Modification d’une traction Tamyia Echelle 1/35
La sortie récente de la maquette Tamyia ouvre de nouvelles voies aux maquettistes, en même temps qu’elle offre de nouvelles perspectives de dioramas.
Certes la maquette est fine et belle, mais personnellement le démon du scratch rôde toujours au dessus de mon bureau.
D’après mes recherches, le modèle de traction plateau n’a jamais existé. Cependant l’envie de réaliser cette version me tentait tellement que j’ai décidé que pendant la guerre un astucieux carrossier avait réalisé mon rêve.
Ce tutoriel est essentiellement axé sur le scratch (on ne se refait pas).
Etape 1
Je commence par découper la carrosserie, en pensant au recul du dossier du siège.
2 Baguettes de carte plastique sont collées au trichlo sur les parties latérales.
(A ce jour je n’ai pas trouvé de meilleure colle : coût faible pour une grande quantité, facilité d’utilisation, possibilité d’ajuster les pièces sans trop de soucis, etc.….)
Une baguette supplémentaire est ajoutée afin de renforcer la base, elle est placée avec la cabine positionnée sur le châssis.
Le panneau arrière est ensuite découpé approximativement, il sera ajusté par la suite.
Sur ce panneau, on peut se servir éventuellement du gabarit fourni avec la maquette pour découper l’emplacement de la vitre, personnellement, j’ai préféré réaliser une ouverture plus grande.
La modification principale de la cabine est alors réalisée.
Etape 2
Peut être la plus fine à réaliser.
Les raccordements sont mastiqués puis poncés finement.
Au besoin on applique de petites couches de peinture afin de faire ressortir les défauts d’aspect.
Etape 3
Les roues sont pré peintes puis placée sur le châssis qui a été monté suivant les étapes 1 et 2 de la notice Tamyia (hors pot d’échappement).
Les ailes ont été enlevées de l’arrière de la caisse de la traction.
La cabine est positionnée afin de déterminer la forme et la structure du plateau.
En effet, à ce moment là, je n’ai toujours pas déterminé la construction du plateau.
Etape 4
Le plateau est constitué d’une plaque de carte plastique d’épaisseur 0.5 mm.
Sur les côtés sont fixés des plats en C.P. de 3.2 x 0.4, cette même dimension servira par la suite à confectionner les planches en bois.
Dans un carré de 1.5 x 1.5, je découpe 6 montants (à l’échelle 1, cela ferait des tubes de 50 x 50)
La structure du plateau est ainsi presque terminée.
L’arrière du châssis est lui aussi modifié pour recevoir le plateau.
Les renforts au niveau des roues arrière sont limés et aplatis afin de rabaisser la position du plateau.
Il suffit par la suite de découper de la C.P. et de réaliser la structure.
A ce moment là, un petit montage à blanc permet de voir enfin la ligne générale de la traction modifiée.
Bien évidemment, chacun reste libre d’adapter son plateau comme il l’entend.
Etape 5
Habillage du plateau.
Les bandes de carte plastique sont gravées au cutter afin de représenter la texture du bois.
Il est évident que la peinture de cette partie là permettra un contraste assez important et soulignera la conversion du véhicule.
La peinture de base est réalisée de manière assez simple, avec l’application en même temps de trois teintes que je lie ensemble.
Etape 6
Mise en peinture.
Alors là, c’est un grand moment de solitude ! Quelles couleurs choisir ? Et bien ça c’est fait un peu au hasard, je suis parti sur l’idée d’un « dégradé ».
Après chacun possède ses propres habitudes de peinture et ses propres techniques. Ce document est dans mon esprit plus lié au scratch qu’à un cours de peinture.
La cabine ainsi que les autres parties ont reçu un jus de Gris de Payne (peinture à l’huile Georgian diluée à l’essence F). La caisse a subit le même traitement avec une base rouille.
Voilà la première approche et le premier montage à blanc après peinture.
Je dois avouer que c’est à ce moment là que l’on commence à vraiment apprécier le travail.
Etape 7
Finition.
L’essentiel étant de se rapprocher de la vérité, les jus et pastels sont les bases de la finition. Les pastels sont en provenance aussi bien de pots CMK que des Ocres du village de Roussillon (84). Certains sont fixés à l’essence F, d’autres sont simplement déposés au pinceau.
La caisse est aménagée tout à la fin, on puise largement dans la boite à rabiots :
2 sacs
Un bidon (peint en orange pour rehausser les tons)
3 morceaux de bois retaillés en poutre
Des briques
Puis un peu de scratch encore :
Une auge en carte plastique (remplie de sable pour Warhammer)
Une truelle (une bout de carte plastique sur lequel on colle un petit fil de plomb plié) Et voici le résultat
