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REHABILITATION DE L’ANCIEN QUARTIER SCHETTIT A LAGHOUAT

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)
(2)

و

ةراز

ميلعتلا

يلاعلا

ثحبلاو

يملعلا

Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique

مناغتسم سيداب نب ديمحلا دبع ةعماج

Université Abdelhamid Ibn Badis de Mostaganem

ايجولونكتلاو مولعلا ةيلك

Faculté des Sciences et de la Technologie

ةيرامعملا ةسدنهلاو ةيندملا ةسدنهلا مسق

Département de génie civil et d’architecture

N° d’ordre : M………./ARCHI/2017 MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DE

MASTER ACADEMIQUE

Filière : Architecture et urbanisme Spécialité : Architecture et patrimoine

Thème

Présenté par :

1- Melle ATTOU Yasmina 2- Mr BENSAIDANE Hamza

Soutenu le 18/06/2017 devant le jury composé de : Président : Melle BENCHENNI

Examinateur 1: Mr AHMED KHODJA Examinateur 2: Mr BAGHDOUD Encadreur : Mr NEDJARI Samir

Année Universitaire : 2016/2017

REHABILITATION DE L’ANCIEN

QUARTIER SCHETTIT A LAGHOUAT

(3)

II

Nous remercions Dieu tout puissant, qui gère éternellement le monde, de

nous avoir accordé de la patience, et la volonté pour pouvoir achever ce modeste

travail.

C’est avec un réel plaisir que nous réservons ces premiers lignes à ceux et

celles qui ont contribué de près ou de loin à réalisation de ce modeste travail.

Nous adressons nos plus vifs remerciement à notre encadreur Mr

NEDJARI Samir qui nous a fait confiance et accepter de superviser notre travail.

Nous aimerons manifester toute notre reconnaissance les plus profondes à

tous les membres de jurys en vue d’apporter leurs jugements les plus précieux

sur ce travail c’est toujours un plaisir de discuter avec vous.

(4)

III

Dédicace

Au nom de Dieu clairement et miséricordieux.

Avec ma profonde affection, je dédie ce modeste travail :

A ceux qui m’ont soutenu et encouragé ma mère et mon père.

Mes très chères sœurs : Yesma, Hassiba, Amina, Meriem et Khadidja.

Ma belle Ritaj

Ma très chère amie d’enfance Nacera

Mes camarades surtout : Hadjer, Sabah et Linda

Mes amis : Ali, Boualem et Mohamed.

Je tiens de d’exprimer aussi, ma profonde gratitudes à Mr Nedjari Samir

qui m’a aider à élaborer ce travail dans les meilleurs conditions.

Yasmina

(5)

IV

Dédicace

Je dédie ce travail à mes très chers parents, ma mère et mon père pour leur

amour, patience et encouragement avec toute ma gratitude et amour.

Ce travail est dédié à toute ma famille.

A mes amis et collègues.

Particulièrement à Mr NEDJARI Samir mon encadreur pour leurs aide et

les valeureux conseils.

(6)

Introduction Générale

V « L’espace est le support sur lequel s’est déroulée et s’inscrit l’histoire de la société, il est aussi une création continue, une production de cette société qui l’habité. Une société s’édifié en construction son espace ».

Marc cote, « l’Algérie ou l’espace retournée », 1988

L’Algérie a hérité de son histoire, d’un riche patrimoine bâti qui constitue un legs historique immense, d’une grande diversité typologique, témoignant des différentes civilisations se sont succédé.

Aujourd’hui les passages urbains et ruraux algériens, sont d’avantage constitués par des quartiers des villes et villages ou s’élève surtout, l’importance patrimoine bâti construit durant la période coloniale française.

Le patrimoine est formé de ce que nous héritons de nos prédécesseurs ; il sous-entend une richesse qui peut-être d’ordre intellectuel, culturel ou matériel.

« Le vieux bâti dans les villes d’Alger- Oran- Constantine – Annaba », Ministère de l’habitat et de l’urbanisme Alger, Avril 2005.

(7)

VI L’importance et la richesse du patrimoine architectural en Algérie, notamment dans le sud du pays a fait que nous intéressions dans notre recherche à la ville de Laghouat.

Pour cette raison, on a choisi d’aborder la thématique de réhabilitation de patrimoine urbain, en particulier l’ancien quartier de Schettit à Laghouat; qui représente une entité urbaine essentielle au développement et du cadre de vie des citadins, mais malheureusement ce quartier historique est marginalisé et en déclin du effet plusieurs facteurs de dégradation.

Notre étude s’est basé au premier lieu sur un soubassement théorique, contenant les principales notions de notre thème avant de définir la problématique et les objectifs envisagés, ensuite nous somme passé à l’analyse historique en développant les différentes phases de l’évolution urbaine du quartier; d’une entité intégré dans le ksar avant la colonisation à un village arabe d’un urbanisme français et architecture traditionnel pendant la colonisation ensuite à un quartier populaire d’un caractère résidentiel et commercial.

Cette analyse historique est suivi par une analyse typo morphologique sur les différents composants de quartier accompagné par un diagnostic technique pour cerné l es phénomènes de dégradation et les causes de la défiguration du quartier; et proposé les solutions pour une intervention future dans le quartier.

La dernière phase de travail vise à approfondir l’intervention pour la réhabilitation du quartier et sa mise en valeur, en intervenant aussi bien sur les espaces urbains que sur les anciennes maisons pour créer une harmonie urbaine tout en sauvegardant le cachet historique de ce quartier et de la ville de Laghouat.

(8)

VII

Abstract :

The importance and the richness of the architectural heritage in Algeria, in particular in the south of the country has made that we were interested in our research to the city of Laghouat.

For this reason, it has chosen to address the issue of rehabilitation of urban heritage, in particular the old neighborhood of Schettit at Laghouat; which represents one entity urban essential to the development and the framework of life of city dwellers, but unfortunately this historic district is marginalized and in decline of the effect Several factors of degradation.

Our study is based in the first place on a subframe theoretical, containing the main concepts of our theme before defining the problem and the objectives envisaged, then we sum past to the historical analysis in developing the various phases of the urban evolution of the neighborhood; of an entity integrated in the Ksar Before the colonization to an Arab village of a town planning French and traditional architecture during the colonization th en to a popular area of a residential character and commercial.

This historical analysis is followed by an analysis typo morphology on the various components of neighborhood accompanied by a diagnostic technique for identified the phenomena of degradation and the causes of the disfigurement of the neighborhood; and proposed solutions for a future intervention in the neighborhood.

The last phase of work aims to deepen the intervention for the rehabilitation of the area and its implementation in value, in intervening as well on urban spaces that on the old houses to create a urban harmony while safeguarding the historical character of this district and the City of Laghouat.

(9)

VIII

و ناون يروئازجلا بونجلا يف ةصاخ ،رئازجلا يف يرامعملا ثارتلا ىنغو ةيمهأ نإ

.طابغلأا ةنيد نع انث ب للاخ ان امتها

ينارمعلا ثارتلا ةئيهت عبضب انرتخا ،اذه لجلأ

يطش قيتعلا ي لا ةصاخ

،طابغلأاوب

ةيمنتلل ةبسنلاب ة اه ةينارمع ةدحو لثمي يذلا

اذوه واذلو نو ل ،نا وسلا ةاوي ل لاوعلا راوطلإاو

.ل ابع ةدعل شيمهتو ربهدت ةلاح يف يخيراتلا ي لا

ةيوااالأا يهاواملا ىولع يبوت ت ،ةويرتن دوعاب و اواأ ىولع رو لأا اداوب زو ترت انتاارد

اوونرر وول دووعب ،ةرطووسملا لادووهلأاو ةيلا ووشلإا ىوولإ ارووطتلا لووب انتوواارد عبووضبمب ةووقلعتملا

رات ةااردب

لخاد ل ا ت ناين ن ،ي لل ينارمعلا ربطتلل ةالتخملا لحارملا ىلإ ني رطت ةيخي

رووصقلا

،رامعتوواتا لووب

يووح ىوولإ

ةوويديلقت ةووادنهو يووسنرف ناروومعب يووبرع

رامعتوواتا للاووخ

.يراجتو ين ا عباط و ي ف ،يسنرالا

ةوعببت يو لا اونب لتخ لمشت ةينقت ىرخأب ةيخيراتلا ةااردلا هذه عبتن

يخوشتب

يوف يلبقتوسملا لخدوتلا لوجأ نو تبولح نيحروتق ،هبوشتلا ابواأو ربهدوتلا ل ابع ديد تل ينقت

.ي لا

ل و ،هتمي ةداعإو ي لا ةئيهت لجأ ن لخدتلل قمعتلا خت لمعلا ن ةريخلأا ةلحرملا

لاجووسناو لوو ا ت لووجأ نوو يوو لل ةووقيتعلا لياوونملاو ةووينارمعلا احاووسملا ةووئيهت ةداووعإ للاووخ نوو

.ءابا دح ىلع طابغلأا ةنيدملو ي لا اذهل نييخيراتلا عباطلاو ةميقلا ىلع نيتفا ،ينارمع

:ةيحاتفملا تاملكلا

طاوغلأا

ةئيهت ةداعإ

-طيطش

-يجولوفروم وبيتلا ليلحتلا

(10)

IX

Tables des matières

Remerciements ... II Dédécaces……… ... III Citations ……… ... V Résumé ... VI Abstract ...VII Résumé en arabe ... VIII Tables des matières ... IX Tables des figures ... XIII Liste des tableaux ... XVII

Introduction Générale

1. Introduction ... 01

2. Probélmatique ... 02

3. Objectifs ... 02

4. Présentation de cas d’étude ... 03

5. Méthodogie de travail ... 04

Chapitre I: Patrimoine

Introduction... 06

1. La notion de patrimoine ... 07

1.1. Définition de patrimoine ... 07

1.2. Définition de la notion de patrimoine ... 07

1.3. Evolution de la notion de patrimoine ... 07

1.4. Développement de la notion de patrimoine ... 08

2. La protection et la conservation de patrimoine ... 09

2.1. Les objectifs de la protection ... 09

3. Le patrimoine architectural et urbain ... 10

3.1. Patrimoine architecturale ... 10

3.2. Patrimoine urbain ... 11

Chapitre II: Présentation des outils d’analyse et de projection urbaine

Introduction... 14

1. Approche morphologique ... 15

(11)

2.1. La décomposition ... 17

2.2. Les critères d’analyse ... 17

3. L’analyse typo-morphologique ... 17

3.1. Définition et objectif de l’analyse typo-morphologique ... 17

3.2. Type ... 19 3.3. L’école italienne ... 19 4. La Méthode Réhabimed ... 21 4.1. Définition de la méthode ... 21 4.2. Objectif de la méthode ... 21 4.3. Principe de la méthode ... 21 4.4. Phase de la méthode ... 23

Chapitre III: Approche analytique Introduction... 29

1. Présentation de la ville de Laghouat ... 30

1.1. Situation de la ville de Laghouat ... 30

1.2. Historique de la ville de Laghouat ... 30

2. Présentation de quartier Schettit comme interface d’intervention ... 32

2.1. Situation de quartier Schettit ... 32

2.2. Le quartier Schettit selon J. Mellia ... 33

3. Aperçu historique ... 34

3.1. Période précoloniale ... 34

3.2. Période coloniale 1852 ... 36

3.3. Période poste coloniale... 41

4. L’analyse typo-morphologique de l’ancien quartier Schettit ... 44

4.1. Les aspect du système parcellaire ... 45

4.2. L’analyse de système bâti ... 47

4.3. L’analyse du système parcellaire ... 52

4.4. Rapport typologique entre les composants ... 56

4.5. Rapport typologique entre les parcelles et les rues ... 56

4.6. Rapport typologique entre les systèmes ... 56

4.7. Rapport typologique entre les batis ... 57

(12)

XI

5. Diagnostic ... 59

5.1. Constat ... 60

5.2. L’aspect de dégradation sur les système ... 61

5.3. Aspect de déféguration ... 67

6. Recommandation proposé ... 68

Conclusion ... 71

Chapitre IV: Approche thématique Introduction ... 73

1. Exemple I : La Médina de Fès ... 74

1.1. Présentation de Médina ... 74

1.2. Les enjeux de projet ... 75

1.3. L’orientation polytique ... 75

2. Exemple II : La ville de Tétouan... 78

2.1. Contexte ... 78

2.2. Les phases du projet ... 78

2.3. Problématique ... 79

2.4. Objectifs du projet ... 79

3. Exemple III : La réhabilitation de Ksar de Taghit ... 81

3.1. Description du ksar ... 81

3.2. Etape de processus de réhabilitation ... 81

3.3. Description du projet ... 82

4. Exemple IV : La restauration de Médina de Marrakech ... 84

4.1. Les pathologies ... 84

4.2. Les travaux de réhabilitation ... 85

Chapitre V: Intervention Introduction ... 87

1. Présentation de l’axe d’intervention ... 88

1.1. Mesure d’urgence ... 89

1.2. Réhabilitation des façades ... 90

2. Réaménagement des espaces libres ... 94

2.1. Présentation de Rahbet Sidi Cheikh ... 94

2.2. L’intervention sur la place Sidi Cheikh ... 95

3. Intervention sur les maisons ... 97

(13)

Conclusion ... 103 Conclusion Général ... 105 Bibliographie ...

(14)

Liste des figures

XIII

Liste des figures :

Figure Titre Page

Figure 1 Le champ de patrimoine architectural. 11

Figure 2 La carte de situation géographique de la wilaya de Laghouat. 30

Figure 3 Vue aérienne sur quartier Schettit 32

Figure 4 Vue aérienne sur quartier Schettit 32

Figure 5 La place des caravanes 33

Figure 6 La place des caravanes 34

Figure 7 Ksar de Laghouat avant la prise coloniale 35

Figure 8 Plan de Laghouat avant 1852 36

Figure 9 La tour de l’ouest sous le bombardement français 36 Figure 10 La tour Ben Abdallah sous le bombardement français. 36 Figure 11 La carte de la construction d’un barrage en maçonnerie à Ras El

Oiaun sur Oued M’zi 37

Figure 12 Le fort Morand 37

Figure 13 Le fort Bouscaren 37

Figure 14 Partie Nord des remparts 38

Figure 15 Partie Sud des remparts 38

Figure 16 La place de Pélissier 38

Figure 17 La Place Rondon 38

Figure 18 Plan d évolution de quartier de Schettit 39

Figure 19 La place de Pélissier 39

Figure 20 La place de Pélissier 39

Figure 21 Plan d évolution de quartier de Schettit 40

Figure 22 Vue sur le quartier Schettit 40

Figure 23 Central électrique de Laghouat 40

Figure 24 Plan d évolution de quartier de Schettit 41

Figure 25 Les ruines de quartier Schettit 42

Figure 26 Plan d évolution de quartier de Schettit 43 Figure 27 Les processus de l’analyse typo- morphologique 44

(15)

Figure 29 Différentes formes de parcelle du quartier Schettit 45 Figure 30 Découpage des zones du quartier Schettit selon les parcellaire 46

Figure 31 Différentes zones du quartier Schettit 47

Figure 32 Découpage des zones du quartier Schettit selon l’époque 49

Figure 33 Les monuments du quartier Schettit 49

Figure 34 Mosquée Kouissi 50

Figure 35 Central électrique. 50

Figure 36 APC. 50

Figure 37 Cimetière. 50

Figure 38 Le therme. 50

Figure 39 Fort Bouscaréne. 50

Figure 40 Système viaire du quartier Schettit 52

Figure 41 Les voies du quartier Schettit 53

Figure 42 Les places du quartier Schettit 54

Figure 43 Façade principale 43

Figure 44 Façade secondaire 56

Figure 45 Déformation entre les systèmes 58

Figure 46 Indépendance entre les systèmes 59

Figure 47 Constat physique de quartier Schettit. 60

Figure 48 Appropriation illicite de l’espace. 51

Figure 49 Stagnation des eaux pluviale. 51

Figure 50 Pollution olfactif. 51

Figure 51 Stationnement excessif sur la rue. 51

Figure 52 Absence des mobiliers urbains et le trottoir. 62

Figure 53 Dégradation du pavage des voiries. 62

Figure 54 Vue aérienne sur le quartier Schettit. 62

Figure 55 Stationnement excessif des véhicules. 64

Figure 56 Installation inadaptée des mobiliers urbains. 64

Figure 57 Appréciation de l’espace publique. 64

Figure 58 Mauvais état des trottoirs 64

Figure 60 Réduction de la surface initiale des placettes. 64 Figure 61 Effet de l’héritage sur la division des parcelles 65

(16)

Liste des figures

XV

Figure 63 Les bâtis menace en ruines 66

Figure 64 L’état de lieux des façades 66

Figure 65 L’état de lieux des façades 66

Figure 66 L’état de lieux des façades 67

Figure 67 L’état de lieux des façades 67

Figure 68 L’apparition d’une nouvelle typologie d’habitat dans le quartier. 68 Figure 69 L’hétérogénéité des matériaux au niveau des façades 68 Figure 70 Des propositions pour la reconstruction des ruines 69 Figure 71 Des Proposition un circuit touristique liée la ville avec le quartier

Schettit 70

Figure 72 La Médina de Fès à Maroc. 74

Figure 73 Vue sur La Médina de Fes. 74

Figure 74 La Médina de Fes. 74

Figure 75 Les ruines de Médina de Fes 76

Figure 76 Les travaux de restauration de Médina de Fes. 76 Figure 77 Les travaux de restauration de Médina de Fes. 77

Figure 78 Vue aérienne de Tetouan 78

Figure 79 Vue sur Oued Martil. 80

Figure 80 Vue sur Tetouan. 80

Figure 81 Vue Ksar de Taghit 81

Figure 82 Plan de Taghit. 82

Figure 83 Les maisons et après la restauration. 82

Figure 84 Les travaux de réhabilitation. 83

Figure 85 Vue aérienne sur la médina de Marrakech. 84 Figure 86 Les pathologies de la médina de Marrakech. 84 Figure 87 Façade urbaine la médina de Marrakech avant la réhabilitation 85 Figure 88 Façade urbaine la médina de Marrakech après la réhabilitation. 85

Figure 89 Plan représente l’axe d’intervention. 88

Figure 90 Représentation des procédures d’intervention 89 Figure 91 Plan représente les menaces en ruine sur l’axe d’intervention. 89 Figure 92 Maisons en ruine sur l’axe d’intervention. 90 Figure 93 Porte et fenêtre traités avec des éléments architectonique de la région. 92 Figure 94 Etat des lieux des façades urbaines sur l’axe d’intervention 92

(17)

Figure 95 Les façades après la réhabilitation. 95 Figure 96 Vues en 3D des façades après la réhabilitation. 94

Figure 97 Vue aérienne sur place Sidi Cheikh. 94

Figure 98 Place Sidi Cheikh. 94

Figure 99 Plan + profil urbain de place Sidi Cheikh. 95 Figure 100 Vue en 2D + 3D de la place Sidi Cheikh après la réanimation. 96

Figure 101 Situation des maisons à intervenir 97

Figure 102 Façade principal 97

Figure 103 Façade principal 97

Figure 104 Plan de RDC 98

Figure 105 Les différentes vues de RDC 98

Figure 106 Plan de 1ère Etage 98

Figure 107 Les différentes vues de 1ère étage 98

Figure 108 Plan de RDC modifié 99

Figure 109 Vue en 3D sur la maison après la réhabilitation. 99 Figure 110 Maison en ruine sur l’axe d’intervention 100

Figure 111 Façade Principale de la maison. 100

Figure 112 Plan de RDC 100

Figure 113 Plan de 1ère étage 100

Figure 114 Vue en 3D sur la maison après la réhabilitation. 101

Figure 115 Plan de RDC 102

Figure 116 Façade principale de la maison 102

(18)

Liste des tableaux

XVII

Liste des tableaux :

N° Tableau Titre Page

Tableau N° 01 L’analyse de système parcellaire. 47

Tableau N° 02 Caractéristique des monuments. 51

Tableau N°03 Tableau représente les cinq places de quartier Schettit. 63 Tableau N° 04 Les différentes actions d’intervention sur la médina de Fès. 77 Tableau N°05 Les différentes pathologies sur l’axe d’intervention 91 Tableau N° 06 Description de la place Sidi Cheikh 95 Tableau N° 07 Diagnostic de la place Sidi Cheikh. 96

(19)
(20)

Introduction Générale

Page 1

1. Introduction :

L’Algérie compte sur son territoire un nombre considérable de site et monument historique témoins indéniable de sa diversité et de son épaisseur culturelle, traduisant le passage de plusieurs civilisations architecturale.

Cette richesse s’agisse des ksours du désert, des anciennes médinas, des grandes villes, des laines agricoles et encore des quartiers européens ; tous font la fierté du peuple algérien, ils sont le reflet de son identité.

Les noyaux et les quartiers des villes reflètent des valeurs culturelles, architectural et historique de la société qui y vivant.

Ce patrimoine qui au sens des différentes expériences, « C’est la mémoire vivantes, symbole d’une culture populaire à fortes significations, qui traverse la qualité architectural des immeubles et places ainsi que l’harmonie urbaine du tissu. C’est le sens des beaux mots d’urbanité et de cité ».1

Dès les premières années de la conquête, les structures des villes algériennes vont subir de profondes mutations, les contrôles et la maitrise des territoires nouvellement conquis vont constituer tout d’abords l’une des priorités majeures, dans les villes principales des pays.

L’appropriation de l’espace se fera dans des conditions dramatiques, destruction et mutation des structures préexistence.2

Ce phénomène va porter l’intérêt de notre étude, ou nous patrons le phénomène de dégradation de patrimoine urbain en Algérie et la nécessité de sa sauvegarde par l’étude de quartier Schettit à Leghouat, c’est un exemple illustratif des centres urbain dégradé qui nécessite des opérations de conservation et de mise en valeur.

1 HAMMA Walid, « Intervention sur le patrimoine urbain, acteurs et outils, le cas de la ville historique de

Tlemcen », mémoire de magister, 2010-2011, P 21.

2 Picard, Aleth, « Architecture et urbanisme en Algérie, d’une rive à l’autre (1830-1962) », Remm N°73-74,

(21)

2. Problématique :

La ville peut être définie comme une agglomération l peuplée, accompagné d’un développement économique.

La wilaya de Laghouat avec ces quartiers historiques englobe une fortune culturelle, historique et naturelle, qui a provoqué un étalement urbain excessif caractérisé par une architecture standardisé provoque une négligence et délaissement des anciens quartiers.

Cependant, ce patrimoine engendre le problème d’abandon de marginalisation et de dégradation de ce patrimoine.

• Comment rendre à ce patrimoine son statut et ses valeurs perdus ?

• Quelle méthodologie doit-on adopter pour réhabiliter le quartier Schettit sans entraver son développement ?

De ce fait on a pris la ville de Laghouat abritant des potentialités patrimoniales urbain et architectural, exactement notre regard sera posé sur l’ancien quartier de Schettit qui a subi plusieurs phénomène naturels on anthropique défigurant l’aspect de son patrimoine, notre problématique est formulé comme suit :

• Quels sont les factures de dégradations d’un quartier historique et comment les freiner ?

• Comment peut-on maitriser l’évolution urbaine de quartier en sauvegardant le cachet architectural et urbain ?

3. Objectifs :

Le but de notre étude s’inscrit dans les objectifs fondamentaux, pour la préservation et la mise en valeur de patrimoine avec ses différents formes particulièrement le quartier Schettit, pour que son patrimoine sera prise en charge par des réelles mesures de préservation et donc les objectifs dans cette étude comprennent plusieurs dimensions, y compris :

3.1.

Dimension identitaire et culturel :

- Valorisation et préservation de quartier Schettit dans le cadre de développement durable de la ville.

- Préservation de l’identité de la ville de Laghouat par la revalorisation du quartier de Schettit comme l’un des témoignages de l’histoire de la ville de Laghouat.

(22)

Introduction Générale

Page 3

3.2.

Dimension économique :

- Assurer la continuité fonctionnelle et architecturale par la mise en valeur le métier traditionnel et artisanal qui se trouvait dans le quartier.

3.3.

Dimension sociale et environnementale :

- Améliorer le cadre de vie pour répondre aux exigences de temps actuel en termes de normes d’habitation et de qualité de la vie.

- Sensibiliser le pouvoir public et les habitants de l’importance de sauvegarde de patrimoine culturel bâti.

3.4.

Dimension historique et architectural :

- Identifier le cachet architectural du quartier et les catalogue pour le réutiliser et l’intégrer dans les nouvelles constructions.

- Définir les différentes phases de construction de quartier à travers une analyse. - Dynamiser les espaces publics qui sont une caractéristique du quartier en

harmonisant avec le paysage naturel et urbain immédiat.

4. Présentation de cas d’étude :

La recherche et la pratique de patrimoine est une spécialité pluridisciplinaire qui regroupe de multiples spécialités telles que la sociologie, l’architecture, l’art, l’histoire, la géographie l’archéologie ; elle répond à la curiosité de savoir le passé et vise à la volonté de préserver l’actuel pour garder l’identité et transmettre l’héritage du passé aux générations de futures.

Cette spécialité sera notre aire d’étude afin de préserver notre patrimoine, et d’améliorer la qualité de vie des quartiers historiques, nous avons pensé à la ville de Laghouat en particulier l’ancien quartier Schettit autant qu’une entité patrimoniale témoigne à plusieurs évènements connue dans la ville.

Mais actuellement cette entité est en voie de dégradation réelle ; elle est appelée à disparaitre à travers la vétusté du bâti ; les modifications et les transformations faites par les habitants d’une part et la rareté des études et de recherche qu’il les traité d’autre part.

(23)

5. Méthodologie de travail :

Afin d’atteindre l’objet ciblé par notre recherche, nous récolterons les informations auprès des administrations, ainsi que par une recherche documentaire qui comportera des études de mémoire, thèse, ouvrages, web…etc.

Toutes ces informations seront traitées suivant plusieurs approches comme suit :

5.1.

Approche historique :

Vise à retracer l’évolution historique de la ville et du quartier à l’aide de fonds documentaires, l’historique des différentes interventions sur le patrimoine urbain et architectural.

5.2.

Approche typo morphologique :

Cette méthode vise à analyser la morphologie urbains et typologie architectural de quartier.

5.3.

Méthode RéabiMed :

Une intervention pour le but d’améliorer le processus de revitalisation et de génération de quartier.

5.4.

Approche comparative :

Permettre de superposer les différentes expériences internationales avec celle de quartier, et de ressortir les principes en matière d’outils d’intervention.

5.5.

Approche exploratoire :

Concerne le cas d’étude, on procédera à une description qui touchera les différentes échelles telles que le cadre bâti, les activités commerciales et artisanales.

5.6.

Approche analytique :

Les informations collectées seront l’objet d’une analyse afin de comprendre et connaitre la structure urbaine et historique, et cerner les différents problèmes.

(24)

Chapitre I

(25)

Introduction :

« … Le patrimoine est devenu aujourd’hui un phénomène d’actualité vive, excédant largement le cercle des spécialistes, libéré du monopole d’état, se développant hors de son terreau occidental d’écolosion, et qui tend à englober, par sa capacité de fixation (objet, monument, lieu, pratique culturelle, être vivant… ), les formes complexes et plurielles d’objectivation d’un passé-présent ou d’un (déjà-là ) :tradition, mémoire, histoire, culture environnement… etc ». 1

Le patrimoine constitue un lieu triplégié entre passé, présent avenir et, donc un facteur de stabilisation.2

1 Jean-Louis Tornatore : « L’esprit de patrimoine », terrain, Revue d’éthnologie de l’Europe, 55,5 sep 2010,

p106.

2 Yekpon G.Th : «Le partage du patrimoine culturel national et les perspectives de participation des structures

(26)

Chapitre I : Patrimoine

Page 7

1. La notion de patrimoine :

1.1. Définition de patrimoine:

Le mot patrimoine est issu du latin patrimonium, c’est-à-dire, l’héritage de bien de famille transmis par le père (pater) et la mère. Le sens du mot patrimoine a au fil du temps été élargi au bien collectif, de la communauté de la nation et même du monde.1

Le patrimoine peut être considéré comme l’ensemble de tous les biens, naturels ou crées par l’homme matériels ou immatériels, sans limite de temps ni de lieu, qu’ils soient simplement hérités des ascendants et ancêtres des générations antérieurs ou réunis et conservés pour être transmis aux descendants des générations futures en raison de la valeur qu’on leur attribue (historique, esthétique, symbolique, identitaire…).

Il est bien public sont la préservation doit être assurée par les collectivités lorsque les particuliers font défaut.2

Ce patrimoine constitue une partie essentielle de la mémoire des hommes d’aujourd’hui.

1.2.

Définition de la notion de patrimoine :

La notion de patrimoine dans son acceptation de bien collectif peut se définir comme l’ensemble des richesses d’ordre culturel –matérielles et immatérielles- appartenant à une communauté, héritage du passé ou témoins du monde actuel.

Le patrimoine est aussi bien naturel que culturel, il est considéré comme indispensable à l’identité et à la pérennité d’une communauté donnée et comme étant le résultat de son talent. Il est reconnu comme digne d’être sauvegardé et mis en valeur afin d’être partagé par tous et transmis aux générations futures.

1.3.

Evolution de la notion de patrimoine :

Le patrimoine est aujourd’hui une notion que tout un chacun se pense en mesure de mobiliser facilement. L’évoltion rapide de son sens au cours du XXe siècle à rendue plus complexe son approche dans la mesure ou les définitions successives révèlent des différences notables.

Krzysztof Pomian situe dans l’Italie de la renaissance l’origine de la constitution du patrimoine culturel européen.3

1 Francoise Choay , « L’allégorie du patrimoine », Paris , Edition Le Seuil, 1996, P260.

2 Monique Bertet, « Le patrimoine, in Revue Bibliothèque de travail Junior (BTJ), 09/2001, N°469.

3 Krzysztof POMIAN, « Musée et patrimoine », in Patrimoines en folie, Paris, France, Éditions de la Maison des

(27)

Jean-Pierre Babelon et André Chastel1 expliquent quant à eux que les prémices de la notion de patrimoine relèvent d’abord du fait religieux et du fait monarchique. Ils expliquent que si l’on ne peut pas parler de patrimoine au moyen âge, se développent déjà à cette époque des réflexions sur la sauvegarde et la préservation d’objet investis de valeur.

La révolution est un moment forte de la construction de la notion de patrimoine, c’est un point de départ autant qu’une première ouverture de la notion. En effet, l’inventaire ne répertorie pas seulement les monuments historiques et les maisons particulières, mais aussi les œuvres qu’ils contiennent : peinture, sculpture, gravure, architecture et dessin font désormais partie des domaines artistiques répertoriés.2

Au début de XXe siècle se concentre l’un des premiers combats sur les monuments du culte catholique.

L’histoire de la notion de patrimoine est d’ordinaire décrite comme une continuité, marquée par l’élargissement de son périmètre, et ce processus serait en définitive assez organique. Une large partie de la bibliographie voit rétrospectivement le patrimoine comme une notion très englobant dès ses origines. Un tel regard porté sur la notion contribue à rendre chaque extension du patrimoine relativement naturelle.

Cette approche de la notion empêche de percevoir ces élargissements comme ce qu’ils sont peut-être à savoir des ruptures.

1.4.

Développement de la notion de patrimoine :

Propre à chaque territoire, dès lors toute approche de la relation entre patrimoine et développement ne peut être que relative.

La notion de patrimoine a donné lieu à de nombreux débat et travaux, introduite dans le droit de l’espace à son origine. Les origines et les facteurs de développement de cette notion défini l’objet d’un débat en doctrine qui reflète les divergences d’intérêts entre états, une fois la notion définie il faudra tenter d’évaluer la portée de son introduction en situant la place qu’elle occupe par rapport à celle déjà connue.3

Le développement de la notion de patrimoine est opéré sous l’influence des revendications et par la conjonction de deux facteurs principalement.4

1 Jean-Pierre BABELON et André CHASTEL, « La notion de patrimoine », Paris, L.Lévi, 1994. Chapitre I

pp.13-26 et chapitre II pp.27-48.

2 Felix VICQ-D’AZYR, « Instruction sur la manière d’inventorier et de conserver, dans toute l’étendue de la

République », tous les objets qui peuvent servir aux arts, aux sciences et à l’enseignement, de l’imprimerie nationale, 1793.

3http://books.openedition.org/iheid.

(28)

Chapitre I : Patrimoine

Page 9 Le premier facteur concerne la dégradation des ressources minérales…etc qui appellent une réglementation nouvelle. Lorsque leur utilisation était relativement peu développée.

En effet, les effets néfastes pour l’environnement et la conservation des ressources d’une liberté illimitée d’utilisation des espaces communs.

L’autre facture, peut- être d’avantage lié à l’introduction de l’idée de patrimoine commun.1

Aujourd’hui, la notion de patrimoine, d’abord cantonnée à la conservation de monuments et d’objets mobiliers, a considérablement évolué et continue de s’étendre. Elle est devenue immense patrimoine archéologique, industriel, urbain, rural, maritime, littéraire, cinématographique …les critères de sélection ne se font plus seulement d’un point de vue esthétique. Rites, savoir-faire,… tout ce qui témoigne du passé et permet de comprendre le présent mérite d’être protégé et d’être transmis aux générations futures.2

2. La protection et la conservation de patrimoine :

« La conservation est l’ensemble des processus qui permettent de traiter un lieu ou un bien patrimonial afin de lui maintenir sa valeur culturelle ».3

La conservation concerne tous les processus qui tendent à sauvegarder l’héritage culturel.4

C’est aussi l’ensemble de doctrines, de technique et de moyennes matériels et propres à perpétuer l’existence des monuments, en vue de les maintenir matériellement dans leur disposition architecturales d’usage avec une évaluation adéquate des modifications réalisées dans le temps.5

La conservation comme la gestion ont suscité des dispositifs juridiques au plan national aussi bien que régional et international. La protection juridique des paysages et des espaces vivantes et de leurs habitats répond celle des biens du patrimoine.

2.1.

Les objectifs de la protection :

Dimension identitaire :

L’approche et la dimension identitaires ne sont pas absentes de la démarche patrimoniale, on les mentionnera pour mémoire. L’émergence d’une identité spécifique, dans le contexte des relations entre ces communautés et la société, repose sur une triple

1 Alexandre C. Kiss : « La notion de patrimoine commun de l’humanité », RCADI, vol 175, 1982 II, P116. 2 Idem, P07.

3 La charte de Burra, P110.

4 Jean Pierre Moh : Les sciences du patrimoine : identifier, conserver, restaurer, 1998, P183. 5 Henri Jean Calsat, Dictionnaire multilingue de l’aménagement de l’espace, 1993.

(29)

composante : historique, sémantique et écologique, dont procède sa compréhension souvent complexe.

Dimension patrimoniale :

La patrimonialisation des territoires est pour sa part porteuse d’enjeux politique, dans l’acception extensive du terme, qui place au premier plan les problématiques et enjeux identitaires.1

3. Le patrimoine architectural et urbain :

3.1. Patrimoine architectural :

Le patrimoine architectural, héritage culturel transmis le passé, a une grande valeur spirituelle et transcrit de la civilisation humaine. Ce patrimoine constitue une partie essentielle de la mémoire des hommes d’aujourd’hui sans oublier que chaque époque a ses réussites.

Le patrimoine architectural constitue un ensemble bien plus vaste qui comprend également le patrimoine que l’on qualifie parfois de non protégé, de pays ou de proximité.

Ce patrimoine est considérée comme comprenant les biens immobiliers (monument, ensemble architecturaux, sites…).2

3.1.1. Les monuments:

Toutes réalisations particulièrement remarquables en raison de leur intérêt historique, archéologique, artistique, scientifique, social ou technique, y compris les installations ou les éléments décoratifs faisant partie intégrante de ces réalisations.

3.1.2. Ensemble architecturaux :

Groupements homogènes de constructions urbaines ou rurales remarquables par leur intérêt historique, archéologique, artistique, scientifique, social ou technique et suffisamment cohérents pour faire l'objet d'une délimitation topographique.

3.1.3. Les sites :

Œuvres combinées de l'homme et de la nature, partiellement construites et constituant des espaces suffisamment caractéristiques et homogènes pour faire l'objet d'une délimitation topographique, remarquables par leur intérêt historique, archéologique, artistique, scientifique, social ou technique.

La même convention rappelle également «l’importance de transmission aux générations à venir de tout système de référence culturelle, destiné à améliorer l’environnement rural et

1 Deperne, 2007, P25.

(30)

Chapitre I : Patrimoine

Page 11 urbain et à encourager ainsi l’expansion économique, sociale et culturelle des régions et états en questions».1

Quels que soient les biens protégés, la Convention ne se réfère pas à l'ancienneté des réalisations mais à une série de critères permettant de distinguer particulièrement ces éléments dans l'environnement bâti. L'intérêt retenu pour l'identification des biens peut être de nature historique, archéologique, artistique, scientifique, sociale ou technique.

Un ou plusieurs de ces critères, ou tous à la fois, justifient la considération du bien comme élément du patrimoine architectural. Il revient naturellement aux services compétents de chaque partie d'apprécier si les critères sont réunis.

3.2. Patrimoine urbain :

Le patrimoine urbain est une « valeur significative et exemplative d’une organisation spatiale transcendant l’évolution des modes et des techniques. C’est un fait capital dont les points de confirmation sont multiples et répartis aux quatre coins du monde».2

La notion du patrimoine urbain comprend tous tissus, prestigieux ou non, des villes et sites traditionnels préindustriels et du XIXe siècle, et tend à englober de façon plus générale tous les tissus urbains fortement structurés.

1 Idem.

2 BARTHELEMY Jean : « De la charte de Venise à celle des villes historiques ». In : Journal scientifique.

Ethique, principes et méthodologies. ICOMOS. 1995, P 17.

Figure 1 : Le champ de patrimoine architectural. Source : Charte de Washington 1987

(31)

Le patrimoine comme notion a été toujours en évolution permanente et il a même dépassé la simple signification d’un monument historique isolé défini par A. Reigl. C’est à partir des années 1960, précisément en France que de nouveaux types de biens entrèrent juridiquement dans la catégorie du patrimoine, et c’est exactement en 1962 par promulgation de la célèbre loi Malraux, qui fut une réaction contre les rénovations massives des centres urbains entrepris à partir des années 1950, conformément à la doctrine des CIAM. Néanmoins, cette notion a été proposée pour la première fois par G. Giovannoni.

Schématiquement, la reconnaissance du patrimoine urbain a été mise en avant par Ruskin en Grande-Bretagne, Camillo Sitte en Autriche et Gustavo Giovannoni en Italie à des périodes successives, respectivement selon trois figures de la ville ancienne : mémorial, historique et historial.1

Tout d’abord, au début des années 1860, Ruskin découvre la valeur mémoriale de l’architecture domestique à laquelle il attribue une valeur non monumentale. Durant ces années il s’insurge contre les destructions, sous l’impact de la révolution industrielle, du tissu des villes anciennes, structure qui forme selon lui l’identité de la ville.2

1 Françoise CHOAY : « L’allégorie du patrimoine », Cité in Alep, Harar, Zanzibar : Une étude comparative des

processus de construction patrimoniale et de classement au patrimoine mondial des centres historiques de trois villes du sud, P36.

(32)

Chapitre II

PRESENTATION DES

OUTILS D’ANALYSE

ET DE PROJECTION

(33)

Introduction :

La réhabilitation urbaine est l’aménagement du territoire qui consiste à rénover un quartier ou une ville pour répondre aux besoins de la population, et remédier aux effets du vieillissement des bâtiments et des infrastructures.

A cet effet le présent chapitre traite le cadre des connaissances, il définit les différentes méthodes qui traitent d’une part et d’autre notre thème de recherche.

(34)

Chapitre II : Présentation des outils d’analyse et de projection urbaine

Page 15

1. Approche morphologique (sa naissance- son histoire- son application):

1.1.

Définition de morphologie urbaine:

Le terme « morphologie urbaine » apparait chez les géographes allemands et britanniques entre les deux guerres mondiales, c’est l’étude de la configuration et de la structure externe, d’un organisme, d’un être vivant.1

La morphologie urbaine désigne la forme physique de la ville, de la constitution progressive de son tissu urbain et des rapports réciproque des éléments de ce tissu qui définissent des combinaisons particulières, des figures urbaines (rue- place et autres espaces publics). Cette réalité complexe, analysable à différents niveaux d’échelle et de plusieurs points de vue, traverse les cloisonnements disciplinaires. Elle est partagée entre plusieurs savoirs. Par ses aspects théoriques elle se rattache à la géographie urbaines, mais relève à la fois de l’aménagement urbain et de la composition urbaine ».2

1.2.

Caractéristique de la morphologie urbaine:

Le géographe discerne des constantes :

- Choix du site.

- Les contraintes imposées par le site. - Le rôle des grands axes structurants.

- Les grandes fonctions urbaines et leur traduction spatiale.

La lecture géographique s’opère à une vaste échelle (macro) avec des outils conceptuels (la carte) ; elle est déterritorialisée la plus petite unité abordée est le quartier. La géographie n’est pas très à l’aise dans le parcellaire et dans le cadre bâti le regard géographie est globalisant le regard architectural est particularisant.

Quelque temps de l’analyse de la morphologie urbaine : - Le fait urbain : classification des types de villes.

- La structure urbaine : classification et hiérarchisation des composantes urbaines. - Morphogenèse : analyse de l’évolution urbaine histoire de la forme urbaine. - Le système urbain : les grandes fonctions urbaines et leur traduction spatiale.

1 Robert, « Démarche d’analyse », 1790 Geothe.

(35)

- L’analyse typomophologique.

- Géomorphologie structurel : structure, genèse et spatialité. - Sémiogenèse : étude de la ville comme représentation.

La morphologie urbaine a évelué de la description vers la caractérisation, puis de l’analyse positive et systémique vers l’étude des phénomènes et des représentations.

2. L’analyse morphologique :

La conservation et la mise en valeur du patrimoine requièrent non seulement une prise en compte des monuments et des bâtiments remarquables, mais aussi la reconnaissance de la valeur du contexte où ils situent. En milieu traditionnel, un bâtiment ne prend toute sa signification que par rapport au tissu urbain dans lequel il s’insère.

D’autre part il existe des ensembles urbains qui s’imposent que par leur cohérence et leur unité plus que par l’originalité de certains de leur composants.

Il parait donc nécessaire de dégager des principes d’analyse qui mettent en évidence la richesse du vocabulaire urbain avec les divers types de constructions, de rue de places…qui varient d’une région à l’autre, et même la richesse syntaxe urbaine. En effet la qualité et la diversité des tissus urbains découlent directement des modes spécifiques de combinaison des espaces et des formes construites.

L’analyse morphologique c’est l’analyse des formes en urbaines et la compréhension de la genèse des formes en mettant en valeur leur relations, leur limites, leur contenus et leurs matières.

En général une bonne méthode pour comprendre les formes urbaines est d’étudier les modes de croissance au cours de l’histoire on discerne ainsi la ville linéaire, la ville coloniale, la ville ilot…

La morphologie urbaine actuelle sans ce qu’elle exprime de son héritage historique, de retrouver des filiations avec les formes anciennes. 1

Ainsi, la formulation d’une méthode d’analyse morphologique du tissu urbain permet de révéler les qualités d’un quartier ou d’un village qui pour être présenties, d’orienter les opérations de conservation et de mise en valeur, en servant d’instrument pour délimiter les

1 Rémy Allain, Idem, P7.

(36)

Chapitre II : Présentation des outils d’analyse et de projection urbaine

Page 17 secteurs d’intervention et pour définir les règles auxquelles de telles interventions doivent être soumises. 1

2.1.

La décomposition

:

Le parcellaire :

Le système parcellaire est un système de partition de l’espace du territoire en un certain nombre d’unité foncière, les parcelles fragmentent le territoire.

Le système viaire :

La voirie ou le système viaire est le système de liaison de l’espace du territoire, il est constitué par ensemble des circulations de fonction et d’importance variable. Ce réseau est destiné à innerver les parcelles.

Le système bâti :

Le système bâti regroupe l’ensemble des masses construites de la forme urbaine, quelle que soit leur fonction (habitation- équipement) ou leur dimension.

Le système des espaces libres :

Le réseau des espaces libres est l’ensemble des parties non construite de la forme urbaines, que ces espaces soit publics ou privés.

2.2.

Les critères d’analyse

:

L’aspect topologique :

L’analyse topologique permet de caractérisé les rapports entre les éléments selon leur positionnement réciproque.

L’aspect géométrique :

Mettre en évidence les directions respectives des composants ou des systèmes.

L’aspect dimensionnel :

Mettre en évidence les rapports de dimensions entre les composants.

3

. L’analyse typo-morphologique :

3.1. Définition et objectif de l’analyse typo-morphologique :

La typo morphologie a pris naissance par Muratori, dont la théorie la plus construite a été formulée par l’architecte italien Aldo Rossi dans son livre « L’architecture de la ville ». Cette

1 UNESCO : « Méthode d’analyse morphologique des tissus urbains traditionnels, études et documents sur le

(37)

méthode survient en même que nait un mouvement en faveur de la revalorisation des centres anciens (loi de malraux, 1962).1

La typo morphologie est la combinaison de la morphologie urbaine et de la typologie architecturale c’est la relation dialectrique entre les parties qui constituent la ville (la voie, l’édifice…), elle permet l’analyse du cadre bâti à différentes échelles, caractérise la forme urbaine comme une entité dynamique et continuellement changeante.

La méthode typo morphologique se distingue des autres méthodes se distingue des autres méthodes d’analyse de trois manière :

Le type combine les caractères volumétriques du bâti avec ceux des espaces afférents : Typologie du cadre bâti, le lien est la parcelle, unité de base de la méthode

-Inclut le parcellaire et la trame urbaine, lien entre l’échelle du bâti local et l’échelle de la ville.

La classification typologique du cadre bâti est d’essence morphogénétique plutôt que morphologique (conception, production, usage et mutation).

L’analyse typo morphologie a pour objectifs de faire une évaluation critique de la forme de la forme des organisme urbains, d’identifier des permanences suturales associées à l’identité culturelle des lieux et des contraires relatives à la conservation du patrimoine bâti et des paysages culturels.et de définir des mesures de contrôle des transformations du cadre bâti et d’encadrement des projets d’intervention.2

La méthode typo morphologique se distingue des autres méthodes d’analyse de trois manières :

Le type combine les caractères volumétriques du bâti avec ceux des espaces afférents : typologie du cadre bâti. Le lien est la parcelle, unité de base de la méthode.

Inclut le parcellaire et la trame urbaine, lien entre l’échelle du bâti local et l’échelle de la ville.

La classification typologique du cadre bâti est d’essence morphogénétique plutôt que morphologique (4 temps : conception, production, usage et mutation).

1 Cahier de recherche, N° Aldo Rossi. In Méthode illustrée de création architecturale, P414. 2 Abdelkrim BENAMAR, conférence au département d’architecture de l’Unesco.

(38)

Chapitre II : Présentation des outils d’analyse et de projection urbaine

Page 19

3.2.

Type

:

« Ensemble de caractères organisés en un tout, constituant un instrument de connaissance par abstraction rationnelle et permettant de distinguer des catégories d’objets, d’individus et de faits ». (Petit Robert)

Type architectural : «figure essentielle d’un bâti qui décrit de façon générique ses dispositifs fonctionnels, son expression figurale d’ensemble et son ancrage au sol (parcelle) à un moment de son parcours dans le temps. Le type architectural est un outil, issu d’une construction rationnelle, qui permet de décoder la structure d’un cadre bâti».

Trois composantes essentielles du type: - Container fonctionnel. - Figure d’ensemble. - Relation au site.

3.3

.

L’école italienne:

3.3.1. Gianfranco Caniggia: (1933-1987)

Gianfranco est un architecte italien connu essentiellement par ces apports sur la morphologie urbaine.1

Disciple de Muratori, responsable de la grande diffusion des analyses typo-morphologique auprès des architectes praticiens.

Gianfranco catégorise les objets construits imbriqués les uns dans les autres qui sont : L’édifice, le tissu, la ville et la région, chacun de ces objets est une entité complexe qui révèle des éléments, structures, système et organismes.

L’originalité de Gianfranco :

- La ville n’est pas un objet mais un processus qui génère puis altère des objets de façon progressive.

- La forme urbaine s’appréhende via une analyse de la mutation des types à travers le temps.

- L’analyse urbaine procède du particulier au général.

- Met l’accent sur le cadre bâti à l’échelle de la parcelle : volumétrie, relation à la rue, orientation solaire, type saisie de façon évolutive, à travers le temps.2

1 Said Mazouz : Cours 4ème année classique.

(39)

3.3.2. Aldo Rossi: (1931-1997)

Architecte est considéré comme le plus grand théoricien de l’architecture, son traité théorique « L’architecture de la ville » en 1966 devient rapidement une référence internationale1. Dans cette théorie Aldo a :

- Décrit et analyse le processus de transformation de la ville qui est relié à l’histoire mais aussi à la mémoire des lieux.

- Met de l’avant la notion d’identité d’un lieu, la notion d’un endroit spécifique ou « locus » est un des thèmes importants.

- Tire des leçons des analyses typo-morphologiques pour déduire une vision de la ville et un modèle de pratique architecturale.

3.3.3. Carlo Aymonino: (1928-2010)

Aynomi architecte et urbaniste italien des XXe et XXIe siècles, est l’un des noms dans les domaines de l’étude urbaine et de la morphologie au moment où il a commencé à travailler sur le nouveau développement avec Rossi2, parmi ces principes on cite :

- La ville nait de la dialectique entre la typologie architecturale et la morphologie urbaine.

- Décrit les petites constructions médiévales comme les « servants » de la forme urbaine, des pièces définitoires d’un tissu collectif.

- Les édifices modernes sont indépendantes « détachés » de la forme urbaine. Le rapport entre typologie et morphologie ont été inversés.

3.3.4. L’école de Versailles:

Groupe de recherche de l’école d’architecture de Versailles. Adopté l’approche muratorienne :

- Critique de la modernité (banlieue, villes, nouvelles).

- Redécouvertes les usages et savoir- faire relatifs à la ville classique. - Revendiquent l’antériorité de Jean Nicolas durand (1760-1934).

1 Aldo Rossi : « L’architecture de la ville », traduction par Françoise Brun, 1981, L’equerre ; Paris, pour la version

française, Marsilio, 1966.

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Chapitre II : Présentation des outils d’analyse et de projection urbaine

Page 21

4. La Méthode RéhabiMed :

4.1. Définition de la méthode :

RehabiMed propose une méthode d’intervention pour la réhabilitation et la revitalisation des centres historiques, destinée aux autorités locales et à tous les agents impliqués dans les processus de réhabilitation, qui les aide à la promotion, la planification et la gestion des interventions de réhabilitation .1

La méthode a pour objectif d’ordonner et

4.2. Objectif de la méthode

:

La méthode RéhabiMed a pour objectif d’ordonner et de systématiser les étapes du processus de réhabilitation pour leur gestion et leur développement optimums, et de définir les critères qui doivent permettre de réfléchir sur les problèmes et les stratégies à mettre en place pour garantir le succès du processus. Il s’agit d’une méthode ambitieuse, dans l’intention de sensibiliser les pouvoirs publics et les techniciens quant à la complexité de ce type de processus, qui est habituellement envisagé de manière trop schématique ne recherchant souvent que des résultats immédiats, entraînant des conséquences imprévisibles, des hypothèques sociales ou des pertes patrimoniales irrécupérables.2

D'après X. Casanovas, Project manager de Réhabimed, « Il s'agit d'une méthode ambitieuse, dans l'intention de sensibiliser les pouvoirs publics et les techniciens quant à la complicité de ce type de processus, qui est habituellement envisagé de manière trop schématique ne recherchant souvent que des résultats immédiats, entraînant des conséquences imprévisibles, des hypothèques sociales ou des pertes patrimoniales irrécupérables ».3

4.3. Principe de la méthode

:

La méthode propose cinq principes de base du processus de réhabilitation / revitalisation. 4.3.1. L’intégration :

En comprenant la ville historique faisant partie d’un territoire à plus grande échelle dans lequel il doit s’insérer et s’articuler dans la perspective de sa singularité historique et non comme une enclave isolée.

1 http://openarchive.icomos.org, « Méthode RehabiMed Architecture Traditionnelle Méditerranéenne,

Réhabilitation Ville et Territoire »

2 Idem.

3 Xavier Casanovas, Actes du colloque international, Oran, 19-21 octobre 2008, "La réhabilitation et la

(41)

4.3.2. La globalité :

En considérant une vision multisectorielle du processus en termes économiques, sociaux et environnementaux, et non seulement d’un point de vue exclusivement technique ou urbanistique mais en définissant une stratégie intégrale qui permette l’équilibre entre la mise en valeur d’un patrimoine collectif et l’amélioration de la qualité de vie de la population.

4.3.3. La concertation :

En envisageant, un nouveau cadre de gouvernance dans lequel les agents concernés par la réhabilitation (hommes politiques, techniciens, agents sociaux, etc. et évidemment les habitants) s’impliquent dans le processus à la recherche d’un consensus d’action.

4.3.5. La flexibilité :

En assumant le fait que la longue durée du processus de réhabilitation exige l’évaluation continue de l’intervention ainsi que la possibilité de réorientation de la stratégie de réhabilitation, afin de l’adapter aux changements sociaux, économiques, etc.

4.3.6. L’adaptabilité :

En définissant un cadre-guide pour faciliter la gestion de la réhabilitation, en assumant le fait que la concrétisation des stratégies et des propositions d’action sera conditionnée par les spécificités de chaque contexte local.

La réhabilitation des centres historiques doit être envisagée dans le cadre d’un processus de revitalisation et de régénération urbaines dans lequel elle s’intègre, compris comme une intervention aussi bien sur l’environnement physique que sur la population qu’elle accueille, que sur l’ensemble des activités culturelles, sociales et économiques qui définissent «l’ambiance sociale».

La réhabilitation doit être un processus de transformation lent et programmé, loin des interventions brusques et rapides, avec des objectifs à moyen et à long terme, qui doit commencer par un geste politique décidé et ne doit pas culminer avec l’exécution de projets spécifiques, mais qui exige une action et une évaluation continues en accord avec l’évolution de la zone et de ses habitants.

(42)

Chapitre II : Présentation des outils d’analyse et de projection urbaine

Page 23

4.4. Phases de la méthode

:

La méthode est structurée en un processus de cinq phases; une orientation, un diagnostic, une stratégie, une action et son suivi et une évaluation continue.

Figure I : Les phases d’intervention de la méthode RéhabiMed Source : http://www.rehabimed.net

1- Orientation :

Le processus de réhabilitation commence avec la décision politique d'agir, décision qui doit être prise par l'administration sur la base de la perception des problèmes qui affectent le centre historique. Elle peut aussi être motivée suite à la pression de la société civile ou encore à l'initiative d'un secteur privé.

Avec cet objectif de départ, le processus de réhabilitation peut être orienté et justifié politiquement vers la résolution d'une grande variété de problématiques, souvent complémentaires :1

- Dans une perspective sociale: avec pour objectif de lutter contre la pauvreté, de développer la cohésion sociale, d'éviter l'exclusion sociale, de freiner les processus de régression démographique des résidents et usagers ;

- Dans une perspective urbanistique: avec pour objectif de revaloriser le résidentiel et d'améliorer ses conditions d'habitabilité ou de rénover et d'améliorer les

1http://www.rehabimed.netmémoire, Cf. Chap. 2, titre, qui traite les " Enjeux autour de la sauvegarde des ksour".

Orientation

politique Diagnostic Stratégie Action Suivi

1- Volonté politique 2- Décision

préliminaire 3- Analyse territoire 4- Diagnostic

intégrée 5- Réflexion stratégique 6- Plan

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infrastructures existantes ; dans une perspective économique: avec pour objectif de dynamiser et de diversifier les activités économiques ou d'améliorer l'attrait et l'intégration de la zone dans sa propre ville

- Dans une perspective environnementale : avec pour objectif d'améliorer la qualité environnementale ;

- Dans une perspective patrimoniale: avec pour objectif de conserver et de mettre en valeur le patrimoine bâti, de préserver et de mettre en valeur le paysage culturel et naturel, ou de réhabiliter et d'intégrer de manière cohérente le patrimoine aux conditions nécessaires de la vie actuelle.

2- Diagnostic :

La coordination du diagnostic sera effectuée par une équipe technique. Sa première tâche sera la concrétisation d'un programme d'études sectorielles, où sera spécifié le type d'études à développer et la manière de le coordonner afin d'optimiser les ressources et d'assurer la cohérence de l'ensemble.

L'équipe technique sera chargée enfin de l'élaboration et de la rédaction du document de synthèse du diagnostic. Dans ce document de synthèse seront identifiés les points critiques (points forts et dysfonctions) de la zone d'intervention. Le document devra être accepté par l'ensemble des agents et avalisé par les pouvoirs politiques.

Une analyse multisectorielle doit être menée à terme pour une correcte compréhension du territoire, qui doit aboutir à des approches spécifiques à chaque secteur:

- Approche urbanistico-architecturale; - Approche socio-économique;

- Approche historico géographique; - approche biophysique;

Le développement des travaux sera structuré dans une première phase où l’on recueillera les données, puis une deuxième phase d'analyse de ces données, suivie d'une troisième phase où l’on exprimera et visualisera les résultats des études.

L'équipe technique, du fait de sa condition pluridisciplinaire, doit pouvoir garantir l'équilibre entre l'aspect physique et l'aspect socio-économique de la réhabilitation. Pour ce faire, elle devra passer des visions multisectorielles à une approche unique de type intégrale.

Cette approche aura pour ambition une certaine globalisation des situations et mécanismes qui les produisent. Dans la synthèse on identifiera les points critiques.

(44)

Chapitre II : Présentation des outils d’analyse et de projection urbaine

Page 25 3- Stratégie :

" La première phase de la réflexion, à partir des résultats exprimés par le diagnostic intégré doit conduire à la concrétisation de scénarios, c'est-à-dire à définir ce que doit être l'état final souhaité pour la zone d'intervention. Cette réflexion sera conditionnée par un ensemble de critères que l'on peut diviser en prémisses stratégiques et en objectifs prioritaires pour la réhabilitation durable. La réflexion technique autour de la définition des scénarios doit être centrée sur la recherche d'un équilibre, dans l'accomplissement des prémisses stratégiques et dans la satisfaction des objectifs prioritaires de la réhabilitation durable." 1

- Les prémisses stratégiques:

· L'articulation du long et du court terme;

· La considération de la subsidiarité des échelles; · La synergie entre intérêts publics et privés.

- Objectifs prioritaires de la réhabilitation durable: · amélioration de la qualité de vie des résidents; · la mise en valeur du patrimoine culturel et naturel; · l’amélioration de la cohésion sociale;

· l’efficience environnementale.

L'évaluation de la cohérence sera effectuée grâce à l'évaluation du degré d'accomplissement des prémisses stratégiques et des objectifs prioritaires de la réhabilitation durable, au moyen de la prise en considération du coût global, des impacts croisés et de la durabilité du scénario. D'un autre côté, l'évaluation de la viabilité du scénario prendra en considération aussi bien la viabilité économique que la viabilité juridique et les possibilités d'acceptation sociale.

Le plan d'action, qui synthétisera les orientations stratégiques de l'intervention, n'est rien d'autre que la mise en séquence et la coordination opérationnelle de tous les projets et toutes les politiques sectorielles à réaliser au service d'un objectif, qui doit aboutir au scénario souhaité. Conjointement à la définition des actions, le plan définira le cadre opérationnel ainsi que la modification ou l'adaptation du cadre légal afin de le mener à terme.

Rédaction du plan d'action de réhabilitation : Le plan d'action sera rédigé par l'équipe technique et bien qu'il devra être validé par une décision politique, qui devra l'assumer et l'appliquer, il devra reposer sur le plus large consensus social possible. Les actions à mener à terme seront structurées en trois grands groupes de propositions :

Figure

Figure 1 : Le champ de patrimoine architectural.
Figure I : Les phases d’intervention de la méthode RéhabiMed  Source : http://www.rehabimed.net
Figure 2 : La carte de situation géographique de  la wilaya de Laghouat.
Figure 4 : Vue aérienne sur quartier Schettit   Source : www.delcampe.com .
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Références

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