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CORRELATION ENTRE LA GLYCEMIE ET LA CALCEMIE CHEZ LES PATIENTS ADMIS A L’HOPITAL DE ZONE DE OUIDAH

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Academic year: 2022

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Année académique : 2016-2017 10ème promotion

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

**********

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

**********

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI

**********

DEPARTEMENT DE GENIE DE BIOLOGIE HUMAINE Option : Analyses Biomédicales

RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

THEME :

Réalisé et soutenu par :

Antoine HOUNDONOUGBO

Sous la direction de :

Tuteur : Président du jury : Superviseur : Mme Judith DJOSSOU A. Prof SEGBO Julien Dr Eugénie ANAGO Membres du jury

Prof AKPOVI Casimir Prof ANAGO Eugénie Responsable de

Laboratoire HZ/ OUIDAH

Maître de conférences Biochimiste / Enseignant de Biochimie EPAC/ UAC

CORRELATION ENTRE LA GLYCEMIE ET LA CALCEMIE CHEZ LES PATIENTS ADMIS A L’HOPITAL DE ZONE DE OUIDAH

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Réalisé et présenté par Antoine HOUNDONOUGBO 0

REPUBLIQUE DU BENIN

*******

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

*******

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

*******

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI

*******

DEPARTEMENT DE GENIE DE BIOLOGIE HUMAINE

DIRECTEUR : Professeur Mohamed M. SOUMANOU

DIRECTEUR-ADJOINT : Professeur Clément AHOUANNOU

CHEF DU DEPARTEMENT: Docteur Pascal ATCHADE

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N° NOMS ET PRENOMS

MATIERES

1 ABLEY Sylvestre Déontologie Médicale 2 ADOMOU Alain Physique

3 AGBANGLA Clément Génétique Moléculaire 4 AGOUA Jean Informatique

5 AHOYO Théodora Microbiologie Générale/ Microbiologie Médicale Santé Publique et Hygiène Hospitalière

6 AKAKPO B. Huguette Education Physique et Sportive 7 ATCHADE Pascal Entomologie Médicale

8 AKPOVI Casimir Biologie Cellulaire / Physiologie des Régulations/

Biochimie analytique 9 ALITONOU Alain

Guy

Chimie Générale/ Chimie Organique

10 ANAGO Eugénie Biochimie Structurale / Biochimie Métabolique/

Biochimie Clinique

11 ANAGONOU Silvère Education Physique et Sportive

12 ATCHADE Pascal Parasitologie Générale/ Parasitologie Médicale 13 AVLESSI Félicien Chimie Générale / Chimie Organique

14 BANKOLE Honoré Bactériologie

15 DARBOUX Raphael Histologie Générale et Spéciale 16 DESSOUASSI Noël Biophysique

17 DOSSEVI Lordson Techniques Instrumentales

LISTE DES ENSEIGNANTS DU DEPARTEMENT DU GENIE DE BIOLOGIE ET HUMAINE

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Communication

19 DOUGNON Victorien Microbiologie Générale/ Microbiologie Médicale/Méthodologie de la Recherche 20 HOUNNON Hyppolite Mathématiques

21 HOUNSOSSOU Hospice

Biostatistique

22 LALLY Armel Législation et Droit du Travail 23 LOKO Frédéric Biochimie Clinique

24 LOZES Evelyne Immunologie générale / Immunologie-Pathologie

25 MASLOKONON Vincent

Histologie Générale

26 OGOUDIKPE Nicarette Informatique Médicale 27 SECLONDE Hospice Transfusion Sanguine

28 SEGBO Julien Biochimie clinique / Biologie Moléculaire 29 SENOU Maximin Histologie générale / Histologie Spéciale 30 SOEDE Casimir Anglais

31 TOHOYESSOU ZOE Soins Infirmiers

32 TOPANOU Adolphe Hématologie Générale/ Hématologie Clinique/

Hématologie-Pathologie

33 YANDJOU Gabriel Techniques d’Expression et Méthode de Communication

34 YOVO Paulin K. S Toxicologie/ Pharmacologie

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A mes parents qui œuvrent depuis ma naissance pour m’assurer un avenir certain ; voyez en ce travail la consécration de tous vos efforts consentis à mon égard. Que Dieu vous bénisse à jamais et vous garde auprès de nous encore longtemps, chers parents.

DEDICACES

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Que toute gloire soit rendue à Dieu Tout-Puissant, qui a veillé sur moi depuis le début de cette formation jusqu’à ce jour.

 A notre superviseur, le Docteur Eugénie ANAGO, qui a accepté de superviser notre travail. Recevez ici notre profonde reconnaissance, le Seigneur Dieu Tout-Puissant vous le rende au centuple.

A mon oncle Dansou Louis LANKPOEDO, qui s’est toujours soucié de mon éducation et qui a énormément contribué à mon éducation morale : merci pour tout votre soutien moral, matériel et financier. Trouvez en ce travail, un hommage très mérité.

A ma mère Akpèlo TOVIHOUANDE, pour votre amour et votre soutien indéfectible ! Recevez ce travail comme le fruit de votre patience et de votre courage.

A mon père Godonou HOUNDONOUGBO, pour son amour paternel et son courage. Regardez ici l’un des fruits de vos efforts, de vos sacrifices consentis pour assurer mon éducation.

A ma tutrice, Madame Judith DJOSSOU AMOUSSOU née HOUNYOVI, responsable du service Laboratoire de l’Hôpital de zone de Ouidah en reconnaissance de tout ce que vous avez fait pour nous et pour avoir accepté nous suivre dans le cadre de ce travail. Profondes gratitudes ;

A tout le personnel du laboratoire, pour vos conseils, votre sympathie et surtout votre disponibilité. Sincères reconnaissances;

REMERCIEMENTS

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A tout le personnel enseignant du Département de Génie de Biologie Humaine, pour les précieuses connaissances que vous nous avez transmises durant notre formation. Infiniment merci ;

 A mes camarades de promotion, et en particulier Achille C. O.

KISSEZOUNON, Déo-Gratias MENSAH, Socrate T. Y. HOUESSINON et Casimir J. K. LIGAN. Je m’en voudrais de ne pas vous témoigner ma profonde gratitude.

A mon très cher ami, Maxime D. S. DOSSOU, pour tous les moments que nous avons passés ensemble. Infiniment merci

A tous ceux de près ou de loin dont les noms n’ont pas été cités ici et qui ont contribué à la réalisation de ce travail. Grand merci.

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 A son Excellence le Président du Jury

C’est un grand honneur que vous nous faites en acceptant de présider notre Jury de soutenance de rapport de stage de fin de formation.

Nous tiendrons compte de vos remarques pour améliorer la qualité de ce travail.

Respectueux Hommages !

 Aux Honorables membres du Jury

Nous sommes touchés par l’honneur que vous nous faites en acceptant de siéger dans notre Jury de soutenance de rapport de stage de fin de formation.

Veuillez trouver ici, l’expression de notre profonde gratitude et de nos sincères considérations.

HOMMAGES

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NID AKOP ASLO CRP g/L GT HDL HIV LCR mg/L

Non Insulino Dependant Amibe Kyste Œuf Parasite Anticorps anti Streptolysine O Protéine C Réactive

gramme par litre Glutamyl-Transférase High Density Lipoprotein

Human Immunodeficiency Virus Liquide Céphalo Rachidien milligramme par litre

mL Millilitre

mmol/L milli mole par litre

nm Nanomètre

µL AMPc

Microlitre

Adénosine Mono Phosphate cyclique ATP Adénosine Tri Phosphate

LISTE DES SIGLES, ABREVIATIONS ET

SYMBOLES

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Figure 1 : Répartition de l’échantillonnage en fonction du paramètre dosé

Figure 2 : Répartition de la glycémie en fonction du sexe Figure 3 : Répartition de la calcémie en fonction du sexe

Figure 4 : Répartition de la calcémie en fonction de la glycémie Figure 5 : Répartition de la glycémie en fonction de la calcémie Figure 6 : Droite de corrélation entre la glycémie et la calcémie

LISTE DES FIGURES

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Au cours de notre stage de fin de formation en Analyse Biomédicale, licence professionnelle, à l’hôpital de zone de Ouidah, du 29 Mai au 29 Septembre 2017, notre travail a porté sur le thème : corrélation entre la glycémie et de la calcémie chez les patients admis à l’hôpital de zone de Ouidah. Cette étude a été réalisée sur 50 patients.

Pour la glycémie, 64% des patients présentent une glycémie normale et 18%

présentent respectivement une hypoglycémie et une hyperglycémie. L’étude statistique des résultats obtenus montre qu’une proportion élevée, soit 55%, de patients qui présentent une hyperglycémie ont également une hypocalcémie. Dans les cas de glycémie normale et d’hypoglycémie, les pourcentages d’hypocalcémie sont respectivement de 16% et de 11%. Tous les patients qui présentent une hypercalcémie ont une glycémie normale. Chez les patients qui présentent une calcémie normale, le taux de glycémie normale est de 68%, le reste partagé entre l’hypoglycémie et l’hyperglycémie. C’est donc chez les patients qui présentent une hypocalcémie que nous notons le taux le plus élevé d’hyperglycémie. Le coefficient de corrélation entre la glycémie et la calcémie est de 0,054.

Ces résultats montrent qu’il n’existe aucune corrélation entre la glycémie et la calcémie. Par ailleurs, ils suggèrent qu’il existe un possible lien entre l’hypocalcémie et l’hyperglycémie. Mais compte tenu de la taille réduite de notre échantillonnage, et des cas très rares d’hyperglycémie et d’hypocalcémie, il faudra approfondir les recherches en dosant l’insuline et la vitamine D sur une plus grande population.

RESUME

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During our internship leading to the access of the bachelor’s degree at the hospital of Ouidah, from May 29 to September 29, 2017, our work focused on the correlation between blood glucose and serum calcium in patients admitted the district hospital of ouidah.

This study was performed on 50 patients. Amont them, 64 patient have nominal blood glucose and 18% respectively having hoglycemia and hyperglycemia. The statistical study of the results shows that a high proportion, 55%, of patients with hyperglycaemia also have bypocalcemia. In cases of normal blood glucose and hypoglycemia, the percentages of hypocalcemia are respectively 16% and 11%.

All patients with hypercalcemia have normal blood glucose. In patients with nominal calcemia the normal blood glucose level is 68%, the remainder shared between hypoglycemia and hyperglycemia. Therefore, highest hyperglycemia rates were fond on patients with hypocalcemia. The correlation coefficient between blood glucose and serum calcium is 0,054. These results show that there is no correlation between blood glucose and serum calcium. In addition, they suggest that there is possible link between hypocalcemia and hyperglycemia. But given a regard the small size of our sampling, and the very rare cases of hyperglycemia and hypocalcemia, more research will be needed by dosing insulin and vitamin D on a larger polpulation.

ABSTRACT

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SOMMAIRE

INTRODUCTION

1ère partie : GENERALITES

2ème partie : CADRE, MATERIEL ET METHODES DE TRAVAIL

3ème partie : RESULTATS ET COMMENTAIRES

CONCLUSION

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANNEXES

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Le glucose constitue la source d’énergie chez tous les organismes vivants. Il est principalement apporté par l’alimentation sous divers formes. En effet les hydrates de carbone contenus dans l’alimentation sont transformés en glucose pour être utilisé par les cellules. L’excès est stocké sous forme de glycogène principalement dans les cellules du foie et des muscles. Cependant cette régulation du glucose est sous la dépendance de plusieurs hormones dont l’insuline et le glucagon. L’insuline est l’hormone hypoglycémiante et le glucagon, celle hyperglycémiante.

La sécrétion de l’insuline, par les cellules Bêta des ilots de Langerhans dans le pancréas, est favorisée par l’ouverture des canaux calcium voltage-dépendants et l’entrée du calcium dans la cellule. En effet une hyperglycémie provoque un afflux de calcium dans la cellule, une diminution du flux sortant de cet ion et, dans certains types cellulaires, la mobilisation des réserves calciques. Aussi l’hyperglycémie permanente observée chez les diabétiques est associée à une perturbation homéostatique calcique.

Afin d’explorer la relation entre la glycémie et la calcémie chez les non- diabétiques, nous avons choisi comme thème : «Corrélation entre la glycémie et la calcémie chez les patients admis à l’hôpital de zone de Ouidah ».

L’objectif général de ce sujet est d’évaluer la relation entre le calcium et le taux sanguin de glucose. Il s’agit plus spécifiquement de :

 Doser le glucose et le calcium chez les patients.

 Repartir la population en trois groupes selon les valeurs de la glycémie et de la calcémie.

Introduction

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 Déduire une possible relation entre le glucose et le calcium dans la population d’étude.

Pour atteindre ces objectifs, nous avons adopté le plan ci-après :

- La première partie est réservée aux généralités sur le calcium et le glucose ; - La deuxième partie est consacrée au cadre, le matériel et les méthodes

utilisées dans la réalisation de ce travail.

- La troisième partie est réservée aux résultats des manipulations suivis de leurs commentaires.

Nous terminerons par la conclusion.

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PREMIERE PARTIE :

Généralités

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I. LA GLYCEMIE A. Définition

C’est la concentration de glucose dans le plasma sanguin. Chez un patient à jeun, les valeurs normales sont comprises entre 0,70 à 1,10 g/l.

Quant au glucose, c’est un sucre de formule brute C6H12O6. Le mot « glucose » provient du grec ancien τὸ γλεῦκος / gleukos qui désignait les vins doux ou liquoreux, voire le moût. Le suffixe -ose est un classificateur chimique précisant qu'il s'agit d'un glucide. Comme il ne peut être hydrolysé en glucides plus simples, il s'agit d'un ose, ou monosaccharide. La présence d'un groupe carbonyle de fonction aldéhyde dans sa forme linéaire en fait un aldose tandis que ses six atomes de carbone en font un hexose ; il s'agit par conséquent d'un Aldo hexose.

B. Rôle du glucose

Le rôle important du glucose dans la biochimie de la plupart des êtres vivants a fait que la compréhension de sa structure et de sa formation dans les cellules s'est accompagnée de grandes avancées en chimie organique.

 Il est utilisé comme source d'énergie par la plupart des êtres vivants, des bactéries aux hommes, au moyen de la respiration cellulaire.

 Le glucose fournit presque toute l'énergie consommée par le cerveau, de sorte que sa disponibilité influence le psychisme.

 Le glucose peut être utilisé comme source d'énergie par les cellules aussi bien par respiration aérobie, respiration anaérobie et par fermentation.

 Les êtres vivants utilisent le glucose comme précurseur de plusieurs substances importantes telles que l'amidon, la cellulose, la chitine et le glycogène.

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processus appelé glycosylation. Celle-ci est bien souvent essentielle à la fonction physiologique de ces protéines et lipides.

 Le glucose peut également servir de précurseur à d'autres molécules à travers ses produits de dégradation.

C. Régulation

 Régulation non hormonale de la glycémie:

C’est la régulation physico-chimique

Rôle du foie :

En dehors de toute régulation nerveuse ou hormonale ; il existe une action prépondérante par le biais de 3 mécanismes :

 La glycogénosynthèse

Le foie, par sa situation dans le système porte ; est le premier organe que rencontre le glucose absorbé par l’intestin après digestion alimentaire. En fait par son équipement enzymatique, il est capable de mettre en réserve le glucose sous forme de glycogène (glycogène synthétase). Il exerce donc un effet tampon indispensable pour parer aux fluctuations dues aux apports alimentaires.

 La glycogénolyse :

Lorsque la glycémie baisse, la dégradation du glycogène se produit grâce à un glycogène phosphorylase: ainsi on obtient du glucose-1-phosphate qui sera converti en glucose-6-P ; celui-ci ne peut traverser la membrane cellulaire des hépatocytes. Cependant ; le foie contient une enzyme unique: glucose-6 phosphatase ; qui enlève le groupement phosphate et donne le glucose capable de

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passer dans la circulation. Ainsi le foie peut utiliser ses réserves de glycogène pour maintenir la glycémie au profit des autres organes notamment le cerveau.

 La néoglucogenèse :

Lorsque les sources et les réserves s’épuisent ; le foie est capable de synthétiser du glucose à partir de composés non glucidiques et protéger ainsi l’organisme et surtout le système nerveux central contre les effets de l’hypoglycémie. Ces composés sont : le glycérol provenant de la dégradation des triglycérides (=lipolyse) ; les acides aminés glucoformateurs par dégradation de protéines (alanine ; valine….) et l’acide lactique en provenance des muscles.

Ainsi toute hyperglycémie oriente vers une glycogenèse et toute hypoglycémie oriente la néoglucogenèse. Le rapport ATP/AMPc y joue un rôle important ; cependant cette régulation hépatique est lente et imprécise donc insuffisante pour corriger les variations brutales de glycémie d’où la nécessité d’autres facteurs régulateurs.

Tissu adipeux :

Deuxième réservoir de stockage glucidique de l’organisme.

Lorsque la glycémie monte ; la lipogenèse devient l’activité principale du tissu adipeux ; l’excès d’ATP entraîne une accumulation de glucose mais également des intermédiaires de son métabolisme (qui entraînent autrement des cycles de Krebs) qui seront dirigés à la synthèse des triglycérides(TG) :

* Les molécules d’acétyl CoA s’unissent pour former les acides gras(AG).

* Le glyceraldéhyde-3-P fournit le glycérol indispensable à l’estérification des AG pour stockage sous forme de TG.

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Capable également de mettre en réserve le glucose sous forme de glycogène ; mais la dégradation musculaire n’aboutit pas directement au glucose ; mais à l’acide lactique car absence de glucose-6phosphatase.

Le rein :

N’intervient que dans des circonstances pathologiques.

Normalement ; il absorbe tout le glucose filtré par le glomérule au niveau du tubule pour une glycémie < 1,8g/l =seuil rénal de glucose. Au-delà de ce seuil ; le glucose est excrété dans les urines : en effet la réabsorption tubulaire du glucose est limitée par un Tm=transfert maximal=350mg/min.

 Régulation hormonale de la glycémie : L’insuline

La seule hormone hypoglycémiante. Hormone polypeptidique, elle est synthétisée et sécrétée par les îlots β du pancréas.

Actions de l’insuline :

- Elle augmente la pénétration intracellulaire de glucose et son utilisation par les tissus insulinosensibles (muscles et tissu adipeux) ; directement en stimulant le transport de glucose et la glycolyse et indirectement en augmentant le taux d’acides gras plasmatiques.

- Elle diminue la libération du glucose par le foie en : * Inhibant la glycogénolyse et la néoglucogenèse

* Stimulant la glycogenèse et la glycolyse.

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Réalisé et présenté par Antoine HOUNDONOUGBO 19

-Elle stimule la captation des acides gras par le tissu adipeux et leur conversion en triglycérides dans le foie : lipogenèse.

- Elle diminue la lipolyse du tissu adipeux et la cétogenèse hépatique.

- Elle favorise la synthèse protéique en favorisant l’entrée des acides aminés(AA) dans la cellule hépatique et musculaire.

2- Glucagon :

Produite par les cellules α de Langerhans. Ses effets s’opposent à ceux de l’insuline : mobilisation des substrats énergétiques stockés dans le foie et dans le tissu adipeux.

Principale hormone hyperglycémiante,

- elle stimule la glycogénolyse néoglucogenèse hépatique et inhibe la glycogenèse.

- elle favorise la lipolyse et la protéolyse.

II. LA CALCEMIE A. Définition du calcium

La calcémie est le taux plasmatique de calcium. Les valeurs normales sont comprises entre 88 et 105mg/l.

Le calcium est le principal minéral de l’organisme humain et se trouve à 99% dans les os et les dents (Aporoze, 2012). Il est un nutriment nécessaire, car en plus d’être essentiel au développement des os, il joue un rôle important en matière de santé (Blucheau, 2013). Ce qui reste joue tout de même un rôle primordial dans le bon fonctionnement de toutes les cellules de l'organisme, dont les cellules

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un cation qui joue un rôle essentiel dans le métabolisme phosphocalcique.

B. Rôles du calcium

Le calcium est sous la forme de sels complexes et a des fonctions mécaniques dans le squelette. Il est sous forme ionisée et exerce des actions métaboliques multiples dont les principales sont :

 La conduction nerveuse

 La contraction musculaire

 L’activation de nombreuses enzymes dont les enzymes de la coagulation

 Participation à la régulation de la perméabilité des biomembranes cellulaires

 La régulation des processus de sécrétion en particulier hormonaux

 La médiation de l’action cellulaire de nombreuses hormones.

C. Régulation du calcium

Le maintien de la calcémie dans les valeurs étroites se fait par l’intermédiaire de trois hormones : la parathormone sécrétée par les glandes parathyroïdes, la forme di hydroxylée active de la vitamine D ou cholécalciférol et la calcitonine en agissant sur l’os le rein et l’intestin.

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 Parathormone

La parathormone (PTH) joue un rôle central dans le contrôle rapide de l’homéostasie du calcium. Elle est un polypeptide composé d’une chaine de 84 acides aminés qui représente la principale forme active sécrétée et présente dans la circulation. A moyen terme en réponse à une hypocalcémie soutenue, il y a une augmentation de la sécrétion de la PTH grâce à la mobilisation de stock intracellulaire d’hormones déjà synthétisée.

La PTH et le calcitriol sont les principales hormones stimulant la résorption osseuse du calcium.

 La calcitonine

La calcitonine est un polypeptide de 32 acides aminés sécrétés par cellule para folliculaire de la thyroïde, sa sécrétion est stimulée par l’augmentation de la calcémie et les hormones digestives. Elle inhibe les ostéoclastes, ce qui diminue la résorption osseuse (ostéolyse) et donc augmente le stockage du calcium dans l’os. Elle augmente aussi l’excrétion du calcium par les reins.

 La vitamine D

La vitamine D circulante à deux origines : exogène alimentaire et endogène par la synthèse cutanée à partir d’un précurseur. Pendant l’exposition au soleil de la peau, la provitamine D3 est transformée par les rayons ultraviolets en vitamine D3. La vitamine D3 est transportée au foie où elle est hydroxylée en calcidiol sous une forme inactive puis dans le rein en calcitriol. La vitamine D favorise l’absorption intestinale du calcium et du phosphore. Par son action, elle participe à la consolidation des os, à la bonne minéralisation des dents, et au renforcement musculaire. Elle joue un rôle notamment essentiel dans le traitement de l’ostéoporose.

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La sécrétion d’insuline est liée au taux de calcium intracellulaire. En effet une hyperglycémie provoque une désensibilisation de la cellule beta du pancréas:

celle-ci réagit de moins en moins à des stimulations glucosées répétées, pouvant par exemple correspondre à ce qui ce passe in vivo dans des périodes d’hyperglycémie chronique.

Cependant le métabolisme du calcium peut être directement impliqué dans le diabète NID, et ce à la fois au niveau de la cellule B, en intervenant dans le mécanisme par lequel la réponse de ces cellules au glucose est altérée, et au niveau des nombreux organes touchés par les complications dégénératives caractéristiques du diabète de type 2.

Au cours de cette maladie, l’homéostasie cellulaire du calcium est perturbée dans une grande variété de cellules et de tissus. Cependant, il n’est pas clairement établi si ces changements précèdent ou succèdent l’état diabétique. Il est probable que certains d’entre eux sont impliqués dans les causes du diabète alors que d’autres n’en soient que des conséquences, en particulier au niveau des atteintes vasculaires. Le métabolisme calcique est perturbé aux niveaux rénal, cardiaque, oculaire (rétine et cristallin), vasculaire (plaquettes, érythrocytes, endothélium), musculaire, hépatique, osseux, adipeux, nerveux (cerveau et nerfs périphériques) et pancréatique (cellule B) : tout l’organisme est donc atteint! Une hyperglycémie, caractéristique de l’état diabétique, provoque un afflux de calcium dans la cellule, une diminution du flux sortant de cet ion et, dans certains types cellulaires, la mobilisation des réserves calciques. Il en résulte une augmentation du taux de calcium intracellulaire.

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DEUXIEME PARTIE :

Cadre, matériel et méthodes

de travail

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1.1. Cadre institutionnel

L’Ecole Polytechnique d’Abomey Calavi est issue du CPU créé en février 1977 pour répondre à un besoin de formation technique au niveau de l’enseignement supérieur. A l’époque, la mission assignée au CPU (collège polytechnique universitaire) est de former des techniciens supérieurs capables de satisfaire les attentes liées à l’objectif de développement économique de la nation. Les évolutions de l’environnement notamment les progrès en matière technologique ont amené les Autorités à engager des réformes en vue de prendre en compte ces avancées et faciliter l’actualisation des enseignements dispensés. Dans ce cadre, la dénomination a été modifiée : le Collège Polytechnique Universitaire est devenu Ecole Polytechnique d’Abomey Calavi (EPAC). Les enseignements à l’EPAC sont organisés en deux secteurs : le secteur industriel et le secteur biologique.

Le secteur industriel comprend :

• Génie civil ;

• Génie Informatique et Télécommunication ;

• Génie Mécanique et Energétique ;

• Génie Electrique ;

Le secteur biologique comprend:

• Le Génie de Biologie Humaine

• Le Génie d’Imagerie Médicale et Radiologie

• Le Génie de l’environnement

• La Production Santé Animale

• Le Génie de Technologie Alimentaire

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1.2 Cadre technique

Nous avons réalisé notre stage à l’hôpital de Zone Ouidah Kpomassè-Tori-bossito plus précisément dans le service de laboratoire. L’hôpital de zone de Ouidah Kpomassè-Tori-Bossito est le premier niveau de référence des soins pour les centres de santé de la zone sanitaires OKT. Il est implanté dans le 2ème Arrondissement de la Commune de Ouidah et partage le même espace que le siège de la Coordination de la Zone Sanitaire. Il a la responsabilité de toute la population des trois communes (Ouidah, Kpomassè, Tori-Bossito qui selon le recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) 2014, est estimée à 262.935 habitants.

L’hôpital de Zone est composé de services repartis en deux groupes : partie administrative et partie technique composée des services suivants : Service Médecine (dispensaire et hospitalisation) ; Service Pédiatrie ; Service chirurgie (bloc opératoire et post- opéré) ; Service gynéco-obstétrique (maternité, salles d’accouchement, suites de couches); Service Imagerie Médicale ; Service Ophtalmologie ; Service Stomatologie ; Service d’urgence ; Service d’appui et technique (Cuisine, Garage, caisse, service social, morgue, …) et Service Laboratoire.

Présentation du laboratoire

Sous la direction de Mme DJOSSOU AMOUSSOU HOUNYOVI Judith Rosemonde, le laboratoire est situé dans le bloc technique qui fait face à la pharmacie. Il est en face du service de la radiologie et fait dos au service commun des urgences. Les différentes analyses effectuées dans ce laboratoire se déroulent

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Réalisé et présenté par Antoine HOUNDONOUGBO 26

et l’autre pour celles hématologique, Immuno-hématologique et parasitologique.

La paillasse d’Hématologie, Immuno-Hématologie et Parasitologie

Sur cette paillasse sont faites les analyses suivantes : Numération Formule Sanguine (NFS), Vitesse de Sédimentation (VS), Test d’Emmel (TE), Temps de Coagulation (TC), Temps de Saignement(TS), Groupage sanguin(ABO) et facteur Rhésus, Goutte Epaisse et Densité Parasitaire (GE-DP), Examen Cytobactériologique du LCR et des Urines, Glycosurie, AKOP, Hémoglobinurie, Protéinurie.

La paillasse de Biochimie et de Sérologie

Sur cette paillasse, les différents examens effectués se répartissent comme suit :

• La Sérologie

Les examens effectués dans ce secteur sont : CRP (Protéine C Réactive), VDRL, TPHA, Recherche d’anticorps anti Hépatite virale B et C, Sérologie HIV, ASLO, Sérodiagnostic de Widal et Félix.

• La Biochimie

La plupart des paramètres sont dosés dans le sérum sanguin humain. Les paramètres dosés dans cette section à l’hôpital de zone de Ouidah sont surtout : le glucose, la créatinine, l’urée sanguine, l’acide urique, les transaminases, les amylases, les cholestérols total et HDL, les triglycérides, les gamma-GT, les bilirubines totales et conjuguées principalement dosées chez les nouveaux nés, le calcium sanguin et le magnésium sanguin.

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2. MATERIEL

2.1 Matériel biologique et réactifs Matériel biologique

Sang veineux prélevé sur tubes secs Réactifs

Réactif de dosage du glucose : BIOLABO, Glucose GOD-PAP, méthode de trinder

Réactif de dosage du calcium : BIOLABO, Elitech, méthode à l’ARSENAZO III Matériel de prélèvement

• Blouse blanche ;

• Gants ;

• Aiguille et corps vacutainer ;

• Boite à incinérer ou poubelle

• Coton hydrophile ;

• Garrot ;

• Tubes secs.

Matériels pour le dosage de calcium et de glucose

• Spectrophotomètre

• Tubes secs en verre

• Tubes secs en plastique 2. Stabilité des réactifs

Il faut noter que le réactif du calcium est conservé à l’abri de l’air et de la lumière, dans le flacon d’origine bien bouché à 18-25°C. Celui de la glycémie est conservé à 5-8°C.

(30)

Réalisé et présenté par Antoine HOUNDONOUGBO 28

3. Méthodes d’étude 3.1. Matériel d’étude

Les échantillons proviennent des patients adressés au laboratoire de l’hôpital de zone de Ouidah pour tout prélèvement sanguin.

3.2. Technique d’analyse

Il s’agit ici d’une étude comparative et prospective. Elle se fera en trois phases :

• La phase pré analytique ;

• La phase analytique ;

• La phase post analytique.

(31)

Réalisé et présenté par Antoine HOUNDONOUGBO 29

3.2.1. La phase pré-analytique

Elle consiste à prélever du sang sur des patients et à conserver ces échantillons prélevés. Le prélèvement sanguin se fait à jeun dans un tube sec et dans un tube fluoré. Les échantillons ont été centrifugés pour obtention du sérum.

3.2.2. Phase analytique

Pour chaque prélèvement, il s’agit de doser le calcium et le glucose en tubes secs en verre (glucose) et en tubes secs en plastique (calcium).

3.2.3. Phase post-analytique

Il s’agira ici du rangement du matériel, de la désinfection de la paillasse et de la transcription des résultats sur les bulletins d’examens des patients qui ont ces examens.

3.3. Méthodes de dosage

Les dosages du calcium et de la glycémie utilisent la méthode colorimétrique.

3.3.1. Calcium

• Principe

L’Arsenazo III se lie spécifiquement au calcium pour former un complexe coloré à 660 nm

Ca2+ + Arsenazo III --- >> Complexe coloré bleu

La quantité de calcium présente dans l’échantillon est directement proportionnelle à l’intensité du complexe coloré formé.

(32)

Réalisé et présenté par Antoine HOUNDONOUGBO 30

- Bien mélanger et incuber 5 minutes à température ambiante.

- Lire les absorbances à 660 nm contre le blanc réactif.

3-3-2 Dosage du glucose

 Principe

IL est basé sur la méthode de Trinder. Le glucose est oxydé par la glucose-oxydase (GOD) en acide gluconique et en peroxyde d’hydrogène H2O2. En présence de la peroxydase le H2O2 formé réagit avec le chloro-4-phenol et le 4-amino antipyrine (4AAP) pour former un chromogène: la Quinonéimine de couleur rouge dont l’absorbance mesurée à 505 nm correspond à la concentration de l’échantillon en glucose.

Mesure dans des tubes dentifiés

Blanc Etalon Dosage

Réactif 1ml 1ml 1ml

Eau distillée 20µL

Etalon 20µL

Echantillon sérum

20µL

(33)

Réalisé et présenté par Antoine HOUNDONOUGBO 31

 Mode opératoire

Mesure dans les tubes identifiés

Blanc Etalon Dosage

Réactif 1000μl 1000μl 1000μl

Eau distillée 10μl --- ----

Etalon --- 10μl ---

Control préparé --- --- 10μl

Bien mélanger et incuber pendant 5 minutes à 37°C au bain marie. Lire les absorbances contre le blanc réactif.

(34)

Réalisé et présenté par Antoine HOUNDONOUGBO 32

TROISIEME PARTIE :

Résultats, commentaires

(35)

Réalisé et présenté par Antoine HOUNDONOUGBO 33

Résultats

Les résultats du dosage de la glycémie et de la calcémie des 50 échantillons sont présentés dans le tableau annexe. L’analyse des résultats se présente comme suit.

I- Répartition de l’échantillonnage selon les valeurs diagnostiques.

Figure 1 : Répartition de l’échantillonnage en fonction de la glycémie et de la calcémie.

L’analyse de la figure nous montre que :

- Le pourcentage de sujets ayant un taux normal de glycémie, 64%, est supérieur aux pourcentages d’hypoglycémie et d’hyperglycémie qui sont respectivement de 18%.

- Le pourcentage de sujets ayant un taux normal de calcémie est supérieur aux pourcentages d’hypocalcémie et d’hypercalcémie qui sont respectivement de 22% et 3%

18% 22%

64%

76%

18%

3%

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

Glycémie Calcémie

Hypo Norm Hyper

(36)

Réalisé et présenté par Antoine HOUNDONOUGBO 34

II- Répartition de la glycémie et de la calcémie suivant le sexe.

Figure 2 : Répartition de la glycémie en fonction du sexe.

La figure 2 montre que :

- Avec un pourcentage de 20 contre 12, les femmes sont plus touchées par l’hypoglycémie que les hommes.

- Avec un pourcentage de 29 contre 12, les hommes sont plus touchés par l’hyperglycémie que les femmes.

12%

20%

56%

67%

29%

12%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

Hommes Femmes

Hypoglycémie Glycémie normale Hyperglycémie

(37)

Réalisé et présenté par Antoine HOUNDONOUGBO 35

Figure 3 : Répartition de la calcémie en fonction du sexe.

La figure 3 montre que :

- Les pourcentages d’hypocalcémie dans la population d’étude sont de 31 et 18 respectivement pour les hommes et les femmes.

- Seules les femmes présentent une hypercalcémie et le pourcentage est de 3%.

31%

18%

69%

79%

0% 3%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

Hommes Femmes

Hypocalcémie Calcémie normale Hypercalcémie

(38)

Réalisé et présenté par Antoine HOUNDONOUGBO 36

Figure 4: Répartition de la calcémie suivant les valeurs diagnostiques d’hypoglycémie, de glycémie normale et d’hyperglycémie

Nous constatons, dans la figure ci-dessus que le taux d’hypercalcémie ne s’observe que chez les patients qui présentent une glycémie normale. Un pourcentage élevé d’hypocalcémie (55%) s’observe chez les patients qui présentent une hyperglycémie. Chez les sujets qui présentent une hypoglycémie et une glycémie normale, les pourcentages d’hypocalcémie sont respectivement 11% et 16%.

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

Hypoglycémie Glycémie normale Hyperglycémie

11% 16%

55%

89%

81%

44%

0% 3%

0%

Hypocalcémie Calcémie normale Hypercalcémie

(39)

Réalisé et présenté par Antoine HOUNDONOUGBO 37

IV- Répartition de la glycémie en fonction de la calcémie

Figure 5 : Répartition de la glycémie suivant les valeurs diagnostiques de l’hypocalcémie, de calcémie normale et d’hypercalcémie.

De la présente figure, nous notons que chez les patients qui présentent une hypocalcémie, le pourcentage d’hypoglycémie est inférieur aux pourcentages de glycémie normale et d’hyperglycémie qui sont respectivement de 45%.

10%

21%

0 45%

68%

100%

45%

11%

0 0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

Hypocalcémie Calcémie normale hypercalcémie

Hypoglycémie Glycémie normale Hyperglycémie

(40)

Réalisé et présenté par Antoine HOUNDONOUGBO 38

Figure 6 : Droite de corrélation entre la calcémie et la glycémie. R=0,054

La figure 6 montre la courbe de corrélation entre les valeurs obtenues avec la glycémie et la calcémie. Les résultats ont montré une dispersion entre les deux variables. De plus le coefficient de corrélation entre les deux variables est de 0,054. Cette valeur très éloignée de 1 nous permet de conclure que les deux variables ne sont pas liées.

0 20 40 60 80 100 120

0 1 2 3 4 5

calcémie (mg/l)

glycémie (g/l)

(41)

Réalisé et présenté par Antoine HOUNDONOUGBO 39

COMMENTAIRES

Du sang fut prélevé chez 50 patients de 18 ans et plus dans des tubes secs et de fluorure de sodium. Les résultats des dosages ont montré dans la figure 1, d’une part que le pourcentage de sujets ayant un taux normal de glycémie est nettement supérieur aux pourcentages d’hypoglycémie et d’hyperglycémie. D’autre part, le pourcentage de sujets ayant un taux normal de calcémie est nettement supérieur aux pourcentages d’hypocalcémie et d’hypercalcémie. Nous notons dans la figure 2 que les femmes sont plus touchées par l’hypoglycémie que les hommes qui à leur tour sont plus touchés par l’hyperglycémie que les femmes. La figure 3 montre que les femmes sont moins touchées par l’hypocalcémie que les hommes.

Aussi, seules les femmes présentent une hypercalcémie et le pourcentage est de 3%. De la figure 4 nous constatons que le taux d’hypercalcémie ne s’observe que chez les patients qui présentent une glycémie normale. Un pourcentage élevé d’hypocalcémie (55%) s’observe chez les patients qui présentent une hyperglycémie. Chez les sujets qui présentent une hypoglycémie et une glycémie normale, les pourcentages d’hypocalcémie sont respectivement 11% et 16%. De la figure 5, nous notons que chez les patients qui présentent une hypocalcémie, le pourcentage d’hypoglycémie est inférieur aux pourcentages de glycémie normale et d’hyperglycémie qui sont respectivement de 45%. Chez les patients qui ont une calcémie normale, le pourcentage de glycémie normale est de 68% et le reste, partagé entre les cas anormaux de glycémie. Enfin tous ceux qui présentent une hypercalcémie ont une glycémie normale. Ces résultats suggèrent un possible lien entre l’hypocalcémie et l’hyperglycémie. Cependant le coefficient de corrélation entre la glycémie et la calcémie, égal à 0,054 montre qu’il n’existe pas un lien significatif entre ces deux paramètres. La nuance serait donc le nombre restreint d’hypocalcémie et d’hyperglycémie ; dominé par les autres cas diagnostiques de glycémie et de calcémie.

(42)

Réalisé et présenté par Antoine HOUNDONOUGBO 40

Les résultats de nos travaux sur le thème « Dosage de la glycémie et de la calcémie chez les patients admis à l’hôpital de zone de Ouidah », ont montré d’une part que le taux le plus élevé d’hypocalcémie s’observe chez les individus présentant une hyperglycémie. D’autre part le pourcentage le plus élevé d’hyperglycémie s’observe chez les patients qui présentent une hypocalcémie. Il existe donc un probable lien entre l’hypocalcémie et l’hyperglycémie. Par ailleurs avec un coefficient de corrélation égal à 0,054 ; il n’existe aucune corrélation entre la calcémie et la glycémie. Mais compte tenue de la taille de notre échantillonnage, il faudra approfondir les recherches en dosant l’insuline et la vitamine D sur une plus grande population.

Conclusion

(43)

Réalisé et présenté par Antoine HOUNDONOUGBO 41

 Aporoze.Aide à la Prise en Charge Ostéoporose

 Blucheau J, Nutritionniste.Tout sur le calcium.

 Evrad N (14.Janvier 2015), les minéraux, www.onmeda.fr/oligo- elements/minéraux.html

 Point. Scientific Inc., 2009 Calcium WWW. Pointescientific.com

 Tang BMP, Eslick GD, Nowson C, Smith C, Bensoussan A. Use of calcium or calcium in combination with vitamin D supplementation to prevent fractures and bone loss in people aged 50 years and older: a meta- analysis , Lancet 2007; 370:657-666.

 Tietz , N.W., Fundamentals of Clinical Chemistry, Philadelphia, W.B.

Saunders, pp.903-904(1984)

(en) Stephen H Fairclough et Kim Houston, « A metabolic measure of mental effort », Biological Psychology, vol. 66, no 2, avril 2004, p. 177- 190 (PMID 15041139, DOI 10.1016/j.biopsycho.2003.10.001,

 Louis J T, Louis G-L, Jean-Baptiste B et Jean-Baptiste D, « Rapport sur un mémoire de Péligiot M., intitulé: Recherches sur la nature et les propriétés chimiques des sucres », Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, 2 juillet 1838, p. 106-113

Références bibliographiques

(44)

Réalisé et présenté par Antoine HOUNDONOUGBO 42

Les résultats des manipulations se présentent comme suit

Numéro Age Sexe Glycémie Calcémie

1 36 ans F 0.93 92.63

2 48 ans F 0.90 88.98

3 32 ans F 0.76 77.88

4 50 ans F 1.15 92.69

5 Environ

86 ans

M 0.72 92.21

6 30 ans F 1 .18 84.53

7 53 ans F 0 .94 101.5

8 37 ans F 0.79 85.53

9 68 ans M 1.15 85.74

10 40 ans M 0.72 92.55

11 66 ans F 0.84 96.13

12 50 ans F 0.69 92.25

13 50 ans F 0.82 93.69

14 42 ans M 0.74 97.35

15 45 ans F 0.82 98.13

16 41 ans M 0.71 86.69

17 46 ans F 1.59 86.40

18 40 ans F 0.70 93.47

19 87 ans M 0.68 95.74

ANNEXES

(45)

Réalisé et présenté par Antoine HOUNDONOUGBO 43

20 47 ans M 0.57 83.36

21 49 ans M 1.16 91.11

22 66 ans F 0.82 89.79

23 65 ans M 0.95 95.07

24 82 ans M 1.32 96.52

25 50 ans F 0.66 103.00

26 52 ans F 0.82 92.77

27 31 ans F 0.86 65.94

28 55 ans M 1.85 68.01

29 33 ans F 0.73 92.50

30 41 ans M 0.84 80

31 36 ans F 0.61 90.40

32 50 ans F 0.70 91.95

33 27 ans F 0.66 90.56

34 26 ans F 0.76 98.83

35 42 ans F 0.76 104.4

36 31 ans M 4.13 99.52

37 57 ans F 0.75 105.7

38 31 ans M 0.73 96.45

39 77 ans F 0.76 89.61

40 37 ans F 0.75 93.64

41 42 ans F 0.66 94.49

42 28 ans F 0.79 94.03

43 45 ans F 0.70 93.89

44 70 ans M 0.77 95.02

45 55 ans F 0.77 99.63

(46)

Réalisé et présenté par Antoine HOUNDONOUGBO 44

47 24 ans F 0.59 90.48

48 24 ans F 0.67 90.48

49 39 ans F 0.89 93.41

50 65 ans F 1.24 85.28

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