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2009/2010

Grand-Duché de Luxembourg

CENTRE DE DOCUMENTATION ET D’INFORMATION SUR L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

209, route d’Esch L-1471 Luxembourg

www.cedies.lu

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche

Les métiers

de l’humanitaire et de l’aide au développement

Les MéTiers

de L’huManiTaire eT

de L’aide au déveLoppeMenT

(2)

> > > LES METIERS dE L’huManITaIRE ET dE L’aIdE au dévELoppEMEnT

Sommaire

Introduction 2

Les métiers 3

Pour qui travailler ? 6

La coopération au développement au Luxembourg 6

La coopération luxembourgeoise-stratégies et principes 7

Lux-Development 8

Interviews avec des coopérants 9

Les études :

Etudes en Allemagne

12

Etudes en Autriche

14

Etudes en Belgique

15

Etudes en France

16

Etudes en Suisse

19

Etudes au Royaume-Uni

20

Etudes aux Pays-Bas

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Annexe 24

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LES METIERS d E L’hu M an IT aIRE ET d E L’a Id E au dév EL opp EME n T

Les métiers

Tous les métiers peuvent trouver un champ d’application dans un pays en voie de développement ou en crise. Selon la situation locale, il faudra des médecins généralistes ou spécialistes, des infirmiers et des sages-femmes, des aménageurs de territoire, des artisans (menuisiers, mécaniciens….), des ingénieurs, des enseignants, des éducateurs, des assistants sociaux….

Pour assurer la coordination, la gestion et le suivi de ces missions, les associations humanitaires ont créé des postes spécifiques à la solidarité internationale : logisticiens, administrateurs, coordinateurs, collec–

teurs de fonds qui contribuent activement, sur le terrain ou dans les sièges, au bon déroulement des missions.

1) Les professionnels de la santé

Médecins, chirurgiens, mais aussi anesthésistes, sages- femmes, laborantins et surtout infirmiers qui représentent le gros des troupes médicales doivent en effet souvent intervenir dans des situations d’urgence ou même d’extrême urgence (p.ex. tremblements de terre). Mais les «urgenciers» ont élargi leur champ d’intervention : il leur arrive également de participer à des opérations à plus long terme. Qu’ils partent pour un mois ou six mois, leur objectif prioritaire est d’abord de sauver des vies. La part du curatif tient donc une grande place, même si la formation des personnels médicaux ou paramédicaux sur place fait partie de la mission.

Les conditions de travail des «urgenciers» sont souvent très difficiles : il faut avoir une santé de fer, un moral d’acier, une très bonne résistance au stress.

Par ailleurs, il faut travailler souvent dans des conditions très dangereuses.

2) Les volontaires en mission de développement

Au-delà même des questions de sécurité ou d’endurance physique et psychique, les missions d’urgence n’intéressent pas tout le monde.

Les volontaires qui s’orientent vers des missions plus longues (de 2 à 5 ans), davantage tournées vers le développement, ne recherchent pas la même chose.

Ils souhaitent travailler plus étroitement avec les populations locales, mieux les comprendre pour mieux les aider à gagner leur autonomie, aller plus loin dans leur réflexion sur l’aide qu’ils peuvent apporter réellement. Ils veulent mettre en place des structures (hôpitaux, dispensaires…), des systèmes de santé, des techniques (vaccination, perfusion, fabrication de prothèses…) qui perdurent après leur départ. L’état d’esprit et les conditions de travail sont totalement différents.

Les volontaires envoyés pour ce type de mission pratiquent relativement peu leur discipline. Ils viennent pour former du personnel national ; ils jouent donc un rôle d’encadrement, de formation, de gestion beaucoup plus important que dans les missions d’urgence, où la part du «curatif»

prédomine.

Les volontaires en mission de développement restent plus longtemps sur le terrain que leurs collègues

«urgenciers» et vivent avec les populations locales.

3) Les logisticiens

Moins médiatisés que les médecins qu’ils accompagnent, les «hommes à tout faire» de l’action humanitaire interviennent dans tous les domaines.

Une logistique défaillante et la mission risque de se solder par un échec. Généralistes ou spécialisés dans un domaine technique très pointu, les logisticiens se sont imposés au sein des ONG comme des partenaires indispensables.

Introduction

L’engouement pour l’humanitaire ne se dément pas.

Mais la bonne volonté et l’envie d’aider les autres ne suffisent pas.

Partir en mission humanitaire-mission d’urgence ou de développement est une affaire de professionnels : médecins, orthoprothésistes, enseignants, mais aussi logisticiens, hydrauliciens, développeurs ruraux...

Ils partent avec un métier déjà en poche, et le plus souvent, avec une expérience professionnelle, pour encadrer et former les équipes locales, soutenir les initiatives, piloter les programmes, rechercher les financements...

Sur le terrain, il faut faire face à des situations souvent difficiles. Il est donc utile d’avoir une expérience de bénévolat dans une association, pour tester sa motivation, avant de s’engager. Il est indispensable également, après une ou plusieurs missions, de préparer son retour.

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LES METIERS d E L’hu M an IT aIRE ET d E L’a Id E au dév EL opp EME n T

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6) Les développeurs

Loin des missions les plus médiatiques, les développeurs oeuvrent sur le long terme, patiemment et dans l’ombre.

Partis pour deux ans ou parfois plus, ces volontaires participent au développement local rural et urbain.

Leur objectif ne constitue pas à se substituer aux populations nationales et à importer des solutions occidentales sur des structures sociales et économiques inadaptées, mais à aider les populations à gagner rapidement leur autonomie.

Ils peuvent ainsi aider les agriculteurs des pays en voie de développement à organiser la production et la commercialisation de leurs produits pour éviter le recours à des importations ruineuses.

Au niveau du développement local urbain, les ONG mènent des actions sanitaires, architecturales, économiques et sociales dans les villes et les nombreux bidonvilles des pays en voie de développement.

7) Les enseignants

Ces missions s’adressent aux instituteurs et aux professeurs expérimentés.

8) Les administrateurs (métiers du siège)

Mises à part les petites structures, les sièges des associations fonctionnent tous avec des salariés, des stagiaires et des bénévoles.

Le siège des grandes associations fonctionnent selon une organisation très proche de celle d’une entreprise classique avec des services ou agents compétents pour la communication, les ressources humaines, la gestion budgétaire et financière, la logistique.

9) Les collecteurs de fonds

Les missions humanitaires sont largement financés par les fonds publics des différents Etats, de l’Union Européenne ou des Nations unies. D’autre part, les ONG essaient aussi de collecter des fonds privés pour échapper quelque peu à la dépendance des grandes organismes nationaux ou internationaux.

Les «fundraisers» ou collecteurs de fonds sont les personnes qui sont chargées de trouver les moyens financiers nécessaires au fonctionnement et au développement des actions des associations.

4) Les logisticiens sanitaires

Les problèmes d’eau et d’hygiène sont les problèmes primordiaux dans les pays en voie de développement.

Dans le cadre d’une mission d’aide humanitaire, il s’agit de mettre en place l’assainissement général (évacuation des eaux usées, élimination des déchets…), de construire des latrines, de traiter l’eau, de protéger ou de réhabiliter des points d’eau et de lutter contre les vecteurs de contamination.

Le logisticien doit construire et réhabiliter des puits et des équipements de forage en surface.

Il doit également gérer les chantiers de construction, installer et entretenir les pompes. Le technicien sélectionne les sources, en assure le captage et l’aménagement, doit concevoir et réaliser de petits réseaux de distribution.

5) Les gestionnaires

La taille et l’objectif des missions varient considérablement. Pour réaliser au mieux les objectifs de la mission, il faut une hiérarchie précise : un chef de mission qui supervise l’ensemble, des coordinateurs responsables par types de métiers (médecin, infirmier, logisticien), un administrateur qui prend en charge les aspects financiers et administratifs de la mission.

Au quotidien, l’administrateur, c’est l’homme de la paperasse : contrats des employés nationaux, suivi des congés, autorisations de séjour et de travail pour les expatriés, contrats de locations, assurances, rapports à envoyer au siège, etc.

L’administrateur doit aussi veiller à une bonne gestion financière. En effet, les bailleurs de fonds accordent des financements sur des projets précis dont les finalités et les moyens ont été validés.

Les représentants des bailleurs de fonds sont souvent présents sur place ou dépêchent régulièrement des auditeurs afin de vérifier le respect des procédures.

Les dossiers doivent donc être impeccables pour que les bailleurs continuent à soutenir la mission.

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LES METIERS d E L’hu M an IT aIRE ET d E L’a Id E au dév EL opp EME n T

La coopération luxembourgeoise - Stratégies et principes

La coopération luxembourgeoise au développement se place résolument au service de l’éradication de la pauvreté, notamment dans les pays les moins avancés. Ses actions se conçoivent dans l’esprit du développement durable compris dans ses aspects sociaux, économiques et environnementaux - avec l’homme, la femme et l’enfant en son centre.

Ces actions s’inscrivent prioritairement dans la mise en œuvre - d’ici 2015 - des objectifs du millénaire pour le développement. Ainsi les principaux secteurs d’intervention de la coopération relèvent du domaine social : la santé, l’éducation, y compris la formation et l’insertion professionnelles et le développement local intégré. Les initiatives pertinentes dans le domaine de la microfinance sont encouragées et appuyées, que ce soit au niveau conceptuel ou au niveau opérationnel.

D’un point de vue géographique, la coopération luxembourgeoise poursuit, par souci d’efficacité et d’impact, une politique d’intervention ciblée dans un nombre restreint de pays partenaires privilégiés.

Six des dix pays partenaires privilégiés de la coopération luxembourgeoise dont le choix est primordialement orienté par l’indice composite sur le développement humain du PNUD, se situent en Afrique subsaharienne. La coopération avec ces pays se distingue par un sens aigu du partenariat avec les autorités et les collectivités. Cet esprit de partenariat, complété par le souci de l’appropriation des programmes et projets par les bénéficiaires, préside à la mise au point de programmes pluriannuels de coopération, les PIC (programmes indicatifs de coopération).

En termes d’aide publique au développement (APD), la coopération luxembourgeoise se place depuis l’an

2000 dans le groupe des cinq pays industrialisés qui consacrent plus de 0,7 pour cent de leur revenu national brut à la coopération au développement.

En parallèle, la coopération luxembourgeoise est activement impliquée dans la discussion autour et la définition de nouveaux standards d’harmonisation et de qualité de l’aide internationale au développement. Elle a fait siennes les conclusions de la Déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide : appropriation, harmonisation, alignement, résultats et responsabilité mutuelle adoptée en mars 2005.

L’aide publique au développement du Luxembourg comprend par ailleurs un important volet d’assistance humanitaire qui se comprend dans le cadre plus large de la gestion civile des crises et peut être déployée à ce titre en cas de catastrophes naturelles, de même que dans des situations post-conflits, à partir de l’arrêt des violences armées jusqu’à la reprise des activités de coopération au développement.

La politique du Luxembourg en matière de coopération au développement et d’assistance humanitaire se caractérise depuis plus de quinze ans par un effort constant et progressif, tant en quantité qu’en qualité, au bénéfice des populations les plus démunies. Elle est l’expression d’une solidarité internationale affirmée et confirmée et constitue en tant que telle un important vecteur de l’action extérieure du gouvernement du Grand-Duché de Luxembourg.

Pour qui travailler ?

Les ONG-Organisations non-gouvernementales n’ont pas le monopole de la solidarité internationale.

Sur le terrain, présents physiquement ou par leur financement, les Etats (p.ex. le Ministère luxembourgeois de la coopération), l’Union Européenne, l’ONU (avec plusieurs agences humanitaires comme l’UNRRA-Administration des Nations unies pour le secours et la reconstruction; le HCR-Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés; l’OMS-Organisation mondiale de la santé;

l’UNESCO-Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture; l’UNICEF-Fonds des Nations unies pour l’enfance; le BIT-Bureau international du travail).

Le HCR agit enfin conjointement avec le PNUD- Programme des Nations unies pour le développement.

Signalons par ailleurs des organisations comme la Croix-Rouge, MSF-Médecins sans frontières, Handicap international, Pharmaciens sans frontières, Vétérinaires sans frontières.

(on qualifie ces organisations de «sans-frontiéristes»).

Il existe aussi des organisations confessionnelles qui travaillent dans le domaine de la coopération et de l’aide humanitaire.

La coopération

au développement au Luxembourg

Le ministère des Affaires étrangères/Direction de la coopération au développement coordonne au niveau national la politique de coopération et d’aide humanitaire.

Dans sa politique de coopération au développement, ce ministère est en contact permanent avec une multitude de partenaires.

Les pays partenaires privilégiés d’Afrique, d’Asie et de l’Amérique latine

sont les pays en développement sur lesquels le Luxembourg concentre sa coopération bilatérale. Il s’agit du Burkina Faso, du Cap Vert, Burkina Faso, du Mali, de la Namibie, du Niger, du Sénégal, du Laos, du Vietnam, de Nicaragua et d’El Salvador.

• L’agence luxembourgeoise pour la coopération au développement Lux-Development S.A. est l’agence d’exécution pour la majorité des projets bilatéraux mis en oeuvre par la coopération luxembourgeoise.

Les organisations multilatérales sont nombreuses avec lesquelles la coopération luxembourgeoise entretient des relations de travail, soit en leur fournissant un appui financier global, soit en participant au financement de projets spécifiques mis en oeuvre sous leur responsabilité (projets multi-bi).

Les 84 ONG de développement agréées par le Ministère des Affaires étrangères font appel à son appui financier pour des actions de sensibilisation (participation aux frais), des projets de coopération classiques (cofinancement) ou des programmes pluriannuels de coopération (accord-cadre). La plupart de ces ONG ont leur propre présence sur internet (www.mae.lu).

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LES METIERS d E L’hu M an IT aIRE ET d E L’a Id E au dév EL opp EME n T

LUX-DEVELOPMENT,

l’Agence luxembourgeoise pour la Coopération au Développement

Lux-Development est l’agence luxembourgeoise pour la coopération au développement et est à disposition de l’Etat luxembourgeois et d’autres donateurs pour formuler et mettre en oeuvre des projets de coopération au développement avec les partenaires respectifs dans les pays en développement. Elle a pour actionnaires l’Etat luxembourgeois (98%) et la Société nationale des Crédits à l’Investissement (2%). Son statut privé permet à l’Agence de travailler de façon dynamique et flexible. Son Conseil d’Administration est composé de représentants du gouvernement luxembourgeois, d’associations professionnelles, de syndicats, du cercle des ONG de développement, de deux personnalités indépendantes et du Directeur général de l’Agence.

L’Agence compte actuellement un effectif d’une soixantaine de collaborateurs qui travaillent au siège de Luxembourg ainsi qu’une trentaine de collègues répartis dans les six représentations régionales et sur les programmes. Une petite centaine de professionnels et huit stagiaires apportent également leur expertise dans le cadre de la mise en œuvre des projets et programmes sur le terrain. L’Agence, dont le siège se trouve à Luxembourg, travaille exclusivement sur des projets intergouvernementaux. Elle gère plus de 90 % des programmes bilatéraux financés par le gouvernement luxembourgeois.

Ceci représente environ 110 projets, dans 18 pays, gérés par une équipe de 55 collaborateurs à Luxembourg, six représentants régionaux, 8 collègues expatriés, cinq stagiaires et une petite centaine de professionnels sur le terrain.

Pour chacun des pays partenaires privilégiés un Programme indicatif de Coopération (PIC) a été adopté par les gouvernements du Luxembourg et du pays partenaire. Le PIC constitue un programme pluriannuel qui définit les grands axes de coopération (secteurs, zones géographiques, modalités d’intervention) et le budget pluriannuel réservé au programme. Il traduit l’engagement à long terme qui lie la Coopération luxembourgeoise à ces pays.

Lux-Development gère la quasi-totalité des ressources affectées par le Gouvernement luxembourgeois à l’aide publique au développement dans le cadre strictement bilatéral. Au-delà de cette tâche principale, l’Etat peut confier à l’Agence des opérations ponctuelles en matière d’aide d’urgence, d’autres tâches dans le domaine de la coopération au développement et toutes autres missions de coopération internationale.

Lux-Development gère également des programmes financés par d’autres bailleurs bilatéraux et par la Commission européenne.

L’Agence se concentre principalement sur les dix pays partenaires privilégiés de la coopération luxembourgeoise.

Renseignements :

http://www.lux-development.lu/pays.lasso

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En quoi consiste votre travail au quotidien ? - développer des supports de communication de

qualité et superviser leur réalisation (notamment le Rapport Annuel).

- assurer le suivi de la mise à jour des informations du site Web et de l’intranet des 2 sites sur base des données fournies par les collaborateurs LD ainsi qu’analyser le trafic.

- réaliser et publier les annonces de recrutement, avis d’appel d’offres, marché de service.

- veiller au respect de la stratégie de communication ainsi que la charte graphique LD (surtout sur le terrain) et assurer le coaching / conseil COM pour les collègues siège et terrain et notamment par la formation des experts.

- établir régulièrement une revue de presse : recueillir, vérifier ; sélectionner et diffuser les articles en rapport avec l’agence, la coopération luxembourgeoise, la coopération au développement.

- proposer une politique de communication.

Concertation régulière avec les collègues des autres agences de coopération via des forums et des groupes de travail sur la communication pour le développement.

Quelles qualités vous semblent essentielles pour travailler dans votre profession ?

Afin de travailler dans la coopération au développement, il est important de trouver un équilibre entre l’idéalisme et le réalisme. Ensuite, je préconiserais l’ouverture d’esprit et une certaine intelligence émotionnelle. L’adaptabilité à un nouvel environnement est très important lorsqu’on prévoit de travailler dans les pays en voie de développement.

D’ailleurs, une expérience de nature volontaire dans

un contexte de coopération au développement est le meilleur test pour savoir de quel bois on se chauffe.

Pourquoi avez-vous choisi d’exercer cette fonction ?

Ma fonction actuelle est le résultat d’un parcours au siège et sur le terrain. J’ai débuté en tant que chargé de projets Vietnam/Laos au siège de LD.

Quatre ans plus tard j’ai postulé pour un poste de chargé de projet international sur notre projet de développement rural au Laos. Ces deux ans en milieu rural d’une des provinces au Laos m’a beaucoup appris en termes de gestion de projets sur le terrain. Il n’y avait pas de choc culturel parce qu’à travers mes parents j’avais déjà vécu en Asie du Sud-Est en tant qu’enfant (Thaïlande / Philippines). Quant à la communication, c’était une idée de notre directeur. Jusqu’en 2006, les tâches qui incombent à un service de communication (interne surtout) étaient accomplies de façon ad hoc en désignant des collaborateurs pour un projet précis comme la réalisation du Rapport Annuel. À mon retour du Laos, le service communication a été créé avec une personne en charge, moi. J’avais déjà accumulé quelques années d’expérience dans plusieurs métiers de la communication (marketing, édition, imprimerie, relations publiques) pendant que j’attendais une ouverture dans un organisme oeuvrant pour la coopération au développement.

Comment avez-vous démarré ? Avez-vous rencontré des difficultés ?

Mes débuts étaient en effet difficiles, car les institutions que je visais ne recrutaient pas ou très peu. Alors je me suis tourné vers mon autre dada, la

Interviews avec des agents de la coopération Interview de M. Richard Schmid,

responsable de la communication à LUX-Development (LD)

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Interview de Jill Huberty,

psychologue luxembourgeoise en mission à Haïti

«Partir en mission avec MSF», un projet que Jill Huberty envisage depuis le jour où Médecins Sans Frontières (MSF) a présenté ses actions médicales humanitaires à l’Université d’Innsbruck, où elle faisait ses études de psychologie. Quelques années plus tard, elle franchit le pas. En mars 2007, elle part comme psychologue dans les projets de Cité Soleil et Martissant, deux bidonvilles de la capitale haïtienne Port-au-Prince.

C’était votre première mission?

Oui, elle consistait à prendre en charge les victimes de violences dans ces deux slums. En plus du volet médical, MSF mène un programme psychosocial.

A Cité Soleil nous travaillons à l’hôpital Sainte- Catherine et dans le centre de santé primaire de Chapi, et à Martissant, étant donné les problèmes d’accès à notre centre, nous avions décidé d’aller à la rencontre des victimes avec des cliniques mobiles.

En moyenne, nous prenons ainsi 450 patients en charge par jour.

En quoi consiste ce programme de MSF?

Nous distinguons trois volets: il y a la thérapie proprement dite qui soigne les traumatismes psychologiques liés à la violence, ensuite les groupes de parole thérapeutique ou thématique et enfin les activités psychosociales qui étaient plus centrées sur les enfants. 75% de nos patients en thérapie étaient des femmes. La violence sexuelle est un grand problème dans ces bidonvilles et l’influence vaudoue ne facilite pas toujours notre travail parce qu’elle est en elle-même source de rituels violents.

Comment avez-vous vécu cette violence urbaine ?

J’ai assisté une seule fois à des violences entre gangs, mais heureusement il n’y a pas eu de tirs. Nous devions en permanence respecter les nombreuses consignes de sécurité que MSF met en place pour protéger ses travailleurs. Je n’avais pas l’habitude d’être sans cesse sur me gardes et je vivais avec une tension permanente. Heureusement le travail m’a vite fait oublier cet aspect contraignant.

Le fait d’être psychologue, vous a-t-il aidé pour mener à bien cette première mission?

Oui, je pense que, confrontée quotidiennement à des violences terrifiantes, cela m’a surtout permis de garder une certaine distance et de veiller à mon équilibre personnel. Je dois tout de même avouer que lorsque j’avais terminé ma toute première consultation, je me suis dit que le vécu de cette victime devait être une exception. Mais malheureusement ce ne fut pas le cas. La liste s’est vite allongée. L’expérience que j’ai acquise lors de cette première mission a été riche non seulement sur le plan professionnel, mais également humain.

communication pour commencer à travailler dans une agence de communication à Düsseldorf.

Quelles sont les principales contraintes de votre activité ?

Un poste au siège à Lux-Development sera toujours foncièrement différent d’un poste sur le terrain. Pour ceux qui s’intéressent à comment nos stagiaires perçoivent le «terrain», je les invite à lire les témoignages sur notre site Web http://www.

lux-development.lu/stages.lasso. Pour le reste, un travail à Luxembourg est tout à fait comparable avec un travail dans n’importe quelle entreprise, sauf que le staff opérations et bien sûr sensé visiter les projets sur le terrain à des fins de monitoring.

Le travail tel que vous le faites maintenant correspond-il à ce que vous aviez imaginé au départ?

Tout compte fait, c’est l’amalgame de mon expérience professionnelle, de mes études et de ce que j’ai vécu comme enfant. Donc je peux dire que je suis plutôt bien tombé.

Dans quel pays avez-vous suivi votre formation initiale ?

Mes études portaient sur les relations internationales et la coopération au développement comme spécialisation dans le cadre de mes études en sciences économiques (Volkswirtschaftslehre) à Trèves en Allemagne. Plus tard j’ai enchaîné par un MBA de la Sacred Heart University (filière Luxembourg). Plus tard j’ai suivi des formations continues en relation avec mon plan de carrière et des attentes et objectifs en rapport avec mes fonctions actuelles.

Ma formation en tant qu’économiste avec spécialisation sur les relations internationales m’a servi pour connaître le monde du développement d’un point de vue macro-économique avec les questions socio-économiques qui se posent dans le contexte de la coopération au développement.

Les débouchés sont-ils nombreux dans le domaine de la coopération au développement ? Tout dépend des attentes qu’on a envers son implication dans la coopération au développement.

Les carrières techniques dans les secteurs de l’ingénierie, de l’environnement ou encore de la santé peuvent s’avérer plus utile quand on a l’ambition de partir sur le terrain et servir concrètement à renforcer les capacités des partenaires dans les pays en voie de développement. La gestion de projets et l’administration telle qu’elle se fait au siège et dans nos bureaux régionaux demandent une formation plus généraliste, voir managériale. En raison de la forte concentration de projets de support aux administrations locales, une formation dans la gestion de finances publiques pourrait s’avérer comme très bon choix en ce moment.

Certaines ONG aussi offres des postes très intéressants et une approche plus «engagée» et un travail «sur le tas». Le tout est d’avoir une expérience terrain très tôt afin d’être pris au sérieux quand l’occasion d’une embauche se présente. Certains ne sont plus jamais revenus de leur première expatriation (stagiaires, jeunes experts, volontaires) parce qu’ils ont trouvé d’autres débouchés dans la coopération au développement directement sur place.

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Abschluss einen MA in Development Studies des Institute for Social Development (ISD) erwerben).

Zu Beginn des Programms und am Ende des ersten Semesters findet jeweils eine Summer School in Bochum bzw. Kapstadt, Südafrika statt, an der die Studierenden des MA in Development Management (Bochum) gemeinsam mit den Studierenden des Bochum Programme of Development Management (Kapstadt) teilnehmen. Themen der Summer Schools sind die Methoden der empirischen Sozialforschung und die Praxis der Entwicklungszusammenarbeit.

Nach dem ersten Semester machen die Studierenden ein Praktikum in einer deutschen - privaten oder öffentlichen - Organisation, die im Bereich Entwicklungszusammenarbeit tätig ist. Nach dem zweiten Semester findet die Feldforschung für die Masterarbeit in einem Entwicklungsprogramm bzw.

-projekt in einem Entwicklungsland statt.

Universität Duisburg-Essen

Die Universität Duisburg-Essen bietet einen 2-jährigen Studiengang „Internationale Beziehungen und Entwicklungspolitik (IBEP)“ mit Abschluss Master of Arts an.

Zugangsvoraussetzungen:

Prüfung der studiengangbezogenen Eignung durch das Institut für Politikwissenschaft;

Bewerbungsfristen, Unterlagen und Informationen unter www.ib-master.de.

Besondere Einschreibungsvoraussetzungen:

Zulassungsvoraussetzung für den Masterstudiengang ist ein Bachelor in Politikwissenschaft, ein Diplom- Abschluss in einem politikwissenschaftlichen Studiengang bzw. ein Magister oder Lehramts- Abschluss mit dem Hauptfach Politikwissenschaft.

Als gleichwertig gilt weiterhin der berufs- qualifizierende Abschluss eines sozialwissen- schaftlichen Studiums bzw. eine Reihe von Studiengängen mit einschlägigen sozialwissen-

schaftlichen Bezügen, wenn die für den Masterstudiengang wesentlichen politikwissen- schaftlichen Kompetenzen vermittelt werden.

Das Deutsche Institut für Entwicklungshilfe (DIE)

in Bonn

(www.die-gdi.de) bietet ebenfalls eine interessante post-universitäre Ausbildung für Personen die im Entwicklungshilfebereich arbeiten möchten an.

Das DIE bereitet jedes Jahr bis zu 22 Universitätsabsolventen in einem 9-monatigen Kurs auf dieses Berufsfeld vor. Ziel der Ausbildung ist der anschließende Berufseinstieg in der deutschen oder internationalen Entwicklungszusammenarbeit.

Die Ausbildungsinhalte orientieren sich an den Berufsprofilen der nationalen und internationalen entwicklungspolitischen Organisationen und werden jährlich aktualisiert. Alle Dozenten – neben den Wissenschaftlern des DIE auch Fachkräfte aus Ministerien, Durchführungsorganisationen, interna- tionalen Organisationen und NRO – stehen in engem Kontakt mit der entwicklungspolitischen Praxis. Die Teilnehmerinnen und Teilnehmer des Kurses werden im Hinblick auf ihren Berufseinstieg intensiv vom DIE beraten und bei Bewerbungen unterstützt.

Nahezu alle Absolventinnen und Absolventen finden im Anschluss an den Kurs den Einstieg in entwicklungspolitische Organisationen im In- und Ausland.

Studienanstalten:

- Ruhr-Universität Bochum, www.rub.de - Universität Duisburg-Essen,

www.uni-duisburg-essen.de

- Fachhochschule Köln, www.fh-koeln.de - Deutsches Institut für Entwicklungshilfe,

Bonn, www die-gdi.de

Les Etudes

Remarque générale : il existe peu de diplômes spécifiques à l’action humanitaire et au développement. Les formations sont généralement offertes au niveau du cycle

«Master».

Il faut néanmoins toujours garder à l’esprit que l’expérience professionnelle joue un rôle très important et qu’elle peut faire la différence au moment du recrutement des candidats !

ETUDES EN ALLEMAGNE

In Deutschland werden folgende spezifischen Studiengänge im Bereich Entwicklungshilfe und Humanitäre Hilfe angeboten:

- Bochum U: Development Management (Master of Arts); Humanitäre Hilfe (Master of Arts) - Duisburg-Essen U: Internationale Beziehungen

und Entwicklungspolitik (Master)

- Köln FH: Technologie und Ressourcenmana ge- ment in den Tropen und Subtropen (Master of Science)

Studiendauer:

3-4 Semester (nach einem vorherigen mindestens 3-jährigem Studium)

Zugangsvoraussetzungen:

Abschluss Bachelor oder gleichwertiges Diplom. Es handelt sich in der Regel nicht um konsekutive Master-Studiengänge, d.h. man kann mit Ausbildungen in verschiedenen Disziplinen zu diesem Programm zugelassen werden.

Gewöhnlich ist die Zahl der aufzunehmenden Kandidaten beschränkt.

Universität Bochum

Die Universität Bochum bietet ein internationales und englischsprachiges Aufbaustudium «MA in Development Management» an. Dieses Programm dauert 18 Monate und ist in seiner Form einmalig in Deutschland. Alle zwei Jahre können sich bis zu 25 Studenten für den Kurs in Bochum einschreiben (Second Degree Option: Studierende des MA in Development Management mit guten Studienergebnissen können bei Erbringung zusätzlicher Studienleistungen als weiteren

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ETUDES EN BELGIQUE

Trois universités belges francophones offrent un :

Master en sciences de la population et du développement.

Il s’agit des universités suivantes : Université Libre de Bruxelles (ULB), Université Catholique de Louvain (UCL) et Université de Liège (ULg).

Durée des études :

2 ans (après des études préalables de 3 années au moins)

Objectifs :

Le programme de ce master a pour ambition d’amener les diplômés à une réflexion critique et indépendante pouvant s’appliquer aux politiques de développement et à la pratique de la coopération internationale. La formation est à la fois théorique et pratique : un stage réalisé le plus souvent à l’étranger, permet aux étudiants d’être confrontés directement et concrètement aux réalités du terrain.

Finalités:

L’étudiant doit choisir une des finalités suivantes : - finalité approfondie organisée à l’UCL et à

l’ULg, préparant à la recherche scientifique;

- finalité spécialisée organisée à l’ULB visant l’acquisition de compétences professionnelles particulières;

- finalité «développement» organisée à l’UCL visant à la construction d’une problématique du développement sur une base interdisciplinaire et comparative. Elle offre une formation spécialisée sur les problèmes de développement et conjugue l’expertise sectorielle, l’analyse des réalités locales et leurs interactions avec les dynamiques globales.

- finalité «développement Nord-Sud» à l’ULB;

Conditions d’admission :

Bachelor académique/Master académique (sans restriction) ; Bachelor professionalisant/Master professionalisant (avec une année préparatoire)

L’Institut de médecine tropicale (IMT) à Anvers

L’IMT - offre une formation à quatre niveaux - des formations de niveau international:

Master en Santé Publique (MSP), Contrôle des Maladies (MScCM) et Santé Animale Tropicale (MScSAT) pour des scientifiques et des professionnels de la santé travaillant dans des pays en voie de développement;

- des certificats de postgraduat en Médecine Tropicale et Santé Internationale pour professionnels de la santé (médecins, pharmaciens, spécialistes en sciences biomédicales, autres professionnels de santé, infirmières et sages-femmes) ; - une formation doctorale, en collaboration

avec les universités dans des domaines spécifiques allant de la parasitologie moléculaire à la recherche en systèmes de santé ;

- des ateliers, séminaires formations de courte durée et formation individuelle sur des sujets de pointe.

Institutions :

- Université Libre de Bruxelles, Faculté des sciences sociales, politiques et économiques, www.ulb.ac.be

- Université Catholique de Louvain, Faculté des sciences économiques, sociales et politiques, www.ucl.ac.be

- Université de Liège, Institut des sciences humaines et sociales, www.ulg.ac.be

- Institut de médecine tropicale, Anvers, www.itg.be

ETUDES EN AUTRICHE

Spezifische Studiengänge im Bereich Entwicklungshilfe werden derzeit nicht an österreichischen Hochschulen angeboten.

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Les étudiants en médecine ou pharmacie qui souhaitent partir en mission humanitaire peuvent préparer un DU-Diplôme d’université, un

DIU-Diplôme interuniversitaire ou un

DESU-Diplôme d’études supérieures universitaires ou une capacité.

Citons à titre d’exemple :

- DESU médecine et santé tropicale : Paris 7 - DIU médecine tropicale, santé

internationale : Paris 6, Paris 7 - DIU neurologie tropicale : Bordeaux 2 - DIU santé humanitaire : Aix-Marseille 2,

Lyon 1

- DU action humanitaire : Dijon

- DU dermatologie infectieuse tropicale : Paris 6

- DU désastres sanitaires : Bordeaux 2

- DU gestion sanitaire des situations de crise : Nice

- DU maladies parasitaires et tropicales : Paris 6, Paris 11

- DU médecine d’urgence : Paris 5 - DU pathologie tropicale :

Clermont-Ferrand 1

- DU pharmacie et aide humanitaire : Caen - DU pathologie tropicale : Strasbourg 1 - DU urgences des maladies infectieuses et

tropicales : Paris 11 …..

Au niveau de

l’enseignement supérieur de type court,

il existe un certain nombre de formations spécifiques :

- DUT-Diplôme universitaire de technologie : gestion logistique transport (aux IUT d’Aix- en-Provence, Reims, Sarreguemines, Perpignan, Mulhouse)

- DUT carrières sociales (options animation sociale et socioculturelle, assistance sociale, éducation spécialisée, gestion urbaine) : IUT d’Aix-en-Provence, Rennes, Tours, Grenoble, Paris, Belfort

ETUDES EN FRANCE

A l’université, les formations spécifiques à l’action humanitaire et au développement sont surtout proposées au niveau du 3e cycle dans le cadre de masters professionnels ou masters de recherche.

Durée des études :

2 ans (après un premier diplôme universitaire de niveau bac+3)

Diplômes délivrés :

Master académique, Master de recherche Citons à titre d’exemple :

Masters professionnels :

- Action humanitaire internationale : Aix-Marseille 3

- Actions de prévention sanitaire et sociale : Montpellier 3

- Anthropologie et métiers du développement durable : Aix-Marseille 1

- Cadres d’intervention en terrains sensibles : Paris 10

- Coopération internationale, action humanitaire et politiques de développement : Paris 1 - Coopération internationale et

communication multilingue : Grenoble 3 - Coopération internationale et

développement : Bordeaux 4

- Coopérations et solidarités internationales : Evry

- Coopération Union européenne-pays en voie de développement : Strasbourg 2

- Développement agricole durable et sécurité alimentaire : Paris 1

- Développement durable appliqué : Paris 9 - Développement industriel et évaluation de

projets : Paris 1

- Développement économique européen et international : Paris 1

- Expertise en éducation dans les pays en voie de développement : Dijon

- Gestion de projets en développement en Afrique : Paris 11

- Interventions sanitaires et sociales : Reims - Organisations internationales

gouvernementales et

non-gouvernementales : Lyon 3 - Intervention sociale, conflits et

développement : Strasbourg 2

- Système de santé pour les pays en voie de développement : Aix-Marseille 2

……

Masters de recherche:

- Développement durable et intégré : Versailles

- Mondialisation et développement : Aix-Marseille 1

- Economie du développement et de l’intégration : Bordeaux 4

- Mondialisation et dynamiques spatiales dans les pays du sud : Paris 4

- Socio-anthropologie du développement : Paris 1

- Droits de l’homme et droit humanitaire:

Paris 2

- Economie du développement : Clermont- Ferrand 1

- Politiques du développement : Paris 5 ….

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ETUDES EN SUISSE

Seule l’Université de Genève offre une formation spécialisée menant au Master en études du développement.

Durée des études :

4 semestres (après des études préalables de 6 semestres au moins)

Objectifs :

Le Master en études du développement permet d’aborder de manière interdisciplinaire, et en articulation avec la pratique du développement, les principaux axes de la réflexion telles que les changements économiques, écologiques, sociaux, politiques et culturels affectant les sociétés humaines dans un contexte de mondialisation. Venant de différents horizons, les étudiants pourront traiter des questions du développement dans une perspective interdisciplinaire en utilisant leurs connaissances ainsi que celles des autres. Cette approche critique des réalités s’appuie sur la connaissance théorique et sur les expériences de l’institut vis-à-vis des problématiques dans le développement.

Organisation des études

Ce Master se répartit sur quatre semestres d’études.

Le premier semestre est un tronc commun avec des enseignements consacrés à une mise à niveau interdisciplinaire (anthropologie, économie, sociologie politique et écologie) ainsi qu’à l’acquisition supplémentaire de méthode.

Le second semestre, les étudiants doivent choisir un séminaire majeur correspondant à l’un des axes prioritaire du l’Institut et déterminant l’orientation des études. Des séminaires secondaires renforcent les aspects théoriques du séminaire majeur à travers l’étude de cas.

Le troisième semestre sert à l’approfondissement des connaissances de l’orientation choisie avec le séminaire majeur mais aussi pour les séminaires secondaires. En parallèle, des colloques et conférences sont organisées durant ce semestre.

Enfin, le quatrième semestre est consacré à l’achèvement du mémoire de fin d’études.

Autres formations postgrades à l’Université de Genève:

Master of Advanced Studies (MAS) (maîtrise universitaire d’études avancées) en droit international humanitaire ; Doctorat en études du développement

Formation continue à l’Université de Genève:

Master of Advanced Studies en action humanitaire - Master of Advanced Studies in International

Dispute Settlement (MIDS)

- Executive Master in International Negotiation and Policy-Making (EMINP)

- International Master of Advanced Studies (IMAS) en études du développement

Conditions d’admission (études de master) : Titre requis:

Bachelor universitaire ou diplôme équivalent En outre, l’admission est prononcée sur l’examen d’un dossier d’admission. Ce dernier doit présenter un projet de formation qui justifie le choix du Master et l’une des orientation proposées par le plan d’études.

Préinscription :

Les candidats intéressés doivent faire parvenir leur dossier pour le 31 janvier

Université de Genève : www.unige.ch

A côté des formations en université,

il existe des cours de formations dans des institutions spécialisées s’adressant soit à des étudiants (à l’issue de leurs études) et/ou après une expérience professionnelle.

- le CIEDEL (Centre international d’études sur le développement local), www.ciedel.org dispense en 2 ans à temps plein ou en 4 ans (modules capitalisables) le diplôme d’ingénierie du développement local visant à renforcer les compétences de professionnels du développement (accès à bac+2 et au moins 2 ans d’expérience dans le développement);

- BIOFORCE (www.bioforce.asso.fr) offre 3 formations en partenariat avec d’autres institutions :

Master degree humanitarian programme management (avec l’université de Liverpool) ; accès à bac+4 et 2 ans d’expérience sur le terrain humanitaire/développement;

- Diplôme privé d’études supérieures «les métiers de l’humanitaire» (282 heures de formation aux spécificités de l’humanitaire (en collaboration avec l’IPRIS-Institut privé de relations internationales et stratégiques) ; accès sur dossier et entretien avec un master 1;

- le CNEARC (Centre national d’études d’agronomie tropicale), www.cnearc.fr propose en 2 ans le cycle supérieur d’études d’agronomie tropicale. Formation post-bac+5 sur titre ou dossier selon l’école d’ingénieurs agronomes ou le bac+5 universitaire en biologie suivi.

Conditions d’admission :

Formations de type court : diplôme de fin d’études secondaires ou diplôme équivalent.

Généralement l’admission a lieu sur dossier (avec ou sans examen/entretien)

Masters professionnels et Masters de recherche : diplôme de niveau Licence/Bachelor. L’admission se fait sur dossier. Le nombre des candidats à admettre est généralement limité.

Renseignements complémentaires : www.onisep.fr

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This B.A. programme examines major world issues from the viewpoint of the people and nations of the South.

The course allows to combine a breadth of interdisciplinary knowledge in the field of International Development with a disciplinary specialisation, such as Geography or Politics, or a regional specialism, such as East Asian Studies.

Students will review contemporary development issues, and examine the progress of key international development goals, such as poverty reduction, and reducing HIV/AIDS and malaria. Students will consider the impact of colonialism and the slave trade on developing countries, and examine case-studies to discover how development agencies plan and implement intervention programmes.

Students will explore some of the most important international issues in the post-cold war era, and learn about the national and international organisations that promote development. In the study abroad option, there is the additional opportunity to study alongside students in less developed countries.

Further information: www.ucas.ac.uk and http://www.postgrad.hobsons.com/

programmesearch.jsp

ETUDES AU ROYAUME-UNI

There are several universities in Britain offering undergraduate as well as postgraduate courses in the area of development studies or Third World studies:

Degrees awarded:

Bachelor, Master Length of studies:

Undergraduate studies leading to a Bachelor’s degree take usually 3-4 years (depending on the university and the programme).

Postgraduate studies leading to a Master’s degree require 1-2 years of study (also depending on the institution and the programme).

Programmes:

Programmes vary from one university to another. So, it is useful to check the study programmes of the different universities before applying!

Institutions:

Bachelor’s degrees:

- Third World development: Universities of Derby, East Anglia, Leeds, East London, Northampton, Sussex

- Disaster Management and Emergency planning:

University of Coventry

- International development: University of Derby, University of East Anglia

- Sustainable rural development: University of Kingston, Manchester Metropolitan University Masters’degrees

- African studies and sustainable development:

University of Leeds

- African studies and social research: University of Leeds

- African studies: University of Edinburgh - African economics, studies, history, politics,

religions: School of Oriental and African studies of the University of London

- Anthropology: University of Sussex

- Law and sustainable development: University of Aberdeen

- Education for sustainable development: Brunel University

- Gender, globalisation and development practice:

City University

- Environment and development: University of Edinburgh

- Politics of international resources and development: University of Leeds

- Development studies and education: University of Leeds

- Human resources and international development: University of Manchester - Globalisation, development and transition:

University of Westminster

- Governance and development management:

University of Birmingham

- Poverty reduction and development management: University of Birmingham - Development and human rights: University of

Swansea

- Human rights: University of Aberdeen, University of the West of England in Bristol, University of Dundee, University of Leeds, Oxford Brookes University, University of Glasgow, University of Lancaster, University of Hull, University of Essex, University York - Tropical medicine and hygiene/international

health: London School of Hygiene and tropical medicine

Sample of undergraduate programme:

University of Leeds, BA International Development

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ETUDES AUX PAYS-BAS

The universities of Amsterdam and Utrecht offer a one-year programme in English leading to a Master of Science in International development studies.

Admission requirements : Bachelor/Master

University of Amsterdam

Programme of studies : Master of Science in international development studies

“The Master’s programme in International Development Studies” (IDS) provides thorough background knowledge of contemporary theories and debates on international development, as well as more specific insights into key themes within the international development sector, such as:

• poverty and resilience

• globalisation

• health and education

• transnationalism

• (urban) governance

• sustainable development

• community-based natural resource management.

Interdisciplinary and problem-oriented training equips students with the academic skills they will need. In addition to academic skills, students also develop much-needed professional skills.

The MSc in International Development Studies welcomes both Dutch and international students who are seeking to study international development issues in an interdisciplinary programme and to join an intellectual community known for its open vie w towards global concerns. A distinctive feature of the programme are the fieldwork research projects that

students undertake in developing countries. The IDS programme builds upon a tradition of policy- oriented research through its extensive network of both Southern and Northern partners-in- development. The University of Amsterdam is also home to the Amsterdam institute for Metropolitan and International Development Studies (AMIDSt), a major research institute in the areas of international development studies, human geography and spatial planning and policies.”

The Wageningen University (university of sciences) also organises a study programme in English leading in 2 years to a Master of Science in international development studies.

Further information:

- Universiteit Amsterdam, www.uva.nl - Universiteit Utrecht, www.uu.nl - Wageningen Universiteit,

www.wageningenuniversiteit.nl

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à l’article 23 de la loi du 6 janvier 1996 sur la coopération au développement (Mémorial A - N°

162, 31 décembre 2001, pp. 3458-3459) Un règlement ministériel a été pris en exécution du règlement grand-ducal du 28 janvier 1999 déterminant le seuil d’intervention et les critères d’application de la donation globale dans le cadre de la coopération avec les organisations non gouvernementales prévues au titre III de la loi sur la coopération au développement :

• le règlement ministériel du 19 avril 1999 déterminant le mode de calcul de la donation globale pris en exécution du règlement grand-ducal du 28 janvier 1999 déterminant le seuil d’intervention et les critères d’application de la donation globale dans le cadre de la coopération avec les organisations non gouvernementales prévues au titre III de la loi sur la coopération au développement (Mémorial A - N° 45, 29 avril 1999, p. 1135)

• Loi du 6 janvier 1996 sur la coopération au développement

• Règlement grand-ducal du 14 février 1996

• Règlement grand-ducal du 19 juin 1996

• Règlement grand-ducal du 28 janvier 1999

• Règlement grand-ducal du 20 décembre 2001

• Règlement ministériel du 19 avril 1999

Renseignements :

voir site web : www.legilux.public.lu

Organisations multilatérales

• AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique)

• Banque mondiale

• Comité d’aide au développement (CAD) de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OECD)

• CICR (Comité international de la Croix-Rouge)

• CNUCED (Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement)

• CNUEH (Centre des Nations Unies pour les établissements humains)

• FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture)

• FENU (Fonds d’équipement des Nations Unies) / UNCDF (United Nations Capital Development Fund)

• Groupe de Conseillers des Nations Unies pour des Secteurs financiers accessibles à tous

• OIM (Organisation internationale pour les migrations)

• OMS (Organisation Mondiale de la Santé)

• ONUDI (Organisation des Mations Unies pour le développement industriel)

• ONUSIDA (Programme conjoint des Nations Unies sur le VIH/SIDA)

• PNUCID (Programme des Nations Unies pour le contrôle international des drogues)

• PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement)

• PNUD-UNSO (PNUD - Bureau de la lutte contre la désertification et la sécheresse)

• PNUE (Programme des Nations Unies pour l’environnement)

• UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture)

• UNFPA (Fonds des Nations Unies pour les activités en matière de population)

ANNEXE

Les bases légales de la

Coopération luxembourgeoise au développement

• la loi du 6 janvier 1996 sur la coopération au développement (Mémorial A - N° 2, 17 janvier 1996, pp. 7-14).

La loi du 6 janvier 1996 sur la coopération au développement est le fondement juridique de la coopération luxembourgeoise. Cette loi avait été mise en chantier au début des années 1990 afin d’adapter et de regrouper les divers textes de loi qui étaient en vigueur en la matière depuis la décennie précédente. Il s’agissait notamment de quatre lois :

• la loi du 17 décembre 1985 relative à la création d’un Fonds de la Coopération au Développement (Mémorial A - N° 11, 11 février 1986, p. 726) ;

• la loi du 17 décembre 1985 : a) portant création d’un Fonds d’Aide au Développement b) modifiant et complétant les dispositions fiscales tendant à promouvoir le mécénat et la philanthropie (Mémorial A - N° 11, 11 février 1986, pp. 727- 728) ;

• la loi du 17 décembre 1985 relative aux subventions accordées par l’Etat aux programmes ou projets de coopération des organisations non gouvernementales luxembourgeoises (Mémorial A - N° 11, 11 février 1986, pp. 728-729) ;

• la loi du 25 avril 1989 remplaçant la loi du 13 juillet 1982 relative à la coopération au développement (Mémorial A - N° 29, 18 mai 1989, pp. 577-580).

Historiquement, c’est la loi du 13 juillet 1982 relative

à la coopération au développement (Mémorial A - N°

64, 9 août 1982, pp. 1416-1421), accompagnée du règlement grand-ducal du 21 juillet 1982 fixant la composition et le fonctionnement du comité interministériel pour la coopération au développement (Mémorial A - N° 64, 9 août 1982, p.

1421), qui avait posé les bases de la coopération luxembourgeoise au développement.

Cinq règlements grand-ducaux ont été pris en exécution de la loi du 6 janvier 1996 sur la coopération au développement et sont venus préciser le cadre législatif de la coopération luxembourgeoise.

• le règlement grand-ducal du 14 février 1996 fixant la composition et le fonctionnement du comité interministériel pour la coopération au développement (Mémorial A - N° 13, 28 février 1996, pp. 700-701)

• le règlement grand-ducal du 19 juin 1996 fixant les modalités d’exécution du titre V de la loi sur la coopération au développement portant institution d’un congé «coopération au développement» (Mémorial A - N° 42, 28 juin 1996, p. 1295)

• le règlement grand-ducal du 28 janvier 1999 déterminant les seuils d’intervention du cofinancement et le plafond financier annuel pour un cofinancement dans le cadre de la coopération avec les organisations non gouvernementales prévue au titre III de la loi sur la coopération au développement (Mémorial A - N° 11, 19 février 1999, pp. 171-172)

• le règlement grand-ducal du 20 décembre 2001 déterminant le régime des indemnités des agents de la coopération au service de l’Etat visés

(15)

LES METIERS d E L’hu M an IT aIRE ET d E L’a Id E au dév EL opp EME n T

• Union européenne

• UNHCR (Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés)

• UNICEF (Fonds des Nations Unies de secours d’urgence à l’enfance)

• UNIFEM (Fonds de développement des Nations Unies pour la femme)

• UNRWA (Office des secours et des travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient)

Les ONG au Luxembourg

Les ONG du Luxembourg déploient leurs activités en Afrique, Asie, en Amérique latine, en Europe de l’Est et au Luxembourg.

Elles réalisent leur travail directement sur le terrain, grâce à leurs partenaires du Tiers Monde et indépendamment des pouvoirs politiques en place.

Une douzaine d’entre elles s’investissent aussi dans l’éducation au développement, c’est-à-dire la sensibilisation de l’opinion publique et l’éducation de groupes cibles aux relations d’interdépendance Nord-Sud.

Vous trouverez dans cette rubrique dédiée aux activités des ONG :

> un calendrier des manifestations et les offres d’emploi du secteur des ONG ;

> une présentation succinte de la plupart des ONG membres du Cercle;

> les communiqués de presse édités par le Cercle ou ses membres au cours des dernières années ;

> une rubrique vous renseignant en détail sur le Cercle de Coopération et ses différents services

Cercle de Coopération tél : 26 02 09 11 fax : 26 02 09 26 info@cercle.lu

(16)

LES METIERS d E L’hu M an IT aIRE ET d E L’a Id E au dév EL opp EME n T

POUR tOUt AUtRE

RENSEiGNEMENt UNE SEULE ADRESSE:

CEDIES

209, route d’Esch L-1471 Luxembourg

CONTACT – Tél.

: 247 -88664 -88665 -88666

Fax: 26 19 01 04

www.cedies.lu

Edition 2009/2010 05 04 03

Clôture de rédaction : 15 septembre 2009.

Toute modification postérieure à cette date est annoncée sur le site www.cedies.lu

Dans la présente publication le masculin est utilisé dans un soucis de lisibilité sans volonté de discrimination.

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