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ETUDE PAR SPECTROMÉTRIE MÖSSBAUER DES DISTRIBUTIONS D'INTERSTITIELS ET DE LEURS ÉVOLUTIONS DANS LES SOLUTIONS Fe-C ET Fe-N

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ETUDE PAR SPECTROMÉTRIE MÖSSBAUER DES

DISTRIBUTIONS D’INTERSTITIELS ET DE LEURS

ÉVOLUTIONS DANS LES SOLUTIONS Fe-C ET Fe-N

J. Foct, Jessica Dubois, Gérard Le Caër

To cite this version:

J. Foct, Jessica Dubois, Gérard Le Caër. ETUDE PAR SPECTROMÉTRIE MÖSSBAUER

(2)

JOURNAL DE PHYSIQUE Colloque C7, supplkment au no 12, Tome 38, dkcernbre 1977, page C7-231

ETUDE PAR SPECTRO~~'@TRIE

MOSSBAUER

DES DISTRIBUTIONS D'INTERSTITIELS ET DE LEURS $VOLUTIONS

DANS LES SOLUTIONS Fe-C ET Fe-N

J. FOCT

Laboratoire de Mttallurgie, Universitt de Lille B.P. 36, 59650 Villeneuve d7Ascq, France J. M. DUBOIS et G. LE CAER

Laboratoire de Mttallurgie, Ecole des Mines 54000 Nancy, France

Rksurnb.

-

La contribution que la spectromttrie Miissbauer apporte a l'etude de I'ordre dans les solutions solides Fe-C et Fe-N est examink dans les phases a', y et E. Si le caractere rtpulsif de l'inter- action N-N est bien ttabli dans la martensite a' et conduit la phase a", la nature de I'interaction C-C est controversk. Dans les phases compactes I'interaction interstitiel-interstitiel est rtpulsive. Pour les phases E la concentration de I6,6 interstitiels pour 100 Fe constitue une limite qui assure a tout atome de fer le voisinage immtdiat d'un interstitiel. L'occupation. des interstitiels sur les sous rtseaux disponibles s'effectue en gtniral en minimisant le nombre d'environnements difftrents.

Abstract. -The discussion of the results which Mossbauer spectroscopy brings to the study of the order in Fe-C and Fe-N solid solutions is made for a', y and E phases. In the martensites the

N-N interaction is repulsive but the nature of the C-C interaction is not clearly established. In the compact phases the interstitials repulse each other. The concentrations greatear than 16.6 interstitials for 100 Fe assure to each iron atom the vicinity of at least one interstitial in nearest neighbour posi- tion. The distribution of interstitial usually minimize the number of environnements.

Pour les solutions solides

a

base de fer la spectro- mttrie Mossbauer apporte une contribution d'autant plus prtcieuse

a

l'ttude de l'ordre que ces solutions sont difficiles a etudier par d'autres techniques. C'est en particulier le cas des solutions solides Fe-C et Fe-N examintes ici. Avant I'expost des rtsultats obtenus prtcisons que : i) les alliages utilists sont concentrts en interstitiels : environ 10 interstitiels ou plus pour 100 atomes de fer ; ii) les concentrations CtudiCes sont a priori differentes des rapports simples qui conduisent a des composes du type Gmentite Fe,C, ou nitrure Fe,Ny' ou Fe,Nc.

Les conditions d'tlaboration des alliages et les tech- niques d'ttude sont decrites ailleurs [l a 31. La spec- tromttrie Mossbauer ne donne d'indications directes que sur les atomes rtsonnants ici 57Fe. Les difftrents environnements du fer sont caractkrists par des param2tres hyperfins champ interne H, dtplacement isomtrique 6 et effet quadrupolaire EQ dont la dis- cussion prtsentte dans d'autres articles [l a 51 n'est

pas reprise ici. Remarquons cependant que la possi- bilitt de mesurer l'influence des interstitiels au-dela des seconds voisins est, compte tenu des concentrations etudites, pratiquement impossible. Les interprtta- tions qui ne prennent pas en compte d'abord le nombre d'interstitiels premiers voisins risquent ainsi de manquer de rtalisme [6]. Ce point de vue est d'ail-

leurs renford par I'ttude des carbures ou une correla- tion entre les paramktres, en particulier l'effet quadru- polaire et le premier voisinage des interstitiels, est ttablie

[q.

La remarque preddente n'exclut evidem- ment pas que les fluctuations dans l'environnement des troisi2mes voisins et au-del8 puisse Ctre a l'ori- gine de distribution de parametres hyperfins et crter un Clargissement des pics d'absorption rtsonnante relatifs aux solutions de degrt d'ordre faible.

Souvent les proportions relatives des differents environnements peuvent Ctre assimiltes a des rap- ports d'aires de pics

a

condition que les conditions d'application de l'approximation de l'absorbeur mince soient justifiees et que l'on suppose que la fraction sans recul soit identique d'un environnement

A

l'autre.

La tentation de dtduire les densitts de paires a partir des densitts d'environnement peut conduire

A

des ambiguitks que nous nous effor~ons d'tviter.

Dans la premihe partie de cet article seront dis- cutts quelques rtsultats relatifs aux martensites. Les ttudes consacrkes aux phases compactes seront examintes dans la dernikre partie.

1. Distribution des interstitiels dam les solutions solides non cornpactes. - Autant pour interprtter des phQom2nes mttallurgiques d'inttrCt pratique que des proprittes fondamentales les martensites ont fait

(3)

C7-232 J. FOCT, J. M. DUBOIS ET G. LE CAER

l'objet de nombreuses ktudes par spectromktrie Moss- N

bauer aussi bien dans le systeme fer-carbone [8 21 141 que dans le systeme fer-azote [l5 a 171. Les solutions solides martensitiques a' sont obtenues par trempe

de l'austenite y. Ce sont des phases hautement mkta- N ' A 0 0 1

stables et la diffusion rapide des atomes de carbone ou d'azote est

a

l'origine de modification dans la distribution des interstitiels

a

tempkrature ambiante voire en dessous. Le caractkre ordonne des distribu- tions d'interstitiels dans les martensites au carbone ne peut s'ttudier dans l'ktat brut de trempe qu'a certaines conditions, en particulier : que l'ktat brut de trempe le soit effectivement - que la description

des environnements dktectks par spectromktrie Moss- FIG. lb. - L'environnement A" an centre d'un tbtrai-dre dont les

bauer soit rkaliste que la concentration en intersti- sommets sont occupCs par des atornes d'azote. Fe et N sont en tiels soit suffisante pour que l'on puisse distinguer des position de seconds voisins.

termes du type (1 - ~ / 1 0 0 ) ~ ou (1 - 6 X/ 100) carac-

teristiques de distributions altatoires ou non. cc X )) dtsigne le nombre d'interstitiels pour 100 Fe.

En dkfinitive les interprktations fournies pour les martensites Fe-C prksentent encore des divergences :

- la nature de l'interaction C-C rkpulsive ou attractive n'est pas clairement ktablie,

- l'importance de I'occupation relative des sites tktratdriques et octakdriques est dklicate A determiner,

- bien que l'kvolution de la distribution a basse

tempkrature nous semble indiscutable celle-ci n'est pas toujours prise en compte.

Dans les martensites Fe-N, les phknomenes d'auto- revenu de la martensite sont mieux maitrisks en raison de la plus grande solubilitk de l'azote dans l'austknite. Bien que le spectre de la martensite Fe-N vierge de tout vieillissement comporte dkja quatre environne- ments diffkrents, le vieillissement fait apparaitre un environnement nouveau. Cet environnement ( A ) caractkrisk par un champ hyperfin Clevk, plus de 400 kOe, est associk B l'apparition, au cours de vieillis- sements prolongks au-dessus de 100 OC, des raies de surstructures de la phase a" [l] en diffraction des rayons X (figure 1).

En rtvklant avant les techniques de diffraction I'en- vironnement A , la spectromCtrie Mossbauer indique que la mise en ordre a courte distance s'effectue au voisinage de la tempkrature ambiante en favorisant l'apparition de sites dans lesquels un atome de fer est

FIG. la. - Le spectre Mossbauer ti 77 K d'une martensite FeN (9,7 N pour 100 Fe) vieillie 100 jours ti 100 O C indique clairement la presence d'un environnement qui n'existe pas dans la martensite

vierge (A"). Les vitesses sont en mm/&

FIG. 1c. - La mise en ordre conduit ti la phase a"

situk au centre d'un tktraedre d'atomes d'azote deuxihmes voisins de cet atome. En definitive I'interac- tion N-N est rkpulsive.

2. Distributions des interstitiels dans les phases compactes. - Bien que metastables, les phases y

cubiques a face centree ou E hexagonales ont a tempk-

rature ambiante peu de chance d'tvoluer par diffusion. Cet avantage expkrimental peut comme nous le ver- rons, Etre compense par d'autres propriktks.

(4)

ETUDE PAR SPECTROMETRIE MOSSBAUER DES DISTRIBUTIONS D'INTERSTITIELS c7-233

L'interaction C-C ou N-N est donc repulsive et explique les kcarts que prksentent les variations d'activitk en fonction des concentrations pour ce type de solutions [19]. Pour l'azote cependant la rkpulsion se rCvele insuffisante pour. exclure totalement les environnements a deux interstitiels premiers voisins. Cette propriktk est associte A l'existence d'un pic de relaxation observk par frottement intkrieur a 210-OC pour une frtquence de 1 Hz [20]. Ce pic observk dans les austknites binaires Fe-N n'apparait dans les austB nites au carbone qu'en presence d'un tierce klkment substitionnel (Ni, Mn.. .). On peut donc penser que la spectromCtrie Mossbauer et le frottement intCrieur revdent pour les austknites a l'azote la prksence de dip8les Clastiques susceptibles de s'orienter sous l'ac- tion d'un champ de contrainte. Les mises en ordre a longue distance proposkes ailleurs du type Fe,N [21] ou Fe4C [l31 n'ont reCu aucune confirmation.

Dans la maille hexagonale des solutions solides E

un site interstitiel sur deux s'exclut par suite de la

C

faible valeur de 2 , sans que l'on puisse prkvoir lequel

2

des deux sites B la verticale l'un de l'autre sera ou non occupt. Les environnements du fer possibles com- portent donc 0, 1, 2 ou 3 interstitiels premiers voi- sins (figure 2). A la diffkrence des phases Fe-NE purement binaires, les phases E au carbone obtenues

par hypertrempe [22 et 231 sont souvent stabiliskes par addition de silicium ou de nickel. Un alliage mono- phast E est obtenu pour une composition pondkrale de

4'16

%

C et 3,3

%

Si.

FIG. 2. - Les environnements Fe,, Fe, et Fe,, dans les phases E .

0 = Fe, 0 = I (N ou C).

nettement favorisks voire les seuls prksents [2 et 241. Ceci nous a amen6 a proposer l'existence d'une phase Fe,I dans laquelle le rkseau des interstitiels est hexa- gonal simple de parametre a, &3 et

.

Ce

modhle a CtC ttabli Cgalement par diffraction des klectrons [2]. Dans les phases E au carbone, pour X compris entre 16,7 et 25 la diffraction des klectrons [2] n'indique pas crkation d'un ordre supkrieur par les (X

-

16,7) interstitiels supplCmentaires. Comme dans Fe4N [24] les~ interstitiels se distribuent de f a ~ o n 9 kviter la formation d'environnement de type Fe 111 ce qui est cohkrent avec la nature rkpulsive des interactions. Cette distribution des interstitiels quasiment alkatoire sur l'un ou les deux sous-rkseaux disponibles se traduit par un profil gaussien des pics Mossbauer dans les solutions solides a l'azote et par une distribution gaus- sienne du champ hyperfin dans la phase E du mklange

biphask d'un alliage binaire Fe, ,,C2,

,,

(figure 3). L'influence des interstitiels carbone ou azote se fait donc bien sentir au-del8 du ler voisin mais l'interac- tion (I-I) est sans doute insuffisante aux temperatures d'klaboration utiliskes pour conduire a une augmen- tation considkrable de la symktrie comme Jack l'avait imagink avec des concentrations en interstitiels bien dkterminkes, Fe2,NlO par exemple [25].

FIG. 3a. - Le spectre 20 O C d'un alliage blnaire (Fe-5.11.) biphasC compose de phase E(?) et de ferrite u(A).

'Our les "lides Fe-N' [241 la FIG. 3h. - Les distributions de champ deduites du spectre pr8c8-

diffraction des rayons X et la spectromktrie Mossbauer dent. montre que les phases au carbone [3] prksentent un

ordre magnktique et que les spins sont dirigks suivant

l'axe c. En conclusion la spectromktrie Mossbauer indique

Dans les conditions experimentales utiliskes il s'est une interaction interstitielle repulsive et un ordre 21

rk.vklk impossible d'obtenir des phases interstitielles E courte distance caractkrid par une minimisation

(5)

C7-234 J . FOCT, J . M. DUBOIS ET G . LE CAER

d'environnement Fe, Fe,, et Fe,,, qui se rapproche de fonctions lintaires

pour 16,7

<

X < 33,3

pour 33,3 < X < 50. En outre la repulsion est suffisante pour n'autoriser qu'un type d'environnement Fe,, : Fe,p dans lequel la distance 1-1 est environ 3,41

A

alors qu'elle n'est

que de 2,7

A

pour Fe&, et pour interdire aux fortes concentrations les environnements dans lesquels trois interstitiels seraient dans le m&me plan de base. Une amklioration de la description de l'ordre est susceptible d'Ctre apportte par la variation it concen-

tration constante des distributions des parametres hyperfins relatifs Zi des Cchantillons obtenus Zi des temperatures difftrentes. La recherche d'ttats ordon- nee particuliers a des concentrations bien definies indiqute par une diminution eventuelle de la largeur de la distribution de parambtres hyperfins ne pourra Ctre vraiment etablie que par des techniques de diffrac- tion.

[I] FOCT, J., J. Physique Coiloq. 35 (1974) C6, 487.

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