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Actions de deux portions consécutives d'un même courant

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00238208

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238208

Submitted on 1 Jan 1884

HAL

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Actions de deux portions consécutives d’un même courant

A. Buguet

To cite this version:

A. Buguet. Actions de deux portions consécutives d’un même courant. J. Phys. Theor. Appl., 1884,

3 (1), pp.175-177. �10.1051/jphystap:018840030017501�. �jpa-00238208�

(2)

175

communiquant respectivement

avec les

pôles

de la

pile.

Cet ap-

pareil

servira aussi pour l’action des courants

angulaires,

si l’on

Fig. 5.

empêche,

au moyen d’un

arrêt,

l’action de la Terre de s’exercer efficacement.

J’ai à

peine

besoin de faire remarquer que les mêmes instru-

ments pourront être

employés

pour montrer les actions des ai-

mants sur les courants :

rotation, translation, orientation,

etc.

ACTIONS DE DEUX PORTIONS CONSÉCUTIVES D’UN MÊME COURANT;

PAR M. A. BUGUET.

L’appareil

à double

rigole circulaire, que j’ai

décrit

pr¿cédem-

ment

1 ’ ),

permet de

répondre

aux

objections

que comporte l’ex-

périence d’Ampère.

Nous

distinguerons

dans

l’équipage :

les deux branches

princi- pales

reposant sur le mercure, et une

partie

accessoire formée d’une branche horizontale et de deux verticales.

Il est soumis dans toutes ses

parties :

A l’action du courant circulant dans les

rigoles;

à l’action

de la Terre.

I. a. Action de la Terre. - Les branches

principales

étant

dirigées

vers les

rhéophores,

comme dans

l’expérience

décrite à

l’article

cité, l’équipage prend

une rotation droite

(dans

le sens du

mouvemen t des

aiguilles

d’une

montre)

e t continue. Le sens de la rotation est le même, et la continuité

persiste, quel

que soit le

sens du courant,

qu’on

peut renverser par un commu tateur indé-

pendant

de

l’appareil.

Donc la Terre n’est pas la cause de ce

(1) Journal de Physique, 2e série, t. II, p. !l62; 1883.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018840030017501

(3)

176

rnouvement,

puisque l’équipage prend

successivement toutes les

posit*ons

par rapport à

elle, lorsque

le courant marche dans un sens ou dans l’autre.

b. Action cles

rig’oles.

- Faisons passer maintenant les rhéo-

phores

de l’au tre côté des cloisons isolantes

C,

C. Les branches

principales

étant isolées du mercure, sauf à leurs

extrémités,

le

courant devra les

parcourir

en sens inverse de celui

qu’il

aura

dans les

rigoles.

D’après

le raisonnement

d’Ampère,

les

rigoles

devront attirer

ces branches

principales,

tandis

qu’elles

repoussent

toujours

les

parties

accessoires.

La rotation aura encore lieu dans le même sens que tout à

l’heure, quel

que soit celui du courant, c’est-à-dire dans le sens de l’attracLion.

Or,

1"action sur les branches

principales

n’a fait que

changer

de

sens en

gardant

la même

grandeur,

tandis que l’action

opposée

sur les

parties

accessoires a

augmenté,

car on voit que la distance du courant des

rigoles

à ces

parties

a diminué de toute la

longueur

des branches

principales.

Il est clair

qu’en

réduisant convenablement celles-ci on arrive à un

équipage qui

ne cède

plus qu’à

l’action de la Terre.

Il. Il suffira d’enlever les cloisons isolantes pour faire inter- venir à la fois attraction et

répulsion,

et pour nous rendre mieux compte de l’action de la Terre et de

l’importance

des branches

principales.

a. Orientation. - Réduisons

l’équipage

à la

partie

acces-

soire.

(4)

177

Si la Terre était sans

action, l’équipage

s’établirait à l’autre bout du diamètre de

l’appareil qui comprend

les

rhéophores.

Si la Terre

agissait seule, l’équipage s’orienterait,

à l’esu ou à

l’ouest du méridien

magnétique,

suivant que le courant serait

centrifuge

ou

centripète

dans la

partie horizontale,

et dans une

position qui dépendrai t

des

longueurs

relatives des branches hori-

zontales et verticales.

Faisons

l’expérience

en

plaçant

dans le méridien

magnétique

le

diamètre viennent les

rhéophores,

ceux-ci étant au nord de

l’axe de rotation.

Nous verrons

l’équipage s’orienter,

comme nous l’avons

dit,

sous l’action de la

Terre,

mais se

rapprocher

d’autant

plus

du

midi que le courant sera

plus

fort.

Celui-ci s’est

bifurqué

en arrivant aux

rigoles;

une

partie

passe

à

droite,

l’autre à

gauche.

b. Rotation. -

Ajoutons

maintenant à

l’équipage

ces branches

que nous avons

appelées principales.

Si courtes

qu’elles soient, repoussées

par les

rigoles

d’un

côté,

attirées de

l’autre,

elles

imprimeront toujours,

dans le sens de

cette double

action,

un

déplacement

considérable à la

position d’équilibre

de

l’équipage.

Dès

qu’elles

seront assez

longues,

elles

imprimeront

à

l’équi-

page un mouvement bien

plus rapide

que les

précédents,

attendu

que les actions des deux courants

bifurqués s’ajoutent

sur les bran-

ches

principales,

se retranchent sur les branches accessoires.

Il est

important

de remarquer que,

lorsqu’on

augmente l’inten- sité du courant, l’action de la Terre sur

l’équipage

croît

beaucoup

moins vite que celle des

rigoles,

de sorte que dans toutes ces

expériences,

si les

parties

accessoires sont relativement

grandes,

des courants faibles donneront seulement des

équilibres.

On

pourra obtenir des rotations continues avec des courants

plus

intenses ;

mais ceux-ci

n’auront jamais

besoin de l’être

beaucoup,

grâce

à l’extrême mobilité des

équipages

sur le mercure, récem- ment filtré à la manière ordinaire.

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