• Aucun résultat trouvé

Courant grille et mesure du

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Courant grille et mesure du"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

Courant grille et mesure du

ques traces

gazeuses

.

Les é

lectrons

dans leur parcours peuvent

rencontrer

dans

ce cas ces

molécules, lesquelles

se

ionisent et les

ions

positifs

sont

attiré

s

parl'électrode la plus

n

égative

:

la grille (fig

.

3)

.

«Le courant ionique

Ie doit

ê

tre

pro

-

portionnel à la

masse

gazeuse contenue dans le tube et

au courant

électronique

ia

qui provoquel

ionisation

,

fait qui

a

é

confirmé par l'expérience

.

I)

e

plus

,

il dé

-

pend de la tension ionisante

Ua et

du

parcours

1 des électrons

.

» ( H

.

Barkhau

-

sen

, «Les tubes à vide»,

t .

I

,

p

.

9)

.

En

r

éalité, le phé

nom

è

ne est

plus

com -

plexe

.

Les ions positifs

en

frappant les filsdelagrille provoquentégalement

une

émission secondaire de la grille, dont le

courant se

confond

avec le

courant ioni

-

que .

Ces électrons,

en outre

, participent, quoique à

un

degré bien plus faible que le

courant

anodique,à l’

ionisation

des

r

é

-

sidus gazeux

.

L’équilibre de fonctionne

-

ment est

atteint dè

s

que le potentiel de la grille

se

stabilise, soit par

une

chute de tension

aux

bornes de la résistance de fuite, soit par la charge de la capacité d’

entr

é

e

dans le

cas

d’

un tube

électromè

-

tre

ayant la grille «

en

l’air»

.

Lecourant inversede grilleest fonction du

courant

anodique, mais aussi directe

-

ment et

indirectementdu potentiel grille

.

Il

passe

par

un

maximum et sannule pour

un

potentiel grille pour lequel le

courant

électronique de grille

commence à

devenir prépondé

rant .

Le courant grille peut ê

tre

égale

-

ment

à d

autres causes que nous avons

étudié

es

et qui feront lobjet d’

un

autre article

.

(dû

aux

électrons capté

s

par. celle

-

ci )

commence entre —

1 et

+

0,5 V et aug

-

mente avec

la tension positive appliqué

e .

Outrede

ce

dernier paramè

tre

,il dépend de la tempé

rature

de la cathode et de la constructiondu tube

.

La courbe repré

sen -

tative est donné

e par

la figure l

.

Cela

est

valable pour

un

vide particu

-

liè

rement

poussé

.

Si l’

on

relè

ve sur

un montage expérimental (fig

.

2) la

caract

é

-

ristiquegrille complè

te

d

un

tube

courant on

trouve effectivement à partir d’

une

tension

U, dont la valeur dépend de

la tension plaque,

une

courbe semblable à celle indiqué

e sur

la figure 1

.

Toute

-

fois

, en

augmentant la tension négative de la grille,

on trouve un courant

inverse qui passe par

un

maximum

.

Quelle

est

la

cause

de

ce courant

in

-

verse

?

La

cathode

C é

met des

électrons qui

sont

capté

s

par l’anode A porté

e

par rap

-

port à la cathode à

un

certain potentiel positif

-

U

.

Il

en r

é

sulte

dans le circuit

plaque

un courant ia .

Avant

.

datteindre

l’anode, les électrons

traversent

les mail

-

les

de

la grille

.

Si celle

-

ci est insuffisam

-

ment n

égative

ou

positive,

un

certain nombre vont ê

tre

capté

s

et

nous aurons

dans le circuit grille

un

courant élec

-

tronique

iB .

Si

nous

intercalons

dans

le circuit grille

une r

é

sistance

R

nous

au

-

rons aux

bornes de

celle -

ci

une

chute de

tension

UK Rig

qui

va

rendre la grille

n

égative

.

Celaest exact

s

’il

n

’y

a

pasde molé

cules

gazeuses à l’intérieur de l’ampoule,

c

est -

à

-

diresi le vide

est

particulièrement pous

-

s

é

.

Or,

ce n

est

jamais le

cas

et il

reste

toujours à l’intérieur de l’ampoule quel

-

Importance du probl è me

Du degré de vide d’

un

tube radio

,

-

pendent la stabilité de

son

fonctionne

-

ment

et

la possibilité de l’utiliser

pour

des applications particuliè

res .

Le

courant

grille peut ê

tre

d û ,

en

effet,

aux

molécules

gazeuses

qui

restent

à lin

-

t

érieur d’

une

ampoule insuffisamment vidée

.

Utilisé

par

exemple

pour

l’amplifi

-

cation des faibles

courants

photo

-

électri

-

ques

ment

,

un avec

tubela

r

ésistanceradio estdecouplé directecharge de la

-

cellule dont la valeur peut atteindre 60 MQ

.

En supposant mê

me une

liaison par capacité, la résistance de fuite doit ê

tre au moins

de l

ordre de grandeur de la résistance de charge

.

Or,

avec un cou -

rant grille d’

un

dixiè

me

demicroampè

re

, si, pour

une r

ésistance de fuite

courante

de 0,5 MQ

on a une

chute de tension de 0,05 V,

on

a déjà 1 volt pour

une r

é

sistance

de 10 MQ

.

Lemê

me

problè

me se

posepour les volt

-

mètres à lampes, amplificateurs de

me -

sure

,

etc .. .

Généralement

,

pour essayer

un

tube,

on se contente

de

v

érifier

ses caract

éristiques

Î

9

+Ug

o

|

FIG. 1

i

6C5

?

pA

+H

.

T H.T

\

F!C. 2

FigFig

.

1

. .

2

— . —

CourbeMontage dedu courantmesuregrille

.

statiques, voire dynamiques,

en

supposant à priori que le vide

est

parfait

.

Malheu

-

reusement

tel

n’est

pastoujoursle

cas . Le vide et le courant grille

L’enseignement classique de radioélec

-

tricité considè

re

n

éralement l’expression analytique du

courant

grille donné

e par

eU I

“ I

KT

Ig

o1

-

Suivant que

le

potentiel de

contact est

plus

ou

moins élevé, le

courant

grille Fig

.

3

. —

Courbe de Igen fonction de Vg, avecVa comme paramètre, pour un955

66

(2)

. -

X

-

XvXyX

f- -4- J

?

'XyXX*

:x::¥:W:W ZET 11 II! ZZZZZ I T.xv

&

S

$5KWSSSîS

1 _ L

-

J X

:x;x:x':

i s w

...

4 _ mm

Sx

&

xvic Sx:

*

:*

*

*

I Ü |

il »

illlf

« mm i m ê % mmm lui ! liii

| Ë I 7

Il « li é

Contr ô le du vide dans la fabrication

Assurer un

vide suffisantd

un tube ra -

dio constitue le but primordial d

une

fa

-

brication

.

Dans

un

article très documenté

sur

le vide (voir T

.

L

.

R

. no

107, p

.

189) ,

notre

confrè

re

H

.

Piraux

a

indiqué

les

mé

-

thodes employé

es

généralement

pour

la

mesure

du vide

.

Parmi

ces m

éthodes, l’in

-

dication par le

courant

ionique de grille donne la possibilité d’utiliser le phé

no -

ne

,que l’

on

chercheà éviter,

pour me - surer son

ordre de grandeur (ionization

gauge

)

.

Nous

en

donnerons des indica

- tions

plus taillé

es en

examinant les méthodes de

mesure .

Il existe,

en

plus,

une m

éthode simple à

mettre en œ uvre

me

dans

un

labora

-

toire

sans

équipement spécial

.

Cette

m

é

-

thode

s

apparente

à l’analyseur de gaz Cambridge

.

Une

sonde

r

é

sistante est

placé

e

dans l’enceinte dont

on

veut

mesurer

le degré

du vide;

une sonde

identique

est

à la pression ambiante

.

Les

sondes sont

chauf

-

es sous une

faible tension

.

Le montage

/

11

Xi:*:;:

*

:

Fig

.

5

. —

Courbe

^

étalonnage

d’une jauge ionique

.

Cette

courbe estce'le dela jauge507 de la National Research Cor

-

poration

.

On a porté le cou

-

rant anodique en fonction de la pressionen mmHg

.

Lasen

-

sibilité de cette jauge (pente de la courbe) est de 100 mi

-

croampères pour une pression de 1/1.000 mm Hg

.

III iii lil Pi

MM

7

XvX'X

/

contre une

molécule

gazeuse . Le

libre

par -

cours moyen

de l’électron à la pression déterminé

e

est 1.000 fois plus grand que la distance

entre

l’anode

et

la cathode

.

A la pression atmosphérique

et pour

la tempé

rature

ambiante de

4 -

15

°

C, il

est

de 10

-

B

cm

environ

et

il augmente pro

-

portionnellement à la diminution de la pression

.

Connaissant le libre

parcours

moyen à l

intérieur du tube, on peutdonc déduire la pression

' p

=

760 10

-

B

Si l’

on utilise un

dispositif de compen

-

sation

cateur

dansde variation du

le

circuit de l

courant

’anodesera, l’indi

un -

milliampèremè

tre

0

-

1 mA

. Un

tel

examen

réserve gé

n

éralement des surprises dé

sa -

gré

ables en ce

qui

concerne

la stabilité

des

caract

éristiques des tubes de sortie

.

Enfin, l

’ examen

de la

caract

éristique grille,

en r

é

v

élant l’existence d

’un cou -

rant ionique, indique

un vide

plus

ou

moins poussé

.

Un tel

examen ne

permet

pas

d’obtenir des indications quantitatives

,

quoiqu’il rende possible

une

détermination empi

-

rique de

normes .

1

mm

Hg

L

L

est

la distance

entre

l

anode

et

la cathode

. Cette m

éthode

ne

permet

pas

, toutefois,

une tr

è

s

grandeprécision

.

Barkhausen cite des

mesures

effectué

es

par Rukop

et

Hausser

sur un

tube ayant

un

facteurde vide

de

0,001 pour

une

dis

-

tance anode

-

cathodede 0,5

cm .

La valeur

trouv

é

e est

de 2,10

-

6

mm

Hg environ

.

Si

l

’on

effectue le calcul

on trouve :

P

=

Z760 XI10

-

5X10

-

3X2

=

:1,5 10

-

5 mm Hg/

Cette imprécision

peut

ê

tre

due à des causesmultiples

.

Les électrons

ne

suivent pas forcé

ment un

trajet

direct entre

l

anode

et

la cathode

.

H

existe une cer -

taine

dispersion

.

En

outre

, il faudraitque l’isolement grille fût parfait,

surtout

par rapport à l’anode

, car,

dans le

cas con -

traire,le

courant

de fuitede

m

ê

me

ordre

de

grandeur

et

de

m

ê

me sens

, pourrait fairecroire à

un mauvais

vide

.

On

v

é

rifie

aisé

ment

l’isolement

en sup -

primant le chauffage de la cathode

.

Tous

les

courants

électroniquesetioniques dis

-

paraissent alors,sauf le courant de fuite

.

On peut considé

rer comme

techni

-

quement acceptable

un

videde l

’ordre

de 10

-

8

mm

Hg

.

Pour les tubes amplifica

-

teurs courants

, pour

un

courant anodi

-

que de 8

-

10 mA

sous

200 V et pour

une

polarisation de 2 V

,

le courant ionique doit ê

tre

inférieur à 0,3 p,A

.

Un tel

cou -

rant

correspond

au

facteur de

vide

de 4.10

-

s

env . et

à

un

vide de0,8.10

-

6

mm

Hg

.

La figure 5 donne la courbe d’étalon

-

nage d’

une

jauge ionique

.

Sa sensibilité est de 100

nA

pour 10

-

3

mm

Hg

.

L’utilisation de cette

m

éthode nécessite

outre

les galvanomè

tres

trè

s

sensibles, des précautions particuliè

res

pour éviter l’

a -

morç

age desoscillations

et

les inductions parasites

.

M é thodes de mesure

Sonde de mesure, à pont de Wheastone

.

Fig

.

4

. mesure

metFacteur dede du

courant

vide ionique(Barkhausen )de grille

. —

perLa

-

définir

un

«facteur de vide» qui

est

le rapport de

ce courant au courant

anodique qui détermine l’ionisation des molécules

gazeuses :

est

complé

t

é par deux

r

ésistances d’équi

-

librage, le

tout formant un

classique pont de Wheatestone (fig

.

4)

.

Le

courant

qui

traverse

lesdeuxsondes d étermine leur échauffement

.

Leur

r

ésis

-

tance

varie

.

Le rayonnement é

tant

diffé

-

rent

pour chaque sonde, les variations des

r

ésistances

ne

sont pas identiques

.

Il y

a

déséquilibre du pont

, et un

appareil de

mesure

placé dans

une

diagonale dévie

.

La

lecture

peut ê

tre

faite soit directement soit par la mé

thode

de

z

é

ro .

La jauge de

Pirani (micromanomè

tre

à fil chaud) dé

-

rive de

ce

principe

.

r

V

= — h la

Ce rapport

est une mesure directe

du vide

.

Pour les

tubes

amplificateurs à faible puissance

,

le montage indiqué pré

c

édem

-

ment

(fig

-

2 ) permet de

mesurer

les deux variables

.

La tension

n

égative de grille

est

de l’ordre de 1 à 2 V, qui correspond généralement

au courant

grille ionique maximum

.

La tension d’

anode sera r

églé

e

également

pour

avoir

un courant

anodi

-

que

suffisant

.

Pour les tubes é

metteurs et

de puis

-

sance on

appliquera de préfé

rence

la

ten -

sion

n

égative

sur

l’anode

et une

tension

positive

sur

la grille

.

Au point de

vue

physique, ie

processus est

identique, mais

il

permet déviterdes surcharges

et

donne des

r

ésultats plus précis

.

Les jauges

à ionisation sont

basé

es sur ce

principe

. Dans

la jauge type 507de la National Research Corporation

, on

appli

-

que

sur

la grille

- f

150 V

et sur

lanode

20 V

.

La grille est

en

fil de tungstè

ne

et l’anode

en

nickel

.

Le filament est

en tungst

è

ne pour

éviter

,

1

a

t

érioration dans le

cas

des pressions élevé

es .

Supposons

que

le facteur de vide soit V

=

0,001

Cela

veut dire

qu’

un

é

lectron sur

mille émis par la cathode

ou

le filament

ren -

M é thode d

9

appr éciation

L’

examen

des courbes

caract

éristiques permet dé jà de

se

rendre compte dudegré de vide

.

Le

courant

anodique

cro

î t plus

rapidement que

ne

le

laisse pr

évoir le calcul

.

En effet,

s

’il subsiste dans l

am -

poule des

traces

gazeuses, l’ionisation par choc des molé

cules neutres

augmente

le nombre d’électrons atteignant la pla

-

que du tube

.

Le

courant

é

tant

n

é

ralement

insta

-

ble, il suffit de relever,

sur uft

laps de tempsplus

ou

moinslong, la variation du

courant

anodique

,

les

autres param

è

tres

é

tant

invariables

.

Cette méthode convient particuliè

re -

ment aux

tubes

de

sortie

.

On

tient

ainsi également

compte

de l’élévation de la

temp

é

rature en fonctionnement .

67

(3)

www.retronik.fr

et

ie courant

anodique

ne

varie

pas

. Supposons

maintenant

quil existe

un

certain courant ionique de grille dû

à la

pré

sence de

molécules gazeuses à linté

-

rieur de lampoule. Ce courant va dimi

-

nuer

la charge négative du

condensateur

et le courant anodique

va cro

î tre.

Si le condensateur

a

é

t

é chargé positi

-

vement

, la grille va capter

par

contre les électronsqui vont décharger

le

condensa

-

teur. La tension positive de la grille

va

diminuer

et

le courant anodique diminue.

Si lon observe la variation du

courant

anodique pour

un

tempstrèsbref,on

a

la variation de la tension

aux

bornes du condensateur que lon déduit dela

carac -

t

éristique

:

thode Von

Ardenne.

La

m

é

thode

Von

Ardenne est géné

ralement

utilisée sur

les

lampemétres. Elle

a

été déjà décrite

dans

T.L.R.par E. Aisberg; aussi allons

-

nous

la citer pour

m

émoire .

On

compare

le courant anodique (la grille étant reliée

directement

à la

masse

)

avec

le courant quel

on

obtienten inter

-

calant dans lecircuit grille une résistance de fuite élevée de l’

ordre

de 5 MQ.

La figure 6 représente la courbe

carac -

t

éristique plaque d

un

tube6 Q7

sans r

é

-

sistance de fuite de grille et

avec

une

r

ésistance

de

fuite de 5 MQ.

Il

sagit là

d

un tube ayant un bon vide. Le courant anodique est peu diffé

rent dans le

se

- cond cas

jusquà la

naissance

dun

cou -

rant grille électronique (pour U

=

0,75 V

environ)

.

Lafigure7 correspond, par

contre

, à

un tube

ayant

un

vide insuffisant.

Le cou -

rantanodiqueest plusélevé pourla

m

ê

me

valeur de la polarisation, la pente

de

la

courbe est

plus grande

.

Le courant grille dé

termine aux

bornes

de

la

r

é

sistance

de fuite

une chute

de tension. Dans le casd

un

courant électro

-

nique, cette

chute

detension rend lagrille

plus

n

égative,le courant anodique

baisse

; dans le

cas

d

un

courant ionique, la

chute

de tension est positive

par

rapport à la

masse

, la polarisation diminue et le

cou -

rant anodique augmente.

Méthode de Sarbey

.

Sarbey

mesure

le courant grille par la charge ou la dé

-

charge dun condensateur intercalé dans le circuit grille . La figure 8 indique les détailsdu montage. La grille est relié

e

à

une

armature dun condensateur C

par -

faitement

isolé, dont la

seconde arma -

ture

est reliée à la masse .

Un contact I permet dappliquer

sur

la grille des potentiels

variables

U. Ces po

-

tentiels

chargent également le condensa

-

teurC. Un milliampèremè

tre

mA intercalé dans le circuit anodique

mesure le cou -

rant anodique.

On

commence par

relever la

caract

éris

-

tique

iaz =

f(

Ue

), le

contact

I étant fermé

.

On note le courant anodique

ia corres -

pondant à

une

tension U et on

ouvre

le

contact

I. On observe alors la variation du courant anodique. En supposant que la grille soit parfaitement isolée, s’il

n

existe aucun

courant grille, la charge

aux

bornes ducondensateur C

se conserve

ia =

t

[ UK

)

Soit UKi

la tension appliquée et

Ug

2 la

tension au bout du temps dt. Or

:

dQ

=

i.dt

le

courant

est égal à la variation de la charge pendant le temps dt.

Si

le

temps

dt

est

suffisamment

court, la charge ou la décharge d

un

condensa

-

teur

peuvent ê

tre

considé

r

é

es comme

étant proportionnelles en temps et

on

peut écrire

:

d Q

_ _

C (Ugi

Uga

)

ïg

dt dt

En effet, Q

=

U C

.

Ugi

et Ug2

sont

duits de

la

caract

é

-

ristique. Il

suffit

de lire le temps

dt sur

un chronomètre pour calculer ig.

Fig

.

8

.

Méthode Sarbey

.

Pour pouvoir prendre dt de lordre de 2 à 5 secondes, il faut que le temps de décharge

ou de

chargesoit beaucoup plus long,

ce

quon obtient

en prenant

Célevé,

de

lordre de 0,01|

xF-

Cette

m

éthode permet de définir

Je

point correspondantau courantgrillenul.

Il suffit pour

cela

dattendre que le

cou -

rant grille charge lecondensateur C pour un équilibre

entre

le

courant

ionique et électronique. En effet, la charge du con

-

densateur

en

variant la polarisation

de

la grille, modifie le courant anodique qui détermine lionisation.

Au bout dun temps t le

courant ano -

dique

ne

varie plus. En

se

rapportant à la courbe

ia =

f(Ug), on

trouve

le po

-

tentiel grille correspondant. Cette mé

-

thode nous

a

permis de déterminer le point de fonctionnement optimum des lampes édeotromè

tres .

Conclusion

Nous avons

essayé dans

cette

étude de

définir le rapport existant

entre

le

cou -

rant grille d

un

tube et

le

vide

r

égnant dans lampoule

de

celui

-

ci. Malheureuse

-

ment, le courantgrillepeutê

tre

dû égale

-

ment àdautres

causes

:émission thermo

-

électrique, photoélectrique

par

la lumiè

re

ou

les

rayonsX provenant delanode

sans

parler du courant de fuite déjàcité.

Il y

aura

donc

lieu

de revenir

sur ce

phé

nom

ène, ce que

nous nous

proposons de

faire dans une

prochaine étude .

U

.

ZELBSTEIN

.

Fig

.

6

. —

Courbe d

un 6Q7 bien vidé avec et sans résistance de grille

.

Fig

.

7

. —

Courbe analogueà la précédente

,

mais pour un tube mal vidé

.

68

www.retronik.fr

Références

Documents relatifs

T ref est la température des jonctions entre les câbles de compensation et le thermocouple, elle se trouve au dessus de température ambiante dans une plage limitée de sorte que

Ce type d’appareils, réalise le redressement du signal à mesurer ( redressement simple alternance ou double alternance), puis l’aiguille dévie

Donc pour mesurer cette puissance on utilise un ampèremètre pour mesurer I et un voltmètre pour mesurer U selon deux cas de montages (montage amont et montage aval)..

Être capable de concevoir un programme Être capable de concevoir un programme simple en langage assembleur pour.. simple en langage assembleur pour

- Ils contiennent plus de vitamines, de fibres, d’antioxydants / ils contiennent des éléments bénéfiques pour la santé / c'est bon pour la santé. - Cela prévient

Souvent, on note l’intensité I. Attention ! I n’est pas l’unité de l’intensité, c’est juste une notation.) On la représente par une flèche sur un circuit. Pour

Il s’agit du déplacement d’ensemble de particules chargées dans un milieu conducteur lié à l’existence d’un champ électrique.. Chaque particule de charge , en

Je branche l’appareil en série
 avec le dipôle dont je souhaite
 mesurer l'intensité électrique
 et je mets le circuit sous tension 3. - J'ai besoin d’ouvrir le