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Analyse des facteurs influençant les décisions de RCP lors des ACR extrahospitaliers : une étude Cas-Témoins

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Thesis

Reference

Analyse des facteurs influençant les décisions de RCP lors des ACR extrahospitaliers : une étude Cas-Témoins

PAYOT, Charles

Abstract

Dans cet article, nous avons présenté les résultats d'une étude de cohorte rétrospective de type cas-témoins basée sur le registre des arrêts cardiaques extra-hospitaliers à Genève.

Cette étude a identifié les éléments clés utilisés par les médecins urgentistes pour décider d'entreprendre une réanimation cardio-pulmonaire (RCP) ou de l'interrompre précocement chez des patients adultes en arrêt cardio-respiratoire (ACR) avec une asystolie comme rythme initial. Après exclusion des patients en mort évidente et avec des directives anticipées de non réanimation, nous avons pu ainsi démontrer plusieurs facteurs pouvant contribuer à l'abstention d'une RCP. Les patients âgés, avec des comorbidités plus importantes étaient moins souvent réanimés, de même que les patients en ACR dont l'étiologie était non-médicale, sans témoins et ne bénéficiant pas d'un massage cardiaque externe par témoins. La connaissance de ces éléments nous semble importante dans la pratique quotidienne pour aider à la prise de décision rationnelle lors d'une réanimation.

PAYOT, Charles. Analyse des facteurs influençant les décisions de RCP lors des ACR extrahospitaliers : une étude Cas-Témoins. Thèse de doctorat : Univ. Genève, 2021, no.

Méd. 11043

DOI : 10.13097/archive-ouverte/unige:150839 URN : urn:nbn:ch:unige-1508396

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:150839

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Section de

médecine clinique, Service des Urgences

Département d’anesthésiologie, pharmacologie clinique, soins intensifs et urgences

Thèse préparée sous la direction du Professeur François Sarasin et co-direction du Dr. Med Robert Larribau

« Analyse des facteurs influençant les décisions de RCP lors des ACR extrahospitaliers : une étude Cas-Témoins »

Thèse

présentée à la Faculté de Médecine de l'Université de Genève

pour obtenir le grade de Docteur en médecine par

Charles Payot de

Corcelles-près-concise (VD)

Thèse n° 11043 Genève Mars-2021

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Thèse soumission V1 2

Table des matières

1. Liste des abréviations ... 3

2. Résumé de la thèse ... 4

3. Remerciements ... 5

4. Introduction... 6

1. Définition de l’ACR ... 6

2. Incidence et survie des ACR extrahospitaliers ... 6

3. Étiologies et physiopathologie de l’ACR ... 8

4. Prise en charge des ACR ... 9

5. Facteurs influençant la décision de non réanimation ... 13

6. Question de recherche ... 15

5. Résumé de l’article ... 16

1. Introduction ... 16

2. Méthode ... 16

3. Résultats ... 17

4. Discussion ... 17

5. Conclusion ... 19

6. Bibliographie ... 20

7. Article (en annexe) ... 24

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1. Liste des abréviations

ACR Arrêt Cardio-Respiratoire AESP Activité Électrique Sans Pouls

ALS Advanced Life Support

AMPDS Advanced Medical Priority Dispatch System

BLS Basic Life Support

CASU Centrale d’Appels Sanitaires Urgents CCI Charlson Comorbidity Index

CBD Criteria Based Dispatch

CCMU Centres de Communications Médicales d’Urgences DSA Défibrillateur semi-automatique

EMS Établissement médicaux sociaux EMT Emergency Médical Techician FV Fibrillation Ventriculaire

HUG Hôpitaux Universitaires de Genève

MCE Massage Cardiaque Externe

NTBR Not To Be Resuscitated

RCP Réanimation Cardio-Pulmonaire SAMU Service d’Aide Médicale Urgente SMU Services Médicaux d’Urgences

SMUR Service Mobile d’Urgences et de Réanimation TOR Termination-of-Resuscitation Guidelines TV Tachycardie Ventriculaire

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2. Résumé de la thèse

Dans cet article, nous avons présenté les résultats d'une étude de cohorte rétrospective de type cas- témoins basée sur le registre des arrêts cardiaques extra-hospitaliers à Genève. Cette étude a identifié les éléments clés utilisés par les médecins urgentistes pour décider de suspendre ou non la réanimation cardio-pulmonaire (RCP) chez des patients adultes en arrêt cardio-respiratoire (ACR) avec une asystolie comme rythme initial.

Après exclusion des patients en mort évidente et avec des directives anticipées de non réanimation, nous avons pu ainsi démontrer plusieurs facteurs pouvant contribuer à l’abstention d’une RCP. Les patients âgés, avec des comorbidités plus importantes étaient moins souvent réanimés, de même que les patients en ACR dont l’étiologie était non médicale (qui englobe les noyades, les causes traumatiques et les ACR d’origine asphyxiques) sans témoins et ne bénéficiant pas d’un massage cardiaque externe par témoins.

La connaissance de ces éléments nous semble importante dans la pratique quotidienne pour aider à la prise de décision rationnelle lors d’une réanimation.

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3. Remerciements

Je tiens à remercier toutes les personnes ayant contribué à la rédaction de cette thèse en commençant par le Professeur Sarasin pour sa relecture et ses conseils avisés et Dr. Robert Larribau qui m’a soutenu et guidé durant toute cette période. Un grand merci également au Dr. Laurent Suppan pour sa relecture attentive et son expertise dans la rédaction de la discussion de l’article original ainsi qu’au Dr. Christophe Fehlmann pour son aide dans la rédaction de la méthode et l’analyse des données.

Pour terminer, une reconnaissance envers mes parents pour leur soutient ainsi qu’à ma femme pour sa compréhension et son aide tout au long de cette longue aventure.

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4. Introduction

L’Arrêt Cardio-Respiratoire (ACR) est un symptôme ayant un pronostic de survie et d’état neurologique à moyen terme très réservé. En effet, la survie moyenne reste aujourd’hui d’environ 8.8% à la sortie de l’hôpital.1 La prise en charge initiale repose sur une réanimation cardio-pulmonaire (RCP) précoce afin d’augmenter les chances de survie.2 La décision de débuter une RCP ou d’arrêter précocement les gestes de réanimations déjà entrepris, dès que les informations sur le patient et le contexte de l’ACR sont obtenus, est donc primordiale puisqu’il n’existe actuellement aucun consensus sur ce sujet pour les patients n’ayant pas de directives anticipées ni de critères de mort évidente établis.3 Dans cette étude, nous nous sommes intéressés aux facteurs pouvant influencer la prise de décision d’entreprendre une RCP ou de l’interrompre précocement, chez des patients victimes d’ACR extrahospitalier, lorsque les raisons apparentes (mort évidente ou directives anticipées) ne sont pas réunies.

1. Définition de l’ACR

Plusieurs approches concernant la définition de l’ACR ont jalonné ces quatre dernières décennies, apparues dans les trois modifications successives des « Directives concernant l’établissement des rapports dans le style Utstein » de 1991,2004 et 2015.2,4,5 La définition actuellement acceptée de l’ACR est « la survenue inopinée d’une cessation de l’activité mécanique cardiaque, confirmée par l’absence de signes de circulation ». Les directives de 2015 reconnaissent à toute personne la capacité de constater un ACR, compétence qui n’est plus réservée seulement au médecin et ceci dans le but d’une reconnaissance précoce de cette situation, afin de réduire le délai d’initiation de la RCP.5

2. Incidence et survie des ACR extrahospitaliers a. Incidence des ACR en général

L’incidence globale des ACR varie selon les continents, en fonction du nombre d’appels aux Centres de Communications Médicales d’Urgences (CCMU), de l’organisation des Services Médicaux d’Urgences (SMU), et de l’âge moyen d’inclusion dans le registre. En Australie, cette incidence est de 99.4 / 100'000 habitants / an, similaire au taux de 95.7 / 100'000 habitants / an, retrouvé aux États-Unis mais nettement supérieur aux chiffres européens (84.0 / 100’00 habitants / an) et japonais (70.3 / 100'000 habitants / ans).6 Cette disparité retrouvée en Océanie peut s’expliquer par la difficulté d’obtenir un recensement exact de la population dans un vaste pays et l’augmentation des facteurs de risque

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Thèse soumission V1 7 cardio-vasculaires au sein des communautés indigènes.6 En Suisse, aucun chiffre fédéral n’est disponible, mais par extrapolation des études tessinoises, elle est d’environ 1 / 1000 habitant / ans (102 / 100'000 habitants / an au Tessin en 2009, pour tous les ACR chez des patients âgés de plus d’un an.)7

b. ACR réanimés

L’incidence des ACR réanimés varie également entre les pays en fonction 1) de la population étudiée, 2) de l’organisation des services de secours, et 3) de l’adhésion stricte de la récolte des données aux directives d’Utstein.8 Une grande disparité existe allant d’un taux de 48 / 100'000 habitant / an en Australie, de 49 / 100'000 habitants / an en Europe, de 56 / 100'000 habitants / an aux États-Unis et 63 / 100'000 habitants / an au Japon.6,9 En Autriche, l’incidence des ACR réanimés est passée de 16.5 / 100'000 habitants / an en 1990 à 49,7 / 100'000 habitants / an cinq ans plus tard, en raison de l’augmentation de la fréquence du massage cardiaque par témoins, l’incidence globale des ACR restant inchangée.8 En Allemagne, elle a quintuplé en 1997 après la mise en place d’un réseau téléphonique adéquat, raccourcissant le délai d’intervention et en Angleterre elle est actuellement de 53,2 / 100'000 habitants / an.8,6 En Suisse et plus particulièrement au Tessin, elle atteint jusqu’à 69 / 100'000 habitants / an ; ceci semble être en partie dû à un réseau de secours permettant une réponse très rapide.7 A Genève, elle se situe à 46.7 / 100'000 habitants / an, ce qui équivaut à réanimer entre 200 et 250 personnes chaque années.10

c. ACR non réanimés

Une étude Anglaise a mis en évidence que l’incidence des ACR non réanimés s’élève à plus de 50%, pour trois raisons : 1) la présence de lésions incompatibles avec la vie (comme par exemple un état de putréfaction avancé), 2) la présence de directives anticipées claires et 3) lorsque les manœuvres de réanimation sont « jugées futiles ».3 Cette étude anglaise a ainsi montré que 13% des patients victimes d’ ACR extrahospitaliers ne sont pas réanimés alors qu’il n’y a ni signes de mort évidente, ni directives de non réanimation disponibles.3 Il semble que ces 13% de réanimations non débutées, soient « jugées futiles » sur la base de l’absence de témoins lors de la survenue de l’ACR, du rythme initial d’asystolie et d’un délai d’arrivée des secours trop long.3 Une autre étude finlandaise constate également que les patients ne sont pas réanimés majoritairement en raison de lésions non compatibles avec la vie, mais également lorsqu’ ils présentent un rythme initial d’asystolie et une survenue d’ACR sans témoin.11

d. Survie des ACR

En Angleterre, le taux de survie global est de 25,8% à l’admission à l’hôpital et de 7.8% à la sortie de l’hôpital.12 Les patients dont l’étiologie de l’ACR était cardiaque présumée, qui avaient bénéficié d’un

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Thèse soumission V1 8 massage cardiaque précoce et dont le rythme initial constaté était choquable, avaient les meilleures chances de survie.3,8 Dans le canton du Tessin, uniquement pour les ACR d’étiologie cardiaque présumée, la survie était de 56% à l’admission à l’hôpital, et de 35% à sa sortie de l’hôpital et de 24%

à un an.7 A Genève, le taux de survie de tous les ACR à la sortie de l’hôpital est de 17.1% en 2012.10

3. Étiologies et physiopathologie de l’ACR

Historiquement, la séparation en deux groupes distincts des troubles du rythme cardiaque lors des ACR découle de la première classification selon Utstein en 1991; la première entité regroupant les rythmes initiaux nécessitant un choc électrique, à savoir la Fibrillation Ventriculaire (FV) et la Tachycardies Ventriculaires (TV) sans pouls.2 C’est Jean-Louis Prévost, neurologue et physiologiste genevois, qui, en 1889 découvrit que l’application d’un choc électrique intense sur la peau pouvait convertir une FV en rythme organisé sinusal.13 L’obstruction coronarienne est l’étiologie principale des troubles du rythme ventriculaire malin, à savoir les TV sans pouls et les FV.14 A l’opposé, les asystolies et Activités Électriques Sans Pouls (AESP) ne requièrent pas de défibrillation mais nécessitent un massage cardiaque et un traitement de la maladie sous-jacente.15 Ils sont communément regroupés sous le moyen mnémotechnique « 5H et 5T » qui résume les causes les plus souvent rencontrées et pouvant bénéficier d’un traitement ciblé.15 Récemment l’hémorragie sous arachnoïdienne est rentrée dans cet ensemble de causes, cette pathologie reste toutefois plus fréquemment diagnostiquée chez de jeunes patients (Figure 1).17 L’AESP et l’asystolie peuvent aussi découler de l’évolution défavorable de la FV et TV sans pouls en fonction du délai depuis le collapsus et ont une survie nettement inférieure aux rythmes choquables. 14,16

Figure 1 : Étiologies des asystolies et AESP

"H" "T"

Hypoxie Thrombose (veineuse)

Hypovolémie Thrombose (artérielle)

H+ (acidose) Tamponnade

Hypo/hyperkaliémie Tension Pneumothorax

Hypothermie Toxine

HSA

HSA : Hémorragies Sous-Arachnoïdiennes

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4. Prise en charge des ACR a. Chaine de survie

La pondération des différents points de la chaîne de survie a évolué avec le temps. Le premier schéma paru en 1991 (Figure 2) a été modifié pour accorder plus d’importance à la reconnaissance précoce de l’ACR et à la rapidité du MCE (Figure 3). 18,19

Figure 2 : Chaine de survie de 199118

Figure 3 : Chaine de survie de 201819

b. Chaine des secours

Organisation de la régulation des appels d’urgence

Lors d’un appel au CCMU, les premières personnes à réagir sont les régulateurs qui décrochent le téléphone.20 Aux États-Unis, depuis les années 1990, ces Paramedic bénéficient d’une formation de courte durée d’environ 40 heures avec un enseignement du BLS, complétée par l’enseignement des techniques de télécommunication et de triage.21 Ils doivent également suivre une formation continue au moins une fois par mois. La présence d’un médecin cadre au CCMU permet également une assurance de qualité et d’assurer la supervision des cas complexes.21 Afin d’organiser la réponse des secours de façon adaptée et de trier les informations vitales, plusieurs systèmes de régulation existent.

Le système AMPDS (Advanced Medical Priority Dispatch System) guide le régulateur à travers une série de questions et d'algorithmes structurés permettant de prioriser le degré d’urgence. Les systèmes CBD (Criteria Based Dispatch) utilisent un concept basé sur des « mots-clefs » qui orientent vers des protocoles d’évaluation, en partant de l’évaluation des situations ou de l’évaluation des symptômes dans le but de trier les demandes et d’aider à définir au mieux les niveaux de soins appropriés.20 En

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Thèse soumission V1 10 France, c’est le SAMU (Service d’Aide Médicale Urgente), répondant au numéro « 15 » qui traite les appels urgents de nature médicale.22 Ce service est implanté au cœur du secteur des urgences d’un hôpital et gère les appels urgents avec des médecins dédiés. Ils déterminent et déclenchent la réponse la plus appropriée à l’état du patient et peuvent, le cas échéant, donner un conseil, envoyer un médecin généraliste de permanence ou dans les cas les plus graves, déployer une ambulance avec l’intervention d’un SMUR. Contrairement au modèle AMPDS et CBD, le modèle de régulation français ne fonctionne pas avec du personnel paramédical et permet donc d’orienter le patient déjà en préhospitalier avec un avis médical.22

Les systèmes de secours extrahospitaliers

La chaîne des secours extrahospitaliers (Figure 4) découle du schéma de la chaine de survie et son organisation est très variables selon les pays ou les continents.23

Figure 4 : Chaine des secours23

Son fonctionnement s’articule sur deux modèles distincts. D’un côté, le modèle anglo-saxon se base sur un concept de paramédicalisation avancée, le médecin d’urgence ne se déplaçant que très rarement sur site.24 De nombreux pays, notamment asiatiques, ont repris et adapté ce modèle.25 A l’opposé la vision « franco-allemande » met en œuvre un deuxième niveau, constitué principalement d’un médecin qui intervient sur le site de l’opération lors de situations particulièrement graves, par exemple lors de la survenue d’un ACR.26 Cette étude tend d’ailleurs à montrer une meilleure survie avec cette configuration pour des patients en ACR d’origine cardiaque dans une ville de taille moyenne.

Une autre étude anglaise supporte l’hypothèse d’une meilleure survie chez des patients victimes d’un traumatisme majeur en extra-hospitalier et qui ont bénéficié d’une médicalisation en amont.27 Les différents acteurs extrahospitaliers

Au sein de l’organisation des secours extrahospitaliers, il existe différents niveaux de compétences paramédicales.25 Le premier échelon est composé d’EMT-1 (Emergency Médical Techician) qui

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Thèse soumission V1 11 effectuent les gestes basiques comme la prise des signes vitaux et l’utilisation d’un Défibrillateur Semi- Automatique (DSA). Les EMT-2 accomplissent les mêmes gestes que les EMT-1 agrémentés par des soins plus spécialisés comme la pose de voies veineuses périphériques, un remplissage liquidien et l’utilisation de masques laryngés de type I-gel®. A Taiwan, la formation nécessaire afin d’obtenir le titre d’EMT-2 est de 280 heures de cours, soit sept fois plus que les EMT-1.25 Ces deux niveaux de compétences permettent de prodiguer des soins de base (Basic Life Support ; BLS). Les Paramedic constituent le dernier palier de formation paramédicale des systèmes de soins anglo-saxons. Ils effectuent l’ensemble des actes attribués aux EMT-1 et EMT-2, peuvent administrer des médicaments et pratiquer une intubation orotrachéale sans délégation médicale.25 Ce degré d’autonomisation leur permet de prodiguer des soins de réanimation avancés (Advanced Life Support ; ALS).25 Le dernier maillon de la chaine des secours extrahospitaliers est le médecin d’urgences. En Suisse, la médecine d’urgences demeure encore une formation complémentaire aux spécialités de la médecine interne, de la chirurgie ou de l’anesthésie.28 Le médecin urgentiste doit pouvoir effectuer l’ensemble des gestes salvateurs comprenant la gestion des voies aériennes, le traitement des patients polytraumatisés et doit être capable de trier et d’orienter les patients.29

c. Points décisionnels au cours de la prise en charge extrahospitalière

1er point décisionnel (durant l’appel téléphonique)

La première étape se situe lors de l’appel téléphonique aux CCMU (Graphique 1, REA 1). Peu d’études décrivent l’autonomie des régulateurs lors de cette phase initiale, mais une étude américaine exclu d’emblée les patients en mort évidente et avec des directives anticipées claires, laissant supposer que les secours ne sont pas envoyés dans de telles situations.30 Dans le cas contraire, les intervenants préhospitaliers sont déployés sur site et la prise en charge se poursuit auprès du patient.

2ème point décisionnel (à l’arrivée des secours sur place)

Le deuxième point décisionnel dépend de la prise en charge des secours, qu’ils s’agissent d’EMT, de Paramedic (Graphique 1, REA 2) ou directement d’un médecin (Graphique 1 REA 3). A l’arrivée des secours professionnels et durant l’évaluation initiale, les intervenants préhospitaliers recherchent des critères de mort évidente ou des directives de non réanimation. Lorsque ces critères sont retrouvés, les secouristes prennent donc la décision de ne pas entreprendre une réanimation.3

En théorie, il ne semble pas exister de critères de futilité définis hors de ces deux situations précédemment décrites pour les intervenants paramédicaux sauf en Angleterre où les critères de futilité définis sont 1) l’absence de gestes de réanimation entrepris par les témoins, 2) un délai entre l’évaluation et le collapsus supérieur à 15 minutes, et 3) un rythme constaté d’asystolie pendant plus de 30 secondes.3 Toujours selon cette étude, les décisions de non-réanimation sont basées sur ces critères dans 13% des ACR non réanimés.

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Thèse soumission V1 12 Graphique 1 : Points décisionnels dans la prise en charge extrahospitalière :

3ème point décisionnel (décision médicale)

Dans les systèmes anglo-saxons, la décision de réanimer n’est pas une décision médicale, en l’absence de médecins se déplaçant sur le site de l’intervention.31 La conséquence, vue ci-dessus (Graphique 1 REA 2), est qu’un certain nombre de réanimations débutées par les secouristes professionnels sont arrêtées par un médecin urgentiste dès leurs arrivées à l’hôpital; c’est pour éviter le transport « futile » de patient que les règles ToR (Termination-of- Resuscitation Guidelines) ont été développées.32 Elles ont permis de limiter le transport futile de patients à l’hôpital en se basant sur 1) l’absence de retour transitoire à la circulation spontanée, 2) de l’absence de délivrance d’un choc avant la décision de transport et 3) de l’absence de survenue de l’ACR durant la prise en charge par les secouristes.33 L’utilisation de ces trois critères apportait une excellente valeur prédictive positive (VPP) de décès avant la sortie de l’hôpital (VPP de décès : 99.5%), tous les patients réanimés étant par ailleurs transportés.33 Ces règles, développées initialement pour des soins de base (BLS) et uniquement pour les ACR d’origine cardiaque ont été étendues aux systèmes à deux niveaux de réponse, le deuxième étant constitué d’un niveau ALS (Paramedic).32 Une étude a validé ces règles élargies aux systèmes avec deux niveaux de réponse et mesuré une VPP de décès de 100%, en ajoutant aux critères BLS des règles TOR une « absence de témoins lors de la survenue de l’ACR » et « l’absence de manœuvres de réanimation par ces mêmes témoins ».33 Dans les systèmes où des médecins d’urgences se déplacent en deuxième niveau de réponse, celui-ci peut ordonner l’arrêt des manœuvres de réanimation (Graphique 1 REA 3) en se basant sur des critères probablement identiques à ceux appliqués dans les centres d’urgences. Dans ce contexte, les critères des règles TOR élargis ont probablement des similitudes avec les critères qui influencent les prises de décision pour débuter ou non une réanimation

Sur site A l’appel

Appel ACR

Évaluation Régulateur

+ RCP

REA 1

Évaluation Ambulancier

+ REA ALS

Évaluation Médicale

+ REA ALS

ACR avec ROSC ou REA en cours

à l’Hôpital OUI

OUI

NON NON NON

ACR décédé REA

2

REA 3 OUI

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Thèse soumission V1 13 par un médecin sur site, ou pour arrêter très précocement celle-ci si elle a été débutée avant son arrivée.

5. Facteurs influençant la décision de non réanimation a. Mort évidente

Signe de mort évidente sur site

L’évolution naturelle de la mort se caractérise par trois phénomènes distincts qui déterminent les signes semi tardifs du décès. Le premier est l’apparition d’hypostase qui peut déjà être perceptible dès 20 minutes à 2 heures dans les zones déclives du cadavre, par un processus purement passif de stase sanguine. Cette hypostase peut encore totalement changer de place jusqu’à 6 heures post-mortem et partiellement jusqu’à 12 heures. Passé ce délai, elles sont fixes. Le deuxième déterminant correspond à la rigidité cadavérique, conséquence de l’arrêt de l’apport énergétique et qui « fige » les cellulaires musculaires dans leur état contracté. Son apparition et son évolution sont variables et dépendent de nombreuses valeurs dont la température et le type de muscle. En général, la rigidité débute au niveau de l’articulation temporo-mandibulaire dès 2-3 heures après le décès, avec une rigidité maximale entre 6 et 12 heures sur l’ensemble du corps. Dès 36 heures, elle diminue pour disparaître complètement à 48 heures. La troisième variable est la température qui chute d’environ un degré par heure avec cependant de grandes variations en fonction du poids de l’individu, de la température initiale et ambiante, et du port de vêtements. Les évolutions tardives du corps après la mort sont basées sur des modifications biochimiques entraînant une autolyse et une putréfaction, phénomène également lié aux conditions extérieures et l’environnement. En médecine légale, les trois signes reconnus de mort certaine sont l’hypostase fixée, la rigidité et l’altération cadavérique.34

Lésions incompatibles avec la vie

En dehors des signes certains de la mort, la décapitation, les traumatismes crâniens avec destruction cérébrale et l’incinération à plus de 95% de la surface corporelle sont des conditions qui ne sont pas compatibles avec la vie et ne requièrent pas de réanimation.35 Dans l’étude Finlandaise, cela représente 12 % des patients non réanimés.11

Signes de mort évidente à l’appel

Afin de limiter le déploiement de ressources inutiles pour des patients déjà décédés, les régulateurs du centre d’appel d’urgences (CCMU) cherchent à identifier par téléphone les signes révélateurs d’une mort évidente. Parmi les patients qui sont décrits inconscients, et/ou ne respirant pas, la rigidité cadavérique permet d’identifier ceux en mort évidente avec le plus de certitude.

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Thèse soumission V1 14

b. Directives de non réanimation

La mention NTBR (Not To Be Resuscitated) en anglais signifie l’abstention de RCP chez un patient qui en a fait la demande écrite. Cette démarche s’inscrit dans un cadre éthique en respectant l’autonomie et le droit à l’auto-détermination pour un patient capable de discernement. En face d’un sujet incapable de discernement, l’existence de directives anticipées, définies selon la loi genevoise sur la santé (K1 80, article 5), ont davantage de poids et doivent être respectées si elles s’appliquent à la situation actuelle.36

c. Autres facteurs

Age

Malgré le vieillissement de la population, aucun seuil limite n’est identifié en-dessous duquel les chances de survie sont nulles après une réanimation.37 Une étude japonaise sur des centenaires révèle que l’âge ne doit pas être un critère de non réanimation.38 De manière générale, l’âge avancé n’influence pas le succès immédiat d’une réanimation, les conséquences neurologiques à court terme de l’ischémie et anoxie étant similaires à tout âge; la prévalence de la mort neurologique dans les 14 jours après un massage cardiaque est donc identique.39 L’âge ne devrait donc pas être un facteur limitant la décision de débuter une réanimation. Même au-delà de 90 ans, un taux de succès de plus de 10% existe.40 Les patients résidents dans les établissements médico-sociaux (EMS) ont les mêmes chances de survie ajustée aux facteurs pronostic et comorbidités que les personnes résidant à domicile

; une politique de non réanimation pour tous les résidents ne se justifie donc pas.41 Sexe

Les femmes en ACR sont statistiquement plus âgées, plus fréquemment retrouvées à domicile, avec un rythme non choquable et bénéficient moins souvent d’un MCE avec, par conséquent, une probabilité de survie diminuée par rapport aux hommes.42 Néanmoins, après l’ajustement de ces déséquilibres, les femmes entre 15 et 45 ans semblent présenter une meilleure survie post-ACR, reflétant l’effet protecteur hormonal.43 Dans les cas jugés futiles, le retrait thérapeutique semble être plus favorisé chez les femmes sans raison clairement identifiées.3 Cependant ces considérations ne sont pas unanimes et l’étude Zurichoise, ne montre pas de différence lors des réanimations entre les sexes.44

Comorbidités

La présence de comorbidités engendre une baisse de survie post-RCP, ceci proportionnellement à leur importance et leur nombre.45,46 Le score de Charlson permet d’évaluer leur impact et considère l’insuffisance cardiaque, le diabète et le cancer comme les plus significatives.47 Dans une étude polonaise, les patients ont tendance à ne pas être réanimés en raison d’un cancer en phase terminale, ce que confirme une étude finlandaise en incluant des patients avec une démence avancée.48,49

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Thèse soumission V1 15 Étiologie présumée

Selon l’étude anglaise, l’origine présumée cardiaque est celle dont une réanimation est débutée dans la majorité des cas avec un taux de plus de 80%.3 En revanche, si l’étiologie est d’ordre respiratoire (par asphyxie) ou par noyade, les tentatives de réanimation sont de 5,8% et moins de 0,1%

respectivement. Toujours selon cette même étude, l’étiologie traumatique semble être la principale raison pour ne pas débuter une réanimation avec moins de 3% de patients réanimés. Cependant cette prise de décision doit être remise en question ; en effet une étude canadienne démontre un taux de survie supérieure à 6% pour les traumatismes fermés.50

Réanimation par les témoins

La réduction du délai dans la mise en place d’un massage cardiaque efficace est fondamentale afin d’augmenter la survie ; une étude serbe montre qu’une réanimation précoce en moins de 4 minutes est un facteur pronostic favorable.51 A l’inverse, l’absence d’action entreprise par les témoins tend à démontrer une abstention de réanimation par le médecin en raison d’une hypoxie prolongée.52 En revanche, à notre connaissance, aucune étude n’a démontré l’abstention de réanimation par le médecin chez des patients en ACR non réanimés par un service de secours au préalable.

Délai d’intervention

Une relation inverse existe entre le délai d’intervention et la sortie à l’hôpital ; il constitue donc une variable primordiale dans la survie lors d’une réanimation.53 Une étude japonaise estime qu’un temps de réponse de moins de 6,5 minutes est associé à une évolution neurologique favorable ; la réanimation faite par les témoins augmente cet intervalle d’une minute supplémentaire.54

Expérience des intervenants

L’expérience clinique du médecin leader est un atout majeur en préhospitalier permettant une prise décisionnelle des plus rapides en cas de réanimation ou d’abstention thérapeutique.55 Cette configuration ne s’applique que lors d’un déplacement du médecin sur place au sein d’un système préhospitalier à deux niveaux, comme en Suisse ou en France. Cet état de fait n’est toutefois pas unanime, un médecin n’étant pas supérieur à la prise de décision de non réanimation par rapport aux ambulanciers.56

6. Question de recherche

A ce jour, aucune étude ne s’est donc intéressée aux facteurs qui influencent la décision de débuter ou non une réanimation pour les patients victimes d’ACR, qui n’entrent pas dans la catégorie des

« morts évidentes » ou qui n’ont pas de directives anticipées écrites ou présumées pour ne pas être réanimés. L’objectif de cette étude est donc, pour les situations où le premier rythme constaté était une asystolie, de mettre en évidence des facteurs qui ont influencé la décision médicale de réanimer ou non ces patients.

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Thèse soumission V1 16

5. Résumé de l’article

Ce travail de thèse a fait l’objet d’une soumission originale dans le journal Emergency Medicine Journal le 03 septembre 2020 dont voici le résumé. La soumission se trouve en annexe.

1. Introduction

Les ACR extra-hospitaliers sont responsables d’environ 10% des décès dans le monde. Les facteurs favorables pour leur survie sont une RCP précoce et la présence initiale d’une FV qui est le plus souvent liée à une étiologie cardiaque sous-jacente. Inversement, les éléments les plus défavorables sont un rythme non choquable, la présence d'une pathologie sous-jacente irréversible (par exemple un cancer avancé) ou un délai important entre le collapsus du patient et le début des manœuvres de réanimation.

Afin d'éviter le transport futile de patients victimes d’ACR extra-hospitalier à l'hôpital avec des faibles chance de survie, des règles d’interruption de la réanimation (Termination of Resuscitation (TOR)) sont actuellement utilisées comme guide pour interrompre une RCP en l'absence d'un médecin urgentiste sur le terrain (comme c’est le cas dans les pays anglo-saxons). Ces règles sont basées sur l'absence de cinq facteurs : un ACR devant un médecin d’urgentiste ou un témoin laïc, un rythme choquable, un retour à une circulation spontanée et une RCP par des témoins. Cependant, les critères permettant d’entreprendre une RCP ou de l’interrompre précocement sur le terrain sont rares.

2. Méthode

Cette étude sur une cohorte rétrospective réalisée aux Hôpitaux Universitaires de Genève s’est appuyée sur le registre des ACR genevois approuvé par le comité d'examen éthique institutionnel (projet ID 12-208-R). Nous avons examiné tous les patients pour lesquels un appel d'urgence pour un ACR avait été reçu par la CASU entre le 01.01.2009 et le 01.01.2017. Les patients ont été inclus dans l'étude s'ils présentaient un cas confirmé d'ACR extra-hospitalier dans le canton de Genève et avaient été pris en charge par le SMUR. Les patients ont ensuite été exclus s'ils n'étaient pas en asystolie, présentaient des signes de mort évidente (lividité post-mortem, rigidité cadavérique ou blessure incompatible avec la vie), avaient des directives anticipées de non réanimation ou avaient moins de 16 ans. Nous avons également exclu les patients avec un délai de réponse des secours erroné (0 seconde ou plus de 25 minutes). L’issus primaire de notre étude était la décision soit d'interrompre précocement la réanimation, décrite comme une "abstention de réanimation", soit de ne pas utiliser d'adrénaline intraveineuse en l'absence de retour de la circulation spontanée. Nous avons procédé à une recherche approfondie dans la littérature des prédicateurs supposés pour ne pas débuter une RCP

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Thèse soumission V1 17 puis effectué une régression logistique multi variable de ces prédicteurs pour identifier lesquels pouvaient influencer la décision médicale de non réanimation.

3. Résultats

Nous avons inclus 705 patients dans notre étude. L'âge moyen des patients était de 66,9±18,3 ans, dont 60% étaient des hommes. Dans notre modèle multi variable, les prédicteurs d’abstention ou d’arrêt précoce d’une réanimation étaient l'âge avancé (OR=6,67, 95% CI 3,98-11,17, pour les patients>80 ans), un CCI (Charlson Comorbidity Index) élevé (OR=5,41, 95% CI 2,37-12,38, pour les patients présentant des comorbidités à plus de 5), et l'étiologie présumée non médicale (OR=7,78, 95%

CI 3,82-15,85). En revanche, les patients présentant un ACR devant témoins (OR=0,50, 95% CI 0,33- 0,74) et ceux qui avaient bénéficié d’une RCP par un témoin (OR=0,27, 95% CI 0,15-0,48) avaient plus de chances d'être réanimés.

4. Discussion

Dans notre étude, nous avons identifié que l’augmentation des comorbidités, l’âge avancé, l'étiologie non médicale présumée, un ACR sans témoin et l'absence de RCP par des témoins sont des facteurs indépendants concernant l’interruption précoce de la RCP chez des patients adultes victimes d’un ACR extra-hospitalier avec une asystolie comme rythme initial. En revanche, le délai du premier moyen sur place depuis l’événement, le sexe du patient et l’expérience du médecin intervenant ne changent pas l’attitude concernant sa décision d’entreprendre ou d’arrêter précocement une réanimation.

L’interruption des soins est une question clé en médecine aiguë. Aux urgences, les principales raisons associées à l’abstention d’une réanimation sont l’âge avancé et une qualité de vie précaire avec de fortes limitations fonctionnelles. Dans notre étude nous avons clairement identifié l'âge et les comorbidités comme facteurs associés à l’abstention d’une réanimation par le médecin urgentiste. Ces résultats sont également cohérents avec les connaissances actuelles sur les prédicteurs d’une mauvaise survie dans les situations ACR extra-hospitaliers, tel qu’un nombre élevé de comorbidités, un ACR sans témoin et ne bénéficiant pas d’un massage cardiaque par les témoins. L’origine traumatique est par ailleurs grevée d’une survie très faible par rapport à l’étiologie médicale.

En revanche, dans notre étude, nous n'avons pas observé de différence entre le nombre d'années d’expérience médicales et l’absence d’une réanimation. Ce résultat pourrait s'expliquer car à Genève

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Thèse soumission V1 18 les médecins cadres sont directement responsables des médecins en formation, soit sur le terrain, soit par téléphone. Une autre explication pourrait venir de la formation en éthique dispensée dès le début des études universitaires et lors de la formation médicale continue.

Cette étude a plusieurs limitations. Premièrement il s'agit d'une étude effectuée dans un seul centre hospitalier, ce qui peut limiter sa reproductibilité. En effet, le canton de Genève est un canton-ville et bien couvert par les services d’ambulance avec plus de 15 bases réparties sur tout le canton. Cette caractéristique pourrait contribuer au délai d’intervention très court et expliquer son influence neutre sur une décision d’entreprendre ou non une réanimation. Cet aspect pourrait être bien différent dans une zone plus vaste avec des distances plus grandes. Deuxièmement, ces résultats doivent être pris avec précaution pour une généralisation à d'autres systèmes médicaux d'urgence préhospitalier avec un seul niveau de réponse ou sans médecins d'urgence préhospitaliers, comme dans le système anglo- saxon. Troisièmement, il semble possible que les médecins aient signalé plus de comorbidités dans les dossiers médicaux lorsqu'ils décidaient de ne pas entreprendre une réanimation ; le score de Charlson semble donc avoir été difficile à appliquer dans un contexte préhospitalier et avoir pu potentiellement surestimer l'effet du CCI. De plus, il s'agit d'une étude rétrospective, avec un risque potentiel de données manquantes. Le risque est toutefois minime, car tous les dossiers médicaux informatisés étaient examinés quotidiennement par un médecin cadre pour des raisons de qualité et de supervision.

À notre connaissance, il s'agit probablement de l'une des premières études à analyser les facteurs influençant la décision de ne pas débuter une réanimation chez les patients en ACR extra-hospitalier sans directives anticipées de non réanimation et non en mort-évidente. Ces résultats pourraient avoir un impact sur notre pratique quotidienne. En effet, dans de nombreux pays, il n’existe pas de médecin urgentiste dans la médecine d’urgence préhospitalière. Dans ces pays, les ambulanciers ne peuvent pas décider par aux même de débuter ou non une réanimation. En identifiant les critères utilisés par les médecins, il pourrait être possible d'élaborer des lignes directrices permettant aux ambulanciers paramédicaux de prendre cette décision sans consulter un médecin urgentiste. En revanche un médecin sera toujours nécessaire sur site pour délivrer un certificat de décès, mais cela sans critère d’urgence.

En ce qui concerne les implications de la recherche, il est essentiel de confirmer ces résultats, soit rétrospectivement dans une autre cohorte, soit prospectivement dans une étude multicentrique. Une autre direction consisterait à évaluer si, plutôt que l'âge et le score de Charslon, une autre échelle, la Clinical Frailty Scale, pourrait être utilisée. Cet outil qui se base plus sur le jugement clinique s'est avéré

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Thèse soumission V1 19 pertinent en ce qui concerne la limitation des traitements de survie dans les unités de soins intensifs mais n’a jamais été développé en préhospitalier.

5. Conclusion

L’âge avancé, la présence de comorbidités, l’étiologie présumée non médicale, l’absence de témoin et de RCP pratiquées par des témoins sont des facteurs indépendants dans la décision médicale de ne pas entreprendre une réanimation lors d’ACR extra-hospitalier chez des patients adultes avec un rythme initial d'asystolie.

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