HAL Id: jpa-00238142
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Submitted on 1 Jan 1883
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V. DVORAK. - Die akustischen Rotationsapparate und Apparate zur Messung der Stärke der Luftschwingungen
(Appareils acoustiques de rotation et pour la mesure de l’intensité des vibrations de l’air) ; Zeitschrift für Inst
rumentenkunde, t III, p. 127; 1883
A. Terquem
To cite this version:
A. Terquem. V. DVORAK. - Die akustischen Rotationsapparate und Apparate zur Messung der
Stärke der Luftschwingungen (Appareils acoustiques de rotation et pour la mesure de l’intensité des
vibrations de l’air) ; Zeitschrift für Inst rumentenkunde, t III, p. 127; 1883. J. Phys. Theor. Appl.,
1883, 2 (1), pp.465-473. �10.1051/jphystap:018830020046501�. �jpa-00238142�
465 tité voulue du mercure, et l’on
opérera
COnlmeci-dessus,
sans aucunechance de casse.
M. Jamin,
dans son Cours dePhysique
del’École Polytechnique, parle
de tubes tellementcapillaires qu’on
nepeut
décider le mer- cure à y entrer. Je n’ai pu me procurer un de cestubes;
maisje
pense que,
grâce
auprocédé qui
visent d’ètredécrit,
onparviendrait
facilement à
emplir
des thermomètresayant
depareils
tuhes.V. DVORAK. 2014 Die akustischen Rotationsapparate und Apparate zur Messung
der Stärke der Luftschwingungen (Appareils acoustiques de rotation et pour la
mesure de l’intensité des vibrations de l’air) ; Zeitschrift für Instrumenten-
kunde, t III, p. 127; 1883.
M. Dvorak
s’occupe déjà, depuis plusieurs années,
de l’étudedes attractions et
répulsions qui
seproduisent
dans levoisinage
des corps en vibration
placés
dans uneatmosphère indéfinie,
ainsi que des
phénomènes analogues
obtenus avec des résonnateurs.
Les recherches antérieures de M. Dvorak ont été
publiées
dansles A m2cchs de
T’oggendorff,
deWiedemann,
lesComptes
rendusde l’Académie de
Vienne;
uneanalyse
de ces travaux a été don-née dans les r1nnales de Chirnie et cle
Plz~~si~zce
et le Journal dePhysique (’ ).
La
plupart
de cesphénomènes
nepeuvent
être observés quequand
les vibrations sont trèsénergiques,
c’est-à-direquand
onne
peut plus
admettre lasimple proportionnalité
de la variation depression
à la dérivée dudéplacement moléculaire,
et quel’ampli-
tude maxima n’est
plus négligeable
parrapport
à lalongueur
d’onde. Dans ces
circonstances,
ainsi due l’a fait voir 1~T.Dvorak,
la moyenne des
pressions
d’une onde dilatée et condensée ne se-rait
plus égale
à lapression primitive :
il y aurait t un excès depression.
Onpeut compléter
ainsi le calcul donnéprécédemment
par M. l)vorak.
La
pression ~,
dans une tranchequelconque
d’m gaz vibrant à(’ ) Joumtcrl cle Physique) ne série, t. Y, p. 123, et t. YIII, p. 26 et 2,)0.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018830020046501
466
un instant donné, est donnée par la relation
X étant le
déplacement moléculaire,
~, lerapport
des deux cliva- leursspécifiques
ouiy4i’
C étant la
pression pendant
une condensation et Dpendant
unedilatation,
on auraSi l’on
peut négliger
lespuissances
de-y2013
ix-supérieures
à la pre-III ière,
Si l’on conserve la deuxième
puissance
ded~ ~
dans ledëvelop-
pement
despuissances,
on aDans un
appareil
oû existent des ondesfixes,
on pourra poserapproxiii-iativeiiienu,
même dans ce cas,1 étant la
longueur
d’onde.La valeur moyenne
de ~ + ~ -~o, pendant
la durée d’une vibra-2
tion
T,
et dans l’étendue d’une den1i-onde ou d’un ventre au sui- vant, sera par suite467 Comme la valeur de
l’intégrale
est2013?
on obtient comme ré-8
sultat
La
pression
moyenne dans levoisinage
des noeuds serait doncsupérieure
à lapression
normalequi
continue à exister aux ven-tres. l~Z. Dvorak a
démontré,
par diversesexpériences,
l’existence de cet excès depression
auvoisinage
des noeuds dans le cas de vibrations très intenses.Ainsi,
dans un tube deKundt,
il se pro- duit un courant continuel des noeuds vers les ventres au centre du tubj et un contre-courant en sens inverse lelong
desparois.
C’estpar cet excès de
pression qui
seproduit
au fond des résonnateurs que 1~2. Dvorakexplique
larépulsion
de ces derniers par les corpssonores
qui
les mettent en vibrations.Dans le travail
actuel,
1~1. Dvorak décritquelques appareils
derotation fondés sur la
répulsion
desrésonnateurs, plus parfaits
que ceux
qu’il
avaitdéjà indiqués,
etquelques appareils
nou-veaux dont la théorie n’est pas encore faite.
Une des conditions essentielles pour la réussite de ces
expé- riences,
y c’estd’employer
comme source sonore des vibrations aériennes trèsénergiques;
on se sert, dans cebut,
d’undiapason
muni d’une boîte de
résonnance,
comme on le fait d’habitude.Mais, d’après
M.Dvorak,
pour que les vibrations soient très in- tenses, il faut non seulement que lacapacité
de la boîte rende le même son que lediapason,
mais encorequ’il
en soit de mêmepour les
parois
avec lasurcharge
dudiapason;
leplus
souvent leson des
parois
esttrop
grave à cause de la faibleépaisseur
de cesdernières.
Si le son des
parois
esttrop haut,
onpeut
le baisser en dimi-nuant
l’épaisseur
desparois supérieures
et inférieures. On déter- mine assez facilement le son propre desparois
enremplissant
la ,boîte intérieure de colon,
plaçant
un morceau deliège
entre les’
branches du
diapason,
etfrappant
sur lapartie supérieure
d’unedes branches de ce dernier avec un
petit
marteau deliège.
Le
diapason employé
dans toutes lesexpériences qui
suiventrendait le son
sol3 (3oa
vibrationsdoubles).
Dans la~y. ~
estreprésentée
la caisse résonnante(c~ ~=o"Bi35,c~/~
II , c~’= ~ o,~).
468
L’accord du
diapason
et de lacapacité
de la boîte était obtenu eumodifiant l’ouverture circulaire antérieure et, avec les
parois,
endiminuant
progressivement l’épaisseur
desdeux parois supérieures
et inférieures. La boite est soutenue par
quatre
morceaux de tubes de caoutchouc collés dans le sens de lalongueur
auxquatre
coins de la boîte. l~Z. Dvorakpréfère
cettedisposition
à cellequ’on emploie habituellement,
consistant à soutenir la boîte par deux tubes collés transversalen1ent.On
peut
ébranler lediapason
avec unarchet,
ouélectrique-
ment.
Dans ce dernier cas, on se sert d’un électro-aimant E
( lîg- 1),
dont le noyau est formé de
quelques plaques
de fer douxséparées
Fig. i.
par des feuilles de
papier,
et soutenu par latige
de bois cubevissée sur la
paroi postérieure
de laboîte;
on fixe cettetige
en àdans une
pince,
et toutl’appareil
est ainsi soutenu en l’air parcette
pince.
Au lieu d’un autrediapason interrupteur
à mercure,comme
l’indique
:1B1.Dvorak,
il seraitpréférable d’employer
undiapason auto-interrupteur,
à contactssolides,
comme l’aindiqué
1~~. Mercadier.
Voici les
principaux appareils
décrits par M. Dvorak.’1. RÉPULSION DE IIÉSONNÀTEURS.
ll..~OZLe it l’GCGGtLOt2
acollstique ~~b’. 2).
- Une croixlégère
en bois
reposant
sur lapointe
d’uneaiguille porte quatre
réson-469
nateurs en verre
(diamètre - 4,1"" ;
diamètres de l’ouverture -4mm,
1/> =
83~’).
A larigueur,
unfseul
l’éSO1~11ateL7l’suffirait, puisque
Fig. 2.
la
répulsion
estindépendante
de laposition
du résonnateur parrapport
à la source sonore.b. Résonnateur tournant
(Jig.
3 cc et 3b).
- Unc}lindre
abcl’ait de
papier épais porte quatre appendices
tels quedf ;
sur cha-cun de ceux-ci se trouve une ouverture latérale avec une
petite
tubulure
cylindrique. L’appareil
estsuspendu
à unlong
fil de soie470
sans
torsion,
et unepetite aiguille posée au-dessous, passan
dansune
petite
ouverturepercée
dans uneplaque métallique, empêche
les oscillations latérales
(fzb = ~ O~I’1,
bc =36mm, elf
= iomm,
dia-mètre des ouvertures =
6mm, longueur
desajutages cyl*ndr* 1 1-
(lues -
8mm).
2. FOII3IÀTIOt D’ANlBEAUX 1.0lJRBILLON.NA:NTS ET 17E COUP,-~1NTS D’AIR
L-E SON
(e~zCOZ°e
¡Jeuexpliquée).
a. liadiométl=e
acollstique (fig’. 4D). -
Pourpréparer
lesailes de cet
instrument,
onprend
un morceau de cartonayant
une~~~aisseur
de0, 8mm, puis
leposant
sur un hloç deplomb,
on y perce des ouverturesconiques
distantes de 6mm à6mm, 5,
avec unenipoite-pi
lèce d’acierreprésen t~ f ~’. ~
A( C~~ _ 3mm, 8,
Cd -’¿ nlln).
Fi g !¡.
l~
Ce carton,
placé
devant une caisserésonnante,
estrepoussé
si lepetit
diamètre des ouvertures est tourné vers laboîte,
attirési on le tourne en sens contraire. Pour augmenter
l’action,
y onrend
plus
forte la saillie des cônes et leur surfaceplus régu-
lière en mouillant le carton , y et se servant du mandrin d’acier
et de la inatrice
représentés fig. 4B
et C(~f~~=
2111111,angle
ducône =
55°,
hi =4m111).
On vernit ensuite ces cartons pour les consolider.Pour faire le
r adiomètre,
on en mon tequatre plaques,
commele montrent les
fi,*.. 4 D
ou4 E,
en prenant des carrésportant
clia-471
cun
vingt-cinq
ouverturesconiqu es ;
on tourne lapartie
étroitedes ouvertures vers la boîte résonnante.
h. Aj2émoj~2étj~e
czcozcstilzce ~(~rerr2iére espèce).
- Commel’indique la/?~. 5,
devant t l’ouverture de la caisserésonnante,
onFig. 5.
met un résonnateur de
Hel~nholtz,
pastrop près cependant,
pourne pas étouffer le son
primitif;
de lapointe cz
sort un courantd’air
qui peut
mettre en mouvement unepetite
roue anémo-métrique (cab
==801l1m,
diamètre de ~3 =16~~~
de cG =2111111)..
xOn
peut employer
un résonnateur à une seule ouverture, tel que ml(fig. 5),
même en donnant à l’axe mZ uneposition quelconque
par
rapport
à celui de la caisse. Ce résonnateur est forme d’unesphère
de verre, dont l’ouverture a été rodée et surlaquelle
ona collé une
petite
lamemétallique
avec unepetite
ouverture,( J71l = 501l11l1)
diamètre de l’ouverture =3mm, 5).
Le courant d’air
qui s’échappe
de l’ouverture 1 estformé,
commeon le reconnaît avec de la
fumée,
par des anneaux tourbillonnants.c..~l c2é~2c~mèt~~e
électrique (~~ezc.~Lèn2e espèce).
- Onplace,
à
om, 02
devant l’ouverture de la caisserenforçante,
une desplaques
servant d’aile au radiomètre avec cent ouverturesconiques,
la
grande
base tournée vers laboîte,
et par derrière l’anémo- mètre; il seproduit
une rotationrapide
de ce dernier.3. APPAREILS DESTINÉS A LA MESURE DE L’INTENSITÉ DES VIBRATIONS DE L’AIR.
(Balance
de torsionacoustique.)
La balance de
torsion,
décrite par M. Dvorak( ~~ . 6),
se Co111-pose d’un levier
léger
avecsuspension bifilaire portant
à son ex- trémité une des ailes du radiomè tre( avec
trente-six ouvertures472
coniques)
et uncontrepoids
k. Au-dessous sont fixés un miroirS,
un
poids
deplomb Iz,
destiné à diminuer la sensibilité del’appa-
reil,
et uneplaque ~f’g plongeant
dans unpetit
vaserempli
d’huile.
L’appareil
n’est pas renfermé dans uneboîte,
pour éviter les réflexions du son sur lesparois;
iln’y
a à cela aucun incon~ré-Fig. 6.
nient,
l’observateur étantplacé
à une assezgrande
distance del’appareil
pour l’observation des déviations. Dimensions : -.ccb =
om,
og, cd =7mm; lon gueur
des fils desuspension,
om, 2 1.Lord
Rayleigh avait,
en1882, indiqué,
pour mesurer l’intensité des vibrationsaériennes, l’emploi
d’ unpetit disque qui
tend à seplacer perpendiculairement
à la direction des vibrations.M. Dvorak avait
déjà
reconnu leprincipe
de la construction decet
appareil
en18~0;
il pense en outre,d’après
sesobservations,
que, dans
l’appareil
de lordRayleigh,
lepetit disque pourrait réagir
fortement sur les vibrations à mesurer
( ’ ).
Fig. 7.
’
¡Vota. - Comme
chape
pour lesappareils
derotation,
M. D~~o-rak
emploie,
comme le montre laf ~~. ~,
uneportion
de tube( t ) Voir ci-dessous, p. 481.
473 de verre étiré reposant sur une
pointe d’aiguille ;
on évite ainsi les oscillations latérales de cesappareils.
A.TERQUEM.
SHELFORD BIDWELL. 2014 On the electrical resistance of carbon contacts (Sur
la résistance électr ique des contacts de charbon); Proceedings of the Royal Society, vol. XXXV, p. I; 1883.
Un levier
suspendu
comme un fléau de balanceporte
d’un côtéun
contrepoids
et de l’autre unplateau qu’on peut charger
d’unpoids
convenable. Il seprolonge
au delà de ceplateau
et se ter-mine par un tube de cuivre
auquel
onpeut adapter
unebaguette
de charbon d’un diamètre de
o~i~-, 6.
Cettebaguette
repose par sa face inférieure sur une autrebague tte
fixeperpendiculaire
à lapremière
et de inènie diamètre. Le contact des charbons est dis-posé
sur le circuit d’unepile
et les résistances sont mesurées par la méthode dupont
de Wheatstone.La résistance observée a varié dans une même série
d’expériences depuis 16, io
ohmscorrespondant
à unepression
deoë~a5~ jus- qu’à l ohm, 86, correspondant
à 5o~’. Lesvariations,
trèsrapides
pour les faibles
pressions,
se ralentissentbeaucoup quand
les pres- sions croissent.L’influence de la
pression
est d’autantplus
faible que l’intensité du courantemployé
estplus grande,
les résistances pour les faiblespressions
diminuant très vitequand
on augmente cetteintensité,
tandis
qu’elles
varient peu dans les cas des fortespressions.
Ceteffet de l’accroissement d’intensité ne
peut
être mis sur lecompte
d’une élévation de
température
résultant du passage du courant,car on a constaté directement que l’élévation de la
température
amène en
général
un accroissement de résistance au contact, lephénomène étant,
du reste,irrégulier
et peumarqué.
Un
poids
fut attaché à l’extrémité d’un levier dont unléger
mouvement
permettait
de faire reposer lepoids
sur leplateau
oude le retirer
rapidement.
En alternant les observations avec ou sans cepoids additionnel,
on reconnut que l’influence de l’accrois-sement de
pression
sur la résistance estpurement temporaire
etdisparaît
instantanémentquand
on revient à lapression primitive
Pour une même