2 > BIOFUTUR 345•JUILLET/AOÛT 2013
sommaire 25
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01 Bloc-Notes Édito
Biotech News
Biotech Direct
Bon gré mal gré, la loi Fioraso avance vers l’adoption – Faut-il abandonner le facteur d’impact ? –
Smartox, la biotech qui ne craint pas le venin…
Medtech
Premier clonage humain thérapeutique – La reprogrammation des génomes parentaux – Du lysosome à la maladie de Parkinson – Un anticancer dérivé du cholestérol – Un nouveau système immunitaire – Carmat : le cœur artificiel a ses raisons – Communication parasitaire…
Technobio
Étiqueter les preuves avec des nullomères – Une sensibilité à fleur de peau – Suivre les métastases in vivo– Des nuées de mouches robots…
Agrobiotech
(In)offensive coccinelle asiatique – Les néonicotinoïdes sont aussi toxiques pour les organismes aquatiques…
Militech
Sarin, un gaz de destruction massive
Biotech Industrielle
De l’or plus vert grâce à l’amidon
Écotech
Découverte au centre de l’organisation cellulaire — Une plante sans ADN poubelle – Communication à l’aide de champignons…
Biotech Marine
Le réchauffement des océans bouleverse la pêche
Paléobiotech
L’ADN des profondeurs
Entretien croisé
Trouver la voie de sa biotech : deux exemples en six questions Entretien avec Laurent Levy (Nanobiotix) et
Renaud Vaillant (Theravectys)
Propos recueillis par A. Vernet
En images
Le grand retour du mammouth
S. Douhi
Techno
L’ère des implants biodégradables intelligents
P. Deroin
En direct des incubateurs
iPEPS, au cœur de la recherche biomédicale
A. Génin
Portrait
Albert Calmette
De l’outre-mer à l’invention du BCG
J.-M. Milleliri
Biothèque Agenda
39
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58 60 64 66
72 70
D’OÙ VIENT LA VIE ?
Ce que l’on sait de son apparition sur Terre
Coordinateurs : Odile Vandenabeele-Trambouze*
et Daniel Prieur**
Chercher nos origines ailleurs
F. Selsis
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49
La Terre d’origine
H. Martin et E. Hébrard
Avant la vie, la chimie prébiotique
A. Brack
26 34
44
14, rue de Provigny 94236 Cachan cedex, France Tél. : + 33 (0)1 47 40 67 00 Fax : + 33 (0)1 47 40 67 02
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Directeur de la publication : Patrick Fenouil Directeur éditorial : Jean-Marc Bocabeille Journaliste :Agnès Vernet (67 94) Sécrétaire de rédaction :Safi Douhi (67 01) Graphiste-Maquettiste : Estela Ranchy (67 33)
Ont partic H. Albert, A J.-P. Bricka M. Chabali A. Génin, S L. Le Serge H. Martin, R. Pascal, O. Vandena
COMITÉ S Directeur Pr Stuart Geneviève Yves Deba Max Goyffo Francis Ma Claire Poya Paul-Henri Pierre Tam Michel Van
* Habilitée à diriger des recherches au Laboratoire de microbiologie des environnements extrêmes (UMR 6197)
de l’Institut universitaire européen de la mer, à Plouzané.
** Professeur honoraire de microbiologie à l’Université de Bretagne occidentale de Brest.
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JUILLET/AOÛT 2013•BIOFUTUR 345< 3
édito
34
La rédaction
?
re
mbouze*
Aux frontières du vivant, la formation des premières biomolécules
M.-C. Maurel, d’après les propos recueillis par A. Vernet
Une vie en cellule
P. Lopez-Garcia, d’après les propos recueillis par S. Douhi
39 44
44
orrespondant.
Ont participé à ce numéro : H. Albert, A. Bogdanovic-Guillon, A. Brack, J.-P. Bricka, S. Casalonga, L. Cavicchioli, M. Chabalier, H. Cottin, P. Deroin, P. Forterre, A. Génin, S. Giry, E. Hébrard, E. Javaux, L. Le Sergeant d’Hendecourt, P. Lopez-Garcia, H. Martin, M.-C. Maurel, J.-M. Milleliri, R. Pascal, H. Perrin, D. Prieur, F. Selsis, O. Vandenabeele-Trambouze
COMITÉ SCIENTIFIQUE Directeur scientifique : Pr Stuart Edelstein
Geneviève Almouzni, André Choulika, Yves Debacker, Jean-François Deleuze, Max Goyffon, Louis-Marie Houdebine, Francis Martin, Vincent Ossipow, Claire Poyart, François Rechenmann, Paul-Henri Roméo, Jean Rossier, Pierre Tambourin, Daniel Thomas, Michel Van Der Rest
RÉGIE PUBLICITAIRE Info Media Publishing Centre d’affaires Paris Nord Bâtiment Ampère BP 202 93153 Le Blanc Mesnil cedex Tél. : 01 48 67 20 51 Fax : 01 48 67 16 56
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Sept milliards d’individus. Sur une petite planète bleue couverte d’océans, perdue dans une petite galaxie qui occupe un point infinitésimal de l’univers, se pressent 7 milliards d’êtres humains qui se questionnent sur leur existence et celles des millions d’espèces animales, végétales, de champignons ou de bactéries avec lesquelles ils partagent cette biosphère isolée. Et pourquoi cette vie n’est-elle présente que sur la planète qu’ils habitent ?
La physique, la chimie et la biologie modernes et leurs méthodes d’analyse offrent de nombreux éléments de réponse à ces questions, basés sur l’observation des roches, du mouvement des plaques terrestres, du climat, des fossiles ou encore sur l’évolution géné- tique et morphologique des êtres vivants. Mais chaque découverte est avant tout une source de nouveaux questionnements. Et la seule certitude que nous ayons aujourd’hui est celle de l’existence d’un ancêtre commun à toutes les espèces peuplant la Terre. Quand ? Ça, la science ne sait toujours pas y répondre.
Ce Luca (last universal common ancestor, ou cenancêtre) pourrait être très vieux. Si les stromatolites australiens et sud-africains datés à -3,8 milliards d’années sont bien des traces de l’activité biologique de communautés bactériennes, cela signifierait que les archées et les eucaryotes, qui partagent un ancêtre commun avec celles-ci, existaient eux aussi. Et de cet ancêtre et même de Luca aux premiers organismes « vivants », il y a un pas gigantesque que l’absence de traces nous empêche de franchir. Peut-être parce que nous ne savons pas ce que nous cherchons.
Les premières formes de vie étaient-elles basées sur l’ARN ou sur l’ADN ? Étaient-elles entourées d’une membrane ou nichées dans un creux de roche qui leur servait de protection ? Et quid des acides aminés, présents naturellement dans le milieu interstellaire et sur des comètes ? En 1953, un post-doctorant de l’Université de Chicago a peut-être apporté une partie de la réponse avec une expérience devenue célèbre : en mettant en contact un flacon renfermant de l’eau – représentant l’océan primordial – et un autre renfermant une soupe de méthane, d’ammoniac et de sulfure d’hydrogène – mimant l’atmosphère primitive –à l’aide de tubes de caoutchouc et en soumettant le tout à des décharges électriques, Stanley Miller est parvenu à synthétiser des acides aminés, des acides gras des sucres et d’autres composés organiques, reproduisant ce qui pourrait être le processus physico-chimique à l’origine des premières molécules biotiques… mais pas de la vie elle-même. Peut- être les éléments fondateurs du vivant ont-ils émergé de façon concomitante. Peut-être ont-ils été apportés sur Terre par quelque comète ou astéroïde qui passait par-là.
Quoiqu’il en soit, partout sur la Terre, même dans les environnements les plus hostiles, tant qu’il y a de l’eau liquide et une source d’énergie chimique, il y a de la vie. Et partout, elle utilise un code universel qu’elle transmet d’une génération à une autre.
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