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Liège,CongrèsSBPMef PascalD Coloriages

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Academic year: 2022

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(1)

Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER

Références

Coloriages

Pascal DUPONT pascal.dupont@ulg.ac.be

HECULg

Liège, Congrès SBPMef 23 aout 2017

(2)

Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Le théorème

des 4 couleurs

(3)

Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Présentation du problème

(4)

Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Le théorème (ou une ébauche. . .)

« Théorème »

Toute carte géographique peut être coloriée avec quatre couleurs au plus, de manière que deux pays adjacents soient de couleurs différentes.

(5)

Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Jalons historiques

I 1852, Francis GUTHRIE

Frederic GUTHRIE

Augustus DEMORGAN

William HAMILTON I 1878, Arthur CAYLEY

I 1879, Alfred KEMPE I 1880, Peter TAIT I 1890, Percy HEAWOOD I 1891, Julius PETERSEN

...

I 1976, Kenneth APPEL& Wolfgang HAKEN

(6)

Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Jalons historiques

I 1852, Francis GUTHRIE

Frederic GUTHRIE

Augustus DEMORGAN

William HAMILTON I 1878, Arthur CAYLEY

I 1879, Alfred KEMPE I 1880, Peter TAIT I 1890, Percy HEAWOOD I 1891, Julius PETERSEN

...

I 1976, Kenneth APPEL& Wolfgang HAKEN

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Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Jalons historiques

I 1852, Francis GUTHRIE

Frederic GUTHRIE

Augustus DEMORGAN

William HAMILTON I 1878, Arthur CAYLEY

I 1879, Alfred KEMPE I 1880, Peter TAIT I 1890, Percy HEAWOOD I 1891, Julius PETERSEN

...

I 1976, Kenneth APPEL& Wolfgang HAKEN

(8)

Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Jalons historiques

I 1852, Francis GUTHRIE

Frederic GUTHRIE

Augustus DEMORGAN

William HAMILTON

I 1878, Arthur CAYLEY I 1879, Alfred KEMPE I 1880, Peter TAIT I 1890, Percy HEAWOOD I 1891, Julius PETERSEN

...

I 1976, Kenneth APPEL& Wolfgang HAKEN

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Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Jalons historiques

I 1852, Francis GUTHRIE

Frederic GUTHRIE

Augustus DEMORGAN

William HAMILTON I 1878, Arthur CAYLEY

I 1879, Alfred KEMPE I 1880, Peter TAIT I 1890, Percy HEAWOOD I 1891, Julius PETERSEN

...

I 1976, Kenneth APPEL& Wolfgang HAKEN

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Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Jalons historiques

I 1852, Francis GUTHRIE

Frederic GUTHRIE

Augustus DEMORGAN

William HAMILTON I 1878, Arthur CAYLEY

I 1879, Alfred KEMPE

I 1880, Peter TAIT I 1890, Percy HEAWOOD I 1891, Julius PETERSEN

...

I 1976, Kenneth APPEL& Wolfgang HAKEN

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Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Jalons historiques

I 1852, Francis GUTHRIE

Frederic GUTHRIE

Augustus DEMORGAN

William HAMILTON I 1878, Arthur CAYLEY

I 1879, Alfred KEMPE I 1880, Peter TAIT

I 1890, Percy HEAWOOD I 1891, Julius PETERSEN

...

I 1976, Kenneth APPEL& Wolfgang HAKEN

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Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Jalons historiques

I 1852, Francis GUTHRIE

Frederic GUTHRIE

Augustus DEMORGAN

William HAMILTON I 1878, Arthur CAYLEY

I 1879, Alfred KEMPE I 1880, Peter TAIT I 1890, Percy HEAWOOD

I 1891, Julius PETERSEN

...

I 1976, Kenneth APPEL& Wolfgang HAKEN

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Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Jalons historiques

I 1852, Francis GUTHRIE

Frederic GUTHRIE

Augustus DEMORGAN

William HAMILTON I 1878, Arthur CAYLEY

I 1879, Alfred KEMPE I 1880, Peter TAIT I 1890, Percy HEAWOOD I 1891, Julius PETERSEN

...

I 1976, Kenneth APPEL& Wolfgang HAKEN

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Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Jalons historiques

I 1852, Francis GUTHRIE

Frederic GUTHRIE

Augustus DEMORGAN

William HAMILTON I 1878, Arthur CAYLEY

I 1879, Alfred KEMPE I 1880, Peter TAIT I 1890, Percy HEAWOOD I 1891, Julius PETERSEN

...

I 1976, Kenneth APPEL& Wolfgang HAKEN

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Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Jalons historiques

I 1852, Francis GUTHRIE

Frederic GUTHRIE

Augustus DEMORGAN

William HAMILTON I 1878, Arthur CAYLEY

I 1879, Alfred KEMPE I 1880, Peter TAIT I 1890, Percy HEAWOOD I 1891, Julius PETERSEN

...

I 1976, Kenneth APPEL& Wolfgang HAKEN

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Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

4 couleurs sont nécessaires

I En effet, il peut exister quatre pays mutuellement adjacents.

(17)

Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Les règles du jeu

1. Une frontière est un arc de courbe — un point ne suffit pas.

(18)

Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Un exemple ?

(19)

Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Un exemple ?

(20)

Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Non, pas d’exemple

(21)

Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Un exemple ?

(22)

Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Un exemple !

(23)

Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Un autre exemple, célèbre

37N,109O

(ou 3659056,8153200N,10902042,6201900O ?)

(24)

Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Un autre exemple, célèbre

37N,109O

(ou 3659056,8153200N,10902042,6201900O ?)

(25)

Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Les règles du jeu

1. Une frontière est un arc de courbe — un point ne suffit pas.

2. Les pays doivent être connexes.

1

2 2

3

4

5

(26)

Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Les règles du jeu

1. Une frontière est un arc de courbe — un point ne suffit pas.

2. Les pays doivent être connexes.

1

2 2

3

4

5

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Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Des pays non connexes,

cela existe bel et bien

(28)

Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Des pays non connexes,

cela existe bel et bien

(29)

Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Des pays non connexes,

cela existe bel et bien

(30)

Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Une erreur classique

I Il ne suffit pas de démontrer que cinq pays ne peuvent pas être mutuellement adjacents !

I En effet, une carte dans laquelle il y a au plusnpays mutuellement adjacents peut néanmoins nécessiter plus dencouleurs.

1

2 3

4

5 6

(31)

Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Une erreur classique

I Il ne suffit pas de démontrer que cinq pays ne peuvent pas être mutuellement adjacents !

I En effet, une carte dans laquelle il y a au plusnpays mutuellement adjacents peut néanmoins nécessiter plus dencouleurs.

1

2 3

4

5 6

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Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Une erreur classique

I Il ne suffit pas de démontrer que cinq pays ne peuvent pas être mutuellement adjacents !

I En effet, une carte dans laquelle il y a au plusnpays mutuellement adjacents peut néanmoins nécessiter plus dencouleurs.

1

2 3

4

5 6

(33)

Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Traduction en graphe (1)

I À une carte, associons le graphe dont lessommets sont les pays,

deux sommets étant reliés par une arêtesi les pays ont une frontière commune.

1

2 3

4

5 6

1 2

3 4

5 6

I Les graphes ainsi obtenus sont les graphes planaires: ils peuvent être tracés sur le plan sans intersection d’arêtes.

(34)

Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Traduction en graphe (1)

I À une carte, associons le graphe dont lessommets sont les pays, deux sommets étant reliés par une arêtesi les pays ont une frontière commune.

1

2 3

4

5 6

1 2

3 4

5 6

I Les graphes ainsi obtenus sont les graphes planaires: ils peuvent être tracés sur le plan sans intersection d’arêtes.

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Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Traduction en graphe (1)

I À une carte, associons le graphe dont lessommets sont les pays, deux sommets étant reliés par une arêtesi les pays ont une frontière commune.

1

2 3

4

5 6

1 2

3 4

5 6

I Les graphes ainsi obtenus sont les graphes planaires: ils peuvent être tracés sur le plan sans intersection d’arêtes.

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Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Traduction en graphe (1)

I À une carte, associons le graphe dont lessommets sont les pays, deux sommets étant reliés par une arêtesi les pays ont une frontière commune.

1

2 3

4

5 6

1 2

3 4

5 6

I Les graphes ainsi obtenus sont les graphes planaires: ils peuvent être tracés sur le plan sans intersection d’arêtes.

(37)

Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Traduction en graphe (2)

I Le problème du coloriage des cartes devient celui du coloriage de graphes sous la contrainte que deux sommetsadjacents(c.-à-d. reliés par une arête) doivent être de couleurs différentes.

I Lenombre chromatiqued’un graphe est le nombre minimal de couleurs nécessaire pour colorier ses sommets en respectant la contrainte que deux sommets adjacents soient de couleurs différentes.

I Le théorème se reformule donc :

Le nombre chromatique d’un graphe planaire est inférieur à 4.

(38)

Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Traduction en graphe (2)

I Le problème du coloriage des cartes devient celui du coloriage de graphes sous la contrainte que deux sommetsadjacents(c.-à-d. reliés par une arête) doivent être de couleurs différentes.

I Lenombre chromatiqued’un graphe est le nombre minimal de couleurs nécessaire pour colorier ses sommets en respectant la contrainte que deux sommets adjacents soient de couleurs différentes.

I Le théorème se reformule donc :

Le nombre chromatique d’un graphe planaire est inférieur à 4.

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Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Traduction en graphe (2)

I Le problème du coloriage des cartes devient celui du coloriage de graphes sous la contrainte que deux sommetsadjacents(c.-à-d. reliés par une arête) doivent être de couleurs différentes.

I Lenombre chromatiqued’un graphe est le nombre minimal de couleurs nécessaire pour colorier ses sommets en respectant la contrainte que deux sommets adjacents soient de couleurs différentes.

I Le théorème se reformule donc :

Le nombre chromatique d’un graphe planaire est inférieur à 4.

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Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

L’idée de K

EMPE

I Unepentacarteest une carte exigeant 5 couleurs.

Il s’agit donc de montrer qu’il n’existe pas de pentacarte .

I KEMPEappellenormaleune carte dans laquelle aucun pays, ni groupe de pays, n’est enclavé dans un autre, et où il n’existe pas de quadripoint (ni de point de multiplicité supérieure).

(41)

Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

L’idée de K

EMPE

I Unepentacarteest une carte exigeant 5 couleurs.

Il s’agit donc de montrer qu’il n’existe pas de pentacarte .

I KEMPEappellenormaleune carte dans laquelle aucun pays, ni groupe de pays, n’est enclavé dans un autre, et où il n’existe pas de quadripoint (ni de point de multiplicité supérieure).

(42)

Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

L’idée de K

EMPE

I Unepentacarteest une carte exigeant 5 couleurs.

Il s’agit donc de montrer qu’il n’existe pas de pentacarte .

I KEMPEappellenormaleune carte dans laquelle aucun pays, ni groupe de pays, n’est enclavé dans un autre, et où il n’existe pas de quadripoint (ni de point de multiplicité supérieure).

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Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Des pays enclavés, ça existe

MA DZ TN

LY EG

CV

MR ML

NE TD

SD SN ER

GM BF

SS ET GW GN DJ

SL

LR CI GHTG BJ NG

CM CF

UG KE

SO

ST GQ

GA CG

CD RW

BI TZ

AO ZM MW

MZ

NA BW ZW

ZA LS

SZ

MG KM

MU SC

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Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

L’idée de K

EMPE

I Unepentacarteest une carte exigeant 5 couleurs.

Il s’agit donc de montrer qu’il n’existe pas de pentacarte .

I KEMPEappellenormaleune carte dans laquelle aucun pays, ni groupe de pays, n’est enclavé dans un autre, et où il n’existe pas de quadripoint (ni de point de multiplicité supérieure).

I Il montre que s’il existe une pentacarte, alors il existe une pentacarte normale.

I Puis que s’il existe une pentacarte normale, alors il existe une pentacarte normale minimale.

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Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

L’idée de K

EMPE

I Unepentacarteest une carte exigeant 5 couleurs.

Il s’agit donc de montrer qu’il n’existe pas de pentacarte .

I KEMPEappellenormaleune carte dans laquelle aucun pays, ni groupe de pays, n’est enclavé dans un autre, et où il n’existe pas de quadripoint (ni de point de multiplicité supérieure).

I Il montre que s’il existe une pentacarte, alors il existe une pentacarte normale.

I Puis que s’il existe une pentacarte normale, alors il existe une pentacarte normale minimale.

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Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

L’idée de K

EMPE

I Unepentacarteest une carte exigeant 5 couleurs.

Il s’agit donc de montrer qu’il n’existe pas de pentacarte .

I KEMPEappellenormaleune carte dans laquelle aucun pays, ni groupe de pays, n’est enclavé dans un autre, et où il n’existe pas de quadripoint (ni de point de multiplicité supérieure).

I Il montre que s’il existe une pentacarte, alors il existe une pentacarte normale.

I Puis que s’il existe une pentacarte normale, alors il existe une pentacarte normale minimale.

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Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Configurations inévitables

I KEMPEprouve encore que dans toute carte normale, il existe un pays ayant cinq voisins au plus.

I Autrement dit, toute carte normale contient une configuration appartenant à l’ensemble suivant :





, , ,





Ces configurations forment donc un ensemble inévitable.

I Il suffit donc de montrer, pour chacune d’entre elles, que si une pentacarte la contient, elle n’est pas minimale.

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Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Configurations inévitables

I KEMPEprouve encore que dans toute carte normale, il existe un pays ayant cinq voisins au plus.

I Autrement dit, toute carte normale contient une configuration appartenant à l’ensemble suivant :





, , ,





Ces configurations forment donc un ensemble inévitable.

I Il suffit donc de montrer, pour chacune d’entre elles, que si une pentacarte la contient, elle n’est pas minimale.

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Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Configurations inévitables

I KEMPEprouve encore que dans toute carte normale, il existe un pays ayant cinq voisins au plus.

I Autrement dit, toute carte normale contient une configuration appartenant à l’ensemble suivant :





, , ,





Ces configurations forment donc un ensemble inévitable.

I Il suffit donc de montrer, pour chacune d’entre elles, que si une pentacarte la contient, elle n’est pas minimale.

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Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Configurations inévitables

I KEMPEprouve encore que dans toute carte normale, il existe un pays ayant cinq voisins au plus.

I Autrement dit, toute carte normale contient une configuration appartenant à l’ensemble suivant :





, , ,





Ces configurations forment donc un ensemble inévitable.

I Il suffit donc de montrer, pour chacune d’entre elles, que si une pentacarte la contient, elle n’est pas minimale.

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Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Réduction

I Supposons p. ex. qu’une pentacarte minimale contienne la configuration :

I Les quatre sommets-pays sont forcément

de couleurs différentes ; et nous supposons donc que le reste de la carte exige une cinquième couleur.

(52)

Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Réduction

I Supposons p. ex. qu’une pentacarte minimale contienne la configuration :

I Les quatre sommets-pays sont forcément de couleurs différentes ;

et nous supposons donc que le reste de la carte exige une cinquième couleur.

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Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Réduction

I Supposons p. ex. qu’une pentacarte minimale contienne la configuration :

I Les quatre sommets-pays sont forcément de couleurs différentes ;

et nous supposons donc que le reste de la carte exige une cinquième couleur.

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Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Réduction

I Supposons p. ex. qu’une pentacarte minimale contienne la configuration :

I Les quatre sommets-pays sont forcément

de couleurs différentes ; et nous supposons donc que le reste de la carte exige une cinquième couleur.

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Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Réduction (suite)

I Imaginons que le pays central soit annexé par son voisin du nord :

I Cette nouvelle carte compte moins de sommets que la carte initiale, qui était une pentacarte minimale, donc elle peut être (re)coloriée avec 4 couleurs.

I Il suffit alors, dans la carte initiale, de donner au pays central la couleur différente de ses 3 voisins, et on a un coloriage n’utilisant que 4 couleurs : contradiction.

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Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Réduction (suite)

I Imaginons que le pays central soit annexé par son voisin du nord :

I Cette nouvelle carte compte moins de sommets que la carte initiale, qui était une pentacarte minimale, donc elle peut être (re)coloriée avec 4 couleurs.

I Il suffit alors, dans la carte initiale, de donner au pays central la couleur différente de ses 3 voisins, et on a un coloriage n’utilisant que 4 couleurs : contradiction.

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Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Réduction (suite)

I Imaginons que le pays central soit annexé par son voisin du nord :

I Cette nouvelle carte compte moins de sommets que la carte initiale, qui était une pentacarte minimale, donc elle peut être (re)coloriée avec 4 couleurs.

I Il suffit alors, dans la carte initiale, de donner au pays central la couleur différente de ses 3 voisins, et on a un coloriage n’utilisant que 4 couleurs :

contradiction.

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Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Réduction (suite)

I Imaginons que le pays central soit annexé par son voisin du nord :

I Cette nouvelle carte compte moins de sommets que la carte initiale, qui était une pentacarte minimale, donc elle peut être (re)coloriée avec 4 couleurs.

I Il suffit alors, dans la carte initiale, de donner au pays central la couleur différente de ses 3 voisins, et on a un coloriage n’utilisant que 4 couleurs : contradiction.

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Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

L’erreur de K

EMPE

I KEMPEraisonne de la même manière pour les autres configurations de son ensemble inévitable.

I Malheureusement, il y a une faille dans son argument pour le cas d’un pays entouré par 5 voisins.

I Que peut-on sauver de son raisonnement ?

I Tout d’abord, comme l’observe HEAWOOD, il prouve correctement que 5 couleurs suffisent toujours.

I Et surtout, il y a l’idée intéressante d’ensemble inévitable de configurations.

(60)

Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

L’erreur de K

EMPE

I KEMPEraisonne de la même manière pour les autres configurations de son ensemble inévitable.

I Malheureusement, il y a une faille dans son argument pour le cas d’un pays entouré par 5 voisins.

I Que peut-on sauver de son raisonnement ?

I Tout d’abord, comme l’observe HEAWOOD, il prouve correctement que 5 couleurs suffisent toujours.

I Et surtout, il y a l’idée intéressante d’ensemble inévitable de configurations.

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Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

L’erreur de K

EMPE

I KEMPEraisonne de la même manière pour les autres configurations de son ensemble inévitable.

I Malheureusement, il y a une faille dans son argument pour le cas d’un pays entouré par 5 voisins.

I Que peut-on sauver de son raisonnement ?

I Tout d’abord, comme l’observe HEAWOOD, il prouve correctement que 5 couleurs suffisent toujours.

I Et surtout, il y a l’idée intéressante d’ensemble inévitable de configurations.

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Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

L’erreur de K

EMPE

I KEMPEraisonne de la même manière pour les autres configurations de son ensemble inévitable.

I Malheureusement, il y a une faille dans son argument pour le cas d’un pays entouré par 5 voisins.

I Que peut-on sauver de son raisonnement ?

I Tout d’abord, comme l’observe HEAWOOD, il prouve correctement que 5 couleurs suffisent toujours.

I Et surtout, il y a l’idée intéressante d’ensemble inévitable de configurations.

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Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

L’erreur de K

EMPE

I KEMPEraisonne de la même manière pour les autres configurations de son ensemble inévitable.

I Malheureusement, il y a une faille dans son argument pour le cas d’un pays entouré par 5 voisins.

I Que peut-on sauver de son raisonnement ?

I Tout d’abord, comme l’observe HEAWOOD, il prouve correctement que 5 couleurs suffisent toujours.

I Et surtout, il y a l’idée intéressante d’ensemble inévitable de configurations.

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Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

La suite

I Ses successeurs vont tenter de colmater la fuite en construisant un autre ensemble inévitable de configurations.

I Malheureusement, il y a inflation galopante !

I Dans les années 1960, Heinrich HEESCHinvente la technique de « décharge » pour construire des ensembles inévitables de configurations.

Il imagine aussi d’utiliser l’ordinateur pour construire ces ensembles.

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Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

La suite

I Ses successeurs vont tenter de colmater la fuite en construisant un autre ensemble inévitable de configurations.

I Malheureusement, il y a inflation galopante !

I Dans les années 1960, Heinrich HEESCHinvente la technique de « décharge » pour construire des ensembles inévitables de configurations.

Il imagine aussi d’utiliser l’ordinateur pour construire ces ensembles.

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Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

La suite

I Ses successeurs vont tenter de colmater la fuite en construisant un autre ensemble inévitable de configurations.

I Malheureusement, il y a inflation galopante !

I Dans les années 1960, Heinrich HEESCHinvente la technique de « décharge » pour construire des ensembles inévitables de configurations.

Il imagine aussi d’utiliser l’ordinateur pour construire ces ensembles.

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Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

La suite

I Ses successeurs vont tenter de colmater la fuite en construisant un autre ensemble inévitable de configurations.

I Malheureusement, il y a inflation galopante !

I Dans les années 1960, Heinrich HEESCHinvente la technique de « décharge » pour construire des ensembles inévitables de configurations.

Il imagine aussi d’utiliser l’ordinateur pour construire ces ensembles.

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Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Le succès

I HEESCHse rend aux États-Unis pour collaborer avec HAKEN.

I Ensuite, celui-ci travaille avec APPELà l’université d’Illinois à Urbana-Champaign et, en 1976, le long travail de démonstration s’achève.

I Leur preuve fait un usage intensif de l’ordinateur : environ 1200 h de calcul à l’époque.

I Elle est donc invérifiable à la main. . . ce qui fit une petite polémique lors de sa publication.

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Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Le succès

I HEESCHse rend aux États-Unis pour collaborer avec HAKEN.

I Ensuite, celui-ci travaille avec APPELà l’université d’Illinois à Urbana-Champaign et, en 1976, le long travail de démonstration s’achève.

I Leur preuve fait un usage intensif de l’ordinateur : environ 1200 h de calcul à l’époque.

I Elle est donc invérifiable à la main. . . ce qui fit une petite polémique lors de sa publication.

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Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Le succès

I HEESCHse rend aux États-Unis pour collaborer avec HAKEN.

I Ensuite, celui-ci travaille avec APPELà l’université d’Illinois à Urbana-Champaign et, en 1976, le long travail de démonstration s’achève.

I Leur preuve fait un usage intensif de l’ordinateur : environ 1200 h de calcul à l’époque.

I Elle est donc invérifiable à la main. . . ce qui fit une petite polémique lors de sa publication.

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Coloriages

Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Le succès

I HEESCHse rend aux États-Unis pour collaborer avec HAKEN.

I Ensuite, celui-ci travaille avec APPELà l’université d’Illinois à Urbana-Champaign et, en 1976, le long travail de démonstration s’achève.

I Leur preuve fait un usage intensif de l’ordinateur : environ 1200 h de calcul à l’époque.

I Elle est donc invérifiable à la main. . . ce qui fit une petite polémique lors de sa publication.

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Le théorème des quatre couleurs Le lemme de SPERNER Références

Et depuis lors ?

I Depuis 1976, la preuve a été simplifiée, mais reste hors de portée d’un calculateur humain.

Des preuves indépendantes, mais faisant également appel à l’ordinateur, ont été proposées.

I La partie informatique du travail a été validée par des méthodes de preuve d’algorithme, basées sur le λ-calcul (programmeCoq— Georges GONTHIER, Benjamin WERNER).

I La question de l’existence d’une preuve

conceptuelle, « à taille humaine », reste posée.

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Et depuis lors ?

I Depuis 1976, la preuve a été simplifiée, mais reste hors de portée d’un calculateur humain.

Des preuves indépendantes, mais faisant également appel à l’ordinateur, ont été proposées.

I La partie informatique du travail a été validée par des méthodes de preuve d’algorithme, basées sur le λ-calcul (programmeCoq— Georges GONTHIER, Benjamin WERNER).

I La question de l’existence d’une preuve

conceptuelle, « à taille humaine », reste posée.

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Et depuis lors ?

I Depuis 1976, la preuve a été simplifiée, mais reste hors de portée d’un calculateur humain.

Des preuves indépendantes, mais faisant également appel à l’ordinateur, ont été proposées.

I La partie informatique du travail a été validée par des méthodes de preuve d’algorithme, basées sur le λ-calcul (programmeCoq— Georges GONTHIER, Benjamin WERNER).

I La question de l’existence d’une preuve

conceptuelle, « à taille humaine », reste posée.

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L’intérêt pratique

I . . . est évidemment quasi-nul :

I Il existe des pays non connexes ;

I Et la mer ?

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L’intérêt pratique

I . . . est évidemment quasi-nul :

I Il existe des pays non connexes ;

I Et la mer ?

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Le lemme de S PERNER

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Présentation

I Prenons un triangle

et colorons ses sommets en trois couleurs différentes ;

I Triangulons notre triangle ;

I Colorons chaque nœud de la triangulation en respectant une seule règle :

les nœuds situés sur le bord du triangle reçoivent la couleur de l’une des extrémités de ce côté ;

I Repérons les petits triangles tricolores.

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Présentation

I Prenons un triangle

et colorons ses sommets en trois couleurs différentes ;

I Triangulons notre triangle ;

I Colorons chaque nœud de la triangulation en respectant une seule règle :

les nœuds situés sur le bord du triangle reçoivent la couleur de l’une des extrémités de ce côté ;

I Repérons les petits triangles tricolores.

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Présentation

I Prenons un triangle et colorons ses sommets en trois couleurs différentes ;

I Triangulons notre triangle ;

I Colorons chaque nœud de la triangulation en respectant une seule règle :

les nœuds situés sur le bord du triangle reçoivent la couleur de l’une des extrémités de ce côté ;

I Repérons les petits triangles tricolores.

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Présentation

I Prenons un triangle et colorons ses sommets en trois couleurs différentes ;

I Triangulons notre triangle ;

I Colorons chaque nœud de la triangulation en respectant une seule règle :

les nœuds situés sur le bord du triangle reçoivent la couleur de l’une des extrémités de ce côté ;

I Repérons les petits triangles tricolores.

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Présentation

I Prenons un triangle et colorons ses sommets en trois couleurs différentes ;

I Triangulons notre triangle ;

I Colorons chaque nœud de la triangulation en respectant une seule règle :

les nœuds situés sur le bord du triangle reçoivent la couleur de l’une des extrémités de ce côté ;

I Repérons les petits triangles tricolores.

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Présentation

I Prenons un triangle et colorons ses sommets en trois couleurs différentes ;

I Triangulons notre triangle ;

I Colorons chaque nœud de la triangulation en respectant une seule règle :

les nœuds situés sur le bord du triangle reçoivent la couleur de l’une des extrémités de ce côté ;

I Repérons les petits triangles tricolores.

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Présentation

I Prenons un triangle et colorons ses sommets en trois couleurs différentes ;

I Triangulons notre triangle ;

I Colorons chaque nœud de la triangulation en respectant une seule règle :

les nœuds situés sur le bord du triangle reçoivent la couleur de l’une des extrémités de ce côté ;

I Repérons les petits triangles tricolores.

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Présentation

I Prenons un triangle et colorons ses sommets en trois couleurs différentes ;

I Triangulons notre triangle ;

I Colorons chaque nœud de la triangulation en respectant une seule règle :

les nœuds situés sur le bord du triangle reçoivent la couleur de l’une des extrémités de ce côté ;

I Repérons les petits triangles tricolores.

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Présentation

I Prenons un triangle et colorons ses sommets en trois couleurs différentes ;

I Triangulons notre triangle ;

I Colorons chaque nœud de la triangulation en respectant une seule règle :

les nœuds situés sur le bord du triangle reçoivent la couleur de l’une des extrémités de ce côté ;

I Repérons les petits triangles tricolores.

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Présentation

I Prenons un triangle et colorons ses sommets en trois couleurs différentes ;

I Triangulons notre triangle ;

I Colorons chaque nœud de la triangulation en respectant une seule règle :

les nœuds situés sur le bord du triangle reçoivent la couleur de l’une des extrémités de ce côté ;

I Repérons les petits triangles tricolores.

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Présentation

I Prenons un triangle et colorons ses sommets en trois couleurs différentes ;

I Triangulons notre triangle ;

I Colorons chaque nœud de la triangulation en respectant une seule règle :

les nœuds situés sur le bord du triangle reçoivent la couleur de l’une des extrémités de ce côté ;

I Repérons les petits triangles tricolores.

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Lemme de S

PERNER

I Lemme de SPERNER

Il y a dans la triangulation un nombre impair de petits triangles tricolores.

I Corollaire

Il y a dans la triangulation au moins un petit triangle tricolore.

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Lemme de S

PERNER

I Lemme de SPERNER

Il y a dans la triangulation un nombre impair de petits triangles tricolores.

I Corollaire

Il y a dans la triangulation au moins un petit triangle tricolore.

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Lemme de S

PERNER

/ théorème de S

PERNER

Ne pas confondre avec lethéorème de SPERNER: Dans un ensemble ànéléments, il y a au plus

n

bn/2c

parties deux à deux non comparables (pour l’inclusion).

Emanuel SPERNER, 1905–1980.

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Démonstration

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Démonstration (version formelle)

I Dans un graphe, ledegréd’un sommet est le nombre de sommets adjacents.

I Il y a un nombre pair de sommets de degré impair.

I Ici, outre le sommet représentant l’extérieur, sont de degré impair les sommets représentant les triangles tricolores.

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Démonstration (version formelle)

I Dans un graphe, ledegréd’un sommet est le nombre de sommets adjacents.

I Il y a un nombre pair de sommets de degré impair.

I Ici, outre le sommet représentant l’extérieur, sont de degré impair les sommets représentant les triangles tricolores.

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Démonstration (version formelle)

I Dans un graphe, ledegréd’un sommet est le nombre de sommets adjacents.

I Il y a un nombre pair de sommets de degré impair.

I Ici, outre le sommet représentant l’extérieur, sont de degré impair les sommets représentant les triangles tricolores.

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Démonstration (version formelle)

I Dans un graphe, ledegréd’un sommet est le nombre de sommets adjacents.

I Il y a un nombre pair de sommets de degré impair.

I Ici, outre le sommet représentant l’extérieur, sont de degré impair les sommets représentant les triangles tricolores.

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Démonstration (version formelle)

I Dans un graphe, ledegréd’un sommet est le nombre de sommets adjacents.

I Il y a un nombre pair de sommets de degré impair.

I Ici, outre le sommet représentant l’extérieur, sont de degré impair les sommets représentant les triangles tricolores.

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Démonstration (version formelle)

I Dans un graphe, ledegréd’un sommet est le nombre de sommets adjacents.

I Il y a un nombre pair de sommets de degré impair.

I Ici, outre le sommet représentant l’extérieur, sont de degré impair les sommets représentant les triangles tricolores.

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Démonstration (version formelle)

I Dans un graphe, ledegréd’un sommet est le nombre de sommets adjacents.

I Il y a un nombre pair de sommets de degré impair.

I Ici, outre le sommet représentant l’extérieur, sont de degré impair les sommets représentant les triangles tricolores.

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Généralisation

I Le triangle est membre de la grande famille des simplexes :

I Le 0-simplexe est le point ;

I Le 1-simplexe est le segment ;

I Le 2-simplexe est le triangle ;

I Le 3-simplexe est le tétraèdre ;

I &c. (mais c’est plus difficile à visualiser).

I Unn-simplexe a des sommets, des arêtes, des faces, . . ., qui sont des simplexes de toutes les dimensions inférieures.

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Généralisation

I Le triangle est membre de la grande famille des simplexes :

I Le 0-simplexe est le point ;

I Le 1-simplexe est le segment ;

I Le 2-simplexe est le triangle ;

I Le 3-simplexe est le tétraèdre ;

I &c. (mais c’est plus difficile à visualiser).

I Unn-simplexe a des sommets, des arêtes, des faces, . . ., qui sont des simplexes de toutes les dimensions inférieures.

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Généralisation

I Le triangle est membre de la grande famille des simplexes :

I Le 0-simplexe est le point ;

I Le 1-simplexe est le segment ;

I Le 2-simplexe est le triangle ;

I Le 3-simplexe est le tétraèdre ;

I &c. (mais c’est plus difficile à visualiser).

I Unn-simplexe a des sommets, des arêtes, des faces, . . ., qui sont des simplexes de toutes les dimensions inférieures.

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Généralisation

I Le triangle est membre de la grande famille des simplexes :

I Le 0-simplexe est le point ;

I Le 1-simplexe est le segment ;

I Le 2-simplexe est le triangle ;

I Le 3-simplexe est le tétraèdre ;

I &c. (mais c’est plus difficile à visualiser).

I Unn-simplexe a des sommets, des arêtes, des faces, . . ., qui sont des simplexes de toutes les dimensions inférieures.

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