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COLLES DE PHYSIQUE - ATS

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Academic year: 2022

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(1)

C OLLES DE PHYSIQUE - ATS 2020-2021 Colle N°21 : 15 au 20 Mars 2021

Questions de cours et applications directes du cours

Considérons un solénoïde d’axe (𝑂𝑧), de longueur ℓ = 40 cm, de section 𝑆 = 20 cm2, contenant 𝑁 = 200 spires. La bobine étant parcourue par un courant 𝐼, le champ magnétique créé par ce courant est 𝐵⃗ 𝑖𝑛𝑡= 𝜇0𝑛𝐼 𝑒⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ à 𝑎𝑥𝑒 l’intérieur de la bobine. Exprimer et calculer l’inductance propre 𝐿 de cette bobine. Donnée : µ0 = 4.10-7 H.m-1.

Orienter 𝑑𝑆 avec 𝐼.

Calcul du flux de ce champ à travers une spire de la bobine : 𝛷1= ∬ 𝐵⃗ 𝑖𝑛𝑡∙ 𝑑𝑆

1 𝑠𝑝𝑖𝑟𝑒 = 𝜇0𝑛𝐼𝑆 =𝜇0𝑁𝐼𝑆

𝓵

Flux de ce champ à travers les 𝑁 spires de la bobine : 𝛷𝑁= 𝑁𝛷1=𝜇0𝑁2𝐼𝑆

𝓵

Inductance de la bobine longue: 𝐿 =Φ

𝐼 =𝝁𝟎 𝑵𝟐 𝑺

𝓵 A.N. : 𝐿 = 0,25 𝑚𝐻

Vérifications : dimension de 𝐿 : [𝐿] = [𝝁𝟎]. [𝒍𝒐𝒏𝒈𝒖𝒆𝒖𝒓]; signe de 𝐿 (𝐿 > 0) ; proportionnalité à 𝝁𝟎𝑁2

** Considérons les deux circuits couplés suivants : un circuit (𝑅1, 𝐿1) série alimenté par une source de tension 𝑒(𝑡) = 𝑣1(𝑡) couplé par mutuelle avec un circuit (𝑅2, 𝐿2) série.

La source de tension délivrant une tension sinusoïdale 𝑒(𝑡) = 𝑣1(𝑡) = 𝐸 cos(𝜔𝑡), on suppose le régime sinusoïdal forcé établi. Montrer que le couplage entre les deux circuits est équivalent, vu du circuit 1, à un unique dipôle d’impédance 𝑍 dans laquelle interviennent les caractéristiques des deux circuits.

En écrivant la loi des mailles en complexes et en exploitant les caractéristiques des dipôles sous forme d’impédances complexes :

{𝑣1= (𝑗𝐿1𝜔 + 𝑅1)𝑖1+ 𝑗𝑀𝜔𝑖2 (1) 0 = (𝑗𝐿2𝜔 + 𝑅2)𝑖2+ 𝑗𝑀𝜔𝑖1 (2)

Avec (2), on obtient : 𝑖2= − 𝑗𝑀𝜔𝑖1

𝑅2+𝑗𝐿2𝜔; dans (1) : 𝑣1= (𝑗𝐿1𝜔 + 𝑅1+ (𝑀𝜔)2

𝑅2+𝑗𝐿2𝜔) 𝑖1= 𝑍1 𝑖1

Par identification : 𝑍1= 𝑗𝐿1𝜔 + 𝑅1+ (𝑀𝜔)2

𝑅2+𝑗𝐿2𝜔

- dans laquelle interviennent : Les caractéristiques du circuit (1) (𝑅1, 𝐿1), mais aussi celles du circuit (2) (𝑅2, 𝐿2) et du couplage inductif (𝑀); 𝑙a fréquence délivrée par le générateur (pulsation 𝜔)

** Considérons une onde sur une corde « idéale », supposée inextensible (aucune élasticité), sans raideur (infiniment souple), homogène, de masse linéique 𝜇 , tendue horizontalement avec une force constante 𝐹0 et excitée verticalement à son extrémité A. Le poids de la corde est négligé devant la tension de la corde, de telle sorte qu’à l’équilibre elle est horizontale, selon la direction (𝑂𝑥).

On néglige tout amortissement, et on considère de petits mouvements transversaux selon (𝑂𝑦). En appliquant la relation fondamentale de la

dynamique sur un brin de corde de longueur d𝑙 compris entre les points P et P’ (cf. schéma), et en la projetant sur les axes (𝑂𝑥) et (𝑂𝑦), établir l’équation de propagation d’une onde transversale sur cette corde.

Méthode attendue :

Hypothèse d’une corde sans raideur : Si on note 𝐹 la tension de la corde orientée de gauche à droite, 𝐹𝑔

⃗⃗⃗ (𝑥, 𝑡) = −𝐹 (𝑥, 𝑡) = − 𝐹⃗⃗⃗⃗ (𝑥, 𝑡) 𝑑

(2)

Système de longueur élémentaire 𝑑ℓ et de masse 𝑑𝑚 = 𝜇 𝑑ℓ avec 𝑑𝑥 = 𝑑ℓ 𝑐𝑜𝑠𝛼 ≈ 𝑑𝑥

Forces exercées sur le système : 𝐹⃗⃗⃗ (𝑥, 𝑡) = −𝐹 (𝑥, 𝑡) et 𝐹𝑔 ⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑥 + 𝑑𝑥, 𝑡) = +𝐹 (𝑥 + 𝑑𝑥, 𝑡) 𝑑

Relation fondamentale de la dynamique : 𝑑𝑚 𝑎 =F⃗⃗⃗ +g F⃗⃗⃗ d soit 𝜇 𝑑𝑥 𝑎 = −𝐹 (𝑥, 𝑡) + 𝐹 (𝑥 + 𝑑𝑥, 𝑡)

Projection sur 𝑂𝑥 avec 𝜕2𝑥

𝜕𝑡2 = 0 soit 𝑎 . 𝑢⃗⃗⃗⃗ = 0 ∶ 0 = −𝐹(𝑥, 𝑡) 𝑐𝑜𝑠(𝛼(𝑥, 𝑡)) + 𝐹 (𝑥 + 𝑑𝑥, 𝑡) 𝑐𝑜𝑠(𝛼(𝑥 + 𝑑𝑥, 𝑡)) 𝑥

soit à l’ordre 1 : 𝐹(𝑥, 𝑡) = 𝐹(𝑥 + 𝑑𝑥, 𝑡) = 𝐹0

Projection sur 𝑂𝑦 : 𝜇 𝑑𝑥 𝜕2𝑦

𝜕𝑡2 = −𝐹(𝑥, 𝑡) 𝑠𝑖𝑛(𝛼(𝑥, 𝑡)) + 𝐹(𝑥 + 𝑑𝑥, 𝑡) 𝑠𝑖𝑛(𝛼(𝑥 + 𝑑𝑥, 𝑡)) soit à l’ordre 1 : 𝜇 𝑑𝑥 𝜕2𝑦

𝜕𝑡2 = 𝐹0 [𝛼(𝑥 + 𝑑𝑥, 𝑡) − 𝛼(𝑥, 𝑡)] ou 𝜇 𝜕2𝑦

𝜕𝑡2= 𝐹0𝜕

𝜕𝑥 avec 𝛼 ≈ 𝑡𝑎𝑛 𝛼 ≈𝜕𝑦

𝜕𝑥 est la pente de la corde, on a 𝜕

𝜕𝑥=𝜕2𝑦

𝜕𝑥2 Equation d’onde de d’Alembert : 𝜕𝜕𝑥2𝑦2𝜇

𝐹0

𝜕2𝑦

𝜕𝑡2= 0

♥ Rappeler l’équation d’onde de d’Alembert. Donner l’expression d’une onde plane progressive unidimensionnelle se propageant (dans le sens direct puis indirect) sans atténuation ni déformation, Cas particulier des ondes sinusoïdales ; relations entre les différentes grandeurs caractéristiques (préciser leurs unités)

Equation d’onde de d’Alembert : 𝜕2𝑦

𝜕𝑥2𝜇

𝐹0

𝜕2𝑦

𝜕𝑡2= 0

Onde progressive se propageant dans la direction de l’axe (𝑂𝑥), dans le sens positif de cet axe, sans atténuation ni déformation : 𝑠(𝑥, 𝑡) = 𝑓 (𝑡 −𝑥

𝑐) = 𝐹(𝑥 − 𝑐𝑡) ; dans le sens négatif : 𝑠(𝑥, 𝑡) = 𝑔 (𝑡 +𝑥

𝑐) = 𝐺(𝑥 + 𝑐𝑡)

Cas sinusoïdal dans le sens direct : 𝑠(𝑥, 𝑡) = 𝐴 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 − 𝑘𝑥 + 𝜑0); 𝐴 amplitude, 𝜔 pulsation ; 𝑐 célérité de l’onde ; 𝑘 norme du vecteur d’onde ; 𝜑0 la phase initiale de l’onde à l’origine 𝑂.

1. Analogie et relations

Période Fréquence Pulsation Relations

Périodicité temporelle 𝑇 𝑓 ou  𝜔

𝝎 = 2𝜋𝑓 =2𝜋

𝑇 |𝑘| = 𝜔

𝑐

= 𝒄 𝑻

Périodicité spatiale  𝜎 𝑘

𝑘 = 2𝜋𝜎=2𝜋

2. Dimensions, unités

𝜑0 𝑇 𝜔  𝑐 𝑥 𝑘 

Dimension 0 T T-1 T-1 L. T-1 L L-1 L-1

Unité (SI) rad s Rad. s-1 s-1 m. s-1 m Rad.m-1 m-1

Donner l’expression d’une onde stationnaire (cas à 1D) ; Cas particulier des ondes sinusoïdales : donner l’expression de l’onde, représenter en expliquant l’allure associée.

Onde stationnaire unidimensionnelle : 𝑠(𝑥, 𝑡) = 𝑓(𝑥). 𝑔(𝑡), dont les variables 𝑡 et 𝑥 sont séparées ; ne se propage pas (/ex., les extrema varient de valeur dans le temps mais sont toujours au même endroit).

Cas sinusoïdal : 𝑠(𝑥, 𝑡) = 𝐴 𝑐𝑜𝑠(𝑘𝑥 +) 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + 𝜑) ; modulation spatiale de l’amplitude : 𝒜(𝑥) = |𝐴 𝑐𝑜𝑠(𝑘𝑥 +) |. cf. schéma ci-contre : fuseaux de longueur 𝜆2.

Dans le cas d’une corde de longueur 𝐿 fixée aux deux extrémités (en 𝑥 = 0 et en 𝑥 = 𝐿) oscillant selon 𝑦(𝑥, 𝑡) = 𝐴 𝑐𝑜𝑠(𝑘𝑥 +

) 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + 𝜑) , ♥ donner les caractéristiques des modes propres en rappelant le lien entre les différentes grandeurs caractéristiques.Faire la démonstration (pas de ♥).

deux conditions aux limites : ∀𝒕, 𝒚(𝟎, 𝒕) = 𝟎 et ∀𝒕, 𝒚(𝑳, 𝒕) = 𝟎

(3)

Avec 𝑦(𝑥, 𝑡) = 𝐴 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + 𝜑) 𝑐𝑜𝑠(𝑘𝑥 +), les conditions aux limites donnent : 𝑐𝑜𝑠() = 0 (1) 𝑒𝑡 𝑐𝑜𝑠(𝑘𝐿 +) = 0 (2) (1) = ±𝜋

2 et (2) 𝑐𝑜𝑠 (𝑘𝐿 ±𝜋

2 ) = 0  𝑠𝑖𝑛(𝑘𝐿) = 0 𝑘𝑛𝐿 = 𝑛𝜋, avec 𝑛 entier

Modes propres : avec 𝒏 entier 𝑳 = 𝒏𝝀𝒏

𝟐 ; 𝒌𝒏=𝟐𝝅

𝝀𝒏= 𝒏𝝅

𝑳 ; 𝝀𝒏= 𝒄𝑻𝒏= 𝒄

𝒇𝒏=𝟐𝑳

𝒏 ; 𝒇 𝒏= 𝒏 𝒄

𝟐𝑳 ; 𝝎𝒏= 𝟐𝝅𝒇𝒏= 𝒏𝝅𝒄

𝑳 ; Les premiers modes :

𝑓1= 𝑐

2𝐿 𝐿 =1

2 𝑓2= 2𝑓1 𝐿 = 2 2

2 =2 𝑓3= 3𝑓1 𝐿 = 3 3 2

♥Considérons une tige calorifugée latéralement, aux extrémités de laquelle on impose une différence de température, considérée comme un système à une dimension cartésienne

(cf. ci-contre), étudiée en régime stationnaire en l’absence de source de chaleur interne. A l’aide d’un bilan d’enthalpie, établir l’expression de la température 𝑇(𝑥).

Ecrire le bilan d’enthalpie pour une tranche d’épaisseur 𝑑𝑥 ∶ 𝑑2𝐻 = 𝛿2𝑄

En régime stationnaire, 𝑑2𝐻 = 0 soit 𝛿2𝑄 = 0

En exprimant la quantité de chaleur reçue (entrée en 𝑥 – sortie en 𝑥 + 𝑑𝑥) à l’aide des flux thermiques : 𝛿2𝑄 = (𝛷(𝑥) − 𝛷(𝑥 + 𝑑𝑥)) 𝑑𝑡 = 0 soit 𝛷(𝑥) = 𝛷(𝑥 + 𝑑𝑥) = 𝑐𝑡𝑒

En introduisant le vecteur densité de flux et en exploitant la loi de Fourier :

𝛷(𝑥) = ∬𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑗⃗⃗⃗ (𝑥)𝑑𝑆 𝑄 = ∬𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛−𝜆 𝑔𝑟𝑎𝑑⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑇)𝑑𝑆 soit 𝑑𝑇𝑑𝑥= 𝑐𝑡𝑒 et 𝑇(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏 (ou 𝑑2𝑇

𝑑𝑥2= 0 )

Détermination de 𝑎 et 𝑏 à l’aide des conditions aux limites : 𝑇(𝑥 = 0) = 𝑇0 et 𝑇(𝑥 = 𝐿) = 𝑇1 d’où 𝑇(𝑥) = (𝑇1−𝑇0

𝐿 )𝑥 + 𝑇0

a)♥ À partir de la loi de Fourier et de l’expression du flux thermique en régime stationnaire, retrouver l’expression de la résistance thermique 𝑅𝑡ℎ d’un mur d’épaisseur 𝑒, de surface 𝑆 et de conductivité 𝜆, les faces de ce matériau étant maintenues à 𝑇1= 273 𝐾 et 𝑇2= 293 𝐾 (on supposera le problème à une seule dimension). On donne 𝑆 = 2 m2 ;

𝑒 = 10 cm ; 𝜆 = 0,9 SI.

b) On place sur le premier matériau une épaisseur 𝑒’ d’un matériau isolant 𝜆 = 0,03 SI. Quelle doit être la valeur de 𝑒’ pour diviser les pertes thermiques par 10 ?

Démarche attendue :

En régime stationnaire, en l’absence de source interne, le flux est conservatif, soit 𝛷(𝑥) = 𝛷(𝑥 + 𝑑𝑥) = 𝛷, avec 𝛷 =

∬ 𝑗 𝑄∙ 𝑑𝑆

𝛴 = 𝑗𝑄𝑥𝑆 soit 𝑗𝑄𝑥 = 𝑐𝑡𝑒

Loi de Fourier : 𝑗 𝑄= −𝜆 𝑔𝑟𝑎𝑑⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑇 soit en cartésiennes à 1D : 𝑗𝑄𝑥 = −𝜆𝑑𝑇

𝑑𝑥 =⏟

𝑗𝑄𝑥=𝑐𝑡𝑒

− 𝜆𝑇2−𝑇1

𝑒 ; 𝛷 =𝑇1−𝑇2

𝑅𝑡ℎ =𝜆𝑆

𝑒(𝑇1− 𝑇2) soit 𝑅𝑡ℎ= 𝑒

𝜆𝑆 Avec 𝛷 = 𝛥𝑇

𝑅𝑡ℎ, pour diviser les pertes thermiques donc 𝛷 par 10, il faut multiplier la résistance thermique 𝑅𝑡ℎ par 10. Association série : (𝑅𝑡ℎ)𝑡𝑜𝑡 = 𝑅𝑡ℎ+ 𝑅𝑡ℎ = 𝑒

𝜆𝑆+ 𝑒′

𝜆′𝑆= 10𝑅𝑡ℎ= 10 𝑒

𝜆𝑆 𝑒= 9𝑒 𝜆′

𝜆 = 3 𝑐𝑚

♥ Etablir l’équation de la chaleur dans le cas à une dimension cartésienne en l’absence de source de chaleur interne

Premier principe (bilan enthalpique) appliqué au système compris entre 𝑥 et 𝑥 + 𝑑𝑥, entre 𝑡 et 𝑡 + 𝑑𝑡 en l’absence de travail autre que celui des forces de pression, à pression atmosphérique : 𝑑(𝛿𝐻) = 𝑑2𝐻 = 𝛿2𝑄

Dans le cas d’un système monophasé : 𝑑(𝛿𝐻) = 𝛿𝑚𝑐𝑑𝑇 = 𝜌 𝑆𝑑𝑥 𝑐 𝑑𝑇 ; 𝑥 fixé : 𝑑𝑇 = (𝜕𝑇𝜕𝑡)

𝑥𝑑𝑡 ;

(4)

• 𝛿2𝑄 : flux entrant moins flux sortant, soit 𝛿2𝑄 = (𝛷(𝑥, 𝑡) − 𝛷(𝑥 + 𝑑𝑥, 𝑡)) 𝑑𝑡 = − (𝜕𝛷

𝜕𝑥)

𝑡𝑑𝑥 𝑑𝑡

Avec 𝛷(𝑥) = ∬𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛⃗⃗⃗ (𝑥)𝑑𝑆 =𝑗𝑄 𝑗𝑄𝑥𝑆, 𝛿2𝑄 = − (𝜕𝑗𝑄𝑥

𝜕𝑥 )

𝑡𝑆 𝑑𝑥 𝑑𝑡

Loi de Fourier : 𝑗⃗⃗⃗ (𝑥) = −𝜆 𝑔𝑟𝑎𝑑𝑄 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑇), 𝑑′𝑜ù 𝑗𝑄𝑥= −𝜆 (𝜕𝑇

𝜕𝑥)

t ;

finalement : équation de la chaleur (𝜕𝑇

𝜕𝑡)

𝑥𝜆

𝜌𝑐(𝜕2𝑇

𝜕𝑥2)

𝑡= 0 avec 𝐷 = 𝜆

𝜌𝑐 diffusivité, telle que 𝜏~𝐿2

𝐷

Au programme des exercices

Electromagnétisme

Chapitre 4 : Phénomènes d’induction

Notions et contenus Capacités exigibles 7. Lois de l’induction

Flux d’un champ magnétique à travers une surface s’appuyant sur un contour fermé orienté

Évaluer le flux d’un champ magnétique uniforme à travers une surface s’appuyant sur un contour fermé orienté plan.

Loi de Faraday

Courant induit par le déplacement relatif d’une boucle conductrice par rapport à un aimant ou un circuit inducteur. Sens du courant induit

Décrire, mettre en œuvre et interpréter des expériences illustrant les lois de Lenz et de Faraday.

Loi de modération de Lenz Utiliser la loi de Lenz pour prédire ou interpréter les phénomènes physiques observés.

Force électromotrice induite, loi de Faraday

Utiliser la loi de Faraday en précisant les conventions d’algébrisation.

8. Circuit fixe dans un champ magnétique qui dépend du temps Auto-induction

Flux propre et inductance propre Étude énergétique

Différencier le flux propre des flux extérieurs.

Utiliser la loi de modération de Lenz.

Évaluer l’ordre de grandeur de l’inductance propre d’une bobine de grande longueur, le champ magnétique créé par la bobine est admis comme étant équivalent à celui déterminé en régime stationnaire.

Mesurer la valeur de l’inductance propre d’une bobine.

Conduire un bilan de puissance et d’énergie dans un système siège d’un phénomène d’auto-induction en s’appuyant sur un schéma électrique équivalent.

Définir la notion de densité volumique d’énergie magnétique à l’aide de l’exemple du solénoïde infini.

Mettre en œuvre un dispositif expérimental permettant de mesurer l’énergie emmagasinée par une bobine.

Induction mutuelle entre deux bobinages

Définir les flux mutuels. Indiquer l’égalité des inductances mutuelles.

Conduire un bilan de puissance et d’énergie dans un système siège d’un phénomène d’auto-induction et d’induction mutuelle en s’appuyant sur un schéma électrique équivalent.

Définir le couplage parfait de deux circuits.

Mettre en œuvre un protocole expérimental utilisant un transformateur utilisé en transformateur de tensions, de courants et adaptateur d’impédance.

Applications Expliquer le principe du chauffage inductif, le principe d’une détection ampèremétrique, le fonctionnement d’un alternateur.

9. Circuit mobile dans un champ magnétique stationnaire

(5)

Circuit en translation rectiligne dans un champ magnétique stationnaire. Rail de Laplace

Interpréter qualitativement les phénomènes observés dans le cas du rail de Laplace.

Établir les équations électrique et mécanique en précisant les conventions de signe.

Établir et interpréter la relation entre la puissance de la force de Laplace et la puissance électrique.

Effectuer un bilan énergétique.

Expliquer l’origine des courants de Foucault et en connaître des exemples d’utilisation.

Mettre en évidence qualitativement les courants de Foucault.

Conversion de puissance électrique en puissance mécanique

Haut-parleur électrodynamique

Expliquer le principe de fonctionnement d’un haut-parleur électrodynamique.

Établir l’équation mécanique et l’équation électrique.

Effectuer un bilan énergétique.

Effectuer une étude en régime sinusoïdal forcé.

Mécanique

Chapitre 7 : Ondes sur une corde

1. Equation de propagation d’une onde sur une corde – Ondes transversales et longitudinales, détermination de l’équation de propagation d’ondes transversales sur une corde vibrante, généralisation : équation d’onde de D’Alembert.

2. Solutions de l’équation de propagation : propagation d’un ébranlement, forme générale d’une onde plane progressive unidimensionnelle, cas des ondes planes progressives sinusoïdales (notions de pulsation, fréquence, longueur d’onde, norme du vecteur d’onde ; liens entre ces grandeurs).

3. Ondes stationnaires : forme générale et propriétés d’une onde stationnaire ; cas d’une corde fixée aux deux extrémités en régime libre : modes propres ; cas de la corde de Melde : oscillations forcées avec résonance aux fréquences propres.

Thermodynamique

Chapitre 8 : Transfert d’énergie par conduction thermique Attention !! seuls les exercices les plus simples seront demandés, en régime stationnaire à 1 dimension cartésienne en l’absence de source interne de chaleur.

Notions et contenus Capacités exigibles

3. Transfert d'énergie par conduction thermique

Densité de flux thermique Définir et algébriser la puissance thermique échangée à travers une surface.

Loi de Fourier Relier la non-uniformité de la température à l'existence d'un flux thermique et interpréter son sens.

Citer des ordres de grandeur de conductivité thermique pour des matériaux dans le domaine de l'habitat.

Analogie électrique dans le cas du régime stationnaire Définir la résistance thermique.

Exploiter l'analogie électrique lors d'un bilan thermique.

Loi de Newton Exploiter la loi de Newton fournie pour prendre en compte les échanges conducto-convectifs en régime stationnaire.

Références

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