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La seconde étoile tend les bras à l Algérie

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N° 3453 - Mercredi 17 juillet 2019 - Site web : www.lecitoyenonline.com - E-mail : lecitoyen2008@yahoo.fr

Tlemcen

Plus de 360 kg de kif traité saisis

en juin dernier

P 16

Sénégal - Algérie

La seconde étoile tend les bras à l’Algérie

Après la grosse performance des Verts en demi-finale face au Nigeria, c’est tout le peuple algérien qui rêve désormais de cette seconde coupe d’Afrique des

nations, après celle de 1990 que l’Algérie avait remportée face au Nigeria.

P 12

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2

A C T U A L I T E Mercredi 17 juillet 2019

r ENauLt a LGériE

39 585 véhicules vendus durant le premier semestre 2019

Renault Algérie a écoulé sur le marché algérien quelques 39 585 unités durant le le premier semestre de l’année 2019, avec 52,5%

des parts de marché, selon les données du bilan semestriel publiées, hier, par le constructeur automobile français.

a

insi, ce volume des ventes, permet à Re- nault Algérie de se hisser dans le top 10 des principaux marchés du groupe Renault durant le 1er semestre de l’année en cours.

La filiale algérienne du constructeur français est arri- vée à la 10ème place devant la Pologne (37.155 ventes), l’Ar- gentine (36.897), l’Inde (36.798) la Roumanie (36.726) et la Turquie (36.709).Selon les même statistiques, en Afrique, le Groupe Renault renforce son leadership avec 19.3% de part de marché avec près de 110 000 véhicules vendus, grâce notamment à sa perfor- mance au Maroc, en Afrique

du Sud et en Egypte.« La part de marché au Maroc se main- tient à un niveau historique à 43,3 %. Dacia maintient son leadership avec le succès de Logan et Dokker. La marque Renault arrive en deuxième position avec Clio, véhicule le plus vendu au Maroc. En Afrique du Sud la marque Re- nault enregistre des ventes en hausse de 3,6% à près de 11 900 unités, soit 4,9 % de part de marché », selon le bilan du groupe français.Concernant ses ventes à l’échelle mon- diale, selon les mêmes don- nées, le groupe Renault affiche un total des ventes de 1.938.579 véhicules vendus, en baisse de 6,7 % dans un

marché en baisse de 7,1 %.Les ventes sont restées stables en Europe dans un marché en baisse de 2,5 %. Dans les ré- gions hors d’Europe, les ventes du Groupe ont suivi la ten- dance mondiale en forte baisse.En terme de perspec- tives, le constructeur français table sur un marché européen stable (hors « hard Brexit »), un marché russe en baisse de 2 à 3% et un marché brésilien devrait progresser autour de 8

%.Les financements apportés par le Groupe de la Banque mondiale pour faire face aux défis du développement ont atteint près de 60 milliards de dollars sur l’exercice 2019.

Wahiba/B

L

es compagnies étrangères continuent à accorder un inté- rêt particulier au marché algé- rien des hydrocarbures, désavouant ainsi les “analyses” mi- sant sur un “désinvestissement” émi- nent dans ce secteur en réaction à la situation politique du pays.En situant le partenariat et le respect des enga- gements au cœur de sa stratégie de développement énergétique, l’Algé- rie a su conserver ses clients tradi- tionnels et en attirer de nouveaux même durant les pires périodes qu’elle a eu traversées. Les mois ayant suivi le 22 février, date du sou- lèvement populaire pacifique pour la démocratie et le changement du ré- gime, ont enregistré la signature de plusieurs contrats de grande enver- gure entre l’Algérie et des pays parte- naires. Ces accords portant notamment sur la fourniture de gaz naturel liquéfié, sur de longues du- rées, constituent une preuve supplé- mentaire de l’efficacité de la stratégie énergétique de l’Algérie et de l’inté- rêt suscité par son marché en général et celui des hydrocarbures en parti- culier.Cela a été clairement exprimé par le ministre de l’Energie, Moha- med Arkab qui avait déclaré dans un entretien à l’APS qu’en dépit de la

crise politique en Algérie, les projets en cours dans le domaine de l’énergie continuaient de fonctionner norma- lement, précisant qu’”aucun désen- gagement” des partenaires de l’Algérie n’a été enregistré. Parmi les partenaires traditionnels, figure l’Ita- lie, un pays européen qui ne cesse de réaffirmer son attachement à pro- mouvoir davantage sa coopération avec l’Algérie notamment dans le do- maine de l’énergie. C’est dans cet ob- jectif que le 16 mai dernier, un accord a été signé entre le groupe Sonatrach et l’italien ENI pour le renouvelle- ment de leur contrat vente/achat de gaz naturel à long terme destiné au marché italien, et pour définir les nouvelles conditions pour la pour- suite du partenariat relatif à l’exploi- tation du système de transport TMPC.Tout récemment encore, Sona- trach et le groupe italien Eni ont éga- lement exprimé leur volonté d’accélérer le développement de leurs nouveaux projets pétroliers et gaziers dans la région Berkine Nord, située dans le sud algérien.Plus d’un mois après, le 26 juin dernier, Sona- trach avait, par ailleurs, signé un ac- cord avec le groupe énergétique italien “Ente nazionale per l’enrgia electtrica” (ENEL) pour le renouvelle-

ment de leur contrat de vente/achat de gaz naturel pour une durée de dix (10) ans.Etalé sur huit (8) ans avec deux (2) ans supplémentaires option- nelles, ce contrat assure à l’Italie un approvisionnement en gaz naturel al- gérien à raison de 3 milliards de m3 par an.De l’avis même des responsa- bles algériens et leurs homologues italiens, la signature de ces accords constitue une franche reconnais- sance de la “fiabilité” de l’Algérie en tant que fournisseur de gaz à l’Eu- rope du Sud.

Un vif intérêt exprimé par une pléthore de pays Un autre pays européen, le Portugal, veut lui aussi préserver sa place de

“partenaire stratégique” de l’Algérie.

Cette volonté s’est traduite par la si- gnature, en juin dernier, d’une série d’accords entre Sonatrach et la So- ciété pétrolière et gazière portugaise Galp Energia relatifs à l’approvision- nement en gaz naturel algérien du marché portugais pour un volume de 2,5 milliards m3 par an.En vertu de ces accords, la compagnie nationale des hydrocarbures et le portugais, Galp, prolongent d’une durée de 10 années supplémentaires leur parte- nariat historique. De leur côté, les

Etats-Unis, une puissance mondiale en phase de passer d’un statut de consommateur à celui d’exportateur, désirent renforcer leur coopération économique avec l’Algérie notam- ment dans le secteur de l’Energie. En effet, le groupe américain KBR avait signé, le 22 mai dernier avec Sona- trach et Cepsa un contrat pour le ré- aménagement du champ Rhoude el Khrouf (RKF), au sud-ouest de Hassi Messaoud.Le contrat en question porte sur la fourniture d’ingénierie de base (BED) et d’ingénierie d’avant- projet détaillé (FEED).Dans ce même sens, la visite en Algérie d’un haut responsable de l’Agence américaine du commerce et du développement (USTDA), en juin dernier, s’inscrit dans les efforts des Etats-Unis pour

“nouer des partenariats avec des Al- gériens dans le domaine du dévelop- pement économique”. C’est le directeur régional du secteur de l’Energie de l’USTDA pour l’Asie orientale, le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord, l’Europe et l’Eurasie, Carl B.

Kress qui s’était rendu Alger du 26 au 28 juin 2019, pour y rencontrer no- tamment les P-dg des groupes Sona- trach et Sonelgaz, avait fait savoir l’ambassade des Etats-Unis en Algé- rie dans un communiqué.De nom-

breux autres pays comme la France et l’Espagne ont, eux aussi, fait part de leur “volonté indéfectible” d’œu- vrer à développer un partenariat pragmatique avec l’Algérie dans le secteur de l’Energie et pas seule- ment.Lors d’un entretien, en mai der- nier, entre le ministre de l’Energie, Mohamed Arkab et le P-dg du groupe français Total, Patrick Pouyanné, que cette volonté a été mise en évidence.

Les deux parties avaient notamment abordé les projets futurs à réaliser en Algérie dans le Onshore, le Offshore, les énergies renouvelables et la pé- trochimie. Le ministre de l’Energie avait également reçu le P-dg de la compagnie espagnole Naturgy, Fran- cisco Reynes pour discuter sur les voies et moyens de consolider davan- tage le partenariat entre Sonatrach et Naturgy de façon à permettre aux deux groupes de sauvegarder leurs intérêts communs. L’Indonésie a elle aussi, affiché son attachement au marché énergétique algérien puisque sa société publique des hydrocar- bures, PT Pertamina a récemment rendu public un plan de croissance en Algérie, en prévoyant une hausse de 10 % de la production pétrolière et gazière, avant fin 2020.

Wahiba/B

S ituatioN poLitiquE EN a LGériE

L’attractivité du secteur des hydrocarbures n’a pas pris une ride

G az NaturEL Liquéfié

L’Algérie possède les potentialités pour exporter vers l’Asie

L

es potentialités de l’Algérie, qui vient de prolonger ses contrats gaziers avec l’Eu- rope via notamment l’Italie et l’Espagne, lui permettent d’ex- porter du gaz naturel liquéfié (GNL) vers l’Asie et l’Afrique, a indiqué hier le spécialiste des questions énergétiques, Mustapha Meki- deche. “Le renouvellement des contrats gaziers de long terme avec les pays européens, notamment avec les deux premiers clients, l’Es- pagne et l’Italie, est une bonne nouvelle car elle consolide nos parts de marché dans cette région du monde”, a déclaré M. Meki- deche à l’APS. Selon lui, l’Algérie devrait penser désormais à inté- grer le marché asiatique et à ren- forcer sa présence sur le marché africain des hydrocarbures notam- ment pour ce qui est du GNL.Cela nécessite, néanmoins, un élargisse- ment des réserves nationales et

une augmentation de la produc- tion en gaz naturel conventionnel et non conventionnel afin de sécu- riser les engagements du pays vis- à-vis de ses clients étrangers et d’assurer la sécurité énergétique nationale.M. Mekideche a recom- mandé également une levée des

“contraintes” pesant encore sur le secteur de l’énergie à travers une nécessaire “stabilisation” du mana- gement et une révision de la loi sur les hydrocarbures, notamment.In- terrogé sur le retard accusé par l’Al- gérie dans la réalisation de sa transition énergétique, il a tenu à souligner que les fondamentaux de cette transition avaient “tous de gros retards dans leur mise en œuvre”.Il s’agit de la rationalisation du modèle de consommation éner- gétique par une politique tarifaire appropriée, qui permet d’éviter le gaspillage et la fuite aux frontières du fait de prix relatifs asymétriques

avec les pays voisins, ainsi que l’ef- ficacité énergétique à la fois dans l’industrie, les transports et l’habi- tat.Il a également évoqué, dans ce même sens, l’impératif développe- ment des énergies renouvelables notamment l’électro-solaire pour l’essentiel.Concernant la rationali- sation du modèle de consomma- tion énergétique, M. Mikideche a déploré le fait qu’”à ce jour, aucun gouvernement (algérien) n’a pris le risque de questionner sérieuse- ment la structure obsolète des prix de l’énergie que ce soit l’électricité ou les carburants”, ajoutant que

“les seuls ajustements opérés à ce jour ne sont que marginaux”.S’agis- sant de la promotion des énergies renouvelables, il a expliqué le re- tard accusé dans la mise en œuvre du programme national de déve- loppement de ces énergies propres par un problème d’ordre technolo- gique puisque la proportionnalité

entre le concentré solaire, sur le- quel est basé le programme, et les conditions de stockage de l’énergie produite, fait défaut.Pour ce qui est de la seconde raison de ce retard, il a évoqué la contrainte de finan- cement et l’exigence d’intégration nationale qui augmente les coûts.”A l’inverse, la diminution si- gnificative des coûts de production dans le photovoltaïque rend la fai- sabilité des opérations décentrali- sées plus rapide et plus facile, mais sans production de masse d’éner- gie électro-solaire”, a-t-il soutenu.Rappelant qu’à ce jour, plus de 95% de la génération de l’électricité en Algérie provenaient du gaz naturel, M. Mekideche a es- timé que le passage significatif à l’électricité à partir du solaire doit être encouragé même si cela né- cessite du temps. “En attendant, construisons les capacités scienti- fiques, technologiques et indus-

trielles qui permettront à notre pays d’être non seulement consommateur et exportateur, le cas échéant, d’énergies renouvela- bles, mais avec un taux d’intégra- tion significatif”, a-t-il avancé.L’expert a tenu à rassurer qu’il n’y avait pas qu’en Algérie où le développement des énergies re- nouvelables n’avançait pas au rythme souhaité.Il a cité, à ce titre, le cas de l’Allemagne où le charbon existe toujours et de la France où l’électronucléaire se maintiendra jusqu’à 2050, en vertu de leurs lois sur la transition énergétique. Les Etats-Unis, eux aussi, maintiennent un rythme élevé dans leurs produc- tions d’hydrocarbures convention- nels et non conventionnels. On le voit également dans la hausse de la demande mondiale en gaz natu- rel qui a progressé en 2018 à un taux, jamais atteint, de 5%, a-t-il

fait savoir. Wahiba/B

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3 Mercredi 17 juillet 2019

A C T U A L I T E

X aviEr d riENcourt , Sur La pLacE du fraNçaiS

« Nous œuvrons tous à développer cet héritage »

d

ans un entretien accordé à Radio Algérie Multimédia, il note que le chef de l’Etat s’est engagé à garantir l’amorce d’un dia- logue sérieux et rationnel pour sortir de la crise. Selon lui, «Bensalah a fourni une série de garanties pour parvenir à un dialogue rationnel, vi- sionnaire et sérieux ». « Il s’est engagé, ajoute-t-il, à assurer le respect de l’indépendance et de l’au- tonomie des acteurs de ce dialogue » chargés d’éla- borer les mécanismes de conduite tendant à répondre de manière conséquente « aux exigences du mouvement populaire». M. Soufi a également souligné «l’engagement de l’Etat et de l’institution militaire à rester neutre » face à ce processus.

En quoi consistent les garanties de Bensalah ? Qualifiant ces engagements de « constructifs », le politologue précise qu’en plus de l’engagement de l’Etat à rester en dehors de ce processus, le prési- dent a, de plus, invité les acteurs politiques à for-

mer un « organe indépendant chargé d’organiser les élections» disposant de l’autonomie administra- tive et financière, pour garantir des élections pré- sidentielles « transparentes et équitables ». Selon lui, la composante de cet «Organe», constitué de

«personnalités indépendantes et sans affiliations partisanes ni lien avec l’Etat», constitue une autre garantie de transparence.

Pour le politologue, cette approche est «claire et pratique», car, argumente-t-il, le dialogue, dont l’objectif tend à l’organisation d’une élection prési- dentielle « dès que possible», permettra d’entamer dans la sérénité le projet de concrétisation du chan- gement. «Ce processus du changement sera, dit-il, concrétisé à travers plusieurs étapes dont la pierre angulaire est le recours aux urnes pour élire un

nouveau président ».

“Un seul garant le peuple”

L’intervenant qui consi- dère, par ailleurs, que le Comité indépendant de personnalité consen- suelles désignées par la classe politique est la seule solution pour sortir de la crise», appelle à ré- duire les clivages dans le but, poursuit-il, d’asseoir une convergence des points de vue et établir un sentiment de confiance entre toutes les parties au dialogue. Soufi fait remarquer, à juste titre, que dans ce processus, le Comité ne sera qu’une ins- tance d’organisation dont le peuple constitue le ga- rant. «Le peuple en marche, insiste-t-il, doit jouer un rôle déterminant, parce que c’est à lui qu’échoit le rôle de contrôle et de surveillance des élections

». Mettant en garde contre ceux tentés s’exécuter des « agendas étrangers douteux », le politologue appelle les Algériens à emprunter les voies menant vers un changement démocratique d’une Algérie Algérienne et non pas celle « dont rêve la France coloniale » une Algérie de la légalité garantissant les libertés et des chances égales à tous ses ci- toyens.

Wahiba/B

c riSE poLitiquE EN a LGériE

Abdelkader Soufi revient sur les propositions de sortie de crise de Bensalah

«Il est nécessaire d’adopter une approche tridimensionnelle pour sortir de la crise dans laquelle se débat le pays et surmonter la situation de blocage». C’est ce que propose le politologue, Abdelkader Soufi, appelant à profiter de la dynamique du « Hirak » aux fins de concrétiser le changement démocratique souhaité par les Algériens.

14 èME SESSioN du c oMité biLatéraL StratéGiquE

Le ministre malien des Affaires étrangères en visite de travail à Alger

L

e ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali, Tiébilé Dramé, a entamé hier une visite de travail de deux jours à Alger, durant la- quelle il discutera des relations bilaté- rales et du processus de paix au Mali.

M. Dramé a été accueilli, à son arrivée à l’aéroport international Houari-Bou-

mediene, par le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum. Dans une déclaration à la presse, le ministre malien a indiqué être porteur d’un message du président malien, Ibrahim Boubacar Keita, au chef de l’Etat, Ab- delkader Bensalah.”Nous allons conti- nuer les discussions algéro-maliennes entamées précédemment à Bamako

entre les chefs de la diplomatie des deux pays”, a-t-il déclaré, relevant que les deux parties veulent “renforcer da- vantage leurs relations bilatérales”.

Les discussions porteront aussi sur l’accord de paix et de réconciliation au Mali, un processus lancé en 2014, sous la conduite d’une médiation in- ternationale, dont l’Algérie est chef de

file.La visite à Alger de M. Dramé per- mettra également aux deux ministres de “poursuivre la concertation poli- tique entre les deux pays autour des relations bilatérales et des questions régionales d’intérêt commun”. Ce dé- placement en Algérie du chef de la di- plomatie malienne intervient à la suite de la visite à Bamako, les 17 et

18 juin dernier, de M. Boukadoum, à l’occasion de laquelle il a coprésidé avec son homologue malien la 14ème session du Comité bilatéral straté- gique (CBS) algéro-malien.M. Bouka- doum a présidé à l’occasion de cette même visite la 3ème réunion ministé- rielle du Comité de suivi de l’Accord (CSA) d’Alger.

L’

ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, s’est exprimé dimanche der- nier, à l’occasion de la fête nationale du 14 juillet, sur les relations entre la France et l’Algérie, notamment la place de la langue française dans notre pays.« Nous œuvrons tous ici à développer cet héritage qui nous a été légué. C’est une opportunité pour l’Algérie, c’est une chance pour la France qui a aussi tant à appren- dre de l’Algérie. C’est aussi une chance pour les Français qui, surpris comme ils l’ont été depuis ce mois

de février, souhaitent mieux vous connaître », a-t-il indiqué.Le diplo- mate français a souligné que « quel que soit l’avenir que vous écrirez, une chose restera, c’est la relation entre la France et l’Algérie ».« Nous sommes unis dans nos différences.

C’est la singularité et la force de nos relations nous sommes unis indéfec- tiblement nous sommes unis par nos populations, nos cultures, nos éco- nomies et la langue que nous avons en partage. Nos rapports sont uniques dans leur genre, inédits de proximité entre deux nations si dif-

férentes par leur histoire et leurs ré- férences », a-t-il ajouté.M. Drien- court a rappelé que « quelles que soient les évolutions des deux côtés de la méditerranée, il faut faire fruc- tifier ces liens qui dessinent l’avenir de nos pays et de notre relation par les instituts français, les échanges entre universités, l’enseignement du français ».Les propos de l’ambassa- deur français interviennent au mo- ment où le débat sur le remplacement de la langue fran- çaise par la langue anglaise dans le cursus université divise la commu-

nauté universitaire.En effet, deux ministres du gouvernement se sont exprimés sur le remplacement du français par l’anglais. Après le minis- tre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tayeb Bouzid, qui avait annoncé, le 28 juin dernier sur sa page Facebook, le lan- cement d’un sondage sur le «renfor- cement de l’utilisation de l’anglais dans l’enseignement supérieur», c’est au tour du ministre du Travail, Tidjani Haddam Hassen, d’emboîter le pas à Tayeb Bouzid, en plaidant pour le remplacement du français

par l’anglais dans les universités al- gériennes.« Le français ne vous mène nulle part ! », a déclaré, lundi dernier, le ministre le d’Enseigne- ment supérieur, en s’adressant à des étudiants lors de son déplacement à l’université es Frères Mentouri Constantine 1.S’agissant des événe- ments en Algérie, le diplomate fran- çais a indiqué que « nous autres diplomates, n’avons peut-être pas vu juste. Il faut l’avouer,nombre d’entre nous n’avions pas perçu la formida- ble force de changement qui som- meillait dans ce pays ».

L’

ENquêtESurL

affairE dEL

hoMMEd

affairES

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Abdelkader Benmessaoud

mis en liberté provisoire

L

e conseiller enquêteur près la Cour suprême à Alger a or- donné la mise en liberté pro- visoire du ministre du Tourisme et de l’Artisanat et ancien wali de Tissemssilt, Abdelkader Benmes- saoud, après avoir comparu hier dans le cadre de l’enquête sur l’affaire de l’homme d’affaires, Mahieddine Tahkout, a-t-on ap- pris auprès de cette institution.

Pour rappel, en application des dispositions de l’article 573 du code de procédure pénale, lepar- quet général près la Cour d’Alger avait transmis le 19 juin dernier, au procureur général près la Cour suprême, le dossier d’enquête préliminaire instruite par la Police judiciaire de la Gendarmerie na- tionale d’Alger, pour des faits à caractère pénal, à l’encontre de Mahieddine Tahkout et d’autres mis en cause, dans le volet relatif aux cadres et hauts fonction- naires. Outre Abdelkader Ben- messaoud, plusieurs autres personnes sont poursuivies dans cette affaire, à savoir, Ahmed Ouyahia, en sa qualité d’ex-Pre- mier ministre, Abdelghani Zaa- lane, en sa qualité d’ex-ministre des Travaux publics et des Trans- ports, Youcef Yousfi, en sa qualité d’ex-ministre de l’Industrie et des Mines, Abdelkader Zoukh, en sa qualité d’ex-wali d’Alger, Sif El Islam Louh, en sa qualité de wali de Saida en exercice, Djeloul Bou- kerbila, en sa qualité d’ex-wali de Saïda, Abdellah Benmansour, en sa qualité d’ex-wali d’El Bayadh, Mohamed Djamel Khenfar, en sa qualité de wali d’El Bayadh en exercice et Fouzi Benhocine, en sa qualité d’ex-wali de Chlef et Skikda.Compte tenu de leurs fonctions lors des faits reprochés, les concernés bénéficient de pro- cédures de privilège de juridiction consacrées par le texte de loi.

c our S uprêME

Encore un contrôle judiciaire pour Abdelghani Zaalane

L

e Conseiller instructeur près la Cour su- prême a auditionné, lundi, l’ancien minis- tre des Transports et des Travaux publics Abdelghani Zaalane dans le cadre d’enquêtes anti-corruption, indique un communiqué de la Cour suprême.« Dans le cadre de l’enquête ou- verte au niveau de la Cour suprême, le Conseil- ler instructeur a auditionné, hier, Abdelghani Zaalane poursuivi pour octroi d’indus avantages lors de passation de marché en violation des dispositions légales et réglementaires, abus de fonction par un agent public en violation des lois et réglementations en vigueur, conflit d’in- térêts, corruption en matière de passation de marchés publics et dilapidation de deniers pu- blics », précise la même source.A cet effet, le Conseiller instructeur a ordonné « le placement du prévenu sous contrôle judiciaire avec retrait de son passeport et obligation de se présenter une fois par mois, pour pointer devant le Conseiller instructeur », ajoute le communiqué.

21 éME MobiLiSatioN pour LE chaNGEMENt

Les étudiants toujours aussi déterminés

L

es étudiants sont sortis pour un 21eme hier consécutif de mobilisation afin de demander un changement profond du système politique en Algérie et demander plus de libertés pour l’avenir.Comme à chaque mardi, les étudiants ont été matinaux pour se rassembler au niveau de la place des martyrs et entamé la marche vers Alger centre.Durant leur marche, les étudiants ont scandé les revendications du hirak, réclamant « un Etat civil et non militaire » en guise de réponse au chef d’Etat- major des armées, Ahmed Gaid Salah qui a averti ré- cemment contre ce genre de slogans.Plusieurs centaine d’étudiants, ont aussi brandi des pancartes pour demander « une liberté de la presse » et une

« liberté de la justice».Les étudiants qui ont em- prunté la Rue de Larbi Ben Mhidi, arrivant à la Rue Pasteur ont demandé que le système actuel « Dé- gage » ainsi que le départ du chef de l’état-major

«Gaid Salah Dégage» ont-ils scandé.Dans ce sens, les étudiants, ont affirmé leur refus à l’organisation des élections présidentielles et appelé à «l’unité na- tionale».Par ce 21eme mardi de protestation, la dé- termination des étudiants demeure intacte pour atteindre un changement profond dans le pays, ce qui a été l’objectif du mouvement populaire du 22 février dernier.Par ailleurs, un fort dispositif policier est déployés par les forces de l’ordres sur plusieurs places au passages des étudiants.

(4)

4 Mercredi 17 juillet 2019

A C T U A L I T E

S EctEur aGricoLE

Installation du Comité sectoriel de la recherche scientifique

Le Ministère de l’Agriculture, du Développement Rural et de la Pêche et le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique ont installé officiellement le Comité sectoriel permanent de la recherche scientifique et du développement technologique.

S

elon le ministère de l’agricul- ture, l’installation de la com-

mission permanente

constituait un nouveau jalon dans l’édifice de développement du monde agricole et le couronnement d’un long processus global visant à as- surer une participation effective dans la gestion, le suivi et l’évaluation des activités de recherche scientifique dans le secteur en vue de cerner et lever les lacunes et définir le perspec- tives de la recherche scientifique dans le domaine agricole.L’installation de cette commission vise aussi à cristalli- ser les efforts par la promotion, la coordination et l’évaluation des activi- tés et aboutir à la mise en place d’une stratégie de développement de la re- cherche, d’appui à la formation des chercheurs, d’amélioration de leurs compétences et de vulgarisation des résultats de la recherche scientifique au service du développement du

monde agricole.Le ministère de l’agri- culture considère que les enjeux en

matière de développement agricole, de développement des systèmes de

production et de consommation et de réduction de la dépendance dans plu- sieurs filières imposent de trouver les meilleures voies qui permettent de continuer à hisser la production et la productivité au moyen de la technique et de l’innovation scientifique, souli- gnant que l’option stratégique de mo- dernisation de l’agriculture en Algérie n’est pas nouvelle car elle sous-tend tout acte de développement.Concer- nant la convention de coopération, avec le ministère de l’enseignement supérieur, elle s’inscrivait dans le cadre de l’appui aux systèmes de recherche et de développement y compris l’orientation agricole devenue impéra- tive vu les nouveaux besoins des pro- ducteurs et différents opérateurs économiques dans la conjoncture ac- tuelle marquée par la mondialisation de l’économie notamment agricole outre la libération des marchés, la pri- vatisation et la décentralisation.

h adj 2019

Arrivée à Médine des premiers groupes de hadjis

L

es premiers groupes de hadjis sont arrivés, à l’aube hier à Médine, pour accomplir les rites du Hadj.”Toutes les mesures néces- saires ont été prises pour réserver le meilleur accueil aux hadjis” dans les Lieux Saints, a in- diqué, à l’APS, le chef du centre de Médine, Ahmed Slimani.”Toutes les mesures ont été prises pour assurer une meilleure prise en charge de l’accueil, de l’hébergement, des vi- sites et de la restauration, outre la prise en charge des aspects sanitaire, consulaire, d’orientation et de fatwa”, a-t-il affirmé, insis- tant sur “l’accompagnement des hadjis lors de

leur séjour à Médine, où ils passeront six nuits et sept jours, outre la préparation de leur dé- part vers la Mecque pour accomplir les rites du Hadj, passant par Miqat (Abiar Ali) pour se mettre en état de sacralisation (Ihram).”Nous rassurons tous les hadjis que nous serons à leur disposition pour leur assurer confort et bien- être” , a indiqué à l’APS, le chef du groupe d’hé- bergement à Médine, Mohamed Mesbah, ajoutant que “les premiers groupes de hadjis, arrivés d’Alger, à 5h30mn (heure saoudienne), sur le vol de la compagnie aérienne saou- dienne, ont été hébergés, dans de bonnes

conditions, dans un hôtel deux étoiles”.”Nous appelons les hadjis à nous faciliter la tâche, pour réussir à les héberger dans les plus brefs délais”, a-t-il précisé, ajoutant que “Nous sommes là pour héberger tous les hadjis et as- surer leur bien-être, car c’est notre mission, afin de bien représenter notre pays”.Approchés par l’APS, certains hadjis ont exprimé, à l’issue du parachèvement des procédures de leur hé- bergement, par les responsables de la mission et le service chargé des affaires des hadjis al- gériens à Médine, leur satisfaction des bonnes conditions et des facilitations garanties.Ils ont

formé le vœu d’accomplir les rites du hadj dans les meilleures conditions, tout en souhaitant que la sécurité et la paix règnent en Algérie et dans tous les pays musulmans.A cet effet, Hadja Oum El Khir (62 ans) de la ville de Zeralda (Alger) a exprimé sa joie pour “les facilitations accordées en vue d’assurer le confort et le bien-être aux hadjis, qui sont les ambassadeurs de l’Algérie aux les Lieux Saints”.Même impres- sion relevée chez Hadj Bouzidi (58 ans) de la wilaya de Laghouat qui espère que le pèleri- nage se poursuive dans de bonnes conditions.

L

a faim dans le monde affectait 821,6 millions de personnes dans le monde en 2018, contre 811 l’année précédente, selon un rapport annuel publié lundi par plu- sieurs organisations de l’ONU qui déplorent une troisième année consécutive de hausse.Après des décennies de baisse, la sous-alimen- tation a repris de la vigueur depuis 2015. Figurant parmi les objectifs de développement durable fixés pour 2030, la perspective d’un monde sans aucune personne en état de sous-alimentation à cette échéance relève d’un “immense défi”, note le

rapport.Intitulé “L’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde”, le document a été rédigé par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, avec le concours du Fonds interna- tional pour le développement de l’agriculture, le Fonds de l’ONU pour les enfants (Unicef), le Programme alimentaire mondial (PAM) et l’Orga- nisation mondiale de la Santé (OMS).”Pour préserver la sécurité alimentaire et la nutrition, il est es- sentiel de mettre en place des poli- tiques économiques et sociales pour contrecarrer à tout prix les effets

des cycles économiques défavora- bles, tout en évitant de réduire les services essentiels tels que les soins de santé et l’éducation”, affirme le rapport.En appelant à une “transfor- mation structurelle” inclusive avec les plus démunis, les auteurs du do- cument demandent d’”intégrer les préoccupations de sécurité alimen- taire et de nutrition dans les efforts de réduction de la pauvreté”, tout en luttant contre les inégalités entre les sexes et l’exclusion de groupes sociaux.La sous-alimentation reste prévalente sur de nombreux conti- nents: en Afrique (près de 20% de la

population concernée), en Amé- rique latine et dans les Caraïbes (moins de 7%) et en Asie (plus de 12%).En ajoutant les populations souffrant de famine aux personnes touchées par l’insécurité alimen- taire, on estime que plus de deux milliards de personnes, dont 8% vi- vent en Amérique du Nord et en Eu- rope, n’ont pas régulièrement accès à des aliments sains, nutritifs et en quantité suffisante.La FAO juge par ailleurs que les progrès sont insuffi- sants pour réaliser l’objectif 2030 de réduire de moitié le nombre d’en- fants souffrant d’un retard de crois-

sance. Aujourd’hui, 149 millions d’enfants sont concernés par un tel retard.Paradoxalement, le rapport note que la surcharge pondérale et l’obésité continuent d’augmenter dans toutes les régions, en particu- lier chez les enfants d’âge scolaire et les adultes.En 2018, environ 40 mil- lions d’enfants de moins de cinq ans avaient un excès de poids. En 2016, 131 millions d’enfants de 5 à 9 ans, 207 millions d’adolescents et 2 mil- liards d’adultes étaient en surpoids, selon le rapport.

La faim dans le monde en hausse pour la 3ème année consécutive

E

NfaNcEENdétrESSE

106 centres opérationnel s d’ici fin 2019

L

e nombre des établis- sements destinés à la protection et à l’assis- tance de l’enfance en dé- tresse va être renforcé par plusieurs autres en cours de réalisation dans différentes wilayas, à fait savoir lundi, le ministère de la Solidarité na- tionale. A l’occasion de la Journée nationale de l’en- fant, ce ministère a indiqué dans un communiqué, que ces structures vont être en- richies par deux centres à Mila et El Tarf ainsi que par trois autres en cours de construction à Oran, Tis- semsilt et Tipaza pour at- teindre un total de 106, à fin 2019.A noter que le Gouver- nement a, d’autre part, ap- prouvé un projet de loi fixant les conditions de créa- tion de centres d’accueil au profit de la petite enfance ainsi que la facilitation des procédures auprès de per- sonnes désireuses de créer de pareilles structures.Le ministère de la Solidarité fait par ailleurs état du parachè- vement d’un nouveau projet de loi portant organisation de l’activité de familles d’ac- cueil (nourrices et assis- tantes).Durant l’année de 2018 et le premier trismes- tre de 2019, 1.041 signale- ments faisant état d’atteintes aux droits de l’enfant ont été reçus et trai- tés et 5.889 enquêtes so- ciales diligentées, dont 1041 des suite à des signalements concernant des enfants en situation de danger. 4.28 mesures ont en outre été prises au profit d’enfants confrontés à des situations de détresse.

L

e patron du groupe Elsecom, concessionnaire automobile, Ab- derrahmane Achaïbou, a de- mandé au gouvernement en place de l’aider pour restituer ses marques dont il est « dépossédé ».M Achaïbou a ainsi exprimé son intention de récu- pérer les marques de véhicules dont il était le représentant en Algérie et qu’on lui a dépossédés, à savoir Kia, Ford, Suzuki, Daewoo ainsi qu’Isuzu Bus et Camions.Dans un entretien, ac- cordé au quotidien « Liberté », Abder- hamane Achaïbou estime que l’ancien ministre Bouchouareb l’a dépossédé de ses entreprises, c’est-à-dire de ses marques et n’a pas manqué l’occasion pour demander un audit pour faire la lumière sur la gestion du ministère de

l’Industrie et des Mines dirigé par l’ex- ministre Abdeslam Bouchouareb de 2014 à 2017.Le P-DG du Groupe Else- com est revenu par ailleurs à la poli- tique de l’industrie automobile dans le pays en constatant un échec. « L’in- dustrie automobile affiche un constat d’échec » et pour cause que toutes les usines actuelles « n’est fiable écono- miquement ». Toutefois, il a mis en acart le cas de l’usine de Renault, qui

« peut constituer un modèle à suivre compte tenu de son expérience et du fait qu’il s’est concentré dans un pre- mier temps sur une gamme restreinte (2 à 3 modèles) lorsque les autres se sont dispersés sciemment dans des dizaines de modèles ».

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Abderrahmane Achaïbou, patron du groupe Elscom veut récupérer ses marques

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Les sociétés égyptiennes disposées à travailler en Algérie dans des

projets concrets

L

es sociétés égyptiennes sont disposées à travailler avec leurs homo- logues algériennes dans des “projets concrets” en Algérie et à l’étran- ger, a affirmé lundi à Alger l’ambassadeur de l’Egypte en Algérie, Aimen Machrafa.Lors d’une audience que lui a accordée le ministre de l’Energie, Mohamed Arkab, l’ambassadeur a relevé l’excellence des relations de coo- pération entre les deux pays, en exprimant “l’intérêt et la disposition des sociétés égyptiennes à travailler avec les sociétés algériennes dans des pro- jets concrets en Algérie et en dehors de l’Algérie”.Au cours de l’audience, M. Arkab et l’ambassadeur ont passé en revue l’état des relations de coo- pération entre les deux pays dans le domaine de l’énergie, qualifiées de

“très bonnes”, a précisé un communiqué du ministère de l’Energie.Les deux parties ont aussi relevé “les énormes possibilités et opportunités de coo- pération et d’investissement entre les entreprises des deux pays dans les domaines notamment de l’électricité, des énergies renouvelables, des hy- drocarbures, de la pétrochimie et de la formation”.

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Mercredi 17 juillet 2019

La 5

d ans ce cadre, les ministres de l’In- térieur, de l’Agriculture et de l’In- dustrie ont été chargés de prendre des mesures d’urgence pour l’exploitation des capacités de stockage disponibles sur le territoire algé- rien et leur mise à disposition du produit national en premier lieu, ainsi que l’accélé- ration de la réalisation des centres de stockage des céréales, indique un commu- niqué des Services du Premier ministre rendu public à l’issue d’un Conseil intermi- nistériel élargi, présidé par M. Bedoui.Il

s’agit, en outre, de la nécessité d’assurer un approvisionnement régulier du marché na- tional en produits alimentaires, énergé- tiques et en eau potable, d’accélérer la réalisation des projets relevant du secteur des Ressources en eau, essentiellement, la réalisation de quatre stations d’épuration des eaux usées dans la wilaya de Djelfa, prévues en deux phases 2019 et 2020 et d’améliorer la qualité des eaux potables dans cette wilaya.Le Premier ministre a ins- truit d’assurer l’exploitation des capacités nationales de recherche, lors de la réalisa-

tion et de la gestion des cinq stations de dessalement en cours de réalisation et la formulation de propositions concernant la rationalisation de la gestion des 11 stations de dessalement opérationnelles pour leur exploitation optimale.Le Premier ministre a chargé le ministre de l’Agriculture d’activer la dernière décision du Gouvernement por- tant soutien de la filière d’élevage camelin et caprin au niveau du Grand sud et des zones steppiques, à travers la subvention des prix de fourrage, l’accompagnement vé- térinaire et la garantie des eaux en faveur

des éleveurs de cette richesse animale.Concernant le secteur industriel, le Premier ministre a chargé les ministres de l’Intérieur et du Travail de revoir les méca- nismes de mise à contribution des petites et moyennes entreprises (PME), créées au titre des différents programmes de soutien à l’emploi de jeunes dans la prise en charge de ces prestations et la mise à contribution des collectivités locales, notamment à tra- vers la mise en œuvre du nouveau cadre ré- glementaire relatif aux délégations de service public.

Stockage des céréales: prise en charge immé- diate des préoccupations des agriculteurs

Le Premier ministre, Noureddine Bedoui a ordonné, la prise en charge immédiate des préoccupations exprimées par les agriculteurs concernant la fa- cilitation des opérations de stockage des récoltes de blé pour cette année qui s’avèrent exceptionnelles notamment dans l’Est du pays.

Energies renouvelables: le groupe Sonelgaz accompagnera le programme national

L e groupe Sonelgaz dispose de l’expé- rience nécessaire pour accompagner et réussir le programme national des énergies renouvelables, a affirmé à Constantine le président directeur général de Sonelgaz, M. Chahar Boulakhras.S’ex- primant dans un point de presse en marge d’une rencontre régionale avec les cadres de la Sonelgaz consacrée à la pré- sentation de la stratégie de l’entreprise basée essentiellement sur la poursuite des efforts de formation et de la moder- nisation et du développement pour amé- liorer le service, M. Boulekhras a précisé que “l’expérience acquise par Sonelgaz dans le domaine des énergies renouvela- bles à travers 350 mégawatt d’énergie propre produite jusque là permet de concrétiser le programme national classé parmi les priorités de l’Etat”.Le dévelop- pement des énergies renouvelables a été depuis 2011 au centre d’intérêt de l’Etat et les réalisations faites à ce jours (23 sta- tions au nord, au sud et dans les hauts plateaux) sont gérées, et exploitées par des cadres algériens, a

relevé le

même responsable, affirmant que la for- mation se poursuit pour perfectionner da- vantage la gestion de ce programme national dont l’intérêt pour l’environne- ment et l’économie ne sont plus à démon- trer.Le programme national des énergies renouvelables est considéré comme une action intégrée dans une transition éner- gétique, a souligné le PDG de Sonelgaz, in- sistant sur l’importance d’arrêter un modèle de consommation pour réussir cette transition énergétique devant per- mettre à l’Algérie d’éviter la consomma- tion de quantités “industrielles” de gaz pour la production d’électricité et par ri- cochet contribuer aux efforts du dévelop- pement durable.Le PDG de Sonelgaz a réitéré l’entière disposition de sa société à transférer le savoir faire cumuler dans le domaine des énergies renouvelables au investisseurs privés, rappelant à ce titre qu’un avis d’appel d’offre national avait

été lancé récemment par le ministère de tutelle aux privés pour produire 150 mé- gawatt d’énergie renouvelable. L’Algérie a classé la promotion et le développement des énergies renouvelables comme “une priorité nationale” compte tenu de son rôle dans la promotion de l’économie et le développement durable et propre, a encore ajouté M. Boulakhras, précisant que Sonelgaz qui possède un réservoir de compétences table sur le perfectionne- ment du rendement à travers la formation continue notamment dans ce domaine précis.Considérée comme “l’un de plus grands employeurs en Algérie”, Sonelgaz recrute annuellement des milliers d’em- ployés, a souligné le PDG qui a mis l’ac- cent sur l’importance des investissements de cette Société dans ses différentes fi- lières d’activités et à travers toutes les ré- gions du pays.Faisant part d’une augmentation des dettes de Sonelgaz, le

même responsable a indiqué que cela n’a pas affecté le programme des investisse- ments qui se poursuivent avec une “meil- leure cadence, grâce au soutien indéfectible de l’Etat qui a permis une amélioration constante de la qualité du service offert”.Cette rencontre régionale a été également consacrée à l’évaluation des technologies de communication et le système d’informatique et de gestion des réseaux et compteurs intelligents de la So- ciété qui fêtera le 28 juillet 2019 son 50ème anniversaire.Elle intervient après des rencontres similaires organisées à l’ouest et au sud.Au cours de sa rencontre avec les cadre de la région Est du pays, le PDG de Sonelgaz a présidé une cérémonie de remise d’attestations de nominations dans des postes de responsabilité à des cadres de différentes wilayas avant d’inaugurer à la ville Ali Mendjeli un cen- tre d’appel de Sonelgaz.

Aid El Adha: plus de 2.000 vétérinaires pour le contrôle sanitaire du cheptel

p lus de 2.000 vétérinaires des secteurs public et privé ont été mobilisés pour garantir le contrôle sanitaire du cheptel en prévision de l’Aïd el Adha, a indiqué un cadre du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche.S’exprimant lors d’une conférence de presse tenue en marge d’une rencontre régionale organisée dans le cadre des préparatifs entamés pour assurer les prestations nécessaires aux citoyens, en prévision de cette fête religieuse, le directeur des services vétérinaires au ministre de tutelle, Kedour Hachemi Karim a précisé que l’opération est inscrite dans le cadre des mesures prises par les pouvoirs publics visant à parer à tout risque de pathologie parmi le cheptel et à pré- server la santé du citoyen.Des dépliants et prospectus renseignant sur des orien- tations sur l’opération d’abattage et des mises en garde contre les dangers liés au kyste hydatique seront distribués à travers l’ensemble des points de contrôle

“en cours de désignation” par les directions des services agricoles (DSA) avec la collaboration des assemblées populaires communales (APC), selon le même responsable.Le représentant du ministère a souligné dans ce même contexte que ses services relevant des wilayas pourvoyeuses de cheptel, notamment les wilayas steppiques, délivrent des certificats de santé devant accompagner le cheptel dans son déplacement.Des permanences seront effectuées par les services vétérinaires de wilayas au niveau des APC et des DSA durant les deux jours de l’Aid, et des brigades mobiles composées de vétérinaires et des techniciens effectueront des tournées de contrôle pour répondre aux besoins et aux sollicitations des citoyens, a fait savoir la même source, notant que tous les établissements d’abattage, répartis sur l’ensemble du territoire national, se- ront ouverts durant cette période pour inciter les citoyens à sacrifier leurs ani- maux dans de bonnes conditions.”Le cheptel ovin est sain et aucun foyer de maladie n’a été signalé durant les derniers mois à travers les différentes wilayas du pays”, a-t-on noté ajoutant qu’un total de 28 millions de têtes ovines et environs 2 millions de têtes bovines, a affirmé le même responsable.Plusieurs cadres du secteur agricole, des directeurs de laboratoires vétérinaires régionaux, des inspecteurs vétérinaires et des présidents des associations activant dans ce domaine de 15 wilayas de l’Est du pays, ont pris part à cette rencontre organisée au siégé de la DSA de la wilaya de Constantine.

Saison estivale:

lancement d’une campagne de sensibilisation aux

accidents de la route

L e coup d’envoi d’une campagne de sensibilisation aux accidents de la route durant la saison estivale, organisée par le Centre national de prévention et de sécurité rou- tière (CNPSR), en coordination avec le Groupe Sonatrach, a été donné, à Alger.La cara- vane de sensibilisation sillonnera plusieurs wilayas côtières à partir du 15 juillet en cours jusqu’au 30 août prochain.Dans ce contexte, le directeur général par intérim du CNPSR, Lahcen Boubeka a fait savoir, à l’occasion du lancement de cette campagne, que cette caravane, or- ganisée sous le slogan “Ne gâchez pas les vacances de vos enfants par votre imprudence”, a pour objectif de “sensibiliser et de promouvoir la sécurité routière auprès des usagers de la route, notamment lors de la saison estivale qui connaît une hausse du nombre des accidents, à cause des nombreux déplacements des citoyens vers les régions côtières pour passer leurs vacances”.

accident de la route : 14 morts et 28 blessés durant les dernières 48 heures

La caravane sillonnera plusieurs wilayas, notamment Alger, Boumerdes et Béjaia, avant d’arriver à Skikda puis à Mostaganem.Pour la réussite de cette initiative, tous les moyens humains et matériels ont été mobilisés, outre l’organisation de 3 ateliers au niveau du Centre international des Scouts musulmans algériens (SMA) à Sidi Fredj (Alger,) au profit des enfants et des adolescents.Selon les statistiques du CNPSR, les acci- dents de la route ont connu, lors des 5 premiers mois de 2019, une hausse

de 3,14% au niveau national par rapport à l’année précédente, soit

1.281 morts et 12.914 blessés dans 9.422 accidents de la

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Mercredi 17 juillet 2019

r é g I o n s 6

Sétif

Conjuguer les efforts

de tous les acteurs pour concréti- ser les projets de logement

Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Kamel Beldjoud, a insisté à Sétif

sur l’importance de la conjugaison des efforts de tous les acteurs du secteur pour concrétiser les projets de lo- gement tracés par l’Etat.

u ne convention de jumelage ciblant la filière de la tomate industrielle a été signée à la station régionale de pro- tection des végétaux (SRPV) d’El Kous, relevant de la daira de Ben M’Hidi (El Tarf), entre les Cham- bres agricoles locale et de T a m a n r a s s e t . C e t t e convention prévoit l’échange d’expérience pour booster la filière de la tomate industrielle et l’or- ganisation de sessions de formation dédiées à cette filière qui enregistre une production record dans la wilaya d’ El Tarf, a indiqué

le président local de la Chambre d’agriculture Bouhara Lakhdar.Les pro- cédés utilisés dans le cadre du développement et de modernisation des tech- niques de production de la tomate industrielle, dont principalement l’itinéraire technique assuré aux pro- ducteurs pour améliorer leurs rendements, seront vulgarisés et mis à la dis- position des agriculteurs de Tamanrasset qui se sont lancés récemment dans la culture de ce produit de large consommation, a-t- on noté.Intervenant au lendemain des recomman-

dations émises par le mi- nistère de tutelle pour dy- namiser la filière en s’inspirant de la longue ex- périence de cette wilaya, cette convention permet- tra aux producteurs de Ta- manrasset d’intensifier la production de tomates et de couvrir les besoins na- tionaux en tomates fraîches tout au long de l’année, a affirmé de son côté Benslimane Abdel- krim, représentant de cette wilaya de Tamanras- set.Habituellement propo- sée à partir de juillet, août et septembre au niveau de la wilaya d’El Tarf, la cul-

ture de la tomate cible pour cette année de 5.500 hectares dont 90% irrigués par le système goutte à goutte et table sur un total de 4, 5 millions de tonnes, a-t-on relevé.La délégation hôte a suivi, durant son sé- jour de deux jours dans cette wilaya dans l’ex- trême Nord-est du pays, des communications sur les techniques de vulgari- sation et l’itinéraire suivi en matière de culture de la tomate industrielle, ani- mées par des experts au niveau de la SRPV d’El Kous (Ben M’Hidi).Les re- présentants de la Chambre

agricole et les agriculteurs de la wilaya de Tamanras- set ont également visité des unités de transforma- tion situées à Dréan, Besbes et Chatt où ils se

sont enquis des potentiali- tés agricoles de cette wi- laya, ainsi que des capacités de transforma- tion, de stockage et d’em- ballage de la tomate

tomate industrielle

Une convention de jumelage signée entre les chambres d’agriculture d’El Tarf et de Tamanrasset

”L’Etat a mobilisé les moyens nécessaires et de grandes enveloppes financières pour exécu- ter les programmes de logements de divers types dont la concrétisa- tion nécessite davantage d’efforts”, a souligné le ministre après avoir suivi un exposé sur la situa- tion du secteur dans la wilaya dans le cadre de sa visite.La seule wilaya de Sétif a bénéficié de 64.000 unités au titre du dernier programme quinquennal dont 40.000 ont été réalisées, a relevé Kamel Beldjoud qui a exigé des éclaircis- sements sur les projets non encore lancés dans la wilaya et une évalua- tion des taux d’avance- ment des projets en cours.Concernant les projets de 6.000 et 4.700 logements AADL sur les sites de Tinar et Bir Nessa, à l’entrée Est de la ville de Sétif, le minis- tre a insisté sur l’exécu- tion des travaux d’aménagement exté- rieur et de raccordement aux divers réseaux sur- tout que la construction des immeubles a été achevée, relevant que la wilaya compte plusieurs entreprises qualifiées ca- pables de mener les tra-

vaux dans un délai re- cord.Aux souscripteurs AADL habitant la ville d’El Eulma et préférant y rester, M. Beldjoud a as- suré qu’ils seront logés dans leur ville qui a bé- néficié d’un programme de 1.500 unités dont le taux de réalisation est de 51 % et d’un autre quota

de 673 logements à lan- cer prochainement, cette ville comptabt 2.400 souscripteurs AADL.Le ministre a af- firmé que son départe- ment engagera les procédures légalement prévues contre les entre- prises et bureaux d’étude confondus de

fraude dans la réalisation des logement et de man- quement aux exigences de qualité pouvant dé- boucher sur des pour- suites et l’annulation de leur qualification.Le mi- nistre a notamment ins- pecté, au cours de sa visite, le projet de 3.000 logements AADL à Bir

Nessa, mis en service le réseau de gaz naturel de 950 foyers dans la loca- lité de Braou près d’El Eulma, visité le chantier de 1.500 logements AADL d’El Eulma et lancé les travaux de 400 unités de la même formule à Ain Arnat.

ouargla

Près de 97.000

quintaux de céréales

moissonnées

u

ne moisson de 96.915 quintaux (QX) de céréales a été réalisée dans la wilaya d’Ouargla, au terme de la campagne moissons-bat- tages de cette saison, a-t- on appris de la direction locale des services agri- coles (DSA).Cette récolte a porté sur 74.115 Qx de blé dur, 12.400 Qx de blé ten- dre et 10.400 Qx d’orge, a- a-t-on, précisa en signalant que plus de 79.648 Qx ont été emmagasinées au ni- veau de la Coopérative des céréales et légumes secs (CCLS) d’Ouargla, dont 64.404 Qx de blé dur, 11.512 Qx de blé tendre et 3.732 Qx d’orge.Selon la DSA, plus de 46.000 Qx de cette récolte seront desti- nés à la consommation alors que 33.614 Qx servi- ront de semences.Cette moisson est réalisée sur une surface emblavée de 2.883 ha, dont la plus grande partie (2.229 ha) a été consacrée au blé dur, 355 ha au blé tendre, 299 ha à l’orge, en plus d’une superficie de 37 ha pour l’avoine, qui ont donné lieu à une production de 1.480 Qx.Dans le but d’as- surer la réussite de cette campagne dans la wilaya d’Ouargla, la DSA a fait part de la mobilisation, à la satisfaction des 68 produc- teurs de céréales, de 26 moissonneuses-batteuses et de 50 camions (25 tonnes) pour le transport de la récolte vers les sites de stockage.

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Mercredi 17 juillet 2019

7

m o n d E

L e tremblement de terre s’est déclen- ché à 7H18 (00H18 GMT) à Bali, en pleine saison touristique, avec un épicentre à 82,1 km au sud-ouest de la capitale de l’île Denpasar.Des hôtels ont été évacués, selon les médias locaux, mais l’aéroport international de Ngurah Rai a in- diqué que les vols n’avaient pas été pertur- bés.La secousse, qui a été ressentie jusque sur l’île voisine de Java, avait une profon- deur relativement importante de 91 km et n’a pas déclenché d’alerte au tsunami, ni fait de victime, selon les premiers bilans.Des habitants de Bali ont décrit des mouvements de panique au moment du séisme. “Je portais mon bébé quand j’ai senti la secousse, c’était fort, j’ai couru de- hors immédiatement et vu beaucoup de gens déjà dans les rues”, a indiqué Komang Sudiani, une habitante de Denpasar à l’AFP.Des photos diffusées par l’agence de gestion des catastrophes montraient des dégâts mineurs sur des devantures de ma- gasins et sur des temples dans cette île ma-

joritairement hindoue.”Nous avons reçu des informations sur des dégâts tels que des tuiles tombées ou des vitres brisées

dans plusieurs maisons et bureaux”, a pré- cisé dans un communiqué Rahmat Triyono,

responsable de la gestion des séismes et tsunamis pour l’agence.Une vingtaine de maisons, écoles, temples et bureaux ont subi des dégâts mineurs, essentiellement dans le district de Badung près de Kuta, haut lieu touristique de l’île, selon les au- torités locales.L’Indonésie, archipel de 17.000 îles et îlots qui s’est formé par la convergence de trois grandes plaques tec- toniques (indo-pacifique, australienne, eu- rasienne), se trouve sur la ceinture de feu du Pacifique, zone de forte activité sis- mique.Dimanche l’archipel des Moluques, dans l’est de l’Indonésie, a été frappé par un violent séisme de magnitude 7,3 qui a fait trois morts et endommagé plus d’un millier d’habitations.L’an dernier, un séisme de 7,5 suivi d’un tsunami à Palu sur l’île des Célèbes a fait plus de 2.200 morts et des milliers de disparus.Le 26 décembre 2004, un très violent séisme de magnitude 9,1 a secoué la province d’Aceh, à l’ex- trême ouest de l’archipel indonésien, et a provoqué un vaste tsunami dans tout le Pacifique, faisant quelque 170.000 morts.

indonésie

Un séisme provoque un début

de panique à Bali et des dégâts mineurs

Un séisme de magnitude de 5,7 a causé hier des dégâts mineurs sur l’île indonésienne de Bali, selon l’institut de géophysique américain USGS, et provoqué un mouvement de panique chez des habitants.

L es inondations et glissements de ter- rain provoqués par les pluies torren- tielles de la mousson ont tué au moins 180 personnes en Asie du Sud, selon un nouveau bilan hierdes autorités des pays touchés.Faisant rage de juin à septembre, la mousson est cruciale à l’irrigation des cultures et au remplissage des réserves d’eau de ce sous-continent qui héberge un cinquième de la population mondiale.Mais chaque année, les précipitations entraî- nent aussi un cortège de morts et de des- tructions.Au moins cinq enfants se sont

noyés lundi au Bangladesh, portant le nombre de morts à 34 dans cette nation de 160 millions d’habitants.Dix autres per- sonnes ont succombé dans les gigan- tesques camps de réfugiés rohingyas du sud-est du Bangladesh, où les éléments déchaînés ont détruit des milliers de ca- hutes.Des inondations dans le nord du pays affectent également des centaines de milliers de personnes.Au Népal, au moins 67 personnes ont péri dans des inonda- tions, dont les eaux ont commencé à bais- ser. Des images montraient des sauveteurs

utilisant des canots gonflables pour éva- cuer les familles bloquées dans des mai- sons inondées.Les experts sanitaires s’inquiètent de possibles épidémies de ma- ladies véhiculées par l’eau et ont appelé à l’aide internationale.En Inde, la mousson à coûté la vie à quelque 50 personnes. Deux États du nord et du nord-est, le Bihar et l’Assam, sont les plus durement touchés par le déluge.Les autorités de l’Assam ont décrété l’alerte rouge face aux inondations, qui ont tué jusqu’ici 11 habitants et dé- placé 83.000 personnes. Au Bihar, 24 décès

ont été rapportés, les inondations affec- tant 2,5 millions de résidents.L’effondre- ment d’un bâtiment dimanche dans l’État montagneux d’Himachal Pradesh avait lui coûté la vie à 14 personnes.Plus au nord, au Cachemire pakistanais, les autorités ont fait état de 23 morts et de 120 maisons en- dommagées dans de brusques montées des eaux.Les Nations unies ont déclaré lundi “se tenir prêtes à travailler avec les autorités des pays affectés dans leur ré- ponse aux besoins humanitaires résultant de la saison de mousson en cours”.

asie du Sud

Au moins 180 morts de la mousson

L es violentes attaques de Donald Trump contre quatre élues démo- crates issues de minorités ont suscité lundi des réactions indignées jusque dans son propre camp, au sein duquel des res- ponsables l’ont appelé à s’excuser pour ses tweets “racistes”.A l’approche de la prési- dentielle de novembre 2020, le milliardaire semble plus déterminé que jamais à souf- fler sur les braises des tensions raciales pour galvaniser sa base électorale —très majoritairement blanche—, mais aussi à alimenter les divisions chez ses adversaires politiques.Après après conseillé ce week- end aux quatre élues de “retourner” dans leur pays d’origine, le président américain a intensifié lundi ses attaques, les accusant de “haïr” l’Amérique. “Si vous n’êtes pas heureuses ici, vous pouvez partir !”, a-t-il lancé depuis les jardins de la Maison Blanche.Lors d’une conférence de presse commune, les quatre femmes visées — Alexandria Ocasio-Cortez (New York), Ilhan Omar (Minnesota), Ayanna Pressley (Mas- sachusetts) et Rashida Tlaib (Michigan)—

ont vivement répliqué.”On ne nous fera pas taire”, a affirmé l’élue noire Ayanna Pressley, tout en appelant les Américains à

“ne pas mordre à l’hameçon” et se laisser prendre par cette surenchère visant

d’abord selon elle à détourner l’attention des problèmes touchant la population.

“inacceptable”

“Est-ce que cela vous dérange que nombre de gens trouvent vos tweets racistes ?”, a demandé lundi un journaliste à Donald Trump. “Cela ne me dérange pas car beau- coup de gens sont d’accord avec moi”, a-t- il répondu.La veille, le 45e président des Etats-Unis avait appelé les élues démo- crates à retourner dans “ces endroits tota- lement défaillants et infestés par la criminalité dont elles viennent”. Trois d’en- tre elles sont nées aux Etats-Unis.Rompant avec le silence initial des élus républicains, la sénatrice du Maine Susan Collins a ap- pelé le président milliardaire à revenir sur ses propos. “Le tweet du président dans le- quel il disait que des élues du Congrès de- vraient retourner +d’où elles viennent+

était totalement déplacé et devrait être re- tiré”, a-t-elle déclaré.Peu après, le sénateur noir républicain de Caroline du Sud Tim Scott lui a emboîté le pas, dénonçant des propos à “connotation raciste (...) inaccep- tables”.L’élu de l’Ohio Mike Turner a lui ap- pelé le président à “s’excuser” pour ces tweets “racistes”.Mitt Romney, ancien can- didat du “Grand Old Party” à la Maison

Blanche, a qualifié les propos du président de “destructeurs et dégradants”.Dans le camp démocrate, les messages présiden- tiels ont suscité une avalanche de réac- tions outrées. Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants, a dénoncé des commentaires “xénophobes” et ap- pelé les élus à soutenir une motion devant la Chambre les condamnant explicite- ment.Le député démocrate Al Green, du Texas, a de son côté déclaré qu’il propose- rait un vote en vue d’une procédure de destitution “pour bigoterie en politique (...) nuisible à notre société”.

“Ecoeurant”

La stratégie politique du locataire de la Maison Blanche est claire: enfoncer des coins dans la famille démocrate, traversée de tensions.Le président américain cible sciemment quatre jeunes élues du Congrès qui se situent sur l’aile gauche du parti et dont les désaccords avec Nancy Pelosi ali- mentent régulièrement la chronique à Washington.”Avec cette sortie délibéré- ment raciste, Donald Trump cherche à ren- dre les personnes ciblées plus visibles, à pousser les démocrates à les défendre et à en faire des emblèmes du parti tout en- tier”, a estimé David Axelrod, ancien

proche conseiller de Barack Obama. “C’est un calcul froid et cynique”.Quelques heures plus tard, Donald Trump validait point par point cette analyse en expliquant dans un tweet que les démocrates avaient essayé de prendre leurs distances avec les quatre élues, mais étaient “désormais contraints de les défendre”.”Cela signifie qu’ils soutiennent le socialisme, la haine d’Israël et des Etats-Unis !”, a-t-il conclu.Pour Joe Biden, vice-président de Barack Obama pendant huit ans et candi- dat à l’investiture démocrate pour 2020, aucun président dans l’histoire américaine

“n’a été aussi ouvertement raciste que cet homme”. “Rentrez dans votre pays ? C’est écoeurant”.Une réaction venue de l’autre côté de l’Atlantique a retenu l’attention lundi dans la capitale fédérale américaine:

celle de la Première ministre britannique sur le départ Theresa May, qui a jugé “to- talement inacceptables” les propos du pré- sident de la première puissance mondiale.

Et la Première ministre de Nouvelle-Zé- lande s’est jointe mardi au concert de condamnations : “il est évident pour beau- coup de monde que je suis complètement et totalement en désaccord” avec Donald Trump, a-t-elle déclaré.

Etats unis

Trump persiste et signe, tollé à Washington

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Mercredi 17 juillet 2019 8

L a G a z e t t e I n t e r n a t I o n a L e

Les ex-dirigeants de france télécom bientôt devant la justice

Quand le management martyrise les salariés

Une lecture distraite des évé- nements pourrait faire passer ce cas d’école pour une af- faire isolée. En juin dernier, il a été statué que l’entité France Télécom et son ancien président-directeur général (PDG) Didier Lombard, de même que ses seconds, MM.

Louis-Pierre Wenès et Olivier Barberot, comparaîtraient en 2019 pour harcèlement moral. Ils devront répondre des suicides de dizaines d’em- ployés à la fin des années 2000.

À l’époque, France Télécom a changé de statut. Depuis 2004, plus de 50 % de son ca- pital provient d’investisse- ments privés, et tout le secteur des télécommunica- tions est ouvert à la concur- rence. L’entreprise entre alors dans une gestion de type « gouvernance », notamment en « responsabilisant » son personnel.

Moins employés que « parte- naires » à même l’entreprise, les subalternes apprennent à se rendre pertinents auprès de leurs supérieurs immé- diats, qui choisissent leurs équipes de travail. Ils doivent atteindre des objectifs irréa- listes, développer des mé- thodes de vente dégradantes, se donner des formations d’appoint, rivaliser pour se caser dans de nouveaux orga- nigrammes, acquérir de nou- velles compétences, sous peine d’être laissés sur le car- reau. C’est d’ailleurs l’un des buts de la manœuvre : décou- rager plus de vingt mille d’en- tre eux, afin qu’ils quittent l’entreprise sans devoir être formellement licenciés. Un propos de M. Lombard de- vant les cadres de France Té- lécom, le 20 octobre 2006, résume son état d’esprit : « Je ferai les départs d’une façon ou d’une autre, par la fenêtre ou par la porte. »

Et il y est parvenu. Dans La Société du mépris de soi, François Chevallier s’étonne de l’efficacité de cette ab- sence d’encadrement du per- sonnel. Les individus soumis à ce flou administratif se lais-

Par Alain Deneault

Étrange paradoxe que celui du salariat. Graal moderne, le contrat de travail constituerait un préalable à l’émancipation : n’est-il pas supposé garantir les moyens de subsister ? Pour beaucoup, vivre revient donc à pointer. Mais entrer dans le monde de l’entreprise représente souvent

aussi un asservissement aux contraintes liées à l’obsession du rendement. En d’autres termes, une entrave à la vie.

Références

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