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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

L’économie à travers les prix Nobel

Christian ELLEBOODE

Docteur ès sciences économiques, agrégé de sciences sociales

Professeur en classe préparatoire au lycée Saint-Jean à Douai

(2)

Avant-propos

Les études résumées dans la presse au moment de la remise des prix Nobel passent malheureusement très souvent au second plan. L’affaire Pascal Pavageau (F.O.) et la nomination de Christophe Castaner comme mi- nistre de l’intérieur ont laissé quasiment aucune place à Paul Romer et à William Nordhaus nominés fin 2018  : état de fait d’autant plus regrettable que leurs travaux d’économie sont accessibles. Très souvent les choix du comité Nobel sont contestés tant au niveau du champ de recherche que des personnes plébiscitées. En 2020, beaucoup regrettèrent l’attribution du thème des enchères, considéré comme marginal, alors qu’elles sont par- tout et nous affectent à tous les niveaux. On oublie d’ailleurs à ce propos que W. Vickrey (nobélisé en 1996) un grand spécialiste des enchères, a été récompensé pour des travaux bien antérieurs, de facture orthodoxe, sur le rôle de l’information. Le prix récompense assez souvent une thèse simple et générale, mais fondatrice, qu’il est parfois aisé d’exposer à des non-initiés, sans du tout recourir à une formation complexe. De plus en plus, le public non averti s’intéresse à la vie économique et tente de déchiffrer les discours des politiciens, des journalistes et des économistes.

Dans un contexte de crise économique sévère, provoquée essentiellement par le ralentissement forcé par les États eux-mêmes dû au risque pandémique, n’est-il pas possible de montrer en quoi les prix Nobel éclairent le fonctionne- ment de l’économie, sachant que les médias livrent bien au grand public les discours souvent controversés des épidémiologistes et autres scientifiques ? En 2008, lors de la crise des subprimes, le président N. Sarkozy avait réuni dans son propre cénacle des économistes prestigieux, avec la commission Stiglitz-Sen-Fitoussi (dont les deux premiers sont nobélisés). Cette année, c’est au tour du président Emmanuel Macron de s’entourer de trois prix Nobel d’économie, Peter Diamond, Paul Krugman et le français Jean Tirole.

Le but de cet ouvrage est tout simplement de rendre compréhensible, de

« manière littéraire » pour le lecteur motivé, « l’honnête homme », les prin-

cipales idées et apports des prix Nobel d’économie depuis 1969, date de

création du prix pour les économistes. L’économie est la science qui étudie

la production, la répartition et la circulation des richesses. Toutefois, l’éco-

nomie n’est pas une discipline délimitée par son objet, qui pourrait couvrir

(3)

le champ des transactions marchandes, mais constitue plutôt une méthode d’analyse qui s’applique à tous les choix individuels et à toutes les consé- quences sociales. L’économie représente une manière de voir et de com- prendre le monde social. Dans la mesure où l’économie est une science, elle construit, à partir d’hypothèses, des modèles qui sont des représentations du monde et dont découlent des implications ou conclusions concernant la réalité. Trop d’individus pensent qu’il s’agit d’une discipline à la scientificité douteuse et les travaux des économistes sont perçus comme des égare- ments mathématiques. Il est vrai que les économistes ont recours à des formalisations complexes, lesquelles étant nécessaires pour que l’on tire de nombreuses conséquences. Nous pouvons soutenir que les symboles mathématiques et les mots du langage ordinaire sont logiquement équiva- lents et que tout ce qui se dit en langage mathématique peut s’exprimer en un autre langage, le français par exemple. Toute vérité atteinte au moyen de manipulations mathématiques doit être traduisible en mots, d’où il s’ensuit que, logiquement, on aurait vraisemblablement dû pouvoir y arriver seu- lement avec des mots. L’équation qui représente une courbe de demande linéaire est très simple (Q = c + m.p où Q est la quantité demandée d’un bien, P est le prix du bien en cause, et c et M. sont des constantes). Sa représen- tation est une simple droite dans un plan cartésien et cette équation se tra- duit bien en français : la quantité demandée est égale à une certaine valeur constante à laquelle s’ajoute une certaine proportion du prix. Nous pouvons donc exposer les théories économiques sans recourir aux mathématiques.

L’analyse économique à l’aide des mathématiques, l’économie mathéma-

tique, n’est pas la même chose que l’économétrie. Les économètres ap-

pliquent et adoptent les méthodes statistiques à l’observation des phéno-

mènes sociaux. Ce sont deux économètres, Robert Engle et Clive Granger,

qui se sont partagé le prix Nobel de sciences économiques en 2003. À partir

d’une relation théorique entre une ou plusieurs variables explicatives (par

exemple, le revenu des ménages) et une variable expliquée (par exemple, la

consommation), ils s’efforcent de quantifier les paramètres qui relient les dif-

férents types de variables à l’aide de techniques statistiques appropriées. Le

développement de l’analyse macroéconomique, les progrès dans l’élabora-

tion des statistiques ont conduit les économètres à construire des modèles

comprenant parfois un grand nombre d’équations et qui cherchent à rendre

compte du fonctionnement réel d’une économie, à prévoir son évolution

future en fonction de certaines hypothèses, à étudier l’effet de telle ou telle

(4)

mesure de politique économique. Encore une fois, notre objectif est de tra- duire en mots des modèles économiques qui sont des systèmes abstraits dont la fonction est de représenter la réalité de façon très simplifiée, mais formalisée, ou de permettre l’étude d’un phénomène réel. La pédagogie désigne bien l’art de l’éducation. Le terme rassemble les méthodes d’ensei- gnement requises pour transmettre un savoir. Après tout, on dit bien que la pédagogie est la science de l’éducation des enfants. Alors pourquoi ne pas mettre à la portée d’un grand nombre des idées fondatrices en économie, sans recourir à un vocabulaire ésotérique ? C’est bien le défi de cet ouvrage.

Notre but est de souligner les raisons pour lesquelles les lauréats ont été plébiscités et de résumer l’essentiel de leurs travaux qui restent souvent d’actualité parce que les problèmes dont ils traitent sont pertinents. Les thèmes développés il y a parfois une ou deux générations demeurent au centre de nos préoccupations économiques. Les crises récentes nous rap- pellent qu’il n’y a pas une science économique porteuse de la vérité mais des théories concurrentes entre lesquelles il est impossible de trancher de manière absolue. C’est pourquoi, nous souhaitons également évoquer les limites et critiques faites par des chercheurs réputés, parfois eux-mêmes nobélisés ultérieurement parce qu’ils ont su tirer parti de leurs prédéces- seurs. Si des  Nobel parlent des Nobel sans complaisance, d’autres sont conduits à adopter une attitude œcuménique selon laquelle des concep- tions d’hier n’ont pas forcément moins de valeur que celles d’aujourd’hui.

De nombreux lauréats sont amenés à utiliser les travaux établis par leurs confrères pour en établir de nouveaux. Se pencher sur les prix Nobel est finalement une façon d’appréhender l’histoire de la pensée économique de manière non désincarnée puisque l’on récompense tout à la fois des indi- vidus, des personnalités émergentes et des champs divers mettant en évi- dence le fait que la recherche est une sorte d’œuvre collective. Attribuer un prix est toujours un moment d’introspection pour la discipline car les cher- cheurs souvent hyperspécialisés sur un thème précis ont l’opportunité de revenir sur l’histoire de la pensée économique.

La démarche retenue est chronologique en raison du nombre de lauréats mais aussi parce que l’histoire de leurs analyses permet de comprendre comment le savoir scientifique évolue et se transforme. Cela pousse à une forme de modestie dans la mesure où l’on se rend compte que la science économique est une forme de « révolution permanente ».

L’auteur

(5)

Sommaire

Introduction

. . . .

17

1969

Les premiers prix Nobel ou les mathématiques au service de l’économie

. . .

33

R. Frisch

. . . .

34

L’économétrie institutionnalisée

. . . .

34

La fonction de préférence étatique

. . . .

36

J. Tinbergen

. . . .

36

La règle de cohérence

. . . .

36

Une règle qui sera remise en cause par une autre

. . . .

37

1970

Le dernier généraliste ou une nouvelle manière d’être économiste

. . . .

42

La formalisation mathématique au cœur de la théorie économique

. . . .

43

Le fonctionnement du marché

. . . .

43

Lien entre stabilité et instabilité économique

. . .

44

Biens publics, biens privés…

. . . .

45

Les avantages comparatifs dynamiques

. . . .

46

Le théorème Stolper-Samuelson

. . . .

47

1971

Mesurer et expliquer la richesse des nations

. . . .

50

L’inventeur du PIB qui fête ses 100 ans !

. . . .

50

La courbe en U renversé et les cycles de Kuznets

. . . .

51

La croissance moderne

. . . .

53

1972

Équilibre général, synthèse néoclassique et concept de bien-être

. . .

55

J. Hicks

. . . .

55

Valeur et capital

. . . .

55

L’économie du bien-être

. . . .

57

Mr Keynes and the « Classics » : une suggestion d’interprétation

. . . .

57

IS-LM : les raisons d’un succès

. . . .

59

Économie d’endettement et économie de marché financier

. . . .

60

K. Arrow

. . . .

61

Le théorème d’Arrow

. . . .

61

L’existence d’un équilibre général dans une économie concurrentielle

. . . .

62

Le modèle Arrow-Debreu

. . . .

62

(6)

1973

Le créateur de l’analyse interindustrielle

. . . .

67

Input-output

. . . .

67

Le commerce international

. . . .

69

1974

Deux approches opposées mais l’économie dans les sciences sociales

. . . .

72

F. Hayek

. . .

73

Le retour de Hayek et de ses sources

. . . .

73

Une vision totalement opposée à celle de Keynes

. . . .

74

Hayek et le rejet de la concurrence parfaite

. . . .

75

G. Myrdal

. . . .

77

Un esprit critique des théories dominantes

. . . .

77

La monnaie n’est pas neutre

. . . .

78

La causalité circulaire ou cumulative

. . . .

78

Économie de marché et planification

. . . .

80

1975

Le concept de rareté revisité

. . . .

83

L. Kantorovitch

. . . .

83

Sa méthode d’optimisation des résultats

. . . .

83

Puis ses multiples applications

. . . .

84

T. Koopmans

. . . .

86

1976

Le « croisé » du libéralisme

. . . .

90

Les sciences économiques pour Friedman

. . . .

90

L’offensive monétariste

. . . .

91

Le taux de chômage naturel

. . . .

93

Les anticipations adaptatives

. . . .

94

Fonction de consommation et revenu permanent

. . . .

96

Principes de l’impôt négatif

. . . .

97

1977

Approches nouvelles du commerce international

. . . .

100

B. Ohlin

. . . .

101

Un nouveau regard sur le commerce international

. . . .

101

Contradicteur mais surtout précurseur de Keynes

. . . .

102

J. Meade

. . . .

103

Le lien équilibre interne, équilibre externe

. . . .

103

Apports en politique économique

. . . .

104

(7)

1978

La rationalité pure remise en cause

. . . .

108

La rationalité limitée dite « procédurale » (bounded rationality)

. . . .

108

La science des systèmes

. . . .

110

Un apport à double tranchant

. . . .

111

Fin de la « boîte noire »

. . . .

112

1979

Anatomie du sous-développement

. . . .

114

A. Lewis

. . . .

114

Une économie duale dans les pays en développement

. . . .

114

Mais aussi la question des termes de l’échange

. . . .

116

T. Schultz

. . . .

117

Schultz : pionnier des questions agricoles.

. . . .

117

Schultz opposé à Lewis et conséquences…

. . . .

119

1980

Modélisation de la pensée keynésienne

. . . .

122

La formalisation mathématique au service de l’économie

. . . .

122

L’économétrie au service des prévisions économiques

. . . .

124

1981

Interrelation entre la sphère réelle et la sphère financière

. . . .

127

J. Tobin, promoteur de la Nouvelle économie

. . . .

127

La théorie de sélection du portefeuille

. . . .

129

L’impact de la théorie de la séparation sur l’analyse de la politique économique

. . . .

130

Ratio Q

. . . .

131

La taxe Tobin

. . . .

132

1982

La réglementation, pourquoi et pour qui ?

. . . .

135

La question de l’histoire économique et celle des idées économiques

. . . .

135

La microéconomie appliquée de Stigler

. . . .

136

L’économie de l’information

. . . .

137

La problématique des réglementations et la théorie de la capture

. . . .

138

1983

La formalisation mathématique de la « main invisible » de Smith

. . . .

143

La rigueur mathématique au service de Smith et de Walras

. . . .

143

Les nouvelles techniques mathématiques en économie par Debreu

. . . .

144

Retour à l’optimalité étudiée par Pareto

. . . .

146

(8)

1984

Création d’un outil incontournable :

la comptabilité nationale

. . . .

150

Comprendre les comptes de la Nation : une nécessité d’abord historique

. . . .

150

Qui suppose une véritable comptabilité nationale

. . . .

151

Mais une nouvelle méthode nécessaire au service d’une nouvelle théorie

. . . .

152

La fonction de demande de consommation

. . . .

154

1985

Des cycles de l’épargne à l’analyse de la finance

. . . .

157

Le cycle de vie de l’épargne

. . . .

157

Quelle politique macroéconomique ?

. . . .

159

Une autre contribution importante qui concerne la finance

. . . .

160

1986

Les électeurs votent comme ils font leur marché

. . . .

166

La théorie des choix publics.

. . . .

166

Théorie des impôts, dépenses de l’État et constitution

. . . .

168

Le principe de l’unanimité

. . . .

169

Les défaillances de l’État

. . . .

170

1987

Le pionnier de la théorie de la croissance

. . . .

173

État stationnaire, croissance et modèle de croissance

. . . .

173

Le modèle canonique néoclassique de Solow

. . . .

174

1956, 1957, 1960 : en fait des modèles de recherches appliquées

. . . .

176

Le phénomène de convergence des économies

. . . .

177

Le paradoxe de Solow

. . . .

178

R. Solow, le chercheur ni postkeynésien ni monétariste mais éclectique

. . . .

178

1988

Les failles de l’économie de la décision

. . . .

182

Équilibre général et optimum de Pareto

. . . .

182

Un modèle alternatif

. . . .

183

Une révision de la théorie quantitative de la monnaie

. . . .

184

Règle d’or et théorie du risque

. . . .

185

L’État et le marché

. . . .

186

Sa position contre la mondialisation.

. . . .

187

1989

L’économétrie au service de la politique économique

. . . .

190

L’économétrie dans l’impasse

. . . .

190

T. Haavelmo ou la révolution probabiliste

. . . .

191

Le théorème de Haavelmo de l’effet multiplicateur

du budget de l’État

. . . .

193

(9)

1990

Les nouvelles théories de la finance

. . . .

196

H. Markowitz

. . . .

196

M. Miller

. . . .

198

W. Sharpe

. . . .

198

1991

Pourquoi des entreprises ?

. . . .

202

Le phare dans l’économie

. . . .

202

Les coûts de transaction

. . . .

203

Externalité et droits de propriété

. . . .

204

Les grandes firmes avantagées

. . . .

205

Le droit réexaminé sous l’angle économique

. . . .

206

1992

La rationalité dans toutes les sciences sociales

. . . .

208

Une seule méthode d’analyse : la rationalité partout

. . . .

208

La théorie du capital humain

. . . .

209

Une méthode unique pour les questions sociales les plus diverses : deux exemples

. . . .

210

Exemple 1 : la criminalité

. . . .

210

Exemple 2 : la famille

. . . .

211

1993

L’association de l’histoire à l’économie

. . . .

214

R. Fogel

. . . .

214

D. North

. . . .

216

Le rôle des institutions dans la croissance économique.

. . . .

216

La question des ordres sociaux

. . . .

217

1994

La théorie des jeux : choisir à l’aveugle !

. . . .

221

J. Nash

. . . .

222

J. Harsanyi

. . . .

224

R. Selten

. . . .

225

1995

Affirmation de la NEC (nouvelle macroéconomie classique)

. . . .

229

Les anticipations rationnelles

. . . .

229

Fluctuations et chômage

. . . .

231

Le « bon modèle » de cycle

. . . .

232

Les limites de la politique économique

. . . .

232

1996

Le concept d’incitation pour comprendre l’économie publique

. . . .

236

W. Vickrey

. . . .

237

La question de la tarification dans les secteurs publics

. . . .

237

(10)

Une première théorie des enchères

. . . .

238

La question fiscale

. . . .

239

J. Mirrlees

. . . .

240

1997

L’économie financière et les stratégies boursières

. . . .

243

Une formule qui répond à un siècle de recherche

. . . .

243

Exemple : la valeur des produits ou instruments dérivés

. . . .

244

1998

Un économiste humaniste

. . . .

249

Sources de la famine et concept de capabilité

. . . .

249

Inégalité des genres et démocratie des autres

. . . .

251

Économie et morale

. . . .

252

1999 – La théorie keynésienne en économie ouverte : le « parrain » de l’euro

. . . .

256

Régimes de changes fixes ou flexibles : quelles politiques économiques ?

. . . .

256

Frontières monétaires et frontières politiques

. . . .

258

Combattre la stagflation (inflation et chômage)

. . . .

260

Le triangle d’incompatibilité de Mundell

. . . .

260

2000

L’économétrie au service aussi de la microéconomie

. . . .

264

J. Heckman

. . . .

264

À la recherche d’une nouvelle méthode économétrique

. . . .

264

L’interdisciplinarité

. . . .

265

L’économétrie appliquée au marché du travail et aux lois en général

. . . .

266

D. McFadden

. . . .

267

Les choix « discrets »

. . . .

267

2001

L’asymétrie d’information contre le marché

. . . .

271

G. Akerlof

. . . .

272

Antisélection et aléa moral

. . . .

272

La théorie du salaire d’efficience

. . . .

273

M. Spence

. . . .

274

J. Stiglitz

. . . .

275

Les institutions et les politiques économiques au service d’une mondialisation néolibérale

. . . .

275

Une nouvelle économie keynésienne

. . . .

276

Asymétries d’information, rationnement du crédit et cycles

. . . .

277

(11)

2002

Des psychologues en économie

. . . .

281

D. Kahneman

. . . .

281

V. Smith

. . . .

284

Les mécanismes des marchés et l’économie expérimentale

. . . .

284

Théorie des enchères

. . . .

286

2003

La modélisation de séries temporelles financières

. . . .

289

R. Engle

. . . .

289

Le modèle ARCH

. . . .

289

Un exemple concret pour saisir l’enjeu de l’outil : tester la courbe de Phillips à long terme au Canada

. . . .

290

Une méthode pour la finance

. . . .

292

C. Grenger

. . . .

293

2004

Une nouvelle approche des cycles économiques

. . . .

296

La théorie des cycles réels ou Real Business Cycles (RCB)

. . . .

296

Implications de politique économique

. . . .

298

À l’intérieur des modèles RBC de Kydland et Prescott

. . . .

298

Les politiques de règle et non discrétionnaires

. . . .

300

2005

La montée en puissance de la théorie des jeux

. . . .

304

R. Aumann

. . . .

304

T. Schelling

. . . .

306

2006

À la croisée des écoles de macroéconomie

. . . .

310

Du taux naturel du chômage à la parabole des îles

. . . .

310

Au-delà du keynésianisme

. . . .

312

Au-delà du monétarisme

. . . .

313

2007

Des théoriciens de conception des mécanismes

. . . .

317

L. Hurwicz

. . . .

317

E. Maskin

. . . .

320

R. Myerson

. . . .

321

2008

Les dynamiques de la mondialisation

. . . .

324

Nouvelles théories du commerce international (NTCI)

. . . .

324

Nouvelle géographie économique et effets d’agglomération

. . . .

325

La mondialisation n’est pas coupable

. . . .

327

C’est le progrès technique qui l’est !

. . . .

328

(12)

Le mythe de la croissance asiatique

. . . .

329

Conseils aux PED et aux pays émergents en cas de crise de change

. . . .

330

2009

Le « retour des communs » et le débat « make or buy »

. . . .

333

E. Ostrom

. . . .

333

Les risques de surexploitation des ressources

. . . .

333

Une troisième voie entre l’État et le marché

. . . .

334

Au-delà des ressources naturelles

. . . .

335

O. Williamson

. . . .

336

Un retour à la rationalité limitée

. . . .

336

« The nature of the firm » revisitée

. . . .

336

Entre le marché et l’entreprise existent de nouvelles formes d’organisation hybrides

. . . .

338

2010

Les nouveaux théoriciens du chômage

. . . .

343

P. Diamond

. . . .

344

D. Mortensen et C. Pissarides

. . . .

346

2011

L’inefficacité des politiques économiques

. . . .

352

T. Sargent

. . . .

352

Apôtre de la NEC (nouvelle macroéconomie classique)

. . . .

352

La macroéconomie de Sargent contraste avec celle de Lucas

. . . .

354

C. Sims

. . . .

355

2012

Des choix raisonnés dans des situations pratiques par la théorie des jeux

. . .

360

L. Shapley

. . . .

361

L’algorithme du mariage ou de Gale

. . . .

361

Des drôles de marchés, certes mais qui renvoient à la concurrence parfaite

. . . .

362

Des exemples quotidiens à l’efficience dans la concurrence pure

. . . .

363

A. Roth

. . . .

364

Un autre exemple : l’affectation de nouveaux médecins dans les hôpitaux

. . . .

364

L’exemple des universités et des écoles

. . . .

365

Un cas extrême : le don d’organes et les échanges croisés

. . . .

365

2013

Analyses controversées mais tous économistes de la finance

. . . .

369

L. Hansen : l’homme de la statistique

. . . .

370

R. Shiller : le théoricien de la finance comportementale

. . . .

371

(13)

E. Fama : un théoricien libéral de l’efficience des marchés

. . . .

373

L’impossibilité de « battre le marché »

. . . .

373

Sa théorie de la firme

. . . .

375

2014

L’école industrielle et la nouvelle économie numérique

. . . .

379

Marché et réglementation

. . . .

379

De nouveaux outils théoriques

. . . .

381

La dynamique de la réglementation

. . . .

381

La concurrence et les investissements stratégiques

. . . .

382

La concurrence sur des marchés spécifiques : l’économie numérique

. . . .

383

2015

La Grande évasion : santé, richesse et origine des inégalités

. . . .

388

À la recherche d’un modèle de la demande de consommation des ménages

. . . .

388

Le paradoxe de Deaton

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390

Des études essentiellement empiriques

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390

La Grande Évasion (titre du film de J. Sturger)

. . . .

391

Un monde meilleur ?

. . . .

392

2016

Au plus près de l’entreprise

. . . .

396

O. Hart

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396

Les droits de contrôle résiduels

. . . .

397

La théorie des incitations dans la finance

. . . .

398

Propriété privée ou publique

. . . .

399

B. Holmtröm

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399

2017

Les biais cognitifs pour l’économie : le nudge

. . . .

405

Le nudge

. . . .

405

Nudge « et » paternalisme libéral

. . . .

407

La finance comportementale

. . . .

407

2018

La théorie de la croissance endogène et de l’économie environnementale

. . . .

411

P. Romer

. . . .

412

La croissance endogène

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412

Le rôle des pouvoirs publics

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413

W. Nordhaus

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414

La question des hypothèses

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416

Le casino climatique

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416

(14)

2019

Une microéconomie du développement :

le terrain avant tout

. . . .

421

M. Kremer

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422

Les essais cliniques ou RCT (randomized control trials)

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422

NTIC et éducation

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423

Le couple A. Banarjee-E. Duflo : la microéconomie expérimentale

. . . .

424

L’exemple de Bandhan en Inde

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425

2020

Retour de l’analyse des enchères

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429

Les enchères partout autour de nous

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429

Théorie des enchères

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430

De Vickrey (prix Nobel 1996) à Wilson

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431

De Vickrey-Wilson à Milgrom

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433

De nouveaux formats d’enchères

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434

Conclusion

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437

Bibliographie

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439

Références

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