DOCUMENT 1 :
Emmanuel de Las Cases a accompagné Napoléon dans son exil à Sainte-Hélène, lequel, lui raconte ses mémoires et ses réflexions dans des entre?ens quo?diens.
(Mai 1816) « J’ai dessouillé la révolu6on, ennobli les peuples et raffermis les Rois ( …) Et puis sur quoi pourrait-on m’aCaquer, qu’un historien ne puisse me défendre ? (…) Mon despo6sme ? Mais il démontrera que la dictature était de toute nécessité.
Dira-t-on que j’ai gêné la liberté ? Mais il prouvera que la licence, l’anarchie, les grands désordres, étaient encore au seuil de la porte.
M’accusera-t-on d’avoir (…) voulu la Monarchie universelle ? Mais il fera voir ( …) que ce furent nos ennemis eux-mêmes qui m’y conduisirent pas à pas ; enfin sera-ce mon ambi6on ? Ah ! Sans doute ( …) : celle d ‘établir, de consacrer enfin l’empire de la raison, et le plein exercice, l’en6ère jouissance de toutes les facultés humaines ! »
Comte de Las Cases, Mémorial de Sainte-Hélène, t. III, 1828.
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DOCUMENT 2:
Ecrivain et homme poli:que royaliste, de pe:te noblesse et hos:le à la Révolu:on française. Il est ministre des Affaires étrangères sous Louis XVIII.
« Tu ne dévoreras plus nos enfants : nous ne voulons plus ta conscrip6on, de ta police, de ta censure, de tes fusillades nocturnes, de ta tyrannie. ( …) C’est le genre humain qui t’accuse. Il nous demande vengeance au nom de la religion, de la morale et de la liberté.
Où n’as-tu pas répandu la désola6on ? Dans quel coin du monde une famille obscure a-t-elle échappé à tes ravages ? L’Espagnol dans ses montagnes, l’Illyrien dans ses vallées, l’italien sous son beau soleil, l’Allemand, le Russe, le Prussien dans ses villes en cendres, te redemandent leurs fils que tu as égorgés (…). Tu les as forcés de venir chercher parmi nous ce que tu leur as ravi (…). La voix du monde te déclare le plus grand coupable qui ait jamais paru sur la terre (…).
François-René de Chateaubriand, De Bonaparte et des Bourbons, 1814.
DOCUMENT 1 :
Emmanuel de Las Cases a accompagné Napoléon dans son exil à Sainte-Hélène, lequel, lui raconte ses mémoires et ses réflexions dans des entre?ens quo?diens.
(Mai 1816) « J’ai dessouillé la révolu6on, ennobli les peuples et raffermis les Rois ( …) Et puis sur quoi pourrait-on m’aCaquer, qu’un historien ne puisse me défendre ? (…) Mon despo6sme ? Mais il démontrera que la dictature était de toute nécessité.
Dira-t-on que j’ai gêné la liberté ? Mais il prouvera que la licence, l’anarchie, les grands désordres, étaient encore au seuil de la porte.
M’accusera-t-on d’avoir (…) voulu la Monarchie universelle ? Mais il fera voir ( …) que ce furent nos ennemis eux-mêmes qui m’y conduisirent pas à pas ; enfin sera-ce mon ambi6on ? Ah ! Sans doute ( …) : celle d ‘établir, de consacrer enfin l’empire de la raison, et le plein exercice, l’en6ère jouissance de toutes les facultés humaines ! »
Comte de Las Cases, Mémorial de Sainte-Hélène, t. III, 1828.
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DOCUMENT 2:
Ecrivain et homme poli:que royaliste, de pe:te noblesse et hos:le à la Révolu:on française. Il est ministre des Affaires étrangères sous Louis XVIII.
« Tu ne dévoreras plus nos enfants : nous ne voulons plus ta conscrip6on, de ta police, de ta censure, de tes fusillades nocturnes, de ta tyrannie. ( …) C’est le genre humain qui t’accuse. Il nous demande vengeance au nom de la religion, de la morale et de la liberté.
Où n’as-tu pas répandu la désola6on ? Dans quel coin du monde une famille obscure a-t-elle échappé à tes ravages ? L’Espagnol dans ses montagnes, l’Illyrien dans ses vallées, l’italien sous son beau soleil, l’Allemand, le Russe, le Prussien dans ses villes en cendres, te redemandent leurs fils que tu as égorgés (…). Tu les as forcés de venir chercher parmi nous ce que tu leur as ravi (…). La voix du monde te déclare le plus grand coupable qui ait jamais paru sur la terre (…).
François-René de Chateaubriand, De Bonaparte et des Bourbons, 1814.
Après avoir présenter les documents, vous démontrez que ces documents dressent un bilan contradictoire du régime napoléonien aussi bien sur le plan de la poli:que intérieure que sur le plan de la poli:que extérieure
- Une introduc?on complète (présenta?on des docs, probléma?que et annonce du plan)
-
Un développement en deux par?es (chaque par?e propose une phrase de présenta?on, des sous-par?es introduites par des connecteurs logiques et des connaissances associées à des cita?ons du texte sans paraphrase)
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-Une conclusion
Après avoir présenter les documents, vous démontrez que ces documents dressent un bilan contradictoire du régime napoléonien aussi bien sur le plan de la poli:que intérieure que sur le plan de la poli:que extérieure
LAS CASES
CHATEAUBRIAND
Dans ce pamphlet (écrit satirique et
polémique qui attaque un adversaire), ! De Bonaparte et des Bourbons, paru en mars 1814 !
au lendemain de l’abdication de Napoléon, Chateaubriand dresse ! un bilan très sombre du règne de l’Empereur
Emmanuel de Las Casas a
accompagné Napoléon dans son exil à Sainte-Hélène, lequel lui raconte ses mémoires et ses réflexions dans des entretiens quotidiens qui constituent le Mémorial de Sainte-Hélène, paru en 1828. Le texte, à la gloire de
l’Empereur, (pose les bases du
bonapartisme).
DOCUMENT 1 :
Emmanuel de Las Cases a accompagné Napoléon dans son exil à Sainte-Hélène, lequel, lui raconte ses mémoires et ses réflexions dans des entre?ens quo?diens.
(Mai 1816) « J’ai dessouillé la révolu6on, ennobli les peuples et raffermis les Rois ( …) Et puis sur quoi pourrait-on m’aCaquer, qu’un historien ne puisse me défendre ? (…) Mon despo6sme ? Mais il démontrera que la dictature était de toute nécessité.
Dira-t-on que j’ai gêné la liberté ? Mais il prouvera que la licence, l’anarchie, les grands désordres, étaient encore au seuil de la porte.
M’accusera-t-on d’avoir (…) voulu la Monarchie universelle ? Mais il fera voir ( …) que ce furent nos ennemis eux-mêmes qui m’y conduisirent pas à pas ; enfin sera-ce mon ambi6on ? Ah ! Sans doute ( …) : celle d ‘établir, de consacrer enfin l’empire de la raison, et le plein exercice, l’en6ère jouissance de toutes les facultés humaines ! »
Comte de Las Cases, Mémorial de Sainte-Hélène, t. III, 1828.
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DOCUMENT 2:
Ecrivain et homme poli:que royaliste, de pe:te noblesse et hos:le à la Révolu:on française. Il est ministre des Affaires étrangères sous Louis XVIII.
« Tu ne dévoreras plus nos enfants : nous ne voulons plus ta conscrip6on, de ta police, de ta censure, de tes fusillades nocturnes, de ta tyrannie. ( …) C’est le genre humain qui t’accuse. Il nous demande vengeance au nom de la religion, de la morale et de la liberté.
Où n’as-tu pas répandu la désola6on ? Dans quel coin du monde une famille obscure a-t-elle échappé à tes ravages ? L’Espagnol dans ses montagnes, l’Illyrien dans ses vallées, l’italien sous son beau soleil, l’Allemand, le Russe, le Prussien dans ses villes en cendres, te redemandent leurs fils que tu as égorgés (…). Tu les as forcés de venir chercher parmi nous ce que tu leur as ravi (…). La voix du monde te déclare le plus grand coupable qui ait jamais paru sur la terre (…).
François-René de Chateaubriand, De Bonaparte et des Bourbons, 1814.
régime napoléonien aussi bien sur le plan de la poli:que intérieure que sur le plan de la poli:que extérieure
Premièrement, les documents proposent un point de vue contradictoire sur la politique intérieure du régime napoléonien.
En effet, Napoléon rappelle qu’il a rétabli la concorde politique tout en sauvegardant les principes révolutionnaires. « J’ai dessouillé la révolution, ennobli les peuples et raffermis les Rois ( …). Le code civil de 1804 entérine les principes de 1789, il garantit l’égalité des citoyens devant la loi , le droit de propriété ou encore la liberté de conscience.
Il assume sa conduite dictatoriale du pouvoir, rendue nécessaire à ses yeux par le besoin de rétablir la stabilité politique « Mon despotisme ? Mais il démontrera que la dictature était de toute nécessité. » La constitution de 1799 a maintenu la République mais à conféré l’essentiel des pouvoirs au premier consul ( reprendre la leçon), en 1802 = consul à vie et 1804 = empereur accordé par le Sénat.
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