• Aucun résultat trouvé

Syndrome de Guillain-Barré

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Syndrome de Guillain-Barré"

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

Article

Reference

Syndrome de Guillain-Barré

NEMITZ, Ivan, et al.

NEMITZ, Ivan, et al . Syndrome de Guillain-Barré. Revue médicale suisse , 2018, vol. 14, no.

602, p. 807-809

PMID : 29658222

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:112127

Disclaimer: layout of this document may differ from the published version.

1 / 1

(2)

COURT-CIRCUIT

WWW.REVMED.CH

11 avril 2018

807

Auteurs : Drs IVAN NEMITZ a, AGUSTINA M. LASCANO b et Pr PATRICE H. LALIVE b,c Rédaction : Dr PIERRE-ALAIN PLAN

Rev Med Suisse 2018 ; 14 : 807-9 Il s’agit d’un patient de 75 ans, en bon

état général, pratiquant régulièrement le ski et le vélo. Il a un frère, décédé à 69 ans d’un cancer de la prostate. Entre 2004 et 2010, son PSA est modérément élevé aux environs de 5 ng / ml. Un suivi urologique avec biopsies ne révèle aucun foyer de cancer. Le dernier dosage du PSA, en 2012, est à 4,62  ng / ml avec un rapport PSA libre / PSA à 14 %.

En août 2014, alors qu’il se trouve chez un neveu maraîcher en Suisse alémanique, il propose de l’aider à laver le toit vitré de la serre. En mettant en marche le Kärcher, il est déstabilisé, tombe, passe à travers le vitrage et fait une chute d’environ 3 mètres pour atterrir sur des plans de tomates en pleine terre.

Commotionné et se plaignant d’une intense douleur au dos, il est pris en charge par une ambulance jusqu’à l’hôpi- tal régional, puis l’hélicoptère de la REGA le transfère à l’hôpital cantonal local où des fractures vertébrales de D3 et D4 sont traitées par fixation et une fracture du ti- bia gauche par ostéosynthèse. Le patient reste ensuite hospitalisé un peu plus de deux semaines.

Une semaine après son retour à domi- cile, il consulte son médecin traitant pour l’ablation des fils. Il se plaint d’une insta- bilité à la marche, s’accompagnant de paresthésies et de parésies des quatre membres, plus marquées aux membres in- férieurs. Au vu de l’aggravation rapide de cette symptomatologie les jours suivants, la famille le conduit au CHUV où, sur la base d’une IRM vertébrale normale, d’un ENMG signalant un processus démyélini- sant et d’une dissociation albumino-cyto- logique à la ponction lombaire, le diagnos- tic de syndrome de Guillain-Barré (SGB) est posé. Le patient est alors mis au béné- fice d’un traitement d’immunoglobulines (Intratect) à raison de 25 mg / jour pendant

5 jours, de physiothérapie et d’ergothérapie.

L’évolution est favorable et le patient est transféré trois semaines plus tard dans un service de réhabilitation où il séjourne encore environ un mois. A ce moment, le contrôle orthopédique révèle une excel- lente consolidation des différentes frac- tures et le patient poursuit la physiothéra- pie en ambulatoire pendant environ six semaines.

Sept mois plus tard, lors d’une ran- donnée à vélo électrique avec son épouse, le patient perd brusquement connais- sance avec une amnésie circonstancielle.

L’anamnèse révèle que 2-3 mois plus tôt, l’épouse du patient avait remarqué deux épisodes de brèves absences. A l’hôpital régional où il est transféré, l’IRM céré- brale met en évidence une atrophie corti- co-sous-corticale diffuse associée à une leucoencéphalopathie vasculaire modérée, alors que l’EEG révèle une épilepsie focale à point de départ frontotemporal droit, avec généralisation secondaire. Un traite- ment de lévétiracétam 500 mg 2 x / jour est institué et une interdiction de conduire est prononcée pour une année. L’EEG de contrôle trois mois après la chute est à nouveau normal et le patient se porte très bien.

Questions aux spécialistes

1.

Comment expliquer l’apparition d’un syndrome de Guillain-Barré dans cette situation post-traumatique ?

Le lien de causalité possible entre un évé- nement traumatique et le SGB est hypo- thétique et très débattu. Quelques rap- ports de cas décrivent l’apparition de la maladie survenant 3-14 jours après un traumatisme crânien.1 Cependant, aucune étude rétrospective n’a été effectuée. Par contre, la chirurgie semble pouvoir favori- ser la survenue de SGB, ceci préférentiel- lement chez les patients connus pour des cancers ou maladies auto-immunes.2 La physiopathologie qui lierait un trauma- tisme ou une chirurgie au SGB n’est pas entièrement élucidée, elle suppose que le phénomène traumatique déclenche des anomalies de l’immunité cellulaire et hu-

morale avec production d’anticorps anti- myéline.1,3,4

2.

Quels sont les facteurs / causes asso- ciés à l’apparition de ce syndrome ? Divers facteurs déclenchants ont été dé- crits dans la littérature. Le lien entre cer- taines infections des voies respiratoires et digestives survenant dans les 4 se- maines précédant le début de symptômes neurologiques est bien établi chez envi- ron deux tiers des patients.5 Les agents pathogènes les plus souvent incriminés sont le Campylobacter jejuni et le cytomé- galovirus (CMV),6 et plus récemment le virus Zika.7,8 D’autres agents microbiolo- giques ont aussi été imputés de façon plus anecdotique : Mycoplasma pneumoniae, virus de la varicelle et du zona (VZV), Haemo- philus influenzae et virus d’Epstein-Barr (EBV). Les éléments parlant en faveur d’une hypothèse infectieuse sont les va- riations saisonnières et les incidences plus élevées dans certaines régions géo- graphiques, probablement en rapport avec des infections à Campylobacter jejuni.5

3.

Quelle est la clinique typique du syndrome de Guillain-Barré ? Existe- t-il des formes atypiques ? Quand faut-il y penser ?

Le SGB est caractérisé par une faiblesse progressive des quatre extrémités, bilaté- rale, symétrique (un début asymétrique est possible) et ascendante, associée à une aréflexie (ou hyporéflexie). Le tableau cli- nique s’accompagne le plus fréquemment de troubles sensitifs sous forme de pares- thésie. Une atteinte des nerfs crâniens associée est fréquente (par exemple : bi- plégie faciale, trouble de la phonation et déglutition), une atteinte dysautonomique, une défaillance respiratoire sur atteinte diaphragmatique, des douleurs de type myalgie ou lombalgie sont aussi souvent présentes.9 L’examen neurographique « clas- sique » montre une neuropathie démyéli- nisante, caractérisée par un ralentissement asymétrique des vitesses de conduction des fibres sensitives et motrices prenant parfois un aspect de bloc de conduction, pouvant épargner le nerf sural (sural spare pattern).10

SYNDROME DE GUILLAIN-BARRÉ

a Spécialiste en médecine interne générale, 3 ch.

Crittet, 1470 Estavayer-le-Lac ; b Unité de neuro-immu- nologie et des maladies neuromusculaires, Service de neurologie, Département des neurosciences cliniques, HUG, 1211 Genève ; c Service de médecine de labora- toire, Département de médecine génétique et de laboratoire, HUG, 1211 Genève 14

(3)

REVUE MÉDICALE SUISSE

WWW.REVMED.CH 11 avril 2018

808

L’évolution et la sévérité de la maladie sont variables (20-30 % de cas sévères : 3-10 % de décès et 20 % avec un handicap résiduel de la marche),11 d’aspect mono- phasique et atteignant la gravité maximale dans les 4 semaines (aiguë) ou dans les 8 semaines (subaiguë).12 Une aggravation clinique survenant au-delà des 8 semaines du début des symptômes, avec des épi- sodes de rechute, doit faire penser à des formes chroniques de type polyradiculo- névrite inflammatoire démyélinisante chro- nique (PIDC).

Le syndrome de Miller-Fisher est une va- riante du SGB caractérisée par une triade classique associant ophtalmoplégie, ataxie et aréflexie, avec la présence d’un anticorps anti-GQ1b.13 Il existe d’autres variantes cliniques encore plus rares telles que le syndrome brachiopharyngé, l’atteinte bul- baire aiguë,14 la neuropathie axonale motrice aiguë (AMAN) avec une incidence plus importante dans les pays asiatiques15 et suite à une infection par le virus Zika,7 ainsi que la forme axonale sensitivomotrice avec un pronostic clinique plus sombre.

4.

Qu’en est-il des cas survenant après une intervention chirurgicale, une vaccination (grippe, tétanos) ou une infection (virus Zika) ?

Une étude rétrospective récente montre une relation entre le SGB et les interven- tions chirurgicales.2 Dans cette étude, 31 patients sur 208 (15 %) ont subi une inter- vention chirurgicale dans les 2 mois précé- dant le début des symptômes. Dans ce sous-groupe, 61 % (19 / 31) des patients étaient atteints d’une néoplasie, dont la plupart au niveau du tractus gastro-intestinal ou hématologique, et 29 % (9 / 31) présentaient une autre maladie auto-immune associée.

Une augmentation du nombre de cas pré- sentant un SGB a été rapportée après la vaccination contre la «grippe porcine»

A / NJ / 1976 / H1N1 aux Etats-Unis, à la fin des années 70.16 Dans ce cas particulier, l’hypothèse d’une éventuelle contamina- tion des vaccins par des agents bacté- riens a été proposée mais reste un sujet controversé.17

Durant l’année 2016, l’Amérique a été frappée par une épidémie du virus Zika, un flavivirus transmis chez l’humain par piqûres des moustiques, voies sexuelle, sanguine et placentaire, avec une aug- mentation des cas signalant des anoma- lies congénitales (microcéphalie)18 et ac- quises du système nerveux central (mé- ningo-encéphalite et myélite transverse)19 et périphérique (SGB). Deux études ont montré la présence du virus Zika confir-

mée par RT-PCR chez des patients avec SGB.7,8

5.

Comment pose-t-on le diagnostic du syndrome de Guillain-Barré ? Quels examens faut-il effectuer lorsqu’on le suspecte ?

Un siècle après la première description d’un cas par Guillain, Barré et Strohl, les critères diagnostiques continuent à se ba- ser en grande partie sur la présentation clinique (cf. ci-dessous). Les éléments cli- niques principaux établis dans les critères de Brighton sont les suivants : 1) faiblesse bilatérale des extrémités (6 % des cas restent limités aux membres inférieurs) ; 2) hypo- ou aréflexie (91 %) ; 3) présentation mono- phasique avec installation rapide entre 12 heures et 28 jours dans 95 % des cas.20 Des examens complémentaires font appel à la mesure de la vitesse de conduction nerveuse et l’analyse du liquide céphalora- chidien se caractérisant par une dissocia- tion albumino-cytologique (hyperprotéi- norachie isolée). A noter que dans les premiers jours, la protéinorachie peut être normale. Les examens sanguins de routine sont habituellement normaux. Le dosage d’anticorps antigangliosides a un intérêt limité. Toutefois, une étude récente a montré que l’anticorps anti-GQ1b avait une sensibilité et une spécificité élevées (respectivement 92 et 97 %) dans le diag- nostic du syndrome de Miller-Fisher.13

6.

Quel est le traitement et la prise en charge d’un syndrome de Guillain- Barré ?

Les patients atteints d’un SGB nécessitent un monitoring rapproché des fonctions hémodynamiques et respiratoires (capa- cité vitale). Environ un tiers des patients nécessitent une prise en charge aux soins intensifs en raison d’une défaillance respi- ratoire et / ou de signes de dysautonomie.5 Le début précoce d’une thérapie, soit par immunoglobulines intraveineuses à raison de 2 g / kg sur 5 jours, soit par plasmaphé- rèses, est proposé dans la plupart des cas,5,21 avec une efficacité relativement si- milaire.11,22 La combinaison des différents traitements, notamment immunoglobulines IV (IgIV) et méthylprednisolone ou plas- maphérèse suivie d’IgIV n’a pas montré plus d’efficacité.23

7.

Quelle est l’évolution du syndrome de Guillain-Barré ?

Le SGB survient typiquement dans un contexte postinfectieux, avec une présen- tation clinique monophasique, d’une du- rée de moins de 4 semaines et a priori sans

récidive. Dans de rares cas, la progression clinique peut durer jusqu’à 6 semaines, ce qui donne le nom de SGB d’installation subaiguë. Même si la plupart des patients récupèrent, l’évolution clinique et le degré du handicap résiduel restent très va- riables.11

8.

Chez ce patient, existe-t-il un lien entre ce syndrome et son épilepsie ? Il n’existe a priori pas de lien entre le SGB et l’épilepsie. En effet, ce patient présente une épilepsie à point de départ frontotem- poral droit, parlant plutôt en faveur d’une origine lésionnelle (cf. leucoencéphalo- pathie vasculaire), survenant le plus pro- bablement dans le contexte d’anomalies dans les régions frontotemporales.24 De façon anecdotique, un rapport de cas a décrit la survenue de crises chez une pa- tiente avec un SGB traitée par plasmaphé- rèse, ayant développé une encéphalopa- thie postérieure réversible (en anglais PRES : Posterior reversible encephalopathy syndrome) sur hypertension dans un contexte de dy- sautonomie.25

1 Tan IL, Ng T, Vucic S. Severe Guillain-Barre syndrome following head trauma. J Clin Neurosci 2010;17:1452-4.

2 Nagarajan E, RubinM, Wijdicks EFM, Hocker SE.

Guillain-Barré syndrome after surgical procedures.

Neurol Clin Pract 2016; epub ahead of print.

3 Carr KR, Shah M, Garvin R, Shakir A, Jackson C.

Post-traumatic brain injury (TBI) presenting with Guillain-Barre syndrome and elevated anti-ganglioside antibodies : a case report and review of the literature. Int J Neurosci 2015;125:486-92.

4 Duncan R, Kennedy PG. Guillain-Barre syndrome following acute head trauma. Postgrad Med J 1987;63:479-80.

5 Willison HJ, Jacobs BC, van Doorn PA. Guillain-Barre syndrome. Lancet 2016;388:717-727.

6 Yuki N, Hartung HP. Guillain-Barre syndrome. N Engl J Med 2012;366:2294-304.

7 Cao-Lormeau VM, Blake A, Mons S, et al. Guillain- Barre syndrome outbreak associated with Zika virus infection in French Polynesia : a case-control study.

Lancet 2016;387:1531-9.

8 Parra B, Lizarazo J, Jimenez-Arango JA, et al.

Guillain-Barre syndrome associated with Zika virus infection in Colombia. N Engl J Med 2016;375:1513-23.

9 Wijdicks EF, Klein CJ. Guillain-Barre syndrome. Mayo Clin Proc 2017;92:467-79.

10 Derksen A, Ritter C, Athar P, et al. Sural sparing pattern discriminates Guillain-Barre syndrome from its mimics. Muscle Nerve 2014;50:780-4.

11 van Doorn PA, Ruts L, Jacobs BC. Clinical features, pathogenesis, and treatment of Guillain-Barre syndrome.

Lancet Neurol 2008;7:939-50.

12 Visser LH, van der Meche FG, Meulstee J, van Doorn PA. Risk factors for treatment related clinical fluctuations in Guillain-Barre syndrome. Dutch Guillain-Barre study group. J Neurol Neurosurg Psychiatry 1998;64:242-4.

13 Spatola M, Du Pasquier R, Schluep M, Regeniter A.

Serum and CSF GQ1b antibodies in isolated ophthalmolo- gic syndromes. Neurology 2016;86:1780-4.

(4)

COURT-CIRCUIT

WWW.REVMED.CH

11 avril 2018

809

14 Kim JK, Kim BJ, Shin HY, et al. Acute bulbar palsy as a variant of Guillain-Barre syndrome. Neurology 2016;86:742-7.

15 Bae JS, Yuki N, Kuwabara S, et al. Guillain-Barre syndrome in Asia. J Neurol Neurosurg Psychiatry 2014;85:907-13.

16 Schonberger LB, Bregman DJ, Sullivan-Bolyai JZ, et al.

Guillain-Barre syndrome following vaccination in the National Influenza Immunization Program, United States, 1976--1977. Am J Epidemiol 1979;110:105-23.

17 Lehmann HC, Hartung HP, Kieseier BC, Hughes RA.

Guillain-Barre syndrome after exposure to influenza virus. Lancet Infect Dis 2010;10:643-51.

18 Rasmussen SA, Jamieson DJ, Honein MA, Petersen LR.

Zika virus and birth defects--reviewing the evidence for causality. N Engl J Med 2016;374:1981-7.

19 Ferreira da Silva IR, Frontera JA, Moreira do Nasci- mento OJ. News from the battlefront : Zika virus-associa- ted Guillain-Barre syndrome in Brazil. Neurology 2016;87:e180-1.

20 Fokke C, van den Berg B, Drenthen J, et al. Diagnosis of Guillain-Barre syndrome and validation of Brighton criteria. Brain 2014;137:33-43.

21 Hughes RA, Swan AV, van Doorn PA. Intravenous immunoglobulin for Guillain-Barre syndrome. Cochrane Database Syst Rev 2014:CD002063.

22 van der Meche FG, Schmitz PI. A randomized trial comparing intravenous immune globulin and plasma exchange in Guillain-Barre syndrome. Dutch Guillain- Barre Study Group. N Engl J Med 1992;326:1123-9.

23 van Koningsveld R, Schmitz PI, Meche FG, et al. Effect of methylprednisolone when added to standard treatment with intravenous immunoglobulin for Guillain-Barre syndrome: randomised trial. Lancet 2004;363:192-6.

24 Hamed SA. Atherosclerosis in epilepsy : its causes and implications. Epilepsy Behav 2014;41:290-6.

25 Nabi S, Rajput HM, Badshah M, Ahmed S. Posterior reversible encephalopathy syndrome (PRES) as a complication of Guillain-Barre’ syndrome (GBS). BMJ Case Rep 2016;2016.

Dr Gilbert Abetel, Orbe ;

Dr Cédric Amstutz, Estavayer-le-Lac ; Dr Vincent Guggi, Payerne ;

Dr Philippe Hungerbühler, Yverdon-les- Bains ;

Dr Pierre-André Luchinger, Bulle ; Dr Ivan Nemitz, Estavayer-le-Lac ; Dr Pierre-Alain Plan, Grandson

COMITÉ DE LECTURE

Interrogez le spécialiste de votre choix.

Posez-lui des questions directement en lien avec un problème de médecine de premier recours auquel vous avez été confronté.

Envoi des textes à : redac@revmed.ch (avec mention « rubrique court-circuit »)

SOUMETTEZ UN CAS

Références

Documents relatifs

Nous rapportons le cas d ’ un patient de 32 ans, admis aux urgences pour une douleur thoracique avec un électrocardio- gramme (ECG) évoquant un syndrome coronarien aigu

Tous les patients admis en réanimation, ayant un cancer ou une hémopathie maligne et dont l ’ insuffisance respiratoire aiguë répondait à la définition du SDRA de Berlin dans

 Même dans les meilleurs contextes sanitaires, 3% à 5% des patients atteints du syndrome de Guillain-Barré décèdent de complications de la maladie, telles qu’une

Une réunion d’experts aura lieu en mars 2016 pour formuler des orientations complémentaires sur l’identification et la prise en charge du SGB et d’autres troubles

Les objectifs de ce travail sont de décrire les caractéristiques du SGB au Togo à travers une cohorte de patients suivis dans le service de neurologie du CHU Campus de Lomé..

Les paraostéoarthropathies neurogènes (POAN) sont des complications orthopédiques fréquentes après lésion neurologique centrale, par contre elles sont plus rares après des

– Troubles de la déglutition – Détresse respiratoire – Syndrome dysautonomique – C° de décubitus (MTEV) – Sérologie VIH avec accord – REA au moins prévenue – HBPM

C’est donc seulement pendant la 1 re Guerre mondiale, lors de l’observation perspi- cace de deux soldats hospitalisés au centre neurologique de la 6 e Armée à Compiè- gne, que