• Aucun résultat trouvé

GÉOGRAPHIE ÉCONOMIE la SOCIÉTÉ

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2023

Partager "GÉOGRAPHIE ÉCONOMIE la SOCIÉTÉ"

Copied!
24
0
0

Texte intégral

(1)
(2)

L A F R A N C E

C O N T E M P O R A I N E

J.-P. LAUBY D. MOREAUX

GÉOGRAPHIE

ÉCONOMIE la SOCIÉTÉ

/?ORDAS

(3)

C o u v e r t u r e : Y a n n i c k L e Q u i l l e u c M a q u e t t e :

C o n c e p t i o n : B r u n o L o s t e R é a l i s a t i o n : R u t h B a l l a n g é

C a r t o g r a p h i e : J e a n - F r a n ç o i s D u t i l h

J e a n - P i e r r e L a u b y r e m e r c i e M. P i e r r e E s t i e n n e , P r o f e s s e u r é m é r i t e d e G é o g r a p h i e à l ' U n i v e r s i t é d e C l e r m o n t - F e r r a n d p o u r ses p r é c i e u x conseils.

lère é d i t i o n : @ B o r d a s , Paris, 1991 3e é d i t i o n : @ B o r d a s , Paris, 1 9 9 4 I S B N 2 - 0 4 - 0 2 0 9 9 2 - 1

" Toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l'auteur, ou de ses ayants droits, ou ayants cause, est illicite (loi du 11 mars 1957, alinéa 1"

de l'article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, consti- tuerait une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. La loi du 11 mars 1957 n'autorise, aux termes des alinéats 2 et 3 de l'article 41, que les copies ou reproductions strictement réservées à e l . W , , é du copiste et non destinées à une utilisa- tion collective d'une part, et, d'autre p&ft, $ J s ^ s Itelyses et les courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration. "

(4)

V A N T - P R O P O S

« Il n'est point de peuple qui ait des relations plus étroites avec le lieu du monde qu'il habite ». Ainsi s'exprimait Paul Valéry à propos des liens qui unissent les Français à leur territoire. Or, en quelques décennies, ces relations entre la France et les Français ont été profon- dément transformées : l'évolution de l'économie, d'une part, a contri- bué à redessiner les paysages et redistribuer les centres traditionnels d'activité ; les transformations sociales, d'autre part, ont bouleversé la composition et les équilibres de la société française.

Cette étude de la France contemporaine retrace - chiffres, gra- phiques et cartes à l'appui - la nouvelle géographie de notre pays. Le lecteur y trouvera les différents thèmes de la géographie économique et sociale française : évolution démographique, aménagement touris- tique, rôle de l'Etat, de la C.E.E...

Les auteurs ont voulu répondre à la demande d'une information clai- re et accessible et au désir de compréhension de phénomènes relative- ment complexes.

Ils ont souhaité aussi s'adresser à un large public, à ceux qui veulent connaître le nouveau - et futur ? - visage de la France.

Les auteurs.

(5)
(6)

ABLE

DES MATIÈRES

pages

11 DÉMOGRAPHIE 7

I. Localisation et mobilité 7

A. Contraction de l'espace résidentiel 7

B. Exode rural, exode urbain ? 14

C. L'attrait du Sud 18

II. Comportements, relations 23

A. Fécondité et mortalité 23

B. Une constante : la famille 30

C. Les étrangers depuis 1950 35

III. La population active 40

A. L'évolution de la population active 40

B. Répartition sectorielle des actifs 42

C. Répartition et déséquilibres 44

2 LE CONTEXTE ÉCONOMIQUE 47

I. Vers plus d'indépendance ? 47

A. Mutations économiques et crises 47

B. Du charbon à l'atome 55

C. « L'espace français » 61

II. Réseaux et structures 68

A. De nouveaux cadres 68

B. Du panier au caddie 75

C. Une desserte modernisée 81

III. Ouverture et concentration 87

A. Les investissements étrangers en France 87 B. Les investissements français à l'étranger 89

C. Restructuration et mondialisation 91

des entreprises françaises

(7)

3 LES DEUX MUTATIONS 94 I. L'industrie à la recherche d'un second souffle 94

A. Le redéploiement industriel 94

B. Le nouvel espace industriel 102

C. Les deux maux français 107

D. « Zoom régional » : le Nord-Pas-de-Calais 114 II. La grande transformation de l'agriculture \ \ 9

A. La révolution technique 119

B. Du paysan à l'agriculteur 125

C. La mosaïque agricole 132

D. « Zoom régional » : la révolution agricole bretonne 138

4 LES GRANDS DESSEINS 143

I. Le rôle de l'État 143

A. L'aménagement du territoire 143

B. Deux grands leviers 152

C. L'État-providence ? 159

D. L'État et l'éducation 167

II. Le rôle de la C.E.E. 176

A. Le rôle de la France dans la construction européenne 176

B. Les politiques européennes 184

C. Les régions dans l'Europe ; la France et l'Europe 193

5 ESPACES DE VIE ET ENJEUX D'ESPACES 200

/. Les espaces résidentiels 200

A. Vivre à la ville 200

B. Les rapports ville-campagne 209

C. Vivre à la campagne 217

II. Les espaces de loisirs 224

A. Pratiques et espaces de loisirs 224

B. Deux grandes conquêtes 233

C. « Zoom régional » : l'aménagement touristique 241 du Languedoc-Roussillon

Bibliographie générale 247

Index 248

(8)

DÉMOGRAPHIE

I . Localisation et mobilité

CONTRACTION

DE L'ESPACE RÉSIDENTIEL

Avec une densité moyenne à peine supérieure à 100 habitants au km2, la France apparaît peu peuplée par rap- port à ses voisins, qu'il s'agisse du Royaume-Uni de l'Allemagne ou des pays du Benelux. Le total actuel de la population métropolitaine s'élève à 57,5 millions d'ha- bitants. Si l'on ajoute à celle-ci les départements d'outre- mer, les territoires d'outre-mer et les collectivités territo- riales, on parvient à un total proche de 60 millions. Ceci place la France au 17e rang mondial en chiffre absolu.

Ces données cependant recouvrent bien des disparités.

Qu'y a-t-il de commun en effet entre l'agglomération parisienne et la région du Nord - tout à fait en harmonie avec les fortes densités de l'Europe rhénane ou du Nord- Ouest - et les espaces vides du Limousin ou du sud du Massif central ?

M 1 • Une répartition déséquilibrée de la population

a . Un déséquilibre en faveur de la moitié Est du territoire

C'est dans cette partie de la France que se situent les zones de forte occupation humaine.

Elles correspondent à des plaines fertiles et bien situées, telle que l'Alsace, le Vaucluse, ou des bassins miniers à l'exemple du Nord-Pas- de-Calais (440 habitants/km2) et de la Lorraine.

(9)

Population (en millions d'habitants) Evolution en chiffres absolus

Part de l'agglomération parisienne dans l'ensemble de la population

! Source: Daniel Nojn. L espace français,

D'après carte 1 GN -I.N.S.E.E., 1983.

Les secteurs littoraux, en particulier méditerra- néens, de même que les grands axes fluviaux, ont un pouvoir attractif sur les populations.

L'un d'entre-eux canalise le grand axe national de communication allant du Havre à Mar- seille, en empruntant notamment les vallées de la Saône et du Rhône. De même, la vallée de la Seine de Paris au Havre, les vallées de la Moselle et de l'Oise, les grandes vallées alpi- nes en auge, concentrent des densités élevées.

Les grandes agglomérations forment par excellence les lieux de prédilection et d'atti- rance de la population générateurs de fortes densités, surtout dans les centres (supérieures à 1 000). L'exemple le plus représentatif est fourni par la région parisienne qui rassemble 1 habitant sur 6 (16,3 % de la population fran- çaise sur 2,2 % du sol).

Cela n'exclut pas pour autant des espaces vides, tout proches, victimes de l'exode rural massif (Bassin parisien) ou enclavés (Alpes du Sud, Corse...).

b . Une moitié occidentale moins peuplée

Le poids de la partie occidentale est nette- ment plus faible. La densité de la population y est 1,6 fois moins forte. Peu d'agglomérations importantes, à l'exception de Bordeaux, Tou- louse et Nantes qui atteignent à peu près le demi-million d'habitants avec leurs agglomé- rations respectives. L'axe majeur Paris-Bor- deaux ne fait pas contrepoids aux puissants systèmes de relations de la partie Est.

Bien des régions ont des densités inférieures à 50, voire à 20 habitants au km2, surtout dans le Sud-Ouest et le Massif central (avec ses 14 habitants au km2 la Lozère est le département le moins peuplé de France). « La diagonale du vide » qui prend en écharpe le sud du Massif central aux Ardennes pèse largement dans cette moitié Ouest. D'autres régions sont tou- chées comme les Landes ou l'intérieur de la Bretagne.

(10)

Z.P.I.U. : Zone Périphérique Industrielle et Urbaine

C. Une France

de plus en plus citadine

Les trois quarts de la population vivent aujourd'hui dans des communes de plus de 2000 habitants (seuil au-dessous duquel une commune est considérée comme rurale). Cette proportion de citadins n'était que de 25 % en 1900, de 52 % en 1936 et de 59 % en 1954.

Aujourd'hui, il est vrai, l'opposition citadins - ruraux tend à s'estomper. Beaucoup de vil- lages en forte croissance démographique, à proximité de grandes agglomérations, abritent des résidents qui exercent leur activité profes- sionnelle à la ville voisine. C'est pour tenir compte de cette réalité que l'I.N.S.E.E. a créé la notion de Z.P.I.U. afin de désigner l'exten- sion des zones urbaines ou à urbaniser. Celles- ci sont très étendues près de la capitale, dans le Nord, l'Alsace, le couloir rhodanien, le litto- ral provençal, alors que les régions centrales - en particulier le Massif central - accumulent à cet égard un large retard avec une population majoritairement rurale et de petites villes.

d . L'hypercentralisation parisienne

L'agglomération rassemblait plus de 8 millions d'habitants en 1975. En 1982, elle représentait 8,5 millions pour atteindre 9,3 millions en 1993.

L'autre fait le plus frappant est l'écart inhabi- tuel entre Paris et les villes qui viennent ensui- te ; Lyon, la seconde, est sept fois moins peu- plée que l'agglomération parisienne.

A l'origine de cette situation, le fait que Paris demeure le seul véritable centre de décision de la France : centre de décision politique et administratif (2/5 des cadres) ; centre de déci- sion économique (92 % des cent premières firmes ont un siège parisien ; 91 % de la puis- sance financière de la France ; 20 % des actifs) ; centre culturel d'excellence (2/5 des élèves des grandes écoles.

(11)

Ainsi, Paris est à l'origine des axes majeurs qui structurent le territoire.

M! 2 . Des motifs d'explication variés pour des contrastes affirmés a . A l'origine du déséquilibre \

Paris-Province

La formation du grand pôle parisien est plus récente qu'on ne le pense. Active dès le Moyen Age, la ville ne compte cependant que 62 000 habitants au XIIIe siècle. A la mort d'Henri IV (1610), elle concentre 1,2 % de la population, à la fin de la Révolution 550 000 habitants.

L'hypertrophie parisienne s'affirme au XIXe siècle, en particulier sous la Monarchie de Juillet, le Second Empire et la IIIe Répu- , blique : plus de 11 % de la population en 1900 (4,2 millions) et environ 16 % en 1940 (6 mil- lions).

C'est en effet pendant cette période que Paris est devenu un grand foyer industriel, un grand centre d'affaires et une grande métropole intel- lectuelle. En outre, cet essor a correspondu avec le fléchissement de la vitalité démogra- phique du pays et l'affirmation triomphante de la volonté centralisatrice.

Pendant cette période, aucun centre urbain n'a reçu une impulsion suffisamment rigoureuse pour faire contrepoids, contrairement à nos voisins.

b . À l'origine

du déséquilibre Est-Ouest

Dès l'époque préindustrielle, la moitié Est dis- posait déjà des agglomérations les plus impor- tantes (Paris, Lyon), d'une main-d'œuvre habile, de facilités de communication, d'un large mar- ché susceptible de fixer l'installation de nom- breuses manufactures.

De plus, la présence de centres dynamiques et

(12)

Régions Population totale 1982 1990 Ile-de-France 10 073 059 10 650 600 Champagne-

Ardenne 1 345 935 1 345 700 Picardie 1 740 321 1 809 600 Haute-

Normandie 1 655 362 1 736400 Centre 2 264 164 2 369 200 Basse-

Normandie 1 350 979 1 390 500 Bourgogne 1 596 054 1 608 500 Nord -

Pas-de-Calais 3 932 939 3 960 000 Lorraine 2 319 905 2 303 700 Alsace 1 566 048 1 622 000 Franche-Comté 1 084 049 1 097 100 Pays de la Loire 2 930 398 3 058 000 Bretagne 2 707 886 2 792 800 Poitou- 1 568 230 1 594 700 Charentes

Aquitaine 2 656 544 2 793 500 Midi-Pyrénées 2 325 319 2 427 400 Limousin 737 153 723 800 Rhône-Alpes 5 015 947 5 344 000 Auvergne 1 332 678 1 318 200 Languedoc-

Roussillon 1 926 514 2 109 800 Provence -

Alpes - Côte

d'Azur 3 965 209 4 260 000 Corse 240178 249 200 Métropole 54 334 871 j 56 559 700

Source : RGP, 1990.

d'innovations en Suisse, en Allemagne et en Angleterre, dans les domaines aussi variés que la métallurgie, le textile ou la chimie n'a pu que favoriser les initiatives et des progrès éco- nomiques multiples dont les effets ont été bénéfiques aux régions françaises proches ou frontalières.

Toutes les conditions étaient donc réunies pour faciliter le développement de la grande indus- trie au xix' siècle, d'autant que ces régions dis- posaient d'importantes ressources naturelles en charbon (Creusot, St-Etienne, Nord), en fer et en sel (Lorraine), en potasse (Alsace après 1918), en bauxite (Provence), en électricité (Alpes du Nord).

Les grands centres urbains initiaux, de même que ceux créés ex nihilo du fait de l'industriali- sation rapide ont connu une grande croissance démographique, permettant l'installation et l'expansion des activités liées à la consomma- tion de masse.

C. Une évolution sensible en cours

C'est dans le domaine démographique qu'une évolution sensible s'esquisse.

Jusqu'en 1968, les régions attractives étaient la région parisienne (Paris excepté), les pays de la Loire, l'axe rhodanien, les Savoies, le Midi- Méditerranéen. A bien des égards, cette dyna- mique poursuivait avec quelques nuances les tendances du passé.

Depuis 1968 (voir doc.), l'évolution s'est modifiée au bénéfice d'un regroupement des zones de départ vers le Nord (ligne Le Havre- Mulhouse), l'Est et bien entendu la France médiane (Massif central). Ces régions en crise économique grave perdent leurs emplois et leur population, au bénéfice d'une France méridionale plus attractive, en particulier aux yeux des retraités et des jeunes actifs.

Au total, déséquilibre Est-Ouest et déséqui- libre Paris-Province se sont affirmés au xixe siècle ; depuis les années 70, ces grandes oppositions tendent à s'estomper.

(13)

— 3. Une remise en cause

des oppositions séculaires ?

La correction des déséquilibres économiques a commencé, mais elle demandera beaucoup de temps et d'efforts.

a . Les effets de la crise économique

Depuis 1973, la crise économique a atténué sensiblement les divisions de l'espace français.

Les mines, la sidérurgie, le textile, les chantiers navals, la construction automobile, l'électrométallurgie, bien représentés dans la partie orientale, sont touchés par la réduction des marchés et les mutations technologiques.

Toutes ces branches doivent réduire leurs acti- vités et licencier lorsque leurs effectifs appa- raissent en surnombre.

L'évolution de la production intérieure brute par région des deux dernières décennies confirme une inversion de tendance au bénéfice de la partie occidentale et des régions méridionales.

Les industries nouvelles (industries élec- triques, électroniques, informatiques...) ou traditionnelles (bâtiment...), le tourisme et d'une façon générale les activités de services s'y développent principalement. L'aggloméra- tion parisienne mise à part, ces espaces régio- naux disposent du plus grand nombre de créa- tions d'emplois.

b . Éclatement des schémas d'évolution traditionnels

Depuis la crise, les déséquilibres sont-ils en train de s'inverser ? Les migrations enregis- trées depuis le milieu des années 70 semblent confirmer ce diagnostic.

En réalité, les espaces répulsifs correspondent non seulement aux vieux bassins industriels, mais aussi aux zones rurales situées dans la diagonale dépeuplée qui s'étend globalement de l'Ariège aux Ardennes.

(14)

A l'opposé, les espaces attractifs sont certaine- ment de nombreux sites urbains de l'Ouest et du Sud, les zones littorales méridionales, mais aussi les zones périurbaines des très grandes agglomérations et notamment de l'aggloméra- tion parisienne.

Par conséquent, les divisions d'hier assez tran- chées, s'estompent au bénéfice d'une marquet- terie plus compliquée, moins nette.

La dissymétrie Est-Ouest reste encore un trait majeur de l'organisation du territoire, en dépit des changements économiques consécutifs à la crise. Ainsi, dans la moitié Est, les régions septentrionales en crise s'opposent au principal axe dynamique du territoire entre pôle parisien et pôle lyonnais.

Dans la moitié Ouest, bordures occidentale et méridionale constituent un nouvel axe dyna- mique.

Entre les deux, une marge déprimée, tant sur le plan démographique que sur le plan écono- mique.

Bibliographie

- Barrère P. et Cassou Mounat M., Les Villes françaises, Paris, Masson, 1980.

- Lefebvre M., « La répartition géographique de la popula- tion », La population française de A à Z, Les cahiers fran- çais, 1985, n° 219.

- Pinchemel Ph., La France, Paris, A. Colin, tome 2, 1981.

- Pumain D., Le dynamique des villes, Paris, Economica, 1982.

- Pumain D. et Saint-Julien Th., Atlas des villes de France, Paris, Reclus, La Documentation française, 1989.

- Villes et campagnes, Paris, I.N.S.E.E. (série « Contours et caractères »), 1988.

- Jayet H. (sous la direction de), L'espace économique français, Paris, I.N.S.E.E., 1988.

- Noin D., L'espace français, A. Colin, nelle édition 1985.

- Premières publications du RGP, 1990.

(15)

a

EXODE RURAL, EXODE URBAIN ?

Depuis le milieu du XIXe siècle, un mouvement démogra- phique continu et de grande ampleur conduit les popula- tions des campagnes vers les villes : c'est l'exode rural.

Ce phénomène massif et désormais planétaire a d'abord touché les pays européens. En France, avec le recul du temps (approximativement depuis 1850), ce mouvement peut déjà être considéré comme séculaire.

Malgré sa puissance, l'exode rural n'est pourtant pas irré- versible, comme semble le montrer une nouvelle tendan- ce qui paraît s'esquisser en France comme dans toutes les grandes nations industrialisées. Cette tendance sera-t-elle durable ?

S 1 . Aspects et justifications de l'exode rural

Fin xviip 82 %

1929 50 %

1954 42%

1982 27 %

1 1990* . " ; i: 25%

*15,5 millions.

a . Du temporaire au définitif

Des migrations saisonnières dont l'importance a augmenté au XVIIIe siècle ont toujours conduit vers les villes des paysans à la recherche d'un complément de revenus.

Progressivement, ces déplacements sont deve- nus définitifs au xixe siècle, sous l'influence de mouvements divers et convergents :

- Rationalisation et mécanisation des travaux agricoles qui libèrent des bras, alors que des emplois nombreux sont créés dans les villes, consécutivement aux deux premières révolu- tions industrielles.

- Désenclavement des régions les plus recu- lées grâce à la modernisation des moyens de transport : chemin de fer, puis route en parti- culier. Les migrations deviennent aussi plus généralisées, plus massives et plus lointaines.

- Crises agricoles sévères, telles que la mala- die de la pomme de terre (1847-1851), le phyl-

(16)

Année En millions d'hab. En %

1954 25,1 58,6

1962 29,5 63,4

1968 34,8 70,0

1975 38,4 73,0

1982 39,7 73,1

1990 | 41,1 1 75,0

Source : INSEE.

loxera pour la vigne (1860-1875) qui nourris- sent les migrations de la misère.

Ainsi, un vaste mouvement de translation s'opère en France depuis le xixe siècle. Huit Français sur dix habitaient la campagne ; c'est à peu près l'inverse actuellement.

b . Des facteurs d'explication interdépendants

La volonté de fuir la misère ou d'améliorer de façon substantielle une situation précaire place les raisons économiques au cœur du pro- blème. Mais l'attraction des sites urbains se justifie aussi par la faiblesse des revenus agri- coles comparés aux salaires de l'industrie et du fonctionnariat. La moindre pénibilité supposée du travail - pas toujours justifiée -, le confort, les loisirs plus développés sont autant d'élé- ments déterminants.

A ces facteur sociologiques s'ajoutent notam- ment le service militaire obligatoire, l'alphabé- tisation généralisée sous la IIIe République qui favorisent les brassages de population et modi- fient les mentalités.

Année En millions d'hab. En %

1962 35,7 77,3

1968 39,3 79,0

1975 42,7 81,0

1982 44,4 81,8

1990 P > 45,0 84,0

C. Une désertification excessive des campagnes ?

Bien des campagnes sont vidées de leur sub- stance. Après le départ des jeunes qui compro- met l'avenir, c'est la disparition progressive de tous les corps de métiers, en particulier les ruraux non agricoles (commerçants, arti- sans...) qui ne trouvent plus assez de travail.

À terme, ce sont les infrastructures essentielles de la commune qui finissent par disparaître : bureau de poste, école et même église. Dans certaines campagnes, l'exode rural a certaine- ment atteint un point de non retour. Au total, cette hémorragie a fait perdre à la France rura- le plus de 12,5 millions d'habitants de 1851 à 1975.

(17)

1. Pans 9 318

2. Lyon 1 262

3. Marseille-Aix 1 290

4. Lille 959

5. Bordeaux 696

6. Toulouse 650

7. Nantes 516

8. Nice 496

9. Toulon 437

10. Grenoble 404

II, Strasbourg 388

12. Rouen 380

13. Valenciennes 338

14. Cannes 335

15.Lens 329

16. Saint-Etienne 323

17. Nancy 313

18. Tours 282

19, Béthune 261

20, Clermont - Ferrand 254

21. Le Havre 253

22. Rennes 248

23. Orléans 245

24. Montpellier 243

25. Dijon 230

26.Mulhouse 223

27. Angers 208

28. Reims 206

29. Brest 201

*en JfJ92 Source : TEF 93-94.

I 1975 - 1988

Paris - 10,6

i Hauts-de-Seine - 5.1

Seine-Saint-Denis + 1,8

Val-de-Marne - 1,1

Petite Couronne - 1,6

Seine-et-Marne + 32,7

Yvelines + 18,2

Essonne + 15,1

Val d'Oise + 19,4

Grande Couronne + 21,35

Ensemble de la France + 6 Source : TEF « Le Monde », 1989.

- 2 . D y n a m i s m e d é m o g r a p h i q u e

et économique des villes a . Croissance des villes

et de leurs agglomérations

La convergence de cet exode vers les villes entraîne une augmentation régulière de la population urbaine (voir doc.). Cette croissan- ce s'accélère depuis la fin de la Seconde Guer- re mondiale. Vingt-neuf agglomérations ont plus de 200 000 habitants en 1990 contre qua- torze en 1954.

L'afflux de nouveaux citadins s'accompagne d'un développement important d'une frange suburbaine où se créent de nouvelles zones d'habitations et d'activités (entrepôts, zones artisanales, parcs de loisirs, ludopôles...). Au- delà, encore une couronne périurbaine d'appa- rence rurale et pavillonnaire, mais où habite une majorité d'ouvriers, d'employés, de cadres, qui travaillent dans le centre urbain (voir notion de Z.P.I.U. page 9).

Voilà pourquoi plus de trois Français sur quatre vivent actuellement dans les villes et même 84 % si on y inclut les habitants des Z.P.I.U.

b . Croissance démographique différenciée

Le mouvement d'urbanisation particulière- ment rapide dans la période d'après-guerre, s'est ralenti et même aujourd'hui il est presque arrêté. Quarante trois villes sur 112 de plus de 50 000 habitants ont perdu de leur population.

L'agglomération parisienne elle-même a stag- né en pourcentage même si sa population s'est accrue en valeur absolue.

En réalité, la croissance urbaine n'est pas stop- pée, mais elle a évolué. Si les centres villes et les communes proches des centres déclinent, les communes mi-rurales, mi-urbaines péri- phériques progressent en chiffre absolu (cf.

(18)

Années %

1954 - 1962 + 1,9

1962- 1968 + 1,8

1968- 1975 + 1,1

1975 - 1982 + 0,31

1982- 1990 + 0,31

doc.). C'est le phénomène de rurbanisation dont il faut comprendre l'origine dans les diffi- cultés de la vie citadine (exiguïté et cherté du logement, période de crise économique peu favorable aux villes et aux emplois industriels, renversement psychologique en faveur des campagnes...). Il s'agit malgré tout d'une ten- dance trop récente pour avoir des consé- quences durables ; tel n'est pas le cas de l'exo- de rural proprement dit.

— 3 . Conséquences durables de l'exode rural dans les campagnes

a . Un diagnostic inquiétant

Commune urbaine : depuis le recensement de 1962, l'I.N.S.E.E. considère une commu- ne urbaine, celle ayant 2 000 habitants groupés ou faisant partie d'une aggloméra- tion multicommunale.

Le départ massif des jeunes des campagnes entraîne une série de conséquences. La popu- lation rurale vieillit. Le bilan naturel est deve- nu négatif, en raison d'une forte baisse de la natalité associée à une mortalité en hausse (14 %o contre 9,2 %o de la moyenne nationale).

D'autres déséquilibres touchent le rapport entre population masculine et féminine. Jus- qu'à 40 ans, la proportion des hommes est supérieur (fort taux de célibat masculin) ; au- delà et surtout chez les personnes âgées, la proportion des femmes devient fortement majoritaire.

Enfin, la part des inactifs (retraités, veuves...) s'accroît ; en 1982, les agriculteurs représen- taient seulement 23 % de la population rurale.

Depuis cette proportion s'est encore amenuisée pour passer en dessous des 20 % en 1992.

Cette « France du vide » se rencontre notam- ment dans le Massif central, le Midi aquitain, la Corse : près de 2/3 de la superficie totale pour 9 millions d'habitants.

b . Des réalités et des perspectives à saisir

L'actualisation des problèmes relatifs à l'envi- ronnement et aux grands équilibres naturels

(19)

transforme en atouts les vastes espaces rendus disponibles par la déprise rurale. Qu'ils soient voués au reboisement, à la mise en place de parcs de loisirs ou de parcs régionaux..., ces aménagements suscitent de plus en plus d'inté- rêt. La campagne offre en même temps une solution de rechange au rythme effréné et quo- tidien des grandes cités. Les paysages incorpo- rent en plus un patrimoine immobilier aux qualités artistiques irremplaçables et de plus en plus appréciées.

Effectif depuis environ 150 ans, l'exode rural semble être parvenu à son terme. Il a contribué à accentuer les déséquilibres démographiques que les politiques d'aménagement entamées depuis 30 ans n'ont guère remis en cause.

L'exode urbain qui s'est accentué avec la crise se fait exclusivement au bénéfice des zones périurbaines. Il semble d'ailleurs qu'un mou- vement centripète en direction des centres s'esquisse depuis quelques années.

Bibliographie

- Philippe Roudié, L(l France, agriculture, forêt, pêche, édition Sirey, dernière édition.

- Daniel Noin, L'esJwce fi'(/nç'ais. A. Colin, dernière édi- tion.

- Les chantiers de l'ile-de France, Dossiers et documents du Monde, n° 175, mars 1990.

C . L'ATTRAIT DU SUD

Au regard de l'histoire, le Sud a toujours formé un ensemble culturel, social et historique spécifique fondé sur la langue d'oc, l'éloignement de Paris, la vigne, le tourisme, la faiblesse industrielle.

Marqué par un retard économique, le Sud semble connaître actuellement des transformations qui pour- raient le mener sur la voie d'une novation importante.

(20)

BB 1 . Renouveau du Sud : spéculation ou réalité ? a . Un faisceau d'hypothèses

à confirmer

Sur cette question, la réalité est appréciée de façon contradictoire.

Le géographe, R. Brunet inscrit les régions méridionales « dans un croissant fertile » qui s'étend de l'Alsace à la Bretagne. D'autre part, dans un ouvrage de référence qui a fait date, R. Ulrich reprend à son compte la vieille cou- pure qui sépare la France en deux de part et d'autre d'une ligne reliant Cherbourg à Mar- seille. Cependant, il constate que contraire- ment au passé, le dynamisme a franchi le sud de cette ligne, mettant ainsi un terme à une évolution séculaire à laquelle nous nous étions habitués.

Face à un tel constat, faut-il incriminer les résultats d'une politique d'aménagement du territoire qui, depuis 30 ans, avec constance, tente de revivifier « le désert français » ? Tout simplement, faut-il y voir la conséquence inat- tendue de la crise ? Les motifs avancés ne sont pas toujours convaincants et la vérité est pro- bablement au milieu du gué.

b . Un bilan démographique et social nuancé

Si l'on décompose l'évolution de la population entre les deux derniers recensements, en diffé- renciant solde naturel et solde migratoire, une opposition Nord-Sud apparaît.

La France du Nord a une croissance naturelle forte, supérieure à 0,45 % par an. C'est la France féconde, jeune, qui s'oppose à une France du Sud, vieillie et peu féconde.

S'agissant de la mobilité, les régions de départ sont majoritairement situées au Nord, tandis que les régions d'accueil se localisent soit dans la périphérie des grandes villes, soit dans le Sud-Est.

(21)

Source: Délégation interministérielle du R.M.I., 1989.

Au total, les régions du Sud sont globalement partagées entre des facteurs négatifs (faible fécondité, vieillissement) et des facteurs posi- tifs (caractères attractifs, soldes migratoires positifs).

C. Bilan au regard du chômage et de l'aide personnalisée (R.M.I.)

Le bilan social est encore plus nuancé (voir doc.). Nord et Sud se réunissent par opposition à un axe central Basse-Normandie -Rhône- Alpes. Force toutefois est de constater la situa- tion défavorable des régions méridionales sui- vant ces critères.

— 2 . Des mutations

aux racines anciennes

a . Évolution progressivement favorable de la démographie

% Languedoc-Roussillon 1,14 Provence-Corse-Côte d'Azur 0,90 Rhône-Alpes 0,79 Ile-de-France 0,70

Aquitaine 0.63

Haute-Normandie 0,60

Centre j 0,57

Midi-Pyrénées '< 0,54 Pays de Loire 0.53

Picardie 0,49

* entre 1982 et 1990. D'api-ès " Problèmes économiques " du 15.9.1990.

Les constations chiffrées issues des deux der- niers recensements montrent que le Langue- doc-Roussillon et la Provence obtiennent les gains démographiques les plus substantiels. À l'exception de la Corse, les autres régions méridionales progressent de conserve. Globa- lement, le Sud s'assure le tiers de la croissance démographique nationale. Depuis 1954, ces gains s'accroissent régulièrement : + 75 000 en 1968 ; + 269 000 en 1975 ; + 536 000 en 1982 et probablement davantage en 1990.

b . Des indications économiques plutôt favorables

Les résultats économiques suivent la même tendance que la démographie. Sur les 522 000 emplois créés en France entre 1975 et 1982, le Sud s'attribue à peu près la moitié. En

(22)

hab . P.LB. I:acti%ites,

~Sud |68~70d~~ 149 800 Moyenne natIOnale 77 900 157400 Moyenne

nationale 70 100 145 900 (moins Ile-de-France) i j

*J98.J - en francs. Sciure : /,\'SFE.

valeur relative, cette orientation est encore plus nette : progression des emplois de 2,5 % en France pour la période de référence et de 5,8 % pour le Sud. Tous les indicateurs actuels émanant de l'I.N.S.E.E. ou de l'U.N.E.D.I.C.

confirment cet état de choses.

D'autres critères (P.I.B. par habitant, P.I.B. par actif - cf. doc.) nuancent cette tendance sans toutefois la remettre en cause. De ce point de vue, le Sud s'intercale entre le Centre (Paris et son agglomération) et la plus grosse partie de la province.

Ce rééquilibrage peut-il se poursuivre dans les années à venir ?

_ 3 . Des arguments pour l'avenir a . Désir et attrait du Sud

Les sondages le confirment, l'attirance du Sud est très forte si bien qu'à la suite d'une mutation, d'un projet de carrière, du premier emploi, le choix se fait plus volontiers sur les régions méridionales. Le Sud s'identifie à des espaces vastes, globalement encore peu mar- qués par les stigmates de l'industrialisation, terres de plus grande liberté, mais aussi lieux de villégiature et de prestige (festivals, touris- me et soleil, détente...).

Ainsi, la somme des décisions individuelles devient un phénomème collectif, dont les pou- voirs locaux peuvent tirer partie dans le cadre d'une stratégie économique.

b . Place de l'industrie et

des services dans le nouveau dynamisme du Sud

Sur le plan industriel, les handicaps d'hier se transformeront en avantages :

- déclin de l'importance des matières pre- mières pondéreuses,

- fournitures énergétiques partout dispo- nibles,

(23)

1. En 1982. Source : I.N.S.E.E.

b . Un genre de vie spécifique ?

Malgré ces transformations profondes, le monde rural conserve des traits et des pra- tiques sociales qui le distinguent, à bien des égards, de la population urbaine.

La composition des familles, leur évolution présentent des profils différents de celles de la ville ; d'une certaine manière, on peut évo- quer une plus grande résistance du modèle familial traditionnel.

En matière de conception des familles, la cohabitation juvénile y est moins développée qu'en ville (2 % des couples, contre 8 % en ville), de même que les ménages monoparen- taux sont plus rares (2,6 % des ménages, contre 4,9 % en ville). La cohabitation des générations est plus répandue, montrant ainsi un attachement, souvent pour des raisons éco- nomiques, pour la famille élargie. On compte 19 % de ménages de plus de 3 personnes à la campagne, contre 12 % à la ville. Les ménages se rompent moins facilement en milieu rural puisque le taux de divorces est deux fois infé- rieur à celui du milieu urbain ; le moindre développement du double salaire, le poids du contrôle social et de la religion expliquent en partie cette différence. Toutes les études sociales montrent aussi que les relations entre la parentèle sont plus fréquentes et plus sui- vies qu'en ville, renforcées parfois par des liens économiques, comme les G.A.E.C. chez les exploitants agricoles.

Bien qu 'il y ait homogénéisation progressive, le genre de vie des ruraux comporte discrimi- nations et retards par rapport à celui des cita- dins (doc. ci-contre).

Un des facteurs essentiels est le niveau des revenus. Dans les communes rurales et dans les petites villes, le revenu est nettement infé- rieur à la moyenne française et, surtout, à celui de Paris et de sa banlieue. Cela tient à la com- position socioprofessionnelle de la population rurale avec une sous-représentation des caté- gories à hauts revenus (voir ci-dessus), et au poids des petites et moyennes industries qui distribuent des salaires moins élevés. Cepen-

(24)

dant la statistique ne tient pas compte de l'au- toconsommation, forte chez les agriculteurs, mais aussi chez les « rurbains » du fait de la possession de jardins potagers.

Ce n'est pas uniquement dans cette faiblesse relative des revenus que réside l'explication essentielle quant au moindre taux de départ en vacances des ruraux et de la durée limitée de leurs séjours durant ces vacances. Les travaux agricoles (et le jardinage !), l'importance de la population retraitée, le fait d'être déjà à la campagne, rendent compte aussi de cette diffé- rence ville-campagne. Les vacances d'hiver sont encore plus discriminantes (13 % de la population rurale, contre 48 % à Paris).

Cependant, la pénétration du salariat en milieu rural modifie sensiblement les pratiques tradi- tionnelles : ainsi en est-il du recul marqué des pratiques religieuses, et de l'érosion dans cer- taines régions du vote conservateur. Le niveau de consommation s'est rapproché de celui des citadins. C'est en partie pour satisfaire aux appels d'une nostalgie du passé chez ces cita- dins, d'ailleurs largement entretenue ou exploi- tée par la publicité, que l'on fait revivre, le temps d'une fête (de la moisson, du four banal, etc.) la vieille sociabilité villageoise.

Bibliographie

- R. Chapuis, Les ruraux fi-ançais, Masson, 1986.

- R. Beteille, La France du vide, ITEC, 1981.

- J. Pitié, L'exode rural, P.U.F. (« Que sais-je ? »), 1979.

- H. de Farcy, L'espace rural, P.U.F. (« Que sais-je ? »), 1980.

- G. Duby - A. Wallon, Histoire de la France rurale, Le Seuil, 1975.

Références

Documents relatifs

Repenser la ville créative à « l’âge du faire » Charles Ambrosino, Vincent Guillon et Magali Talandier 15 Matière et territoire dans la culture du logiciel libre.

369 Les plages du littoral languedocien face au risque de submersion : GpÀQLUGHVSROLWLTXHVGHJHVWLRQWHQDQWFRPSWHGHODSHUFHSWLRQGHVXVDJHUV Hélène Rey-Valette, Bénédicte

Cet article des Editions Lavoisier est disponible en acces libre et gratuit sur ges.revuesonline.com.. Cet article des Editions Lavoisier est disponible en acces libre et gratuit

293 Logiques territoriales et aménagement durable du territoire : quelles règles de coordination et de décision?. Éric Plottu et

85 Introduction : « Cohésion sociale et cohérence territoriale », quel cadre de réflexions pour l’aménagement et le développement?. Nathalie Bertrand et

391 les limites de l’investissement direct étranger manufacturier comme moteur de développement économique. Enseignements tirés de l’étude de deux cas : la filiale

Dans cet article, nous essayons à partir de l’analyse de deux cas apparemment très dissemblables – une filiale maquiladora taiwanaise de l’habillement (Nien Hsing Textile)

295 Des systèmes productifs locaux aux pôles de compétitivité : approches conceptuelles et figures territoriales du développement Régis Guillaume.. 311 Pôles de compétitivité