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C. La France : la métropolisation et ses effets

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Academic year: 2022

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C. La France : la métropolisation et ses effets

1) Quelle métropolisation sur le territoire français ? 1.1) Le poids de Paris, métropole mondiale, se renforce 1.2) Des métropoles régionales en quête de rayonnement 1.3) Des dynamiques régionales très différenciées

2) Le renforcement des inégalités urbaines

2.1) La fragmentation croissante des espaces urbains 2.2) Les villes petites et moyennes marginalisées ? 2.3) Des trajectoires différenciés

Etude de cas

Bordeaux : métropole de la Nouvelle-Aquitaine Fort de France : une capitale ultra-marine

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C. La France : la métropolisation et ses effets Pages 56-91

Photo « Vue aérienne de Paris » Vocabulaire et notions

Aire d’influence Aire urbaine

Attractivité résidentielle Banlieue pavillonnaire

Capitale ultra-marine Collectivité locale

Décentralisation Désindustrialisation

DROM Fonctions métropolitaines

Fragmentation socio-spatiale Gentrification

Gouvernance Grands ensembles

La métropole Métropole du Grand Paris

Métropole régionale Mixité sociale

Polarisation Politiques publiques

Politiques urbaines Réhabilitation

Rénovation Réseau urbain

Revitalisation Services publics

Solde migratoire Solde naturel

Spéculation immobilière Urbanisme

Problématiques

Quelle métropolisation sur le territoire français ?

Quels sont les effets de la métropolisation sur les inégalités urbaines ? 1) Quelle métropolisation sur le territoire français ?

Carte 1 p66 « Les cadres et les professions intellectuelles supérieures »

Dossier p 70-710 »Paris et l’Ile-de-France : pôle de commandement de l’économie française » 1.1) Le poids de Paris, métropole mondiale, se renforce

Infographie 1 p69 « Cinq catégories de fonctions métropolitaines selon l’INSEE » Photo 4 p71 « La Défense »

La métropolisation est la traduction urbaine de la mondialisation. Elle accroît la concentration de

populations, de fonctions stratégiques de commandement économique, politique et culturelle dans les plus grandes villes. Ainsi, la puissance de la capitale parisienne s’accentue-t-elle. Le quartier d’affaires de La Défense est la vitrine dans le domaine économique.

Schéma p69 « Paris, ville mondiale »

Paris est la seule ville française de rayonnement mondial. Malgré d’anciennes politiques de

décentralisation, elle concentre les pouvoirs politique, économique et financier, les médias, la recherche scientifique, la vie intellectuelle et artistique. La proportion de cadres des fonctions métropolitaines et de professions intellectuelles supérieures est plus importante que dans le reste de la France.

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1.2) Des métropoles régionales en quête de rayonnement Photo « Centre-ville de Bordeaux »

Etude de cas p58-61 « Bordeaux : métropole de la Nouvelle-Aquitaine »

Les métropoles régionales françaises ont un poids européen modeste en raison d’une métropolisation incomplète. L’écart entre Paris et la 2e agglomération française (Lyon, sept fois moins peuplée) est une exception en Europe. Les grandes villes françaises accueillent peu de fonctions nationales et internationales.

Croquis p75 « Typologie des métropoles »

Si elles ne rivalisent pas avec Paris, les grandes villes structurent le territoire à l’échelle régionale. Elles polarisent les régions grâce aux services rares (Université, centre hospitalier universitaire), aux commerces spécialisés, à l’innovation, aux emplois diversifiés, et aux infrastructures de transports rapides. Elles renforcent leur attractivité par de grandes opérations d’urbanisme : Euralille, l’Île de Nantes, Euroméditerranée à

Marseille...

Infographie p75 « Les domaines de compétences des métropoles » Carte 2 p67 « Les métropoles françaises »

L’État français veut accroître le poids de ces métropoles pour qu’elles intègrent les réseaux des métropoles européennes. En 2010, Il a créé une nouvelle structure administrative, la Métropole, qui gère les plus grandes aires urbaines et lui a donné, en 2014, beaucoup plus de compétences économiques. L’État, la Région et le Département peuvent déléguer des compétences à ces 22 Métropoles. Ainsi, la Métropole de Lyon dispose des compétences du Département du Rhône sur son territoire.

Schéma 2 p79 « L’effet TGV »

Toutefois, la dépendance à Paris reste encore forte comme le montre le développement de dynamiques métropolitaines dans les métropoles régionales connectées à la capitale par une ligne ferroviaire à grande vitesse. Ainsi, Strasbourg, Marseille ou Bordeaux bénéficient de « l’effet TGV »

1.3) Des dynamiques régionales très différenciées Infographie 1 p79 « Les villes moyennes en France »

L’aire urbaine parisienne concentre près de 20 % de la population française avec un poids démographique stable depuis 1968. Son solde naturel positif compense un solde migratoire globalement négatif.

Cependant, la capitale capte plus de 30 % de la mobilité des cadres du pays.

Photo « Vue aérienne de Lyon »

Dossier p76-77 « Lyon : une métropole française et européenne »

Les métropoles les plus dynamiques se localisent à l’Ouest et au Sud de la France. Elles bénéficient d’une bonne

connexion aux réseaux de transports. Certaines sont spécialisées dans les hautes technologies comme Toulouse et Grenoble.

Les métropoles du Nord, de l’Est et du Centre ont souffert des crises industrielles. Leur attractivité résidentielle est inférieure aux métropoles proches des littoraux et au passé peu industrialisé.

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Photo « Paquebot de croisière à Fort-de-France »

Etude de cas p62-65 « Fort de France : une capitale ultra-marine «

Les métropoles ultra-marines rencontrent des problèmes caractéristiques des villes moyennes. Fort de France, Cayenne ou encore Saint Denis de la Réunion, bien qu’elles polarisent fortement leur territoire, sont très dépendantes économiquement et politiquement de Paris malgré leur éloignement de la

« métropole » et peinent à s’insérer économiquement dans leur environnement proche. Leur économie s’appuie essentiellement sur la fonction publique, le tourisme et l’agriculture.

2) Le renforcement des inégalités urbaines Photo « Grands ensembles en Seine Saint Denis » 2.1) La fragmentation croissante des espaces urbains Carte « La gentrification de Paris »

La métropolisation accentue les contrastes socio-spatiaux à l’intérieur des agglomérations du fait d’une hausse des prix de l’immobilier depuis 20 ans. Les populations aisées peuvent choisir leur lieu de résidence : centre-ville rénové ou réhabilité, banlieue pavillonnaire, espace périurbain.

Une fragmentation socio-spatiale s’institue. La gentrification transforme des quartiers centraux

anciennement populaires et excluent les catégories sociales modestes. Ces dernières sont reléguées dans des quartiers anciens dégradés, des grands ensembles des années 1960, et dans des zones périurbaines éloignées Les politiques urbaines améliorent le cadre bâti mais peinent à mettre en œuvre la mixité sociale. La construction de logements sociaux publics ne compense pas la disparition d’un parc privé qui accueillait les classes populaires.

2.2) Les villes petites et moyennes marginalisées ?

Photo 3 p81 « La principale rue piétonne du centre-ville de Nevers » Dossier p80-81 « Nevers : une ville moyenne marginalisée »

Les villes petites (5 000 à 50 000 habitants) et moyennes (50 000 à 200 000) regroupent plus de la moitié des Français. Elles sont à l’écart de la métropolisation qui concentre activités, hommes et richesses dans un nombre limité de grandes villes sauf si elles sont des satellites englobés dans ces dernières.

Parfois très touchées par la désindustrialisation, ces villes dépendent fortement des services publics dont l’actuelle restructuration est douloureuse (hôpitaux, tribunaux, impôts, poste, casernes…). Leurs centres- villes se dégarnissent au profit des zones périurbaines qui continuent d’accueillir centres commerciaux et lotissements.

L’État adopte pourtant des mesures pour les soutenir. Dès 1971, la politique des villes moyennes est mise en place. Dans les années 1990, des universités sont créées dans des villes moyennes. En 2018, 222 villes vont bénéficier du plan « Action Cœur de ville » ciblant la réhabilitation des logements et la revitalisation des commerces des centres-villes.

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2.3) Des trajectoires différenciés

Carte 2 p73 « L’inégale fragilité des villes moyennes en France »

Les villes petites et moyennes constituent un ensemble très hétérogène. Une partie d’entre elles appartient à l’aire d’influence d’une métropole. Les villes de banlieue s’intègrent plus ou moins à la dynamique de leur métropole suivant leur profil ; les villes plus distantes se placent dans leur ombre, comme Meaux, près de Paris.

Les villes isolées constituent des centres de services publics, par exemple dans les espaces de faibles densités (Mende) ou les DROM.

Ces villes reflètent en fait des dynamiques territoriales plus larges. Les plus en difficulté se concentrent dans le Centre et le Nord-Est, territoires eux-mêmes en déclin. Sur les littoraux atlantique et méditerranéen, et dans le Sud, ces villes possèdent une attractivité résidentielle. Elles attirent retraités et touristes, générant des emplois de services, mais aussi une spéculation immobilière source d’inégalités [doc. 4].

Les villes petites et moyennes sont souvent spécialisées. Certaines villes industrielles échappent à la crise grâce à l’avantage comparatif d’une spécialisation pointue. Grâce à son festival réputé de théâtre dans l’emblématique Palais des Papes, la ville d’Avignon bénéficie chaque année du profit du tourisme et des loisirs.

Conclusion Carte mentale p91

Révisions p88-91

Exercices et sujets p82-87

Références

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