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ft
j
ISéminaire de haut niveau sur le thème intitulé "Amélioration de la performance
dans la gestion des entreprises publiques uincumes t Enseignemeiits
tires des experiences
JC .dès
»..^JT pays"
-Dakar, 14-17 octobre 1991
AMELIORATION DE LA PERFORMANCE DANS LA GESTION
DES ENTREPRISES
PUBLIQUES AFRICAINE^
ENSEIGNEMENTS TIRES DES EXPERIENCES DES PAYS
RAPPORT
SYNOPTIQUE
CONSOLIDEOrganisé
oar'.a Commission économique
pourl'Afrique, division de
L'administration
publique, des
ressourceshumaines
etdu développement
sociai,
Programme special d'action
pourL'administration
etla gestion
SAP
AM)
en collaborationavecIDEP, Dakar
AMELIORATION DE LA PERFORMANCE DANS LA GESTION DES ENTREPRISES
PUBLIQUES
AFRICAINESENSEIGNEMENTS
TIRES DES EXPERIENCES DES PAYSRAPPORT
SYNOPTIQUE
CONSOLIDEI. Introduction
*
La réforme des entreprises
publiques
est unecaractéristique
essentielle des programmes de réforme de lapolitique économique
en cours d'exécution dansbeaucoup
de paysafricains.
Pourrépondre
au besoin de promouvoir une meilleuregestion
del'entreprise publique africaine,
la division de l'administrationpublique,
des ressources humaines et dudéveloppement
social, a lancé, dans le cadre deSAPAM,
unprogramme visant l'améliorationde laperformance
dans lagestion
del'entreprise publique
africaine. La première activité de cette série a été un séminaire de haut niveau consacré à l'étude des conditionsrequises
pour améliorer laperformance
dans lagestion
del'entreprise publique.
A la fin de ce séminaire les
participants
ontexhorté la CEA a"organiser
un séminaire, dans uneannée,pour évalver les progrés réalisés dans la redvnamisation des
entreprises publiques
africaines". Afin de rendre cette évaluationfiable,
CEA/SAPAM a commandé la réalisation des études de cas sur dixentreprises publiques.
Nous sommes réunis ici pouranalyser
les conclusions de ces études de cas surles dix
entreprises publiques
africaines en vue d'en tirer lesenseignements appropriés
pour l'amélioration de lagestion
desentreprises.
Les études de cas ont été minutieusement sélectionnées et elles sont basées sur des
entreprises
ayant réussi et d'autres ayant plutôt
enregistré
un faible rendement dansdiver?pays africains.
Le but de ces études de cas est d'examiner et identifier les conditions, lestechniques
et lespolitiques
qui sont à la base d'une bonne ou d'une faible performance del'entreprise publique.
Ces études de cas comportent un bon nombre d'innovations clé à savoir :
i) Contrairement à
plusieurs
autres étudesqui
avaient été axées exclusivement soitsur les cas de réussite, soit sur les cas de faible rendement, les études de cas de SAPAM tiennent compte
des
deuxcatégories
ensemble.ii) Les
entreprises publiques
sont sélectionnées parpaires
afin que l'échantilloncomprenne une
entreprise
d'un bon rendement et une autre de faible rendement dans le même secteur, mais les deux cas tirés de deux paysdifférents.
.•>
ni) Encore une t'ois, contrairement à
beaucoup
d'autres etudes de cas qui évaluentou les actions de
gestion
intérieure, oul'environnement politique
gouvernemental, les
présentes
études de casdégagent
un tableauglobal
des facteursqui
affectent le rendement desentreprises publiques
en examinant aussi bien lespolitiques
et lestechniques
de gestion interne, ainsi quel'environnement politique
extérieur danslequel
travaillent lesentreprises publiques.
En décidant d'étudier les deux cas de succès et de
faible rendement, il a été réalisé que des
enseignements importants
peuvent en être tirés. Desentreprises publiques
ayant réussi, nous pouvons apprendre lesfacteurs,
lesstratégies,
les irrangements et lescaractéristiques institutionnels qui
contribuent au succès etadapter
cesenseignements
aux autresentreprises publiques.
De même, nous pouvons apprendre, par le faible rendement desentreprises publiques,
lespolitiques,
les méthodes etles faiblesses
institutionnelles
à éviter.Objectifs
du séminaireL'objectif global
du séminaire sera d'examiner les conclusions des études de cas sur lesd'entreprises publiques
africaines en vue de tirer lesenseignements appropriés
pour l'amélioration de la gestion.Plus
particulièrement,
ces séminaire de haut niveau sera axé sur lesobjectifs
suivants :i)
Analyser
lestechniques
dont se servaient lesentreprises
de faible et de bon rendement dans les grands domaines degestion
tels que le personnel, la commercialisation, lefinancement,
etc;ii) Examiner la
performance
financière des deuxcatégories d'entreprises;
iii) Evaluer l'incidence de l'environnement extérieur sur
l'entreprise publique
des deuxcatégories;
iv) Identifier un système d'indicateurs à utiliser dans
l'évaluation,
le suivi etl'amélioration du rendement des entreprises
publiques;
I
v) Mettre au
point
despolitiques
et destechniques
susceptibles d'améliorer laperformance
desentreprises publiques
de faible rendement; etvi) Elaborer des
lignes directrices
pourlacoopération
entre lesentreprises publiques
africaines c.à.d. faciliter les
échanges d'expériences
etd'expertise
entre lesentreprises publiques
de faible rendement et cellesqui
ont un bon rendement.II. HISTORIQUE
Ce résumé couvre les études de cas menées sur
cinq entreprises publiques.
Ils'agit
des études réalisées sur National Electric PowerAuthority (NEPA)
duNigéria, Tanganyika Dyeing and Wearing
Mills
(SUNGRATEX)
deTanzanie; Ethiopian Airlines (Ethiopian) d'Ethiopie, Sudan Airways
Corporation (SAC)
duSoudan,
etUganda
GrainMilling Corporation (UGMC)
del'Ouganda.
Les études decas sur BotswanaMeatCommission(BMC)
duBotswana,
Société béninoise deTextiles(SBT)
du
Bénin;
SociétéSénégalaise
dePhosphate (SSP)
duSénégal
et Volta PowerAuthority (VPA)
duGhana,
serontprésentées séparément.
^ ,National Electric Power Authority (NEPA) du
Nigéria
La National Electric Power
Authority (NEPA)
a étécréée en 1972 parla fusion
del'Electricity Corporation
ofNigeria
et laNiger
DanaAuthority.
NEPA était conçue comme uneentreprise
commerciale autonome ayant
le
monopole du marché. Elle avait la mission deplanifier, générer,
*
transmettre et vendre l'électricité au
Nigéria
et même à l'extérieur du pays. Elle devraitaccomplir
cette tâche avec
efficacité,
fiabilité et à peude firais.
C'est unmonopole
de l'Etatavec 100 p.cent ducapital
appartenant au gouvernement fédéral duNigéria.
En 1988, NEPA avait des actifs d'une valeur nominale totalisant5.395,2
millions de Naïra;employait 31.049 homes;
avait unecapacité
installée de3641,70
mw et unecapacité disponible
de2892,7mw.
En 1985, elle a vendu 6148 millions de kwhd'énergie
auprix
de521,02
millions de Naïra. NEPA a travaillé à pertedepuis
1985.5
Tanganyika Dyeing
andWearing
Mills Limited(SUNGRATEX)
a été créée comme société privée en 1961. Elle a été nationalisée en 1974 et elle estaujourd'hui
une filiale de Tanzania TextileÇorporation (TEXCO) qui
détient61p. 100
de ses actions. Les actionsqui
restentappartiennent
à desprivés
qui actuellement résident tous à l'étranger. En 1989, la société a filé 520.000kg de coton, tissé«
"et traité 3.487.000 m d'étoffe. Actuellement la société a 1700
employés.
Sesavoirs totaux s'élevaientr à 1.058,6 millions de SH.T. en 1990. Elle a travaillé à perte pendant les sept
dernières
années.Ethiopian
Airlines(Ethiopian)
a été créée commeentreprise publique
en 1945 avec uncapital
de
2,5
millions de birréthiopiens,
appartenant entièrement au gouvernement avec les 2500 actions souscrites par le gouvernement libelléesintégralement.
Lacompagnie
a étégérée
pardes éthiopiens depuis
1971 et elle est membre de l'IATAdepuis
1958. Elle aaujourd'hui
une flotte de 25 gros etmoyens aéronefs et 16
petits.
En1990,
ses actifs totalisaient 833 millions de Birr et elleemployait
au total 3350personnes. En1989/90,
lacompagnie disposait
destonne-kilomètres offertes estimées à489 millions. Lessiège-kilomètres
offerts étaient de 2620 millions au cours de la mêmepériode.
640millions de passagers ont été servis en 1989/90.
Ethiopian
Airlines a été rentable la grandepartie
de la durée de son existence. Elle aenregistré
des bénéficespendant
lescinq dernières
années consécutives. C'est un cas d'uneentreprise publique
structueuse.Sudan
Airways Corporation (SAC)
aété crééeen 1947commeundépartement
du gouvernement ayantle principal objectif
d'assurer les services de transportdu
gouvernement. Elle n'était autorisée h commercialiser quela capacité
excédentaire. Avecl'indépendance
du Soudan en 1956, SAC estdevenue une
entreprise plus
commerciale. En1967,
elle a été déclaréCompagnie
de l'Etat.Finalementelle a été
"privatisée"
en 1987 et déclarée"Compagnie privée.
Le gouvernementcontinuea détenir 90 p.100 des actions de SAC. Le reste des actions
appartiennent
à SudanDevelopment Corporation.
% L'histoire de SAC est faite decrise, de pertesmassivesetde mauvaisegestion. La flotteest
composée
de 11 gros et moyens aéronefs. SAC a un personnel de 1826employés
permanents et. 400
employés temporaires.
Le dernier audit des comptes de SAC a été effectué sur les comptes de 1978/79 et leprojet
decomptabilité
finalepréparé
pour l'audit datait de 1983/84. L'information"
disponible
est donc insuffisante. C'est uneentreprise publique
qui travaille à perte.6
Uganda
GrainMilling Corporation (UGMC)
représente unexemple de redressement d'une
entreprise.
La société a été créée en 1955 et a été nationalisée petit à petit au point que legouvernement et les organisations quasi gouvernementales détiennent 82,4 p.
100
de ses actions.Le reste appartient à des sociétés
privées
et à des individus. UGMC est unholding
avec trois filièresqui
luiappartiennent
totalement et une filièrequi
lui appartient partiellement. La société avendu 4916 tonnes
métriques
de farine de blé, 1334 tonnesmétriques
de farine de maïs et 4565 tonnesmétriques
d'aliments pourles animaux en 1987.88. L'interventionpolitique
croissantedans lesaffaires de UGMC a fait diminuer son rendement entre 1980 et 1984. Lechangement
de la gestion en 1985a annoncé une ère de redressement
qui
continueaujourd'hui.
Le total des actifs nets a augmenté de 70,54 millions deSh.vg.
en 1980 à 546 millions en 1989. La société a commencé àgénérer
des intérêtsdepuis
1986.III. Facteurs explicatifs de l'échec
III. A. Industrie des
transports/Compagnies
aériennesLa faiblesse de rendement
pendant
toute la vie de SudanAirways Corporation
etd'Ethiopian St"
Airlines
pendant
une grandepartie
des années 70 peut-êtrejustifiée
parplusieurs
facteurs. Ils'agit
notamment des facteurs suivants:
Contrôle
politique
envahissant et intervention formelle et informelle excessive àlong
terme, ainsi que le
fonctionnement
quotidien de laCompagnie.
„ - Une organisation déterminée par le pouvoir
politique,
avec uneéquipe administrative
nommée sur base des critères
politiques.
Changements fréquents
de la direction de laCompagnie. Sudan Airways
a eu quatorze directeursgénéraux
au cours desvingt dernières
années. Cela a abouti à une instabilitéintense, l'affaiblissement
du moraledupersonnel etdesaconfiance dansl'administrationde la
Compagnie.
Absence d'une structure financière forte. La situation financière de Sudan
Airways
a toujours été mauvaise etdangereuse.
Manque
de devisesétrangères nécessairespouracheter lespièces
derechange
notamment les articlesqui
se détériorent comme les pneux et les freins; lepaiement
des services de révision deséquipements, spécialement
les moteurs et lesavioniques,
etc.L'incapacité
de SAC àrépondre
à sesobligations
financières envers les autres compagnies aériennes a conduitil la suspension de son statutde membre del'IATA, qui
à son tour a entraîné les mesures suivantes ;
i)
Refus des tickets d'avion de SAC par les autrescompagnies;
ii) Cash
exigé
à la livraison de tous les biens et services rendus à lacompagnie.
Refus des facilités de crédit à la
Compagnie;
Absence de
planification stratégique laissant
laCompagnie
à la merci deschangements
decourants
politiques
et despoliticiens
;Manque de
données et information exactes et ajour.
Parconséquent plusieurs
décisions seprenaient plus sur base des
hypothèses
que des faits. LaCompagnie
parexemple
ne savaitpas si elle gagnait ou travaillait à perte.Une vielle flotte
archaïque,
avec de coûts desopérations exorbitants,
et avecbeaucoup de
difficultés d'obtention despièces
détachées et des autres servicestechniques
à laplupart
desaéroports étrangers.
Laplupart
des aeronefs souffraientde la vieillessetechnologique
etétaientincompatibles
avec les normesacceptées
en matière depollution acoustique.
Equipement
de soi vieux, démodé et inutilisable. Ce facteur réduisait aussi le niveau des services des avions de laCompagnie.
Il limitait aussi lacompétitivité
de laCompagnie
dans les services au sol rendus aux autres compagnies auxaéroports
nationaux.L'environnement
physique
n'a pas été favorable nonplus
i) la majorité des terrains d'aviation intérieur sont recouverts de gravier, ce qui limite le type et la
capacité
des aéronefs y operant;ii) Les
pistes
ne sont pas balisées, limitant ainsi les vols aux opérations de joursseulement;
iii) avitaillement en carburant très élevé pour garantir le voyage
aller
et retour àcause de l'absence de carburant aux stations extérieurs, d'où réduction de la
charge
utile;iv) Le manque
de
matériel denavigation
limite les vols intérieurs et fait de Jeddah le seuiaéroport
dedégagement
de Khartoum avec le coûts excessifs que son utilisation peutimpliquer;
v) Les
pistes
trop courtes a laplupart
desaéroports intérieurs
limitent lescapacités
de
chargement
des avions.S
III. B. Secteur de fabrication
Les facteurs
explicatifs
de l'échec dans le secteur de la fabrication sont les suivants:Taxation excessive aggravée par les demandes de toutes sortes de "tribut" de la part du parti
politique
et des autres forcespolitiques.
Déclin de l'utilisation des
capacités.
Pénurie des moyens de
production
suffisants etréguliers
tels que ;i) approvisionnement d'eau abondante;
9
ii)
approvisionnement
liable despièces
derechange;
iii) approvisionnement
ininterrompu
de la teinture et des autres produitschimiques
utilises dans le processus de
fabrication;
iv) Coton.
Compétition
dure sur les marchés internationaux ainsi que protectionnisme et autres barrières commerciales.structure financière précaire y
compris
fonepénune
de devisesétrangères/
Contrôle envahissant des gouvernements et de la direction de l'économie. Détermination des éléments suivants par le gouvernement ;
i) Où et comment acheter les
principales
matières premières;ii) La gestion et la livraison de la
plupan de
tous les services nécessaires pour la production industnelle. Ceux-ci comprennent (a)l'énergie électrique,
(b)l'eau,
(c)l'emploi,
(d) carburant et autres lubrifiantsindustriels;
iii)
Niveaux des salaires etrémunération;
iv) La structure de gestion
tripartite
des sociétés s'est montrée tropbureaucratique,
lente, confuse et chère.
Politiques d'ajustement
structureldébouchaà desdévaluations massives, la réduction des diversapprovisionnements
et des taux d'intérêts élevés provoquant une forte augmentation des coûts financiers. La libéralisation a aussi permis l'entrée sur les marchés des moyens deproduction étrangers
moins chers et sous-évalvésqui
réduisent la part du marché des sociétés.III. C. Services
publics
10
échec du secteur des services publics peut être attribue aux facteurs suivants :
Mauvaises
techniques
degestion financière ycompris
(i) mauvais rapportcoût-efficacité,
(2)incapacité
de l'administration à recouvrer les créances dues, (3)incapacité
de contrôle desdépenses
administratives.Mauvais rendement
opérationnel qui
se manifeste par (1) la sous utilisation descapacités.
(2) taux élevé degaspillage d'énergie face
à la demande insatisfaite, (3) réduction de la productivité de la main d 'oeuvre, (4) système de distribution del'énergie inadéquat
et inefficace.Pénurie de main d'oeuvre
qualifiée
quis'ajoute
àl'incapacité
deretenir lesprofessionnel
bien formés et
expérimentés
et d'autres membres du personnel administratifà cause des mauvaises structures de compensation.Nominationdesdirecteurs
généraux
dans les rangsde
la fonctionpublique,
des militairesou de la classe
politique.
Spécialement
travail excessif pour un grand nombred'employé
nonqualifiés
et semi-quaiifiés.
Cequi
augmente sensiblement le coût de la maind'oeuvre,
et partant uncoefficient des opérations élevé.
Environnement
économique
défavorable ycompris
(a) crise récurrente de labalance des paiements, tauxd'inflationélevés, variationsimprévisibles
des niveauxd'investissementet d'activités
économiques,
(b)Régression
desprix
et du rendement du pétrole brutdepuis
1982 etl'imprévisibilité
du revenu du pétrolequi
en résulte a rendu difficile laplanification
prospective.Le taux d'intérêt
changeants
ont abouti àl'augmentation
des coûtsd'emprunts.
L'exigence
des gouvernements que les sociétés parastatales travaillent avec labanque
Centrale plutôt qu'avec lesbanques
commerciales leur a fait perdre les intérêts possiblessur les comptes de
dépôt.
w
Le contrôle tarifaire exercé par le gouvernement a limité l'autonomie commerciale et
• compromis la
capacité
degénération
de revenus.III. D Transformation agricole
Le faible rendement de
Uganda
GrainMilling Corporation (UGMC)
était dû aux facteurs suivants :Intervention
politique
etingérence
dans la nomination des hauts responsables de la société.Administration corrompue, ce qui aboutit aux erreurs suivants :
(a) vente des
produits
à créditqui
n'étaitjamais
recouvré,(b)
détournement massif des produits de la société par l'administration et les autresemployés.
III. E. Pertinence de la
plupart
de ces facteurs susmensionnésqui expliquent l'échec
desentreprises publiques
de tous les secteursCeux-ci sont notamment :
Ingérence
et contrôlepolitique envahissants;
. Absence d'autonomie relative au niveau de
l'entreprise publique;
Administration
inapte, incompétente
et corrompue;Mauvaises structures organisationnelles et
financières;
Absence de
systèmes
de données et d'informationfiables;
Environnement
macro-économique;
Environnement
physique:
Pénurie des moyens de
production
essentieis.IV. Facteurs explicatifs du succès
IV. A Le succès impressionnant
d'Ethiopian
Airlines peutêtreattribuéaux facteurs suivantsAutonomie,
compétence
et stabilité de lagestion.
L'administration a réussi à rester libre de
l'ingérence politique
et maintenu son autonomie tout en gardant de bons rapports de travail avec le gouvernement en sa qualité depropriétaire
et de contrôleurgénérai
des activités.Stabilité de l'administration. I^a durée moyenne du mandat des responsables a été de 5 à 6 ans. Le dernier directeur
général
apassé
une décennie à la tête de lacompagnie.
Les directeurs généraux ont par
conséquent
eu le tempsde planifier
et de mettre en oeuvre leurspolitiques
et de voir les résultats de leurstechniques.
*
Les
objectifs
de rentabilité de laCompagnie
onttoujours
été bien reconnus, clairement définis et poursuivis avec détermination. Succès dans la minimisation desobjectifs
sociaux
obligatoires.
Habitude d'avoir des
politiques
bien définisetdesplans
àcourt et àlong
terme avec desstratégies
bien formulées et une hiérarchie dans lasphère
de décision.Une procédure stricte et résolue à doter les services d'un personnel
compétent
etqualifié.
LaCompagnie
a ainsi investibeaucoup dans
la mise en valeur et la formation de la main d'oeuvre.13
Bonne et
dynamique adaptation
aux changementscontinus et défis lancés à sesdomaines d'activité. Elle a accepté la competition comme un mode de vie et aappris
à biens'y
prendre. Ainsi, elle amélioretoujours
ses activités remodelant ses infrastructuresadoptant
la nouvelletechnologie
dans ledomaine,
concevant desstratégies
de commercialisation subtiles etagressives
et parfoisanticipant
sur lechangement.
Bon
système
de collecte et de traitement des données d'information. A installé unepratique
de travail d'évaluation et desurveillance,
et de suivi des résultats pardes
indices industriels.Mise au point d'un bon système de maintenance et
d'opérationalisation
de ses aéronefset des autres
équipements,
cequi l'épargne
des accidents tout en minimisant les coûts deréparation
élevésStratégie
de financement viable etappropriée qui équilibre les
risques et les intérêts.Capacité
de commercialisation subtile etagressive
basée sur les recherches relatives aumarché, exploration de nouveaux itinéraires, la
compétitivité,
l'innovation dans les services rendus au client et dans lapublicité,
ainsi que modernisation et innovation.Diversification de la clientèle et des services.
IV. Le redressement de UGMC
s'explique
parla
nomination d'uneéquipe de gestion
compétenteet confiante.
V. La survie de SUNGRATEX a été
principalement
due à l'administration innovatrice et créatrice quirecherchait
enpriorité
cequi suit
:i)
Minimisation de la taxationpolitique injuste
14
ii) Utilisation agressive des certificats de distributeurs
enregistrés
qui a permis à la société d'éviter de payerles
taxes à l'achat;îii) Réduction sélective,
systématique
etjuste
de lamain-d'oeuvre;
iv) Utilisation sélective des machines;
v) Utilisation des incitations à la créativité dans le cadre du
régime
salarialétatique
existant pour
récompenser
et motiver lamain-d'oeuvre;
vi)
Gestion sévère et efficace des finances de la société;vii) Choix
judicieux
desproduits;
vii) Recherche continue des sources d'eau fiables.
XV. D Les facteurs
expliquant
le succès de tous les secteurs comprennent entre autres ;Spécification
etappréciation
claires de la mission et desobjectifs de l'entreprise
engénéral
et de cesobjectifs financiers
enparticulier;
Administration
compétente qualifiée, expérimentée
et innovatrice;Autonomie de la
gestion
et de l'administration;Structure financière fiable et bonne gestion financière;
Recours aux outils et procédures financiers et
budgétaires
modernes, en insistant surl'importance
dupré
et post audit;Planification
stratégique
de la société;Gestion orientée vers le résultat, sur base des éléments suivants :
i) excellente direction;
ii) Décentralisation des fonctions et
délégation
de pouvoirs;iii) Continuité et stabilité dans la gestion;
iv) Gestion par
objectifs.
Autonomie commerciale comprenant les éléments suivants :
ï) Contrôle ministériel et
ingérence politique limités;
ii) Liberté de fixation des
prix
desproduits;
iii)
Liberté de chercher des fonds aussi bien au niveau des sources financières que du marché decapitaux;
iv) Liberté d'investir le
capital;
v) Liberté de diversifier la
qualité
et les typesde produits;
etvi) Liberté de recruter,
discipliner
et licencier le personnel.Techniques
de gestion de la main-d'oeuvreet bonnes relationsde travail avec notamment les éléments suivants :i) Bonne
politique
de recrutmentbasée surles mérites pour assurerl'affectationdes personnesqu'il faut
auxemplois précis;
16
ii) Structure salariale et conditions de travail
compétitives;
iii) Promotion basée sur le mérite;
iv) Rémunération liée à la
productivité;
ex. paiement de la bonification deproductivité;
v) Accent sur la formation en tant qu'outil d'amélioration de la productivité du personnel et du rendement du travail;
vi) Relations de travail harmonieuses basées sur des consultations constantes entre la direction et les
syndicats.
Cadre
macro-économique adéquat
résultantau rendement efficacedesentreprises publiques
ex¬politiques
monétaires et fiscales conçues pour promouvoir le rendement del'entreprise
etpolitiques de change qui facilitent
l'accès facile aux devisesétrangères
à un coût raisonnable.Environnement favorable
qui
permetauxsociétésd'offrirdes moyensde production importants.
i i
5.1
Enseignements
Plusieurs
enseignements importants
sedégagent de
cequi précédé.
Il est très clair queles entreprises qui réussissent
cellesqui
lescaractéristiques
suivantes :Possèdent une
conception
très claire de la mission et desobjectifs
del'entreprise;
Sont
dirigées
par uneéquipe administrative professionnelle compétente qui
estconfiante,
créatrice et
innovatrice;
Dont la direction reste en
place
pendant unepériode
raisonnable pourlui
permettre deformuler,
mettre en oeuvre et évaluer sesplates
etpolitiques;
Maintiennentet
gardent jalousement
unerelativeautonomie opérationnelleetstratégique
vis-à-vis du gouvernement.
17
Entretiennent des relations cordiales et de collaboration avec le gouvernement;
Ont des structures organisationneiles
appropriées qui
combinent les besoins d'uneprise
de décision efficace et
rapide
avec ceux de la créativité et de l'unnovation de la part del'employé;
Ont une direction
équipée
des outils degestion professionnelle;
Ont des structures financières et des
systèmes
de contrôle financiersolides;
Ont de bons
plans
etstratégies
dedévelopement
de la société;Travaillent dans un environnement
socio-politique paisible;
Recrutent les personnes
appropriées
et en nombreadéquat;
Ont des programmes de formation bien conçus
qui
permettent à leursemployés
d'évoluer positivement dans leursemplois
et leurs responsabilités;Entretiennent des rapports de travail
productifs;
Sont sensibles et concients des
changements technologiques
et de lacompétition
ets'adaptent rapidement
etsystématiquement
auchangement.
Recommandations
Les gouvernements et la direction des
entreprises publiques
doiventspécifier
etdéfinir clairement la mission et lesobjectifs
desentreprises publiques;
La rentabilité financière doitêtre consciemment
acceptée
comme étantl'objectif majeur
légitime de toute entreprisepublique;
L'administration de
l'entreprise
doit avoir la liberté dediriger.
L'autonomie del'entreprise
est une condition Sine qua non pourle
succès de sagestion;
Les hauts
responsables
doivent être recrutés sur base desmérites, particulièrement
lesqualifications professionnelles, l'expérience
et lacapacité
de créativité etd'innovation;
Les
employés doivent
être recrutés et promus sur base des mérites afin de s'assurer de l'affectation des personnesappropriées
auxemplois déterminés.
Une structure salarialeetdes conditions de travailconvenables doiventêtre
développées
et liées à la
productivité
pour maximiser la rétention et laproductivité
du personnel;La formation doit être
soulignée
en tantqu'outil
d'amélioration de la productivité du personnel et du rendement du travail;i8
Les gouvernements devraient assurer un cadre
macro-economique
favorable y comprisdes
politiques
monétaires et fiscales visant à promouvoir la rentabilité efficace del'entreprise,
ainsi que despolitiques
dechange
solides et réalisés;Conception
et exécutionsystématique
des plans dedéveloppement
del'entreprise;
Installation des
systèmes
de données et d'informationfiables;
Utilisationdesoutils et des procédures financiers et
budgétaires
modernes, ycompris
lesystème de
pré
et post audit;Réhabilitation et modernisation