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C RYOPRÉSERVATION D'ISOLATS DE TOXOPLASMA GONDII EN CULTURE CELLULAIRE

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Academic year: 2022

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C RYOPRÉSERVATION D'ISOLATS DE TOXOPLASMA GONDII EN CULTURE CELLULAIRE

COTTY F.*, DESCAMPS P.**, FERRER A.*, DUONG T.H.* & RICHARD-LENOBLE D.*

Summary : Toxoplasmago n d ii: Freeze-preservationin cell CULTURE

For a better preservation and identification of Toxoplasma gondii isolates, w e propose a new method of freezing of toxoplasma grown in THP-1 cell culture. A cystogenic strain isolated from foetal blood has been grown in these cells and frozen in liquid nitrogen. After thawing, toxoplasma recover the same growth rate and morphology in vitro and the same capacity to form brain cysts into mice compared to the initial strains. The freezing of the cell suspension provides a simple and appropriate method for preservation of Toxoplasma gondii within in « bank » isolates.

KEY WORDS : Toxoplasma gondii, cell culture, freeze-preservation.

IN T R O D U C T IO N

L

’isolement de T oxoplasm a g o n d ii par culture cel­

lulaire est de plus en plus pratiqué aujourd’hui dans le cadre du diagnostic précoce des toxo­

plasm oses aiguës, survenant lors de toxoplasm ose congénitale (Derouin, Thulliez, Candolfi, Daffos et Fores­

tier, 1988) ou ch ez des patients im m unodéprim és (Tirard, Niel, Rosenheim, Katlama, Cicero n, Ogunkolade, Danis et Gentilini, 1991). Dans les prélèvements de sang, de liquide de lavage broncho-alvéolaire, de liquide céphalo-rachidien, ou de liquide amniotique, l’isole­

ment de T oxoplasm a g o n d ii sous formes trophozoïtes invasives, témoigne d’une maladie aiguë, différenciable de l’affection chronique (Hofflin et Remington, 1985).

Les toxoplasm es sont de plus en plus fréquemm ent isolés. Les moyens actuels pour les différencier restent encore peu codifiés. Leur polymorphisme est exprimé selon des caractères de pathogénicité ou de virulence pour la souris, selon leur aptitude à former des kystes ou encore selon leur profil isoenzymatique (Rinder, Thom shke, Darde et Loscher, 1995). Tous ces para­

mètres sont susceptibles de varier lors de l’entretien des isolats par passages répétés sur l’animal ou par repiquages en cultures cellulaires.

* Service de Parasitologie et Médecine Tropicale, Hôpital Bretonneau, 2, Boulevard Tonnelé, 37044 Tours Cedex, France.

** Centre de Diagnostic Prénatal, Hôpital Bretonneau, Tours, France.

Correspondance : Dr. Françoise Cotty.

Tél. : (16) 47.47.59.02 - Fax : (16) 47.37.69.55.

R é s u m é :

Afin de mieux conserver et répertorier les souches d e Toxoplasma gondii, nous proposons une méthode d e cryopréservation des toxoplasmes en cultures d e cellules TH P1. Une souche kystogène isolée d e sang foetal est cultivée sur ces cellules, puis soumise à la cryopréservation en azote liquide. Après décongélation, les toxoplasmes reprennent la même cinétique d e croissance et la même morphologie in vitro, et forment des kystes cérébraux chez la souris, comme la souche initiale. Cette cryopréservation après culture en suspension est une méthode simple et adaptée à la conservation des isolats d e Toxoplasma gondii. Elle devrait permettre la création d e « banques » d e toxoplasmes, et

ultérieurement, une identification plus précise des souches.

MOTS CLÉS :Toxoplasma gondii, cultures cellulaires, cryopréservation.

Une caractérisation plus précise et plus systématique des isolats apparaît donc souhaitable. Afin de répertorier et de conserver un grand nombre d’isolats récemment obtenus à partir de prélèvements en évitant toute varia­

tion au cours du temps et des manipulations par rap­

port à l’isolat originel, notre objectif a été de mettre au point une méthode de cryopréservation des toxoplasmes kystogènes. L’aptitude de ces toxoplasmes à se multi­

plier dans les cellules hôtes THP1 avant et après leur congélation a été évaluée. L’intérêt d’utiliser des cellules en suspension THP1 pour cryopréserver les parasites dans leur environnement intracellulaire est discuté.

MATERIEL ET M ETHODES

S o u r c e d e To x o p l a s m a g o n d i i e t m a i n t i e n d e l a S O U C H E

L

’isolat kystogène de toxoplasm es provient d’un sang foetal hum ain; il a été isolé sur souris au Centre Hospitalo-Universitaire de Tours (France).

Six sem aines après l’infestation, les souris sont sacri­

fiées et leur cerveau est broyé. Le broyât est observé au m icroscope photonique afin de rechercher des kystes toxoplasmiques. Les kystes toxoplasmiques sont dénom brés et injectés en suspension dans une solu­

tion physiologique (environ 10 kystes par souris) par voie intrapéritonéale à des souris. Cette opération peut

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Mémoire 119

Article available athttp://www.parasite-journal.orgorhttp://dx.doi.org/10.1051/parasite/1996032119

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COTTY F.. DESCAMPS P., FERRER A., DUONG T.H. & RICHARD-LHNOBLH Ü.

être reprise autant de fois que nécessaire pour main­

tenir l’isolat de toxoplasm es.

En t r e t i e n d e s c e l l u l e s T H P 1

Les cellules THP1 (Tsuchiya, Yam abe, Yam aguchi, Kobayashi, Konno et Tada, 1980), sont des cellules leu­

cém iques m yélomonocytaires d’origine hum aine qui sont cultivées en suspension dans du milieu RPMI 1640 additionné de sérum de veau foetal (SVF) à 15 % dans un tube Falcon pour culture cellulaire.

Elles sont utilisées pour la culture des toxoplasm es à raison de 5 x 105 cellules dans 4 ml de milieu RPMI 1640 additionné de SVF à 2 %.

Les cultures sont incubées à 37 °C en atmosphère enri­

chie en C 0 2 à 5 %.

Ob t e n t i o n e t m i s e e n c u l t u r e

DES BRADYZOÏTES

Les bradyzoïtes de T ox o p lasm a g o n d ii sont obtenus après isolem ent des kystes toxoplasm iques d’un cer­

veau de souris par gradient de Percoll selon la tech­

nique décrite par Blewett, Miller et Harding (1982).

Les bradyzoïtes sont libérés en traitant les kystes par un solution de trypsine à 0,25 % en solution physio­

logique, à 37 °C pendant 15 minutes. La suspension obtenue dépourvue de kystes et enrichie en brady­

zoïtes est centrifugée pendant 10 minutes à 1 500 g à température ambiante. Les culots sont lavés 3 fois en solution physiologique et après une dernière centrifu­

gation sont remis en suspension dans 2 ml de RPMI 1640. 200 μl de cette suspension sont inoculés à la cul­

ture de cellules THP1.

Co n t r ô l e d e s c u l t u r e s

La croissance des toxoplasm es en culture de THP1 est contrôlée :

- à l’exam en direct au m icroscope inversé,

- après coloration au May Grunwald-Giemsa du culot de centrifugation et observation au m icroscope pho­

tonique à transmission,

- après coloration du culot de centrifugation par immu­

n o flu o rescen ce (sérum polyclonal anti- T o x o p la s m a g o n d ii) et observation au m icroscope à fluorescence.

Cr y o p r é s e r v a t i o n d e s c e l l u l e s T H P 1

C ongélation : La congélation des cellules s’effectue en milieu RPMI 1640 additionné de sérum de veau foetal à 15 % et de diméthylsulfoxyde à 10 %. Le processus de congélation est initié à froid dans des cryotubes (1,5 ml de suspension de cellules par tube, soit 3 x 106 cellules) dans la glace pilée. Puis les tubes sont placés dans des boîtes de polystyrène expansé et la température est pro­

gressivement amenée à - 80 °C en trois heures. Les cryo­

tubes sont ensuite immergés dans l’azote liquide.

D éc o n g éla tio n et reprise d e la m u ltip lication cellu la ire : La décongélation est rapide. Les cryotubes sont placés dans un bain-marie à 37 °C et dès la décongélation les cellules sont dispersées par agitation manuelle dans 15 ml de milieu RPMI 1640 maintenu à 4 °C. La suspension cellulaire est centrifugée à 1 500 g, pen­

dant 10 minutes à 4 °C. Le culot est lavé en milieu RPMI 1640 à 4 °C. La concentration cellulaire est éva­

luée sur cellule de Malassez et les cellules sont remises en culture (5 x 105 cellules/ml) à 37 °C dans une atmo­

sphère enrichie en C 0 2 (5 %) dans le milieu RPMI addi­

tionné de sérum de veau foetal à 15 %.

Cr y o p r é se r v a tio n d e s t o x o p l a sm e s

Après obtention d’une culture in vitro de T ox o p lasm a g o n d ii, un ou plusieurs repiquages sont effectués afin d’obtenir un assez grand nom bre de trophozoïtes en croissance. Les trophozoïtes destinés à la congélation sont recueillis au stade de leur multiplication intracel­

lulaire. Si les cellules THP1 restent vivantes et intactes au cours du processus de congélation-décongélation, les toxoplasm es se trouvant à l’intérieur de ces cellules devraient demeurer vivants et garder leur capacité de croissance après la décongélation. Leur cryopréserva­

tion est donc réalisée selon le principe de la cryopré­

servation des cellules THP1.

Après décongélation, reprise de croissance et double­

ment de la population de THP1, le milieu est remplacé par du RPMI 1640 additionné de sérum de veau foetal à 2 % pour favoriser la croissance des toxoplasm es (Tirard, Niel, Rosenheim, Katlama, Ciceron, Ogunko- lade, Danis et Gentilini, 1991). Le développem ent des toxoplasm es est suivi par exam en de la culture in vitro (voir la section contrôle des cultures). D’autre part la capacité kystogène de cette souche est contrôlée après inoculation intrapéritonéale de la culture à la souris et observation directe des kystes intracérébraux au bout de six semaines.

RÉSULTATS

M e s u r e d e l a c r o i s s a n c e e t d e l ’a p t i t u d e à f o r m e r d e s k y s t e s d e To x o pla sm a g o n d ii e n c u l t u r e d e T H P 1

u fait de l’extrêm e difficulté à observer cor­

rectem ent les toxoplasm es situés dans leur cellule hôte, seuls les toxoplasm es extracellu­

laires sont com ptés et ce com ptage ne peut être consi­

d éré com m e a ccep ta b le q u ’à partir de 104 to x o - plasm es/m l qui co rresp o n d au seu il m inim al de lisibilité sur la cellule de Malassez. Le comptage permet alors de rendre com pte de la vitesse de multiplication de la souche. La figure 1 montre que cette vitesse croit

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Cryopréservatk-'. : je ' TbxÖ nÄsm co.xnu

au fur et à mesure des repiquages (de 24 x 104 toxo- plasmes/jour pour le 1er repiquage à 88 x 104 toxo- plasmes/jour pour le 4ème repiquage). Cette augm en­

tation de vitesse de multiplication pourrait être liée à une évolution du parasite passant du stade bradyzoïte au stade tachyzoïte (Soete, Fortier, Camus et Dubre- metz, 1993). Toutefois ainsi que le montre la figure 2, la souche étudiée conserve un aspect caractéristique de celui des bradyzoïtes (Fergu son et H utchison, 1987) : les parasites présentent un corps cellulaire m ince et allongé et la position de leur noyau est très nettem ent excentrée.

Dans certaines cultures, la souche étudiée ici a ten­

dance à former des kystes (fig. 3). Dans ce cas là, la croissance cellulaire est plus faible. On a donc selon les cultures deux comportements cellulaires différents : une culture à développem ent rapide et akystogène et une culture à évolution lente et kystogène.

Fig. 1. - Croissance des toxoplasmes kystogènes en cellules THP1.

J 0 correspond au jour des repiquages.

Fig. 3. - Kyste de Toxoplasma g on dii observe en culture de THP1 (X 1 000).

Me su r e d e la c r o issa n c e e t d e la p t it u d e à FORMER DES KYSTES DE TOXOPLASMA GONDII APRÈS CONGÉLATION

Pour la souche étudiée, après décongélation, la sus­

pension cellulaire est remise en milieu RPMI avec du sérum de veau foetal à 15 % de façon à faciliter la reprise de croissance des cellules hôtes THP1. Puis, le passage en milieu RPMI-SVF 2 %, permettant une meilleure croissance des toxoplasm es est effectué. La m orphologie et la vitesse de croissance des parasites sont com parables à celles observées sans congélation des parasites (fig. 4). Il faut noter toutefois un phé­

nom ène de latence dans le départ de la culture après décongélation puisque la multiplication cellulaire n ’est m esurable qu ’après 11 jours. Le démarrage de la cul­

ture des toxoplasm es non congelés est observée à partir du 9e jour. D ’autre part, l’injection de la souche d écongelée par voie intrapéritonéale à la souris pro­

Fig. 2. - Toxoplasma gon dii — Bradyzoïtes en culture de cellules THP1 (x 1 000).

Fig. 4. - Croissance des toxoplasmes en cellules THP1 après congé­

lation-décongélation. J 0 correspond à la décongélation et à la mise en culture en milieu RPMI 1640 additionné de S.V.F. à 15 %. A J 8, après doublement des cellules THP1, le milieu est remplacé par un milieu RPMI additionné de S.V.F. à 2 %.

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Mémoire 121

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voque la formation de kystes cérébraux après quatre sem aines, tout com m e la souche non congelée.

D ISC U SSIO N

L

a conservation des souches de T. g o n d ii, kysto- gènes pour leur très grande majorité, est lourde et fastidieuse (passages répétés sur souris ou sur cultures cellulaires). D e plus, au cours de ces repi­

quages, on peut observer une m odification génétique des souches.

La cryopréservation en azote liquide permet une bonne conservation des souches kystogènes de T. g o n d ii cul­

tivées sur cellules THP1, puisque, après décongélation, celles-ci reprennent la mêm e vitesse de croissance et la mêm e m orphologie in vitro, et forment des kystes cérébraux chez la souris com m e la souche originelle.

La cryopréservation du parasite a été rapportée par dif­

férents auteurs : s’il apparaît que la souche virulente RH à multiplication rapide résiste bien à la congéla- tion-décongélation (Bollinger, Musallam et Stulberg, 1974; Eyles, Coleman et Cavanaugh, 1956; Mackie, 1972), il n’en est pas de mêm e pour les souches kys­

togènes à développem ent plus lent (Hoff, Dubey, Beh- behani et Frenkel, 1977; Kozojed, Jira et Valkoun,

1985).

Les kystes résistant mal aux basses températures, ils perdent rapidement leur caractère infectieux. Les bra- dyzoïtes des souches kystogènes sont fréquemm ent soumis à des altérations cellulaires au cours du pro­

cessus de congélation, altérations dont les co n sé ­ quences sont d’autant plus graves que le potentiel de développem ent des bradyzoïtes est faible (Frenkel et Dubey, 1973; Jaco b s, Remington et Melton, 1960).

Ainsi, la cryopréservation des souches kystogènes de T. g o n d ii nécessite d’avoir des tachyzoïtes en culture cellulaire.

Une bonne cryopréservation des toxoplasmes passe par le bon choix et la b onne préparation des cellules hôtes. Lorsque les cultures font appel à des cellules adhérentes com m e les cellules fibroblastiques MRC5, le traitement par la trypsine, étape indispensable préa­

lable à la congélation, lèse des élém ents cellulaires et risque d’altérer la viabilité des toxoplasm es présents sous forme tachyzoïte car ceux-ci sont — à l’opposé des bradyzoïtes — sensibles à l’action de cette enzyme (Jacobs, Remington et Melton, 1960). L’utilisation de cellules en suspension ne nécessitant pas l’action de la trypsine, minimise les dommages des cellules hôtes et des toxoplasm es. Par ailleurs les parasites doivent être congelés lorsqu’ils sont intracellulaires; cela cor­

respond à un stade précoce de la culture. Pour toutes ces raisons, les cellules THIM ont été retenues. Mais leur utilisation peut cependant être limitée à cause des

risques de contamination virale de cette lignée cellu­

laire tumorale d’origine m yélom onocytaire humaine.

Sous la condition de respecter un délai minimum après l’isolem ent des parasites, cette cryopréservation rend possible la créatio n d’une ban qu e de to x o ­ plasmes. Ainsi les populations parasitaires en circula­

tion, à l’origine de diverses pathologies ou provenant de différentes contrées, peuvent être conservées. La cryopréservation des isolats de T. g o n d ii cultivés en cel­

lules THP1 sem ble donc être une m éthode adaptée à la conservation des isolats. Elle est réalisable dans tous les laboratoires pratiquant la culture cellulaire et disposant d’azote liquide.

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CBYO I’RÉSHRVATION DE TOXOPLiSMA GONDU

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Reçu le 22 juillet 1995 Accepté le 16 janvier 1996

Parasite, 1996, 3, 119-123

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Références

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