• Aucun résultat trouvé

Appareil semi-automatique de mesure de largeur de traces dans l'émulsion ionographique

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Appareil semi-automatique de mesure de largeur de traces dans l'émulsion ionographique"

Copied!
5
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00212976

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00212976

Submitted on 1 Jan 1964

HAL is a multi-disciplinary open access

archive for the deposit and dissemination of sci-entific research documents, whether they are pub-lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Appareil semi-automatique de mesure de largeur de

traces dans l’émulsion ionographique

G. Baumann, H. Annoni, H. Braun

To cite this version:

(2)

185 A.

APPAREIL

SEMI-AUTOMATIQUE

DE MESURE DE LARGEUR DE TRACES DANS L’ÉMULSION IONOGRAPHIQUE

Par G.

BAUMANN,

H.

ANNONI,

et H.

BRAUN,

Département de Physique Corpusculaire, Centre de Recherches Nucléaires, Strasbourg-Cronenbourg.

Résumé. 2014 Une méthode

photométrique est décrite en vue de la détermination de la charge des particules s’arrêtant dans l’émulsion nucléaire.

L’imagé

de la trace est formée à l’aide d’un micro-scope de projection sur une fine fente placée devant un photomultiplicateur et balaie perpendi-culairement cette fente. Le pouvoir de résolution dépend de la longueur de trace mesurable. Une séparation satisfaisante des différentes charges est possible pour des particules d’un parcours rési-duel d’environ 30 03BC.

Abstract. 2014 An

investigation is described of a photometric method for the determination of the

charge of particles stopping in nuclear emulsions. The image of the track in the emulsion is pro

jected by means of a microscope on a narrow slit placed in front of a photomultiplier and moved perpendiculary aeross the slit. The resolving power depends on the available track length ; a

satis-factory separation is possible with particles of a range of about 30 03BC.

PHYSIQUE

PHYSIQUE-APPLIQUÉE TOME 25, NOVEMBRE 1964, PAGE.

Introduction. --- La

largeur l

d’une trace dans

l’émulsion

ionographique

est reliée à la

charge

de la

particule

incidente par une relation de la forme

l =

k VZ

(k

étant une

constante).

Cette relation

provient

de la

présence

de

rayonnement 8 projeté

par le passage de l’ion

primaire.

Nous avons là un

procédé

physique

intéressant pour déterminer la

charge

des

particules

donnant des traces continues.

Les mesures sont effectuées à l’aide d’un

micro-scope-photomètre

constitué

d’un

.microscope

de

projection

et d’un

photomultiplicateur

( fig.

1).

Description

de

l’appareil.

- Nous

avons

adopté

le

principe

de mesure désormais

classique

de la

largeur

à mi-hauteur du

puits produit

par la

pré-sence de la trace dans un

plan

de

projection

lors du

Fie. 1. -- Schéma de

principe.

(3)

186 A

défilement de la trace devant un

photomulti-plicateur

[1, 2, 3].

Cet

appareil

de mesure de

lar-geur de traces se compose : d’un

microscope

de

pro-jection

Leitz Ortholux

modifié ;

d’un

photomulti-plicateur

dont la

réponse

est

analysée

soit par un

oscillographe

cathodique,

soit par un

appareil

enre-gistreur

sur

papier

millimétrée

Microscope

à

projection.

,- Afin de diminuer au

maximum

la diffusion de la lumière dans l’émulsion

épaisse

(N

400 U,

après

développement,

émul-sion

G5)

suivant l’étude faite par Van Rossum

[4],

nous utilisons un

éclairage

en fente que nous

pro-jetons

exactement dans le

plan

de la trace à l’aide d’un

objectif

à immersion renversé

remplaçant

le condenseur normal de série. Ce

dispositif spécial

est de fabrication « Leitz ».

,

Cette fente est montée sur un

système

à révolver

avec

cinq positions

de dimensions différentes per-mettant par

simple

rotation de

changer

la dimen-sion de la

fente,

celle-ci restant

toujours

au

point

dans le

plan

de la trace.

Nous utilisons une

ampoule

Koritska brevetée de

75 watts sous 12 volts dont l’alimentation

élec-trique

a été stabilisée afin d’obtenir un

éclairage

constant.

L’emploi

de filtre

infra-rouge

et ultra-violet

permet

la mesure d’une trace sans amener de

détériorations de l’émulsion.

Le

champ

est limité par une fente

placée

dans

l’oculaire ;

elle détermine la

largeur

totale du

signal

final. Dans cette fente est

placé

un fil

métallique

de

20 y

de diamètre

qui, projeté

sur la surface du

photomultiplicateur,

sert d’étalon de mesure.

Photomultiplicateur.

-

L’image

de la trace est

projetée

sur

la

surface

sensible du

photomulti-plicateur

(51.AVP)

par l’intermédiaire d’un miroir

tournant

permettant

de décrire cette surface. Il

importe

de sortir sans

amplification

inter-médiaire le

signal

du

photomultiplicateur

dans un

appareil enregistreur .[5,

6]. Aussi,

le

photomulti-plicateur

a-t-il été

placé

à une distance de 40 cm du miroir

tournant,

le

plan

de la

projection

inter-médiaire ne servant

q-4’à

la visualisation de la

pro-j ection.

La fente

d’analyse

placée

devant le

photomulti-plicateur

a une

longueur

de 5 mm et une

largeur

de

2/10

de mm.

Dans les conditions de

grossissement (objectif

KS 100 X oculaire 16

X )

et de

projection adoptés,

la

largeur

de la trace n’est mesurée que sur une

longueur

de 3 g. Le

signal

final de l’ordre de de

2,5

UA’permet

l’entrée directe sur un

galvano-mètre d’un

appareil enregistreur.

Le

spot

lumineux du

galvanomètre

sera suivi par un chariot asservi

par deux cellules

photoélectriques

branchées sur

un

amplificateur

différentiel à intensité maximale.

Le miroir rotatif

peut

tourner à deux vitesses :

1)

Vitesse

rapide :

Le

miroir,

relié à un

micro-moteur tournant à 3 000

t jm

permet

l’analyse

du

signal

final du

photomultiplicateur

par un

oscil-loscope cathodique

branché en auto-déclenche-ment afin d’effectuer la mise au

point optique

avec

un maximum de

précision.

2)

Vitesse lente : Le miroir est

également

relié à

un

deuxième,

moteur

à travers un

système

réduc-teur

permettant

de décrire la surface du

photo-multiplicateur

très lentement

(1

tour

minute)

afin

.d’inscrire

les variations de l’intensité lumineuse par

un

appareil enregistreur.

Mesure des traces. - La courbe

obtenue

(fig.

2)

à

l’appareil enregistreur

fait

apparaître

deux

pro-Fie. 2. - Profil de la trace.

fils : le

profil

du fil et celui de la trace. Plusieurs

paramètres peuvent

être retenus pour définir la

trace. Les essais nous ont montré que les meilleurs résultats sont obtenus par le

rapport 1/L ;

nos

mesures sont

reproductibles

à 1

%

près.

La

largeur

de la trace étant mesurée sur une très faible

longueur (3 U),

seule la moyenne de

plusieurs

mesures effectuées pour un parcours résiduel de

R + 5 M

définit la

largeur

de la trace pour que

parcours résiduel R.

Pour effectuer les mesures, il faut mettre la trace

parallèle

à la fente en tournant la

plaque

autour de

l’axe

optique.

Cette

opération

est facilitée

grâce

à

un

système

à vide maintenant la

plaque

autour de l’axe

optique. L’alignement

peut

être contrôlé à l’aide de

l’oscillographe

cathodique,

par le miroir

. tournant à

grande

vitesse. Une

parfaite

focali-sation est obtenue par la recherche de la

profon-deur maximum du

puits

du

signal.

Pourtant,

comme d’autres

chércheurs

l’ont

déjà

signalé,

l’erreur de défocalisation est

relativement

faible

[6, 7] (fig. 3).

Pour des traces de

longueur

supérieure

à

200 y,

nous effectuons 10 mesures allant de

20 y

à 200 y,

et

espacées

de 20 M. Pour des traces

plus

courtes,

(4)

FIG. 3. - Défocalisation.

des traces de

longueur

inférieure à

100 M,

des cel-lules de

5 M

sont utilisées.

Les

mesures effectuées pour différentes

incli-naisons des traces dans l’émulsion montrent que la

largeur

est

indépendante

de cette inclinaison

, jusqu’à

un

angle

de 400.

Au-delà,

il est nécessaire d’effectuer une correction de mesure

identique

à

celles nécessitées par d’autres

appareils

[5,

6,

7]

( fiâ. 4).

FIG. 4. - Influence de l’enfoncement.

L’influence de la situation en

profondeur

de la

trace dans la

gélatine

est considérablement réduite par

l’emploi

d’un

éclairage

en

fente,

comme l’a

également remarqué

Van Rossum

[4],

et que l’ont

constaté

Keynyon

[5]

ou Johanson

[6].

Les facteurs

de correction de situation deviennent ainsi

négli-geables

devant les fluctuations

statistiques

des

mesures pour des traces de même

charge.

Les mesures de

largeur

pour des traces

d’enfon-cement inférieur à 400 montrent que la

discrimi-nation des différentes

charges

(Z

= 2 à Z =

5)

est

possible

à

partir

d’un parcours résiduel d’environ

30 U. ( fig.

5).

Pour des parcours

plus

faibles,

l’erreur

est

trop

importante

pour discriminer les différentes

particules

de

façon

systématique.

FIG. 5. -

Largeur des traces.

A

partir

des mesures relatives à une trace, nous

obtenons une courbe des moindres carrés dont les

enveloppes

pout des traces de même

charge

appa-raissent sur les

figures.

La courbe

intégrale

montre que toutes les me-sures relatives à des

particules

de même

charge

sont situées sur une même droite

(fig.

6).

Les diffé-rentes courbes sont

séparées

nettement à

partir

d’un parcours résiduel d’environ 30 M.

FIG. 6. -

(5)

188 A

Les mesures

intégrales

permettent

une

discri-mination des différentes traces à

partir

d’un

par-cours résiduel d’environ

30 IL

des différents

f

rag-ments.

Principalement

pour des ions de parcours résiduel

supérieur,

les courbes de mesures

intégrales

donnent une

séparation

plus

nette que les courbes

différentielles. Conclusion. -

Cet

appareil

de mesure est

carac-térisé par la

simplicité

de

fonctionnement,

la repro-ductibilité des mesures et la faible

importance

des facteurs de correction. Il

permet

une discrimination

pour des

particules

de faible parcours résiduel

(R - 30 U).

Ce résultat est très

important

pour

l’identifi-cation des

hyperfragments,

surtout ceux à

décom-position

non

mésique,

où les calculs

dynamiques

ne

donnent

généralement

pas de solution

univoque

[8].

Remerciements. - Nous

sommes redevables à

M. le Professeur P.

Cüer,

Directeur du

Département

de

Physique Corpusculaire,

pour les facilités

qu’il

nous a accordées et l’intérêt

qu’il

a manifesté pour

notre travail.

Nous remercions MM. F. Antoni et R. Priss

pour

leur aide

technique.

Manuscrit reçu le 15 avril 1964.

BIBLIOGRAPHIE

[1] CECCARELLI et ZORN (G. T.), Phil. Mag., 1952, 43, 356.

[2]

DELLA CORTE (M.), Nuovo Cim., 1956, 10, 1565.

[3]

RECHENMANN (R.), J. Physique Rad., 1956, 17, 163.

[4]

VAN ROSSUM, Ann. Physique, 1955, 10, 643.

[5]

KEYNYON, Nucl. Instr. Meth., 1962, 16, 348-353.

[6] JOHANSON, Ark. Fysik, 1958, 13, 129.

[7] KRISTIANSSON (K.), Ark. Fysik, 1956, 33.

[8] BAUMANN (G.) Thèse Strasbourg 1963, Ann. Physique,

Références

Documents relatifs

Les moyens consacrés à la vie étudiante sont en hausse de 134 M € par rapport à 2020, dont plus de 80 M € seront consacrés aux bourses sur critères sociaux (avec en

Dans cette dernière partie de la deuxième étape, nous allons comparer les étiquetages générés par Treetagger et Cordial et nous verrons que la différence d'étiquetage aura

La second politique, l’«Initiative de Bamako» a été mise en place pour répondre aux problèmes économiques des pays africains (croulant notamment sous le poids de la

Partager des informations et confronter des expériences qui ont déjà démontré leur pertinence, tels sont les objectifs de la ren- contre régionale «Coopération internationale dans

111-3 du code de la sécurité sociale renvoient à un arrêté du ministre chargé de la sécurité sociale et du ministre de l'intérieur le soin de fixer la liste des titres ou

[P] [Q], [B] [S] [H] et [S] [Q] ont formé des pourvois contre l'arrêt de la cour d'appel de Douai, 4e chambre, en date du 23 septembre 2020, qui a condamné le premier pour

Concernant la chaleur provenant du Soleil, il esquisse une théorie de l’effet de serre en affirmant que l’atmosphère est plus transparente au rayonnement solaire

He thereby obtained the first confirmation that, in the lower layers of the atmosphere, the spectra of solar radiation and radiation emitted by the earth’s surface