© Le Grand Réveil 29 mars 2022. https://legrandreveil.wordpress.com Auteur : Louis d’Alencourt
29 mars 2022
Vraie consécration, suprême imposture
Incroyable ! Pour avoir une consécration dans les règles, il aura fallu que ce soit l'Antéchrist qui la fasse !
En effet, la consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie faite par le "pape" François il y a quatre jours, le 25 mars 2022, répondait bien à l'ensemble des critères exigés par la Mère de Dieu, à savoir : nommer explicitement la Russie, la consacrer à son Cœur Immaculé, et le faire en union avec tous les évêques du monde.
De toutes les consécrations déjà effectuées, par Pie XII ou Jean-Paul II, à chaque fois au moins un de ces critères était absent. Par conséquent, l'Antéchrist qui occupe indûment actuellement le siège de Pierre est le seul à avoir pleinement répondu aux demandes de la Sainte Vierge. En apparence.
Parce qu'en réalité cette consécration fut : Inutile
Illusoire Une tromperie
Une imposture suprême
Inutile parce qu'elle avait déjà été faite, imparfaitement certes, mais on a pu constater dans les faits que les deux conséquences promises ont bien eu lieu, nous allons le démontrer dans quelques instants.
Illusoire parce que la demande principale de la Vierge est absente, évidemment, du message du pape. Fatima est un tout, et il faut prendre en compte l'ensemble des messages de la Vierge pour savoir ce qu'elle veut réellement.
Une tromperie parce que les autorités, toutes les autorités d'ailleurs, unanimes sur ce sujet (mais n'est-ce pas la démonstration même de la puissance de l'Antéchrist, qui parviendra à vaincre même les justes ?), considéraient encore jusqu'à aujourd'hui la Consécration comme non effectuée, ce qui veut dire que les promesses qui y sont liées sont elles aussi à mettre au futur, et donc, par
conséquent, conduit à nier, ou du moins à minimiser ces faits si jamais on avait à les constater au passé et au présent, comme je le fais.
J'ajouterai que mettre ces promesses au futur (à savoir la certaine paix et la conversion de la Russie) décalent d'autant tout le reste, y compris la place du curseur sur le calendrier de la fin des temps ; autrement dit, pour faire court, ceci sous-entend que nous sommes loin d’être arrivés au bout. Mais n'est-ce pas justement le but du démon, de toujours reculer les échéances afin d'empêcher les hommes de prendre enfin les bonnes résolutions qu'il faudrait, s'ils avaient conscience de la proximité de la fin du monde ?
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Une imposture suprême parce que croire, ou affecter de croire, que le destructeur du catholicisme, le faux pape, le démon incarné en homme en blanc osant se revêtir du titre de Saint-Père puisse faire une Consécration valide et valable à la Vierge Marie, c'est croire au mensonge comme l'écrivait saint Paul sur le même sujet (la période de l'Antéchrist) et c'est vouloir légitimer l'action du pire ennemi que le catholicisme ait connu ; c'est entrer dans son jeu, donner du crédit à ce qui relève tout à la fois du blasphème, du sacrilège, de la profanation, de la provocation, de la singerie et de l'imposture.
Voilà pourquoi Bergoglio pouvait se permettre de faire une consécration dans les règles : il parvient à tromper tout le monde, à donner de faux espoirs à une humanité déboussolée, à se faire passer pour le sauveur qu'il n'est pas et surtout, à tenter de légitimer son rôle de souverain pontife car, pour une des très rares fois de son pontificat, il a vraiment agi en pape et non en leader maçonnique tiers- mondiste LGBTiste et mondialiste qu'il est habituellement. C'est ça l'imposture suprême, susciter le doute même chez les meilleurs, les catholiques traditionalistes, qui ne se rendent même pas compte qu'il se permet de jouer au (vrai) catholique parce qu'il sait son action inutile et vaine. Tromper, toujours tromper, jusqu'aux saints, voilà une des caractéristiques de l'Antéchrist.
Décryptage du message de Fatima
Pour que les gens puissent bien comprendre les enjeux et situer où se trouve la tromperie, nous allons reprendre les principaux passages du message de Fatima et les analyser à la lumière des faits et événements -objectifs, visibles et incontestables, quoi qu'en disent certains- tout en rappelant leur chronologie véritable, ignorée par le plus grand nombre.
Tout ce qui concerne la Russie, et cette fameuse consécration, est contenu dans le message donné par la Sainte Vierge à Fatima le 13 juillet 1917 aux trois petits enfants, constitué de trois secrets, dont un, le troisième, n'a jamais été révélé (abstraction faite du faux secret censé avoir été dévoilé en l'an 2000 -encore une imposture).
Voici le texte complet :
« Vous avez vu l’enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs.
Pour les sauver, Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé.
Si l’on fait ce que je vais vous dire, beaucoup d’âmes se sauveront et l’on aura la paix. La guerre va finir. Mais si l’on ne cesse d’offenser Dieu, sous le règne de Pie XI, en commencera une autre pire.
Quand vous verrez une nuit illuminée par une lumière inconnue, sachez que c’est le grand signe que Dieu vous donne qu’il va punir le monde de ses crimes, par le moyen de la guerre, de la famine et des persécutions contre l’Eglise et le Saint-Père.
Pour empêcher cela, je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis du mois.
© Le Grand Réveil 29 mars 2022. https://legrandreveil.wordpress.com Auteur : Louis d’Alencourt Si l’on écoute mes demandes, la Russie se convertira et l’on aura la paix. Sinon elle répandra ses erreurs à travers le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l’Eglise. Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, plusieurs nations seront anéanties.
Au Portugal se conservera toujours le dogme de la foi.
[ici le texte du troisième secret]
A la fin mon Cœur Immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie qui se convertira, et il sera donné au monde un certain temps de paix. »
Avant de rentrer dans le détail des points qui nous intéressent particulièrement, rappelons quelques éléments essentiels pour ne pas se tromper quand on cherche à faire le lien entre Fatima et ce que nous vivons :
1) La Russie est citée deux fois : avant le troisième secret et après. Avant, l'action de la Russie est conditionnelle : si elle n'est pas consacrée, elle répandra ses erreurs. Par contre, après, lorsqu'elle est citée pour la seconde fois, elle n'est plus conditionnelle : on sera à la fin, et à la fin, c'est la Vierge qui triomphera, la Russie sera consacrée, c'est ici une certitude, et ceci aura deux conséquences : la conversion de la Russie et un certain temps de paix donné au monde.
2) Or cette distinction est essentielle car, si on suit bien les propos de la Vierge, la Russie est à la fois la source des tourments du monde, en phase un, et un des instruments de son renouveau en phase deux.
3) Autre point essentiel négligé par presque tout le monde : le troisième secret s'insère entre ces deux phases ! Même si on ne le connaît pas précisément, il faut en tenir compte dans la chronologie globale.
4) Car, nous allons le voir ci-après, le texte suit précisément une chronologie que l'on identifiera aisément par les faits historiques. Et c'est bien parce que cette chronologie est respectée, et
confirmée par des faits avérés, et non imaginaires ou supposés comme le croient certains, que nous sommes capables aujourd'hui de trancher sur la réalisation effective ou non des prédictions de Fatima.
Allons-y.
Rappel de la chronologie
Les faits que nous allons rappeler ici sont la plupart du temps ignorés par tous ceux qui se mêlent de Fatima, et pourtant ils sont essentiels.
- Les apparitions ont lieu en 1917, au Portugal, durant la Première guerre mondiale et, précision importante, entre les deux révolutions russes : quand la Vierge apparaît pour la première fois le 13 mai, la Russie des tsars a vécu, victime d'une première révolution ayant porté au pouvoir Kerensky ; et la dernière apparition, le 13 octobre, se situe juste avant la seconde révolution qui portera les bolchéviks au pouvoir, le 8 novembre suivant.
- Mais, et c'est essentiel, les messages et à plus forte raison les secrets, ne sont pas divulgués au grand public par les enfants. Ils restent, c'est le cas de le dire, secrets.
© Le Grand Réveil 29 mars 2022. https://legrandreveil.wordpress.com Auteur : Louis d’Alencourt - Des trois voyants, Jacinthe et François décèdent très vite, quelques années après, sans avoir rien révélé. Seule Lucie subsistera, entrée en religion et qu'on appellera désormais sœur Lucie. Il faudra plusieurs apparitions de la Vierge et de Notre-Seigneur à cette dernière pour qu'elle ait l'instruction de dévoiler et transmettre une partie du message de la Vierge, et ce, dans un premier temps, exclusivement à sa hiérarchie et au pape. C'est l'apparition à Tuy du 13 juin 1929 qui la décidera à écrire au pape pour lui dévoiler les deux premiers secrets et lui demander cette fameuse
consécration. Pie XI, qui en prend connaissance de source sûre en 1930, ne fera rien.
- Toujours à la demande de sa hiérarchie, sœur Lucie va alors rédiger ses mémoires dans lesquels elle dévoile tout le contenu de Fatima, dont les secrets, sauf le troisième. Ceux-ci sont situés dans son troisième mémoire, écrit en 1941 et publié pour la première fois en portugais en 1942.
- Donc le grand public ne prend connaissance de ces messages qu'en 1942, soit bien après 1917 et alors que la Russie, et le communisme, ont déjà largement pu progresser.
Rappelons que même si Pie XI avait effectué la consécration demandée, il n'aurait pas pu le faire avant 1930, donc le but de Fatima n'a jamais été d'empêcher la révolution bolchevique mais son extension à travers le monde.
- Contrairement à son prédécesseur, le pape Pie XII, élu en 1939, croit à Fatima et cherche à réaliser les demandes de la Vierge. Mais le véritable catalyseur, ce qui va le décider à agir, et à agir vite, c'est la révélation des messages de Fatima au grand public à partir de début 1942, car alors tout va très vite, y compris à l'initiative du Vatican. En effet, à la demande de Pie XII, le cardinal Schuster,
archevêque de Milan, révéla le 13 octobre dans une lettre pastorale les première et deuxième parties du secret révélé le 13 juillet 1917. Et quelques jours après, le 31 octobre 1942, le pape Pie XII
prononce la première consécration du monde au Cœur Immaculé de Marie, mais hélas pas selon toutes les formes requises.
- La phase une du secret lié à la Russie va alors s'accomplir, on va le voir ci-après.
- Puis entrera en ligne de compte le fameux troisième secret, dans l'ordre chronologique, puisque le Ciel avait demandé, via sœur Lucie, que ce dernier soit dévoilé en 1960. Mais ce dévoilement était laissé à la discrétion de la papauté, ce n’était pas à sœur Lucie de le faire. Secret qu'elle avait rédigé en janvier 1944 et transmis au pape toujours selon la voie hiérarchique. Le pape n'obéit pas et ne dévoile pas le troisième secret.
Pourquoi ? Parce qu'on n’en avait pas besoin ; sœur Lucie avait dit qu'il fallait attendre 1960, parce que ce serait plus clair. Or 1960 c'est quoi ? Jean XXIII est pape, un pape déjà œuvrant ouvertement à l'ouverture de l'Eglise sur le monde, et qui à cette date avait déjà convoqué le concile Vatican II. Or que contient le troisième secret, reconstitué par les plus éminents spécialistes ? Principalement l'apostasie dans l'Eglise ; et cette apostasie sera l'œuvre dudit concile, avec son cortège de doctrine déformée, de renoncements, de réformes sacrilèges, de liturgie saccagée et d'enseignements hérétiques. Donc le troisième secret est effectivement dévoilé en 1960 par la force des choses, mais il faudra avoir quelques années de recul pour s'en apercevoir. Comprend-on pourquoi il a fallu à moment donné dévoiler un faux secret en juin 2000 ? Pour faire taire les rumeurs et les analyses faisant le lien entre le concile, l'apostasie et le 3è secret, et pour, comme d'habitude, guider les gens vers une fausse piste.
- Et enfin, pour terminer la chronologie, puisque la phase 2 de la Russie se situe après le troisième secret, on arrive à la période une fois l'apostasie dans l'Eglise accomplie et visible, au bout des cent ans du dialogue de Léon XIII (se situant un 13 octobre, ne l'oublions pas) où Jésus autorise Satan à détruire son Eglise -dans des proportions non révélées- sur une période de cent ans, c'est à dire en 1984. Et là, le pape en exercice, Jean-Paul II, effectue le 25 mars une énième consécration quasiment dans les règles : il s'agit bien d'une consécration (du monde) au Cœur Immaculé de Marie, et en union avec tous les évêques du monde ; seule la mention explicite de la Russie manque.
© Le Grand Réveil 29 mars 2022. https://legrandreveil.wordpress.com Auteur : Louis d’Alencourt Valable ? Pas valable ? Les puristes répèteront en boucle qu'elle n'est pas valable ; seulement nous constaterons, on va le détailler ci-après, que les promesses vont bien s’accomplir.
Phase un : la Russie répandra ses erreurs
"Si l’on fait ce que je vais vous dire, beaucoup d’âmes se sauveront et l’on aura la paix. La guerre va finir. Mais si l’on ne cesse d’offenser Dieu, sous le règne de Pie XI, en commencera une autre pire."
"Quand vous verrez une nuit illuminée par une lumière inconnue, sachez que c’est le grand signe que Dieu vous donne qu’il va punir le monde de ses crimes, par le moyen de la guerre, de la famine et des persécutions contre l’Eglise et le Saint-Père."
Je ne m'étendrai pas sur la confusion faite par le plus grand nombre sur le début du secret. Le signal donné de la grande guerre qui commence sous Pie XI est une nuit illuminée par une lumière inconnue : tout le monde sait que ce fut l'aurore boréale observée dans toute l'Europe la nuit du 25 au 26 janvier 1938. On se situe alors bien sous le pontificat de Pie XI mais la guerre dont parle la Sainte Vierge n'est pas seulement la Seconde guerre mondiale, qui n'en est qu'une composante, elle inclut la suite, à savoir l'extension du communisme sous ses différentes formes, et surtout la guerre morale des régimes athées, et la guerre religieuse opérée par les prélats eux-mêmes à partir du concile, qui secouent la chrétienté dans son ensemble.
C'est ainsi qu'il faut comprendre le texte : les outils seront la guerre (seconde guerre mondiale + guerres civiles + décolonisation + extension du communisme), la famine (communisme encore, et conséquences de la décolonisation), les persécutions contre l’Eglise (régimes républicains laïcs anticléricaux) et le Saint-Père (concile Vatican II qui fait vaciller la plus haute autorité religieuse mondiale et sème le doute sur l'infaillibilité qui lui est liée).
"Pour empêcher cela, je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis du mois."
Pour empêcher cela, ce sont les 4 points que l'on vient d'évoquer à l'instant. La dévotion aux premiers samedis du mois est officialisée et encouragée par Pie XII ; elle sera ensuite mise sous le boisseau par l'Eglise issue du concile, évidemment, mais jamais abandonnée par sa partie saine, la Tradition. Quant à la consécration, puisqu'elle n'a pas été faite dans les règles, va s'accomplir la seconde partie de la prophétie :
Si l’on écoute mes demandes, la Russie se convertira et l’on aura la paix. Sinon elle répandra ses erreurs à travers le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l’Eglise. Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, plusieurs nations seront anéanties.
Puisque les demandes de la Sainte Vierge ont été insuffisamment écoutées, la Russie ne s'est pas convertie et elle a répandu ses erreurs à travers le monde. Tout le monde a compris, et sait, que la Russie, ici, désigne l'idéologie du communisme sous toutes ses formes : marxisme-léninisme, trotskysme, stalinisme, anarchisme, socialisme etc, qu'elle soit sous sa forme agressive (révolutionnaire) ou progressive (socialisme d'Etat).
© Le Grand Réveil 29 mars 2022. https://legrandreveil.wordpress.com Auteur : Louis d’Alencourt Là encore, la chronologie est respectée : puisque le message n'est connu du grand public qu'à partir de 1942, le communisme ne répandra véritablement ses erreurs dans le monde qu'après, à savoir à partir de 1945 à Yalta, où le monde libéral, son complice, lui délivre un véritable blanc-seing.
Il y a encore là un point essentiel à savoir : le communisme ne se répand pas de la même façon avant la divulgation publique du secret et après, c'est à dire avant 1942 et après 1942, ce qui veut dire que la Sainte Vierge avait tenu compte du décalage prévisible dans son avertissement
prophétique. La demande étant parvenue au pape en 1930, il a eu 12 ans pour la réaliser et puisque ni lui-même ni son successeur ne vont la faire dans les formes requises, alors elle ne se répandra dans le monde avec succès qu'après 1945.
Jusqu'à 1945, le communisme est circonscrit à la Russie, devenue l'URSS. Il y a bien entendu de nombreuses tentatives de prise du pouvoir par les communistes dans d'autres pays, citons Rosa Luxembourg en Allemagne, Béla Kun en Hongrie, la guerre d'Espagne de 1936, le Front Populaire et le cartel des gauches en France à la même époque, etc, mais tous échouent et aucun ne débouche sur un changement de régime et une prise de pouvoir absolue des communistes ou apparentés.
Et d'autre part, les velléités révolutionnaires communistes vont susciter un vaste mouvement à la fois de rejet et d'opposition, dont les plus spectaculaires seront les régimes national-socialiste en
Allemagne et fasciste en Italie, tous deux résolument anticommunistes ; ils ne seront pas les seuls, par exemple les régimes espagnol et portugais, aux même périodes, seront eux aussi issus de réactions de sauvegarde vis à vis de la menace rouge. Et dans une moindre mesure, le régime français de Vichy.
Ainsi donc en 1942, non seulement le communisme pouvait encore être circonscrit et renversé ou battu dans les rares pays où il sévissait, mais il avait suscité la levée d'adversaires capables de le détruire et même de le faire disparaître, y compris en Russie.
On comprend alors la portée de l'avertissement divin : on n'a pas suffisamment écouté ses
demandes, et malgré le délai donné durant lequel il était encore possible de battre le communisme, puisqu'on n'a pas utilisé les moyens célestes demandés, la Russie ne s'est pas convertie et elle va commencer à répandre ses erreurs à travers le monde.
Le point de départ, c'est Yalta. Dès 1945, une partie de l'Europe est abandonnée à l'URSS et cette fois-ci, des pays entiers vont tomber sous la coupe du communisme. On ne les compte plus ; ce sera la Pologne, l'Allemagne de l'Est, la Hongrie, la Tchécoslovaquie, la Roumanie, la Bulgarie, mais aussi Cuba, et bien entendu la Chine, le Cambodge, le Vietnam... partout ces régimes se caractérisent par des massacres de masse, 80 à 100 millions de morts en URSS, 150 millions en Chine, les Khmers rouges etc... Un bilan effrayant et effroyable jamais atteint auparavant, et largement ciblé (mais pas seulement) sur les populations chrétiennes, les persécutions contre l'Eglise et la religion n'étant d'ailleurs pas cachées.
Ainsi donc les guerres, les persécutions contre l'Eglise, les souffrances du Saint-Père (essentiellement Pie XII) dont parle la Vierge Marie sont principalement du fait des régimes rouges qui se répandent sur la terre avec succès (le changement est là !) après 1945, et plusieurs nations sont anéanties dans leur composante chrétienne. C’est à dire que tous les éléments sur lesquels reposent le
christianisme, jusqu’à la population, sont méticuleusement extirpés et détruits, ou le plus souvent remplacés de force par l’idéologie dominante, et ceci ne concerne pas uniquement les pays derrière le Rideau de fer, le Cambodge ou le Vietnam… l’Occident aussi fut concerné.
© Le Grand Réveil 29 mars 2022. https://legrandreveil.wordpress.com Auteur : Louis d’Alencourt Car l'observateur moyen oublie un peu vite en quoi consiste le communisme, et qu'au-delà du coup d'état révolutionnaire, qui n'est qu'un moyen de prendre le pouvoir, il repose sur une idéologie dominante : le matérialisme athée.
Or il partage cette idéologie avec l'autre grande tendance du siècle, qui lui paraît opposée : le
capitalisme libéral. La grande tromperie fut de dissocier les deux ; en réalité l'humanité s'est trouvée prise en étau entre deux types de politiques ayant la même idéologie, le matérialisme athée, la même foi, la croyance dans le progrès scientifique et technique, et la même finalité, la déification de l'homme, appelée plus simplement humanisme. Et les deux financés et poussés par les mêmes inspirateurs et commanditaires : la haute aristocratie juive et ses alliés francs-maçons.
Seuls les moyens diffèrent : dans un cas, on confie les rênes au capitalisme d'Etat, dans l'autre au capitalisme privé. Les deux se rejoignent en pratiquant une politique et une gestion collectiviste, bureaucrate, technocrate, égalitariste, totalitaire, libérale sur le plan des mœurs, laïciste et anticléricale. Et les deux se déclarent, bien entendu, démocrates et humanistes.
Derrière la Russie, la Vierge nous mettait en garde contre les dangers du matérialisme athée et de son corollaire, la technique toute puissante ; socialo-communisme ou socialo-libéralisme ne sont que des variantes d'une même idéologie humaniste qui finiront par tomber le masque en fusionnant dans le mondialisme.
Ainsi donc, croire en Occident, en Europe et aux Etats-Unis qu'on a échappé au communisme est tout autant risible que consternant : on a les mêmes au pouvoir, on a la même mentalité, presque les mêmes méthodes. La Russie a donc répandu ses erreurs PARTOUT.
Phase 2 : la Russie se convertira et on aura un certain temps de paix
"A la fin mon Cœur Immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie qui se convertira, et il sera donné au monde un certain temps de paix."
Rappelons qu'entre la phase 1 (le socialo-communisme qui répand ses erreurs dans le monde entier entre 1945 et 1984) et la phase 2, il y a eu le troisième secret : l'apostasie dans l'Eglise, son
basculement dans le camp de la bête que non seulement elle ne combat plus, mais dont elle adopte les principes, l'esprit et la façon de vivre. Joli programme !
Alors, comment savoir à quel moment commence la fin ?
C'est très facile : quand apparaissent les signes d'une paix mondiale et quand la Russie se convertit.
Ainsi, on pourra estimer les effets du triomphe du Cœur Immaculé de Marie.
Nous avons suffisamment de recul aujourd'hui pour répondre à cette question, voilà pourquoi on est obligés d'admettre que la consécration de Jean-Paul II du 25 mars 1984 fut prise en compte par le Ciel, notamment parce qu'on arrivait à l'échéance des cent ans précités, ou à défaut celle effectuée par Mgr Lefebvre en 1987. C'est l'une des deux car, à partir de 1984 le communisme change et évolue.
Les persécutions et les massacres de masse cessent. Le régime communiste lui-même s'effondre en deux temps, à la chute du mur de Berlin le 9 novembre 1989, puis au démantèlement officiel de l'URSS en décembre 1991.
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Qu'on le veuille ou non, les pays situés derrière le Rideau de fer sont libérés et recouvrent leur liberté
; liberté civile veut dire aussi liberté de culte, et donc possibilité d'un retour à la foi.
Même la Chine cesse de massacrer sa population et se convertit à un relatif libéralisme.
Bien sûr que la paix n'est pas totale dans le monde ; c'est normal puisque la consécration fut perfectible. Mais nous avons évité, depuis 1984 jusqu'à 2022, une troisième guerre mondiale, alors que dans les années 80 la tension était extrême (crise des SS20) à tel point que beaucoup pensaient devoir affronter à court terme les forces du Pacte de Varsovie.
J'invite les gens à écouter les paroles de la chanson Ni rouge ni mort de Jean-Pax Méfret sortie en 1984 justement, qui reflète l'état d'esprit dominant qui régnait à ce moment-là. Le danger n'était pas imaginaire ni exagéré.
La dernière fois que nous avons frôlé la guerre mondiale, c'était en septembre 2013 quand l'Occident a tenté d'écraser le régime de Damas ; cette intervention aurait provoqué un embrasement du monde musulman. Qui nous a sauvés de ce danger ? Qui a bloqué les va-t’en guerre Barak Obama et François Hollande ? Vladimir Poutine et la Russie.
Il est indéniable que la Sainte Vierge nous a ménagé ce certain temps de paix depuis 1984.
Bien sûr que nous n'avons pas pour autant échappé à la bête et que les persécutions des régimes révolutionnaires ont fait place au matérialisme larvé du socialo-capitalisme. Mais au moins ces régimes n'empêchent pas, jusqu'à maintenant, la liberté de culte et l'Eglise peut à nouveau se répandre et rayonner.
Bien sûr que la Russie ne s'est pas convertie au catholicisme. Mais là nous allons aborder un sujet qui fâche les catholiques. Parce qu'on a constaté, depuis 1991, un indéniable et spectaculaire retour de la foi en Russie. La foi Orthodoxe, certes.
Mais réfléchissons un peu : sommes-nous bien placés pour faire des reproches aux orthodoxes ? Que sommes-nous devenus depuis le concile ?
Nous les traitons de schismatiques ? Nous le sommes tout autant, les conciliaires se sont séparés du véritable catholicisme, qui heureusement perdure dans la (toute petite) Tradition.
Nous les traitons d'hérétiques ? Nous aussi, la doctrine du Vatican actuel est scandaleusement hérétique.
Nous doutons de leurs sacrements tout en reconnaissant leur validité ? Et les nôtres alors, ces sacrements réputés douteux qu'une liturgie dénaturée et dévoyée a désacralisés ?
Ils ne reconnaissent pas le pape ? Il est vrai que ce point-là est litigieux, mais nous aussi, du moins dans la Tradition, refusons d'obéir au pape dès qu'il s'écarte du catholicisme traditionnel, et heureusement !
Ils pratiquent l'œcuménisme ? Et nous alors, qui ne cessons d'abandonner des pans complets de nos dogmes les plus fondamentaux pour complaire aux mauvais chrétiens et aux fausses religions, sans en retirer de bénéfices autres que la flétrissure des traîtres.
Même si on leur reconnaît "un christianisme identitaire fort » on ajoute « qu’il ne correspond pas toutefois à des niveaux de pratique élevés ou à des convictions religieuses personnelles profondes » (Scipion de Salm dans Rivarol) ; là encore on croit rêver : c'est exactement la description de la situation dans l'Eglise catholique actuelle (conciliaire) !
Ainsi donc, posons la question : les Russes auraient dû se convertir au catholicisme ? Mais lequel ? Celui de la Rome conciliaire, dévoyé et hérétique ? C'est le catholicisme officiel.
Celui de la Tradition ? Il n'existe pas, il est seulement toléré.
© Le Grand Réveil 29 mars 2022. https://legrandreveil.wordpress.com Auteur : Louis d’Alencourt Conclusion : il ne nous appartient pas de juger de la validité de la conversion de la Russie. On leur reproche d’être retournés à l'Orthodoxie mais ils n'auraient pas pu embrasser le catholicisme conciliaire ; alors, ne sont-ils pas au même niveau que nous, avec probablement moins de tares ?
Et puis ils ont, comme nous, au final, conservé les points essentiels qui nous différentient des
protestants et font de nous de véritables enfants de Dieu : la foi en la Sainte Trinité et en Jésus-Christ Dieu fait homme, la dévotion envers la Vierge Marie et les saints, des sacrements valides, une liturgie sacrée et priante.
Il est temps de cesser de mettre la conversion de la Russie au futur alors que celle-ci est éclatante et visible depuis deux décennies ; pareil pour la paix maintenue dans le monde : mis à part quelques conflits locaux de petite envergure, sauf médiatique peut-être, tout conflit majeur, et à fortiori mondial, a été évité et ce, principalement grâce à la Russie.
Si on ajoute le fait que la crise des euromissiles fut résolue par la signature d'un traité entre Reagan et Gorbatchev réduisant les armements nucléaires le 8 décembre 1987, que le démantèlement de l'URSS eut pour date le 8 décembre 1991 et que le Président actuel, Vladimir Poutine, soit né un 7 octobre en la fête de Notre-Dame du Rosaire, ça fait autant d'indices supplémentaires qui prouvent la présence de la Sainte Vierge derrière ces événements.
Et puis enfin, c’est tout de même important à souligner, outre l'accomplissement des deux promesses, la paix et la conversion de la Russie, on constate que le Cœur Immaculé de Marie a commencé à prendre le relais, au bout des cent ans, pour reconquérir petit à petit, doucement, humblement, discrètement, les cœurs des fidèles méritants. La décision providentielle de Mgr Lefebvre de consacrer des évêques, quatre ans après cette fameuse année 1984, ne freinera pas le déploiement spectaculaire de la FSSPX dans le monde ; puis viendront la levée des
excommunications pesant sur la Fraternité, le motu proprio de Benoît XVI rétablissant la messe de saint Pie V dans l’Eglise universelle et l’engouement providentiel de nombreux fidèles pour celle-ci, qui sont autant de preuves de cette victoire, discrète mais réelle, du Cœur Immaculé de Marie. Sans compter les milliers (millions ?) de chapelets et rosaires publics en France et dans le monde (la France prie) depuis quelques mois (enfin !), qui sont une preuve supplémentaire de cette reconquête victorieuse des cœurs par la Vierge Marie.
Une consécration illusoire : il manque l’essentiel
Revenons à Fatima. A plusieurs reprises, la Vierge a annoncé qu'à la dernière apparition, le 13 octobre, elle nous dira qui elle est et ce qu'elle veut.
Puisque cela fait partie intégrante du message de Fatima, pourquoi n'en tient-on pas compte quand on analyse d'autres éléments comme la fameuse Consécration ?
Qu'a-t-elle dit le 13 octobre ?
Son nom : "Je suis Notre-Dame du Rosaire."
© Le Grand Réveil 29 mars 2022. https://legrandreveil.wordpress.com Auteur : Louis d’Alencourt Et ce qu'elle veut :
1) "Il faut cesser d'offenser davantage Dieu Notre Seigneur car il est déjà trop offensé."
2) "Continuez à réciter le chapelet tous les jours en l'honneur de Notre-Dame du Rosaire pour obtenir la paix du monde et la fin de la guerre, parce qu'Elle seule pourra vous secourir."
Et c'est tout ! Comme à Lourdes, la Sainte Vierge se focalise sur les pécheurs et incite les hommes à renoncer au péché et à faire pénitence.
Voilà, c'est tout simple, c'est très court mais tout est dit.
Dans Notre-Dame du rosaire, il y a "rosaire" ; et la même notion est répétée ensuite avec le chapelet quotidien ; oui, quotidien !
Voilà pourquoi cette consécration du pape François est illusoire : parce qu'y est absent le rappel des fondamentaux régulièrement répétés par la Sainte Vierge :
- la récitation quotidienne du chapelet, seule solution pour obtenir la paix ; - la dévotion au Cœur Immaculé de Marie des premiers samedis du mois ;
- le combat contre les péchés et surtout les péchés les plus graves (cesser d'offenser davantage Dieu).
Et voilà aussi pourquoi nous avons la certitude de nous situer après la réalisation des promesses consécutives à la conversion de la Russie : parce que son dirigeant actuel, Poutine, est né le jour de Notre-Dame du Rosaire, et que c'est le nom officiel de la Dame de Fatima ; parce que ce dernier nous a évité à plusieurs reprises la guerre mondiale, voilà pourquoi il est autant haï par des
occidentaux qui, eux, veulent le chaos ; et parce qu'il est le seul dirigeant d'un grand pays à défendre encore les valeurs chrétiennes officiellement et publiquement, et à s'opposer aux plus graves dérives perverses que l'Occident veut répandre partout, à commencer par les idéologies transgenre et LGBT.
Voilà encore un motif de haine suffisant pour lui faire la guerre, ce dont ils ne se privent pas.
La suprême imposture
La suprême imposture, c'est d'accorder de la confiance et du crédit à l'homme qui se fait passer pour pape, François sans chiffre parce qu'il sait qu'il est le dernier des papes catholiques et le premier de l’ère satanique (ère mort-née qui s’éteindra avec lui, heureusement).
La légitimité de François sera toujours litigieuse tant que Benoît XVI vivra ; en effet, les conditions de sa démission sont douteuses, puisqu’on lui a forcé la main par un chantage financier, à savoir la coupure du Vatican du système SWIFT en janvier 2013 (le Vatican est le seul pays avec l’Iran et la Russie à avoir fait l’objet d’un tel procédé), empêchant tout flux d’argent avec l’extérieur, et donc toute rentrée.
D’autre part, le maintien en vie miraculeux de Benoît XVI, qui détient le titre de pape le plus âgé en deux mille ans de chrétienté, peut être considéré comme un signe du ciel : contre toute attente, fait exceptionnel, le Bon Dieu nous conserve deux papes simultanément, comme s’il nous signifiait que le vrai pape subsiste parallèlement à l’imposteur. Même si Benoît XVI n’est pas en exercice, il reste pape en titre pour le Ciel et les hommes de bonne volonté ; cette situation est déjà arrivée par le passé, où des papes furent empêchés temporairement de régner ; ils n’en perdaient pas leur titre pour autant. Ce qui est le cas de Benoît XVI, qui a conservé son titre de pape.
© Le Grand Réveil 29 mars 2022. https://legrandreveil.wordpress.com Auteur : Louis d’Alencourt Et le fait qu’un imposteur occupe indûment le poste ne change rien : si la démission a été forcée, ce dernier n’est même pas un anti-pape, c’est un non-pape, un faux pape ; seulement évêque de Rome, sans aucun droit ni légitimité à gouverner l’Eglise catholique. Seules les apparences sont trompeuses.
La suprême imposture, c’est aussi de conduire les autorités ecclésiastiques, y compris les plus
respectables (je pense à la Tradition) à avoir peur de reconnaître publiquement l’effroyable réalité de ce dernier pontificat, et son œuvre de destruction systématique de tout ce qui restait, peu ou prou, encore catholique, et de s’autocensurer quand il faut aborder ces sujets.
Et pourtant, Bergoglio et sa clique ne ménagent pas leurs efforts pour que l’on voit leur vrai visage, pour forcer les gens à choisir entre eux et le Christ, entre le catholicisme, même mou et douteux de l’Eglise conciliaire, et leur doctrine résolument antichristique, qui ne se préoccupe absolument pas du salut des âmes, pire qui cherche à les damner en occultant la gravité et la nature des péchés, et même en incitant au péché !
Il faut prendre conscience à moment donné, et la Tradition doit le faire et le dénoncer haut et fort au lieu d’hésiter, que la papauté actuelle a dépassé l’esprit du concile et son application humaniste sur le terrain ; elle en est l’aboutissement, certes, mais cet aboutissement se concrétise par l’écriture d’une nouvelle doctrine, par l’élaboration et l’enseignement d’une nouvelle théologie, rendues possibles par le concile et ses suites, c’est vrai, mais dont les fondements ne sont plus vaguement christiques comme auparavant, mais entièrement dédiés à la religion de l’homme. La religion
universelle dont on parle tant (mais hélas au futur alors qu’elle est là, sous nos yeux), celle des droits de l’homme et de l’humanisme, c’est-à-dire de l’homme qui se fait Dieu, non seulement existe, mais le pape François en a écrit la théologie !
Jugeons-en un peu, à partir de quelques exemples précis :
1) La liberté religieuse telle qu’elle est pratiquée et enseignée revient à renier explicitement et publiquement la divinité du Christ, qui devient une sorte de prophète éminent et respectable, compatible avec les autres religions, et donc à nier explicitement le salut en Jésus-Christ, et à faire des autres religions le salut pour tous.
François est le seul « pape » qui ait signé (signé ! c’est donc un écrit et non un discours) un document conjoint avec une haute autorité musulmane, le 4 février 2019, dans lequel il est écrit, notamment, qu’ils partagent une foi commune en Dieu (c’est donc un reniement explicite de la Sainte Trinité de la part du « pape »), et que la diversité de religions est une sage volonté divine, ce qui revient à dire explicitement là encore que la religion musulmane (puisque le document est cosigné avec un imam) est aussi un choix divin, ce qui s’oppose frontalement avec le catholicisme, puisque celui-ci enseigne, à partir des paroles du Christ, que seule la foi en Jésus-Christ sauve, et qu’il est impossible de
reconnaître, ne serait-ce que la licéité, d’une religion qui refuse la divinité du Christ, nie la Sainte Trinité et fut toujours au cours des siècles, un adversaire résolu et mortel de la chrétienté.
François est le seul pape à avoir commémoré (commémoré !) personnellement le 500è anniversaire de la Réforme luthérienne, se déplaçant chez eux le 31 octobre 2016 en Suède et signant (signant ! encore un écrit) un document conjoint dans lequel il s’engage à la pleine communion avec les protestants. Or le protestantisme fut et reste un des pires ennemis du catholicisme, et nous devons rappeler que des centaines de milliers de personnes sont mortes, souvent martyres, pour avoir résisté à ce christianisme déformé, dénaturé, invalide et sans sacrements.
© Le Grand Réveil 29 mars 2022. https://legrandreveil.wordpress.com Auteur : Louis d’Alencourt Rien que ces deux événements auraient dû conduire à l’exclusion directe de Bergoglio de l’Eglise catholique pour haute trahison, hérésie et déicide !
2) L’exhortation apostolique Amoris Laetitia contient l’approbation et l’adoption des nouvelles mœurs de la société moderne, d’essence libérale et perverse, y compris dans leurs versions les plus vicieuses, sous-entendu LGBT.
Là encore, nous sommes frontalement en conflit avec la morale et les mœurs traditionnelles de l’Eglise telles qu’elles figurent encore dans le catéchisme.
3) L’encyclique Laudato Si réalise la prouesse d’accréditer (et de bénir ?) un triple mensonge, celui de la théorie du réchauffement climatique, du CO2 principal responsable, et de l’activité humaine comme cause première, de professer l’idolâtrie panthéiste de la terre mère, et de s’aligner sur l’idéologie maçonnique et communiste de la sauvegarde de la maison commune.
Jusque-là, les papes issus du concile s’étaient contentés d’encourager le Nouvel ordre mondial et ses idéologies maçonniques, donc rationalistes et panthéistes, contraires à la doctrine catholique. Cette fois-ci, le pape approuve leurs idéologies mensongères, en écrit la théologie ( !), et bascule
explicitement dans l’idolâtrie.
4) L’encyclique Fratelli Tutti va encore plus loin dans la négation des principes de base du
catholicisme ; cette fois-ci, non seulement la pierre angulaire n’est plus le Christ mais la dignité de la personne humaine, mais la collusion avec la judéo-maçonnerie onusienne ne se cache plus. Les idéologies explicitement maçonniques et gauchistes de fraternité humaine, de métissage des masses et des cultures et de socialisation des ressources sont reprises, approuvées et mises en théologie.
5) Le synode sur l’Amazonie débouchera sur deux éléments majeurs :
- La vénération publique au Vatican d’une divinité païenne, la Pachamama ; encore une idolâtrie assumée et volontairement affichée.
- L’exhortation apostolique Querida Amazonia continue à développer sur le papier la nouvelle doctrine du culte de l’homme, ce qui fait adopter par l’Eglise un néo-paganisme assumé, et en doctrines auxiliaires : le panthéisme, le matérialisme, le métissage des cultures, l’inculturation, la sagesse païenne et la mondialisation.
6) L’épisode du Covid confirmera à nouveau -mais a-t-on besoin encore de le prouver ?- l’alignement parfait du Vatican sur les mensonges et manipulations de masse des élites mondialistes puisque le pape s’est empressé d’approuver la théorie de la pandémie, d’appliquer avec zèle les mesures liberticides, à commencer par l’interdiction des cultes, et bien entendu de recommander, et même d’imposer, l’ensemble des « remèdes » autorisés par nos chères élites dirigeantes, les vaccins en tête, pourtant expérimentaux, mais présentés comme salvateurs. Dans l’affaire du Covid, le « pape » François ne se démarque même plus de ses collègues mondialistes, tellement on voit qu’il fait partie de l’équipe !
A la lecture de ces quelques exemples concrets, qui correspondent à des faits et non à des
suppositions ou des interprétations, on comprend que l’Eglise, avec François, a dépassé le stade de l’apostasie et de la complaisance dans les hérésies. Elle n’a pas fait que perdre la foi, elle l’a remplacée par une autre foi.
© Le Grand Réveil 29 mars 2022. https://legrandreveil.wordpress.com Auteur : Louis d’Alencourt Nous avons aujourd’hui sous les yeux la preuve du transfert de la théologie catholique fondée sur Jésus-Christ à une théologie humaniste fondée sur l’homme, ce qui en soi est du pur paganisme, œuvre initiée au concile et achevée sous François. Désormais, cette foi dans l’homme supplante celle dans le Christ, qui devient un support, un faire-valoir de ce néo-paganisme humaniste.
Mais le pire là-dedans, c’est l’abandon de la doctrine fondamentale du catholicisme, reçue de Dieu et qu’elle a le devoir d’enseigner. Au contraire, dans ce nouvel enseignement :
À aucun moment on ne parle de vie surnaturelle À aucun moment on ne parle de salut éternel À aucun moment on ne parle des vertus chrétiennes
À aucun moment on ne parle de la supériorité de la Vérité révélée par la Parole de Dieu
À aucun moment on ne parle du péché et de son inévitable influence sur la vie des hommes et des peuples, et de ses terribles conséquences sur les comportements humains
À aucun moment on ne rappelle que la seule et unique voie du salut c’est Jésus-Christ
À aucun moment on ne parle de la grâce sanctifiante, obtenue par la pratique assidue et régulière de la prière et des sacrements
À aucun moment on ne parle de l’apport du christianisme dans la transformation intérieure et extérieure des hommes, des nations et des civilisations
À aucun moment on ne fait la distinction entre païens et chrétiens, comme si tout le monde vivait de la grâce sanctifiante alors que c’est une exclusivité chrétienne
À aucun moment on ne rappelle l’obligation préalable, indispensable et essentielle, de croire en Jésus-Christ Sauveur du monde et en la Sainte Trinité, seul et unique vrai Dieu, et que cette condition est nécessaire pour être sauvé.
Dans sa récente réforme de la curie, Bergoglio peut bien parler de priorité à l’évangélisation : pour enseigner quoi ? Le catholicisme ou toutes ses doctrines maçonniques humanistes ?
Conclusion
Nous nous situons aujourd'hui en réalité dans l'après-Fatima, c'est à dire dans la partie non écrite, celle qui suit tout ce que nous a dit la Vierge Marie.
Récapitulons :
- si on n'observait pas ses demandes, la Russie (c'est à dire le communisme et à travers lui l'idéologie du matérialisme athée) répandrait ses erreurs dans le monde : c'est fait.
- le troisième secret, devenant visible dans le monde à partir de 1960, et qui est l'apostasie dans l'Eglise, rendue possible et effective par le concile : c'est fait.
- à la fin, c'est à dire au bout des cent ans (1884-1984) et une fois les deux premiers points accomplis, la Russie se convertira et le monde aura un certain temps de paix : c'est fait.
Suite à la consécration du 25 mars 1984, la Russie est revenue spectaculairement à la foi, et il n'y a pas eu de guerre mondiale.
Et maintenant ?
D'abord, il faut éviter les pièges comme cette Consécration de vendredi dernier, un geste trompeur pour nous faire croire que tout ceci est encore devant nous, malgré les évidences rappelées ici.
Et puisque la prophétie de Fatima est entièrement accomplie, il faut passer à la suite, et celle-ci est non écrite, ou presque. La suite est dans l'Apocalypse.
© Le Grand Réveil 29 mars 2022. https://legrandreveil.wordpress.com Auteur : Louis d’Alencourt Et ne pas trop se poser de questions. A chaque basculement de période, le Bon Dieu nous a réservé du nouveau ; le Nouveau Testament n'est pas comparable à l'Ancien, même s'il le prolonge et l'accomplit. Nous sommes nous aussi arrivés à la croisée des chemins, où l'avenir qui se profile se lit dans les chapitres 21 et 22 de l'Apocalypse : nouveau ciel et nouvelle terre.
Comment cela se passera-t-il ? Je préfère ne pas trop chercher ; laissons la Providence agir. Adoptons l'état d'esprit suggéré par cette prophétie d’une religieuse morte en odeur de sainteté (propos rapportés en avril 1879), que j'ai retrouvée dans un recueil, et qui résume bien l'attitude de confiance et d'abandon total que le Seigneur attend de nous :
"le Sauveur va de nouveau sauver le monde par des moyens dont sa charité n'a pas encore fait usage. Il faut que tout soit perdu sans ressource afin qu'on voie que le salut vient de Dieu seul. Le Sauveur m'a dit : je le ferai seul, et personne ne pourra dire c'est moi qui l'ai fait."
Louis d’Alencourt, le 29 mars 2022
