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3 articulations sont traversées par l axe horizontal : la hanche, le genou et la cheville.

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FGSM2 - Formation Générale aux Soins Médicaux de niveau 2 MED0305 – Appareil Locomoteur

Pr AVISSE

S3 – Septembre 2021 DOMMANGET Louis & RAMOND Jules

E-learning 2 : Le genou

Le genou est une articulation intermédiaire du membre inférieur pelvien. C’est une articulation de raccourcissement. Elle permet de rapprocher le pied de l’axe du corps. Cela lors de la marche et de la course.

➢ Schéma 1 : Vue de profil du membre inférieur.

Nous pouvons distinguer le fémur avec la tête fémorale, le col, la diaphyse et l’épiphyse inférieur qui est recourbé en forme de crosse.

En avant de l’épiphyse inférieur se trouve cet os qui est la patella.

En dessous il y a le tibia en dedans, la fibulla en dehors et en bas le squelette du pied.

3 articulations sont traversées par l’axe horizontal : la hanche, le genou et la cheville.

Le genou met en évidence l’épiphyse inférieure du fémur qui est recourbé en forme de crosse avec le tibia et la patella (rotule).

L’articulation du genou est une diarthrose et elle limite une cavité articulaire (c’est la plus grande du corps.) Cette cavité possède 2 compartiments :

- Le compartiment fémoro-tibial - Le compartiment fémoro-patellaire

Le genou est une diarthrose de type trochléenne avec une forme de poulie et avec 1 DDL (extension et flexion du genou.)

La flexion qui permet de rapprocher le pied au genou est de 130 à 150°.

Elle a une particularité, lors de la flexion, il est possible d’avoir un 2ème Degrés De Liberté lors de la flexion (rotation interne automatique et qui peut être accentué par des actions musculaire.)

Le genou a une mobilité importante et nécessite une stabilité dans le plan frontal et le plan sagittal. C’est le rôle des ligaments. Ces ligaments sont médiaux et latéraux et les ligaments croisés.

Autour de cette articulation, il y a des muscles. 3 groupes musculaires sont importants : - En avant, le quadriceps (permet l’extension et le verrouillage du genou.)

- Les muscles ischio-jambier (né au niveau de l’ischion et se termine sur le squelette jambier. Permet l’extension de la hanche et la flexion du genou.)

- Le triceps sural (Permet la flexion du genou et l’extension du pied avec un rôle important dans la marche et dans la course)

Le genou est une région :

Antérieure (sous cutanée), la région rotulienne ou patellaire

Postérieure, la région poplitée avec passage des éléments nerveux et vasculaires.

I. Les surfaces articulaires

1.

L’épiphyse distale du fémur :

➢ Schéma 2 : Vue de face du fémur droit

On retrouve une surface articulaire en forme de poulie qui est la trochlée fémorale. Elle a une gorge au milieu avec deux joues latérales et médiales.

La diaphyse fémorale, sur son versant interne il y a le tubercule du muscle adducteur.

(2)

➢ Schéma 3 : Vue postérieure de l’épiphyse distale

Les surfaces articulaires sont au nombre de 2, ce sont les condyles fémoraux. (Un condyle médial et latéral, ils sont séparés par une échancrure inter-condylaire.)

Au-dessus, se situent les tubercules sus-condylaires (en forme d’accent circonflexe) avec la terminaison de la ligne âpre du fémur où beaucoup de muscles de la cuisse vont s’insérer.

➢ Schéma 4 : Vue inferieure du fémur

En avant, la trochlée fémorale avec une joue latérale plus antérieure et plus volumineuse que la joue médiale.

En arrière avec la continuité́ avec les condyles. Le condyle latéral, plus volumineux. Le condyle médial est plus déjeté́ vers le dedans que le condyle latéral qui est en dehors. De chaque côté il y a la surface osseuse sus condylaire. On remarque aussi que la joue externe de la trochlée est plus large et surtout plus antérieure que la joue interne. ( important pour la rotation médiale du genou )

La trochlée est importante pour la rotation automatique médiale du genou. Cette rotation se fait lors de la flexion du genou.

La face postérieure de la patella est articulaire avec la trochlée fémorale, représentant le compartiment fémoro- patellaire.

2. Épiphyse supérieure du tibia :

➢ Schéma 5 : Vue de face du tibia L’épiphyse présente 3 tubérosités :

- Tubérosité tibiale latérale

- Tubérosité tibiale médiale → Qui supporte 2 surfaces tibiales. Elles sont séparées par le massif des épines tibiales.

- Tubérosité tibiale antérieure (palpable sous la peau. Avec l’insertion du muscle quadriceps)

➢ Schéma 6 : Vue supérieur de l’épiphyse du tibia

Sur la face supérieure de l’épiphyse reposent les condyles du fémur pour former le compartiment fémoro-tibial.

Sur les plateaux tibiaux, les cavités glénoïdes qui sont biconcaves dans le plan antéro-postérieur et transversal.

Elle possède un cartilage qui est surélevé par le massif des épines du tibia.

En avant et en arrière de ces épines du tibia, il y a 2 surfaces osseuses. (Les surfaces préspinales et rétrospinales où s’insèrent les ménisques et les ligaments croisés du genou.)

Il faut rajouter en plus de ces surfaces articulaires, l’existence de tissus fibro-cartilagineux interposé dans les cavités. Ce sont les ménisques du genou.

➢ Schéma 7 : Les ménisques

Ces ménisques sont insérés au pourtour des cavités glénoïdes. Ils ont un rôle de cales comme “une roue sur le sol”. Les ménisques ont la forme d’un croissant avec une corne antérieure, une corne postérieure et entre les deux, le corps méniscal.

Lors d’une coupe transversale les ménisques sont prismatiques triangulaires. Ils ont 3 faces :

 Une face supérieure qui est en face des condyles fémoraux

 Une face inférieure qui s’insére au pourtour des cavités glénoïdes du tibia

 Une face externe qui est appelé le mur méniscal, où s’insère la capsule articulaire

 En dedans, un bord libre mince, mobile.

Elles supportent les 2 plateaux tibiaux et sont séparées par le massif des épines.

(3)

Ce ménisque est coincé entre les condyles et les plateaux du tibia et peut donc être traumatisé lors de mouvements de flexion/extension trop répétés et trop importants. Ils sont peu vascularisés, avec une cicatrisation qui est difficile.

➢ Le ménisque externe, très fermé, a la forme d’un O (OE).

➢ Le ménisque interne, beaucoup plus ouvert, a la forme d’un C (CI). → Moyen mnémotechnique :

“CItrOEn”.

3. Face postérieure de la patella :

C’est un os sésanoïde, c’est-à-dire inclus dans un tendon, celui du muscle quadriceps.

➢ Schéma 8 : La patella

• 2/3 supérieur de la face postérieure : Occupé par la surface articulaire quadrilatère avec une crête médiane venant en face de la trochlée fémorale et deux gorges. Une qui est latérale et plus importante que la gorge médiale (correspond à la joue externe de la trochlée qui est plus large et antérieure).

➢ Schéma 9 : Comment cela fonctionne-t-il ? La position anatomique de référence est l’extension 0° :

 En haut le fémur puis le tibia

 Les condyles en face des cavités glénoïdes : compartiment fémoro-tibial

 Patella, en avant de l’épiphyse du fémur : compartiment fémoro-patellaire

Figure sur le schéma les ménisques, cornes antérieures et postérieures. Le cartilage articulaire est trouvé au niveau des condyles et de la trochlée.

Lors du mouvement de raccourcissement, de flexion :

 La patella descend sur la trochlée fémorale

 Les cavités glénoïdes glissent sous les condyles. Les condyles roulent sur les cavités glénoïdes.

 Les ménisques reculent en même temps que les condyles avancent.

Accompagnant cette flexion, il y a une rotation automatique interne (peut atteindre 30°) pouvant être accentuée par certaines actions musculaires.

On dit que les ménisques suivent les condyles. Ils sont “entre le marteau et l’enclume”.

II. Capsule et synoviale – Cavité articulaire

Elle limite la cavité la plus grande du corps.

➢ Schéma 10 : Vue antérieure du fémur

En avant, la capsule articulaire s’éloigne de la trochlée fémorale. Elle limite un cul-de-sac en haut appelé́ le cul- de-sac sous-quadricipital.

➢ Schéma 11 : Vue Latérale du fémur

On représente le fémur avec le cartilage de la trochlée. Sur la face postérieure de la rotule nous apercevons le cul-de-sac quadricipital en avant et en haut. C’est la même chose sur le côté́ latéral et médial.

(4)

➢ Schéma 12 : Vue passant par l’échancrure inter-condylaire

La cavité́ articulaire possède un diverticule postérieur. Au niveau des surfaces rétrospinales et préspinales. C’est au niveau de ce diverticule que vont s’insérer les ligaments croisés.

➢ Schéma 13 : Vue supérieure

On suppose les 2 os transparents. On représente le fémur, le tibia et la patella. On retrouve une insertion capsulaire avec le diverticule postérieur qui vient au niveau des surfaces rétro et pré spinales. C’est au niveau de ce verticale que s’insèrent les ligaments croisés.

Schéma 14 : vue de profil

• La fenêtre antérieure du cul-de-sac quadricipital (ou sous-quadricipital) est ouverte sur la patella.

• En arrière, s’enfonçant dans l’espace inter condylaire il y a ce diverticule postérieur.

Important : Cette cavité́ est normalement remplie de liquide dont la répartition et la pression seront différentes lors de flexion ou lors de l’extension. (Lors de l’extension : la pression liquidienne est plus importante en arrière.) C’est au niveau de ce cul de sac que sont faites les ponctions articulaires.

Lors d’un épanchement (hydarthrose ou hémarthrose), le blessé prend une position antalgique qui est le fressum du genou. Cela permet de répartir de manière harmonieux le liquide et de soulager la douleur.

III. Les ligaments actifs et passifs

 Les ligaments passifs renforcent la cavité́ articulaire

 Les ligaments actifs sont les muscles agissant sur cette articulation du genou. On peut les regrouper en différents plans fibro-tendineux.

1. Plan fibro-tendineux antérieur :

Ce plan est représenté par le muscle quadriceps fémoral.

➢ Schéma 15 : Vue antérieure de la cuisse On retrouve sur le schéma :

• Fémur

• Diaphyse fémorale avec une direction oblique de 10° par rapport à la verticale.

• Tubercule des muscles adducteurs.

• La trochlée fémorale qui est masquée par la patella.

• En haut : l’os coxal avec notamment l’épine iliaque antéro inferieure ventro-caudale.

• En bas l’épiphyse supérieure du tibia avec la tubérosité́ tibiale antérieure, les tubérosités tibiales latérales et médiales

• En dehors l’épiphyse supérieure de la fibula.

Ce muscle quadriceps comme son nom l’indique va présenter 4 chefs.

- 3 chefs sont mono-articulaires

- 1 chefs bi-articulaire : le chef droit fémoral.

Ces 4 chefs vont se réunir pour former le tendon quadricipital qui passe en avant de la patella. On peut le palper et on peut y voir le réflexe ostéo tendineux quadricipital. Il y imprime la marque de ses fibres. Il se termine sur la tubérosité́ tibiale antérieure.

(5)

 Le 1er chef : le muscle fémoral.

• S’insère à la face antérieure de la diaphyse fémorale

• Les fibres verticales constituent le plan profond et médian du muscle quadriceps.

De chaque coté se trouvent 2 grandes lames musculaires qui viennent compléter ce quadriceps.

 Le 2ème chef, le muscle vaste latéral :

• En dehors du muscle fémoral

• Il s’insère sur la ligne âpre du fémur en arrière et sur le bord postérieur du fémur

• Ses fibres s’enroulent autour de la diaphyse du fémur pour voir ses fibres tendineuses s’intriquer dans le tendon quadricipital. Il y a des fibres directes et des fibres croisées.

 Le 3ème chef, le muscle vaste médial :

• Il né de la ligne âpre de la crête médiale qui s’enroule pour former le coté latéral du tendon quadricipital.

Ces 3 chefs mono articulaires qui vont déterminer l’extension du genou.

 Le 4ème chef : Le droit fémoral

• Il est bi-articulaire

• Il constitue la partie superficielle et médiale de ce muscle quadriceps. (Sur le schéma : il est sectionné dans sa plus grande partie.)

On peut voir une angulation au niveau du tendon quadricipital, au niveau de la diaphyse fémorale de 10° par rapport à̀ la verticale. Ce trajet vertical qu’il a jusqu’à̀ la tubérosité́ tibiale en arrière.

L’étoile (sur le schéma) figure l’endroit où l’on peut percuter le tendon du quadriceps explorant le reflexe ostéo tendineux quadricipital qui explore le nerf fémoral et donc la racine rachidienne L4.

[Schéma en bas de la page 6] Si l’on étudie l’axe du tendon quadricipital diffère au niveau du fémur et du tibia, on voit qu’il existe une composante de force latérale qui a une tendance à la subluxation de la patella. (Subluxation externe qui peut produire des douleurs du genou et des troubles de la statiques normalement compensés. Par le caractère antérieur et large de la joue latérale de la trochlée fémorale lors de la mise en tension du quadriceps)

2. Plan fibro-tendineux interne ou médial :

Les muscles ischio-jambiers rentre dans la constitution de ce plan.

➢ Schéma 16 : Vue postérieur de la cuisse et de l’extrémité proximale de la jambe On retrouve sur le schéma :

La face postérieure de la tête fémorale, le col du fémur, le grand et le petit trochanter

La face postérieure de la diaphyse avec la ligne âpre du fémur et ses 2 crêtes (médiale et latérale)

La face postéro médiale

Le tubercule du muscle adducteurs

La face postéro latérale

Le tubercules sus condylaires et les condyles séparés par l’échancrure inter-condylaire.

La face postérieure de la cavité cotyloïde et la tubérosité ischiatique

La face postérieure de l’épiphyse supérieure du tibia avec la tubérosité tibiale, le massif des épines tibiales, la ligne oblique postérieure et l’épiphyse supérieure de la fibula.

On met en place les muscles qui sont bi-articulaire, ils vont de l’ischion jusqu’au squelette de la jambe. Il entraine la flexion du genoux et l’extension de la hanche.

Le muscle semi-membraneux : avec une grande lame aponévrotique qui occupe un bon tiers de la hauteur du muscle et suivi d’un corps musculaire et avec un tendon.

(6)

Ce tendon possède 3 digitations : - 1 partie directe

- 1 partie réfléchie [Elle va vers le plateau tibial interne]

- 1 partie récurrente [Elle va vers le condyle latéral]

Muscle semi tendineux : Il est en arrière et plus superficiel que le semi-membraneux, occupant le versant postéro médial de la cuisse. Il est étroit.

• A sa partie moyenne il possède une petite intersection tendineuse qui lui donne son nom

• Son tendon se termine sur la face médiale de la tubérosité́ tibiale médiale au niveau de la patte d’oie (plusieurs tendons la compose, vu plus bas dans le cours).

Muscle biceps fémoral : Il a 2 chefs

o 1 chef court, il s’insère sur la partie inférieure de la crête latérale de la ligne âpre.

o 1 chef long, il vient de l’ischion.

Il constitue la partie postéro fémorale de la musculature postérieure de la cuisse.

Le tendon de ce muscle biceps fémoral se termine sur la tête de la patella.

Les muscles ischio jambiers sont retrouvés dans la constitution du plan fibro-tendineux interne ou médial.

Sur la patte d’oie se termine les muscles sartorius, gracile et semi tendineux. Il apporte une stabilité au genou.

➢ Schéma 17 : Schéma du plan fibro-tendineux interne ou médial On retrouve sur le schéma :

La face antéro médiale du fémur avec le tubercule du muscle grand adducteur.

L’épiphyse supérieure du tibia (vue interne du coté droit)

La patella

Les différentes surfaces cartilagineuses et le mur méniscal en vue médiale.

Ce plan fibro tendineux interne est constitué́ par :

 Le ligament collatéral médial (= ligament latéral interne.)

 L’aileron rotulien médial. Il triangulaire à sommet postérieur, à sommet antérieur sur le bord médial de la patella.

 Le ligament ménisco-rotulien, qui solidarise lors des mouvements le compartiment fémoro-tibial et le ligament fémoro-patellaire.

-la terminaison du muscle semi membraneux et en particulier de son tendon réfléchi. On voit aussi en arrière le tendon direct et le tendon réfléchi qui vient s’immiscer à coté du ligament collatéral médial.

 La terminaison des tendons des muscles de la patte d’oie : qui sont le sartorius, gracile, semi tendineux

On retrouve en haut la masse du quadriceps.

o La flèche (sur le schéma) marque l’endroit de la percussion du reflexe ostéo tendineux quadricipital entre la pointe de la rotule et la tubérosité́ tibiale antérieure.

Sous la peau on a une bourse séreuse parfois responsable d’un épanchement qu’on appelle hygroma (Il ne faut pas confondre avec un épanchement intra articulaire.)

3. Plan fibro-tendineux externe :

➢ Schéma 18 : Vue latéral du genou On retrouve sur le schéma :

• L’épiphyse inférieur du fémur, l’épiphyse supérieur du tibia, en dehors l’épiphyse supérieure de la fibula puis enfin en avant la patella.

(7)

Le quadriceps avec le tendon quadricipital qui se termine sur la tubérosité tibiale antérieure et la masse des 4 chefs du muscle quadriceps.

• Le ligament collatéral latéral ou ligament latéral externe qui est une bande individualisée entre le condyle et la tête de la fibula.

L’aileron rotulien latéral avec le mur méniscal et le ligament menisco-rotullien. (Il solidarise les 2 compartiments, fémoro-tibial et fémoro-patellaire.)

• La terminaison du biceps fémoral sur la tête de la fibula.

Muscle poplité : il nait de la face postérieure de l’épiphyse tibiale supérieure et se termine sur le condyle.

Le tractus ilio-tibial, qui est une terminaison du deltoïde fessier de Farabeuf.

On aperçoit que le versant latéral est moins armé (au niveau force) que le compartiment médial.

On peut expliquer cette différence car si l’on représente l’axe du fémur oblique (10° par rapport à la verticale) et l’axe du tibia vertical lui-même et que le poids du corps se porte dans l’axe de la diaphyse fémoral. Il va se répartir en 2 forces :

- Une verticale (le long du tibia) - Une interne

→ Donc le compartiment interne est plus sollicité en position debout que le compartiment vertical.

Ce qui peut expliquer que les entorses du ligament latéral interne soient plus fréquentes que celles du ligament latéral externe.

Ces plans externes et internes sont tendus en extension, détendus en flexion ce qui a pour conséquence la gravité des traumatismes du genou en extension car les ligaments sont déjà à leur tension maximum. Ce qui explique aussi que l’immobilisation d’un genou doit se faire ligaments tendus c’est-à-dire en extension.

4. Plan fibro-tendineux postérieur :

Il permet d’éviter une hyper-extension du genou.

➢ Schéma 19 : Vue postérieur du genou On retrouve sur le schéma :

• La terminaison de la diaphyse fémorale (Oblique à 10° par rapport à la verticale.)

• Les condyles (médiale et latérale) et l’échancrure inter condylaire.

• La face postéro médiale avec le tubercule du muscle adducteur

• La face postéro latérale et la bifurcation de la ligne âpre du fémur avec les tubercules sus condylaires.

• En dessous les cavités glénoïdes du tibia avec le massif des épines tibiales, tubérosité tibiale médiale, tubérosité tibiale latérale.

• La section de la diaphyse tibiale prismatique triangulaire.

• En dehors l’épiphyse supérieure de la fibula.

• La ligne oblique du tibia.

• La corne postérieure des 2 ménisques.

Nous allons retrouver comme élément de renforcement, en plus de la capsule articulaire avec son diverticule postérieur (dans l’échancrure inter-condylaire.) qui est à la face postérieure des condyles.

Les coques condyliennes, elles sont en tension lors de l‘extension du genou.

On observe aussi d’autres éléments :

 Les muscles gastrocnémiens s’insérant sur les tubercules sus condylaires.

o Le gastrocnémien médial et latéral qui vont faire partis du triceps sural avec un petit os sésamoïde à l’intérieur du muscle gastrocnémien latéral.

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Ces muscles gastrocnémiens qui vont s’unir aux dessous avec le muscle soléaire pour former le mollet : le triceps sural à la face superficielle de la jambe.

 Le muscle poplité́ qui va de la face postérieure de l’épiphyse supérieur du tibia au condyle. C’est un muscle rotateur interne.

Le ligament poplité́ arqué sous lequel passe le muscle poplité́.

 Un pertuis (petit orifice) par lequel se développent parfois des kystes synoviaux de l’articulation du genou, des kystes poplités.

 Le muscle semi-membraneux et son tendon direct d’où vient le tendon récurrent qui est celui qu’on appelle le ligament poplité oblique.

A la face postérieure il y a des points de résistances (des points d’angles) :

Le point d’angle postéro-externe : formé par le tendon du muscle poplité́, le ligament arqué, la corne postérieure du ménisque latéral.

Le point d’angle postéro-interne : formé par le tendon du muscle semi membraneux, le ligament poplité́

oblique, la corne postérieure du ménisque médial.

5. Ligaments croisés :

Situés au centre de l’articulation du genou. Ces ligaments croisés assurent la stabilité́ dans le plan antéro postérieur.

On décrit un

- Ligament croisé antérieur (en ancienne nomenclature, le ligament croisé antéro externe ou L.C.A) - Ligament croisé postérieur (ou postéro interne L.C.P).

➢ Les termes antéro ou postéro désignent l’insertion tibiale de ces ligaments

➢ Les termes externes et internes désignent l’insertion fémorale de ces ligaments au niveau de l’échancrure inter condylaire.

➢ Schéma 20 : Face supérieur du tibia

Ces ligaments croisés sont : extra-capsulaires, ce sont des ligaments passifs, ils constituent l’axe de rotation du genou. Ils s’insèrent au niveau du tibia, au niveau des surfaces pré́ et retro spinales.

On retrouve sur le schéma :

• Les cavités glénoïdes, avec le ménisque interne en forme de C, le ménisque externe en forme de O et la capsule articulaire avec notamment le diverticule postérieur.

• On a l’insertion des ligaments croisés antérieurs et postérieurs.

➢ Schéma 21 : Vue latérale du genou en supposant les os transparents On retrouve sur le schéma :

• Le fémur et le tibia.

• Le ligament antéro externe, antérieur sur le tibia s’insérant sur la face externe de l’échancrure inter condylaire.

• Le ligament postéro interne.

• Les ligaments se croisent dans l’espace.

En cas de rupture des ligaments croisés il y a une instabilité́ du genou dans le plan sagittal qui s’observe en flexion avec des mouvements de tiroirs.

IV. Anatomie fonctionnelle :

(9)

La position de référence est l’extension, le degré́ 0. Elle correspond également à la position anatomique de référence. Cette extension, ce verrouillage de l’articulation est au quadriceps.

Il peut y avoir chez certains sujets quelques degrés d’hyperextension du genou, ce que l’on appelle un genu recurvatum.

A partir de cette position zéro on va avoir possiblement une flexion active et une flexion passive. La flexion active étant de 130° et la passive de 150°, dû principalement aux muscles ischio-jambiers.

Il y a une rotation interne automatique qui apparait lors de la flexion du genou, elle peut être accentuée par les actions musculaires avec une rotation active de 20 à 30° due en particulier aux muscles poplité́ et de la patte d’oie.

Pour la rotation externe, c’est le biceps fémoral qui est concerné́ ainsi que le tractus iliotibial.

Les variations pathologiques de l’axe des membres inférieurs notamment entre le fémur et le squelette de la jambe :

➢ Schéma 22 : Variations de l’axe des membres inferieurs On retrouve sur le schéma :

Le fémur avec l’axe mécanique vertical du membre inferieur

Le tibia vertical

→ Une angulation « normale » est de 190° entre le fémur et le tibia.

➢ Une angulation supérieure 190° est un genu valgum. Les genoux se touchent, c’est un sujet « cagneux. » (Schéma du centre)

➢ Une angulation inférieure 190° est un genu varum. C’est le sujet « bancal », avec des jambes entre parenthèse. (Schéma de droite)

Ces variations des axes ont un retentissement avec une possibilité́ d’arthrose au niveau de l’articulation des genoux.

V. ANNALE

2020/2021 :

1• Concernant l'articulation du genou :

A : Elle comporte un compartiment fémoro-tibial et un compartiment patello-tibial B : c'est une diarthrose qui possède deux degrés de liberté : flexion-extension et rotation C : les ménisques du genou se situent sur le pourtour des cavités glénoÏdes du tibia D : a cavité articulaire est la plus grande du corps humain

E : l'extension du genou est la position d'immobilisation de cette articulation car les ligaments sont tendus

2• Concernant les ligaments actifs et passifs du genou, quelles sont les propositions vraies ? A : le plan ligamentaire médial est concerné lors d'une entorse en valgus

B : la position d'immobilisation du genou est son extension car les ligaments sont détendus

C : le tendon quadricipital se percute entre la pointe de la rotule et la tubérosité tibiale antérieure : ce réflexe ostéo-tendineux explore la racine L4

D : Le ligament croisé postérieur s'insère en bas sur la surface rétro-spinale des plateaux tibiaux E : En position assise, donc en flexion du genou, la mise en tension du quadriceps peut entrainer une subluxation latérale de la patella

3• Parmi les muscles suivants, quel(s) est (sont) celui (ceux) pouvant participer à l'extension du genou ?

(10)

A : le quadriceps fémoral B : le triceps sural C : le biceps fémoral D : le tibial antérieur E : le semi membraneux

• Réponse :

1. BCDE 2. ACDE 3. A

2019/2020 :

1· Parmi les muscles suivants, quel(s) sont celui (ceux) pouvant participer à la flexion du genou ? A. le quadriceps fémoral

B. le triceps sural C. le biceps fémoral D. le tibial antérieur E. le semi membraneux

2· Concernant le trigone fémoral, quelles sont les propositions vraies ? A. On y perçoit le pouls fémoral situé en dehors de la veine fémorale

B. son coté́ crânial (ou base) est représenté́ par la ligne de MALGAIGNE qui matérialise le ligament inguinal C.

ses nœuds lymphatiques drainent notamment le membre pelvien et le périnée D. il est situé́ en avant de l’articulation coxo-fémorale

E. le sommet du trigone est formé par le croisement des muscles sartorius et grand adducteur

3· Concernant l’innervation motrice des muscles suivants, quelles sont les propositions vraies ? A. le muscle tibial antérieur est innervé par le nerf fibulaire profond

B. le muscle court fibulaire est innervé par le nerf fibulaire superficiel C. le muscle sartorius est innervé par le nerf fémoral

D. le muscle pectiné est innervé par le nerf obturateur, branche du plexus sacré E. les muscles ischio-jambiers sont innervés par le nerf ischiatique

4· Concernant les ligaments actifs et passifs du genou, quelles sont les propositions vraies ?

A. le plan ligamentaire médial est plus puissant que le latéral, notamment à̀ cause de l’obliquité́ de la diaphyse fémorale

B. la position d’immobilisation du genou est son extension car les ligaments sont distendus

C. le tendon quadricipital se percute entre la pointe de la rotule et la tubérosité́ tibiale antérieure : ce réflexe osto- tendineux explore la racine S1

D. le ligament croisé antérieur s’insère en haut sur la surface pré́-spinale des plateaux tibiaux

E. en position assise, donc en flexion du genou, la mise en tension du quadriceps peut entraîner une subluxation latérale de la patella

5 · Concernant l’articulation du genou :

A. elle met en contact le tibia, la fibula, la patella et le fémur

B. c’est une diarthrose trochoïde car elle possède deux degrés de liberté́

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C. les ménisques du genou se situent sur le pourtour des cavités glénoïdes du tibia

D. une ponction de l’articulation se fait par voie latérale dans le cul de sac sous quadricipital

E. la flexion du genou à 90° est la position d’immobilisation de cette articulation car les ligaments sont tendus

• Réponses :

1. BCE 2. ABCD 3. ABCE 4. AE 5. CD

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