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Étude de phase II étudiant la capacité de l’axitinib à transformer les tumeurs du rein cT2a en cT1 et permettre une néphrectomie partielle (AXIPAN)

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Academic year: 2022

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Communications orales 715

CO 89

Étude de phase II étudiant la capacité de l’axitinib à transformer les tumeurs du rein cT2a en cT1 et permettre une néphrectomie partielle (AXIPAN)

C. Lebacle1,∗, J. Bernhard2, K. Bensalah3, H. Baumert4, H. Lang5, D. Jacqmin5, B. Duclos6, A. Ravaud7, B. Laguerre8, L. Albiges9, A. Arnoux10, B. Escudier9, J. Patard11

1Service d’urologie, CHU Mondor, université Paris-Est-Créteil, Créteil, France

2Service d’urologie, hôpital Pellegrin, université de Bordeaux, CHU de Bordeaux, Bordeaux, France

3Service d’urologie, université de Rennes, CHU Pontchaillou, Rennes, France

4Service d’urologie, hôpital Paris Saint-Joseph, Paris, France

5Service d’urologie, CHU de Strasbourg, université de Strasbourg, Strasbourg, France

6Hôpital Hautepierre, pôle d’hématologie et d’oncologie, hôpitaux universitaires de Strasbourg, Strasbourg, France

7Service d’oncologie médicale, CHU de Bordeaux, université de Bordeaux, Bordeaux, France

8Service d’oncologie médicale, centre Eugène-Marquis, Rennes, France

9Département d’oncologie médicale, Gustave-Roussy Cancer Campus Grand Paris, université Paris-Sud, Villejuif, France

10Unité recherche clinique (URC), CHU Bicêtre, université Paris-Sud, le Kremlin-Bicêtre, France

11Service d’urologie, CHU le Kremlin-Bicêtre, université Paris-Sud, le Kremlin-Bicêtre, France

Auteur correspondant.

Adresse e-mail :cedric.lebacle@gmail.com (C. Lebacle)

Objectifs La néphrectomie élargie (NE) est le traitement recom- mandé des tumeurs rénales cT2a. La néphrectomie partielle (NP) préserve la fonction rénale à long terme avec un bénéfice possible en survie globale. L’axitinib peut réduire la taille de la tumeur pri- mitive en situation métastatique. Notre objectif principal était de tester la capacité de l’axitinib à transformer des tumeurs cT2 loca- lisées en cT1 et de permettre une NP.

Méthodes Les patients atteints d’un cancer du rein localisé (cT2N0M0) ont été inclus prospectivement dans un essai de phase II évaluant l’effet de l’axitinib en néoadjuvant à la chirurgie (NP ou NE). Les principaux critères d’inclusion étaient les suivants : âge≥18, cancer du rein à cellule claire histologiquement prouvé, clairance de la créatinine≥60 mL/min, tumeurs cT2a N0NxM0 (Ø > 7 cm ;≤10 cm). L’axitinib était administré à une dose de 5 à 10 mg×2/j pendant 2 à 6 mois avant la chirurgie selon la réponse radiologique.

Résultats Dix-huit patients, d’âge médian 60 ans ont été inclus.

La taille tumorale, le score RENAL et le débit de filtration gloméru- laire (DFG) étaient : 7,6 cm, 11 et 96,5 mL/min respectivement. La durée du traitement était de 2, 4 et 6 mois pour 12 (66 %), 3 (17 %) et 3 cas (17 %) respectivement. Après traitement néoadjuvant la taille tumorale et le score RENAL ont diminués à 6,2 cm et 10. Quatre- vingt-neuf pour cent des patients présentaient une diminution du diamètre maximal de la tumeur (Tableau 1). Seize des 17 patients opérés (94 %) ont eu une NP, dont 67 % des cas pour des tumeurs cT1≤7 cm. Douze complications ont été rapportées dont 9 Clavien- Dindo I—II (75 %) et 1 décès par infarctus du myocarde à 1 mois de la chirurgie (Tableau 2).

Conclusion L’axitinib en situation néoadjuvante pour les tumeurs rénales cT2 permet une réduction tumorale cT1 et une chirurgie d’épargne néphronique dans près de 70 % des cas. Toutefois, les NP restaient des cas de complexité élevée nécessitant une exper- tise chirurgicale adéquate et l’information des patients sur une éventuelle morbidité de ces procédures.

Tableau 1 Résultats du traitement néoadjuvant par axitinib.

Tableau 2 Résultats de la néphrectomie partielle.

Déclaration de liens d’intérêts AP—HP promoteur et Pfizer soutien financier.

http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2016.07.097

CO 90

Thérapies ciblées dans le cancer du rein : identification des

voies/marqueurs de résistance

S. Bergerat1,∗, L. Pierard2, C. Beraud3, P. Mouracade2, C. Coquard3, V. Lindner2, H. Lang2, T. Massfelder3

1Nouvel hôpital civil, CHRU de Strasbourg, Strasbourg, France

2CHRU de Strasbourg, Strasbourg, France

3Inserm U1113, Strasbourg, France

Auteur correspondant.

Adresse e-mail :bergerat.sebastien@gmail.com (S. Bergerat) Objectifs Des voies signalétiques prolifératives, anti- apoptotiques et angiogéniques (comme PI3 K/Akt) et certains marqueurs (comme Lim1) sont responsables de la résistance intrinsèque du CCC et pourraient également être responsables de la résistance induite par les thérapies ciblées. Identifier et inhiber ces voies/marqueurs pourrait permettre de retrouver une sensibilité à ces thérapies. Un accent particulier est donné aux mécanismes de résistance à la première ligne thérapeutique, le sunitinib.

Méthodes Il est nécessaire d’identifier un modèle de CCC résis- tant au sunitinib. Étude in vitro sur cellules humaines de CCC (786-O, A498) par densité cellulaire (coloration CristalViolet) et in vivo sur un modèle de souris nude xénogreffées en SC par ces lignées de leur sensibilité au sunitinib. Souris traitées par gavage 3×/semaine

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716 Communications orales

à la dose de 60 mg/kg pendant 7 semaines puis sacrifiées. L’effet du traitement sur la croissance tumorale sera mesuré. Identification des voies/marqueurs activés par le traitement par analyses molécu- laires (Protéome arrays, RT-qPCR et Westernblot), notamment dans les tumeurs in vivo. Validation in vivo des cibles par co-traitement sunitinib + inhibiteurs spécifiques des protéines identifiées.

Résultats In vitro, les lignées cellulaires de CCC sont sensibles au sunitinib mais résistantes in vivo. L’étude par protéome arrays sur les tumeurs obtenues in vivo montre que le sunitinib dimi- nue l’expression de la P-Akt, et qu’il stimule plusieurs protéines de l’angiogenèse notamment l’angiogénine, l’artémine et ADAMTS- 1. Ces résultats ont été confortés in vitro. L’étude par Western blot de leur expression dans des paires de tissus tumoraux et nor- maux correspondants (> 30 paires) montre que l’angiogénine est surexprimée dans 10 % des CCC alors que celle de l’artémine est dérégulée dans 36 % des cas. L’expression de l’ADAMTS-1 est en cours. L’étude de l’effet de l’inhibition de l’angiogénine par siRNA (pas d’inhibiteur chimique disponible) sur la réponse au sunitinib est en cours d’investigation chez la souris nude xénogreffée par la lignée 786-O.

Conclusion L’angiogénine, l’artémine et l’ADAMTS-1 ont été identifiées comme de potentielles cibles impliquées dans les méca- nismes de résistance au sunitinib dans le CCC. L’étude de ces cibles, notamment sur des modèles précliniques xénogreffées avec tumeurs humaines, devrait permettre de définir de nouvelles options thérapeutiques dans le cancer du rein.

Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2016.07.098

CO 91

Nomogramme prédictif de réponse ou de résistance dans les carcinomes à cellules claires du rein métastatiques traités par sunitinib en première ligne

S. Kammerer-Jacquet1,∗, F. Duagy2, A. Brunot3, J. Dagher1, B. Peyronnet4, R. Mathieu4, G. Verhoest4, B. Laguerre3, F. Dupuis5, M. Yacoub5, A. Ravaud6, J. Bernard7, A. Lespagnol8, J. Mosser8, M. Belaud-Rotureau2, K. Bensalah4,

N. Rioux-Leclercq1

1Service d’anatomie pathologique, CHU Pontchaillou, Rennes, France

2Service de cytogénétique, CHU Pontchaillou, Rennes, France

3Service d’oncologie médicale, CRLCC Eugène-Marquis, Rennes, France

4Service d’urologie, CHU Pontchaillou, Rennes, France

5Service d’anatomie pathologique, CHU Pellegrin, Bordeaux, France

6Service d’oncologie médicale, CHU Saint-André, Bordeaux, France

7Service d’urologie, CHU Pellegrin, Bordeaux, France

8Service de génétique somatique des cancers, CHU Pontchaillou, Rennes, France

Auteur correspondant.

Adresse e-mail :jacquet.sf@gmail.com (S. Kammerer-Jacquet) Objectifs Le carcinome à cellules claires (ccRCC) est une tumeur agressive puisque 50 % des patients sont métastatiques d’emblée ou le deviendront. Le traitement antiangiogénique de première ligne le plus utilisé est le sunitinib. La réponse est hétérogène avec 30 % de patients résistants primaires et 20 % de patients répondant plus de 18mois. L’objectif de cette étude est d’identifier des facteurs prédictifs de réponse basés sur la survie.

Méthodes Soixante-treize patients présentant un ccRCC méta- statiques traités par sunitinib en première ligne ont été rétrospectivement inclus dans notre étude. Une relecture his- tologique, des techniques d’immuno-histochimie, de biologie

moléculaire (statut VHL : mutation et méthylation du promoteur) et une analyse chromosomique sur puces à ADN étaient réalisées. Des analyses de Cox univariée et multivariée étaient réalisées tenant compte de la survie sans progression (SSP) et de la survie globale (SG).

Résultats Plusieurs facteurs étaient associés à la SSP (score de Heng, métastase hépatique, infiltration de la graisse hilaire, gains du 3q, 8q, 11q, 12q, 17q et Xq et pertes du 2q,9q, 11q et 20q) et à la SG (score de Heng, métastase hépatique, infiltration de la graisse hilaire, gains 8q, 11q et 17q et perte du 11q). Parmi ces facteurs, le score de Heng, les métastase hépatique, l’infiltration de la graisse hilaire et le gain du 8q étaient indépendamment associé à un mauvais pronostic. Le nomogramme construit à partir de ces 4 covariables avait un c-index de 0,74 en SSP et de 0,77 en SG. La présence d’au moins 2 de ces facteurs était retrouvée chez 70 % des patients résistants primaires (SSP < 3 mois) et chez 10 % des répondeurs à long terme (SSP > 18 mois).

Conclusion Il s’agit de la première étude, dans cette indication, intégrant des données de cytogénétique. Le nomogramme proposé, s’il est validé, pourrait être utilisé afin de permettre des ajus- tements thérapeutiques avec l’avènement de l’immunothérapie ciblée.

Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2016.07.099

CO 92

Résultats de la surrénalectomie pour métastase surrénalienne de cancer du rein à l’ère de la néphrectomie totale avec préservation surrénalienne : une étude multicentrique

B. Peyronnet1,∗, N. Schoentgen2, R. Betari3, A. Gryn4, A. Goujon1, T. Grevez5, S. Oumakhlouf6, M. Thoulouzan4, N. Brichart7, B. Pradère5, J. Beauval4, A. Rammal7, M. Soulié4, G. Fournier2, F. Bruyère5, P. Grise6, V. Joulin2, F. Nouhaud6, A. Manunta1, E. Huyghe4, K. Bensalah1

1CHU de Rennes, Rennes, France

2CHU de Brest, Brest, France

3CHU d’Amiens, Amiens, France

4CHU de Toulouse, Toulouse, France

5CHU de Tours, Tours, France

6CHU de Rouen, Rouen, France

7Centre hospitalier d’Orléans, Orléans, France

Auteur correspondant.

Adresse e-mail :peyronnetbenoit@hotmail.fr (B. Peyronnet) Objectifs Jusqu’au milieu des années 2000, les indications de néphrectomie élargie à la surrénale étaient nombreuses. À l’heure ou la préservation surrénalienne est recommandée en cas de néphrectomie pour cancer du rein (RCC), la fréquence des méta- stases surrénaliennes métachrones a augmenté. L’objectif de ce travail était de rapporter les résultats de la surrénalectomie pour métastases d’un RCC.

Méthodes Toutes les surrénalectomies pour suspicion de méta- stases surrénaliennes d’un RCC réalisées dans 7 centres franc¸ais entre 2006 et 2016 ont été incluses dans une étude rétrospective.

Les surrénalectomies réalisées concomitamment à une néphrecto- mie homolatérale ont été exclues. Des analyses de Kaplan-Meier ont été effectuées pour estimer la survie sans récidive (RFS) et la sur- vie spécifique (CSS). Les facteurs pronostiques associées à la CSS ont été recherchés en analyses univariées et multivariées en utilisant un modèle de Cox.

Résultats Quarante-huit patients ont été inclus. La taille tumo- rale moyenne était de 40,8 mm. Le carcinome rénal à cellules claires était le type histologique majoritaire (94,8 %). La métastase était unique chez 77 % des patients. La métastase était asynchrone dans

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