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Submitted on 15 May 2020
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Les Zones de Rejet Végétalisées (ZRV)
S. Prost Boucle, Catherine Boutin
To cite this version:
S. Prost Boucle, Catherine Boutin. Les Zones de Rejet Végétalisées (ZRV). 2012, pp.2. �hal-02598109�
épuration des eaux et gestion des effluents d’élevage
fiche technique
les Zones de rejet végétalisées(Zrv)
lyon (69)
les Zrv
Les Zones de Rejet Végétalisées sont des aména- gements installés à proximité immédiate des ou- vrages d’épuration, dans l’espace disponible après construction de cette dernière. Ils utilisent tous types de végétaux, sélectionnés ou non, autoch- tones ou non. Le plus souvent, les ZRV sont alimen- tées par le rejet d’eaux usées traitées de la station d’épuration. Dans certains cas, elles reçoivent éga- lement ou uniquement les eaux excédentaires ou les eaux pluviales.
d
epuis quelques années, s’installent des ouvrages entre la station d’épuration et le milieu récepteur, de conception très variable. il n’existe pas de base de dimensionnement précise et les fonctions attendues, lorsqu’elles ont été mentionnées, n’ont pas été vérifiées et quantifiées. un atelier d’epnaC s’est lancé dans la réflexion : désormais, une classification des Zrv existe ainsi qu’une méthodologie pour les études de sol préalables. un état des lieux national est à paraître.Exemple d’une ZRV type « prairie »
Exemple d’une ZRV type « bassin »
Exemple d’une ZRV type « fossé/noue »
Exemple d’une ZRV type « autres »
Illustrations Irstea - Octobre 2012 - Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture.
Contacts scientifiques :
Stéphanie Prost-Boucle - stephanie.prost-boucle@irstea.fr Catherine Boutin - catherine.boutin@irstea.fr
Irstea, Centre de Lyon
5 rue de la Doua CS 70077 69626 Villeurbanne cedex www.irstea.fr
épuration des eaux et gestion des effluents d’élevage
fiche technique
Cette classification s’appuie sur des éléments purement descriptifs du cœur de la ZRV sans prendre en compte les fonctions directes ou indirectes identifiées ci-après.
Elle est indépendante de la végétation présente.
Une ZRV peut être décrite à l’aide d’un seul ou plu- sieurs types.
état des lieux national
Un recensement des ZRV auprès des SATESE a été effectué en 2011, dans le but d’élaborer un état des lieux, d’évaluer leur diversité, et d’identifier des sites susceptibles de faire l’objet d’un suivi.
On dénombre en France plus de 560 ZRV. A partir de 2004, plus de 20 ZRV sont créées chaque année, et plus de 40 par an depuis 2007. Cela coïncide avec un attrait plus prononcé des maitres d’ouvrage pour l’aspect paysager.
Elles sont généralement implantées en sortie de stations de types filtres plantés de roseaux, boues activées ou lagunes. On les recense généralement pour des stations de très petites capacités : la moitié du parc est recensé dans des stations d’épuration de capacité inferieure à 500 EH.
Toutefois, aucune relation entre la surface utile et la capacité des stations n’est mise en exergue, avec une amplitude de surface très importante : 0,01 à 50 m2/EH. La construction de ces installations ne suit aucune logique de dimensionnement précise, ainsi la surface utilisée dépend généralement de l’espace disponible autour de la station d’épuration.
Les ZRV de types « bassin » (34 %) et « fossé-noues » (36 %) sont très majoritairement rencontrées.
La diminution des volumes rejetés au milieu naturel
semble être l’objectif majeur visé pour près des deux tiers des ZRV. Cependant, la capacité d’infiltration doit être vérifiée par des études de sols, souvent négligées.
guide pour la réalisation des études de sol et sous-sol préalables à la réalisation d’une Zrv
Ce document détaille le contenu des études préalables d’ordre pédologique, géologique et hydrogéologique avant la réalisation d’une ZRV, et guide ainsi les maîtres d’ouvrage dans leur projet. Il est constitué de 5 fiches :
n Fiche 1 : contexte général du projet (topogra- phie, contexte géologique général, inventaire des masses d’eau et usages, outils cartographiques en ligne).
n Fiche 2 : nature du sol et profil pédologique (son- dages à la tarière et en fosse pédologique).
n Fiche 3 : mesures de perméabilité du sol par réa- lisation de tests d’infiltration d’eau claire en sur- face (test au double anneau) et en profondeur (méthodes de Porchet ou Guelph, fosses pédolo- giques). Il s’agit de mesurer la quantité d’eau in- filtrée dans des conditions définies permettant le calcul du coefficient de perméabilité du sol.
n Fiche 4 : évaluation du niveau de nappe et appré- ciation du sens d’écoulement des eaux (cartes piézométriques ou implantation de piézomètres).
n Fiche 5 : évaluation du sens d’écoulement des eaux par traçage, si besoin.
Des rappels de bons sens indiquent d’effectuer les tests aux bonnes profondeurs et aux bons endroits.
En cas de remaniement du sol, il est nécessaire de refaire les tests pour confirmer les valeurs.
Le groupe de travail EPNAC propose une méthodologie d’usage de ces cinq fiches sous forme d’un logigramme.
les travaux se poursuivent
• en abordant les aspects réglementaires et,
• en organisant la collecte des données dans une forme homogène afin de pouvoir en extraire une synthèse.
Documentation disponible sur le site Internet du groupe de travail EPNAC : epnac.irstea.fr