vi
Deuxième partie :
Approche de la production de la céramique bruxelloise.
Le cas de la brique
CHAPITRE I : L’USAGE DE LA BRIQUE DANS L’ARCHITECTURE BRUXELLOISE D’ANCIEN RÉGIME : ASPECTS HISTORIOGRAPHIQUES, ETAT DE LA QUESTION SUR SON EMPLOI 1
Introduction 2
1. Historiographie 2
2. Esquisse générale de l’apparition de la brique dans les Anciens Pays-Bas et plus
particulièrement en région bruxelloise 6
2.1. Le cas des briques dites cisterciennes 6
2.2.1. Les premiers témoignages de la brique bruxelloise (seconde moitié du XIIIe
siècle?-XIVe siècle) 7
2.2.2. Quelques remarques sur l’usage des tuiles à Bruxelles avant le XIVe siècle 10
3. L’usage de la brique du XVe siècle au XVIIIe siècle 12
3.1. L’usage de la brique au XVe siècle 12
3.2. L’usage de la brique au XVIe siècle 16
3.3. L’usage de la brique au XVIIe et XVIIIe siècles 17
Conclusion 19
CHAPITRE II : APPROCHE DE L’INDUSTRIE DE LA BRIQUE D’ANCIEN RÉGIME AU TRAVERS DU
CAS BRUXELLOIS 21
Introduction 21
1. L’art du tuilier et du briquetier selon Duhamel, Fourcroy et Gallon : approche du fonctionnement des briqueteries au XVIIIe siècle 21
1.1. Organisation générale d’une briqueterie 21
1.2. Type de four en brique 25
1.2.1. Four en meule 25
1.2.2. Four construit ou four fixe 26
2. Des Briqueteries bruxelloises 28
2.1. Cadre géologique 28
2.2. La brique et la tuile : approche sémantique et comparative du néerlandais médiéval et
du français. 30
2.3. Métier de briquetier et corporation à Bruxelles 31
2.4. Les réglementations édictées par la Ville en 1384 et de 1422 32 2.5. Implantation des briqueteries bruxelloises au regard des sources écrites et approche
des types de fours mis en œuvre 33
2.6. La question du combustible et de la température de cuisson 42
vii
2.6.2. Température de cuisson et qualité de la brique 46
2.7. Estimation des quantités de production des fours 48
Conclusion 49
Annexe 1: Stadsordonnantie aangaande de productie, de verkoop en het gebruik van
karelen, juillet 1422 53
Annexe 2 : Berekening van de onkosten en de winsten van de productie van een
kareeloven, 1433 54
CHAPITRE III : AUTOUR DE LA BRIQUE BRUXELLOISE. APPROCHE TECHNIQUE DU MATÉRIAU 56
Introduction 56
1. Corpus : approche méthodologique 57
2. Méthodologie d’analyse 59
2.1. Définition des différents champs 60
2.1.1. Brique entière ou fragmentaire 60
2.1.2. Couleur 60 2.1.3. Format 61 2.1.4. Poids 61 2.1.5. Façonnage 61 2.1.6. Transport et séchage 62 2.1.7. Cuisson 64 2.1.8. Matrice 64 2.1.9. Autres 65 3. Analyse en laboratoire 65
4. Briques de production bruxelloise 66
4.1. Matrice 67
4.2. Format 68
4.2.1. Les briques et leurs dimensions du XIIIe siècle ( ?) au XVIe siècle : variabilité
d’une production 69
4.2.2. Du XVIIe ( ?) à la première moitié du XVIIIe siècle 74
4.3. Couleur 77
4.4. Poids des briques 79
4.5. Traces de fabrication et de cuisson 81
4.5.1. Traces de moulage et de démoulage 81
4.5.2. Marques de manipulation 82
4.5.3. Marques de la phase de séchage 82
4.5.4. Stigmates de cuisson 83
5.Briques d’importation 83
5.1. Brique de Boom vs brique des Pays-Bas septentrionaux : approche de la
documentation écrite 84
viii
5.3. Couleur 87
5.4. Poids 88
5.5. Matrice et traces de fabrication 88
6. Production d’importation ou production locale : le cas des briques de la seconde
moitié du XVIIIe siècle 89
6.1 Les briques utilisées en périphérie de la ville à partir du XVIIIe (deuxième moitié du
XVIIIe siècle ?) 89
6.2. Briques de la seconde moitié du xviiie siècle utilisées intra muros 91
6.2.1. Format 91
6.2.2. Couleur 92
6.2.3. Poids 92
6.2.4. Matrice et traces de fabrication 92 6.2.5. Réflexion sur cette problématique d’importation ou de production locale 93 6.3. Approche préliminaires des formats du XIXe siècle 93
7. Autres types de briques mises en œuvre : klinkaert et klompen 94
7.1. Format 95
7.2. Couleur 96
7.3. Traces de fabrication et de cuisson 96
8. La production de la brique dans le reste de la Belgique approche comparative des
formats. 96
9. De la réalité de la brique dite espagnole 101
Conclusion 101
Annexe 2 : fiche d’enregistrement des briques et de leurs mises en œuvre 107 Annexe 3 : synthèse des données archéologiques et historiques des sites étudiés 109
CHAPITRE IV : L’ART DE BÂTIR EN BRIQUE. APPROCHE DE LA MISE EN ŒUVRE ET DE SON
ÉVOLUTION 158 Introduction 158 1. Définition 160 1.1. La maçonnerie 160 1.2. Définition de l’appareil 161 2. Construire en brique 161
2.1. Considérations générales sur la mise en œuvre des maçonneries 161
2.2. Approche des épaisseurs de murs 162
2.2.1. Généralités sur les épaisseurs de murs 162 2.2.2 Les épaisseurs de murs et la documentation écrite 163 2.2.3. Les épaisseurs de murs et la documentation archéologique 164
2.4. Mise en œuvre des briques aux formats identiques ou homogènes 170
ix
2.4.3. …et de la brique de « moindre » qualité 174
2.4.4. Découpage des briques 175
2.5. L’art de la mise en œuvre des briques aux formats hétérogènes 176
2.5.1. Autour du bombardement de 1695 176 2.5.2 Mise en œuvre du dernier quart du XVIIIe siècle : l’exemple de l’hôtel de
Grimbergen 178
3. Appareillage 179
3.1. Appareillage régulier 180
3.2. Appareillage irrégulier 184
4. L’art de construire les angles, de harper et de renforcer les maçonneries. 184
5. Quelques mises en œuvre spécifiques 185
5.1. Niveau d’arase, redressement, correction 185
5.3. Baie 190
5.4. Cloison 191
5.5. Mise en œuvre des cheminées 191
5.6. Pavement 196
5.7. Du rôle des niches en briques 197
5.8. Approche des éléments de décors en briques 199
5.9. Réflexions sur les signes muraux en brique 200
6. Quelques considérations sur le mortier employé dans le gros œuvre et dans les
finitions 201
7. Traitement et finition de façade : première lecture archéologique et premiers résultats 202
Conclusion 206
Annexe 4 : Mise au point terminologique 210
Annexe 5 : extrait choisis de l’ordonnance de 1658 211
Troisième Partie :
Approche du remploi dans la construction bruxelloise
CHAPITRE I : L’ARCHITECTURE DE L’ANCIEN RÉGIME : DE L’ART DU REMPLOI À CELUI DU
REMANIEMENT 215
Introduction 215
1. Définition et problématique 216
1.1. Définition 216
1.2. Problématique 216
2. L’usage du remploi aux regards des sources écrites 221
2.1. Les ordonnances bruxelloises 221
2.1.1. Ordonnance de 1451 221
x 2.2. Acte de vente, contrat d’adjudication et cahier des charges 223
3. Approches des remaniements au regard des sources archéologiques et matérielles 224
3.1. De la limite de l’histoire des formes dans l’étude du patrimoine architectural. Comment utiliser le Patrimoine monumental de la Belgique face aux résultats
archéologiques ? 224
3.2. La mise en œuvre de ces remaniements 228
4. Remploi et recyclage des matériaux de construction 232
4.1. La détermination quantitative des matériaux de remploi dans le bâti ancien bruxellois.
Un problème méthodologique. 233
4.2. L’usage du remploi en construction : un modus operandi sans barrière sociale, ni
frontière temporelle 233
4.3. Économie à l’échelle d’un bâtiment/économie à l’échelle de la ville 234
4.4. Le stockage des matériaux 235
4.5. Les matériaux de remploi et leur mise en oeuvre 236
4.5.1. Le bois 236
4.5.2. La céramique architecturale 239
4.5.3. La pierre 243
4.5.4. Le fer dans le gros œuvre 247
5. Recyclage 247
Conclusion 248
CONCLUSION GÉNÉRALE 250
1. Méthodologie et protocole d’analyse 253
2. Contribution à l’histoire de l’architecture à Bruxelles 260
2.1. Bruxelles et ses matériaux 260
2.1.1 Ressources locales 260
2.1.2. Les importations de matériaux: une histoire à préciser 264 2.1.3. Les remplois de matériaux : une pratique à ne pas négliger 266
2.2. L’offre et la demande : première approche d’un chantier majeur 267
2.2.1 Exploitation et fabrication des matériaux : une approche du cas des briqueteries et de leur capacité de production 267
2.4. Connaissance et choix raisonné des matériaux 275
2.4.1 Le cas des bois de construction 275
2.5. Quelques éléments pour atteindre une construction de qualité voire répondre à une
demande importante 276
2.5.1. Standardisation des matériaux 276
2.6. Façonnage et traces de façonnage 278
xi SOURCES ET BIBLIOGRAPHIE 288 1. Sources 288 1.1. Traités 288 1.2. Sources inédites 290 2. Bibliographie 296
LISTE DES ABRÉVIATIONS 297