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Langage plastique AV, Cycle 2
Terme Définition Exemples Liens culturels
Le point Le point est la plus petite marque qui soit ; il peut être minuscule ou gigantesque.
Georges Seurat, La Tour Eiffel, 1889, pointillisme
La ligne et ses variations
Les orientations :
Verticale :
Horizontale :
Oblique :
L’intersection de
La ligne peut être soit une suite de petites marques, soit un trait en continue. Elle peut être double, triple…
épaisse ou fine. Elle peut être très courte ou sans fin.
…-.-…-…..-.-.---……- …-.-…-…..-.-.---……-
La ligne droite :
La ligne brisée :
La ligne courbe :
La ligne décorative :
Exemple d’une page de Christian Dotremont
Bridget Riley, Descending, 1966
Grotesques datant de l'époque romaine
2 lignes
Ligne avec une répétition Ligne avec une succession Ligne avec un enchaînement
La ligne esquisse
La ligne de construction
La ligne abstraite
Elle est visuelle et permet d’esquisser tout sujet.
Lignes de construction qui permettent la réalisation d’un nouvel élément.
Elle résulte de la délimitation linéaire de deux contrastes de couleurs ou de valeurs ou de textures
différentes.
Piet Mondrian, Broadway Boogie Woogie, 1942-43
Art aborigène
3 La ligne
contour
C’est une ligne qui définit le pourtour d’un objet. Elle se referme sur elle- même et donne ainsi une forme.
Keith Haring, Untiteld, 1968
Les formes Carré, triangle, cercle, rectangle, ovale, étoile et autres formes : elles sont délimitées par une ligne contour.
Josef Albers, Homage to the square “Solstice”, 1959
Surface et forme
L’énumération : Les formes ne se touchent pas.
Juxtaposition : Les formes se touchent
Superposition* : Les formes sont en partie ou totalement les unes sur les autres
Alternance des vides et des pleins
*donne une illusion de profondeur
Henri Matisse, La tristesse du roi, 1852
Campus « Les Dunes » en Street art par : TAKT et SUEB du
Collectif 3HC, STOUL, Romain Froquet, le Collectif OnOff, et le
Collectif RioFluo composé de TETAR, GoddoG et Monsieur
XXX.
4 Stylisation :
Cherche la forme la plus simple et la plus efficace possible
Pablo Picasso, La colombe de la paix, 1949
Composition et espace
Profil : vue de côté
Face : vue de devant
Le point de vue aérien : vue de dessus ou plongée
La vue de dessous ou contre-plongée
Bouleau, vue de dessous
Croquis de Leonard de Vinci
Leonard de Vinci, Salvator Mundi, vers 1500
Tullio Crali, Pri ma che si apra il paracadute,
1939
Andrea Mantegna, Oculus dans la Chambre des Epoux, 1465-
1474
5 Le point de vue
frontal : au niveau des yeux du spectateur
Cadrages : Le cadrage
horizontal ou format
« paysage » convient à tous les sujets, car l’œil s’y balade facilement car toutes les actions se déroulent sur la largeur.
L’œil est moins habitué au cadrage vertical (ou format
« portrait ») puisqu’il doit effectuer un mouvement de bas en haut ou haut en bas.
Plans :
La composition peut aussi utiliser des plans successifs.
Le plan le plus près du spectateur est le premier plan. Le plan le plus lointain est l'arrière-plan (le fond). Il peut y avoir un 2eou 3eplan entre les deux.
Illusion de profondeur :
Gustave Caillebotte, Rue de Paris, temps de pluie, 1877
Jan Van Eyck, La Vierge au chancelier Rolin, vers 1435
Daren Almond, Untitled,
6 procédé pour
donner l’illusion de profondeur sur une surface plane (en 2D)
Procédé par plans :
Le premier plan est le plus proche du spectateur et ainsi de suite.
Procédé de diminution :
Procédé atmosphérique : Les plans les plus éloignés
deviennent flous et tirent sur le bleu, les froids. Les plans les plus proches sont détaillés et tirent sur les chauds.
Caspar David Friedrich, Le promeneur contemplant une
mer de brouillard, 1818
Caspar David Friedrich, La mer de glace, 1823-24
Les couleurs et leurs mélanges
La couleur est l’impression que fait sur l’œil la lumière diffusée par l’objet.
Les couleurs primaires : rouge primaire ou magenta, jaune primaire ou citron, bleu primaire ou cyan
Carmin, vert, jaune, bleu, andrinople, vermillon, azur, bleu de Prusse, jaune de Naples,…
Juan Miró, Personnage devant le soleil, 1968
7 Les couleurs
secondaires (orange, vert et violet) sont des mélanges possibles des couleurs primaires.
Le ton d’une couleur est donné par sa clarté ou son obscurité ; couleurs claires, couleurs foncées.
La valeur, ce sont les degrés de clarté ou d’obscurité d’une couleur.
L’harmonie de camaïeux : peinture d’une couleur en jouant avec ses tons, ses valeurs.
Les couleurs chaudes et les couleurs froides selon le cercle chromatique
Piet Mondrian, Composition en rouge, jaune, bleu et noir, 1926
August Macke, Mit gelber Jacke, 1915
Claude Monet, La barque bleue, 1887
8 Les
contrastes
Oppositions destinées à mettre en valeur, les unes par rapport aux autres, les
différentes parties d’une création visuelle.
Le contraste clair-obscur
Le contraste chaud-froid
Le contraste de complémentaires Trois options possibles avec différents degrés : jaune et violet, rouge et vert, bleu et orange
Georges De la Tour, Joseph charpentier, 1642
André Derain, Henri Matisse, 1905
Jan Van Eyck, Les époux Arnolfini, 1434
Vincent Van Gogh, Autoportrait à l’oreille bandée,
1889
9 Les textures
et structures
La texture est formée par des éléments qui permettent de reconnaître un matériau.
Comme la structure, elle implique la répétition assez rapprochée d’un ou plusieurs éléments.
La texture réelle : elle peut être vue et sentie au toucher.
La texture représentée : elle est uniquement visuelle et doit rappeler et imiter une texture réelle.
Les textures inventées sont le fruit de l’imaginaire.
Bronzino, Portrait d’Eléonore de Tolède et de son fils
Giovanni, 1544-1545
Matières et textures/str uctures Lisse, rugueux, brillant, mat, transparent, opaque
Contrastes de matières : Lisse – rugueux, Brillant – mat, Transparent – opaque.
La transparence peut être donnée grâce au lavis, au glacis, à
l’aquarelle…
Andy Goldsworthy, Wyoming US Ice Art
Espace et composition
L’organisation picturale est bidimensionnelle (2D) si on ne peut mesurer que sa hauteur et sa largeur.
L’organisation
Bas, haut, A côté, au milieu Grand, petit Gauche, droite Devant, derrière Dessus, dessous
Vincent Van Gogh, La chambre à coucher (1ère version), 1888
10 spatiale est
tridimensionnelle (3D) si on peut mesurer son
épaisseur en plus de sa hauteur et de sa largeur.
Cf. : Lexique AC&M
Le volume Le volume peut être réel et on le mesure dans ses 3
dimensions
(3D=AC&M), soit en largeur, hauteur et profondeur.
Le volume peut être suggéré, car il n’est qu’une illusion suggérée par l’artiste qui crée en 2 dimensions (2D=AV)
Escher, Main avec sphère réfléchissante, 1935
Le
mouvement
C’est le changement de position par rapport au temps ou à l’espace.
Il s’agit de mouvement réel dans un film ou un mobile, car les éléments changent véritablement de position.
Il s’agit de
mouvement suggéré dans une œuvre immobile comme une statue ou une peinture. L’artiste organise alors les éléments afin de suggérer cette impression de mouvement.
Giacomo Balla, Dynamisme d'un chien tenu en laisse, 1912
Henri Matisse, La danse, 1909
11 Quelques termes en supplément :
Aquarelle : pigments colorés liés à la gomme arabique. Travaillée à l’eau.
Gouache : pigments colorés liés à la gomme arabique et la craie. Travaillée pure ou à l’eau.
Acrylique : pigments colorés liés aux résines synthétiques. Travaillée pure ou à l’eau et résistante à l’eau une fois sèche.
Huile : pigments colorés liés à l’huile. Travaillée à l’essence.