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LEVÉE DES MESURES DE RESTRICTIONS SUR PLUSIEURS ACTIVITÉS COMMERCIALES LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE

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La

LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE

WWW.lnr-dz.com

NR

Quotidien d’information indépendant - n° 6987 – Mardi 16 février 2021- Prix :  DA

RENOUVELLEMENT DES ASSEMBLÉES POPULAIRES

LEVÉE DES MESURES DE RESTRICTIONS SUR PLUSIEURS ACTIVITÉS COMMERCIALES

Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad a donné, avant-hier, le feu vert pour la réouverture de certaines activités commerciales dont celle du secteur de l’hospitalisation lourdement lésé par les mesures de restrictions sanitaires prises dans le cadre du dispositif de la lutte

contre la progression du Covid- dans le pays.

L’Algérie franchit une nouvelle

étape avancée de déconfinement

AFFAIRE «GB PHARMA»

10 ANS DE PRISON

FERME REQUISES CONTRE OUYAHIA ET SELLAL

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FOCUS SUR L’ACTUALITÉ ÉCONOMIQUE

Des perspectives d’exportation de

ciment prometteuses au port d’Annaba pour 2021 p.

 : une année électorale

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Après avoir constaté une nette amélioration de la situation sa- nitaire et la baisse remarquable du nombre des contaminations au Covid-19 et de celui des hos- pitalisations, le Gouvernement saute le pas et décide de lever les mesures de restrictions sur certaines activités commerciales essentielles sous de strictes conditions.

Toutefois, toute violation des règles de sécurité et de préven- tion contre le Coronavirus pour- rait coûter cher aux contreve- nants, a averti le Premier ministre qui a exclu, par souci de santé publique, la réouverture des salles des fêtes et d'exposition ! La prudence demeure, en re- vanche, de mise.

C’est avec un grand soulagement que le président de l’Association nationale des commerçants et des artisans (ANCA), Hadj Tahar Boulenouar, a accueilli cette an- nonce.

Il a salué, dans ce sillage, la déci- sion de réaménagement des ho- raires d’ouverture des activités commerciales, artisanales et des services ainsi que la levée ex- ceptionnelle des restrictions sa- nitaires sur l’activité de vente des véhicules d’occasions, des activités hôtelières et des sta- tions thermales. Le président de l’ANCA a défendu, par ailleurs, les commerçants exclus de cette liste, sollicitant, dans un com- muniqué rendu public, hier, le Premier ministre afin d'examiner leur requête et les libérer de ces mesures de restrictions. Il a mis, toutefois, l'accent sur l'impératif de respecter strictement les règles de préventions contre la Covid-19.

Force est de reconnaître que mal- gré ce retour graduel de l’acti- vité commerciale, l’économie ne va pas démarrer d’un coup. Il faut du temps et de la patience. C’est un grand défi à relever par ces commerçants qui doivent mettre en place toutes les conditions né- cessaires pour éviter de nouveau

la fermeture de leur commerce.

Ils doivent se conformer aux di- rectives du Premier ministère qui vient de prendre un risque im- portant pour soutenir les com- merçants qui se plaignent depuis des mois des mesures strictes du confinement. Dans son commu- niqué, le chef du Gouvernement

a précisé toutes les mesures et marches à suivre pour réussir cette étape. «Le premier minis- tère a décidé de lever la mesure de limitation du temps d'activité à 21 heures, concernant les éta- blissements exerçant les activités de commerce des appareils élec- troménagers, du commerce d'ar-

ticles ménagers et de décoration, du commerce de literies et tis- sus d'ameublement, du com- merce d'articles de sport, du commerce de jeux et de jouets, des lieux de concentration de commerces, des salons de coif- fure pour hommes et pour femmes ainsi que des pâtisseries et confiseries», a-t-il précisé. Des commerces de proximité dans lesquels se rendent régulièrement le consommateur.

Toute négligence ou manque de vigilance pourrait déclencher une situation sanitaire urgente ou dif- ficile. Idem pour les fast-foods, les restaurants et les cafétérias qui doivent appliquer rigoureu- sement les règles de prévention édictées par le bureau du Pre- mier ministre.

«La mesure de limitation des ac- tivités des cafés, restaurations et fast-food à la vente à emporter uniquement, est aussi levée. Ce- pendant, cette mesure demeure soumise au dispositif préventif d'accompagnement, devant être mis en place par les commer- çants concernés», a-t-il souligné.

Les conditions de la reprise ont été communiquées dans le dé- tail. «L'organisation des accès et le respect de l'espacement et la distanciation physique, tout en limitant le nombre de personnes à 50% des capacités d'accueil, l'obligation du port du masque de protection, l'affichage des me- sures barrières et de prévention, l'installation de paillasses de désinfection aux entrées, la mise à la disposition des usagers et des clients de produits désinfec- tants, notamment les gels hydro- alcooliques ainsi que le nettoyage et la désinfection quotidienne des locaux et des lieux», a précisé la même source.

Nombreux sont ceux qui ont ex- primé leur joie, mais qui préfè- rent, toutefois, rester prudents et attentifs à l’évolution de la si- tuation sanitaire du pays. La ré- ouverture «progressive et contrô- lée des stations thermales et des centres de thalassothérapie, à l'exception des bains collectifs et la reprise de l'ensemble des activités hôtelières publiques et privées, à l'exception des célé- brations de cérémonies et de fêtes», ont été appréciées par les différentes parties (fournisseurs des services et du consomma- teur). En Algérie, le déconfine- ment avance avec certitude et prudence en même temps.

Samira Takharboucht

Voir sur Internet www.lnr.dz.com

actuel Alger : Près de 6.000 individus

impliqués dans divers délits arrêtés en

Un projet de partenariat est en cours de préparation entre le groupe public d'industries pharmaceutiques «Saïdal» et l'entreprise pharmaceutique danoise «Novo Nordisk» pour la production locale de l'insu- line à partir de 2021-2022, a indiqué le ministère de l'In- dustrie pharmaceutique dans un bilan sur les réalisations du secteur au titre de l'exercice 2020. Ce projet commun est actuellement en cours d'élabo- ration, précise la même source, rappelant que le premier res- ponsable du secteur, Lotfi Ben- bahmed a affirmé, il y a quelques jours, que l'Algérie avançait à pas sûrs vers une autosuffisance dans la produc- tion de l'insuline.

Le bilan du ministère a rappelé les projets d'industrie pharma- ceutique inaugurés en 2020, citant notamment l'inaugura- tion, en septembre dernier, d'une chaîne de production du Varenox, un biosimilaire de l'Enoxaparine injectable, avec une capacité de production pouvant atteindre 75.000 uni- tés/jour, un projet qui permet- tra de «renoncer à l'importa- tion de ce médicament qui coûte plus de 60 millions de dollars». En novembre 2020, une convention de partenariat a été signée entre les labora- toires Saïdal et Pfizer pour la production locale des produits à forte valeur ajoutée, notam- ment les médicaments anti- cancéreux. En décembre de la même année, un mémoran- dum d'entente a été signé entre Saïdal et la société sud- coréenne ‘’CKD OTTO’’ pour la fabrication, dans une première étape, de six types de médica- ments anticancéreux.

Les entreprises de fabrication des produits anti-Covid 19 sont accompagnées, faisant passer le nombre des producteurs des masques de prévention de 4 à 12 producteurs, pour une capa- cité de production quotidienne de 790.000 masques chirurgi- caux et de 130.000 masques de type KN95.

Agence

Le Premier ministre, Abde- laziz Djerad a donné, avant-hier, le feu vert pour la réouverture de cer- taines activités commer- ciales dont celle du sec- teur de l’hospitalisation lourdement lésé par les mesures de restrictions sa- nitaires prises dans le cadre du dispositif de la lutte contre la progression du Covid-19 dans le pays.

nToute négligence ou manque de vigilance pourrait déclencher une situation

sanitaire urgente ou difficile. (Photo : D.R)

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R E P È R E

P r o d u c t i o n l o c a l e d e l ' i n s u l i n e

Des expositions sur les effets néfastes des essais nucléaires français dans le Sahara algérien sont organisées à partir de dimanche à Tissemsilt, a-t-on appris auprès du musée de wilaya du Moudjahid.

?Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a décidé, hier, de nouvelles mesures au titre du dispositif de gestion de la crise sanitaire liée à la pandémie du Coronavirus (Covid-19) avec la prorogation du confinement partiel à domicile pour une durée de 15 jours, ont rapporté les services du Premier ministre dans un communiqué. En matière de confinement partiel à domicile : La mesure de confinement partiel à domicile sera réaménagée et prorogée pendant une durée de 15 jours.

La mesure de confinement partiel à domicile de 22 heures jusqu’au lende- main à 5 heures du matin est applicable dans les 19 wilayas suivantes : Batna, Biskra, Blida, Bouira, Tébessa, Tlemcen, Tizi-Ouzou, Alger, Jijel, Sidi Bel-Abbès, Constantine, Mostaganem, M’Sila, Oran, Boumerdès, El Tarf, Tissemsilt, Ain Témouchent et Relizane. Ne sont pas concernées par la mesure de confine- ment à domicile les 29 wilayas suivantes : Adrar, Chlef, Laghouat, Oum El-Bouaghi, Béjaïa, Béchar, Tamanrasset, Tiaret, Djelfa, Sétif, Saïda, Skikda, Annaba, Guelma, Médéa, Mascara, Ouargla, El Bayadh, Illizi, Bordj Bou-Arré- ridj, Tindouf, El Oued, Khenchela, Souk Ahras, Tipasa, Mila, Ain Defla, Naâma et Ghardaïa. En matière d’activités sociales et économiques: La levée partielle de la mesure de fermeture des marchés de ventes des véhicules d’occasion sur l’ensemble du territoire national.

L’ouverture des marchés de ventes des véhicules d’occasion sera autorisée tous les 15 jours et soumise aux mesures applicables aux marchés ordinaires et aux marchés hebdomadaires se rapportant au dispositif de contrôle par les services compétents afin de s’assurer du respect des mesures de prévention et de protection sanitaires ainsi que de l’application des sanctions prévues par la réglementation en vigueur à l’encontre des contrevenants.

La levée de la mesure de limitation du temps d’activité à vingt et une heures (21h) concernant les établissements exerçant les activités suivantes: le com- merce des appareils électroménagers, le commerce d’articles ménagers et de décoration, le commerce de literies et tissus d’ameublement, le commerce d’articles de sport, le commerce de jeux et de jouets, les lieux de concentra- tion de commerces, les salons de coiffure pour hommes et pour femmes, les pâtisseries et confiseries, les cafés, restaurations et fast-food.

Djamila Sai

Modification des mesures de confinement Tissemsilt

Des expositions sur les effets néfastes des essais nucléaires en Algérie

La Cour de Tipasa a confirmé dimanche en appel les jugements rendus en première instance condamnant à des peines de deux fois 4 ans et 5 ans de prison ferme, l'ancien wali d'Alger, Abdelkader Zoukh poursuivi dans des affaires de corruption.

Justice

Les peines rendues en première instance à l'encontre de Zoukh confirmées

Un projet de partenariat est en cours de préparation entre le groupe public d'industries pharmaceutiques «Saïdal»

et l'entreprise pharmaceutique danoise «Novo Nordisk» pour la production locale de l'insuline à partir de 2021-2022

Insuline

Un projet de partenariat entre Saïdal et Novo Nordisk

en préparation

Un nouveau souffle pour les commerçants

Levée des mesures de restrictions sur plusieurs activités commerciales

L’Algérie franchit une nouvelle

étape avancée de déconfinement Un projet de

partenariat entre

Saïdal et Novo Nordisk

en préparation

(3)

Ahmed Laraba a présenté au Pré- sident Tebboune un exposé por- tant sur l'ensemble des proposi- tions émanant des partis poli- tiques concernant le projet de révision de la loi électorale. L'au- dience s'est déroulée en présence du directeur de Cabinet à la Pré- sidence de la République, Nou- reddine Baghdad Daidj et du Conseiller auprès du président

de la République chargé des af- faires juridiques et judiciaires, Boualem Boualem.

Selon Ahmed Laraba, l'audience a permis, également, d'«échanger les points de vues sur les princi- paux axes» en relation avec le pro- jet de loi. Visiblement, pour le Pré- sident Tebboune, la rénovation de l’activité politique dans le pays, sur la base de sa moralisation en- cadrée et sanctionnée par la loi, constitue une urgence liée au pro- cessus de construction de l’Algé- rie nouvelle débarrassée des sé- quelles du gang dont les pratiques ont gravement porté atteinte à la crédibilité de l’action de l’Etat et à la perte de confiance chez les ci- toyens dans les institutions.

Le premier test sera l’organisa-

tion des élections législatives an- ticipées. Hier, sur les ondes de la Chaîne I de la radio algérienne, le président du parti Jil Jadid, So- fiane Djillali, a confirmé l’inten- tion du Président Tebboune d’al- ler aux élections législatives anti- cipées au cours du prochain mois de juin, puis des élections locales avant la fin de cette année. So- fiane Djillali estime que les ren- contres du président de la Répu- blique avec les partis politiques traduisent la volonté de donner un nouveau souffle à la vie poli- tique en Algérie, à travers l’écoute de toutes les voix, y compris en dehors du pouvoir.

Pour lui, le Président Tebboune s’est attelé immédiatement après son retour d’Allemagne où il se

trouvait pour soins, à un travail sé- rieux d’autant plus qu’il y a un grand nombre d’évènements qui attendent les Algériens.

Il a fait savoir que la classe poli- tique attend le lancement de la loi électorale pour connaître les règles du jeu politique, afin que tous les partis soient assurés que cette loi assurera la transparence et l’intégrité du processus élec- toral.

Il estime que les Assemblées ac- tuelles n’ont aucune crédibilité et aucune légitimité, et qu’il faut aller vers des institutions propres qui ont une légitimité.

De son côté, le président du Conseil constitutionnel, Kamal Fenniche, a salué la démarche du président de la République en- vers tous les acteurs de la scène politique nationale.

Accueilli au forum de la Radio al- gérienne, hier lundi, Kamal Fen- niche a affirmé que le président de la République poursuit l’applica- tion de son programme politique dans la transparence à travers l’ouverture des portes de dialogue avec les chefs des partis poli- tiques.

S’exprimant sur la révision de la loi électorale, Kamal Fenniche a fait savoir que les consultations des différentes formations poli- tiques et la société civile à propos de la mouture de l’avant-projet s’inscrivent dans la pratique dé- mocratique telle que souhaité par le Président Tebboune. Revenant sur la nouvelle Constitution, l’in- vité du Forum assure que la der- nière révision du texte fondamen- tal a jeté les bases de la nouvelle Algérie revendiquée par le Hirak et promise par le Président.

Lakhdar A.

a c t u e l

La NR 6987 - Mardi 16 février 2021

3

2021 : une année électorale

nLa dernière révision du texte fondamental a jeté les bases de la nouvelle Algérie revendiquée par le Hirak et promise par le Président. (Photo : D.R)

Tout indique que le pro- cessus de renouvellement radical des assemblées élues est passé à la vitesse supérieure. Le Président Abdelmadjid Tebboune, a reçu hier, lundi, au siège de la Présidence de la Répu- blique, le président de la Commission nationale chargée de l'élaboration du projet de révision de la loi organique portant ré- gime électoral, Ahmed La- raba, accompagné des membres de la commis- sion.

Renouvellement des Assemblées populaires

La Cour de Tipasa a confirmé dimanche en appel les jugements rendus en première instance condamnant à des peines de deux fois 4 ans et 5 ans de prison ferme, l'ancien wali d'Alger, Abdelkader Zoukh poursuivi dans des affaires de corruption.

Le verdict dans cette affaire a été rendu suite à l'audience tenue le 6 février dernier, lors de laquelle le parquet a requis des peines de 10 à 15 ans de prison ferme contre l'an- cien wali d'Alger pour des affaires impliquant des membres de la famille de l'ancien Directeur général de la sûreté nationale (DGSN), Abdelghani Hamel, le président de l'ex-FCE, Ali Haddad, l'homme d'af- faires Mahieddine Tahkout et des membres de sa famille.

Abdelkader Zoukh purge actuelle- ment une peine de prison pronon- cée à son encontre en décembre dernier par le tribunal de Tipasa qui l'a condamné à des peines de 4, 4 et 5 ans de prison ferme, assorties d'un amende d'un million de DA dans chacune des affaires pour les- quelles il est poursuivi, en plus de 10 millions de DA de compensations pour les pertes subies par le Trésor public.

Il a été également interdit d'occuper des postes de responsabilité au sein de l'Etat et de se porter candidat pour des postes politiques pendant 5 ans après l'expiration de sa peine.

Zoukh a été poursuivi en tant que principal accusé dans l'affaire de la famille de Abdelghani Hamel (son épouse, son fils Chafik et sa fille Chahinez), pour «dilapidation déli- bérée de deniers publics par un fonctionnaire», «utilisation illégale de biens et de deniers publics qui lui ont été confiés en vertu de sa fonc- tion», «abus de fonction et violation des lois et règlements dans le but d’obtention d’avantages pour un

tiers». Agence

Les peines rendues en première instance à l'encontre de Zoukh confirmées

B R È V E Justice

Le Procureur général près la Cour d'Alger a requis, dimanche passé, une peine de 10 ans de prison et une amende de 1 million de di- nars contre les anciens Premiers ministres, Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia, dans l’affaire de corruption de «GB pharma», filiale du groupe Condor, propriété de la famille Benhamadi et le finance- ment occulte de la campagne élec- torale de l'ex-président de la Répu- blique, Abdelaziz Bouteflika.

Le procureur général a également requis une peine de 3 ans de pri- son ferme à l’encontre de l’ancien ministre des Travaux publics, Ab- delghani Zaâlane, poursuivis pour corruption dans la même affaire.

Le procureur général a aussi re- quis la saisie des objets confis- qués énoncés dans le procès-ver- bal du rapport du conseiller-ins- tructeur près la Cour suprême.

Fin novembre dernier, le tribunal de Sidi M'hamed (Alger) avait pro- noncé dans cette affaire une peine de 5 ans de prison ferme à l'en- contre d’Ouyahia et Sellal, et ac- quitté l'ancien ministre des Trans- ports et des Travaux publics, et di- recteur de campagne de l'ex-Président Bouteflika, Abdel-

ghani Zaâlane. Ouyahia et Sellal sont accusés d'octroi de privi- lèges injustifiés au Groupe Condor et à ses filiales, dont des facilita- tions pour la réalisation d'une usine de fabrication de médica- ments «GB Pharma».

Le Groupe Condor avait bénéfi- cié auprès de Ouyahia et de Sellal de facilitations jugées illégales pour la réalisation d'un centre pour brûlés à Skikda par la so- ciété «Travocovia», une des filiales de ce groupe, ainsi que d'inter- ventions lors de la passation de marchés avec l'opérateur public de téléphonie mobile Mobilis pour l'acquisition de téléphones por- tables et de tablettes auprès du groupe Condor.

Les frères Benhamadi sont égale- ment poursuivis pour participa- tion au financement de la cam- pagne électorale de l'ex-président Bouteflika, à travers un compte bancaire ouvert spécialement pour recueillir les apports finan- ciers de parties sans aucun lien avec l'élection.

Lors de son audition par la prési- dente de la séance, Ouyahia a nié toute implication dans cette af- faire, en précisant que «tous les

avantages (lot de terrain et crédits bancaires) ont été accordés du- rant une période où il n'occupait pas le poste de Premier ministre (de 2012 à 2017)». Il a ajouté dans ce sens que «plus de 17 dossiers de projets de fabrication des mé- dicaments ont bénéficié d'avan- tages durant cette période dont GB Pharma».

Sellal a nié également toutes les charges retenues contre lui, affir- mant que l'octroi au propriétaire du projet «GB Pharma» d'un lot de terrain à Sidi Abdallah s'était ef- fectué en juin 2012 alors qu'il a été nommé en tant que Premier ministre en septembre de la même année.

Pour ce qui est de la contribution du Groupe Condor au finance- ment occulte de la campagne élec- torale de l'ancien président Ab- delaziz Bouteflika pour la prési- dentielle annulée du 4 avril 2019, Sellal qui était directeur de cam- pagne a affirmé que son rôle était

«purement administratif» et que sa mission consistait en «l'explica- tion du programme du candidat».

Manel Z

Affaire «GB Pharma»

10 ans de prison ferme requises contre Ouyahia et Sellal

Le Snapo tire la sonnette d’alarme

Le Syndicat national des pharmaciens d’officines (Snapo) attire l’attention des autorités concernées sur la grogne des pharmaciens face au manque des médicaments depuis plusieurs semaines.

Le Snapo donne comme exemple de cette grogne l’appel, lancé par un groupe de pharmaciens adhérents au Snapo de la région de Constantine, au boycott des distributeurs qui a été exprimé hier dimanche 14 février 2021

«L’appel lancé sur les forums du bureaux de wilaya géré en groupe fermé, ouverts exclusivement aux pharmaciens d’officine, a connu un écho très favorable de la part des pharmaciens concernés. Il est à noter que les pharmaciens se plaignent du manque des médicaments depuis plusieurs semaines».

Le bureau national du Snapo a recensé au 31 décembre 2021 pas moins de 335 spécialités de médicaments en rupture, indique un communiqué de ce syndicat. «Les premières estimations en matière d’adhésion à ce mouvement annoncées par notre bureau Snapo de Constantine sont de 70%, les fax et les appels des grossistes sont restés donc sans réponse au cours de cette journée. Cette action est venue en protestation aux problèmes

d’approvisionnement que connaissent les pharmaciens et aux multiples dérives constatées dans le secteur de la distribution : rétention des stocks, dissimulation des produits, ventes conditionnées, ventes concomitantes, ségrégation entre pharmaciens, pratiques anti déontologiques, etc. Mais surtout une expression de colère contre «les rupture»…, ajoute le communiqué.

Le Snapo précise également que le mouvement a été salué par les pharmaciens, et va se renouveler chaque semaine le même jour de semaine durant plusieurs semaines. Selon ce syndicat, de nombreux pharmaciens appartenant aux autres régions ont salué l’initiative de leurs confrères, et les appels se multiplient pour que cette action qui a tout l’air d’une «grève blanche» se généralise sur tout le territoire national.

«Le bureau national tient à rappeler que les pharmaciens d’officine vivent une situation insupportable, et que le marché du médicament n’arrête pas de se dégrader, surtout concernant la disponibilité des médicaments et l’approvisionnement des officines. Les pharmaciens sont dans la plupart des cas, incapables de répondre à la détresse des malades face à ces ruptures récurrentes et dont la liste ne cesse de s’allonger», ajoute-t-on.

Djamila Sai

Manque de médicaments SNAPO

(4)

Focus sur l’actualité économique

a c t u e l

Mise en exploitation de l’unité de

réduction directe

L’unité de réduction directe du complexe sidérurgique Algerian Qatari Steel (AQS) installée dans la zone industrielle Bellara d’El Milia (60 km à l’Est de Jijel) est entrée avant-hier en phase d’exploitation avec une capacité de 2,5 millions tonnes par an, a annoncé le P-DG de l’AQS, You- cef Ahmed El Mohannadi.

Dans une déclaration à la presse en marge de la cérémonie tenue à l’occasion, celui-ci a précisé que cette unité de réduction directe entrée en activité ce dimanche constitue «le cœur battant» du complexe avec une capacité atteignant 2,5 millions tonnes par année de fer réduit chaud et froid.

Cette réduction directe est la technologie américaine Midrex ultra-développée qui permet de produire un fer réduit de haute qualité avec un taux de pureté de plus de 94 % tout en rédui- sant le coût de production à travers un processus d’économie de l’énergie et de préservation de l’environnement utilisant le gaz naturel, a-t-il expliqué dans ce cadre.

Selon le même responsable, les efforts seront actuellement diri- gés vers la couverture des besoins du marché national en fer et de la demande des projets avec la réservation de 20 % de la production à l’exportation dans le cadre de la diversifica- tion des exportations hors hydrocarbures.

En outre, Youcef Ahmed El Mohannadi a relevé que le complexe suit avec intérêt le développement de la production de la mine de Ghar-Djebilet en vue de l’utiliser localement et éviter de recourir à l’importa- tion de minerai brut.

Le responsable du complexe AQS a déclaré que l’entrée en acti- vité de cette unité de réduction directe permettra de générer de nouveaux emplois selon un pro- gramme préétabli par l’admi- nistration prévoyant de porter le nombre des travailleurs de 1.500 actuellement à 2.300 en plus de 5.000 autres emplois indirects.

De son côté, le P-DG du groupe Imetal, Tarek Bouslama, a affirmé que l’entrée en exploi- tation de l’unité de réduction directe constitue «une annonce du passage de l’Algérie vers une nouvelle étape de l’industrie sidérurgique et du développe- ment de l’industrie locale en adéquation avec les normes internationales». «C’est là, a-t- il assuré, un exemple vivant et radieux du partenariat gagnant- gagnant entre l’Algérie et le Qatar».

Cette nouvelle unité de réduc- tion directe vient s’ajouter aux dix autres unités du complexe sidérurgique de Bellara dont trois laminoirs, deux fourneaux, une usine de chaux, une autre de production de gaz indus- triels, selon la même source.

Il convient de rappeler que la société Algerian Qatari Steel (AQS), a signé le mois passé un accord de partenariat avec la compagnie sud-coréenne

«Posco international» pour la commercialisation des produits du complexe sidérurgique de Bellara à l’échelle internatio- nale. Selon le P-DG du groupe Imetal, cette initiative «est un grand pas vers la concrétisation des objectifs des pouvoirs publics qui consistent à pro- mouvoir les exportations hors hydrocarbures».

Manel Z.

U N I T É D E R É D U C T I O N D I R E C T E

Complexe de Bellara

Le secteur dont il est question est celui du ciment qui a réussi la gageure de passer d’une situation de déficit structurel de la production nationale de ciment à celle plus envieuse d’excédent structurel, avec mobi- lisation de grands volumes à l’export, vers des marchés externes variés.

Cela s’est opéré en l’espace de quatre ans, puisque la première exportation d’une quan- tité symbolique remonte à 2017. Depuis, la courbe à l’export a connu une évolution as- cendante significative, atteignant les 2,8 mil- lions de tonnes en 2020 pour le clinker, en dépit de la crise sanitaire de la Covid-19. Ce challenge remarquable n’aurait pas été pos- sible sans la contribution efficace des ports commerciaux algériens dont certains ont adapté leurs infrastructures de chargement à cette nouvelle donne qui vient en rupture avec les traditions du tout import auxquelles s’étaient habitués les ports algériens depuis longtemps.

C’est ce qui a été mis en exergue jeudi der- nier par l’Entreprise Portuaire d’Annaba (Epan) lors d’une rencontre solennelle orga- nisée à l’Hôtel Sheraton de la ville et ayant porté sur la «Cérémonie de signature des conventions commerciales. Exportation d’un million de tonnes de clinker». Ces engage- ments commerciaux ont été contractés avec trois grand cimentiers nationaux ayant im- planté des cimenteries

dans l’Est du pays, hinter- land naturel du port d’An- naba. Il s’agit, en l’occur- rence, de BC-Biskria Ci- ment de Biskra, de CILAS (Ciments Lafarge Souakri) également implantée dans la région de Biskra et du Groupe public GICA dont les usines de ciment inté- ressées par cette opéra- tion d’exportation de clin- ker sont situées, l’une, à Sigus dans la wilaya d’Oum El-Bouaghi et l’autre à Hdjar Essoud, ad- ministrativement dans la wilaya de Skikda, mais géo-

graphiquement située, à une cinquantaine de kilomètres du port d’Annaba. De l’interven- tion d’ouverture de cette rencontre faite par M. Achour Djelloul, P-DG du groupe Serports, il ressort que les ports dédiés à l’ex- portation de ciment sont ceux d’Oran, de Djen Djen, de Skikda et d’Annaba pour les- quels un programme de mise à niveau logis- tique et organisationnel a été engagé pour les mettre en capacité de faire face à ce chal- lenge économique de grande importance pour le pays, dans le cadre de la politique de diversification des exportations hors hydro- carbures pour les années à venir. Et à ce propos, il a annoncé l’acquisition prochaine de cinq (05) shiploaders, portiques spéci- fiques au chargement de ciment à forte ca- dence pouvant atteindre jusqu’ à 18.000 tonnes/jour, limitant ainsi le séjour à quai des navires concernés et éliminant de ce fait tout risque de surestaries coûteuses en de- vises pour le Trésor public.

Cette même volonté d’aller de l’avant a été clairement exprimée par M. Kheïr-Eddine Boumendjel, DG de l’Epan, ainsi que par les représentants des trois cimentiers présents à la cérémonie qui ont insisté, chacun à son tour, sur la nécessité d’élever le niveau de compétitivité à l’international du ciment al- gérien dans un marché où la concurrence est très rude. Et ils ont également, à l’unisson,

demandé à l’Etat plus de soutien à l’export pour cette filière prometteuse capable d’ex- porter à terme pour l’équivalent d’un milliard USD, apportant ainsi un plus précieux à l’amélioration du bilan devises de la Banque d’Algérie trop dépendant des recettes des hy- drocarbures dont les flux sont désormais aléatoires.

On peut dire que cette cérémonie a été un moment d’échanges fructueux entre cimen- tiers et portuaires, en présence de M. Djamel Eddine Berimi, wali d’Annaba, qui a prêté une ouïe attentive aux différentes interventions et à l’exposé sur écran de l’Epan sur ses me-

sures d’adaptation au challenge de l’expor- tation du ciment, bénéfique pour elle à plus d’un titre et représentant un défi de perfor- mance pour la jeune équipe dirigeante arri- vée aux commandes récemment, et à sa tête, le DG, Kheïr-Eddine Boumendjel, un por- tuaire au long cours. En marge de la cérémo- nie, M. Achour Djelloul, a répondu avec l’amabilité qu’on lui connait à nos questions.

A une question sur l’impact de la crise sani- taire du Covid-19 sur le trafic portuaire, Achour Djelloul a eu la réponse suivante :

«Tout d’abord, merci pour la question ; elle est pertinente. En fait, nous avons travaillé sur cette question depuis quelque temps.

Les ports, malgré la pandémie sont restés ac- tifs. Les ports algériens, comme tous les ser- vices sanitaires, sont restés actifs. Sans cela, la situation aurait été beaucoup plus grave que la situation que nous avions connue.

Ceci pour dire, que nous avons été obligés de demeurer actifs, mais nous avons dû prendre des mesures pour placer le disposi- tif préventif anti-Covid-19, conformément aux instructions des autorités sanitaires.

Nous avons dû travailler avec une ressource humaine insuffisante pour cause de mise en congé spécial d’une grande partie des ef- fectifs pour placer les mesures préventives.

Mais nous avons multiplié les volumes ho- raires pour faire face à l’activité portuaire.

Par ailleurs, nous avons évalué les incidences

de la pandémie de manière exhaustive à 600 millions DA de pertes pour les deux années écoulées 2019-2020 pour les dix (10) ports commerciaux que compte le pays». A une se- conde question concernant la politique de ré- ajustement prioritaire des ressources en matière de logistique et de management pour répondre aux exigences de l’exporta- tion des marchandises au niveau des ports algériens, le P-DG de Serports a eu la ré- ponse suivante : «En fait , votre question est très pertinente. Aujourd’hui, pour les ports, la question est d’abord, bien entendu, d’as- surer les besoins nationaux en matière de lo- gistique de la marchan- dise. Mais nous avons également tout intérêt à essayer d’améliorer notre système de ma- nagement. Mais aussi, nous avons, quelque part, la noble mission de régler aujourd’hui la question écono- mique relative aux ac- tivités dans les ports.

C’est la question des surestaries relatives au trafic des conteneurs et également celles touchant les navires pour cause de séjour prolongé à quai. C’est la question des incidences économiques de ce phénomène en ce qui concerne le transit des marchandises. Nous avons déjà un pro- jet qui consiste à mettre en place des plates- formes pour juguler la question des suresta- ries relatives aux conteneurs et aux navires.

Nous allons également, conformément aux instructions des pouvoirs publics, vers une modernisation des pratiques et procédures au niveau des ports à travers la digitalisation.

Aujourd’hui, toutes les formalités se font sur papier. Dans peu de temps, nous allons instaurer une digitalisation des formalités pour les rendre plus fluides et plus faciles».

Pour joindre la parole à l’acte, la délégation officielle s’est déplacée, avec le wali d’An- naba, une fois la cérémonie du Sheraton ter- minée, au niveau du Port d’Annaba où elle a assisté de visu à la deuxième opération de chargement de clinker d’un tonnage de 47.400 à l’export à bord du M/V Yasa Ca- nary battant pavillon des Iles Marshal pour le compte de CILAS au titre de l’année 2021.

C’est dire que CILAS ne perd pas son temps et que la convention avec le port d’Annaba est déjà mise en œuvre. Souhaitons le même tempo aux deux autres opérateurs pour at- teindre le million de tonnes de clinker expor- tés à partir du Port d’Annaba pour cette année. Bon vent à tous !

A.K.

Il y a des secteurs de l’économie na- tionale où le mot export commence à prendre tout son sens en cette année 2021, année de la reprise éco- nomique tant attendue, après la grande panne de 2020.

­

n­Certains ont adapté leurs infrastructures de chargement à une nouvelle donne qui vient en rupture avec les traditions du tout import auxquelles s’étaient habitués les ports algériens depuis longtemps. (Photo : DR)

Des perspectives d’exportation de ciment prometteuses au port d’Annaba pour 2021

“ Les ports algériens, comme tous les services sanitaires, sont restés actifs. Sans cela, la situation aurait été beaucoup plus grave que la situation que nous avions connue. Ceci pour

dire, que nous avons été obligés de demeurer actifs, mais nous avons dû prendre des mesures pour placer le dispositif

préventif anti-Covid-19, conformément aux instructions des autorités sanitaires. Nous avons dû travailler avec une ressource humaine insuffisante pour cause de mise en congé

spécial d’une grande partie des effectifs pour placer les mesures préventives. Mais nous avons multiplié les volumes

horaires pour faire face à l’activité portuaire.

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La NR 6987 - Mardi 16 février 2021

5

AND : un sondage sur la consommation du pain et la gestion des déchets

L'Agence nationale des déchets (AND) a lancé, récemment, un sondage sur la consommation du pain, l'utilisation des sacs en plastique, le tri sélectif et la réduction de la production des déchets et ce dans le souci d'élaborer une stratégie nationale pour la sensibilisation en matière de gestion des déchets, a-t- on appris samedi auprès de l'AND. ( Photo > D. R.)

Fatawi Oulama El Jazaïr : réponse instantanée aux questions des jeuneurs durant le Ramadhan

Le directeur de l'orientation religieuse au ministère des Affaires religieuses, Mohand Azzoug, a affirmé, samedi, que les réponses aux questions des jeuneurs durant le mois de Ramadhan prochain seront «instantanées» grâce à la mise à jour de l'application «Fatawi Oulama el Jazair». (Photo > D. R.)

Sonatrach réalise 10 puits équipés de pompes alimentées par l'énergie solaire à El Oued

Le compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach a annoncé samedi dans un communiqué avoir réalisé dix (10) puits équipés de pompes alimentées par l'énergie solaire au niveau de l’Oued Ittel, région d’El Baadj, dans la wilaya d’El Oued, dédiés à l'irrigation des terres agricoles.

(Photo > D. R.)

Covid-19/Port d’Alger : baisse de l’activité au 3

e

trimestre de 2020

L'activité du port d'Alger a accusé une baisse «considérable» aussi bien pour le mouvement de la navigation que pour le trafic marchandises, durant le troisième trimestre 2020, en comparaison avec la même période de 2019, en raison des effets de la crise sanitaire mondiale provoquée par la pandémie Covid-19, indique un bilan de l'Entreprise portuaire d'Alger (EPAL). (Photo > D. R.) I N F O

E X P R E S S

Ces interventions ont per- mis de verbaliser 251 commerçants indélicats en infraction à la loi qui ont été poursuivis en jus- tice pour non affichage des prix, opposition au contrôle, défaut de factu- ration et absence du re- gistre de commerce.

Les mêmes services ont

lors de leurs investiga- tions ont saisi 1.083,4 ki- logrammes de produits impropres à la consom- mation d'une valeur égale à 133.798,00 DA.

Les inter ventions me- nées durant le mois de janvier 2021 ont permis de dévoiler les marchan- dises sans facture d’une

valeur de 2.830.488,20 DA. L’on signale égale- ment qu’il a été décidé la fermeture de 47 locaux de commerce pour di- verses infractions liées principalement au défaut de facturation, d’hygiène et vente de produits ava- riés.

A.Remache

Les services de l’annexe commu- nale de Parc à fourrage, quartier populaire de Semmar, ont orga- nisé une campagne de régula- tion des activités commerciales et de la circulation piétonnière, en obligeant les commerçants à respecter les espaces piétions et à ne pas étaler leurs mar- chandises sur les trottoirs.

D’autres intervenants chargés du cadre de vie, ont participé à cette campagne destinée à mettre un terme au phénomène du squat anarchique des trottoirs par l’éta- lage des marchandises à l’exté- rieur des locaux commerciaux.

A cause de ces comportements inadéquats, les piétons sont sou- vent obligés d’emprunter la voie réser vée aux véhicules avec des risques d’accidents en courus.

Par le passé, les ser vices de la

p o l i c e d e l ’ u r b a n i s m e e t d e l a protection de l’environnement, ont à plusieurs occasions établi des procès-verbaux et traduit en j u s t i c e d e s c o m m e r ç a n t s p o u r squat de trottoirs avec leurs mar- chandises. Les contrevenants ont é t é c o n d a m n é s à p a y e r d e s amendes. Parmi les citoyens souf-

frant du squat des trottoirs, on retrouve les aveugles dont l’un d’eux nous a avoué récemment que les trottoirs sont truffés de pièges et s’il évite un citoyen, il t o m b e s u r d e s c a g e o t s o u d e s équipements dépos és en plein trottoir.

N.Malik

Ghardaïa

Wilaya pilote pour tester l'application numérique

du RGA

La région de Ghardaïa a été choisie comme wilaya «pilote» pour tester la mise en œuvre d'une application numérique du recensement général de l'Agriculture (RGA) selon une approche modulaire (version Soft), préconisée par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), a-t-on appris samedi auprès de la direction des Services agricoles (DSA).

L'application numérique de collecte d'information sur le secteur agricole préconise une utilisation intensive des technologies de l'information et de la communication (TIC) dans toutes les opérations de

recensement telle que l'utilisation de dispositifs de géo-

référencement, y compris les systèmes de positionnement global (GPS) et les systèmes d'information géographique (SIG), ainsi que les tablettes et ordinateurs portables, a détaillé l'ingénieur en chef chargé des statistiques à la DSA.

R.R

Fermeture de 47 locaux de commerce en un mois

é c h o s

Demande d’aide financière

Homme, sans revenu,

handicapé, diabétique, marié, demande à toute âme

charitable de lui venir en aide financièrement afin de lancer un petit projet (vendeur

ambulant) pour pouvoir subvenir aux besoins de ses enfants.

Allah Le Tout Puissant vous le rendra.

MOB : 0782519683

SOS

Mme Attalah Kheira, âgée de 41 ans, victime d’un accident d’explosion qui a déformé sa main droite avec des brûlures du 3

ème

degré, doit subir une intervention d’esthétique.

Par cet appel, elle demande aux âmes charitables de bien

vouloir l’aider afin de subir cette intervention.

MOB : 0799 54 78 67 CCP : 170 280 18 clé 90

Oum El-Bouaghi

Relizane

Régulation de l’activité commerciale

Le bilan mensuel du mois écoulé établi par la direc- tion du commerce et des prix de la wilaya de Oum El Bouaghi fait ressortir que durant le mois écoulé plus de 1.622 sorties sur le terrain ont été effectuées par les services du contrôle de la qualité et de la ré- pression des fraudes et ceux du contrôle des pra- tiques commerciales et an- ticoncurrentielles à travers toutes les localités de la wilaya et principalement dans les plus grands centres d’agglomération (Aïn Beïda, Aïn M’lila, Oum El Bouaghi, Aïn Fakroun, Aïn Kercha et Meskiana).

(6)

m o n d e

L'Association des amis de la Répu- blique arabe sahraouie démocra- tique (Aarasd), a adressé, jeudi, une lettre ouverte au Comité interna- tional de la Croix-Rouge, lui deman- dant d'intervenir dans le contexte actuel de guerre entre le Maroc et la République sahraouie et de pro- téger les Sahraouis de la répression marocaine dans les territoires occu- pés.

Dans un communiqué signé par sa pré- sidente Régine Villemont, l’Association des amis de la RASD, a rappelé que le 13 novembre 2020, le Maroc, en me- nant une agression militaire contre des civils sahraouis pacifiques à Guergue- rat, a rompu le cessez-le-feu de l'ONU signé en 1991 ce qui a entraîné la re- prise de la lutte armée.

Le cessez-le-feu est un des éléments du plan de règlement du conflit du Sa- hara occidental initié par les Nations Unies, dont l’objectif principal était d'organiser un référendum d'autodé- termination, droit inaliénable du peuple sahraoui. «La mission de l'ONU pour l'organisation d'un référendum d'auto- détermination au Sahara occidental (Minurso), n'est toujours pas parve- nue, 30 ans après, à mettre en œuvre ce référendum et de fait entretient un statu quo qui impose exil et occupation étrangère au peuple sahraoui», a rap- pelé l'association. Pour l'AARASD, le mandat du CICR doit s'appliquer étant donné que ce dernier est à l'origine des Conventions de Genève et du Mou- vement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, dont il dirige et coordonne les activités internationales dans les conflits armés et les autres si- tuations de violence. C'est précisément dans ce contexte, l'Etat de guerre entre le Maroc et le Front Polisario, mouve- ment de libération sahraouie, c’est-à- dire «l’autorité représentant le peuple du Sahara occidental luttant pour son droit à disposer de lui-même» que le mandat du CICR doit s'appliquer, ex- plique l'association dans son texte.

En effet, suivant l’article 96.3 du Proto- cole additionnel aux Conventions de Genève de 1949, dont le Front Polisario et le Maroc sont signataires, le conflit qui les oppose relève du droit interna- tional humanitaire. Dans ce contexte de guerre, le CICR a la mission exclusi-

vement humanitaire de protéger la vie et la dignité des victimes qui ne parti- cipent pas (ou plus) aux combats, et de leur porter assistance. Depuis la re- prise de la guerre, le 13 novembre der- nier, la population civile sahraouie des territoires occupés par le Maroc est soumise à «une constante répression», déplore l'association basée à Paris.

Elle cite à cet effet, des témoignages documentés qui lui sont parvenus, «ar- restations arbitraires, surveillance in- cessante de militantes des droits de l'Homme sahraouies et des respon- sables associatifs osant dire publique- ment leur attachement à l’autodéter- mination, assignation à résidence de plusieurs familles depuis 3 mois, leurs visiteurs empêchés ou molestés». Aussi, note l'AARASD, plusieurs Organisations internationales comme Amnesty Inter- national et Human Rights Watch s'alar- ment de cette situation «qui ne peut que s’aggraver à mesure que la guerre impose sa cruauté et qu’aucun témoin

extérieur ne peut être présent». En effet, le Maroc n'autorise pas les observa- teurs ni les journalistes étrangers à se rendre sur place, a-t-elle fustigé. Selon l'association, seule la presse aux ordres du trône est autorisée à s’exprimer.

«Aussi nous demandons instamment au CICR, conformément à son mandat, de se rendre au Sahara occidental occupé pour rencontrer les victimes civiles (in- dividuelles et associations) de cette ré- pression et de tout mettre en oeuvre pour la protection de la population ci- vile sahraouie», lit-on dans le même communiqué

L'ALPS mène de nouvelles attaques contre les forces d'occupation marocaines L'Armée populaire de libération sah- raouie (ALPS) a poursuivi vendredi pour le 93e jour consécutif, ses attaques contre les positions et retranchements des forces de l'occupation marocaines, indique un communiqué du ministère sahraoui de la Défense. «Les unités de

l'armée sahraouie ont mené vendredi des bombardements ciblant des can- tonnements des forces marocaines dans la zone d'Abirat Tinushad dans le sec- teur de Mahbas», selon le communi- qué n 93, publié par l'Agence de presse sahraouie (SPS).

«Elles ont également mené des bom- bardements dans la zone d'Agarara el- Farsik, toujours dans le secteur de Mah- bas et des raids visant les forces d'oc- cupation retranchées dans la zone d'Aazim Umm Ajloud dans le secteur d'Awsard», selon la même source.

S'après le communiqué du ministère de la Défense, deux bombardements violents successifs ont également visé les bases des soldats d'occupation dans la zone d'Agarara Lahadid, dans le secteur d'Al-Farsiya». Les attaques de l’ALPS se poursuivent contre l’occu- pant marocain qui a subi de lourdes pertes tout au long du mur de la honte, conclut le communiqué.

R.I

L a c h a î n e a l l e m a n d e « D e u t s c h e We l l e » ( D W ) a é v o q u é v e n d re d i l e pillage systématique et illégal des res- sources halieutique sahraouies par l'occupation marocaine à travers le port de la ville occupée de Dakhla, à l'extrême sud du Sahara occidental.

«Le Maroc produit 65% de sa richesse halieutique dans le port animé de Da- khla, qui est l'un des ports de pêche au poulpe les plus célèbres d'Afrique et du monde», a révélé la chaîne alle- m a n d e D e u t s c h e We l l e ( D W ) . L a chaîne européenne a fait savoir que durant le seul été 2020, plus de 4.000 tonnes de poulpe et 1.500 tonnes de poisson Lasarka ont été capturées

dans la ville occupée de Dakhla. Elle a, en outre évoqué dans son rapport, l a b a t a i l l e j u d i c i a i re m e n é e p a r l e Front Polisario contre le pillage illé- gal des ressources naturelles du Sa- hara occidental. Le représentant du Front Polisario en Europe et auprès de l’UE, Oubi Bouchraya Bachir avait indiqué début février que la Cour de justice de l'UE (CJUE) pourrait se pro- noncer, vers fin juin ou début juillet prochains, sur les recours introduits par le Front Polisario contre l'accord Maroc UE portant extension des Ac- cords d'association et de libéralisa- tion au territoire du Sahara occiden- tal. Dans un entretien accordé à l'APS,

il a qualifié de «pas important» dans le processus de traitement des re- cours introduits par le Front Polisa- rio, la convocation, pour le 2 mars prochain, d'une séance publique de la CJUE, précisant que «la pandémie et les mesures qui en découlent expli- quent le retard de l'arrêt attendu».

Le diplomate sahraoui a rappelé que le Front Polisario avait introduit des recours contre notamment l’accord de libre échange et l’accord de pêche

" a p r è s q u e l ’ U E e t l e M a ro c a i e n t ignoré les décisions de la CJUE, no- tamment de 2016 et 2018", en viola- t i o n m ê m e d u d ro i t i n t e r n a t i o n a l . D ' a u t re p a r t , l e s p a r t i c i p a n t s a u

forum social de la solidarité sahraoui, organisé du 9 au 11 février dernier, avaient appelé à une inter vention de la communauté internationale pour stopper le pillage des ressources na- turelles sahraouies. Au terme des tra- vaux du forum organisé par l'Union de la jeunesse sahraouie (UJSARIO), les participants ont également dénoncé la situation du Sahara occidental oc- cupé, sur fond de saignée de ses ri- chesses naturelles par des sociétés européennes, en violation des chartes e t l o i s h u m a n i t a i re s e t i n t e r n a t i o - nales, qui accentue et fait perdurer les souffrances du peuple sahraoui.

R.I

n

La population civile sahraouie des territoires occupés par le Maroc est soumise à «une constante répression». (Photo : D.R)

L'Aarasd appelle à intervenir pour protéger les Sahraouis de la répression marocaine

Sahara occidental

Le pillage des ressources halieutiques sahraouies par le Maroc évoqué

La Chaîne DW

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L i t t é r a t u r e

La NR 6987 – Mardi 16 février 2021

7

Signe du langage articulé par opposition au signe musical, pictural, gestuel etc.

Le mot est un pont entre moi et les autres

I

l peut être polysémique ou mono- sémique. Le mot est par ailleurs un pont entre moi et les autres car il me permet d’entrer en communi- cation avec un autre si celui-ci parle la même langue que moi. Il désigne l’en- semble des termes lexicaux et gramma- ticaux : pronoms, déterminants(articles définis et indéfinis, adjectifs possessifs – démonstratifs - indéfinis – interroga- tifs), l’ensemble des pronoms person- nels, possessifs, démonstratifs, indéfinis, les prépositions et les locutions prépo- sitifs, les adverbes et locutions adver- biales qui sont autant de modificateurs de sens du nom. Cet ensemble de mots varient selon les langues. Et pour entrer en communication avec un ou un en- semble de partenaires, on construit un message clair composé d’un mot ou d’un ensemble de mots. Chaque mot employé en contexte a une valeur syntaxique et une valeur sémantique ; c’est en fonc- tions de ces valeurs qu’on peut déter- miner le sens d’un mot. Entre moi et les autres, on peut communiquer à l’aide d’un mot on d’un ensemble de mots ayant un contenu sémantique adressé à l’autre qui, se sentant sollicité, réagit en fonction du message qui lui a été adressé. Peu importe la longueur du message, ce qui compte le plus, c’est le contenu. Une onomatopée, «le cocorico»

du coq qui chante, le ploc d’une d’eau qui tombe et qui remplit un sceau, à in- tervalle régulier, peut servir à émettre un message important. Un seul mot comme réplique est quelque fois suffi- sante pour faire comprendre quelque chose d’impor tant à un acteur de théâtre, ou à un partenaire attentif.

Ce que peut signifier un pont entre moi et les autres

Un pont est un moyen d’assurer la jonc- tion, ou la liaison entre moi et les autres pour communiquer, s’informer mutuel- lement, éventuellement s’insulter, peut- être se donner des coups, mieux se connaitre pour s’entraîner, échanger, af- fronter les difficultés de la vie.

Par ailleurs, le pont est le symbole de l’union entre les hommes qui cherchent à se rapprocher pour faire avancer la science et travailler fructueusement pour un monde meilleur. Dans le cas contraire, le pont peut-être une vulgarité pouvant entrainer une prise de bec ou une altercation entre des individus qui, de plus ne se supportent pas ou incom- patibilité d’humeur.

Un mot vulgaire lancé de manière irré- fléchi au hasard peut être mal interprété et provoquer un affrontement entre in- dividus, le mot dur à supporter peut tomber dans l’oreille d’un dur de ca- ractère et c’est la dispute suivie d’un échange stupide de coups entre deux individus qui ne se connaissent pas. Une autre fois, on a assisté, dans un train et au milieu des voyageurs, à un affronte- ment entre deux inconnus qui ne s’étaient jamais vus auparavant et pour une bagatelle, un mot vulgaire dit par l’un et que l’autre a mal pris et qui a provoqué une rixe accompagnée d’in- jures et de coups entre les deux com- pères qui se sont vus pour la première fois de leur vie le jour où le destin a voulu qu’ils se rencontrent pour se battre à cause d’un mot vulgaire pro- noncé par l’un d’eux. Quel curieux ha-

sard ! Un mot malencontreusement dit par un individu et qui a suscité la colère puis l’envie d’administrer une correction d’un autre. Donc un mot a, dans une so- ciété, la capacité d’unir et de désunir des personnes. En société, il y a des mots qui permettent d’éviter des situa- tions difficiles à supporter parce que ces mots sont trop crus à entendre, on appelle ces mots des euphémismes. En société ou dans toute autre vie collec- tive, on fait attention dans son langage pour ne pas heurter la sensibilité ou la susceptibilité d’autrui.

Un pont pour établir de bons liens La correction est de rigueur si on veut que les autres aient une bonne opinion de nous. Pour cela il faut de la rigueur dans le langage, et pour cela on se soumet volontairement à un long et dif ficile apprentissage. C’est aussi une question d’éducation depuis l’en- fance, au fur et à mesure que se pour- suit le processus d’apprentissage des bonnes manières, l’enfant apprend aussi la politesse dans sa manière de parler. L’école doit jouer le rôle qui est d’éduquer conformément aux règles de courtoisie et ce, afin qu’il n’y ait pas d’incompatibilité, à l’avenir avec le lan- gage social ; ce qui prépare au bien par- ler. Savoir bien parler est un atout im- portant pour un adulte et surtout un enfant. Lorsque les principes de moralité sont bien ancrés dans la société des adultes ou des enfants, les rapports entre les partenaires sont des plus cor- diaux, il n’y a point de problème de communication et c’est l’idéal. Cepen- dant, il y a des lieux où les rapports entre les individus, nécessitent beau-

coup de délicatesse, c’est les milieux professionnels. Même les subalternes entre eux sont parfois exigeants, pour n’avoir pas dit bonjour à quelqu’un, par oubli, l’autre se fâche et prend la chose au sérieux en réagissant par la froideur ; il décide alors de se montrer lui aussi froid et distant vis à vis de son collègue négligent. Et c’est le début d’un malentendu dû à une maladresse.

Si la personne victime de sa négligence, n’essaie pas de s’excuser et d’expliquer tout à son camarade de travail, ce der- nier, pour peu qu’il soit soupçonneux et susceptible, décide en jurant inté- rieurement de ne plus adresser la parole à l’autre. Les rapports entre individus sont tellement difficiles que chacun doit faire preuve de délicatesse pour éviter de heurter la sensibilité des plus diffi- ciles dans la société. Au risque de se retrouver seul,

il faut avec beaucoup de volonté, mé- nager tous les caractères.

Pour cela, on doit savoir parler, sinon mieux vaut se taire car un mot dit mal à propos peut provoquer la colère chez les autres. Il est important de savoir peser ses mots avant de les lancer à tout vent, il y a des gens qui jugent mal d’après les mots dits, et il y a un pro- verbe de chez nous qui dit qu’un mot dit maladroitement et qui peut porter préjudice à bien des gens, ne peut retourner dans la bouche de celui qui l’a prononcé.

Ainsi, pour éviter d’avoir à regretter d’avoir dit un mot compromettant, il convient de maîtriser son langage de façon à éviter de se retrouver dans des situations difficiles.

Pour éviter d’être mis à l’index, on doit

s’excuser d’avoir dit ce qu’il ne fallait pas dire. Bien des gens se surveillent constamment, pour éviter de se retrou- ver en mauvaise posture par rapport aux autres, ils pèsent leur mot. Un mot peut susciter de nombreuses réac- tions plus ou mois favorables, en rai- son de ses nombreux signifiés de dé- n o t a t i o n e t d e c o n n o t a t i o n . P a r exemple le mot «saleté» lancé sans ré- fléchir par un locuteur entre d’autres, dénote un état inadmissible de non pro- preté laissant à désirer, ce mot connote un laisser aller délibéré, un abandon total de soi, un mauvais sujet à ne pas fréquenter et les connotations sont in- terminables.

Mais pour être sans reproche, il est im- pératif de se surveiller dans toute dis- cussion entre collègues entre voisins, dans toute réunion de quartier, et même entre membres de la même famille, pour ne pas avoir rien à regretter après et d’être poursuivi par le remord.

Le langage est un exercice quotidien au- quel on se soumet chaque jour pour ne pas tomber dans un piège. On surveille constamment son élocution et on finit par acquérir de bonnes habitudes.

«Avant de parler, il faut être sûr que ce qu’on va dire est bien meilleur que le s i l e n c e » , a d i t l ’ a n c ê t re d e s p h i l o - sophes, le Chinois Confucius.

Et avant de parler, il faut toujours se rappeler ce précepte ancien pour ne pas avoir de surprise qui entraîne une condamnation du milieu auquel on appartient, car le jugement d’autrui est dur à supporter, il ronge intérieurement

; ceux qui ont une conscience et en fait l’expérience, le savent.

Boumediene Abed

Apparemment, un mot ce n’est rien pour quelqu’un qui ne connaît pas le sens, mais en

réalité c’est un «tout» chargé de sens au pluriel. Le mot est un signifiant porteur d’un

ensemble de signifiés que l’on peut comprendre par le nombre de contextes d’emploi.

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D a n s u n c o m m u n i q u é re n d u p u b l i c p a r A l Q a ï d a a u M a g h re b i s l a m i q u e A Q M I q u i s ’ a f f a i b l i t d e p l u s e n p l u s g r â c e à l a l u t t e a c h a rn é e d e l ’ A rm é e n a t i o n a l e p o p u l a i re ( A N P ) s ’ e s t l a n - c é e d a n s u n e o p é r a t i o n d e r é c u p é - r a t i o n p o l i t i q u e d u H i r a k . D a n s u n document intitulé «Communiqué sur l e s é v é n e m e n t s d j i h a d i s t e s e t p o l i - t i q u e s r é c e n t s e n A l g é r i e » d a t é d u 1 7 j a n v i e r 2 0 2 1 , l ’ o rg a n i s a t i o n t e r - ro r i s t e a p p e l l e à m e n e r à t e r m e l e H i r a k q u i a p r i s f o r m e e n f é v r i e r 2 0 1 9 . C o m m e t o u t l e m o n d e l e s a i t l e s É t a t s - U n i s c h e rc h e n t t o u j o u r s à instaurer le désordre dans beaucoup de pays étranger s . Publié par le s ite Jihadology, un centre d’études et de d o c u m e n t a t i o n a m é r i c a i n s u r l e t e r - ro r i s m e , c e t e x t e p o r t e l e l o g o d ’ A l A n d a l u s , l e m é d i a d e p r o p a g a n d e d ’ A q m i . « M e s s a g e a u x p e r s o n n e s l i b r e s e n A l g é r i e : l ’ h i s t o i r e a d é - m o n t r é q u e l e s p e u p l e s q u i m è n e n t u n e r é v o l u t i o n i n a b o u t i e o n t p l u s à perdre que ceux qui restent inactifs.

L e s c o n t re - r é v o l u t i o n s s e ro n t p l u s f o r t e s e t d o m i n a n t e s . L e s re v e n d i - c a t i o n s l é g i t i m e s d e l a r é v o l t e (Hirak) se sont limitées à la réforme du système de gouvernance mais pas a u d é r a c i n e m e n t d u s y s t è m e . L a i s - s a b a s i n o n l e g a n g c r i m i n e l l e , i n s p i - r é e p a r l e s d é m o n s d e s c o n t re - r é v o - l u t i o n s a p p a r t e n a n t à l ’ a x e d u m a l d u G o l f e , a v e c à l e u r t ê t e M o h a m - med Ben Zayed et Mohamed Ben Sel- m a n e é t a n t l e s p r i n c e s h é r i t i e r s d ’ A b u D h a b i e t d ’ A r a b i e s a o u d i t e a c o m p r i s q u e l a r é v o l t e n e re p r é s e n - t a i t p a s u n d a n g e r e x i s t e n t i e l e t n e m e n a ç a i t p a s l e u r s i n t é r ê t s » , a i n d i - q u é l e c o m m u n i q u é . S ’ a d re s s a n t à l ’ o p i n i o n p u b l i q u e , l ’ o r g a n i s a t i o n t e r ro r i s t e a p r é c i s é q u e d e p u i s l a d é s i g n a t i o n d ’ A b o u O u b a i d a Yo u c e f e l A n n a b i p o u r re m p l a c e r A b d e l m a - l e k D ro u k d e l , a l i a s A b o u M o u s s a b A b d e l w a d o u d , é l i m i n é p a r l ’ a r m é e f r a n ç a i s e l o r s d ’ u n e o p é r a t i o n m e n é e l e 3 j u i n 2 0 2 0 d a n s l a r é g i o n d e Te s s a l i t a u n o rd d u M a l i , l e n o u - v e a u c h e f d ’ A q m i f a i t p ro f i l b a s . À l ’ i n v e r s e d ’ I y a d A g G h a l i , q u i d i r i g e

le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), qui est pour tant la filiale d’Aqmi au Sahel. Tout laisse à p e n s e r q u ’ u n c e r t a i n d o u t e e x i s t e s u r l ’ a u t h e n t i f i c a t i o n d e c e c o m m u - n i q u é .

L'Armée nationale populaire a détruit la force d’Aqmi en éliminant ses terroristes

D e s o p é r a t i o n s m i l i t a i re s o n t v i s é l e s m a q u i s d ’ A q m i à J i j e l e t K h e n - c h e l a , l ’ o f f e n s i v e d e l ’ a r m é e n a t i o - n a l e a l g é r i e n n e d e M e s s e l m o u n e d a n s l a w i l a y a d e Ti p a s a a v a i t c i b l é l e s r é s i d u s d e D j o u n d e l K h i l a f a , u n groupe armé affilié à l’État islamique u n e i n f o r m a t i o n r a p p o r t é e e n e x - clusivité par Sputnik. Six terroristes a f f i l i é s à D a e c h a v a i e n t é t é é l i m i n é s l o r s d e c e t t e o p é r a t i o n d e g r a n d e envergure menée début janvier 2021.

À t r a v e r s c e c o m m u n i q u é , A q m i f a i t d e l a r é c u p é r a t i o n p o l i t i q u e . C ’ e s t t y p i q u e d e l a d é m a rc h e d ’ A l Q a ï d a , q u i n ’ h é s i t e p a s à s ’ a p p ro p r i e r l e s a t t e n t a t s c o m m i s p a r d ’ a u t re s o rg a - nisations terroristes. Tel est un aveu de faiblesse constaté. «Vous êtes sor- t i s s u r l e c h e m i n d e D i e u f a i re v o t re r é v o l u t i o n c o n t re l ’ i n j u s t i c e , i l e s t n é c e s s a i r e d ’ a l l e r j u s q u ’ a u b o u t , d ’ e n v a h i r l e s p a l a i s d e s t y r a n s e t d’extirper les racines de ce système d e g o u v e r n a n c e . I l n ’ y a u r a p a s d e

réussite pour le peuple si les mêmes p e r s o n n e s c o n t i n u e n t à g o u v e r n e r » , c o n c l u t l e c o m m u n i q u é d e s t e r ro - r i s t e s . L’ a r m é e a l g é r i e n n e a m u l t i - p l i é l e s o p é r a t i o n s a n t i t e r ro r i s t e s a u n o rd d u p a y s . D a n s l e s m a s s i f s f o re s t i e r s , l e s m i l i t a i re s o n t n e u t r a - l i s é d e s m e m b re s e n c o re e n a c t i v i t é d o n t c e r t a i n s o n t p r i s l e m a q u i s d e - p u i s p l u s d e 2 0 a n s . D u r a n t l ’ a n n é e 2 0 2 0 , 2 1 t e r ro r i s t e s o n t é t é t u é s e t n e u f o n t é t é c a p t u r é s s u r l e t e r r i - t o i re a l g é r i e n . D e p u i s l e d é b u t d e l a p é r i o d e h i v e r n a l e , p l u s i e u r s t e r ro - ristes ont été neutralisés par les uni- t é s d e l ’ A r m é e p o p u l a i re n a t i o n a l e (ANP). Deux impor tantes opérations o n t e u l i e u c e s d e r n i è re s s e m a i n e s a u n o rd d u p a y s . L a p re m i è re s ’ e s t d é r o u l é e l e 1 e r d é c e m b r e d e r n i e r d a n s l a w i l a y a ( d é p a r t e m e n t ) d e J i j e l , a u c œ u r d u m a s s i f f o r e s t i e r d ’ E l A n c e r ( 4 0 0 k i l o m è t r e s à l ’ e s t d ’ A l g e r ) l o r s d ’ u n r a t i s s a g e o p é r é p a r u n d é t a c h e m e n t d e l a 5 e r é g i o n m i l i t a i r e . L’ i d e n t i f i c a t i o n d e d e u x d’entre eux a confirmé que ce groupe é t a i t c o m p o s é d e re s p o n s a b l e s l o - c a u x d ’ A l Q a ï d a a u M a g h r e b i s l a - mique (Aqmi). Il s’agit de Madani Les- lous dit Cheikh Assem abou Hayan, c h e f d e l a r é g i o n o r i e n t a l e e t re s - ponsable du comité d’exégèse de la charia, et d’Abdelmadjid Harrida dit A b o u M o u s s a e l H a s s a n , c h a rg é d e

la propagande et de la communica- tion. Les deux hommes ont pris les armes en 1994 et 1995, ils ont débuté dans les rangs du Groupe islamique armé (GIA), qui s’est transformé en Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) avant de devenir Aqmi. le 16 décembre 2020, les mili- t a i re s a l g é r i e n s o n t a r r ê t é H a s s a n Rezkane dit Abou Dahdah, qui avait re j o i n t l e G I A e n 1 9 9 4 . U n e c a i s s e noire d’Aqmi a également été décou- ver te, son exploitation a conduit les forces armées vers une casemate où é t a i t c a c h é u n v é r i t a b l e t r é s o r d e guerre : 80.000 euros en coupures de 200. Le terroriste a reconnu que cet argent provenait de la rançon payée au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), filiale malienne d’AQMI, pour la libération en octobre 2 0 2 0 d e s o t a g e s e u ro p é e n s S o p h i e Pétronin, Nicola Chiacchio, Pier Luigi Maccalli et du leader de l’opposition malienne Soumaïla Cissé, emporté ré- cemment par le Covid-19, a-t-on in- formé de sources fiables. La seconde o p é r a t i o n s ’ e s t d é ro u l é e à M e s s e l - moune, petite localité côtière aux re- liefs boisés située dans la wilaya de Tipasa (150 kilomètres à l’ouest d’Al- ger). Le 2 janvier 2021, un détache- m e n t d e l a 1 re r é g i o n m i l i t a i re e s t p a r v e n u à é l i m i n e r s i x t e r ro r i s t e s lors d’un ratissage.

L e s m e m b re s d e c e g ro u p e é t a i e n t armés de fusils mitrailleurs et de fu- sils à pompe.

P o u r l ’ h e u re , l e s s e r v i c e s d e s é c u - r i t é n ’ o n t t o u j o u r s re n d u p u b l i q u e l’identité de ces terroristes ni l’or- ganisation à laquelle ils étaient af fi- liés.

La zone de Messe l m o u n e s e t ro u v e d a n s u n e f o r ê t q u i s ’ é t e n d , a u s u d , j u s q u e d a n s l a w i l a y a d ’ A ï n D e f l a . C e t t e r é g i o n a l o n g t e m p s é t é u n f i e f djihadistes, au même titre d’ailleurs que le territoire de Jijel, révèle-t-on.

Oki Faouzi

Terrorisme

idée 8

L'Armée nationale populaire

plus puissante et unie que jamais

L’organisation terroriste d’Abou Oubaida Youcef El Annabi a fait appel à la reprise des marches pacifiques en Algérie et à soute- nir ceux qui ont pris les armes contre le régime. Les ennemis de l’Algérie sont partout à l‘inté- rieur comme à l‘extérieur du pays pour instrumentaliser le Hirak afin de se débarrasser du pouvoir et d’instaurer la charia.

n

L’a r m é e a l g é r i e n n e a m u l t i p l i é l e s o p é rat i o n s a n t i te r ro r i s te s a u N o rd d u p ays . (Photo : D.R)

Les membres de ce groupe étaient armés de fusils

mitrailleurs et de fusils à pompe. Pour l’heure, les services de sécurité n’ont toujours pas rendu publique l’identité de ces terroristes ni l’organisation à laquelle ils étaient affiliés.

La zone de Messelmoune se trouve dans une forêt qui s’étend, au Sud, jusque dans la wilaya de Aïn Defla. Cette

région a longtemps été un fief djihadistes, au même titre

d’ailleurs que le territoire de Jijel, révèle-t-on .

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