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Contribution à l'étude d'une méthode d'analyse inorganique semi-quantitative
WENGER, Paul Eugène Etienne, MONNIER, Denys, PIGUET, Alfred
WENGER, Paul Eugène Etienne, MONNIER, Denys, PIGUET, Alfred. Contribution à l'étude d'une méthode d'analyse inorganique semi-quantitative. Helvetica Chimica Acta , 1946, vol.
29, no. 7, p. 1698-1701
Available at:
http://archive-ouverte.unige.ch/unige:106575
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SEPARATUM
HELVETICA
CHIMICA ACTA
EDITA A SOCIETATE CHIMICA HELVETICA
VOLUMEN XXIX
FASCICULUS SEPTIMUS
219. Contribution à l'étude d'une méthode d'analyse inorganique semi-quantitative
par P. E.
Wenger,
D. Monnien et A.Piguet.
(14
IX
46)VENEUNT BASILEAE ET GENAVAE APUD GEORG & CO. LIBRARIOS
MCMXLVI
219. Contribution à l'étude d'une méthode d,analyse inonganique semi-quantitative
par P. E.
Wenger,
D.Monnier
et A.ptguet.
(14
rX
46)Princi,pe.
- Après une étude systématique et complète d.es réactifs analy- tiques nouveaux, tels qu,ils ont été publiés d.ans le 20 R,apport de
la commission internationale des réactions et réactifs anàlytiques nou.treaux
d"eltunion internationale
d.echimie, nous avons pensé quril serait possible d.'établir, d.ans un certain nombre d"e cas tout au moins, des
d.osagessemi-quantitatifs très rapicles, en se basant, pour un même élément, sur plusieurs
d.esréactifs recommand.és. pour avoir
rr champ plus vaste à notre ctisposition, nous avons également utilisé
d.esréactions citées
d"ansle 1er rapport
d"ela commission men- tionnée
ci'd.essus.Nous avons I'intention de poursuivre cette étucte pour chacun
d"es
éIéments et tout d.'abord. pour les éléments les plus importants,
Volumen
xxrx,
Fasciculus vrr(1946).
1699mâis comme ctost là un travail d-e longue haleine, nous tenons à publier cette note préliminaire afin de nous réserver la primeur
du sujet.
Nous avons d.onc fait une étucle première en choisissant un élément très courant: le cuiwe. Par clilution d.'une solution connue
de cuivre, on a recherché la limite d.e perceptibilité de quelques réactifs, d.ont le choix a été guicté par le fait qu'ils doivent présenter
un caractère
d.espécificité suffisant et, entle eux, une d"ifférence de sensibilité aussi grand.e que possible. On peut ainsi, par le calcul, en
partant des valeurs obtenues, étabtir des tables qui d.onnent directe- ment le
o/o cLeltélément recherché. En outre, Itemploi pour un même élémont, de plusieurs réactifs permet
d.e serend.re compte plus facile-
ment
d.esperturbations éventuelles
d-esions étrangers.
Voici d.onc, comme exemple, un type d"'analyse quantitative
d"ucuivre:
Réactils utili,sés.
Toutes ces réactions s'effectuent
sur
papiersfiltres,
préalablement imbibés de réactifs puis séchés.Ils
se conservent plusieurs jours.Notre choix s'est porté sur les réactifs suivants:
L'acide rubéanique (en solution
à
lo/o da,ns I'alcool ài" S6%) donne une tachevert
noire.Le
diéthyl-dithiocarbamate de sodium (0,1o/o dans l'eau) donne une tache brune.L'éthylxantha,te de potassium (1% dans I'eau) donne une tache jaune-citron.
L'a-benzoïnoxime (1 "/" dans l'alcool) donne une tache verte.
Etabl'issement d,'un sgstème de références.
Nous partons de
trois
solutions cuivre étalon, soitA, B et
C.La
solutionA
renferme 0,1 gr./1. de cuiwe,Ia
solutionB
ren-ferme 0,004 gr./1. de cuivre,la
solutionC
renJermo 0,002gr.[.
de cuiwe.La
solutionla
plus faible (la solution C)doit
être diluée systématiquement, pour cela nous utilisons 10 godets.Dans le godet N0 1 d'une plaque à godets, on laisse tomber 1 goutte de solution et
I
gouttes d'eau. Nous appellerons cette nouvelle solution Ct.Da,ns le godet N0 2 d.'une plaque à godets, on laisse tomber 2 gouttes de solution
et
8 gouttes d'eau. Nous appellerons cette nouvelle solution Cr.Dans le godet N0 3 d'une plaque à godets, on laisse tomber 3 gouttes de solution
et
7 gouttes d'eau. Nous appellerons cette solution Cr.Da,ns le godet N0 10 d'une plaque à god.ets, on laisse tomber 10 gouttes de solution et' 0 goutte d'eau. On obtient ainsi la, solution Cto
et avec ces diverses solutions, on détermine la limite de perceptibilité pour les 4 réactils cités plus ha,ut. On constate par exemple, que I'acide rubéanique donne encore une réaction avec la solution C, et n'en donne plus a,vec la solution 0r. Nous a,vons atteint la, limite de perceptibilité pour une solution qui ne renferme que
du
cuivreet
dontla dilution
est'représentée par Cu. La
limite
do percepùibilité pour les trois autres réactils s'obtient d.e1700
HELvETrca cHrMrcaAcra.
ma,lilrs identique et les valeurs trouvées ont, permis l'établissement, par le calcul, des trois tables ci-dessous. Pour ce faire, nous âvons raisonné de
la
façon suivante:_
Partant de 0,1gr. de
cuivre élémentaire, nous avonspar
dilutions successives, obtenu les solutions 41,4.p,...-..
Aro; Br, Bz,...
Bro; Cl, C2,...
Cro. Sopposons maintenant que nous partions de 0,1 gr.d'un
échantilron dont Ia teneurïn
cuiwe est inconnue. Nous pouvons obtenir des dilutions correspondantà
celles utilisées pour le cuivre pur, nous les appelleronspar
exemple:Aï,
A9z,.... ATo;
BT,B;, .... BTo;
CT,c;, .... ci..
Si nous cherchons la, limite de perceptibilité avec I'acide rubéanique, nous I'obtenons non plus avec
la
solutioncj,
mais, par exemple, avecla
solution cfi. Nous pouvons en déduire que cet échantillon renferme 500/" de cuivre, puisquela
soluiion limite est d.eux fois moins diluée que celle de cuiwe pur. Nous pouvons donc calculer à quel pourcenta,ge correspondent les dilutions A; . . . .B;.
. .. ci. ..
., en nous reportant aux tables établies ci-dessous,Pour chaque échantillon, nous pèserons toujours la, même qua,ntité (0,1
gr.
par exemple). Le pourcentage de cuiwe est directement donné par la, solution qui correspond àla limite
de perceptibilité.Tables
Solutions
l'l ci
C;cï c;
c9c;
c3tB
Itï.
100 75 60 50
64 75
EQ
43 55 64
\1 38 48 56
RO
ùù 43 50
30 38 45
96 71
90 1nn Acide rubéanique
Diéthyl-dithiocarbamate de sodium
Ethylxanthogénate de potassium Benzoïnoxime
Solutions
AÏ A:IAg ATIA;
A9A;
A9ô A3 Aio
Acide rubéanique Diéthyl- dithiocarbamate
de sodium
Ethylxanthogéna,te d e pota,ssium Benzoinoxime
6 7,7
I
10 3 3,8 4r5 5,0
2 2,6 3,0 ôrô
1,5 I
t,n
Inl
2,51 r,2 1,5 1rg
,n
1,0 1,3 Lr5 r,7
0,86 1,1 1,3
I,4
0r7 0,67 0,85 0, 7,1 1r0 0,9
1 1,1 1,0
La précision de I'analyse est de 1o/o environ pour des teneurs de cuivre ne dépas- sant pas 10o/o, elle est de 5o/o environ pour des teneurs plus élevées. Lorsque la dissolution de l'échantillon n'est pas
trop
difficile,la
durée totale de l'analyse ne dépasse pas B0minutes. Elle est sensiblement plus ra,pide pour des substances fa,cilement solubles,
Solutions
BÏ
BZ BËnslsg
+l Du;lu;
B9ù B3Acide rubéanique Diéthyl-dithiocarbamate
de sodium
Ethylxantbogénate de potassi um Bcnzoinoximc
ôl
48 56 63
30 38 45 50
25 32 38 42 50
75
96 64
'lb 83
2L
27 to 36
Bio 19
24 28 31
15 19 23 25 77 27 25 28
Voiumen
xxrx,
Tasciculusvn (1946).
1701Anal'gse de d,iaers al'li,ages de cu'iaro.
Mod,e opératoire.
Il
comprend4
opérations:10
la
pesée,20
la
mise en solution,30
la
recherchede la limite
de perceptibilité, par dilut'ion, au moyen des'papiers réactifs,
40 Îa, iecherche de la, teneur en cuivre de l'échantillon a,u moyen des tables.
10
on
pèse 0,1 gr. de l'échantillon à 0,001 gr, près, soit avec une, précision deI"/..
20
La
mise en solution se fa,it selon les méthodes habituelles, da,ns une quantité aussi faible que possible de dissolvant.30 La, solution obtenue est introduite d.ans un ballon jaugé et, le volume complété
à
1000 cm3. On obtient Ia, solution Ae'10 cm3 de cette solution Ae sont introduits dans un ballon ja,ugé et le volume com- plété à 250 cm3. On obtient
la
solution Be.10 cm3 de
la
solution Ae sont introduits da,ns un ballon jaugé et le volume com- plétéà
500 cm3. On obtientla
solution Ce.Au moyen d,une pipette, on préiève une goutte de la solution Ae, qu'on dilue avec 9 gouttes d'eau, on obtient la, solution
ai.
on effectue I'essai sur le papier à la benzoTn-oxime. Si
la
réaction est négative, on poursuivrala
recherche avecIa
solution Ae en préparant des solutionsAT,A;,Ai,
.A!0.
Dansle
cas contrairen la solution Ae con- ienanttrop
de cuivre,la
recherche s'ef{ectuera surla
solution Be ou Ce. La,limite
de perceptibilité étant déterminée, on se reportera aux ta,bles ci-dessus pour connaître la teneur de I'allia,ge en cuivre'DnemPles.
10 Nous avons cherché la teneur en cuivre de I'alliage suivant:
Si
0,7%
Mllr0,2% îe 0,45'/o Al 98,2%
Cu 0,3"/"0,1 gr. d'alliago o, 6té mis en solution puis introrlrrit da,ns
lln
hâllon jaugé et com- plétéà
1000 cm3 par addition d'eau distillée.on
obtient ainsi la, solution4".
Puis da,ns des godets nous avons préparé les solu- tionsA!,
Ai,,Ai,....ATo.
Toutes les réactions sont négatives avec les quatre réactiÏs.L'alliage contient, donc moins de O,60/. de cuivre' 20 L'alliage étudié a,vait
la
composition suiva'nte:Sn
59ol"
Sb14% Bi t,5%
Cn 25'/..
La solutionA,
donne des réactions très nettes avec tous les réactils. L'alliago con- tient donc plus de f-0"7" ae cuiwe. On prépare alors une solution 3e, et à part'ir de celle-ci les solutionsBÎ, B;,
. . . BÏ0.Avec l,acide rubéaniquer Réaction a,vec
la
solutionBfi,
pas de réaction avec la solution Bf;.Avec le xantha,te: réaction douteuse a,vec la, solution
B!,
visible avec la solution Bfi,'Avec