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Influence de l'exploitation forestière sur la végétation et la flore de la forêt classée du Haut-Sassandra (Centre-Ouest de la Côte-D’ivoire)

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Texte intégral

(1)

Union- Discipline- Travail

Ministère de l'Enseignement Supérieur de la Recherche et de l'Innovation Technologique

THÈSE

N° d'ordre: 267/98 Présentée à

L'Unité de Fmmation et de Recherches de Biosciences

de

L'UNIVERSITÉ DE COCODY-ABIDJAN

Pour obtenir le titre de

DOCTEUR DE TROISIÈME CYCLE Spécialité : Botanique

Option : Foresterie Par

François N'guessan KOUAMÉ

INFLUENCE DE L'EXPLOITATION FORESTIÈRE

SUR LA VÉGÉTATION ET LA FLORE DE

A f'

LA FORET CLASSEE DU HAUT-SASSANDRA

(CENTRE-OUEST DE LA CÔTE-D'IVOIRE)

Soutenue le 17 janvier 1998, devant la Commission d'Examen:

Président : Mme MONDEIL F ANJA, Maître de Conférences à l'Université de Cocody-Abidjan Examinateurs: M. RODOLPHE SPICHIGER, Professeur à l'Université de Genève

M. AMADOU TIDIANE BA, Professeur à l'Université Cheikh Anta Diop-Dakar M. AKÉ ASSI LAURENT, Professeur à l'Université de Cocody-Abidjan

M. KADIO ADJUMANE AIMÉ, Docteur-Ingénieur à la SODEFOR-Abidjan

(2)

AVANT-PROPOS

Nous remerc1ons le Protèsseur TRAORE Dossahoua qui a accepté de diriger ce travail Depuis près de 6 ans, il n'a cessé de ménager son temps pour nous donner les orientations nécessaires, d'abord pour notre mémoire de D.E.A.. ensuite pour ce travail de thèse. Quïl en soit infiniment remercié.

Le Professeur Rodolphe SPICHIGEK Directeur des Conservatoire et Jardin botaniques de Genève et ses Assistants, docteurs Laurent GAUTIER et Cyrille CHATELAIN, de l'Université de Genève, se sont toujours sentis préoccupés, de très près, de l'aboutissement de ce travail. C'est pourquoi, il nous revient de leur adresser nos sincères gratitudes pour 1 'encadrement et les et1àrts qu'ils ont fournis pour nous trouver un financement à ce travail, en Suisse et de les remercier. A travers eux, nous remercions l'Académie Suisse des Sciences Naturelles et le Centre Suisse de Recherches Scientifiques en Càte-d'lvoire, qui ont consenti des efforts supplémentaires pour que nos travaux soient menés jusqu'à leurs termes. Ces marques de reconnaissance et les remerciements sont adressés à monsieur François De GRAF_ président du Conseil du Centre Suisse de Recherches Scientifiques. en Càte-d'Ivoire et à madame Liliane STUTZ DE ORTEGA. qui dirigeait ce Centre au début de notre travail. Monsieur Jacob ZINSSTAG. Directeur actuel du Centre Suisse a suivi tout le déroulement de ce travail et n'a jamais hésité à nous apporter son concours, en cas de besoin; nous le prions d'accepter, en conséquence, nos vifs remerciements.

Nous avons bénéficié des concours financiers et logistiques de la Société de Développement des Forèts en Càte-d'Ivoire (SODEFOR) C'est pourquoi nous voulons porter ce travail à la mémoire de tèu KONAN Soundélé, ex-Directeur Général de la SODEFOR, qui a initié la collaboration entre le Laboratoire de Botanique de l'Université de Cocody et la SODEFOR, à travers ce travail. Son successeur monsieur KONAN Konan Dénis, qui a entretenu cette collaboration. mérite d'en ètre remercié. Nous avons été admis dans la Division de la Forèt Classée du Haut-Sassandra, pour concrétiser nos travaux. C'est pour cette raison que nous tenons à

remercier le Commandant KOUADJO Adji François, ex-Directeur du Centre de Gestion de Daloa, le Capitaine BAH Bilé Valentin, ex-Chef de Division du Haut-Sassandra, pour toutes les facilités qu'ils nous ont accordées au cours de la collecte de nos résultats de terrain.

Nous voudrions exprimer notre profonde gratitude à madame :\10!\i'DEIL Fanja qui, malgré ses multiples charges, nous a fàit honneur en acceptant de présider notre jury.

Nous adressons nos remerciements au Profèsseur Amadou Tidiane BA de I'Lniversité Cheikh Anta Diop de Dakar pour avoir accepté de juger ce travail

Nous remercions le Professeur AKÉ ASSI Laurent pour sa contribution à

(3)

1\ous expnmons notre gratitude au Docteur KADIO Adjumane Aimé pour av01r accepté de nous apporter son expérience en foresterie, par sa contribution à notre jury

Nous sommes venu à la Botanique grâce aux enseignements d'éminents Professeurs de ce Laboratoire: ce sont les Professeurs AKÉ ASSI Laurent, ANOviA Gladys_ ASSE\!1IEN Ahourou PauL LOROUGNO:.J Guedé Jean, TRAORÉ Dossahoua, messieurs Al'v!AN Kadio Georges, DA Kouhété Philippe, EGNANKOU \Vadja \1athieu, l\:'GUESSA.1'\J Kouakou Édouard et madame ATINDÉHOU Kamanzi Kagoyiré, à qui nous adressons, par conséquent nos sinceres remerciements

Nous remerctons monsteur le Directeur de la Société de Développement et d'Exploitation de l'Aviation Civile et de la Météorologie (SODEXAivl), anciennement, Agence Nationale de l'Aviation Civile et de la Météorologie (ANA\1), pour les données climatiques mises à notre disposition

\lonsieur TÉRÉ Henri Gnésio, qut nous a initié aux plantes forestières, est pne d'accepter notre infinie gratitude.

:\lessieurs AGO Jean-Baptiste, KOUADIO Clément. KOUA\IE PauL SONFOLO Koné, tout le personnel du Centre de Gestion et celui de la Division du Haut-Sassandra sont remerciés de leur franche collaboration dont nous avons bénéficié

A nos amis SO\'lÉ Innocent, KOUASSI Koffi, KALOU Vincent, qut nous ont aidé à collecter nos données de terrain, nous présentons te fruit de nos labeurs et les prions de bien vouloir accepter nos remerciements. Nous remercions, également, tout le personnel du service Écologie de la Division du l1aut-Sassandra qui nous a prèté, souvent mains fortes.

A nos collègues ÉTIEN Dibié Théodore. OUATTARA Soulemane et TRA Bi Fezan Honora, nous adressons nos remerciements pour leurs critiques qui nous ont permis d'améliorer notre travai 1.

Adjoua :\tarie.

A notre tàmille. nous disons ceci :

- madame KOUA\IÉ Chantal et entànts KOUAi'viÉ, voici ce pourquoi votre époux et papa est toujours parti. recevez cette thèse en guise de récompense pour nos absences, souvent, intempestives:

-Papa, Maman, Frères et Sœurs, vous qui avez bien voulu nous laisser tàire notre volonté. nous vous remercions de votre soutien :

-oncle KOUA.\fÉ Kouamé, merci pour votre soutien et vos conseils Enfin, nous dédions ce travail à la mémoire de notre regrettée sœur KOU AME

(4)

SOM!tJAJRE

Titres Pages

1/\'JROJ)( !(

1 "'" Partie : ( '.i f)J<J_· /JI~·/. '/

rr

!/ JF ---4

Chapitre l :

AI

i

1

i e 11 na lu re

1 ---

6

1-Si tnut ion gJo;:raphùJite e 1 a dm inistrat h·e ---6

(} 1 fC! lq 11 es. lac 1 e 11 rs dn n 1 i lie 11 ---6

2. 1- 1· acre urs a hi oti qucs ---6

2. 1.1- Climat ---6

' 1.2-!? elie f' ---18

2. 1. 3- 11 \'drograrlu e ---18

2. 1. ~-.'<ol et "''lUs-s'!/ ---20

2. 2-Faoe urs h1 otiques ---20

2. 2. 1 1 Ï'gc't ali on ---20

2. 2. 2-

ra

Ill/(' ---Chapitre 2 • J:'m·imnnemenl 1 P ( Jpltfa 1 i ( Jll ri l'e ruine --- 27

2- L-::ploi lat ir n lfàrest ii! re ---31

2. 1 Gé r/('rali 1 ''s ---3 1 2. 2-1 Ils! un que de /'exp!oi /ali 011 fi westi àe c 11 ( 'd!e-d 'h ·oi re ---3 6 2 3- /. 'exp/oi /alionjiwe.\li ère dans fo f-nrJ/ ( 'fassh: du f fa!il-:'>'aS.\11/Idro ---3 7

( 'on elus ion pa

ri i

e Ile ---

4 2 2" Partie • ."viA !f~R/ lJ FT JJ/:lHC )/ JF /) Chapitre l •

A!otérie/

Chapitre 2 •

Aféthode.1• de

---·----·--- 4 5 ----·---·-- 46 47 1-Grandes parcelles (2 ha) ---47

2- Re/en! 1 i né a ire e 1 1 es grixe ls ---5 1 2. 1-Re fi!l·é h né ai re --- 51

2. 2-G nxe ls ---53

3-1~-tude de la lYtlidité du rcden} lim!aire et des gri.nds ---53

(5)

5-J~'chw 11 i 1 lm nmge --- 56

Chapitre 3.

A1élhodes d

---··--- 61

l-A 11a ~vse de la flore ---61

l. l- /)t 1 ·ersi !<'jlorisfi qw: ---61

l. 2- ( ·~ illrhe deji·èquence ---63

1. Y- ( '1l!lrhe ai re-espèces ---63

1 A- ( 'ourhe longueur-e.1pèces ---65

1. 5- 1 ide ur d 'tmporfcmce desjhmi /les ---65

1. 6-fndi ce de 1 ·ah• ur d ï mportance --- 66

1. 7-Coefïl ci eni de si mi li ft tele ---67

l.X-Conlrihutim! ---·---- ---·--- --- 68

2- A na~rse de la si mel ure de la 1 ·égJ lai ion ---69

2. 1 :,,·,rue/ ure 1-er// cale 1.11 rai i fi ca 1 ion 1 ---69

2. 2- .'-:!rltclure ho ri ::on r ale r::onllf ion, --- 7 3 3<2 Partie:

RL'lt

;r

lA/:)' Fr 1 JJS( ( Chapitre 1

:lit F'orêt Classée du Haut-.\assandra. JJescriptwn générale er éror

1 1

' '

.

( e a ve (ret a

<.., 1 ' ( )/1 --- 78

1- ( 'omposi 1 im 1 flonst i 9 11e ---78

1.1-l?ichessellorisrique de la hm!t C/a.1.1Ù' du 1/m!l-.\'as.,andra ---78

1. 2-! /omogeJtéi té jlori sri que ---80

1. Y-fm pur/ m /Cl' des fm nt 11 es ---84

1.+-fm pori ance des espèces et le grad/1: nf floristi que ---87

1-S!!7t c 111 re ---91

3- "Démographie" et régénération des essences locales exploitées---93

( 'm ;c lusim 1 par 1 ie 1 le --- 99

Chapitre:?. :

Influence de la

dégradation

.\li!'

la slrztcture ella .flore---

101

l- Cluss[/ïcalion des rele1·és enfonctioll de leurs étals de dJxradalion ---lOI 2- A.\pects SI meil/lW IX --- 10 l 2. 1-Den si té du pe uplemcm --- lO 1 2. 1. 1- Den si 1 é --- 103

2. !. 2- li re hasalc. hi o\ o!utne ct hi ommsc --- 1 03 2. 1 3-Dis/ri hulion des di amèlrcs ---107

(6)

Ill

2. 2- .'-,'/ ruuure 1 ·er li cale --- 1 l 0 2. 3-,)'lr!tcl!!re ho ri ::omall! --- 1!3

2.3.1- Yo111hre de co!1/aels par indnùlu --- 113

2. 3. 2-!.orge ur des cow1 111/li'S --- 113

2. -+-1 )ise ussi 1 m --- 1 1 7 3- A .\{Ji! c ts.fh ;r isl i q 1 res --- 12 4 .1. 1-/}i odi n!rsil é --- 126

3.2-bpèces prép111Uk:ranres --- 128

.1. 3-/)iscussi ri/1 --- 13 3 ( 'one lusù m pur 1 ie /le --- 13 5 Chapitre 3:

hf/el.\'

conjugués de fa dégradcrtion

el

du gradœnl

p!uviométrhJlte--137

1- (; n mJ Jes pro 1'iwi res --- 13 7 2- (In JI If Jes èco/ ( JKÎCfl II!S --- 14 2 3-AIW(l·se e11 CO/Jlf)(JSWtles pritlCiJJu/es --- 147

3. 1-f>ri nci r'e de 1 : 1 ('J' --- 14 7 3. 2- . lt'f'ltwt ion de 1 : 1 ( 'J' --- 14 7 3. 2. 1-Choix des 1 ·a ri ahin erl\'irnnnememales --- 148

3. 2. 2-Ch mx des com po.,<llllcs pn nci pales --- 15 0 3. 3- /)i ''ri h 1111 on des parce/ les --- 150

3.

-+-

/)fsr ri hw ion des espèces --- 15 3 3 A. 1-Unrrt hu11 011 générale des esphes --- 153

3.-+. 2-!JI sr ri h lili 1111 des esscJTCl'.\ --- 15 5 Co ne fusion par 1 i e 11 e --- 15 7 Chapitre 4

:Influence des exploitations récentes---

158

1- ,\'truel ure de lu régé tu! ion d<'s 1 roudi!s --- 158

2- ( 'omposi 1 ion .floris! ique des troudes --- 163

2.1-1~\pèces prépondérantes des trou('es --- 163

2.2-Importance des espi:ce.1 princ1pales locales exploitées dans les trouées--- 166

3-J) ise IISSi 01 l --- 16 8 ( 'mtclusim 1 pa rf ie 1 le --- 172

(7)

--- 177

A iVJV/-,-.-\7-.-,\' --- 188

Annexe 1. Comparaison des de11si1és et dl!s aires ham/es estimées--- 189

Annexe ] Comparwson des distrihutions dl!s dwmètrl!s --- 189

Annexe 3. Comparaison des nomhres totaux d 'e.wèces recensés par les deux méthodes--- 189

A l/1/I!Xe -1. ( 'omparaison des recouvre ml! /Ifs de:·; e . ..,pèœs par les méthodes de gra11des sm:fàces et de transect linéaire ---189

Annexe 5. Nore de la Fun}! Classée du Halil-.)'a.\s(tlldra --- 192

Annexe 6. RecomTetnelll.\' des e . ..,pèces dans les d~ffëremes parcelles. par la mt;!lwdl! linéaire ---JJ7 Annexe 7. /)émographie des es . ..,ences priucipales. par classes de d. h.h. --- 214

Annexe 8 (;roupes écologiques érahlis sur lu hase des recomTemellls des e.,pèces. par la mé r lw dl! li 11éa ire --- 219

(8)

,

DEFINITIONS DE OUELOUES TERitJES TECHNIOUES

-

-

-Aubier Bille Bois Canopée Couronne d.b.h.

. partie jeune du tronc et des branches d'un arbre, située

a

la périphérie, sous l'écorce. constituée par les dernières couches de bois encore

• tronçon d'un corps d'arbre que l'on coupe pour en débiter le bois. • ce mot a deux significations en Foresterie. Il peut s'agir de la substance

compacte de l'intérieur des arbres. formée de fibres et de vaisseaux conducteurs de la sève brute. Il designe. aussi, un lieu planté d'arbres. . étage sommital de la forêt tropicale humide, qui abrite la majorité des

espèces y vivant.

• ensemble des tleurs et des feuilles disposées en cercle, vers les sommets des arbres.

• de l'anglo-saxon "dtanu:ler at hreast /wight". ce terme désigne le diamètre mesuré à 1.30 m au-dessus du soL supposé à la hauteur de

poitrine d'un Homme de taille moyenne ( 1 ,60m) ou à 0.30 cm au-dessus des contreforts des arbres qui en possèdent.

Dynamique (de la forêt) • tous les processus de croissance. de mort et de reproduction des espèces. qui contribuent à la mise en place de la forêt.

Essence Flore Füt Grixel Grume Houppier Isohyète Layon

• en Foresterie. ce mot est synonyme d'espèce végétale.

• 1iste de toutes les espèces végétales vivant dans une contrée (THUR\IAI\r\, 18-1-9): OU\Tage dans lequel sont énumérées toutes les espèces végétales d'une région (BLLLIARD, 1800)

. partie du tronc d'un arbre dépourvue de ses rameaux.

• forme contractee de l'anglo-saxon "ground pixel" qui désigne la

surtàce au sol d'un "pixel"

• tronc d'arbre abattu, ébranché mais non écorcé, voué à servir de bois d'œu\Te

• ensemble des ramifications portées par la tige d'un arbre au-dessus du fùt

• ligne joignant. sur une cane, les localités qu1 reçoivent les mêmes quantités de précipitations.

• sentier créé dans la forêt et entretenu par les forestiers, desservant deux limites opposées d'une panie de la forêt ou d'une forêt entière.

(9)

Ordination

Pnrc à grume

li sert de base aux différents inventaires tloristiques et tàuniques ·technique, utilisée en sciences d'étude de la végétation. dans laquelle

les parcelles d'étude et les espèces sont arrangées dans un ordre unidimensionnel ou pluridimensionnel (GOODALL, 1954)

: terrain. d'une assez vaste étendue. déboisé et destiné au regroupement des grumes, au billonnage de celles-ci et au chargement des billes sur les véhicules de transport

Pionnière (espèce) : nouvelle espèce végétale apparaissant dans les premiers stades de reconstitution d'une zone de végétation ouverte mais non cultivée. Pixel : forme contractée de l'anglo-saxon "picture element "_ ce terme

désigne un point élémentaire des images satellitaires

Série : suite. succession_ ensemble de choses de mème nature ou présentant

Similarité

Souche

Typologie

des caractères communs {LAROUSSE, 1995) Ainsi_ la série agricole d'une forèt classée désigne l'ensemble de toutes les portions cultivées de cette forèt; la série de protection est l'ensemble de toutes les surtàces matérialisant les limites de la forèt Toutes les autres panies de la forèt classée constituent la série de forêt nllturelle de production.

: expression de la ressemblance écologique entre des espèces ou des sites d'étude. pris 2 à 2.

· panie du tronc de l'arbre qui reste dans la terre après que l'arbre ait été coupé

: étude des traits caractéristiques. dans un ensemble de données. en vue d'y déterminer des types ou des systèmes.

(10)

vrr

LES ABRÉVIATIONS UTILISÉES

a al 1 h (Ep) (par) Ch Ep G Gr H Hvd \IP mP mp np Rhé Th .\Co .\\1 As Co sm GC GCi GCW

Port des taxa

• arbuste, arbrisseau, arbre • lianescent, sarmenteux • liane

• herbe

Types biologiques ou ad~1ptatifs

• semi-épiphy1e • semi-parasite

• chaméphy1e (plante vivace de 0 m <hauteur< 0,25 rn) • epiphyte • géophyte • géophy1e à rhizome • hémicryptoph;1e • hydrophy1e • mégaphanérophy1e (hauteur> 32 rn ) • mésophanérophy1e (8 rn< hauteur< 32 rn) • microphanérophyte (2 rn< hauteur~ 8 rn) • nanophanérop'111e (0,25 rn< hauteur< 2 rn) • rhéophyte (des courants d'eau)

• therophy1e

Affinités chorologiques

• taxon de l'Afrique Intertropicale

• taxon commun à l'Afrique et à l'Archipel des Comores • taxon commun à l'Afrique et à \ladagascar

• taxon commun à J'Afrique et à l'Amérique Tropicale • taxon d'Asie ou quelquefois commun à l'Afrique et à l'Asie • taxon cosmopolite

• taxon de la région guinéo-congolaise (forèt dense humide) • taxon endemique de Côte-d'Ivoire

• taxon endémique du bloc forestier à J'Ouest du Togo

(Ghana, Côte-d'Ivoire. Liberia. Sierra-Leone, Guinée, Guinée Bisseau. Gambie, Sénégal) • taxon introduit ou cultivé

\le • taxon commun à l'Afrique et aux îles mascareignes 01 • taxon de l'Amérique Tropicale (I\éotropical)

PT • taxon commun à l'ancien monde tropical (Paléotropical) pt • taxon commun à tous les pays tropicaux (pantropical)

SZ • taxon de la région soudano-zambézienne (savanes, forèts claires et steppes de cette région)

Affinités écologiques

s • espèce de savane

f • espèce de tàrèt "primaire" ' . . '

p • espece p10nmere

s/f ou t?s • espèce de lisière de tàrèt-savane !IlS

e

• espèce d'inselberg espece d'eau

(11)

LISTE DES FIGURES

Figures pages

Fig. 1. Régions administratives de la Cète-dïvoire --- 5

Fig. 2a. Les isohyètes de la Cète-d' 1 voire en 1970 --- 7

Fig 2b. Gradient pluviométrique traversant la Forèt Classée du Haut-Sassandra --- 10

Fig. 3 Courbes des totaux pluviométriques moyens mobiles trisannuels des stations Fig. Fig Fig. Fig Fig. Fig Fig. Fig. Fig Fiu Fig. Fig. Fig Fig. Fig entourant la F orèt Classée du Haut- Sassand ra --- 1 1 4 5. 6 7. 8. 9. Courbes de variations des moyennes pluviométriques mensuelles des stations ---11

Courbes de variations des nombres de jours de pluies ---11

Courbes de variations des temperatures annuelles--- 14

Courbes de variations des températures moyennes mensuelles --- 14

Diagrammes ombrothermiques de Daloa et de \lan--- 14

Courbes de variations des durées annuelles d'insolation--- 17

10. Courbes de variations de l'évapotranspiration annuelle--- 17

Courbes de variations des humidites relatives annuelles--- 17

Il. 12. [ 3. 14 15. 16 [ 7. 18 Cane de l'hydrographie de la Côte-d'! voire --- 19

Sols de la F orèt Classée du Haut- Sassand ra ---2!

Carte de la végétation de la Côte-d'! voire---Carte de la végétation de la Forèt Classée du Haut-Sassandra --- 23

Vue sa tel J itaire de la Forèt Classée du Haut -Sassandra ---

:::s

Groupes ethniques autochtones riverains de la Forèt Classée du Haut·- Sassan dra ---30

Cane des permis temporaires d'exploitation de la Forèt Classée du Ha ut-Sa ssa nd ra ---41

Fig. 19. Configuration des grandes parcelles (2 ha)--- 49

Fig. 20 \ lethode de mesure de circonférence et de hauteur par le procédé de jalons Fig. Fig. Fig Fig em boit ès et de ruban --- 50 21. '"), ..:,_'l' 24. Con ti gurat ion des gri xe l s ( 0 _ 2 ha) --- 52

Emplacement des parcelles de relevés par rappon aux permis temporaires d ·

e'

p 1 oit at ion --- 60

Emplacement des parcelles de relevé par rapport aux lavons---62

Spectre des tàmilles de la tlore de la Forèt Classée du Haut-Sassandra. par ordre decroissant des nom bres d ·espèces ---79

(12)

1.\

Fig 25. Spectre biologique de la tlore de la Forêt Classée du Haut-Sassandra --- 81

Fig 26. Spectre morphologique de la tlore de la Forêt Classée du Haut-Sassandra ---82

Fig 27a. Diagramme représentant les nombres d'espèces en fonction de leur apparition dans l'ensemble des releves linéaires--- 83

Fig 27b. Diagramme de fréquence de la Forêt Classée du Haut-Sassandra selon le modèle des courbes de fréquences de RAUNKIAER ( 193~ )--- 83

Fig. 28. Diagrammes des VIF supérieurs à 1 O. par ordre décroissant, dans les différentes endroits de la Forêt Classée du Haut- Sassandra --- 86

Fig 2 9. Courbes aire-espèces des trois parce Il es d ·étude --- 89

Fig 30a. Diagrammes démographiques, par classes de d.b.h. de JO cm d'intervalle. des essences principal es de catégorie P 1 dans le relevé R 1 5 --- 96

Fig 30b. Diagrammes démographiques. par classes de d.b h. de 10 cm d'intervalle. des essences principales de catégorie P1 dans le rele\·é R2~ --- 97

Fig 30c. Diagrammes démographiques. par classes de db h. de 10 cm d'intervalle. des essences principales de catégorie P1 dans le relevé R32 --- 98

Fig 31. E:-;emple de mesure de la largeur et du nombre de trous. Fig Fig Fig Fig. Fig Fig Fig 32. 33 3~. ' )'1 -36. 37 38 a partir de la hauteur ma:-; i ma 1 e de contacts --- 1 03 Classification. par ordre décroissant de dégradation. des parcelles d'étude --- 103

Yariations de la densité en fonction de la dégradation --- 106

\·ariations de raire basale en fonction de la dégradation--- 107

\.aria ti ons du biovolume et de la biomasse en fonction de la dégradation --- 107

Cinq e:-;emples d'histogrammes de distribution des d.b.h. --- 110

Cinq ewmples d'histogrammes de distribution des recouvrements des strates--- 1 16 Courbes de distribution des recouvrements linéaires des végétau:-; --- 120

Fig. 39a. Protils structurau'\ de la \·égetation des zones de forêts ayant brùlé deu" ans plus tot --- 122

Fig 39b. Protil structural de la végétation d'une zone de forêt ayant subi J' e\: p 10 it a ti LIn Un an p J LIS tOt --- 122

Fig. 39c. Profil structural de la végétation de la zone de forêt très peu dégradée--- 122

Fig Fig Fig Fig. Fig ~0. ~1. ~2 ~3. ~~. Evolution du nombre d'espèces par degré décroissant de dégradation--- 128

Courbes longueur-espèces dans les diftërents compartiments étudiés--- 130

Dendrites correspondant au:-; différentes parcelles de relevé--- 1~2 Projection des variables environnementales sur les composantes 1 et 2 --- 151

(13)

Fig -i5 Projection des variables em ironnementales et des especes ~ur

1 es composantes 1 et 2 --- 15~ Fig ~6. Projection des variables ell\ironnementales et des groupes écologiques

sur 1 es composa nt es l et 2 --- 15 6 Fig ~7. Localisation des trouées d'exploitation sur le protil structural et le dessin

(en coupe sagittale) de la végétation d'une parcelle de relevé lineaire--- !59 Fig. ~Sa. Structures de la végétation issues de 2 facteurs d'exploitation de différents

àges (2 ans pour R20. 10 ans pour R25) dans la partie [\;ord de la Forèt --- 160 Fig. 4Sb. Structures de la végétation sur des pistes d'exploitation de 2 ans

dans la partie centrale de la Forèt --- 160 -+Sc Structures de la végétation de deux trouées d'exploitation de 10 ans

( R 9 au :\ ord et R 3 l au Sud) --- 160 Fig -t8d Structures des \'égétations des plus vieilles trouées d'exploitation

( 1-t ans pour R 1 0 au [\;ord et 16 ans pour R29 au Sud) --- 161

LISTE DES TABLEAU)\

Tableaux pages

Tableau 1. Totaux pluviométriques annuels des localités entourant la Forèt Classée

du Ha ut- Sa ssan dra --- 8 Tableau 2. \lovennes plu\ iomètriques mensuelles des localités entourant la Forêt Classee

du H au r-Sassan dra --- 8 Tableau 3. l\'ombre de jours de précipitations des localités entourant la Forèt Classee

du Haut- Sas sa nd ra --- 8 Tableau-+ \loyennes thermiques annuelles des localités entourant la Forèt Classee

du Haut- Sas sand ra --- 13

Tableau 5 \loyennes thermiques mensuelles des localités entourant la Forèt Classee

du Ha ut- S assand ra --- !3 Tableau 6. Durées annuelles de l'insolation autour de la Forèt Classée

du Haut-S assand ra --- 1 3

Tableau 7. Totaux annuels de l'èvapotranspiration autour de la Forèt Classee

du Haut-S as sand ra --- 13

Tableau 8. \lovennes annuelles des humidités relatives minimales autour de

(14)

:\[

Tableau 9. l\Ioyennes annuelles des humidités relatives maximales autour de

la F orèt Classée du Haut-Sassandra ---16

Tableau l 0 Grands \:lammifères de la Forèt Classée du Haut-Sassandra --- 29

Tableau Il. Essences principales de première catégorie en Cote-d'Ivoire--- 38

Tableau 12. Essences principal es de seconde catégorie en C àte-d' 1 voire --- 39

Tableau 13. Essences principales de troisième catégorie en C ote-d, 1 voire ---+0

Tableau 14. Essences fréquemment exploitées dans la Forèt Classée du Ha ut-Sas sand ra --- 40

Tableau 15. Typologie et richesse seuil des fon~ts denses tropicales--- 43

Tableau 16. Richesse seui 1 d, exploitabilité en C ôte-d î voire --- 43

Tableau 17. Caractéristiques essentielles des parcelles d'étude dans la Forèt Classée du Haut- Sassandra --- 57

Tableau 18. Classes de fréquences traditionnellement établies par RAL'T\KIAER ( 1934) ----64

T ab 1 eau 1 9. Déc ou page vertical de 1 a végétation en strates --- ïl Tableau 20 Les familles les plus représentatives de la tlore de la Forèt Classée du Ha ut-Sa ssa nd ra --- 77

T ab 1 eau 2 1 Ri c besses tlo ri stiq u~?s en C ôte-d ., voire --- 77

Tableau ::::2 Répartition des types morphologiques de la tlore de la Forèt Classee du Haut-S a ssa nd ra --- 77

Tableau 23 \îF de différents milieux de la Foret Classée du Haut-Sassandra ---85

Tableau 24. Exemples des dix premières tàmilles. par VIF décroissant. d'autres fo rèt s den ses trop ica 1 es --- S 5 Tableau 25. :\ombres d'espèces de plus de 10 cm d.b.h. dans la Forèt Classee du Haut-Sassandra et d ·autres forèts denses tropicales --- 91)

Tableau 26. Espèces preponderantes, par lVI -.;uperieur ou egal il 10, des C()mpartiments de la Forèt Classee du Haut-Sassandra ---9(l Tableau 27 \latrice des nombres d·especes à 1\'1 supérieurs ou égaux a 10 dans 1 es trois parce Il es d ·du de ---()f_l Tableau 28. Densités et aires basales de quelques forèts denses tropicales--- 92

Tableau 29a. Distribution des classes de d.b.h. dans nos trois parcelles--- 92

Tableau 29b Distribution des classes de db h. dans la Forèt d'Andohahela ( \1

Es s

\1ER. 1 LJC)(,) --- C)2 Tableau 30. Richesses de nos parcelles en essences de diamètres exploitables--- 95 Tableau 31 Appreciation du degré de dégradation de nos parcelles d'étude--- 1011

(15)

Tableau 32 Distribution des densites, par ordre décroissant de dégradation de

la v ég:et at ion --- 1 04 Tableau 33. Distribution des aires basales. biovolumes et biomasses par ordre

d~croissant de degradation de la végétation --- l 04

Tableau 34 Distribution des db h, par classe de JO cm d'intervalle. dans toutes

nos parcelles de la Forêt Classee du Haut-Sassandra ---lOS Tableau 35. Recouvrements des strates. suivant !·ordre décroissant de degradation

des parce Il es --- 1 14

Tableau 36. :\ombres de contacts et d'individus, par ordre decroissant de dégradation

des parcelles --- l 1 b

Tableau 3 7. Distribution des recou\Tements lineaires des individus vegétau'\ --- 118

Tableau 38. Contributions des dit1ërents groupes d·espéces dans les parcelles--- 125

Tableau 39. Recouvrement linéaire des dix premieres espèces preponderantes de chaque parcelle. classées par ordre decroissant de dégradation--- l ' Tableau 40 \latrice des similitudes entre les parcelles de relews --- !39 fableau 41. \latrice li' analYse diftërentielle des parc.:! les d'etude--- 1-t 1

Tableau 4~. \latrice de correlation entre les \ ariables em ironnementales --- l-19 Tableau 43. Pourcentage de variance expliquee par les composantes principales--- 149 Tableau 44. \latrice de corrélation entre les \ariables environnementales et

les composantes principales --- 14 ')

Tableau 45. Les especes prépondérantes (recomrement superieur ù JO p.c)

dans 1 es trouées cf e'\ p 1 oit at ion --- ! 04

Tableau 4o. Importances des essences principales locales exploitées dans les trouees--- 16 7

LISTE DES PHOTOS

Photos pages

Photo 1. Végétation de forêt très dégradee dans la Forêt Classée du Haut-Sassandra ---25

Photo 2. \'égetation de forêt moi:1s degradee dans b Forêt Classée du Haut-Sassandra ---"' Photo 3 Végétation dïnse!berg dans la Forêt Classée du Haut-Sassandra --- ::o Photo 4. Savane incluse à Horass!ts w:llliupum dans la Forêt Classée du Haut-Sassandra ---- .::o Photo 5. Parc de stockage de billes de bois de la SIFCL près de Va\ oua--- 34 Photo 6. Tracteur a pneus. utilisé pour !e debardage des billes dans la Forêt Classée

(16)

Xlii

Photo 7 Tracteur

a

pneus, utilisé pour le chargement des billes dans la Forèt Classée

du Haut-Sassandra ---3 5 PhotoS Exemple d'un lieu d'abattage d'essences dans la Forèt Classée du Haut-Sassandra-112 Photo 9 Importance des dégàts causes par l'abattage d'essences dans la Forèt Classee

du Haut-S assand ra --- l 13 Photo 10 Etètements et déracinements petites riges. au cours de l'exploitation

forestière, dans la Forèt Classée du Haut-Sassandra --- 113 Photo ll. Lntundrophragma cundol/â (\!eliaceae) • le plus gros bois de

la Côte-d'ivoire (plus de 7 m de diamètre) dans la Forèt Classée

(17)

Les forèts tropicales. de part leurs richesses en espèces animales et \egètales. leurs structures et leurs dynamiques. ont suscité de nombreuses recherches

La t1ore de l'Amérique Tropicale est connue gr<1ce au-x tra\au.\ ck di\ers botanistes dont STA~DLE\' ( 192--L 1928. 1931. !93S l. \lOO RE et RE:-.-DLE ( 1936 ). SHA'\K ( 1950 ). ST.\'\DLEY et STEYE\1:\RK ( 1952). STL.'TZ ( 1983 l. STLTZ DE ORTEG.\ ( 1987). CHAL'TE\IS ( 1993) Celle de l'Asie Tropicale l'est par les travau:x de SY\11'\GTO'\ ( 1933 ). GREIG-S\IITH ( 1952). KOCHL\1\IE'\ ( 1966). \\'HIT\IORE ( 1967. !969. 1 lJ75. 1 ()78). \\HIT\IORE et AIRY SHA\\' (1971 l. PLTZ et APPA'\AH (1987)

La tlore de 1'.-\frique Tropicale. particulièrement l'Afrique de l'Ouest. a éte pri<;e en compte par de nombreu:x botanistes au nombre desquels nous citerons .-\LBRE\îLLE ( 1936_ 1950. 1959. 1964. 1008 l. SCH'\ELL ( 1950. 1 lJ52). TARDIEU-BLOT ( !953. !964a. !964b ). HUTCHI\:SO'\ et D.\LZIEL ( 1954). RAH\1 ( 1954). ROBERTY ( 1954). H.\LLE ( 1962. !lJ66_ 1070). KOECHLI'\ (1962. 1964. 1065). AKE ASSl (!903. 1984. 1987). ASSE\IIE'\ (l9l).~.

1971 l. ADJA'\OHOL''\ ( 1964 ). DE L:\ \IE'\SBRLGE ( 1966 ). HEI'\E ( 190() L BERHAL:T ( 1%7). GL ILL--\L.\IET ( !9()7). LETOLLEY ( 1970). LEEL\\'E'\BERG ( 1')72 )_ LOROLG'\0\: (1972\. TR.-\ORE (19801_ :\DA\1 (!983L \'1\îE'\ et F--\LRE (J,)S5L HA \\'THOR'\E ( !990). D:\ ( 1992 ). GAUTIER ( 1 éN2). GALTIER-BEGLT\ ( 1992 l. KOL'.\\IE ( 1993 ). B ..\'\'\1'\GER ( Jc)95)

DOBZH.-\'\SK y· ( 1950). RICH.-\RDS ( 1952). DLCKE et BLACK ( 1 ()53). C\1 '\

d CASTRO ( 1959 ). FISCHER ( 1900 ). FEDORO\" ( 106C) ). PIA'\ KA ( 1 %6). :\SHTO\: ( 1 9G'I l.

B.-\ KER ( 1 ')Ï()) et GE'\TRY ( 1988a. 198Sb). tous cites par LOIZE:\ L' ( 1')')2)_ sont unanimes pour reconna!tre que Id forèt den-se tropic:1le est le milieu ou l'on troll\·e la plus grande di\ ersite biologique sur terTe Et pounant. cette forèt tropic:1le est. depuis longtemp~. soumise a l'acti\ it~

humaine d e:-:;t sollicitee pour la cons:ructinn des \illes. des routes et de~ \illage~. pour

ic-chaufhge. la pharmacopée et cii\erses autres utilisations Elle est détruite lors de l'installation de~

plantations Ces acti\ ités. qui s'intensitient awc la poussée démographique er l'acquisition de mo\ ens tt..:chnique~ de plus en plus performanb. engendren: une pene considera bi,. d'6pece~

wgetales \ IYERS ( 191)0) predit que près de la moitie des Angiospermes auront disparu da. rh

1 ()1) ans à cause de l'intluence de l'Homme

En C C1te-d' haire. 1 a deforestation a été accentuée. au protit des cultures de speculation dont le cacaowr ( !heohr(}/1/Lf cucuo .. \'terculiaceae). le caféier ( ( 'o/ku uruiJi!lfu_

< 'utfi.·u ul!it'jJ/wru. Ruhiaceae). le p:1lmier à huile (!Jueis gnincen,is var. d11ru. Flul'is glltlll'L'II'''

(18)

hrusi!tell'''-Î

Euplwrhiaceae), l'ananas (Anw1as commïts, Bromeliaceae), le bananier plantain (.\fusa paradisiaca, Alusaceae), le bananier douce (Musa sapiemwu, Musaceae), le cocotier (Cocos

fiiiC{/èra, Arecaceae) De tout le massif forestier occupant l'Ouest de la Côte-d'Ivoire que CHEVALIER ( 1948), \V\NGENOT ( 1955) et AUBRÉVILLE ( 1957-58) qualifiaient de "forêts vierges", il ne reste que la torèt de Taï érigée en parc. \IYERS ( 1990). cité par CE\iTRE l\tONDIAL DE SUR\'EILLANCE CONTINL'E DE LA CONSERVATION DE LA \'ATLRE ( 1991 ). montre qu'au début de l'ère coloniale. la Côte-d'Ivoire disposait de 15.000.000 ha de torêts dont 8.997 900 ha de torèts "primaires". \lais en !986, SPEARS chiffrait la superficie totale des forêts ivoiriennes entre ~.500.000 et 3.000.000 ha avec un taux de defrichement de 200.000 ha/an~ il prévoyait même le remplacement de la majorité des torêts existantes par des terres agricoles en l'an 2000 si ce taux de défrichement était maintenu Le rythme de dégradation de cette torêt ivoirienne avait presque doublé entre 1966 et 1974 (\ION NIER, 1981) où il était estimé à 450 000 ha/an AR\iALD et SOL'RNIA ( 1980) ont montré que la surface totale couverte par les forêts ivoiriennes est passée. successivement de 11 000.000 ha en l a 9.000.000 ha en 1966 et à 4.000.000 ha en 197ï PAÏ\T\EN et al. ( 1992) précisent que cette surtàce n'est plus que 2. 700 000 ha. L'administration ivoirienne. qui avait présenti cette situation. a certaines aires forestières en tor..;ts classées La detinition et la délimitation de ces tè)rêts classees ont débuté en Côte-dïvoire en 1929 et reposaient sur une conservation statique de ces z:ires (TROPENBOS. 1991 ). Après 1960, des te:...:tes sont venus appuyer cette politique de conservation par une reconnaissance juridique de ces torèts. La situation est si alarmante que le gouvernement Ivoirien a contie la gestion de tous les îlots de forêts classées du territoire nationaL la seule veritable ressource torestière encore exploitable pour grumes, à la SODEFOR. depuis 1992. L'état de ces forêts classees. qui sont toujours soumises à l'exploitation torestiere. suscite deu:...: questions. L'exploitation forestiere. telle qu'elle est pratiquée en Côte-d'Ivoire. devra t-elle ètre maintemte pendant longL~mps·) Et sinon. quelles de\Tont être les dispositions a prendre pour rendre l'exploitation torestière encore durable dans les torêts de Côte-d'hoire') Toutes reponses a ces questions necessitent. au préalable. la mesure de l'impact de ce :ype d'exploitation. sur la végétation et sur la richesse tloristique (espèces exploitees et espèces non exploitees) de ces torêts. \lais déjà. du fait que l'exploitation forestière implique l'abattage de certains arbres semencit.:rs et la creation de nombreu:...: parcs et pistes d'exploitation. l'on pet.:t présager qu'elle perturbe la structure de la végétation et la flore des torêts Cependant. a l'etat actuel de nos connaissances. nous ne pouvons preciser dans quel sens se teraient ces perturbations structurales et tloristiques~ mème sïl est connu depuis FOX (19721 que l'exploitation determine un certain nombre de traumatismes pour les individus rt:~tant et pour le milieu Ce present tnl\ail se tixe pour objectifs ùe confirmer ou infirmer ces penurbation~ et de

(19)

méthodologie qui combine les avantages de la méthode classique de mesure de diamètres des arbres. à 1.30 mau-dessus du sol, et de ceux de la méthode linéaire préconisée par GAUTIER et al. ( 1994) et CHA TELA TN (1996 ). pour l'analyse de la structure de la végétation. En plus. le choix d'une forêt classée. pour notre étude. s'explique par le fait que parmi les forêts exploitées en Côte-d'Ivoire. les forêts classées sont les mieux con sen ées et elles ont encore de grandes superticies Elles présentent plusieurs t~1ciès de degradation et sont facilement identifiables sur les images satel!itaires qui constituent une source d'informations précises. La Forêt Classée du Haut-Sassandra. avec sa superficie estimée à près de 102.000 ha (SODEFOR, 1994). repond. en grande partie. à ces critères Située en zone de forêt semi-décidue. perpendiculaire aux latitudes. longue d'environ 60 km. le flaut-Sassandra présente. sur différentes images sate!litaires (landsat TM de 1984. 1985. 1987. 1990. Spot de 1990) un net contraste entre sa partie :\orel et sa partie Sud; ce qui nous amène à supposer l'existence d'une variation de sa \ égétation entre le '\orel et le Sud Par conséquent, la répartition des parcelles d'étude dans la forèt a été, de près, dirigée par cette hvpothese.

Ce présent travaiL l'un des premiers du genre en forèt dense humid;; naturelle d:: Côte-d'Ivoire, à aborder la structure de la \égétation. par une methode autre que la mesure classique de diamètre a L30 rn au-dessus du soL vise l'étude de la structure de la \egétation et celle de la flore de plusieurs compartiments de la Forèt Classee du Haut-Sassandra. JI s'inscrit dans le cadre d'une collaboration tripartite entre la SODEFOR. le Laboratoire de Botanique de l'Lniversité de Cocody et le Centre Suisse de Recherches Scientitiques en Cote-d'Ivoire. li s'assigne. comme objectifs principaux. de présenter aux instituts d'aménagements forestiers une nouwlle méthode d'appréciation des degrés de dégradation des forêts dont elle a la gestion et de mesurer l'impact de la présence de l'Homme dans l'une des forèts pilotes de la Cote-d'Ivoire. Ce manuscrit qui en découle comprendra 3 parties essentielles •

- la première sera consacrée au cadre de notre étude ~

-la deuxième traitera du matériel et des méthodes d'étude: -la troisième sera relative aux résultats et à leurs discussions.

(20)

4

(1ère

Partie }

CADRE DE

,

(21)

MALI

BURKINA FASO

• Odienné

---

---

) -o

Golfe de Guinée

Fig. 1. Les Régions administratives de la Côte-d'Ivoire (source IGT, 1997) Échelle : l/5.000.000e Capitale politique • Capitale économique

+

Chef-lieu de Région • Chef-lieu de Département • Limite de la Région ,..._, Limite de Département

(22)

b

CHAPITRE 1 :MILIEU NA TU REL

1. Situation géographique et administrative

La Forèt Classée du Haut-Sassandra est située entre 6 ~· 51 'et 7 2-+ ' de latitude :\ord, entre 6 :l 59 ' et T) 10 ' de longitude Ouest Elle est à cheval sur la Région du Haut-Sassandra, à l'Est et la Région des \lontagnes, à l'Ouest (tig.l ). Les Dépanements qui se panagent cette forêt classée sont : \'avoua au :\ord-Est_ Daloa au Sud-Est \lan au '-.ord-Ouest. Bangolo au Centre-Ouest et Duékoué au Sud-Ouest Elle est limitée, à l'Ouest par le tlell\ e Sassandra, sur toute sa longueur.

Erigèe en forèt classée du domaine forestier permanent de l'Etat de Côte-d'h'oire. par arrêté n::: 1283/AGRI/CAB du 06 octobre 1969, ses limites actuelles n'ont eté detinies que le

23 no\embre 197-:J., par arrêté n: 00269i\ll:\EFORlDA\I Initialement géree par le \linisterc: des Eaux et Forêts, elle a été mise à la disposition de la Société de Développement des Forêts (SODEFOR), en même temps que beaucoup d'autres forêts classées du pays_ le 05 juillet 1990. por arrête n: 0235:\ll"\AGREF Elle couHe. actuellemc:m. une superficie totak de 102 ha (SODE FOR_ 19()-f) repanie en 3 séries. de la façon sui\ ante R 1 1-+-+ ha pour b serie de forêt natun:lle de production, 16 -+.::8 ha de série de protection_ -+ 828 ha de série agricule

2. Quelques facteurs du milieu

2.1. Facti!urs abiotiques 2.1. 1. Climat

Les Yaleurs des t:1cteurs climatiques de certaines localités avoisinant la hm~t

Classée du Haut-Sassandra ont été mis à notre disposition par les services de climatologie de l'Agence "\ationalt: de l'A\iation CiYile et de la \letéorologie (A"\.\\1) De toutes ces localités_ ce sont Da!oa et \lan qui disposent des équipements plus complets. ce qui justifie le choi;; de ces deux \il les pour retude d'tm plus grand nombre d~ paramètres climatiques auxquels est soumise la Forèt Classee du Haut-Sassandra

2.1./.1. Plm•iométrie

Les travaux de CO\IBRES et ELOI:-; ( 1979) situent la Forêt Classée du Haut-Sassandra entre les isohyetes 1-:J.OO et 1 oOO mm (fig 2a) Les données pluviométrique:; enreg1strees par 1':\'\;A\L sur 20 ans (1975-109-f.L presentent de tèmes variations selon le~

(23)

Boundiali Mankono

,.

' • Séguéla Korhogo Dabakala Katiola • Bouaké Man ·

. 1

.

V avoua • Zoucrtoula Douékoué • "Guiglo

Océan A

Fig. 2a. Les isohyètes de la Côte-d'Ivoire, en 1970 (source, COMBRES & ELDIN, 1979)

~ Forêt Classée du Haut-Sassandra Echelle : 1!400.000e

(24)

8

Tahle~m l. Totaux phniométrÎtJues annuels des localités autour de la t'orN classée (1975-19•)-l)

~'

Pr~..:ipit:lti~.\ns (mm) \Lm P..;kti

~

Pr,;.;ipit;Hh•ll' itlHll) \Lm l 1 7X 1988 1 1 ~ 1 1 1976 130.1 P!r1 l ÎlJ') ·.;~ }') 11 "" lr11:. llhl 1989 1990 1991 1) 1 Î 114" 1 19811 1981 1982 1983 198:' 198(, 14')1 1 2'!-l

t

li 5~ IX.ll !7i\') 1241 17:: ! lllr• 111 ~ 1 1 1 '" !JI] 1051 12<,>1 1490 1991 1993 )994 1 1'1.2 12!:

l

i'-JUO 15'70. 11 !4,-1 !JVJ !]•'<)

Llhll·au 2. '1o,'cnnes plmiométriqul'S mensuelles des localités autour de la forêt classée (1975-ICJ9..l)

~1

1 .lam i cT },'\Tl cT Pr ~'..._'ipHJlh •n" tnlll11 \br; 1

.\\nl 1 \bi Juin Juil kt

') .... ~ l.h- 1 11,.,..1 l>.l \bn ..l•U I'U 1 l..t"t• !U ,,,.J "U :~ .. 1 1: S." 11 1 1'-" 1 !lU -'·• i '!X 1 :x.~ 1.lo.r• 1.'1 l 1 Ll1 .J' .-l 1 1 1 :. :' 1 jcl 1

Tableau J. :\ombre de jours de r>rédpitations autour de la forêt classée ( 1975-1 99-l)

~1 1 1 1 1 ! 19':':' J<J"6 J<r7 19"78 19'"'') 19XO 19Xt 1982 1'1!0 19!\4 1 198:' 19!;6 Pr-: ... :11''! .!~ it'l!< '-"''::·· 1 j),ll<>,l Ill

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(25)

traversee. plus précisément, par des isohyètes de 1460 à 1680 mm, suivant un gradient pluviométrique dirigé du Nord-Est vers le Sud-Ouest (fig. 2b ).

A Daloa. la plus tàible pluviométrie annuelle a été enregistrée en 1991 alors que la plus forte valeur de cette pluviométrie annuelle se situe en 1987. Les moyennes pluviométriques trisannuelles (fig. 3) montrent que, sur les 20 ans, les précipitations se sont intensifiées de 1977 à 1980 et de 1983 à 1986; elles ont baissé d'intensité, par contre, de 1980 à 1983, de 1986 à 1989 et de 1989 à 1992. Les moyennes pluviométriques mensuelles (tableau 2, tig. 4) revèlent que les précipitations ont leurs valeurs minimales au mois de Janvier et atteignent leurs valeurs maximales au mois de Septembre. Le nombre de jours de précipitations (tableau 3, tlg. 5 ), par année, sur les 20 ans, est plus tàible en 1992 et plus élevé en 1976.

A \lan, 1993 est l'année qui a connu la plus tàible quantité de pluies (tableau 1 )~ par contre. c'est 1977 qui est l'année la plus arrosée, sur les 20 ans Avec les moyennes pluviométriques trisannuelles (tig 3 ), on constate que les précipitations ont connu une légère hausse de 1977 à 1980; à partir de 1980, elles ont connu une légère baisse graduelle jusqu'en 1992 Les moyennes mensuelles (tableau 2. fig. 4) montrent que le mois de Janvier est le moins pluvieux à \lan alors que c'est le mois d'Aoùt qui est le plus arrosé. Le plus tàible nombre de jours de précipitations (tableau 3, fig. 5) a été enregistré en 1983~ le plus grand nombre de jours de pluies est connu en 1 99-L

Les autres localités qui entourent la forêt classée (tig. 2b) ont connu diwrses années de tàibles et fortes précipitations (tableau 1) En etfet, les années de tàibles précipitations sont, 1979 pour Kouibl y, 1983 pour Duékoué. 1990 pour PdézL 1992 pour Zoukougbeu et 199-t pour Sémien. A 1 'opposée, les années les plus arrosées, pour ces localités, sont, respectivement 1977 pour Zoukougbeu, 1980 pour Pèlézi, 1985 pour Sémien, 1988 pour Kouibly et 199-t pour Duékoué. Les moyennes mobiles trisannuelles des précipitations de ces localites montrent que les précipitations ont d'une tàçon générale. augmenté d'intensité à Kouibly mais. n'ont pas changé d'intensité à Zoukougbeu; ailleurs, ces précipitations (tig. 3) ont baissé d ïntensité :\sec les moyennes mensuelles (tableau 2, tig -+ ), on s'aperçoit que le mois de Janvier est le mois le moins plU\ ieux de toutes ces localités; cependant, ce sont les mois d' Aoùt et de Septembre qui se pa11agent les plus fortes précipitations de ces localités.

La répartition des précipitations dans les localités qUI circonscrivent la Forêt Classée du l1aut-Sassandra ne présente pas une tendance générale commune. Les forte'i précipitations enregistrées dans la région Ouest de la forêt classée (l\:Jan, Duékoué. ZoukougbeuJ par rapport aux autres régions (Kouibly, Sémien, PélézL Daloa) sont imputables aux montagne~

(26)

Duékoué

Sémicn ZoukoLw.bcu

-~ N

l

• Pélézi

Fig. 2b. Gradient pluviométrique traversant la Forêt Classée du Haut-Sassandra

Echelle : l/500.000e

0

Daloa

(27)

1800 1800 - Daloa - Man 1600 1600 - Sémim - Kouibly ,.... 1400 1400 - Zouk.ougbeu

ê

- DuPélézi élcoué ';;;' 1200 1200

e

:~ 1000 1000 Q. :~ 800 800 Q. ~ 600

~

400 600 400 200 200 0 0 1"- 0 ...., ID 0\ .... 1"- 00 00 00 00 0\ 0\ ~ 0\ ~ ~ ~

-

-Périodes (années)

Fig. 3. Courbes des totaux pluviométriques moyens mobiles trisannuels des stations entourant la Forêt Classée du Haut-Sassandra (1976-1994)

JOOTT---r---~~---~~0 - Daloa ,.... 250

l

.!! -.s 200

!

!Il _g. 150 ~

-~

-&,lOO

~

f

50 Pélézi - Sémien - Kouibly - Zoukougbeu - Duélcoué - Man 250 200 150 lOO 50

0

~

~

--~--~

--

~~--~--~~--~

--

~

~~~0

Jan. Fév. Mar. Avr. Mai .Jun. Jul. Aoù. SqJ. Oct. Nov. Déc. Jan.

Période (mois)

Fig. 4. Courbes de variations des moyennes pluviométriques mensuelles des stations (1976-1994)

1 - Pluie à Man - P l u i e à Daloa 180 180 160 160 140 140 120 120 lOO ]()() 80 80 60 60 40 40 20 20 o+-~~-+--~--+-~~-+--~--+-~---+--~--+-~~-+--~--+-~---+--4 0 1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 Période (années) Fig. 5. Courbes de variations des nombres de jours de pluies (1975-1994)

(28)

12 2.1.1.2. Température

Les températures moyennes annuelles (tableau 4, fig. 6), sur les 20 ans, revèlent que 1983 a été chaud pour la région de Daloa. Cette région a connu son année la moins chaude en 1986. Les moyennes mensuelles (tableau 5, fig. 7), sur les 20 ans, démontrent que le mois de février est le plus chaud tandis que le mois de juillet en est le moins chaud, à Daloa.

A Man, l'année 1976 a été plus douce, au plan thermique alors que c'est en 1987 que la région a connu sa plus forte chaleur (tableau 4). En plus, ce sont les mois de mars et de décembre qui sont, respectivement, le plus chaud et le moins chaud (tableau 5, fig. 7).

La représentation graphique, sous forme de courbes, des moyennes mensuelles des précipitations et des températures (fig. 8) permet de montrer que les régions de Daloa et de Man ont, chacune, une saison pluvieuse et une saison sèche. En effet, partant de la définition des saisons de GAUSSEN ( 1955), nous pouvons dire que la saison, écologiquement, sèche commence, à Daloa, de Novembre pour prendre fin vers Janvier de l'année suivante; la saison pluvieuse, ici très grande, s'étend alors de Février à Novembre. A Man, la saison sèche est légèrement plus longue; elle débute vers Novembre et se termine vers la fin de Janvier de la suivante année. Le reste de l'année est couvert par une saison de pluies.

Le climat de la Forèt Classée du Haut-Sassandra est donc du type tropical subéquatorial à 2 saisons (fig. 8) avec une variante de climat tropical subéquatorial de montagne dans la partie Sud-Ouest.

2.1.1.3. ln.mlation

A Daloa, de 1980 à 1994, la plus faible durée annuelle d'insolation (tableau 6) a été enregistrée en 1983; la plus forte durée annuelle d'insolation de cette localité, pendant la mème période, a été obtenue en 1986.

Dans la région de Man, 1980 a connu la plus faible durée annuelle d'insolation; c'est en 1990 que cette localité a enregistré sa plus forte durée annuelle d'insolation (tableau 6).

La durée annuelle d'insolation (fig. 9) est, très souvent, plus élevée à Man qu'à Daloa. Les nuages formés dans la région de Man, par l'existence des montagnes, sont transportés, souvent, par les vents d'Ouest, vers la région de Daloa, qui est une sorte de cuvette. Cela diminue, considérablement, les durées d'insolation à Daloa.

2.1.1.4. Évapotranspiration

Durant les 15 ans qui viennent après 1979, l'évaporation Pich (tableau 7, fig. 10), enregistrée dans la région de Daloa a été faible en 1980 et forte en 1988.

(29)

Tableau 4. Moyennes thermiques annueHes autour de la forêt classée (1975-1994)

~

1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 Températures

eCJ

Daloa 25,9 25.6 26.4 26,2 26,2 25,9 26.5 26.2 26.8 26,4 25,9 25,5 26.5 i\lan 25 24,5 25,2 25,3 25,4 25,5 25,2 24,8 25,3 25,2 24,9 24,8 25,9

~

1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 Moyenne Températures (OC) Daloa 26,2 26.2 26,5 26,5 25,9 26 26,4 26,2 Man 24,9 24,9 25,3 25,4 25,3 25,5 25,2 25,2

Tableau 5. Moyennes thermiques mensueJJes des localités autour de la forêt classée (1975-1994)

~

Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Moyenne Températures

(OC)

Daloa 26,2 27,8 27.6 27,4 26,6 25,8 24.8 24,9 25,6 26 26,3 25,3 26,2

~lan 23.9 26.3 26,8 26.7 26,1 25.4 24 24.2 24,8 25.2 24.9 23.6 25.2

Tableau 6. Durées annueJJes de l'insolation autour de la forêt classée (1980-1994)

~

1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 Insolations (h) Daloa 961.4 2113.6 1835.2 768.2 1713.7 1888.8 2228,3 1717.7 Man 1927 2146 2251.3 1997.3 2339,9 2294,9 2071.9 2392,8

~

1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 Moyenne Insolations (h) Daloa 2105.6 2157.9 2071.8 2023,6 1640,4 2160 2027.7 1827,6 Man 2305.4 2351,4 2448,9 2317.4 2217,9 2316.9 2372,8 2242,6

Tableau 7. Totaux annuels de l'évapotranspiration autour de la forêt classée (1980-1994)

~

Evaporation 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 Pich (mm) Daloa 572 624 . 617 717 623 711 823 613 ~lan 686 703 750 697 664 726 748 702

~

Evaporation 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 Moyenne Pich (mm) Daloa 831 802 781 660 677 668 790 683,3 ~lan 729 703 767 629 641 713 702 695.6

(30)

..! 26,5

1

1

j

26 25,5 25 14 26,5 26 25,5 25

!

24,5 24,5 191S 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 Période (années)

Fig. 6. Courbes de variations des températures annuelles (1975-1994)

l

=

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628r--~--~~~~---~ 1?.,.. u 27

126

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~ ~ > 0 z

~

~ Période (mois)

Fig. 7. Courbes de variations des températures moyennes mensuelles (1975-1994)

300 280 260 6240 1?.,.. ..! 220 ] 200 ~ 180

g.

160

'

ë

140 .;; 120 u ; lOO

~

80 60 40 20 0

Jan. Fév. Mar. Avr. Mai .hm. .fui. AoO. Sep. Nov. Déc. jan. Période (mois)

Fig. 8. Diagrammes ombrotbermiques de Daloa et Man (1975-1994)

28 27 26 2S 24 23 22 21

(31)

A Man, cette évaporation a été plus faible en 1991, durant la même période~ elle avait été plus forte un an plus tôt.

Cette évapotranspiration est, presque toujours, plus élevée dans la région de Man que dans celle de Daloa. De telles constatations s'expliquent par les précipitations et l'insolation qui sont élevées à Man par rapport à Daloa.

2.1.1. 5. Hygrométrie

Sur 20 ans d'observations, c'est en 1989 que la région de Daloa a enregistré sa plus faible moyenne annuelle d'humidité relative minimale (tableau 8), alors que 9 ans plus tôt, cette moyenne annuelle d'humidité relative minimale avait atteint sa plus forte valeur. Pendant ce temps, c'est 1983 qui a enregistré la plus faible moyenne annuelle d'humidité maximale (tableau 9) et 1976 a connu la plus forte moyenne annuelle d'humidité maximale dans cette localité.

Dans la région de Man, la plus faible valeur des moyennes annuelles d'humidité relative minimale (tableau 8) a été notée en 1977~ la plus forte valeur de ces moyennes a été enregistrée en 1991. Pendant ce même temps, la plus faible valeur des moyennes annuelles d'humidité relative maximale (tableau 9) a été connue en 1988, dans cette région; trois ans plus

tard, ces moyennes maximales ont connu leur plus forte valeur.

D'une manière générale, la région de Daloa connaît des moyennes annuelles

d'humidités relatives minimales plus élevées que celle de Man; cependant, les moyennes

annuelles d'humidités relatives maximales sont plus élevées à Man qu'à Daloa. Ainsi donc, la région de Man connaît de plus grands écarts d'humidités relatives par rapport à celle de Daloa.

2.1.1.6. Harmattan

La Côte-d'Ivoire est traversée, 2 fois chaque année, par une zone de confluence entre 2 masses d'air (ELDIN, 1971); cette zone de confluence, appelée Front Intertropical (F.I.T.)

ou Ceinture Intertropicale ou encore zone de Convergence Intertropicale (C.I.T.), confronte une masse d'air océanique, humide et relativement froide, appelée Mousson, à une masse d'air continentale, sèche et chaude, nommée Alizé boréal ou harmattan. Le déplacement du F.I.T. est principalement lié à celui de la dépression thermique saharienne. En effet, au cours de la période entourant le Solstice d'Eté boréal, la déclinaison du soleil atteint son maximum et la température est maximale dans la zone saharienne; la dépression et le F.I.T. se trouvent, en ce moment précis, au voisinage des 20.: ou 21 o;l parallèle Nord. Tout Je territoire ivoirien bénéficie, pendant ce

temps, de la fraîcheur des Moussons; cette période coïncide, généralement, avec le mois d'Août

(32)

16

Tableau 8. Moyennes annuelles des humidités relatives minimales autour de la forêt classée (1975-1994)

~ Hygrométrie 1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 (p.c.) Daloa 58,7 60,2 59,7 61,3 60,6 61,5 58,9 58,5 57,1 57,8 57,7 56,4 61,2 tv lan 52,5 54.6 49,3 56,1 56,7 57,3 56,4 54,3 53,9 51.3 50.6 51,9 55,2 ~ Hygrométrie 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 Moyenne _(p.c.) Daloa 57,3 55,6 57,3 58,3 56 59,7 56,5 58,5 !\lan 54.8 54,7 53,1 58.2 53,7 52.2 51.5 53,8

Tableau 9. Moyennes annuelles des humidités relatives maximales autour de la forêt classée (1975-199")

~ Hygromdrie 1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 (p.c.) Daloa 97 98.1 96.5 97,4 96,1 95 94,2 93.3 91.4 92.9 93,2 93.6 96.4 Man 97.3 98.3 98,1 97,7 98 98.2 97,8 98.4 97.6 97,9 97.6 98 97.7 ~ Hygromdrie 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 Moyenne (p.c.) Daloa 94,7 95.2 95.2 96.1 93.7 95,7 96.3 95,1 Man 96,7 97,6 97.4 98,5 98,3 98 97,9 97,8

(33)

3000 2500 2000 1500 1000 500 0 0

-

~

..,

~ 0\ 0\ 0\ 0\ 0\ ~ 0\ 0\ 0\

-

-

-

-Periode! (années)

Fig. 9. Courbes de variations des durées annuelles d'insolation (1980-1994)

900 800 -700 600 500 400 300 200 100 0 +---~----~----+---~---+----~----r----+---r----+---~----~----+---+ 0 0 00

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-Période! ( aonées) 00 00 ~ 0\ 00

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-Fig. 10. Courbes de variations de J'évapotranspiration annuelle (1980-1994)

• • • • • • Minima à Man - - -Maxima à Daloa - - -Maxima à Man • • • • • • Minima à Daloa 0\

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40 20 0 0 m5m6tmmsm9~~mttmtmt~l~l~tmt~m9t~tmt~tmt~ Période<> (années)

(34)

18

dépression thermique saharienne et le F.I.T. descendent en latitude, pour atteindre, vers la fin du mois de Janvier, sa position la plus méridionale située entre les se et 6e degré de latitude Nord. Cette période est celle au cours de laquelle toute la partie du territoire ivoirien située au-délà du 6e de latitude Nord est soumise aux sévices de l'harmattan; c'est également la période la moins pluvieuse pour toute la Côte-d'Ivoire. Puis, la dépression et le F.I.T. remontent, progressivement, pour atteindre le lie degré de latitude Nord (limite Nord de la Côte-d'Ivoire) vers mi-Avril; le retour des masses d'air océanique sur le pays se caractérise par des averses orageuses et des coups de vent. Les courbes ombrothermiques de Daloa et de Man (fig. 8) montrent que pendant sa descente, le F.I.T. traverse la région de la Forêt Classée du Haut-Sassandra à la mi-Novembre; au cours de sa remontée, cette région est surmontée vers la fin du mois de Février. Toutefois la position du F.I.T. peut être perturbée par les grands centres d'action de l'hémisphère austral (Anticyclone de Sainte Hélène) ou de l'hémisphère boréal (Anticyclone des Açores et de Lybie, dépression d'Europe Occidentale, activité du front pôlaire ... ). Ces perturbations sont à l'origine des changements climatiques qui surviennent dans les saisons.

2. 1. 2. Relief

La Forêt Classée du Haut-Sassandra est constituée par une plaine dont l'altitude moyenne est de 302 rn (A.O.F., 1955). Ses parties Nord et Sud sont moins accidentées hormis les lits des affiuents du fleuve Sassandra qui constituent les véritables dépressions. La partie centrale est parsemée, d'Est à l'Ouest, de nombreux inselbergs dont le plus élevé atteint, selon A.O.F. ( 1955), une altitude de 449 m. Le plus bas niveau se trouve dans le lit du fleuve Sassandra (188 rn).

2.1.3. Hydrographie

La Forêt Classée du Haut-Sassandra est sous l'influence directe du fleuve Sassandra et de ses affluents. Le fleuve Sassandra, qui prend sa source dans la région de Beyla, en Guinée, sous le nom de Férédougouba (GIRARD et al. 1971), mesure environ 650 Km de longueur; ses principaux affiuents sont le Boa, le Lobo et le Davo, sur la rive gauche, le Bafing et le N'zo, sur la rive droite (fig. 12). Il présente deux zones de fortes pentes, l'une dans le cours supérieur et l'autre dans les 60 Km qui viennent en aval de Soubré.

Quelques petites mares temporaires sont aperçues dans la partie centrale de la Forêt Classée du Haut-Sassandra. Certaines ont pour sites les cuirasses latéritiques (bowé ou bowals) qui affleurent par endroit; d'autres occupent les dépressions des anciens parcs à bois.

(35)

UJ"

Océan Atlantique

: so

Fig. 12. Carte de l'hydrographie de la Côte-d'Ivoire (soun:e, COMBRES et ELDIN, 1979)

Légende Echelk: 114 000 OOOe

Forêt Classée du Haut-Sassandra

(36)

20

2.1. 4. SlJI et sous-sol

Les travaux de PERRAUD et DE LA SOUCHÈRE (1970) montrent que le sol de la Forêt Classée du Haut-Sassandra est essentiellement du groupe des sols ferrallitiques remaniés (fig. 13). En effet, le Nord, le Nord-Est et le Centre-Est sont occupés par des granites fortement désaturés appartenant au sous-groupe modal à faciès induré. Des schistes, moyennement désaturés, du sous-groupe induré, occupent le Nord-Ouest tandis que toute la partie centrale est le domaine des granites moyennement désaturés, du sous-groupe des sols faiblement rajeunis. Le Sud-Est s'étend sur des granites moyennement désaturés du sous-groupe modal-faciès, avec recouvrement, alors que le Sud-Ouest est occupé par des granites moyennement désaturés du sous-groupe modal.

2. 2. F acteur.'i biotique.'i 2.2.1 Végétation

SCHNELL (1950) classe la Forêt Classée du Haut-Sassandra au sein du groupe des forêts à Celtis, qu'il appelle Triplochitetalia. Pour MANGENOT (1955), ces formations sont du groupe des Celtidetalia. Selon GUILLAUMET et ADJANOHOUN ( 1968, 1969) et MONNIER ( 1983), la Forêt Classée du Haut-Sassandra appartient, essentiellement, à la zone de torèt dense humide semi-décidue à Celtis spp. et Triplochiton scleroxylon, du secteur mésophile, au sein du domaine guinéen (fig. 14). Sa partie Nord est une zone de transition entre la zone de torèt dense humide semi-décidue à Celtis .\pp. et Triplochiton scleroxylon et celle de forêt dense humide semi-décidue à Aubrevillea kerstingii et Khaya grandifoliola, avec cinq ilots de savane arbustive et arborée à Panicum phragmitoides au Nord-Ouest (fig. 15). Sa partie Centrale est parsemée, d'Est en Ouest, de nombreux groupements sur rochers granitiques découverts et de quelques groupements sur cuirasses latéritiques dénudées, tandis que sa partie Sud appartient à la zone de forèt dense humide semi-décidue, à Celtis spp. et Triplochiton scleroxylon typique de MONNIER (1983).

Sur le fleuve Sassandra, se rencontrent des hydrophytes comme Ch/oris robusta. Eichhornia crassipes, Pistia stratiotes, Po(rgonum salic{folium.

Sur les berges du Sassandra, les espèces caractéristiques sont Ancistrocladus

abbreviatus, Cola /aur{folia. Parilwri congensis, Salacia stuhlmanniana, Pterocarpus

santa li no ides.

En forêt, sur les pentes et les sommets des plateaux, dans les plaines, certaines espèces se répartissent selon le degré de dégradation de la forêt. Ainsi :

-dans les zones très dégradées (photo 1 ), nous avons resencé Acacia kamerunensis, Chromolaena odorala, Me:oneuron helllhamianum,

(37)

N

I

1

Fig. 13. Sols de la Forêt Classée du Haut-Sassandra (source PERRAUD & DE LA SOUCHÈRE, 1970) Echelle: 11500.000"

Légende

ŒJ3

•Sols ferrallitiques remaniés, modal faciès induré, granites fortement désaturés

~ •Sols ferrallitiques remaniés, faiblement rajeunis, granites moyennement désaturés

~ •Sols ferrallitiques remaniés, modal, granites faiblement désaturés

~ •Sols ferrallitiques remaniés, modal-faciès avec recouvrement, granites moyennement désaturés

D

•Sols hydromorphes minéraux

Figure

Fig. 2b. Gradient pluviométrique traversant la  Forêt  Classée du Haut-Sassandra
Fig. 3. Courbes des totaux pluviométriques moyens mobiles trisannuels des stations entourant  la Forêt Classée du Haut-Sassandra (1976-1994)
Fig. 13. Sols de la Forêt Classée du Haut-Sassandra (source PERRAUD &amp; DE LA SOUCHÈRE,  1970)  Echelle : 11500.000&#34;
Fig. 14. Carte de la végétation de la Côte-d'Ivoire (soun:e, MONNIER, 1983)  Domaine guinéen
+7

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