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Manger. Entre plaisirs et nécéssités

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Appel à contributions

Numéro thématique de Sociologie et sociétés (Vol.46, no2) à l’automne 2014.

Manger – Entre plaisirs et nécessités

Dirigé par Priscilla Parkhurst Ferguson et Faustine Regnier

Manger – Entre plaisirs et nécessités

Comment les individus choisissent-ils de satisfaire la faim ? Depuis deux ou trois décennies, l’internet aidant, la mondialisation dans ses manifestations les plus variées a élargi l’éventail des choix alimentaires qui sont offerts à (presque) tout un chacun. Comment procède-t-on pour se nourrir ? pour se constituer un repas ? Quels sont les critères qui interviennent ? Entre ce que Pierre Bourdieu a appelé le goût de luxe et le goût de nécessité, où individus et collectivités se positionnent-ils ? Manger est-il un plaisir ou une nécessité ? Sous quelles conditions ? Dans quelles circonstances ? À quels effets ?

Comment le plaisir et la nécessité peuvent-elles s’articuler pour déterminer, chez les individus, ce que signifie pour eux « bien manger » ? Quelles sont les autres motivations qui sous- tendent les choix et les pratiques alimentaires : un souci de santé, une recherche de qualité, voire une préoccupation pour l’environnement ?

Dans nos sociétés modernes d’abondance, où s’observe désormais la nécessité ? Quant au plaisir, mis vigoureusement en avant aujourd’hui comme une « nouvelle tendance » n’est-il pas toujours inhérent à l’acte alimentaire ?

Pourquoi mange-t-on ? La réponse, les réponses devrait-on dire, ne sont ni simples ni évidentes. Depuis la diététique au symbolique, depuis la peur de l’empoisonnement au goût de l’aventure sans négliger l’affirmation d’identité, l’établissement et l’intensification des rapports sociaux, les raisons du manger ne manquent pas, les motivations foisonnent. Fréquemment elles se contredisent.

Pour le sociologue la faim constitue sans doute la moins intéressante des impulsions alimentaires. La sociologie s’intéresse surtout aux choix, en l’occurrence alimentaires, qui nous révèlent aux autres comme à nous-mêmes. Les omnivores que nous sommes n’ont pas seulement la possibilité d’opérer une sélection parmi les mets qui nous sont proposés, nous en avons l’obligation. Nous y sommes forcés. L’omnivore ne peut pas ne pas choisir et cela jusque dans des conditions peu prospères. Il y aurait même une gastronomie de la faim.

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Enfin, les auteurs sont invités à opérer des distinctions entre les différents milieux sociaux.

Ainsi, quelles contraintes pèsent aujourd’hui sur les différents groupes sociaux ? Observe-t-on des goûts collectifs, qui s’opposeraient à une tendance à l’individualisation ?

Calendrier

10 décembre 2012 : appel à proposition

30 janvier 2013 : Date limite de réception des propositions d’articles 1er mars 2013: Information aux auteurs des propositions retenues

1er juillet 2013: Date limite de réception des textes prêts à être évalués par les pairs

La sortie du numéro est prévue pour l’automne 2014.

Propositions

Un résumé des propositions – de 300 mots maximum – doit parvenir aux responsables du numéro avant le 30 janvier 2013 : à Priscilla Parkhurst Ferguson [ppf1@columbia.edu] et à Faustine Regnier

[faustine.regnier@ivry.inra.fr]

Comité scientifique de la revue

Priscilla Parkhust Ferguson, Columbia University

Marcel Fournier, Université de Montréal

Claude Javeau, Université libre de Bruxelles

Stéphane Kelly, Cégep de Saint-Jérôme

Thomas Kemple, University of British Columbia

Matthias Koenig, Université de Göttingen

Simon Langlois, Université Laval

Nicole Laurin, Université de Montréal

Louis Maheu, Université de Montréal

Danilo Martuccelli, Université Lille 3

Stéphane Moulin, Université de Montréal

Jean-Philippe Warren, Université Concordia

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