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Pour entrer dans le temps du Carême et célébrer le mercredi des cendres

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Academic year: 2022

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Service Diocésain de Pastorale Liturgique et Sacramentelle de Nancy et de Toul

Carême 2021

Pour entrer dans le temps du Carême et célébrer le mercredi des cendres

Page Message de notre évêque « Pour un Carême d’espérance et de joie » 2

Jalons pour le temps du Carême 3

« Revivifier l'Alliance avec le Seigneur »

« Dans la lumière vers laquelle nous marchons »

« Pour nous tourner davantage vers nos frères et sœurs »

Visuel de Carême 4

Article « des cendres au feu de la Pentecôte » 5

Eléments pour célébrer le rite de l’imposition des cendres en temps de pandémie 7

Proposition de liturgie domestique du mercredi des cendres 8

Les publications du service de pastorale liturgique et sacramentelle sont mises en ligne sur le site www.catholique-nancy.fr/pls

Suivez-nous sur Facebook www.facebook.fr/sdpls.nancytoul

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Pour un Carême d’espérance et de joie

« Il y a des chrétiens qui semblent avoir un air de Carême sans Pâques. » Ce constat du pape François nous interpelle sur ce que nous donnons à voir en tant que chrétiens, et plus particulièrement sur l’esprit dans lequel nous vivons le Carême.

Vivrons-nous ce Carême 2021 avec Pâques ou sans Pâques ?

Pour beaucoup de gens, le Carême est un temps qui exclut la joie, un temps durant lequel les chrétiens sont invités à la pénitence et aux privations. La liturgie paraît aller en ce sens. On ne chante plus ni Gloria, ni Alléluia. La couleur des ornements liturgiques est le violet.

Plus qu’à la pénitence, c’est à la conversion que nous exhorte le Carême. Se convertir, c’est se retourner personnellement et ensemble vers Dieu ; c’est revivifier l’alliance avec lui : c’est changer de vie pour suivre le Christ au plus près. En quoi cela devrait-il nous rendre tristes ? Certes, le chemin du Carême est exigeant. Il nous fait prendre conscience de nos manquements à l’amour de Dieu et de nos frères. Mais nous confessons dans le même temps un Dieu plein de tendresse et de miséricorde, un Dieu qui pardonne. Ce qui en résulte, c’est l’espérance et la joie : l’espérance de ne pas rester enfermés dans notre péché : la joie d’être pardonnés et de pouvoir aller de l’avant d’un pas plus léger et déterminé.

Un Carême sans Pâques n’est pas un Carême chrétien. Il est comme amputé de son but qui est d’affermir l’espérance que donne la résurrection de Jésus et de susciter en nous une joie que nul ne pourra nous ravir quelles que soient les vicissitudes de la vie. Le chemin du Carême n’est donc pas un chemin ténébreux. Lorsque nous le commençons par l’imposition des cendres et l’invitation à la conversion, nous voyons déjà se lever à l’horizon l’aube pascale. Nous le parcourons dans la lumière vers laquelle nous marchons. S’il nous arrive de perdre de vue cet horizon de clarté et de joie, la liturgie se charge à mi-parcours de nous le remettre devant les yeux avec le 4ème Dimanche de Carême qui nous invite à la joie et à l’allégresse.

Comme l’an dernier, nous allons vivre le Carême dans un contexte marqué par la crise sanitaire de la Covid-19. Plus que l’an dernier à pareille époque, nous en mesurons les multiples et lourdes conséquences psychologiques, économiques, sociales et ecclésiales. Après une année de crise faite d’espoirs et de désillusions, la fatigue, la morosité, la résignation, le découragement et peut-être la peur nous habitent peu ou prou. Nous pensons aux nombreuses victimes de cette pandémie mondiale et à la multitude des personnes marquées à jamais par ce qu’elles ont subi. Quand et dans quel état allons-nous sortir de cette crise ? L’an dernier, nous pouvions penser que le premier confinement était une chance pour bien vivre le Carême en ce qu’il nous centrait sur l’essentiel, et qu’avec le printemps et le temps pascal, nous allions reprendre le cours habituel de nos vies. Nous avons vite déchanté.

Depuis, le climat s’est alourdi malgré l’espoir suscité par les vaccins.

Cependant, le Carême demeure ce qu’il est depuis toujours : un temps pour faire retour à Dieu et repartir du Christ ; un temps pour nous tourner davantage vers nos frères et sœurs. Que ce Carême nous donne de goûter la joie de l’espérance suscitées par la foi dans le Christ, et de le manifester par toute notre vie. Christ est notre espérance, il est notre joie, il est l’amour de notre vie.

Joyeux et saint Carême à tous ! + Jean-Louis PAPIN,

Évêque de Nancy et Toul

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Jalons liturgiques pour le temps du carême

A partir du message de notre évêque, le service diocésain de pastorale liturgique et sacramentelle explicite les trois axes suivants :

✓ « Revivifier l'Alliance avec le Seigneur »

✓ « Dans la lumière vers laquelle nous marchons »

✓ « Pour nous tourner davantage vers nos frères et sœurs »

« Revivifier l'Alliance avec le Seigneur » :

Le temps du Carême tire historiquement sa dimension pénitentielle de la préparation aux sacrements de l’initiation chrétienne la nuit de Pâques. Le ‘‘fil rouge’’ historique du Carême est donc le catéchuménat, dont les étapes finales sont célébrées en carême : l’appel décisif, les scrutins (ainsi que les traditions/reddition, l’Effétah et l’onction d’huile des catéchumènes). L’accompagnement du catéchuménat est donc une occasion privilégiée de vivre le carême. Ces étapes se vivant en Eglise, c’est toute la communauté qui est concernée par l’intégration de nouveaux membres, et en suivant leur conversion, se convertit elle aussi aux appels du Seigneur par sa Parole et ses sacrements.

Parmi les exercices de piété, le chemin de croix et la méditation de la Passion du Seigneur sont l’occasion d’intensifier les ressources bibliques et populaires qui procèdent de la liturgie ou qui y renvoient. Les packs des dimanches de Carême contiendront chacun une proposition de ce genre.

« Dans la lumière vers laquelle nous marchons » :

L’article de Bénédicte Ducatel, proposé dans les pages de ce dossier, peut nous aider à avoir une vision lumineuse et unifiée du temps liturgique autour de Pâques.

Afin de matérialiser l’itinéraire qu’est le Carême, le service propose un visuel à partir du labyrinthe de la cathédrale de Reims. Au Moyen-Age, les labyrinthes permettaient aux fidèles qui ne pouvaient pas partir en pèlerinage de suivre un itinéraire à proximité.

Aujourd’hui, entre la possibilité d’un confinement, le couvre-feu qui peut perturber les horaires des célébrations et la propagation du virus qui rend incertaine la possibilité de rassembler tous les fidèles, dont les plus fragiles, le labyrinthe est une allégorie de notre cheminement à la fois sinueux et déterminé vers l’horizon pascal. Chaque pack des dimanches de Carême contiendra un élément pour avancer dans le labyrinthe.

« Pour nous tourner davantage vers nos frères » :

La liturgie n’épuise pas à elle seule l’activité de toute l’Eglise. Elle en est cependant « la source et le sommet » (SC 10) : une école de prière et de charité et un appel à la conversion. La charité trouvera un moment liturgique fort le jeudi saint avec le lavement des pieds. Jusqu’alors, au long du Carême, nos célébrations peuvent avoir une consonnance particulière sur le souci des pauvres. Notre évêque encourage à participer à la campagne de Carême du CCFD à travers le thème ''nous habitons tous la même maison'', particulièrement accentué le 5e dimanche de Carême (qui demeure le dimanche du 3e scrutin). Rappelons aussi que la 3e intention de Prière Universelle concerne d'ordinaire « ceux qui sont accablés par toutes sortes de difficultés » (PGMR 70).

Les packs des dimanches de Carême proposeront chacun un suivi de l’encyclique « Fratelli tutti ».

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Pour avancer dans la lumière au long de ce Carême

Conduis-moi, douce Lumière, à travers les ténèbres qui m’encerclent.

Conduis-moi,

Toi, toujours plus avant ! La nuit est d’encre et je suis loin de ma maison.

Conduis-moi,

Toi, toujours plus avant.

Garde mes pas : je ne demande pas à voir déjà

ce qu’on voit là-bas : Un seul pas à la fois, c’est bien assez pour moi.

Je n’ai pas toujours été ainsi

et je n’ai pas toujours prié pour que tu me conduises, Toi, toujours plus avant.

Si longtemps

ta puissance m’a béni : Sûrement elle saura encore me conduire toujours plus avant par la lande

et le marécage, sur le rocher abrupt et le flot du torrent jusqu’à ce que la nuit s’en soit allée…

Conduis-moi, douce Lumière, conduis-moi, Toi, toujours plus avant !

Bx cardinal Newman

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Des cendres au feu de la Pentecôte

Article de Bénédicte Ducatel - Collaboratrice à Magnificat

La logique naturelle veut que l’on passe du feu aux cendres ; du feu chaleureux, qui consume tout, aux cendres inertes et froides. Le feu consume ce qui le fait vivre si bien qu’il en meurt. La liturgie nous fait entrer dans une autre logique, la logique divine, qui met à mal nos idées préconçues sur le feu et la cendre. Commencé par la cendre, le grand cycle pascal fait jaillir un feu qui ne s’éteint pas et, ce faisant, il structure l’expérience chrétienne.

La création d’un cycle pascal

Pâques est le point focal de la vie chrétienne. Pâques, célébré chaque dimanche, s’entoure de solennité lors de la grande semaine commémorative des événements de la Passion et de la résurrection du Christ. L’Église aurait pu s’en tenir là. Or, elle a délibérément choisi d’étirer, en amont et en aval, la grâce de Pâques. Le Carême constituant un temps de préparation et le temps pascal un prolongement joyeux, avec pour bornes le mercredi des Cendres et la Pentecôte. Dans le silence du tombeau est scellée l’unité de ces deux périodes du cycle pascal aussi inséparables que la mort et la résurrection du Christ.

De la cendre au tombeau

Pour comprendre le geste des Cendres, il faut écouter la deuxième formule de la bénédiction solennelle du jour de la Pentecôte : « Que le feu d’en haut venu sur les disciples consume tout mal au fond de nos cœurs… » Les cendres sont le signe visible que quelque chose a été totalement consumé. Elles renvoient au feu d’en haut qui brûle tout mal au fond des cœurs d’où la première formule d’imposition des cendres : « Convertissez-vous et croyez à l’Évangile ». Les quarante jours de préparation à Pâques, tant pour les catéchumènes que pour les baptisés, ne sont rien d’autre que ce lent apprentissage de la consumation de tout mal au cœur d’un mouvement de conversion au Christ.

La liturgie de la Parole tient une place particulièrement importante dans ce mouvement de conversion. Elle révèle l’identité du Christ, lui qui appelle à le suivre jusqu’en sa Pâque. Chaque dimanche, nous découvrons une nouvelle facette de son agir, une nouvelle nuance de la logique divine. L’Écriture décille notre intelligence spirituelle et nous comprenons que suivre le Christ n’est pas véritablement une montée, mais bien plutôt une descente en sa compagnie dans le dépouillement de tout nous-mêmes à son exemple, lui qui a pris « la condition d’esclave », s’humiliant « plus encore » en acceptant de mourir sur la croix (cf. Ph 2, 6-8).

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L’itinéraire du cycle pascal passe par la mort, celle du Christ qui nous sauve, celle de chacun d’entre nous : la mort à soi-même. Les cendres sur notre front ont dessiné une croix qui vient poser son sceau sur toute notre vie. Et cette croix nous conduit au tombeau, non dans la désolation et l’angoisse, mais avec le Christ abandonné à la volonté du Père. « Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras en poussière » dit la seconde formule d’imposition des cendres. Si la condition humaine est mise en avant, c’est surtout la condition de l’homme aimé de Dieu qu’il faut y voir.

Comme si Dieu disait : « Je t’ai tiré de la poussière pour t’amener à la vie et ce que j’ai fait à l’origine du monde, je le fais à nouveau. Avec la poussière de ta vie, je vais modeler un homme nouveau ».

Du tombeau à la lumière

Du tombeau, le Christ est sorti vivant et de l’ombre de la mort une lumière a resplendi. Un feu nouveau a jailli dans la nuit, feu qui se répand de proche en proche, buisson ardent qui brûle sans se consumer.

Pour les catéchumènes, le Carême a creusé un chemin de reconnaissance du Christ qui les a conduits à confesser leur foi. Ils ont abandonné leur vie dans les eaux de la fontaine baptismale, tel un tombeau d’où ils sont sortis néophytes, nouveaux membres du peuple de Dieu. Les baptisés, au terme du même chemin, ont renouvelé leur engagement à suivre le Christ en revenant à la source de leur foi.

Néophytes et baptisés s’avancent à la lumière de ce feu qui leur révèle peu à peu à quoi ressemble le monde nouveau dans lequel ils sont entrés. C’est pourquoi nous demandons dès le dimanche de Pâques : « Que ton Esprit Saint fasse de nous des hommes nouveaux » (Prière d’ouverture). Nous avons besoin de l’Esprit du Christ pour vivre selon les us et coutumes du monde nouveau : la foi, l’espérance et la charité. La foi est au cœur de l’enseignement post pascal du Christ, la charité est le moteur de la construction de la jeune Église, l’espérance est ce que le Christ lui laisse en retournant au Père. Au terme de cette longue initiation, la Pentecôte vient libérer « l’Esprit de feu » qui donne à l’Église, purifiée et renouvelée, d’aller jusqu’au bout du monde porter la joie du salut.

Itinéraire de foi

Des Cendres à la Pentecôte, la liturgie trace un itinéraire sans rupture où nous expérimentons la profondeur du mystère pascal qui est, conjointement, un chemin d’abandon à la volonté du Père et une force de vie nouvelle : ce que creuse le Carême trouve sa résonnance dans le Temps pascal.

Quarante jours de préparation, cinquante jours de joie, soit quatre-vingt-dix jours d’attention au mystère pascal. L’Église nous plonge dans le bain pascal pendant le quart de l’année liturgique pour que nous y goûtions le dépouillement de nous-mêmes et la richesse de la grâce, expérience quotidienne de toute vie chrétienne, c’est-à-dire de sainteté.

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Eléments pour célébrer le rite de l’imposition des cendres

Dans la tradition biblique, comme dans la plupart des religions antiques, la cendre est le symbole de l’insignifiance humaine. L’homme biblique se roule dans la cendre (Jr 6, 26), s’assoit sur la cendre (Jb 42, 6 ; Jon 3, 6 ; Mt 11, 21) ou encore s’en recouvre la tête (Jdt 4, 11-15 et 9, 1 ; Ez 27, 30).

L’existence de l’homme est précaire : quelle que soit sa grandeur éphémère — réelle ou apparente, il est vite réduit à l’exiguïté de la cendre ou de la poussière. Le feu dévorant de la colère divine réduit en cendres l’orgueil humain (Ez 28, 18). Dans sa négociation avec Dieu, Abraham le reconnait : « Je suis bien hardi de parler à mon Seigneur, moi qui suis poussière et cendre » (Gn 18, 27).

D’après le Dictionnaire de liturgie de dom Robert le Gall

D’ordinaire, les cendres sont confectionnées à partir des rameaux de l’année précédente. S’il n’en reste pas en réserve des années précédentes, les cendres pourront être confectionnées à partir de buis ou tout autre arbuste ou aromatique.

Pour la messe des cendres :

A cause des conditions sanitaires, le rite de l’imposition des cendres s’exécute une fois les mains lavées, en laissant tomber les cendres sur la tête des fidèles ou sur les mains, s’ils les présentent, pour ne pas les appliquer directement sur la peau. On veillera au port correct du masque (sur le nez et sur la bouche) et à la bonne distance dans la procession, s’il y en a une.

Le préfet de la Congrégation pour le culte divin préconise d’effectuer ce rite en silence, après avoir prononcé une fois pour toutes la formule « Convertissez-vous et croyez à l’Evangile » ou « Souviens- toi que tu es poussière, et que tu retourneras en poussière ».

Pour rappel, le décret 2020-1310 du 29 octobre 2020 rend le port du masque obligatoire pour tous à l’église et son retrait n'est permis que « pour l'accomplissement des rites qui le nécessitent », c’est-à-dire à la messe consommer les saintes espèces.

Pour ceux qui portent la communion aux malades :

Les fidèles qui vont porter la communion aux malades peuvent également emporter des cendres.

On peut utiliser la monition suivante avant d’imposer les cendres :

« Alors que l’an dernier, nous n’avons pas tenu de rameaux à la main pour acclamer le triomphe du Christ, ces cendres nous rappellent que nous venons de la terre et que nous retournons à la terre. Unis à nos frères qui ont reçu ces cendres et célébré l’Eucharistie, puissions-nous cheminer avec humilité vers la célébration de la Pâque du Seigneur ».

L’imposition se fait une fois les mains lavées, en laissant tomber les cendres sur la tête ou les mains, pour ne pas les appliquer sur la peau.

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Liturgie domestique du mercredi des cendres

L’idéal serait d’obtenir des cendres que la paroisse pourrait partager, en respectant les précautions sanitaires d’usage. Sinon, on peut confectionner des cendres à partir de buis ou tout autre arbuste ou aromatique du jardin. En recours ultime, on peut imprimer une feuille avec un motif de rameau, puis la brûler en toute sécurité.

Avant tout, on veillera à aménager les lieux et, si on est plusieurs, se répartir entre qui conduit la célébration, qui proclame les lectures, qui entonne, et qui prononce les intentions de prière.

– OUVERTURE –

Après le signe de croix, on peut chanter : (Musique disponible ici) Lumière pour l’homme aujourd'hui

Qui viens depuis que sur la terre Il est un pauvre qui t’espère, Atteins jusqu'à l’aveugle en moi : Touche mes yeux afin qu'ils voient De quel amour tu me poursuis.

Comment savoir d’où vient le jour Si je ne reconnais ma nuit ? Parole de Dieu dans ma chair Qui dis le monde et son histoire Afin que l’homme puisse croire, Suscite une réponse en moi : Ouvre ma bouche à cette voix Qui retentit dans le désert.

Comment savoir quel mot tu dis Si je ne tiens mon cœur ouvert ?

Semence éternelle en mon corps Vivante en moi plus que moi-même Depuis le temps de mon baptême, Féconde mes terrains nouveaux : Germe dans l’ombre de mes os Car je ne suis que cendre encore.

Comment savoir quelle est ta vie, Si je n’accepte pas ma mort ? – PAROLE DE DIEU –

1ère lecture « Déchirez vos cœurs et non pas vos vêtements » (Jl 2, 12-18)

Psaume 50 R/ Pitié, Seigneur, car nous avons péché ! (musique ici) 2ème lecture « Laissez-vous réconcilier avec Dieu. Voici maintenant le moment favorable » (2 Co 5, 20 – 6, 2)

Evangile « Ton Père qui voit dans le secret te le rendra » (Mt 6, 1-6.16-18)

Alors que le message de notre évêque nous invite à la joie et à l’espérance, nous pouvons relire les mots du pape François adressés la semaine dernière auprès des diplomates :

« 2021 est un temps qu’il ne faut pas perdre, et il ne sera pas perdu dans la mesure où nous saurons collaborer avec générosité et engagement. En ce sens, je pense que la fraternité est le véritable remède à la pandémie et aux nombreux maux qui nous ont frappés. Fraternité et espérance sont des remèdes dont le monde a besoin aujourd’hui, autant que des vaccins ».

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– PRIERE – Celui qui conduit la prière dit :

Alors que l’an dernier nous n’avons pas tenu de rameaux à la main pour acclamer le triomphe du Christ, ces cendres nous rappellent que nous venons de la terre et que nous retournons à la terre. Puissions-nous cheminer avec humilité vers la célébration de la Pâque du Seigneur.

Puis il se lave les mains, prend des cendres et les laisse tomber sur les mains, en silence.

Pour les adultes qui se préparent au baptême, afin que le témoignage des chrétiens qu’ils connaissent les entraîne à une vraie conversion, supplions le Seigneur.

Pour la concorde entre les hommes, afin que même leurs oppositions et leurs confrontations restent toujours loyales et pleines d’égards pour les personnes, supplions le Seigneur.

Pour les pauvres et les affamés, afin que nos privations de Carême et nos gestes de charité servent à soulager leurs détresses, supplions le Seigneur.

Pour nous-mêmes, afin que Dieu nous préserve de chercher à faire paraître au grand jour nos efforts secrets de Carême, supplions le Seigneur.

Oraison du jour (on peut la précéder du Notre Père) :

Accorde-nous, Seigneur, de savoir commencer saintement, par une journée de jeûne, notre entraînement au combat spirituel : que nos privations nous rendent plus forts pour lutter contre l'esprit du mal. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

Amen.

En guise d’envoi en carême, on peut prier avec ces mots du bienheureux cardinal Newman :

Conduis-moi douce Lumière, à travers les ténèbres qui m’encerclent.

Conduis-moi,

Toi, toujours plus avant !

La nuit est d’encre et je suis loin de ma maison.

Conduis-moi,

Toi, toujours plus avant.

Garde mes pas : je ne demande pas à voir déjà ce qu’on voit là-bas : Un seul pas à la fois, c’est bien assez pour moi.

Je n’ai pas toujours été ainsi et je n’ai pas toujours prié Pour que tu me conduises,

Toi, toujours plus avant.

Si longtemps ta puissance m’a béni :

Sûrement elle saura encore me conduire toujours plus avant

Par la lande et le marécage, sur le rocher abrupt et le flot du torrent Jusqu’à ce que la nuit s’en soit allée…

Conduis-moi, douce Lumière, conduis-moi, Toi, toujours plus avant !

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