t

d’un tel calcul est de permettre l’interpr6tation des spectres de resonance paramagnétique des cc radicaux

libres )) er66s par irradiation dans des substances orga-

niques a faible sym6trie. Nous nous plaçons dans le

cas ou l’interaction spin-spin est anisotrope et ou le

noyau possede un moment quadrupolaire non n6gli- geable, mais nous n6gligeons l’action directe du champ

sur le noyau.

Nous exprimons 1’hamiltonien de spin en fonction

des donn6es suivantes :

a) les trois angles d’Euler a, 6, (p, rep6rant la direc-

tion du champ magn6tique par rapport aux axes du champ cristallin (x, y, z) ;

b) les trois angles d’Euler M, v rep6rant 1’axe de quantification du spin effectif S ;

c) les trois angles d’Euler U, W, V rep6rant l’ axe de quantification des spins nuel6aires.

Pour un champ 6lectrique cristallin a sym6trie or- thorhombique, l’hamiltonien de spin s’6crit [1] :

ou S et I sont les operateurs des spins 6lectronique et nuel6aire, Hg, Hy, Hzles composantes du champ magn6- tique dans le syst6me de coordonnées x, y, z ; gx, gy, gz les composantes du tenseur de susceptibilité, le ma- gn6ton de Bohr, D et E les constantes de structure

fine, A., Bx, Cy celles de structure hyperfine, P et P’

les constantes de couplage quadrupolaire.

Le premier terme de JCg est le terme principal, les

termes suivants consid6r6s comme des perturbations :

est la perturbation due au champ cristallin, les trois

termes suivants constituent la perturbation due a

l’interaction hyperfine, et les deux derniers sont relatifs a la perturbation due au moment quadrupolaire.

1. Calcul des niveaux d’energie au premier ordre.

-

a) Le terme principal de 1’hamiltonien s’écrit plus sim- plement :

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019600021011080401

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ce qu’on 6crit encore :

en posant

b) Le calcul de la perturbation due au champ cris-

tallin necessite la connaissance des elements de matrice lll’ = M :t 1 et l’application des formules de change-

ment d’axe s :

S.

=

Sx + pi SY + Y1 Sz

Sy OC 2 S.+ S; + 1’2 Sl

Sz

=

a3S + fi 3 Sy + Y3 Sz

afin d’exprin2er la perturbation en fonction des quan- tités 8’.

La valeur moyenne du potentiel perturbateur dans

1’etat non perturb6 nous donne le d6veloppement de la perturbation au premier ordre :

pour le terme dependant de lVl2, le terme independant

de M est laisse de cote, car il ne donne pas de contri- bution dans le calcul des fréquences des transitions.

Notons encore que les angles § et rz sont lies aux angles 0 et 8 par les relations :

L’hamiltonien de structure fine d6velopp6 au pre- mier ordre s’ecrit donc :

c) Dans le champ magnetique constant Ho, chaque

6tat de spin effectif mar q ue I M > consiste en 21 -}- 1

sous-6tats notes sous la forme 1M, m > au point de

vue de la structure hyperfine (m prenant les valeurs : 1, 1 - 1, 1 - 2, ... , -- I).

Pour 6valuer la perturbation due a l’interaction

hyperfine, nous sommes amenes a 6valuer les elements de matrice :

et a exprimer les produits :

Az Sz 1. + B. S. I. --i-- Cy Sy Iy en fonction des quan- tit6s connues S’I". Ce travail effectue, nous trouvons

que la perturbation de structure hyperfine d6velopp6e

au premier ordre est :

En faisant dans cette expression u

=

U

=

0, Bx

=

Cy

=

B, Az = A, nous retrouvons le r6sultat

classique relatif au champ 6lectrique cristallin a symé-

trie axiale : soit K Mm avec les formules de Bleaney [2] :

d) Le calcul de la perturbation due au moment qua-

drupolaire est tres simple, il se fait d’une maniere

analogue a celui de la perturbation due au champ

cristallin. Il necessite la connaissance des elements de matrice :

Pour le d6veloppement au premier ordre de cette perturbation, Ie r6sultat obtenu est le suivant :

et un terme indépendant de m, que nous laissons de

cote. Remarquons immédiatement que ce terme est nul pour une transition de la forme

Les paragraphes precedents c) et d) nous donnent,

par les formules (6) et (8) compte tenu de (7), les

termes a ajouter a 1’hamiltonien de spin donn6 sous

la forme (5) lorsqu’il y a interaction hyperfine et un

moment quadrupolaire, les perturbations n’étant d6ve-

lopp6es qu’au premier ordre.

2. Extension au deuxième ordre.

-

Nous avons

pouss6 le d6veloppement de ces trois perturbations jusqu’au second ordre, mais les calculs qui permettent d’aboutir aux résultats sont tres longs et nous ne pou-

vons les reproduire tous dans cette note. En particulier

celui du d6veloppement au second ordre de l’inter- action hyperfine est une fonction eompliqu6e de tous

les parametres u, U, v, V, §, T, qui tient a elle seule

plusieurs pages et qui sera publi6e ailleurs. Quant aux dévelappements des perturbations dues au champ cris-

tallin et au moment quadrupolaire, ils sont plus

simples et nous nous bornerons a les presenter par les

formules suivantes (9) et (10) :

(3)

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L’expression (9) est conforme a celle donnee par

Weger et Low. L’expression (10) donnant l’influence du moment quadrupolaire n’a jamais ete publi6e a notre

connaissance. Avant de terminer nous pouvons encore

signaler que nous retrouvons tous les r6siiltats etablis par Bleaney a partir des notres, car pour nous placer

dans le cas d’un champ cristallin à sym6trie axiale,

il suffit de faire dans nos formules : u

=

U

==

0,

v - V =- 0, E - 0, P’ - 0, A, == A, Bx C, B.

Nous tenons a remercier ici M. Uebersfeld, Profes-

seur 6 la Faculte des Sciences pour ses conseils et son

aide.

Lettre rerue le 22 aout 1960.

BI.BLIOGKAPHI.E

[1] LOW (William), (Paramagnetic Resonance in Solids).

Solid State Physics, suppl. 2, chap. 2, paragraphes 8-

9-10.

[2] BLEANEY (B.), Philosophical Magazine, Ser. 7, vol.

XLII-441, May 1951.

MESURES DE CORRÉLATION BÉTA-GAMMA POLARISATION CIRCULAIRE SUR 198Au ET 122Sb.

Par J. P. DEUTSCH (*) et P. LIPNIK (*),

Centre de Physique Nucléaire,

Université de Louvain, Belgique.

Les résultats pr6liminaires de ces mesures ont 6t6 coinmuniqu6s au Colloque de Grenoble de la Societe Franraise de Physique (29 février, ier et 2 mars

(*) Chercheur agree de l’l. L S. -N-., Belgique.

(**) Des calculs et des mesures d’analysibilite du polari-

metre sont en cours et seront publics ultérieurClnent.

1960) [1]. Psous avions signale a cette occasion une in-

fluence du champ magnétique de fuite du diffuseur sur

le circuit de coincidence et nous avions evalue la cor-

rection a apporter aux résultats.

Dans cette lettre, nous publions les résultats obtenus

en eliminant cette erreur systématique. A d6faut d’eta- lonnage absolu (**) nous rapportons la polarisation

trouv6e dans 122 Sb a celle mesur6e pour 198Au ; nous acceptons comme polarisation r6elle la moyenne, pon- d6r6e par leurs erreurs, des résultats rapport6s par d’autres chercheurs. Les résultats sont repris dans le

tableau 1.

TABLEAU 1

Ce procédé revient a « 6talonner » notre polarimetre

par la mesure de la polarisation circulaire du rayon gamma de 411 keV de I-’18Au. Pour tenir compte de la difference d’énergie entre ce rayon gamma et celui de 22Sb (564 keV), nous multiplions l’analysibilité par

un facteur correctif de 1,13 obtenu a partir des figures

de m6rite de la référence [3]. Nous n6gligeons done la

variation avec Fenergie de la contribution de la diffu- sion multiple ainsi que celle de 1’aimantation effective eventuellement diff6rente due a une penetration plus

ou moins grande dans le diffuseur. Ð’après les résultats

pr6liminaircs des calculs d’analysibilit6, l’influence de la variation de ces facteurs est d’un ordre de grandeur

inférieur aux erreurs statistiques.

Le dispositif experimental est decrit ailleurs [1,2,3].

Sa bonne marche a ete controlee : 1) en suivant la variation, due a la d6croissance de source, du nombre des signaux et du rapport des coincidences r6elles à celui des fortuites ; 2) en calculant la dispersion des

resultats partiels et des resultats journaliers ; cette dis- persion se situait entre 0,7 et 0,8 6cart standard.

L’imluence du champ magn6tique de fuite du polari-

metre a ete determinee en controlant le nombre des

signaux dans les canaux lateraux (voir r6f. 1) et en

enectuant des mesures pour une valeur 6

=

900 CO est

1’angle moyen forme par les directions d’emission des rayons beta et gamma d6tect6s) ; 1’effet moyen obtenu

a ete de (0,036 -;-- 0,115) %.

Dans les mesures de 198Au la source était iine feuille d’or m6tallique de 270 microgramme /CM2 ; dans celle6

de 122Sb elle etait une feuille d’antimoine metallique

de 4 nlgjcm 2. (L’épaisseur du support de source était negligeable par rapport a celle de la source.)

L’influence d’une diffusion eventuelle des rayons beta dans les materiaux de la source a 6t6 controlee de la facon suivante : nous avons couvert les deux cotes d’une source de 198Au : 2) de deux feuilles d’or de 270 microgramm,c S/CM2 ; 2) d’une feuille d’antimoine de 4

Mg/CM2.

Les résultats obtenus dans ces conditions sont, aux

erreurs statistiques pres, identiques a ceux obtenus

avec les sources de 198Au non recouvertes. (Les effets

rapportés a ceux obtenns par les sources non recou-

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