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Choix d'investissement et de financement

Monsieur Josselin envisage de créer son entreprise. Il a obtenu un BTS Hôtelier il y a dix ans et travaille depuis comme gérant d'un hôtel dans le Sussex. Sa famille, originaire du pays de Caux, a fait un héritage et lui a demandé de revenir en France pour ouvrir un hôtel. Cette confiance, et son expérience acquise dans ce métier, l'ont vite convaincu.

Revenu définitivement en France, il a récemment suivi une formation en gestion dans le cadre de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Rouen, soucieuse de renforcer les chances de réussite des PME nouvelles.

Son projet d'hôtel est ambitieux. En regardant la carte de la Haute- Normandie, Monsieur Josselin a jeté son dévolu sur la région d'Yvetot qu'il connaît bien et qui lui semble idéalement placé au coeur du triangle Le Havre-Rouen-Dieppe, qui concentre la richesse touristique de la Seine- Maritime.

La présence de deux compagnies de ferry sur la Grande-Bretagne - P&0 au Havre et P&O-STENA LINE à Dieppe - et le passage de l'autoroute de l'Arc atlantique vers le Pont de Normandie devraient faciliter l'accès à son hôtel qui serait en grande partie tourné vers la clientèle transmanche qu'il connaît bien. Il a d'ailleurs conservé en Grande-Bretagne des relations dans le secteur touristique qui l'encouragent dans son projet.

En effet, il est bien connu des professionnels du voyage transmanche que l'accueil des Anglais est inexistant en Haute-Normandie, contrairement à sa voisine, la Basse-Normandie, qui développe dans ce domaine un savoir- faire. Le Havre ne possède quasiment pas d'hôtels et les Anglais s'empressent de quitter la ville à peine débarqués du ferry. Dieppe est totalement congestionné et l'hôtellerie rouennaise est davantage conçue pour les voyages d'affaires.

Par ailleurs, la clientèle anglaise apprécie davantage l'hôtellerie de type

"cottage" ou "vieux manoir" dans un parc bien entretenu, et dont le décor intérieur est raffiné. Les agences de voyages britanniques recherchent d'ailleurs cet accueil et sont capables d'apporter une clientèle en toute saison si les prix restent attractifs et la qualité irréprochable.

Monsieur Josselin a trouvé un ancien château encore en état, au milieu d'un vaste parc, que les propriétaires désespéraient de vendre un jour. Son projet prenait corps. Malheureusement, la fortune familiale est insuffisante et son enthousiasme n'emporte pas l'adhésion des banques contactées qui trouvent son projet trop ambitieux, pour ne pas dire farfelu. Monsieur

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Josselin a sollicité un ami qui travaille à la Banque X. En professionnel, ce dernier a tout de suite vu les faiblesses du dossier : le calcul de rentabilité de l'investissement, l'appréciation du risque du projet, comme la proposition de montage financier manquent de consistance et ne pouvaient guère emporter l'adhésion.

Monsieur Josselin fait appel à vos compétences pour monter un dossier avec toute la rigueur nécessaire. Ce dossier devra comprendre un rapport destiné à convaincre le responsable des prêts aux créateurs d'entreprise de la Banque X.

ANNEXE 1 - RENSEIGNEMENTSFINANCIERSETFISCAUX

- Le taux d'équilibre du marché financier est de 7 %.

- Le coût du capital de l'hôtellerie-restauration en château est en général assez élevé, de l'ordre de 14 %. En revanche, la Banque de France donne un chiffre de 4 % pour l'activité Hôtels avec restaurant.

- Le taux d'IS est de 331/3 %. Les plus-values de cession d'immobilisations sont passibles de l’IS au même taux.

- Monsieur JOSSELIN désire présenter aux prêteurs éventuels un dossier de faisabilité qui n'intègre pas les exonérations d'impôt sur les sociétés ouvertes aux sociétés nouvelles (article 44 sexies du Code général des impôts), ni d'ailleurs aucune subvention publique, "afin d'éviter que l'on reproche à son projet d'être artificiellement rentable".

- La société LECHATEAU récupérera intégralement la TVA. Toutes les données sont donc fournies HT.

ANNEXE 2 - PROJETD'INVESTISSEMENT

Monsieur Josselin a fait réaliser les plans pour aménager le château et ses dépendances en un hôtel confortable de 80 chambres. L'hôtel pourrait ouvrir avant l'été.

L'acquisition du terrain et du château - estimés séparément - a fait l'objet d'une promesse de vente liée à l'acceptation d'un financement. Toutes les estimations de travaux sont contenues dans des devis à prix ferme, établis par des maisons sérieuses qui prennent le risque d'encourir de lourdes pénalités en cas de retard.

1. Montant de l'investissement

Le total de 2 150 milliers d’euros d’investissement se décompose ainsi : - Coût d'achat du terrain : 690 milliers d’euros

- Coût d'achat des bâtiments : 460 milliers d’euros

- Coût de mise en usage : 1 000 milliers d’euros. Ce coût comprend les travaux d'agencement des bâtiments, la construction d'un parking et l'acquisition du mobilier.

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2. Amortissements

- Bâtiment : linéaire sur 20 ans, coût 460 milliers d’euros - Agencements : linéaire sur 10 ans, coût 530 milliers d’euros - Parking : linéaire sur 10 ans, coût 90 milliers d’euros - Mobilier : linéaire sur 5 ans, coût 380 milliers d’euros 3. Valeur de revente :

Compte tenu de la bonne tenue du marché de l'hôtellerie, Monsieur Josselin estime que dans dix ans il pourrait céder son hôtel pour une valeur globale de 1 900 milliers d’euros (900 milliers d’euros pour le terrain et 1 000 milliers d’euros pour la construction).

ANNEXE 3 - DONNÉESPRÉVISIONNELLESD'EXPLOITATION

Les prévisions de recettes et dépenses d'exploitation sont établies à partir d'un guide de ratios édité annuellement par le Syndicat professionnel de l'hôtellerie-restauration. Elles sont conforme aux standards en vigueur pour les régions Nord et Ouest de la France.

On considérera que chaque mois comporte 30 jours d'activité. L'hôtel ferme ses portes en février et en mars, cette période étant réservée aux travaux de réfection et aux congés du personnel.

1. Salaires et charges

Les salaires seraient payés sur 13 mois. Le taux de charges patronales sociales et fiscales sera évalué à 40 % du salaire brut. Les retenues salariales s'élèvent, quant à elles, à 20 % du salaire brut. Les salaires bruts mensuels sont ainsi prévus :

M. Josselin, gérant : 4 500 euros par mois ;

Responsable du restaurant : 2 700 euros par mois ;

Chef cuisinier : 1 500 euros par mois ;

Barman : 1 100 euros par mois ;

Autres employés (10 personnes) : 990 euros par mois.

Les augmentations salariales ne feraient que suivre l'inflation dont le taux annuel est estimé à 2 % l'an. En revanche, afin de motiver l'ensemble du personnel, Monsieur Josselin envisage de distribuer chaque année une prime à chaque salarié. L'enveloppe globale serait - charges sociales patronales incluses - égale à 2 % du chiffre d'affaires hors taxes (hôtel + restaurant + bar).

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2. Prévisions des produits et des charges sur la base de 80 chambres (moyennes annuelles)

Dans cette activité, les consommations intermédiaires représentent 20 % du chiffre d'affaires.

3. Besoins (ou ressources) en fonds de roulement :

L'hôtellerie génère un excédent en fonds de roulement égal à 5 % du chiffre d'affaires annuel hors taxes, que l'on peut considérer comme encaissable en début de période.

ANNEXE 4 - FINANCEMENTDUPROJET

Pour chacune des éventualités de financement, les fonds seraient disponibles dès que nécessaire.

Monsieur Josselin envisage de créer une SARL avec les membres de sa famille qui apporteraient en fonds propres l'héritage récent. Ces fonds ne permettent que de financer l'achat du terrain.

Pour le reste deux possibilités doivent être examinées.

1ère possibilité :

Emprunt de 1 500 milliers d’euros sur 10 ans, au taux de 10,5 % l'an, remboursable par annuités constantes, payables en fin de période. La Banque X accepterait de ne prendre aucun frais de dossier.

2ème possibilité :

1. Crédit-bail immobilier pour financer l'achat du château exclusivement (460 milliers d’euros).

- loyers annuels calculés au taux de 10%, payables en début de période pendant 10 ans ;

- un dépôt de garantie de 10% versé immédiatement à la société de crédit-bail, remboursable à l'issue des 10 ans ;

Années 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Ressources hôtel

% d'occupation 50 60 65 70 75 78 80 80 80 80

Prix moyen par chambre (euros) 47 52 57 62 65 69 72 75 77 80

Ressourses restaurant

Nombre de couverts par jour 80 100 120 130 130 130 130 130 130 130

Prix moyen par couvert (euros) 15 15 17 17 19 19 21 21 23 23

Ressources bar

CA par jour d'ouverture (euros) 250 300 330 365 400 420 420 420 420 420 Autres charges annuelles

Taxe professionnelle (keuros) 61 65 69 73 76 80 84 88 92 95

Frais généraux (keuros) 426 491 541 575 610 644 678 713 747 781

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- le prix de levée de l'option est fixé également à 10%, payable à l'issue des 10 ans. Monsieur Josselin, qui se situe dans une logique de poursuite de l'exploitation, envisage de lever l'option.

N.B. On n'amortira pas ce montant et on négligera l'incidence de l'article 239 sexies du Code général des impôts concernant l'imposition de la différence entre la valeur comptable des biens immobiliers et le prix de levée de l'option.

2. Emprunt complémentaire de 900 milliers d’euros sur 10 ans aux mêmes conditions que dans la précédente possibilité.

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Cas n° 8 - La SARL LECHATEAU Eléments de corrigé

RAPPORTÀL'ATTENTIONDE MONSIEUR JOSSELIN

L'investissement que vous projetez de réaliser à Yvetot présente des particularités qui nécessitent une analyse approfondie des méthodes d'évaluation et des choix à effectuer. Nous présenterons ce rapport en deux temps, conformément à une tendance de plus en plus admise : 1/ le choix d'investissement présenté dans une optique valeur actuelle nette (VAN) ; 2/

le choix de financement présenté dans une optique taux actuariel net ou taux de rendement interne (TRI).

1. Le choix d'investissement a/ Le taux d'actualisation

Le choix du taux d'actualisation est important puisqu'il reflète la rentabilité économique attendue du projet de la part des actionnaires. Il sert donc à évaluer la rentabilité prévisionnelle du projet qui conditionne la décision d'investir. Comme l'entreprise n'existe pas encore, nous ne pouvons avoir comme base d'appréciation le coût du capital.

On pourrait bien sûr retenir le coût du capital de l'Hôtellerie en château de 14 %, mais ce taux est surtout valable pour les sociétés installées qui ont en partie amorti leur investissement, ce qui explique qu'il soit élevé dans un secteur qu'on peut juger assez profitable. Cette information est en soi appréciable.

Le coût du capital des Hôtels avec restaurant (4 %) ne correspond pas au type particulier d'établissement que vous projetez de créer et, de plus, il serait trop faible pour convaincre des prêteurs de la rentabilité de l'investissement.

Il semble plus simple de choisir comme taux d'actualisation le taux d'équilibre du marché financier, soit 7%. Ce taux est susceptible de convenir à tous les apporteurs de financement, y compris les actionnaires familiaux dont le coût d'opportunité ne pourrait guère dépasser ce rendement dans des placements sans risque. De plus, ce taux est compatible avec l'hypothèse de réinvestissement des flux nets de trésorerie qui se ferait sur le marché financier à défaut de nouveaux projets plus rémunérateurs au sein de l'entreprise. Ce taux ne prend pas en compte le risque du projet - difficilement évaluable - mais le comportement des apporteurs de capitaux

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familiaux comporte une dimension affective et donc financièrement irrationnelle.

b/ La rentabilité du projet (Annexes 1 et 2)

En utilisant le critère de la VAN avec un taux d'actualisation de 7 %, il apparaît que le projet est tout juste rentable. Sans revente, il génère un enrichissement de 32 milliers d’euros avec un indice de profitabilité de 102.

Avec revente, on obtient une VAN de 832 milliers d’euros et un indice de profitabilité de 140.

Il convient cependant de relativiser ces résultats :

1/ avec ou sans revente, le délai de récupération actualisé atteint 10 ans, un horizon très éloigné sur lequel les conjectures sont sans valeur. On peut seulement affirmer que le projet d'exploitation est rentable s'il se maintient sur un horizon lointain ;

2/ la société devrait connaître deux exercices déficitaires, mais surtout un flux net de trésorerie négatif de 39 milliers d’euros la première année en partie compensé par un excédent de fonds de roulement de 50 milliers d’euros.

c/ Conclusion

A notre avis, la réussite du projet repose sur deux considérations :

1/ L'investissement immobilier est essentiel. En privilégiant des aménagements réversibles et en respectant le cachet et l'originalité du cadre, le bien foncier verra sa valeur marchande s'apprécier indépendamment de l'exploitation, ce qui constitue une garantie essentielle qui réduit l'incertitude ;

2/ La viabilité du projet se jouera dans les premières années puisque, si la clientèle est attirée, l'activité devrait pouvoir se maintenir dans les années suivantes. L'horizon de 10 ans pour le calcul de la VAN est donc un peu factice.

Toutefois, il conviendrait d’améliorer la VAN en prenant quelques décisions :

1/ Réduire les charges de personnel : la prime ne s’impose pas, elle doit d’ailleurs dépendre du résultat auquel chacun des salariés aura contribué par son travail ; l’engagement de payer un 13ème mois ne s’impose pas dans l’immédiat ; le salaire du directeur est sans doute un peu excessif pour un bon départ ; une partie des embauches pourrait être assurée par des contrats saisonniers et non à temps plein. Ces restrictions pourraient être progressivement levées au fur et à mesure que la rentabilité de la société se consoliderait.

2/ Utiliser toutes les possibilités d’exonération fiscales et sociales, de primes et de subventions en matière de création d’entreprise et de création d’emplois.

L’argument que vous invoquez pour ne pas tenir compte de ces aides - éviter d’être « artificiellement rentable » - ne tient pas. Un choix d’investissement doit tenir compte de tous les avantages fiscaux et sociaux

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lorsque leur bénéfice est certain. La seule question est de bien anticiper la fin des aides et d’assurer ainsi la pérennité de la société.

La question essentielle réside bien dans vos capacités et votre expérience à gérer un tel établissement. En ce sens votre activité professionnelle passée dans le sud de l'Angleterre est votre meilleur gage de réussite. Une VAN ne peut traduire cet atout qualitatif qu'il convient de faire valoir.

2. Le choix de financement

Ce deuxième choix est beaucoup plus délicat.

Les futurs actionnaires acceptent de prendre en charge le financement du terrain. Pour le reste, un emprunt et un financement par crédit-bail serait sollicité. Le coût de l'emprunt après IS est de 10,5% x (1 - tis) = 7%, donc identique au taux d'actualisation choisi. Le crédit-bail apparaît plus coûteux puisque son taux actuariel net ressort à 10% (Annexe 3).

Cependant, le problème des garanties offertes reste entier. Vous savez que les banques préfèrent prendre une garantie hypothécaire sur une valeur supérieure aux fonds prêtés. De plus, précaution élémentaire, elle refusent généralement, et à juste titre, de financer plus de 50 % des capitaux permanents d'un projet. Dans les financements que vous envisagez, ces deux règles ne sont pas respectées.

Hypothèse 1 - Financement bancaire des bâtiments et des aménagements

La banque devrait prêter 1 500 milliers d’euros soit 68% des actifs immobilisés. De plus la garantie est insuffisante puisque, au plus, elle ne pourrait porter que sur les terrains et les bâtiments soit 1 150 milliers d’euros. L'agencement - un investissement trop spécifique - est en général jugé sans valeur marchande.

Hypothèse 2 - Financement par crédit-bail immobilier de 460 milliers d’euros et complément bancaire de 900 milliers d’euros

Dans cette hypothèse, la participation de la banque est encore supérieure aux actifs possédés en propre par la future société. Le ratio fonds prêtés / capitaux permanents est encore largement supérieur à 50% :

900 / (900 + 690) = 57%.

Que vaudrait d'ailleurs une hypothèque sur un terrain qui ne pourrait être revendu sans les bâtiments qui appartiendrait à une société de crédit-bail ? Hypothèse 3 - Complément d'apport des actionnaires

Il faut donc envisager un autre montage financier. L'étude du financement oblige la famille à revoir sa participation, en particulier pour financer une part des agencements, des immobilisations sans valeur vénale en dehors d'une logique d'exploitation. De même, le recours au crédit-bail immobilier nécessite un dépôt de garantie de 46 milliers d’euros et le versement du premier loyer, soit presque 115 milliers d’euros.

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Pour atteindre un ratio acceptable par la banque, il faut parvenir à un financement par fonds propres de 1 075 milliers d’euros soit 385 milliers d’euros supplémentaires.

Ratio apports / capitaux permanents = (690 + 385) / 2 150 = 50%

La banque apporterait 530 milliers d’euros et demanderait certainement des garanties personnelles complémentaires. Avec cette solution, le coût moyen pondéré du financement ressort à 7,73 % ce qui est très proche de la rentabilité économique du projet calculée au taux d’actualisation de 7%.

Eléments Financement Montant Taux

Terrains Apports 690 7,00 %

Bâtiments Crédit-bail 460 10,06 %

Parking Apports 90 7,00 %

Agencements, mobilier Emprunt 530 7,00 %

Dépôt de garantie + 1er loyer Apports 114 7,00 %

Total 1 884 7,73 %

Rappelons que ce projet n'intègre aucune des aides à l'investissement (ou au financement) comme des aides à l'exploitation dont votre projet de création d'entreprise pourrait de toute évidence bénéficier. Il serait donc utile de prospecter ces possibilités avant de reprendre contact avec la banque.

Par ailleurs, il conviendrait d'envisager la création d'une société civile immobilière pour l'acquisition des biens fonciers. Ainsi, il serait plus facile de traiter spécifiquement le risque immobilier et le risque d'exploitation.

ANNEXE 1 - PLUS-VALUESSURCESSIONS

Cession VO Amort. +values 33,33% Net

Terrains 900 690 0 210 70 830

Bâtiments 1 000 460 230 770 257 743

Totaux 1 900 1 150 230 980 327 1 573

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ANNEXE 2 - SOCIÉTÉ LECHATEAU - RENTABILITÉDUPROJET

Salaires bruts

Nombre de chambres 80 1 4 500 4 500

Nombre de jours 300 1 2 700 2 700

Inflation 2,0% 1 1 500 1 500

Charges variables 20,0% 1 1 100 1 100

Prime 2,0% 10 990 9 900

Ecédent de fonds de roulement 5,00% 19 700

Périodes annuelles 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Terrains 690

Bâtiments 460 23 23 23 23 23 23 23 23 23 23

Agencements 530 53 53 53 53 53 53 53 53 53 53

Parking 90 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9

Mobilier 380 76 76 76 76 76

Totaux 2 150 161 161 161 161 161 85 85 85 85 85

CA Hôtel 564 749 889 1 042 1 170 1 292 1 382 1 440 1 478 1 536

CA Restaurant 360 450 612 663 741 741 819 819 897 897

CA Bar 75 90 99 110 120 126 126 126 126 126

Chiffres d'affaires 999 1 289 1 600 1 814 2 031 2 159 2 327 2 385 2 501 2 559

- Consommations 200 258 320 363 406 432 465 477 500 512

- Charges salariales 359 366 373 380 388 396 404 412 420 428

- Primes 20 26 32 36 41 43 47 48 50 51

- Taxe professionnelle 61 65 69 73 76 80 84 88 92 95

- Frais généraux 426 491 541 575 610 644 678 713 747 781

- Amortissements (2) 161 161 161 161 161 85 85 85 85 85

= Résultat économique -227 -77 104 226 349 479 565 562 607 607

- Impôts sur les sociétés 0 0 0 8 116 160 188 187 202 202

= Résultat économique net -227 -77 104 217 233 319 376 375 405 404

Surplus économique -2 150 -66 84 265 378 394 404 461 460 490 489

- Variation du BFR -50 -14 -16 -11 -11 -6 -8 -3 -6 -3 128

+ Valeur résiduelle nette 1 573

= FNT disponible -2 100 -52 99 276 389 400 413 464 466 493 1 935

FNT actualisé -48 87 225 297 285 275 289 271 268 984

Cumul des FNT actualisés -48 38 263 560 845 1 120 1 410 1 681 1 949 2 932

Taux d'actualisation = 7% VAN = 832 k€ (avec revente) IP = 140

Taux d'IS = 33,33% VAN = 32 k€ (sans revente) IP = 102

DRA = 10 ans

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ANNEXE 3 - COÛTACTUARIELNETDUCRÉDIT-BAIL

(en équivalent-emprunt)

Epoque 0 : 460 (valeur immobilière) - 46 (dépôt de garantie).

Epoque 1 : 68,057 (2ème loyer) – 68,057 x tis (économie d'IS sur le premier loyer). Il convient de retenir cette disposition de calcul car les loyers sont versés en début de période, l'économie d'IS ne pouvant être répercutée qu'en fin de période. Le loyer est donc avancé d'une période, l'actualisation restant, comme à l'habitude, prise en compte en fin de période.

Colonne 3 : Renoncement à l'économie d'IS sur l'amortissement calculé sur 10 ans.

Epoque 10 : 46 (lever de l'option) - 46 (remboursement du dépôt de garantie)

Epoque 10 : Incidence fiscale décalée du dernier loyer versé à la fin de la période 9 (en fait au début de la période 10) : 68,057 x tis

Montant : 460 k€

Garantie : 10%

Durée : 10 ans

Taux annuel : 10%

Taux d'IS : 33,33%

Loyer brut : 68,057 k€

Eco/invest. Loyer net Coût oppor. Solde net

-414 68,057 -345,943

45,371 15,333 60,705 45,371 15,333 60,705 45,371 15,333 60,705 45,371 15,333 60,705 45,371 15,333 60,705 45,371 15,333 60,705 45,371 15,333 60,705 45,371 15,333 60,705 45,371 15,333 60,705 0 -22,686 15,333 -7,352

Taux actuariel net = 10,06%

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