19': ANNÉE - N° 207'- Avril - Mai 1964
Nous, Fribourgeois et l'Expo Page 3
L'agriculture à l'Expo pages 5-7
Jeune^homme, un métier pour toi : Maçon pages 8-18
Après un centenaire pages 19-21 Céciliennes en fête ..f ■ pages 22-23]
Nombreux anniversaires pages 24-25 L'E.P.G.S. dans le canton
pages 26-27 Le théâtre à la campagne
pages 28-29 Fribourg «Hors les murs»
page 30 Un nouveau Restaurant
pages 31-35 Les disparus pages 36-39
Tirage contrôlé: 10 500 exemplaires Les Cadets de Romont à l'Expo, instantané de la Journée fribourgeoise qui fera l'objet d'un grand reportage dans notre prochain numéro
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Fribourgeois, bien sur; mais Suisses avant tout ! Et peut-être que l'Exposition nous aidera à saisir toute l'importance du senti¬
ment national. Il semblait plus vivant, mieux compris et dans tous les cas moins teinté d'égoïsme, en 1(.139, au moment de la « Landi » à Zurich. C'est que les événements interna¬
tionaux et la grave menace d'un conflit mon¬
dial nous obligeaient à nous serrer les coudes.
Vingt-cinq années ont passé ; une nouvelle manifestation à l'échelle du pays a ouvert ses portes à Lausanne; le peuple suisse a la possibilité de mesurer toute l'étendue de l'évolution qu'il a vécue en cinq lustres.
Vue sous cet angle, l'Exposition nationale, pour nous Fribourgeois, prend un sens parti¬
culier. Depuis quelques années, sous l'im¬
pulsion de magistrats conscients du retard en matière économique, le canton de Fribourg a marché à pas de géants. Le développement industriel expose en permanence ses conquêtes et ses succès dans nos cités, nos bourgs et nos campagnes. Nous en sommes tiers et, sans aller jusqu'à croire « qu'y'en point comme nous », nous péchons déjà par manque de modestie. L'Exposition nationale nous permettra d'utiles comparaisons et, souhai¬
tons-le, de sages réflexions. Et puis, elle prouvera que les promoteurs de l'industriali¬
sation avaient raison, cent fois raison de ne pas perdre une minute, si Fribourg voulait renforcer son économie, mieux l'équilibrer et.
garder ses forces vives.
Quand un voisin réussit particulièrement dans ses entreprises, quand il fait preuve d'audace et parfois d'un rien de témérité, on ne partage pas toujours la joie qui est la sienne au moment de la réussite. Que voulez- vous ! On voudrait « être à sa place » au mo¬
ment du succès, mais sans avoir couru des dangers. Gardons-nous d'adopter cette atti¬
tude, face à nos voisins et amis vaudois, légitimement fiers de l'Exposition. Ils la considèrent comme leur œuvre. Certes, cette manifestation leur assure, dès maintenant, une renommée étendue. Elle leur apporte, depuis de longs mois, le sentiment d'une acti¬
vité débordante. Elle a amélioré pour nombre de ses habitants —- des nôtres aussi d'ailleurs
— le niveau de vie. L'artisanat connaît des jours sans nuages. Des routes rénovées ou construites de façon entièrement nouvelle drainent vers Lausanne une circulation qui s'intensifie avec le printemps. Si nous pou¬
vions observer d'assez haut dans le ciel, l'as¬
pect topographique de la moitié ouest de notre pays, nous verrions certainement mieux les larges voies de communications qui con¬
duisent maintenant vers Lausanne. Sans par¬
ler de la première autoroute complète qui part de Genève ! Mais l'Expo fermera ses portes cet automne; les grands travaux rou¬
tiers se poursuivront. Ce qui est acquis main¬
tenant déjà rendra service à l'ensemble du pays. Ne devons-nous pas nous en réjouir, d'autant que le tourisme constitue une des branches vitales de la Suisse?
Ces quelques réflexions inspirées par celles que nous entendons journellement, paraî¬
tront empreintes de considérations trop maté¬
rielles, alors que l'Exposition nationale con¬
sacre une part généreuse au domaine artis¬
tique, culturel et, pourquoi ne pas le dire,
La voie unisse. A l'entrée du pavillon de « I.'homme et ses libertés », un jeu de miroirs montre aux visiteurs d'une manière originale, comment ses droits individuels sonl limités par ceux d'autrui. l'Iiolo Maximitien llrui/t/mann
moral. Et là, le Fribourgeois se sentira plu- que jamais chez lui. Nous soutenons avanta¬
geusement la comparaison avec d'autres ré¬
gions du pays. Nos artistes, nos musiciens, notre université dispensent une renommée qui porte loin dans le monde le nom de Fri¬
bourg. La journée réservée à notre canton a constitué, à cet égard, le point culminant de l'Expo, pour nous. Quelle place tient le folklore, la chanson populaire, la danse an¬
cienne dans le cœur de tout vrai Suisse. La collaboration de Fribourg, particulièrement réussie et illustrée par le magnifique cortège de la journée ofllcielle, compte largement dans le cardre d'une fête nationale de l'ampleur de l'Expo.
On a également parlé de la féerie du monde de l'image, créée par la photographie et le cinéma, dans le but de faire mieux connaître, de convaincre et, de divertir. Le film qui tient
une place si grande dans la vie moderne ser¬
vira, cette fois, à des lins multiples et toutes plus louables les unes que les autres. .Jus¬
qu'ici, la propagande en faveur de l'Exposi¬
tion a mis l'accent. —- d'une manière trop insistante à not re avis — sur l'aspect, commer¬
cial, alors ({d'il convient, de replacer, sur l'avant-scène, la position d'une Suisse diverse et pourtant forte de son unité, le rôle d'une Confédération au crédit moral encore suffi¬
sant pour apporter au monde en pleine trans¬
formation la preuve que la stabilité des insti¬
tutions ne paralyse nullement l'efforL d'adap¬
tation et la recherche du progrès, ("est, dire (pie cette Expo, nous la visiterons moins en Fribourgeois à la découverte de son propre canton, qu'en Suisse à la recherche des moyens d'aider les autres peuples, notamment ceux qui parviennent à leur indépendance.
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L'AGRICULTURE
/S l'f
par Louis Barras, Conseiller national
Président de V Union des paysans fribourgeois
L'agriculture, la sylviculture et l'horti¬
culture sont présentes dans un des secteurs les plus importants de l'Exposition nationale:
La Terre et la Forêl.
Que va montrer notre agriculture au cours de cette grandiose manifestation nationale?
L'évolution accomplie durant les vingt-cinq dernières années, cela est évident, mais sur¬
tout la route qu'elle doit résolument prendre pour assurer son existence future.
Depuis la dernière exposition nationale, à Zurich, en 1939, l'agriculture suisse a été marquée par deux périodes bien distinctes.
La première fut celle de la guerre. En plus de sa participation dans la défense militaire de la patrie menacée, le paysan suisse a fourni l'effort gigantesque de couvrir les besoins alimentaires du pays isolé au milieu des bélli- gérants. Le peuple suisse a reconnu le mérite des agriculteurs et de leur famille. Aussi a-t-il voulu leur manifester sa reconnaissance en
adoptant, après ces événements tragiques, une loi fédérale visant à conserver dans le pays une population paysanne forte et pros¬
père.
Les générations passent; elles entraînent souvent avec elles la disparition des intentions les plus louables. Considéré comme un héros dans les temps troublés, le paysan s'est senti vite abandonné dès l'après-guerre. Le déve¬
loppement des voies de communication, la facilité des relations commerciales avec l'é¬
tranger l'ont mis en concurrence avec les agricultures étrangères. Dès lors, et malgré la loi sur l'agriculture, certains produits in¬
digènes de première nécessité ont été trop souvent mésestimés : voilà pourquoi le pro¬
blème des prix et de l'écoulement fut parfois ardu.
Malgré tout, vingt ans après la fin des hostilités (le la dernière guerre mondiale, l'agriculture suisse continue de jouer un rôle
important dans l'économie nationale. Beau¬
coup de problèmes préoccupent cependant les organisations agricoles. J'en cite quelques- uns: l'écoulement et le prix des produits agricoles, la main-d'œuvre, les investisse¬
ments en constructions rurales et en machines, la spéculation foncière, l'organisation de la production, la formation professionnelle, etc.
Consciente des tâches qui sont les siennes, l'agriculture suisse va exprimer, £t Lausanne, par le truchement de celle manifestation nationale qu'est l'Expo 1901, tout son pro¬
gramme. Ce dernier, étayé par une solide tradition et inspiré par l'évolution des der¬
nières années, a néanmoins été conçu en fonc¬
tion d'un avenir nettement progressiste.
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(Suite et fin de la page 5)
Le secteur La Terre et la Forêt va mettre en évidence les fonctions indispensables de l'agriculteur dans la vie mo¬
derne. Il rappellera que les trois quarts de la surface de la Suisse sont productifs, exploités en champs, en prairies, en pâturages ou en forêts. Il attirera spécialement l'attention du visiteur sur les problèmes démographique et structurel.
Les paysans représentent un peu plus de 10% de la popula¬
tion totale. En montagne, 25% des habitants vivent de l'agriculture. La superlicie moyenne des exploitations s'élève à 7,7 ha. Ces exploitations font vivre 130 000 familles.
Ce secteur rappellera aussi avec force que l'agriculture suisse est un partenaire économique important. Le paysan suisse investit et dépense plus de 1,2 milliard annuellement.
Il paie 300 millions d'intérêts à ses créanciers.
On soulignera le rôle alimentaire de l'agriculture, dont la production couvre 60% des besoins de la population et s'adapte à son accroissement. On relèvera que, si notre sol est cultivé avec l'aide des travailleurs étrangers, nos élites agricoles œuvrent en revanche dans les pays en voie de développement.
On démontrera également que le paysan suisse sait profiter de l'expérience des anciens tout en sachant adopter les nouvelles techniques et tenir compte du climat et des conditions de vie.
Enfin, le secteur La Terre et la Forêt mettra en évidence les angoisses et les espoirs du paysan suisse. Sujet d'angoisse de savoir que, depuis quinze ans, le pouvoir d'achat du revenu agricole se dégrade de 1 % par an et la dette augmente.
Objet, de confiance et d'espoir que le paysan suisse conserve les solides vertus de son état tout en s'employant à recher¬
cher, par la formation professionnelle et l'adaptation de ses méthodes de travail aux exigences de la vie moderne, la rétribution équitable de son noble et dur labeur.
L'Exposition nationale de Lausanne prouvera le dyna¬
misme de l'agriculture suisse. Elle contribuera à lui donner encore une nouvelle impulsion. Puisse-t-elle aussi donner aux agriculteurs suisses l'assurance d'une meilleure compré¬
hension, d'un rapprochement avec les autres secteurs de l'économie, et d'une considération plus réelle de toute la population.
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tions artisanales, reste le métier de base de l'industrie du bâtiment. L'évolution des procédés de construction et les nouveaux matériaux n'ont que très peu modifié la fonction particulière du ma¬
çon. Ni la rationalisation du travail, ni la mécanisation n'éliminera l'homme de métier. Bien au contraire: si les machi¬
nes exécutent partiellement les besognes du manœuvre, la construction moderne exige de l'ouvrier qualifié des capacités plus complètes, des connaissances plus vastes et plus précises, une intelligence professionnelle plus vive.
Jusqu'au début de ce siècle, la maçonnerie a joui d'un prestige mérité et de la considération générale. Mal¬
heureusement, trop peu de jeunes gens s'intéressent à cette activité et, alors même (pie, au cours de ces dernières années, un accroissement des apprentis¬
sages a été enregistré, le nombre des maçons reste encore insuffisant. La pénurie de personnel qualifié persistera, vraisemblablement en s'accentuant.
Quelles sont les raisons qui, au¬
jourd'hui, détournent les jeunes gens du métier de maçon?
L'engouement manifesté pour les métiers nouveaux, liés du progrès de la technique, et pour les professions commerciales, la crainte du chômage saisonnier, une ignorance presque abso¬
lue des innombrables possibilités qu'of¬
fre ce métier et des véritables conditions de travail.
L'histoire du métier de maçon, né avec les constructions de pierre, est inscrite dans le grand livre constamment ouvert qu'est l'image des campagnes, des bourgs et des cités où d'anciens monuments, de vieilles bâtisses voisinent avec des immeubles et (les ouvrages modernes. Les temples et les tombeaux égyptiens, les chefs-d'œuvre de la Grèce anLique ou de la Rome ancienne, lès cathédrales et les châteaux du Moyen Age sont autant d'imposants témoins de l'habileté des maçons d'alors.
L'activité du maçon
Le domaine du maçon est le chantier, où on le rencontre du premier au dernier jour de la construction.
Description du métier
Pendant les travaux de terrassement déjà, il procède à l'implantation du futur bâtiment et veille aux installations, nécessaires à la mise en œuvre de son travail. Puis il exécute les coffrages destinés au bétonnage de la cave, qui isolera l'immeuble du sol. La mise en place des échafauda¬
ges exige de solides connaissances techniques et un travail particulière¬
ment consciencieux.
Au fur et à mesure que la construction avance, le travail devient plus varié: édification des murs porteurs et des parois intérieures, construc¬
tion des colonnes et des cheminées, pose des encadrements de fenêtres et, construction des cages d'escaliers en pierres naturelles, en dalles arti¬
ficielles ou en béton. Lorsque le gros œuvre est terminé, le maçon entre¬
prend les travaux intérieurs. 11 taille les gaines pour les conduites élec¬
triques, perce les passages de murs et de plafonds, dispose les pièces d'attente destinées aux installations sanitaires et électriques. Pour ter¬
miner, l'immeuble reçoit son revêtement extérieur.
11 appartiendra aussi au maçon de procéder à plusieurs travaux extérieurs: terrasses, murs de pierres naturelles, dallages, piscines et aménagement de base de jardins.
Aujourd'hui il n'y a plus guère d'interruption saisonnière de la construction. Pendant l'hiver, le maçon travaille à l'intérieur du bâtiment dont le gros œuvre a été monté durant la bonne saison, ou bien il effectue des réparations dans des immeubles anciens.
Passant d'un chantier à l'autre, sis en des lieux très divers, le maçon doit être capable de s'adapter facilement, chaque chantier entraînant des conditions nouvelles et des exigences différentes.
Quelle est l'organisation d'un grand chantier? C'est le chef de chantier qui assume la direction des travaux; sur la base des plans et des délais qui lui sont impartis, il donne, dans les grandes lignes, les ordres et les instructions nécessaires et surveille l'exécution des travaux. Le etief direct du maçon est le contremaître, qui répartit le travail entre ses hommes;
lui-même désigne, selon les besoins, des chefs d'équipe.
(Suite à la page 11) Au fur et à mesure que lu construction avance, le travuil du maçon devient plus varié. Sur notre photo, un ouvrier procède ù la pose d'un encadrement de fenêtre.
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A la campagne ou sur de petits chantiers, le maçon travaille souvent seul, aidé de manœuvres. Il jouit d'une large indépendance, œuvrant selon les instructions reçues du contremaître ou de l'entrepreneur lui-même. Il doit donc savoir prendre ses responsabilités, distribuer judi¬
cieusement les tâches et posséder une solide connaissance des matériaux, des prescriptions de construction, ainsi que des ordonnances ayant trait à la police du feu et à la prévention des accidents. Lors de réparations chez des particuliers, il agira seul; c'est là que l'expérience et le savoir-vivre seront indispensables.
Nul autre métier autant que celui de maçon 11e connaît des conditions de travail aussi variées et des exigences sans cesse renouvelées. Celui qui aime le changement y trouve de grandes satisfactions. Le candidat doit aimer l'effort physique, désirer utiliser ses forces, aimer tra¬
vailler en plein air, souvent au-dessus du sol, et apprécier le contact journalier avec les différents matériaux. 11 doit être pratique et technicien dans le sens le plus large du mot, comprendre rapidement, s'intéresser au dessin, car le maçon doit souvent lire des schémas, des plans et, à l'occasion, établir lui-même des croquis simples. D'autre part, le sens de la beauté et des proportions est très utile.
Travaillant presque toujours en équipe, le maçon doit pouvoir s'adapter à un rythme de travail collectif, prendre plaisir .à la vie en société et cultiver une saine camaraderie avec d'autres ouvriers, sans pour cela man¬
quer de personnalité. Les natures solitaires ne se sentiront donc que rarement à l'aise dans ce corps de métier.
Constitution physique
Le candidat doit avoir une constitution moyenne, voire solide. Les jambes, les bras et les mains doivent être sains et normalement développés. Les varices et les her¬
nies diminuent les possibilités de rendement.
Pour être capable de travailler au-dessus du sol, sur les échafaudages, il est indispensable (pie le candidat soit exempt de vertige. Notons, cependant, qu'un apprenti en bonne santé s'y habituera aisément. Kn revanche, les crises épileptiques et convulsives sont un obstacle insurmontable.
Pour devenir maçon, il importe de jouir d'une bonne santé générale et d'une certaine résistance physique. Le cœur, les poumons, les organes digestifs doivent être sains. Certes, les maçons sont souvent exposés à la pluie, au froid et aux courants d'air; cependant., ils ne souffrent pas davantage que la moyenne de la population de mala¬
dies provoquées par les refroidissements. Au contraire, l'accoutumance au travail en plein air et le séjour à l'air frais les rendent plus résistants. La poussière qui, occa¬
sionnellement, règne sur les chantiers n'est, pas dangereuse, comme 011 pourrait le croire.
Le maçon 11e devra pas être sujet aux eczémas, car le ciment et in chaux contiennent du chromâte de potassium qui n'est pas supporté par toutes les peaux, ce qui peut provoquer des eczémas professionnels difficiles à guérir.
Construction d'une façade avec piliers.
Ci-dessous : une dalle qui est prêle à èlre coulée. l'Iioto prise sur un chantier île la rue de liomonl à Fribounj.
Un coffrage minutieusement 'exécuté sur le même chantier à lu rue de liomont.
Perception et réaction
Une vue normale, le sens des volumes et des formes constituent des éléments importants. Les porteurs de lunet tes sont parfois handicapés (mauvaise vue résultant, de la poussière, buée sur les verres occasionnée par le froid, etc).
Une perception normale des couleurs est désirable, sans être tou¬
tefois absolument nécessaire.
Les relations sur le chantier intervenant souvent par appel à distance, l'ouïe devra être normale. Une sensibilité excessive aux bruits n'est, pas favorable.
Aptitudes manuelles
Le travail du maçon exige des bras, des mains et des doigts agiles.
Bien entendu, il n'est pas question de dextérité semblable à celle d'un prestidigitateur, mais d'une aptitude à faire les mouvements néces¬
saires à bon escient et sans dépense excessive de force. Une personne maladroite n'a aucun avenir dans le métier. La mise en place des bri¬
ques et le crépissage exigent 1111 sens du toucher et une main sûrs.
Les doigts trop courts saisissent difficilement, les pierres. Le maçon est souvent appelé à participer à quelque travail inattendu, aussi (levra-t-il se servir de ses outils avec aisance et prouver son adresse et son intelligence.
Intelligence
L'intelligence du maçon sera axée sur les choses pratiques et. con¬
crètes. Il saura résoudre chaque problème d'une manière judicieuse et sans inutile complication. Une assimilation rapide et, une vision claire des problèmes rendront service. Souvent,, le maçon ne recevra que quelques directives générales [tour l'éxéculion d'un travail. Don d'observation, mémoire en éveil, imagination active lui permettront, malgré l'activité intense du chantier, de donner son maximum de rendement. (Suite à la page 13)
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Caractère
Comme partout, le caractère île l'individu joue un rôle important dans la réussite ou l'échec. Les principales facultés que le patron peut attendre de l'ouvrier sont: adaptation au travail en équipe, courage et confiance en soi, tranquilité et réflexion. Les misanthropes et les pessi¬
mistes 11e trouveront aucune satisfaction dans la corporation des maçons.
L'entrepreneur doit pouvoir compter sur le sens de la responsabilité chez chacun de ses ouvriers. C'est surtout le cas pour les travaux de répa¬
rations chez des particuliers, où l'honnêteté, le savoir-vivre et la politesse doivent s'allier aux connaissances techniques. La vie hors du foyer, les repas irréguliers et les risques que cela comporte sont à considérer eu égard à la force de caractère du candidat.
Instruction
Une bonne instruction primaire suflit. Cependant, les éléments les plus qualifiés comme les candidats qui ont bénéficié d'un enseignement primaire-supérieur ou secondaire parviendront plus facilement, s'ils ont les qualités de caractère et l'habileté nécessaires, aux emplois supérieurs.
Le* étapes de la formation professionnelle
l.es conditions générales de l'apprentissage sont réglées par la loi fédérale sur la formation professionnelle ainsi que par les ordonnances d'exécution de celle-ci, comme par les lois et. règlements édictés par les cantons pour les questions laissées à leur compétence.
En ce qui concerne le métier de maçon, un règlement fédéral, du ^8 dé¬
cembre 19-19, fixe la durée et le programme de l'apprentissage.
Pour entrer en apprentissage, le jeune homme doit avoir quinze ans révolus et être libéré des obligations scolaires. La durée de l'apprentissage est de trois ans, y compris une période d'essai — généralement de quatre semaines — pendant laquelle le contrat peut être résilié sans formalité.
Pendant toute la durée de sa formation, l'apprenti est tenu de suivre les cours professionnels, dans lesquels il reçoit un enseignement théorique qui complète les connaissances pratiques acquises.
l'n maçon i/nali/ié eonslrnisitnl un escalier en béton armé.
Sur le ehaniier île la C.iha à Marhj-le-l'elit.
Le programme de l'apprentissage
La formai ion de l'apprenti est progressive. Elle débute par les Ira- vaux simples pour passer, par degrés, aux travaux compliqués, compte tenu du programme de chaque année d'apprenlissage et des modes de construction de chaque région. L'apprenti esl habitué à la pontualilé à l'exactitude, à la persévérance au travail, à l'ordre et à la propreté.
A toute occasion, le patron le rend attentif aux dangers d'accidents el aux moyens de les prévenir. 11 discute avec, lui des travaux les plus importants, à l'aide de plans et, de dessins, comme aussi sur la base des prescriptions relatives à la police des conslructions.
Le caractère particulier du travail du maçon ne permettant pas de faire une distinction parfaitement nette entre les travaux intéressant chacune des années de l'apprentissage, le programme doit être considéré plutôt connue un guide pour la formation méthodique de l'apprenti.
Les examens de fin d'apprentissage
A la lin de l'apprentissage, le jeune homme subit un examen dont les modalités et la ina'ière sont fixées par un règlement fédéral et qui dure trois jours.
Le candidat qui a réussi l'examen reçoit un certificat de capacité professionnelle de maçon qui lui permet d'exercer son méfier en tant qu'ouvrier qualifié.
Les cours de perfectionnement
Pour favoriser la formation des jeunes maçons, la Société suisse des entrepreneurs et ses sections cantonales, en collaboration avec les auto¬
rités fédérales ou cantonales, organisent des cours techniques 'cours de perfectionnement; destinés aux apprentis maçons. Dans notre canton, ces cours sont obligatoires.
l.es cours de pcrl'ecl iomienient - en général, deux cours de quatre semaines -— ont lieu pendant le temps de l'apprentissage, en hiver, et ont pour but d'approfondir systématiquement les connaissances professionnelles et d'initier les apprentis à de nou¬
veaux travaux.
Enfin, de multiples possibilités sont offertes aux apprentis qui souhaitent compléter par un travail personnel leur formai ion pro¬
fessionnelle. En plus de l'enrichissement que leur procureront la lecture cl l'élude des livres, journaux et aulres publications techni¬
ques, ils pourront participer aux cours du soir langues, dessin, arls qu'orguuiscnl nombre de nos écoles professionnelles.
(Suite à la page 15) Ceci aussi fait partie ilu triuiail ilu mitron. Un t'iules rirronslanrrs, il doit .si' .servir de. ses outils a lier aisunee el prouver ainsi son adresse el son intellii/enre.
u
Entreprise Robert Ropruz Maçonnerie / Génie civil
Paul Rossier
Entreprise générale du bâtiment
SORENS Tél. (029) 3 86 69 ST-AUBIN / FR
Entreprise Rime Frères Terrassement / Canalisations Drainages / Chemins alpestres CHARMEY
Henri Mora
Carrelages, revêtements, mosaïques, chapes, isolations, plaques Vinyle BULLE
Maurice loquet ft Fils Entreprise de maçonnerie
GROLLEY Tél. (037) 3 54 00
Charles Paratte
Entreprise de maçonnerie
PRAROMAN Tél. (037) 3 32 35
Edmond Nognin ft Fils
Entreprise générale de construction SORENS
E. Grand S.A.
Entreprise de bâtiment et génie civil VILLARS-SUR-GLANE
Louis Moradon m.™,.
Entreprise de maçonnerie et béton armé COUSSET Tél. (037) 6 25 87
François Ruffieux
Entreprise de maçonnerie
CERNIAT Tél. (029) 3 26 61 1
Alexandre Tomasini Entreprise de construction
BULLE
Auguste Delmonico
Entreprise
de carrelage spécialisée pour catelles et revêtements plastics
TAVEL
Le maçon doit aussi être technicien dans le sens te plus large du mot. Il doit souvent lire des schémas et des plans, et. à l'occasion, établir lui-même de petits croquis. Ci-contre : étude en commun d'un plan de disposition des fers.
Les conditions de travail pendant l'apprentissage Rémunération
Pendant l'apprentissage, le jeune homme reçoit une rémunération, dont les minimas sont à l'heure actuelle les suivants:
lre année: 1 fr. 40 à l'heure:
•^>e année: 1 fr. 70 à l'heure:
3e année: fr. 10 â l'heure.
Knvoyé en déplacement, l'apprenti reçoit également les indemnités garanties aux ouvriers.
Ass urances sociales
L'apprenti est assuré contre les risques d'accidents professionnels et non professionnels.
11 bénéficie, chaque année, de vacances payées: douze jours ouvrables au minimum.
I.es possibilités offertes au maçon habile et intelligent sont très favorables, que ce soit dans les régions urbaines ou rurales, où il trouve facilement un emploi auprès d'entreprises qui restent à la taille de l'hom¬
me. I.es très grandes entreprises sont relativement peu nombreuses.
Changeant d'employeur plus fréquemment que ce n'est le cas dans d'autres métiers, le maçon accroît rapidement son expérience et se fa¬
miliarise avec de nombreuses techniques de travail. Sa formation profes¬
sionnelle et ses activités variées lui permettent de se vouer diverses spécialités et de prétendre, s'il consent 1111 effort de perfectionnement professionnel, accéder à des postes supérieurs.
Certes, l'activité du maçon dépend, dans une large mesure, des sai¬
sons: intense en été. elle est quelque peu ralentie en hiver.
Cependant, l'interruption saisonnière que connaissait l'industrie du bâtiment, il y a vingt ans encore, a maintenant presque complètement disparu, les progrès techniques el l'organisation des chantiers permettant l'exécution de nombreux travaux lors de conditions atmosphériques défavorables.
Ainsi, l'opinion généralement répandue selon laquelle le maçon chôme pendant l'hiver ne correspond plus, aujourd'hui, à la réalité.
Travaillant presque toujours en éi/uipe. le maçon doit pouvoir s'adapter à un rythme de travail collectif, prendre plaisir à la vie en société et cultiver une saine camaraderie avec les autres ouvriers.
Les possibilités d'avancement offertes au maçon
Tout jeune homme habile, intelli¬
gent et, animé d'une légitime ambition trouvera de nombreuses possibilités d'avancement dans la profession. Kn cherchant à se perfectionner par des lectures techniques et, par les cours de perfectionnement organisés à son inten- Iion, il parviendra au bout de peu d'an¬
nées au poste de chef d'équipe.
Le Teclmiciim cantonal de Kribourg met sur pied des cours de trois semes- Ires d'hiver qui amènent à l'obtention du diplôme de contremaître maçon ou à celui de ciief de chantier. I ,a possibilité existe également d'acquérir, au terme de six semestres de cours, le diplôme de technicien en bâtiment ou en génie civil, porte ouverte pour un posle de chef technique, de collaborateur du chef d'entreprise, ou pour un emploi dans un bureau d'architecte ou d'ingénieur.
Des cours de perfectionnement sont enfin destinés à préparer la maîtrise fédérale, qui permettra d'être placé au rang de collaborateur du chef d'entre¬
prise, ou même à celui de chef de sa propre entreprise.
Les conditions de travail dans la maçonnerie et le génie civil
Les conditions générales de travail sont fixées par une Convention natio¬
nale, conclue entre la Société suisse des entrepreneurs et, les syndicats ouvriers, ainsi que par des contrats collectifs.
Ces conl rats conI ienrient.notamment des dispositions relatives
— aux conditions d'engagement et, de licenciement ;
— â l'horaire de travail ;
— au règlement de chantier;
— aux salaires, à la rémunération des heures supplémentaires el aux in¬
demnités de déplacement;
— aux assurances sociales.
La surveillance de l'exécution et l'interprétation des dispositions con¬
tractuelles sont confiées à des commis¬
sions professionnelles paritaires.
(Suite à la page 17)
16
Georges Sulmoni Entrepreneur diplômé Bâtiment Génie civil
ROMONT Tél. (037) 5 21 68
Trois places d'apprentis-maçons
sont à repourvoir; entrée dès que possible.
I
I
! Grisoni-Zaugg S.A.
Maîtrise fédérale
Routes, travaux publics et bâtiments
BULLE Tél. (029) 2 72 85
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Entreprise de maçonnerie
SCHMITTEN Tél. (037) 3 63 28
Ernest SCQIOIQ Maîtrise fédérale Entreprise de construction VILLAZ-ST-PIERRE
Victor Zompo
Entreprise de maçonnerie
MOTIER / VULLY Tét. (037) 7 24 01
Raymond Schouwey Entreprise de maçonnerie
MISERY Tél. (037) 3 53 76
Charles Berchier
Entreprise générale de contruction
CUGY FR Tél. (037) 6 51 08
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FRIBOURG , Boulevard de Pérolles 37 / Tél. 2 37 31 MORAT Tél. (037) 7 25 88
L'horaire de travail esl, en été, de 50 à 55 heures par semaine, selon les régions. Il est quelque peu réduit pendant l'hiver. La semaine de travail se termine le samedi, à midi. De plus en plus, la coutume s'implante de fermer les chantiers un samedi sur deux, et même parfois tous les samedis.
Les salaires
Les salaires, qui ont été sensiblement améliorés ces dernières annees, varient d'une région à l'autre. Ils sont aussi élevés que ceux payés dans la majorité des autres secteurs économiques.
Nombre d'ouvriers — spécialement, ceux dont les qualifications professionnelles sont excellentes — reçoivent un salaire supérieur aux taux fixés par le contrat collectif de travail.
Enfin, des suppléments sont payés pour les heures supplémen¬
taires, ainsi que pour les travaux qui doivent être exécutés dans îles conditions particulièrement défavorables.
L'ouvrier envoyé en déplacement reçoit les indemnités prévues par le contrat collectif.
Les assurances sociales
Les assurances sociales suivantes ont été instituées en faveur des ouvriers de l'industrie de la construction.
Prestations versées
Assurance-accidents professionnels el non professionnels Les ouvriers sont assurés auprès de la Caisse nationale suisse d'assurance en cas d'accidents
Vacances payées Les ouvriers occupés régulièrement bénéficient de 12 jours de vacances payées par année, au minimum Assurance-maladie Compensation du gain perdu par suite de mala¬
die, selon le contrat collectif
.Jours fériés payés Une indemnité est versée pour six jours fériés par année, au minimum
Absences justifiées Indemnités versées en cas d'absence pour cause de mariage, de naissance, de décès et d'inspection militaire Allocations intempéries Indemnisation à 80% des heures isolées d'in¬
terruption de travail par suite d'intempéries, qui ne sont pas couvertes par l'assurance-chômage
Allocations familiales Allocations mensuelles, variables selon le canton -I.V..S. Rentes de vieillesse, rentes de veuve el d'orphelins.
Associations professionnelles
patronales: Société suisse des entrepreneurs, Reethovenstrasse 38.
Zurich; Fédération fribourgeoise des entrepreneurs du bâtiment et, travaux publics, Place de la Gare 3S), Fribourg.
contremaîtres: Société suisse des contremaîtres, Zurich; Fédération suisse des contremaîtres du bâtiment, Zurich,
ouvrières: Fédération suisse des ouvriers du bois et du bâtiment;
Fédération chrétienne des ouvriers du bois et, du bâti¬
ment, de la Suisse ; Association suisse des syndicats évangéliques ; Union suisse des syndicats autonomes.
Le nouveau silo de Courlepin.
» "S. Pour être capable de travailler au-dessus du sol, sur les échafaudages, il est indispensable que le candidat soit exempt de vertige. l'ourlant, un apprenti en bonne santé s'y habitue rapi¬
dement. Noire photo: l'un des piliers du futur pont de l'autoroute sur le lac de Scliiffenen.
Tiré de Le maçon, édité par l'Association suisse pour l'orientation professionnelle et, protection des apprentis et, par la Société suisse des entrepreneurs. la Clichés aimablement prêtés par la Fédération suisse et la Fédération vaudoisn des entrepreneurs à Zurich et Lausanne. Photos Roland Dougoud, Fribourg.
ORIENTATION PROFESSIONNELLE Office cantonal: Pérolles, Fribourg: M.Louis Abriel Sarine:
/•'riboury-Ville: Garçons: Direction de l'Ecole secondaire des gar¬
çons de la Ville de Fribourg, avenue de Home 7
Filles: Direction de l'Ecole secondaire des filles, Gambach, Fribourg
Sarine-Campayne : Grand-rue 1(1, Fribourg: M. .Jean Blanc Sinyine :
Hasse-Sinyine : M. Oswald Schuwey, directeur, Guin
M. Holand MQlhauser, instituteur, Schmitten (Pour les communes de Hesingen, Dfidingen, Schmitten, l'berstorf, WOnnewil, Flamatt) Moyenne-Sinijine : M. Franz Kolly, instituteur, Ileitenried
(Pour Alterswil, Ileitenried, St-Antoni, St,-Ursen, Ta fers)
Haule-Sinyine : M. Anton Happo, instituteur, Planfayon (Pour Brünisried, Giffers, Neuhaus, Oberschrot, Plaffeien, Lichtena, Plasselb, Rechthalteri, St- Silvester, Tentlingen, Zurnholz)
Gruyère: M. Irénée Robadey, professeur, Huile Lac: M. Fritz Herren, instituteur, Morat
Glane: M. Auguste Frésey, directeur, Helle-Croix, Romont Broyé: M. Armand Fontaine, professeur, Domdidier
Veveyse: M. Ernest Rord, institeur, Châtel-St-Denis
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Garage du Stadlberg V. NUSSBAUMER
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LES 100 ANS
DË L'IMPRIMERIE FRAGNIÉRE S.A.
Dans son précédent numéro. Fribourg-Illustré consacrait plusieurs pages à l'Imprimerie Fragniére S. A. à l'occasion de la célébration de son centenaire. Nous y avions présenté l'entreprise, sa direction, ses cadres et ses divers départements, nous appliquant à démontrer l'essor pris par cette entreprise, surtout au cours de ces dernières années, depuis qu'elle s'est installée dans son nouvel immeuble à la route de la Glâne à Fribourg.
La célébration de ce centenaire débuta par des exécutions de l'Union instrumentale dirigée par M. René Pillonel. Aux fenêtres de l'immeuble, des orillammes flottaient, alors qu'à l'intérieur, dans les escaliers et les bureaux, des fanions tendaient leurs guirlandes.
I.'Imprimerie Fragniére S. A. occupe ses nouveaux locaux depuis l'tGO déjà. Mais cette inauguration avait été retardée dans le but. de la faire coïncider avec le centenaire de l'entreprise.*Il appartenait, à M. le chanoine Eugène Fragniére, révérend curé-doyen de Charmey, et oncle de M. Henri Fragniére, administrateur-délégué, de bénir les locaux. Après un nouvel intermède musical donné par l'Union instru¬
mentale de Fribourg, M. Henri Fragniére, administrateur-délégué, souhaita la bienvenue à ses hôtes. Parmi les nombreux invités, on remarquait la présence de M. Théo Aver, président du gouvernement (Suite, page 21 )
M. le chanoine Eugène Fragniére, révérend curé-doyen de Charme;/, bénissant les nouveaux locaux. /I Varrière-plan, le, chanoine Noel.
Un quatuor de bien jolis sourires en dzaquillon.
L'Union instrumentale de. Fribourg, dirigée par M. Jtené Pillonel, donna à la célébration de. ce ccnlenairè un véritable air de fête.
M. Ilenri Fragniére, administrateur-délégué, accueillanl ses hôtes, en compagnie de sa charmante épouse et de ses deux enfants.
M. Joseph Fragniére, président du conseil d'administration, accompagné de M. Ceorges Ducotterd, conseiller d'Etal. Au centre, à l'arrière-plan, le colonel Kotiert Fricli el, à droile, M. Pierre (Hasson, conseiller nalional.
20
CHAMPAGNE MERCIER Coupe d'Or du bon goût français 1964
une très grande marque
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de son vignoble
à votre coupe !
I v-\«& > ■ h*'-
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J> 11
Friboury. colores.
Ws-
Le colonel-Cdt de corps Jioberl Frick. chef de l'instruction soulit/nanl la force de celle entreprise construite sur la confiance audacieuse dans l'ave¬
nir. mais aussi sur le roc solide de la continuité des générations. (li- dessous: M. Joseph Fratjnière retraçant l'historique de son entreprise.
'* *ifr ■ 1
(Suite et fin de la pat/e 19)
fribourgeois, accompagné îles conseillers d'Ktat Paul Torche, Georges Ducotterd et Kmile Zelmder; MM. Laurent Butly, prtM'ot; Louis Dupraz, Jean-François Bourgknec.hl et Georges Dreyer, conseillers communaux; le colonel Koberl Frick, le colonel Béguelin, et le bri¬
gadier Pierre Glysson, conseiller national. Fiaient excusés MM. les colonels-divisionnaire de Diesbaeh et, Dénériaz.
Conduits j>ar MM. .Joseph Fragniôre, président, du conseil d'admi¬
nistration, Henri Fragniére, administrateur-délégué, et, Louis Nicolet, fondé de pouvoir et chef technique, les invités parcoururent tous les ateliers de l'entreprise, admirant la qualité technique des travaux et, l'outillage perfectionné, complété depuis plusieurs mois déjà par l'ins¬
tallation des départements offset, et des formulaires continus. Cette visite fut agrémentée d'un généreux apérit if au champagne Mercier que servaient quatre dames el demoiselles en dzaquillon.
Chacun se donna ensuite rendez-vous au Heslauranl Plaza où un copieux menu fut servi. M. Kric Thilo se montra un major de table distingué et bienveillant. Prirent la parole, MM. Théo Ayer, président du gouvernement,, qui releva la vitalité de l'entreprise centenaire;
le colonel Hobert Krick, cpii rendit un hommage délicat :) son subor¬
donné, le capitaine Henri Kragniére, et qui souligna le dynamisme de l'Imprimerie Kragniére, et entin M. Joseph Kragniére, président du conseil d'administration, qui évoqua les principales étapes de son imprimerie. A plusieurs reprises, les chanteurs el chanteuses du Dza¬
quillon, dirigés par M. Bongard, vinrent, égayer ce banquet de, leurs délicieuses chansons. (Photos Pierre Charriére, Bulle.) Chanteurs et chanteuses du Dzaquillon, dirigés par M. Hongard, eurent l'agréable mission de, réijaler les hôtes par un frais houquel de chansons.
22
CÉCIDIENNEjSf EN BÊTE
m
Au décanat de Sainte-Croix
l.ii f'écilienne de \'iUitrs-.sur- t ihitie. organisatrice de celle relation.
Kn vue de la journée fri- bourgeoise à l'Exposition na¬
tionale, toute les Céciliennes du canton ont été mises à contribution. Aussi, plusieurs décanats renoncèrent-ils cette année à organiser leur fête de Céciliennes. Deux exceptions pourtant: pour le décanat de Sainte-Croix et, pour celui de La Part-Dieu.
(Vest à Villars-sur-(ilâne que les Céciliennes du décanat de Sainte- Croix organisèrent le premier dimanche après Pâques leur 22 ème réunion. Les Céciliennes de Wallenried, Bellechasse-Vully, Courtepin, Barberèche, Daillettes, (Irolley, Courtion, Mat rail, Cressier-sur-Morat, Moral, et Villars-sur-Glâue étaient, à ce rendez-vous. Il y eut d'abord l'oflice solennel durant lequel chœurs-mixtes et. chœurs d'hommes interprétèrent sous la direction de M. Oscar Morel la Meuse en l'hon¬
neur de Xolre-ï)ume de Lévi de Bernard Chenaux. Ce fut ensuite le concours des sections, MM. Bernard Chenaux et Oscar Moret, fonc¬
tionnant comme experts. Le dîner fut servi à l'école de Cormanon- Daillettes, encore en chantier. Au cours de la partie récréative, les Céciliennes exécutèrent des chants profanes.
Chœurs-mixtes el chœurs d'hommes réunis interprétant une messe de liernard Chenaux au cours de l'office, solennel célébré par Mgr Paul von der MY id, rd l'ré fol de Sl-Xiroltis.
Au cours de cette journée, vingt-deux nouveaux vétérans reçurent une médaille pour trtirs vingt-cinq ans d'activité. Les voici réunis sur la .1 u début du banquet, les titulaires d'une médaille liene Merenti furent P'iolo ci-dessus, à l'exception des huit vétérans de Wallenried groupés appelés sur le podium et largement ovationnés pour leur fidélité au lutrin. ci-dessous autour de leur curé.
Au décanat de La Part-Dieu
9I1B
Dans l'église restaurée de La Tour-de-Trème, les Céeiliennes réunies interprétant sous la direction de M. l'aul Hersier la
Messe des Ailles de Salla.
Les vingt-quatre chantres </ui reçurent la médaille de vétéran pour vingt ans et plus d'activité dans une société de chant sacré.
Une décoration du village bien évocalrice.
4
»
r
f
Un instant dont tous les chantres garderont un vivant souvenir: le, compositeur André Salla s'atlres- sanl aux Céeiliennes qui, pour le, remercier, entonnèrent à son inten¬
tion Nouthra Doua ili Maôrt/.è.
Ci-dessous : le chanoine. Hruc.licr cl M. Michel Corboz île Lausanne, fonctionnèrent comme, experts.
Au cours de lu partie récréative, toutes les sociétés interprétèrent un chant profane.
.Messe solennelle le mat in, concours (l'exécution il l'é¬
glise, dîner à la halle de fête et partie récréative, tels furent les principaux actes qui, comme à Villars- sur Glâne, composèrent le programme de la XIe Fête des Céeiliennes du décanal, de l.a Part-Dieu qui eut lieu le deuxième dimanche après Pâques à l.a Tour-de- Trème. Quatorze sociétés (céeiliennes, maîtrises et chœurs de dames) venant de huit paroisses manifes¬
tèrent par là leur attache¬
ment au chant sacré. La veille au soir, la fête avait été introduite par un magni¬
fique concert donné par la Chanson de Fribourg et l'Harmonie de la Ville de Bulle.
Wh f,vüs!' - J
»
2.
* * :
v < IfJiJt «Xi T
**81
Jehan I nnnaïUi iterant les ruines de son chalet, encouragé par su /lancée Lotjse.
Jehan a répudié sa fiancée pour se livrer aux promesses du diable qui lui apporte fortune et plaisir.
La Chorale. île f.a 'l'our-de-Trême et son chœur-mixte dans leur
dztupiillon. gracieux costume d'armailli et
I.e. pacte a été signé et la mort vient chercher Jehan aux prises arec le désespoir.
A LA TOUR-DE-TREME I.a Chorale de La Tour-de-Trème, de¬
puis quelques aimées chœur-mixte, vient de célébrer le 75e anniversaire de sa fonda¬
tion. Ce jubilé fut marqué par l'interpréta¬
tion d'un spectacle inédit Le Creux de l'Enfer d'Albert Schmidt, Jean Da'twyler, Georges Gremaud et Netton Bosson. Cette
« diablerie », dont l'action est en quelque sorte soutenue par des ballets et des chants, est l'histoire de Jehan l'armailli qui doit reconstruire son chalet démoli par l'ava¬
lanche. Par orgueil, il se livre au diable, mais les prières de sa fiancée l'arracheront de' la bouche du dragon au dernier mo¬
ment. CAte œuvre, créée pour la circons¬
tance, a^-trouvé des interprètes remarqua¬
bles talk pour la partie scénique que polir les ballets, la musique et le chant.
/'kotos Joël <iapani/ et l'ierre Charrière
I BROC
Pour marquer son ~~>e anniversaire, le Cliu'ur-niixte L'Harmonie de Broc inau¬
gurait en ce dernier week-end d'avril son nouveau costume, en l'occurence le gra¬
cieux dzaquillon et le « gale » bredzon. Le samedi, un hommage fui rendu au ciine- lière i\ la mémoire des membres défunts.
Ce fut ensuite le banquet ofliciel. Le di¬
manche, deux concerts furent donnés grilce fi la collaboration de l'Echo du Moléson d'Kpagny el de la Société île chant de la
\'ille, de Fribourg.
l'halo l'ierre Charrière. Huile.
Ce même dernier dimanche d'avril, le Chœur d'hommes La Gruéria de Gruyères célébrait ses trois quarts de siècle d'exis¬
tence par l'interprétation d'une belle messe polyphonique de Mozart avec accompagne¬
ment d'un quintette d'instrumentistes. Au cours île cet ofllce solennel, trois distinc¬
tions papales furent décernées à MM.
Marcellin Doutaz, Ferdinand Ansermot et Joseph Castella. Ce chœur compte en outre M. Auguste Muritli. ancien président du Grand Conseil, qui totalise aujourd'hui li-2 ans d'activité comme chantre. Cette célébration se poursuivit par une céré¬
monie au cimetière, un cortège et un banquet servi à l'Hôtel de Ville.
La Criteria et le groupe des chanteuses for¬
mant ensemble le chœur-mixte paroissial.
Photo Joël Gapany, Bulle.
FANFARE DE C H AT E L - ST-D E N I S
En ce dimanche 1(.» avril, la fanfare de Chàtel-St -1 )euis faisait bénir son nouveau drapeau et inaugurai! ofticieltemenl son nouvel uniforme qui a déjà suscité de l'admiration lors de ses diverses sorties. La bénédiction du nouveau drapeau eut lieu au cours d'un office solennel célébré par Mgr Paul von der W'eid.
M. Edouard Egloff, et Mme Ernest Hohrbasser, l'épouse du président, étaient les parrain et marraine du nouvel emblème.
Avant, et après l'office religieux, un cortège parcouruI les rues de Cliâtel-St-l)enis. Au cours du banquet qui suivit, de nom¬
breux messages d'amitié furent, adressés aux musiciens cliàtelois.
Nos photos : deux instantanés du eortei/e : ci-dessous : te président, le parrain et la marraine.
l\\ ' i»
Is*#* V-
LE CLUB DES ACCORDÉONISTES «EDELWEISS»
ummuuÊL ri
- " " n 11 n ?3 an
Pour marquer les quinze ans de sa fondai ion, le club des accordéonistes lùlclireiss de Eribourg a inauguré son premier drapeau. Un cortège conduisit le club et.' ses invités à l'église de St.-,lean où 1e chanoine Pierre Noël bénit l'emblème. Celui-ci.
œuvre de M. Louis Machercl, lithographe, avail, pour parrain et marraine M. Alphonse Leip/.ig-liiland de Marly et. M""' Victor Clere-liuchs d'IIIcns. On sait, que ce club, présidé par M. Fernand ('.nennet, a pour directrice .M""' Cuennet. Après un pel it concert, itinérant, dans le quartier de la Neuveville, auquel le club demeure très al lac,hé, un repas officiel l'ut, servi au Restaurant de l'Epée.
Ci-contre : le club Edelweiss el, ci-dessous : le noiwetm ilrapeau entouré de son parrain et de su marraine, ainsi i/ue de M. el
V/me cnennet.
M î #
A BULLE:
30 ans de chant et musique Le Chœur-mixte cl, l'orchestre bullois ont, marqué le 30e anniversaire de, la fon¬
dation des deux sociétés par un concert de chansons populaires el, d'œuvres clas¬
siques qui connut un succès complet et mérité. Ces deux ensembles sont, dirigés par M. Paul-André Gaillard et M. Emile Lattion. Ce concert anniversaire compor¬
tait notamment, l'ouverture d'Egmonl ,de, lieethoven et quatre ('lueurs des Saisons, de Joseph Haydn.
V/. Haijmond l'ast/uier, président du Chœur- mixte, conférant à M. l'util-André (laillard le titre de membre honoraire de sa société.
26
Li'E. P. G. JS.
/.(• bon air de nos montagnes engage au sport.
Enseignement postscolaire de la gymnastique et des sports dans le canton.
L'OHice cantonal K.P.G.S. a fait sienne la devise Voir loin...
ordonner court, en prévoyant pour 1964 un vaste programme de tra¬
vail dont chaque point sera absout à son heure.
Les cours de répétition des moniteurs
se dérouleront dans chaque district pour en faciliter la fréquentation.
Leur but: mettre les moniteurs au courant des techniques et méthodes nouvelles d'enseignement et d'entraînement.
Expo 64
Une journée des conscrits précédera les journées d'armée à l'Kxposition nationale, le 11 mai. .Notre canton doit y présenter 21 jeunes gens de la classe ir> qui se mesureront avec ceux des autres cantons dans un concours athlétique comprenant les disciplines du recrutement, à savoir: course de vitesse 80 m., saut en longueur, grimper de perche et lancer d'engin de 500 grammes.
Une première sélection a été opérée sur la base des résultats des examens de base K.P.G.S. de l'année dernière. Quelque 3f> jeunes gens s'entraîneront dans les districts. I,e "21 mars, ils se sont rencontrés à Fribourg pour un entraînement collectif dirigé par M. Otto Peissard, chef technique, professeur au Collège St-Michel. Cette séance compre¬
nait : une mise en train par des exercices spéciaux préparant aux différentes disciplines, la technique du lancer et du départ et enfin un concours de course, saut et grimper. Le but essentiel était de gal¬
vaniser ces jeunes, de les gagner à la cause d'un entraînement sérieux et suivi jusqu'au jour des éliminatoires, le 18 avril, au stade St-Léo- nard. M. Peissard a rencontré beaucoup de bonne volonté et un excel¬
lent esprit chez chacun. Il a également constaté certaines maladresses qu'un bon entraîneur éliminera. A côté de l'équipe des athlètes, deux joueurs de football et deux de handball représenteront notre canton dans l'équipe romande engagée le 11 mai dans un tournoi dont la finale se jouera sur le terrain de l'Kxpo.
Les cours et entraînements de base
Line attention toute spéciale leur sera vouée. Isn effet ils sont l'un et l'autre la préparation directe aux examens de base. Tandis que les cours de base sont l'affaire surtout des groupements K.P.G.S:, les entraînements sont réservés aux clubs sportifs. Leur organisation et le travail qui s'y déroule dépendent essentiellement. >inon totale¬
ment, de la volonté du moniteur.
Souplesse, agilité. maitrise de soi, courage. Un bon départ, c'est déjà quelque chose.
La natation
Voilà un sport qui est appelé à connaître des succès grandissants. Plusieurs cours seront organisés à Portalban et à Broc, sous forme de camps. Leur but : apprendre à nager à ceux qui ignorent tout de la natation et perfectionner la technique des «déjà nageurs ». A côté de la natation, les jeux auront aussi leur place. .Mais cela n'est pas estimé suflisant. Chaque cours aura son aumô¬
nier chargé de l'entraînement spirituel et moral de nos jeunes. On ne saurait, en effet, développer les qualités physiques de nos jeunes et ne pas penser à leur âme. à leur cœur et à leur esprit.
Si le dicton dit: une âme saine dans un corps sain, je m'empresse d'ajouter qu'une âme saine dans un corps malade est encore d'un ordre de grandeur bien plus élevé. J'espère que vous me comprenez et que je n'ai pas voulu affirmer qu'il faut chercher à devenir malade.
L'alpinisme
L'an dernier, la Gruyère a donné le ton. Klle récidivera cette année. Le canton suivra ses traces. A n'en pas douter ces cours d'alpinisme seront pour la jeunesse une source de joies profondes et vraies. Aumôniers et instructeurs mettront tout en œuvre pour que chacun de ces cours contribue à une éducation de nos jeunes, dans tout le sens du terme.
Le ski
Comme chaque année, le camp du Lac-Noir aura lieu du '2(S au 31 décembre.
Souhaitons que la neige soit présente au jour ./.
Les examens à option
Les écoles secondaires et autres instituts, les cours de la campagne, les sociétés sportives organiseront des examens de ski, de inarche, de natation, de course d'orientation. Plusieurs districts ont chaque année leur propre course d'orientation. La course cantonale dont le succès grandit d'année en année se déroulera le dimanche 18 octobre. Une date à retenir.
Que voilà un programme chargé, varié.
Jeunes gens, vous pouvez choisir la ou les disciplines qui vous intéressent et bénéficier une fois de plus des grands avantages que vous offre l'K.l'.G.S.
suivant vos préférences, vos aptitudes.
Seul t'E.I'.G.S. (Knseignement postscolaire de la gymnastique et. des sports) peut vous offrir un choix pareil d'activités sportives.
VENEZ. .1 L'E.P.U.S.!
Tous les renseignements peuvent être obtenus àV Office cantonal E.l'.ll.S., ruelle Moire-Dame 181, Fribourg ou aux chefs de districts dont voici les adresses:
André Wuilloud, inspecteur Vignettaz 22, Fribourg Fritz Lerf, professeur Mottetstrasse, Morat Alphonse I Iayoz, commerçant Chevrilles
Armand Maiilard, professeur Romont Jean-Pierre Corboz, instituteur. Kroc
Raphaël Chassot, instituteur Porsel (lermain THerrin, insl iliiteur Bussy/FR.
Du départ à l'arrivée, tous lex dixièmes de seconde comptent.
Photos Roland IJougoud, Fribourg el K.T.S., Magglingen.
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28
Le théâtrel la campagne
A Dompierre
Depuis une dizaine d'années, la jeunesse paroissiale de Dompierre consacre plusieurs de ses dimanches à des représentations théâtrales qu'elle donne non seulement dans sa paroisse, mais également au dehors. Cette année, son théâtre Terre, roiuje. de l'aul liondallaz se déplaça successivement à Delley, Praz-Vully.
I ici léchasse, Cressier-sur-.Morat,, Villarepos, Corpataux, Grolley et enfin l'Hôpital d'Kstavayer-le-Lac. I.es treize acteurs étaient dirigés par l'abbé Ern. Sallin.
révérend curé de Dompierre. Ces jeunes méritent notre admiration non seule¬
ment pour leur excellent jeu, mais aussi pour le dévouement qu'ils manifes¬
tèrent dans une noble cause pendant plus de deux mois. Le bénéfice de ces re¬
présentations était en effet destiné, d'une part, à la restauration de l'église paroissiale de Dompierre et d'autre part aux («livres des autres villages visi¬
tés, sans oublier la fanfare du Vullv. les détenus de lîellechasse et. les malades de l'hôpital.
X
A La Roche
l.a Hoche connut naguère une belle tradition de théâtre patois. Celle-ci vient d'être remise à l'honneur après une interruption de douze ans, grâce une heureuse initiative de la société locale de musique.
M. Francis Hrodard composa à son intention Djan de la liolyèlu, qui évoque l'histoire et l'esprit de Tsiialso, serviable et compatissant, mais terrible dans ses vengeances. Ce drame en cinq actes unit, révocation la plus vivant e et la plus réalis¬
te de la vie de l'armailli avec le charme mystérieux de vieilles légendes du terroir. I.es acteurs de La Hoche ont su rendre toute la saveur et la richesse du patois de l'auteur.
A Arconciel
Les sociétés de chant et de musique se sont unies pour présenter avec beaucoup de succès le drame en huit ta¬
bleaux de Pierre Decourcelle:
I.es deux f/osses. Tous les in¬
terprètes — et ils furent nom¬
breux — tinrent parfaitement leur rôle. Us ne nous en vou¬
dront pas si nous taisons leurs noms pour ne citer que ceux de Gérald et André Baumann, qui se relayèrent pour incar¬
ner l'un des deux gosses d'a¬
bord petit puis âgé de treize ans, et Ferdinand Python l'autre garçon. A eux seuls, ils auraient assuré le succès de ce drame.
Photos Pierre Charrière. liulle.
A Epagny
L'Echo du Moléson d'Epagny n'a pas manqué son traditionnel rendez-vous pascal. Une fois de plus, il a maintenu son enviable réputation par la qualité de ses chants tout d'abord, mais surtout par celle de son théâtre. Cette année, son choix s'était porté sur un drame en cinq actes de D'Ennery et Tarbé:«Martyr». Cette pièce est
l'histoire pathétique d'une mûre de famille vertueuse et consciente de ses devoirs d'épouse. Guidée par son metteur en scène, M. Isidore Dafflon, acteur également, toute la troupe enleva ù chaque séance de chaleureux applaudissements amplement mérités.
l'holos Joël Ga/xii/ni/, Huile
A Vuadens Musique...
Si les sociétés locales de Vuadens furent, durant de lon¬
gues années, prétéritées, n'ayant à leur disposition qu'unpiteuxlocal, aujourd'hui, elles peuvent évoluer dans une magnifique salle aux belles dimensions, l.a scène dont elles disposent pourrait être enviée par bien des sociétés de loca¬
lités plus importantes. Der¬
nièrement, les musiciens de Vuadens firent évoluer sur ces nouveaux tréteaux quinze ac¬
teurs et actrices qui interpré¬
tèrent le drame connu d'Hu¬
bert Gremaud L'élreinle du passé. Le metteur en scène, M. Georges Genoud, conseiller communal, sut utiliser les pos¬
sibilités offertes pour animer chaque séquence de l'œuvre.
...et gym
Une autre société de Vua¬
dens sut enchanter son public:
la société de gymnastique qui fait preuve d'une belle vitalité.
Son programme débuta par le travail aux engins et divers exercices gymniques. La se¬
conde partie intitulée: Une réalisation patiemment allemlue évoqua la construction de la nouvelle grande salle de Vua¬
dens. M. Hobert Bugnon avait conçu des décors montrant les différentes phases de cette réalisation. Les divers ballets étaient liés par 1111 texte du bul- lois Michel Hussard, aussi bon gymnaste que poète inspiré.
l'holos Pierre Charrière, Hutte.
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