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(1)US La saison de la chasse est arrivée x a u A M .(L\ mi

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(1)

US

La saison de la chasse est arrivée

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A M

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L« Septembre pictural

d'Estavayer-le-Lac

(2)

ANNWifrAIRE

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XI 0c\o^e W

"Po-oci fesio^ite*

de&

CONFORAMA

GRANGES-PACCOT/FR GRANGES-PACCOT/FR

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Sommaire

4 Au jardin des souvenirs...

Retour en 1923, où l'abbé Bovet fonc¬

tionna pour la première fois comme maître de chapelle en la Collégiale Saint-Nicolas, à Fribourg.

6 Croque-notes

En septembre dernier, sur les hauteurs de Granges, en Veveyse, s'est dérou¬

lée la sixième Fête sur l'alpage organi¬

sée par la Société de développement.

Le programme fut festif: folklore fri- bourgeois, pâturage en fête, ainsi que rencontre et amitié.

9 Nature

L'«Aide suisse aux montagnards», œuvre sociale privée, vient en aide aux paysans alpestres afin d'éviter le dépeuplement de nos si vastes mon¬

tagnes.

11 La chasse

L'automne qui s'installe annonce le grand retour de la chasse. Ainsi le chasseur disparaîtra jusqu'à fin no¬

vembre dans la flore pour mieux tra¬

quer la faune. Durant cette période, le gibier de plaine et de montagne n'a qu'a bien se tenir, car en tout bien tout honneur le jeu du chat et de la souris va commencer.

37 Sport

La société de gymnastique de Châtel- St-Denis, baptisée en 1898 «La Persé¬

vérance», vient de célébrer son 100e anniversaire. Point d'orgue: la jour¬

née du 6 septembre dernier.

40 Regards sur...

L'Auberge du Lion-d'Or de Farvagny a récemment subi d'importantes transformations. Le point avec Carlo Crisci-Pittet, tenancier de l'établisse¬

ment.

Place à la photo!

Le droit des médias concerne tous les jour¬

nalistes. Un grand nombre d'informations, d'événements mis en relief récemment dans la presse traduisent des difficultés que les photoreporters rencontrent en excerçant leur métier. Nombreux sont les journa¬

listes, voire les photographes, qui sont in¬

terpellés quotidiennement, et ceci de di¬

verses manières: photographies interdites, matériel séquestré, articles censurés, etc.

La grande question reste «pourquoi?». Par¬

ce que les médias dévoilent «une vérité» de notre société qui n'est pas forcément conforme à ce que l'on désirerait «voir».

Ainsi non seulement les photoreporters dans leur activité quotidienne, mais égale¬

ment vous, photographes amateurs, vous risquez d'être confrontés à des situations semblables et désagréables. Un des exem¬

ples les plus éloquents est l'interdiction de la prise de clichés à l'intérieur d'églises, voire de musées. Cette interdiction subsis¬

te non seulement pour protéger les œuvres, mais également pour protéger les droits des photographes. Mais est-ce que ce droit de l'image existe réellement?

«Fribourg Illustré», conscient de ce problè¬

me, a décidé de collaborer étroitement avec ses lecteurs et de créer une nouvelle rubrique: «Photos inédites». Celle-ci vous permettra de faire découvrir à d'autres inté¬

ressés par cet art vos plus belles photogra¬

phies inédites afin de mieux valoriser votre passion. Alors place à la photographie!

Couverture:

Commençons l'automne par une scène de chasse. Poursuivons cette agréable saison par un peu de culture avec le premier Septembre pictural d'Esta- vayer-le-Lac et son concours qui a cou¬

ronné Pascale Rosset.

PHOTO DES DEUX CHASSEURS: FI PHOTO ŒUVRE DE PASCALE ROSSET:

OFFICE DU TOURISME D'ESTAVAYER

Rubriques 8 Patois 12 Musique 13 Portrait 14 Découvertes 17 Index des salles 18 Hors les murs 20 Social 21 Flash 23 Comptoir

24 Regards sur...

28 EEF 29 Economie 30 Automobile 31 Folklore 34 Culture 35 Photos inédites 36 Agriculture 38 Cuisine

39 Ellipses 41 Art 42 Beauté

43 L'esprit du temps 46 Regards sur...

47 Hommage à...

50 Roman

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Au jardin des souvenirs..

Alhnrt l ujiixt Lorsque, lors de la fête de l'Epiphanie 1923 l'abbé Bovet fonctionna pour la première fois comme maître de chapelle en la Collégiale Saint-Nicolas, à Fribourg, on le vit monter lentement la nef entouré de garçonnets en soutanelles rouges et rochets blancs.

C'étaient les premiers petits chanteurs de la Maîtrise de Saint-Nicolas que, plus tard, dans toute la Suisse on appela familièrement «Les Pinsons de l'abbé Bovet». Les années passant, on les vit partout, de Genève à Romanshorn, de Ba¬

ie à Lucerne, jusqu'à Milan et dans les plus modestes vil¬

lages. Le pays tout entier s'ha¬

bitua à rencontrer ce groupe remuant, que dominait la hau¬

te silhouette noire de l'abbé Bovet.

Les Pinsons

de l'abbé Bovet

Quand le chanoine apparais¬

sait dans une salle pour une de ses fameuses causeries-audi¬

tions, il entraînait son auditoi¬

re, le faisant passer du rire à l'émotion, en sautes pleines de fantaisie. Il parlait comme s'il connaissait les souffrances de chacun. Les yeux fixés sur lui, les auditeurs l'écoutaient, vi¬

sages offerts sans fard sur les¬

quels se lisaient les sentiments qu'ils éprouvaient. Cette vieille dame qui ne s'aperce¬

vait pas que les larmes glis¬

saient le long de sa figure ridée et qui joignait, sur sa jupe des dimanches, des mains abîmées par le travail; ces internés po¬

lonais et français, encore bles¬

sés à vif par la débâcle proche;

ces malades de Leysin aux yeux tendus intensément vers Les pinsons en concert.

Des garçonnets en soutanelles rouges et rochets blancs.

lui; ces soldats en gris-vert qui trouvaient longue la Mobilisa¬

tion et qui se détendaient à son contact. Le chanoine empor¬

tait les auditoires les plus di¬

vers, les plus fermés en appa¬

rence. Puis, les enfants chantaient. Le répertoire était pour ainsi dire inépuisable. Il allait des pièces polypho¬

niques latines de la Renaissan¬

ce aux chansons populaires du maître. Contrairement aux maîtrises célèbres, celle de Saint-Nicolas n'était pas for¬

mée de voix choisies et soi¬

gneusement triées. Y venait qui voulait, c'est-à-dire «tout ce que les mamans m'en¬

voient», pour reprendre une expression du chanoine.

Un jour, arrivait à une répéti¬

tion un marmot en pull-over, écharpe autour du cou, la figu¬

re rouge de timidité, une sorte de Poulbot présenté par d'autres semblables qui expli¬

quaient:

- Il veut venir à la Maîtrise.

- Bien, comment t'appelles- tu? Où demeures-tu? Chez qui vas-tu en classe? Quel âge as- tu?

L'incorporation était faite. Le gamin assistait aux répétitions deux fois par semaine, se dé¬

brouillait, et le temps le sacrait

«Pinson de l'abbé Bovet».

Cette acceptation sans examen était voulue par le chanoine.

«Chaque enfant, disait-il, peut chanter, à moins qu'il ne soit un anormal au point de vue des organes de la phonation, ce qui est extrêmement rare.»

Enseignant cette théorie à ses élèves de l'Ecole normale, le maître voulait former un ins¬

trument sur quoi prouver ses dires. L'expérience démontra la justesse de ses affirmations, car les garçons de la Maîtrise possédaient une culture vocale remarquable. Les auditeurs s'en rendaient compte lorsqu'ils exécutaient des sol¬

fèges indiqués par différents signes de la main de leur di¬

recteur, sa fameuse méthode de solfège manuel. Il y tenait particulièrement, jugeant que les enfants se concentraient davantage. Ces solfèges pou¬

vaient aller du sol d'en bas au contre-ut, tantôt chromatiques, tantôt à deux voix avec des dissonances difficiles. Partant du sol naturel d'en bas, les pe¬

tits chanteurs vêtus en concert de blouses blanches à col ma-

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rin atteignaient sans hésitation le sol dièse, deux octaves plus haut.

Le chanoine Bovet n'aimait pas que l'on parle de son ta¬

lent. Il prétendait que, s'il était

un homme grand, il n'était pas un grand homme. Et, à trop vouloir froisser sa modestie, d'aucuns finissaient par rece¬

voir cette réplique exprimée avec un sourire désarmant et

dans ce truculent patois grué- rien qu'il a si bien remis en va¬

leur: «Tichté, tié, dzanhya!»

Pourtant, ses petits chanteurs ont eu leur vie marquée par son talent et son contact. Plus

les années passent, plus ils s'aperçoivent que cette page de leur vie était l'une des plus fraîches, l'une des plus belles qu'il leur fut jamais donné de vivre. ■

Le Christ

dans une cabine

téléphonique

lL

Avec la rénovation du pont de Pérolles, la chapelle éri¬

gée sur ce dernier a été dé¬

molie pour permettre l'élar¬

gissement de la chaussée, ceci en raison de l'augmen¬

tation du trafic, d'une part, et la consolidation de l'ou¬

vrage d'autre part. Moderni¬

sation oblige, comme la vo¬

lonté de placer le pont en question sous la protection de la Providence se devait d'être respectée. Le Christ a donc pris place dans une gi¬

gantesque cabine qui n'a rien d'esthétique dans le paysage. N'aurait-il pas été plus judicieux sur le plan ar¬

chitectural de construire tout simplement un oratoire en lieu et place de cette cabine

dont la hauteur aurait pu être réduite de moitié? C'est aus¬

si le point de vue de nom¬

breux automobilistes et ha¬

bitants de Fribourg qui nous ont fait part de leur étonne- ment et qui, en plus, ont de la peine à comprendre la présence du Christ dans un abri qui, en toute vérité, n'a que l'aspect d'une cabine té¬

léphonique. ■

5

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Croque-notes

Le pâturage de la Léchère afin que la fête soit belle.

Mm rtina I nisiT

Sur les hauteurs de Granges, en Veveyse, s'est déroulée les 4 et 5 septembre la sixième Fête sur l'alpage organisée par la Société de développe¬

ment du village. A l'occa¬

sion des festivités placées sous le thème «rencontre et amitié», le vert pâturage de la Léchère a abrité un folk¬

lore fribourgeois bien vi¬

vant. Et malgré quelques solides coups de groupillon du ciel, le soleil a finale¬

ment pointé ses rayons.

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Fête sur l'alpage

à Granges

«La chapelle de Saint-Nicolas a finalement exaucé mes vœux de beau temps», remarque Al¬

phonse Rossier, à la présiden¬

ce de la Société de développe¬

ment de Granges depuis sept ans. En effet, quelques solides averses ont arrosé les visiteurs venus assister à la soirée d'ou¬

verture du vendredi, puis au déjeuner du lendemain. Mais le fameux saint Nicolas en avait décidé autrement et c'est sous le soleil que la manifesta¬

tion alpestre a repris de plus belle. Pour la sixième Fête à l'alpage avec comme thème rencontre et amitié, les princi¬

paux ingrédients pour donner un ton joyeux aux festivités étaient de mise. Ainsi, plus de trois cents personnes se sont retrouvées samedi dans les verts pâturages de la Léchère, appartenant à la commune de Granges, qui regorgeaient de stands artisanaux.

Et en avant la sixième édition!

Les pâturages en fete Le folklore, la musique, la danse et la chanson ont donné la note à la riche animation de cette sixième édition. C'est que chaque premier week-end de septembre le rendez-vous est désormais pris sur les hau¬

teurs de Granges. «Et les festi¬

vités prennent d'année en an¬

née une ampleur favorable», note Alphonse Rossier. Ainsi les groupes locaux se passent le mot et l'on retrouve les chœurs mixtes de la région, les joueurs de cors des Alpes, les jodleurs et autres fanfares lo¬

cales à chaque édition.

Le rendez-vous

du folklore fribourgeois L'année prochaine, la Société de développement de Granges fêtera ses vingt-cinq ans. «La fête sera d'autant plus belle», affirme le président entre deux passages de sonneurs de cloches. La société, qui comp¬

te actuellement deux cents membres du village pour six cent cinquante habitants, orga- 6

(7)

nise chaque année un large éventail de manifestations, dont le Marché de la bénichon, la Course aux œufs et le cortè¬

ge de la Saint-Nicolas, parmi bien d'autres. Mais le but de cette fête, explique Alphonse Rossier, est de réunir les gens de la ville et de la campagne.

Ainsi, ce sont de nouveaux groupes qui, charmés par les lieux, viennent à chaque nou¬

velle manifestation égayer les pâturages. Et l'on retrouve un curieux mélange de chœur mixtes et de musique cham¬

pêtre, ce qui prouve que le folklore fribourgeois a encore une place d'honneur!

«Les Battants de La Roche» prennent un rythme de désalpe. PHOTOS MARTINF. 1.F.ISER

L'exploit

d'une

octogénaire

Une citation «Plus c'est haut, plus c'est beau!» a incité une habitante de Chandon à grimper une échelle d'une quinzaine de mètres pour tailler les arbres de son ver¬

ger. Il ne faut pas perdre l'équilibre, ni avoir peur du vide pour devenir arboricul¬

trice. C'est l'exploit accom¬

pli par Ninette Grivel qui, bien qu'étant octogénaire, a réussi à scier les branches trop encombrantes et qui ne donnent plus de fruits.

L'arbre sur lequel elle se trouve produit six sortes de pommes différentes, raison pour laquelle elle en est fière.

«Tant que la tête va, tout va», dit-elle, avec un certain pin¬

ce-sans-rire. Cela méritait bien une photo dans la revue à laquelle elle est abonnée depuis des décennies.

PHOTO OLGA VUITEL

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Le patê d'intche-no

La chèkonda chenanna, no chin rèmo- dâ pè Vissoie, Grimentz, Moiry tantyè ou col du Torrent po di maneuvrè de la brigade. Outre la vèprâ, du Moiry in'amon, l'a kemin a piovê pu a nèvê.

L'è pâ j'ou bin grantin ke lè mulè po- van pâ mé innan din ha lorda nê. Adon, lè kanonyé chon j'ou rapèrtchi kotyè yudzè din hou tsalotè dè montanye pu l'i an tsèrdji duvè pithè dèmontâyè ke l'an trinâ amon a mé dè 2900 mètre.

Arouvâ lé d'amon dri dèvan la né, l'an rèmontâ lou pithè po teri chu on ba- tayon dè Valéjan ke montâvan dè l'ôtra pâ du Evolène. L'è dinche ke no j'an gânyi la bataye. Hou k'iran chobrâ py'avô, l'an tsèrtchi apri on'achokrê po pachâ la né. L'an trovâ na viye bâtiche k'irè j'ou propriètâ de na mina d'èrd- zin. Lé l'an pu fére dou fu po chètchi lè j'âyon ke dèpourâvan. Lè j'on chon j'ou lou kutchi inke bâ chu le chimin avoui na kouvêrta k'irè achebin pâ tru chètse. Le fourié l'a prê na tyindzanna dè j'omo avoui li por alâ bâ ou velâdzo tsèrtchi de la paye. Irè pachâ dji j'àrè kan hou j'omo chon arouvâ a Gri¬

mentz, lè dzin iran ti kutchi è n'an pâ volu lou répondre. Hou chudâ l'an Jèvié doit Mu to dzouno.

Mè chovinyi dè chèrvucho

(de Jèvié dou Mu) adon grèpi

amon lè paré di grandzè po dèpindre lè dzêrbè dè paye dè chêla k'iran pindyè dèjo lè j'avan tê è lè j'an portâyè tantyè a la viye bâtiche. No j'an pu pachâ le richto de la né on bokon ou chè, adi ôtyè mi tyè chu le chimin. A la bèka dou dzoua la diane no j'a rèvèyi. Lè koujenê iran dza prè avoui dou bon chokolâ tzô.

Chin no j'a fê bin dou bin, pè la mô ke no j'iran gayâ ti rèvintâ è ke no tuchi- van kemin di tsavô butso. Du dèdzou- nâ, no j'an bâtâ lè mulè, tsèrdji to le fourbi po rèdèchindre in pyanna. No j'an rèpachâ pè Grimentz, Vissoie, è Chiéro por alâ tantyè a Sion, nouthra pyèthe dè mobilijachion.

Dou dzoua apri, no j'avan to nètèyi, rindu lè tsavô è lè mulè è no povan rin- trâ a la méjon yô iran ti benéje dè no vêre arouvâ. No j'iran ou mitin dè juiyè, lè fin iran pâ fournê è prà dè tra- vô no j'atindê.

Mobilijachion dè dyêra 1-4 dou mi d'où 1914

Nouthra Batèri 2 dè montanye l'è mo- bilijâye a Sion le 4 dou mi d'ou. On kou totchi lè tsavô, lè mulè, lè j'ârmè è to le fourbi, no chin modâ a pi tantyè a Martigny por inchtalâ nouthron kan din le dzordi de la méjon di pére dou Chin Bèrnâ. Lè tsavô è lè mulè iran nyâ a di kouârdè din chi dzordi yô l'i avê ache¬

bin la koujena. Lè kantenèmin di chudâ chon j'ou inkotchi din la granta châla de la Méjon dè Vela. Nouthrè katro j'ofithi iran ridji pè le chèf dè Batèri, le kapetan Pelichet. Le sergent-major irè a non Bratchy (achebin on bokon brâ- mèri) è le fourié irè on Chapuis.

No chin chobrâ ché chenannè din ha kotse dou Valê. Ti lè dzoua no fajan di chayêtè. di kou no modâvan po dou bin trè dzoua. Lè adon ke no chin monta on matin pè le kol de La Forclaz po rèdè¬

chindre pè le velâdzo dè Trient è alâ pyantâ nouthrè tinté ou Tsahèlâ, pè na lorda pyodze, to pri de la frontêre fran- chéje. To irè mâr brè è la premire né no j'an pâ dremê vouéro. Le trèjimo dzoua

Rèchponchâbyo dè ha pâdze:

Albert Bovigny

Rte de Schiffenen 15, 1700 Fribourg

no chin rèmodâ pè Finhaut è Salvan po rèdèchindre chu Vernayaz è rintrâ a Martigny. Chin l'a dourâ ché chenannè a veri in rion intrèmi dè hou montanyè dou Valê, de la pâ dè Verbier, Orsières, Bourg-Chin-Piéro, le kol dou Chin Bèr¬

nâ, le val Ferret, Champey, po monta de na pâ è rèdèchindre dè l'ôtra pè di chin- dê a mulè.

Ou mitin dou mi dè chaptanbre, on bi dzoua no j'an inpatyotâ nouthrè fruch- kè è no j'an prê la route, bin chur chin chavê yô no menâvan. Dèvan d'arouvâ a Chin Mûri no j'an veri a drête pè La- vey è Bex po montâ a Gryon, Villars, Chesières. In'arouvin lé d'amon no brathâvan la nê tantyè ou déchu di botè.

No j'an prê nouthrè kantenèmin è apri dou dzoua dè chèlà la nê irè tota mo- dâye. Dèjo ha nê l'i avi on gro bi rè- kouâ. Kemin pèrto, l'i chobrâvè pou dè j'omo din le velâdzo è no j'an édji hou

dzin a rèkordâ.

Tranchlatâ dou franché pu adapta Albert Bovigny

<A cliiêdre)

8

(9)

«Aidez-nous à protéger nos Alpes!»

Mnrtinmf lirnr La Suisse de Heidi et

de Jeremias Gotthelf a décidément changé. Ce qui paraissait autrefois im¬

possible dans l'agricultu¬

re est devenu réalité et demain, peut-être, sera dé¬

suet. C'est que le domaine ne cesse d'évoluer! Les structures subissent des changements rapides et de¬

mandent de plus en plus d'argent. L'«Aide suisse aux montagnards», œuvre sociale privée, vient en ai¬

de aux paysans alpestres afin d'éviter le dépeuple¬

ment de nos si vastes mon¬

tagnes...

Cette devise, «aidez-nous à protéger nos Alpes», chère à l'Aide suisse aux monta¬

gnards, a permis d'attirer l'at¬

tention sur l'importance du rô¬

le de l'économie alpestre.

«Aidez-nous à protéger nos Alpes!»

L'œuvre sociale privée qu'est l'ASM ne soutient pas seule¬

ment quelques exploitations agricoles de montagne. Elle prend aussi en considération les communautés villageoises et leurs vallées et encourage l'entraide entre les paysans al¬

pestres. Son but est d'amélio¬

rer à l'échelon national les conditions de vie de la popula¬

tion vivant dans ces régions, laquelle se voit notamment ac¬

corder une aide financière.

L'œuvre agit et décide d'une manière totalement indépen¬

dante, son seul critère étant le bien-être de la population de montagne. Et son soutien évite le dépeuplement, sinon inévi¬

table, des Alpes.

L'activité de l'ASM consiste essentiellement à procurer des ressources financières afin d'octroyer des contributions à des projets dignes d'intérêt.

' (•>Mi- &&

Ceux-ci servent directement ou indirectement à l'économie rurale, par exemple la recons¬

truction de cabanes d'alpage détruites par les forces natu¬

relles. De plus, de nombreuses exploitations agricoles de montagne ne remplissent plus

les conditions pour bénéficier de subventions et de prêts sans intérêts de la part des pouvoirs publics. Les experts de l'ASM ont donc plus de difficultés qu'avant à déterminer dans ces cas limites quelle est la mesu¬

re qui pourra leur venir en ai¬

de. Cependant, elle considère avant tout l'aspect social et ai¬

de les familles à maintenir leur exploitation, du moins à court terme, afin de pourvoir aux be¬

soins familiaux et à l'éduca¬

tion des enfants.

L'œuvre sociale privée est soutenue fidèlement et géné¬

reusement par des familles, dans son aide au peuple de la montagne. Car si nos Alpes semblent parfois bien inhospi¬

talières, l'ASM nous rappelle qu'elles offrent assez d'espace afin qu'hommes, animaux et plantes puissent se côtoyer...

en toute liberté! ■

Le soutien qu 'apporte l'Aide suis¬

se aux montagnards veut éviter le dépeuplement des Alpes.

PHOTOS ARCHIVES 9

(10)

illJÉ&Eôtaurant ije la

^ Œour Michel et Thérèse Clerc-Elia Tél. 026/921 15 06 - Fax 026/921 25 54

^-\Châtel-sur-Montsalvens / FR La chasse bat son plein

Au hit-parade: Bourguignonne de cerf N° 1 DE LA CHARBONNADE

Hôtel-Restaurant de la

Croix-Fédérale 1611 Le Crêt

Menu

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Festival de chasse fraîche Coquillages et crustacés du vivier

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La chasse,

un état d'esprit permanent

Minhal Bràgtmli

La chasse ne laisse personne indifférent et les réactions de ses dé¬

tracteurs n'ont d'égales que les passions qu'elle suscite, sans compter les extrémistes qui voudraient tuer les chasseurs pour sauver le gibier. Mais qui connaît vraiment la chasse et ce qu 'elle représente pour ces nemrods qui ont la nature chevillée au corps et à l'esprit au point de ris¬

quer leur santé, voire leur vie pour du gibier?

L'homme actuel doit son exis¬

tence à la chasse. Cette pra¬

tique a non seulement nourri les hommes anciens, mais les a forcés à réfléchir et à inventer.

Les premiers outils sont desti¬

nés à la chasse et à la découpe de la viande. Les plus belles feuilles de lauriers du Magda¬

lénien (silex taillés en cette forme entre 16 000 et 10 000 ans av. J.-C.) sont aussi tran¬

chants que les meilleurs cou¬

teaux contemporains. En outre, les peintures rupestres de l'époque illustrent les ani¬

maux et la chasse. Nous pour¬

rions remonter ainsi sur plu¬

sieurs millions d'années, il n'y a qu'à observer quelques po¬

pulations de singes actuels pour comprendre ce que repré¬

sente un apport de protéines animales dans leur régime or¬

dinaire: c'est vital.

Ainsi, la chasse c'est: un état d'esprit permanent, une pas¬

sion qui oriente la vie du chas¬

seur. La plus grande partie de son temps libre sera consacrée à son chien, à l'entretien du

Jusqu 'à la fin novembre, le gibier n 'a qu 'à bien se tenir!

matériel et surtout à la fré¬

quentation assidue de la natu¬

re. L'observation à la jumelle et la connaissance parfaite du terrain sont absolument néces¬

saires pour rencontrer du gi¬

bier.

La chasse c'est: savoir se dé¬

placer dans la nature et s'y fondre, s'identifier à l'animal que l'on traque. Inutile de pen¬

ser qu'il suffit de prendre un fusil et de faire le badaud un samedi après-midi après un riche repas largement arrosé pour faire le coup de feu. Re¬

connaître un animal par ses passages, ses traces, ses

«broutis» et même ses crottes, interpréter les moindres sons, le craquement d'une branche, la chute des feuilles, de minces bruits de fuite, voilà la science du chasseur qui lit dans la na¬

ture comme dans un livre.

La chasse c'est: se résoudre à tirer. Mais cet acte mûrement réfléchi, car il faut identifier le gibier convoité, ne constitue qu'une toute petite partie de la démarche, quelques secondes

dans une journée, une saison, voire une année. Le chasseur n'a donc pas cet instinct san¬

guinaire qu'on lui prête. 11 ne se vautre pas dans le sang.

Eviscérer un animal, avoir les mains rouges ne sont pas un plaisir, mais une nécessité qui met en valeur la venaison, la viande de gibier selon son ap¬

pellation cynégétique. La ré¬

compense est pour plus tard.

La chasse c'est: le partage, la communion avec les autres. Si le chasseur peut se griller une tranche de cerf pour son repas, il sait réserver pour ses amis d'excellents morceaux. Il en est peu qui résistent à la grise¬

rie de présenter à leurs proches un plat de venaison, agrémen¬

té des crus idoines dans la plus généreuse convivialité. C'est la fête.

La chasse c'est: l'exploitation par l'homme de biens naturels renouvelables. N'en déplaise à certains, la venaison et les peaux sont une production na¬

turelle qui ne doit rien aux en¬

grais, aux pesticides, cultures intensives, farines de viande, hormones et antibiotiques, etc.

Si on ne prélève pas le capital

gibier, les populations se maintiennent en bonne santé.

L'élimination des individus chétifs et surnuméraires est nécessaire, elle oblige le gibier à se déplacer et à exploiter de plus grands territoires, elle écarte les risques d'épizooties et de maladies infectieuses comme la kérato-conjonctivite par exemple. En outre, la ré¬

duction des populations en trop grande expansion est né¬

cessaire pour conserver un mi¬

lieu apte à abriter d'autres es¬

pèces végétales et animales.

La chasse c'est: une passion essentielle et même existen¬

tielle. Elle commence par la fréquentation assidue de la na¬

ture, la recherche des champi¬

gnons, des petits fruits, des plantes gastronomiques ou médicinales, puis vient la traque des poissons et enfin celle du gibier. Ces pratiques constituent une part capitale de la vie de l'homme intégré à la nature et il n'y a pas d'autres moyens pour la conserver.

On entre en chasse comme on entre en religion.

Lm chasse c'est: le partage, la communion avec les autres.

11

(12)

Musique La belle voix de Charles Jauquier, chantre de la cathédrale de Fribourg,

s'est tue à jamais

^â«at4iRniirr|iii)nniiil

»Y lève de l'abbé Bovet, JLV il est devenu un vir¬

tuose du chant et de la mu¬

sique, chantre des festivals populaires et soliste d'ora¬

torio de nombreux or¬

chestres de notre pays et même de l'étranger. En professionnel, mais aussi en profond croyant, Charles Jauquier a servi l'Eglise à l'image des saints. Il y a quelques se¬

maines, alors qu'il appro¬

chait à grands pas de ses imitante ans, il a remis son âme au Seigneur pour une dernière symphonie dans le ciel.

Charles Jauquier était né en 1920 à Cheiry, dans la Broyé fribourgeoise. Cadet d'une fa¬

mille de quatre fils, il a grandi à la ferme de ses parents et ef¬

fectuait les travaux de la terre avec un diapason à la main. A l'âge de huit ans il chantait déjà comme soliste à la messe du vendredi à Surpierre. Après un séjour au collège de St- Maurice, en Valais, il a eu en 1937 le privilège de rencontrer l'abbé Bovet, qui lui a fait dé¬

couvrir la richesse du répertoi¬

re populaire et ses chansons. 11 a également eu l'insigne hon¬

neur de connaître Pierre Kae- lin et Georges Aeby, qui lui

ont conseillé de cultiver sa voix. Pour ce faire, Charles Jauquier est allé au conserva¬

toire de Neuchâtel, puis à celui de Genève et finalement à Lausanne, où il a obtenu un premier prix de virtuosité. Il a ensuite opté pour une carrière de soliste d'oratorio et a colla¬

boré avec les chœurs des ca¬

thédrales de Fribourg, Lausan¬

ne, Strasbourg, Mulhouse et Colmar. Il a d'autre part été le ténor de grands musiciens de chez nous: Joseph Bovet, Car¬

lo Boller, Pierre Kaelin, Ber¬

nard Chenaux, Oscar et Nor¬

bert Moret, Gustave Doret et bien d'autres. Cet homme plein de philosophie n'a ja¬

mais sous-estimé l'art du ter¬

roir et il est toujours resté fidè¬

le à une phrase de l'abbé Bovet: «Le chant est un moyen providentiel de récon¬

fort et de joie, soit pour celui qui le pratique, soit pour celui qui l'entend».

Ayant été contraint d'inter¬

rompre sa carrière en 1985, il était depuis cette date chantre de la cathédrale de Fribourg.

«Comme fils de paysan, j'ai toujours été heureux d'avoir pu gagner ma vie en chan¬

tant», disait-il souvent. Char¬

les Jauquier était aussi l'exem¬

ple de la sérénité, de la bonté et de cette paix intérieure qu'il entretenait par l'amitié, mais essentiellement par le chant qui fut son plus grand bonheur sur cette terre. Il se passionnait aussi à écouter les autres, à partager la joie de chanter les louanges du Seigneur comme

KIO . ri . .

Charles Jauquier: une très belle voix que l'on n'entendra plus dans notre canton.

les chansons populaires. Ani¬

mé d'une foi profonde, abor¬

dant ses amis avec un certain pince-sans-rire, sa modestie naturelle lui a valu l'estime de toute la population du Pays de Fribourg.

PHOTO ALAIN WICHT

Et comme l'a si bien dit Mgr Pierre Mamie dans son homé¬

lie à la cérémonie de Requiem:

«Charles est parti pour le ciel où, enfin, il verra Celui pour qui il a toujours chanté».

12

(13)

FÊTE DES VIGNERONS

C'est un Glânois qui chantera

le Ranz des Vaches

m Mepuis quelques se- MLr maines la ferme de la famille Menoud à Sont- mentier n'est plus tout à fait la même. Elle a pris un petit air de célébrité! Et pour cause... Elle abrite sous son toit Patrick Menoud, le futur soliste du Ranz des Vaches de la pro¬

chaine Fête des vi¬

gnerons.

Rencontre avec un enfant de la terre

Patrick Menoud est né le 8 avril 1973. Attaché à ses ra¬

cines, il n'a jamais quitté le toit familial. Enfant de la terre, il reprendra le domaine quand l'heure sera venue. Le chant fait partie intégrante de sa vie, depuis sa prime enfan¬

ce. 11 se souvient avec ravisse¬

ment des joyeux 1er mai, où il poussait la chansonnette avec ses camarades. Au fil des ans sa voix prend de la beauté et de l'assurance. Les petites chorales villageoises font alors son bonheur. Son institu¬

teur, Charly Morand, l'encou¬

rage et c'est un peu grâce à ses judicieux conseils que Patrick devient un chanteur à la voix magnétique, profonde et pure.

Le futur soliste est un homme avenant. Il se décrit comme

«timide, joyeux et franc». Un sourire presque enfantin au coin des lèvres, des yeux bruns couleur de la terre, une silhouette opulente et rassu¬

rante: l'homme respire la sim¬

plicité et l'authenticité d'un enfant aux origines paysannes.

«Un honneur d'avoir été choisi»

Le 27 juin dernier, jour de l'audition des candidats so¬

listes à la Fête des vignerons, restera pour Patrick Menoud un souve-

préparé, avec l'aide précieuse d'Eric Conus, explique-t-il.

J'ai appris à respirer, à poser ma voix, à articuler. J'ai chan¬

té presque sans arrêt. C'est vraiment un honneur d'avoir été choisi! A ma naissance j'ai reçu du ciel la

«xi

nir mémorable.

La peur omniprésente des jours précédents s'est envolée comme par miracle. Sûr de lui, il affronte avec confiance le jury. «Je me suis beaucoup

chance de posséder une belle voix et j'en suis profondément recon¬

naissant».

Hommage à l'abbé Bovet Aujourd'hui, toute la famille Menoud jubile! Le papa et la

maman sont ravis, le frère et la sœur sont rayonnants, les amis et même les voisins sont fiers et heureux. Patrick Menoud, quant à lui, dissimule son bon¬

heur derrière un air timide, mais le reflet de ses yeux té¬

moigne de sa satisfaction.

Avec modestie et gratitude, il dit: «J'aimerais rendre hom¬

mage à l'abbé Bovet, ce grand compositeur dont je porte tou¬

jours une médaille à mon cos¬

tume d'armailli, ainsi qu'aux autres compositeurs qui ont fait chanter ce pays, à toutes ces sociétés de chant et à ces associations de Fribourgeois du dehors qui chantent encore ces chants populaires. Je vou¬

drais également remercier Charly Morand, Dominique Oberson et Guy Cotting, qui m'ont tous beaucoup aidé».

Reconnaissance et simplicité vont de pair chez Patrick Me¬

noud, car malgré le succès grandissant, il est resté lui- même. Et si, ironiquement, la ferme de Sommentier où demeure le futur soliste du Ranz des Vaches s'appelle

«La Fin», pour lui, bien au contraire, tout ne fait que

commencer!

Le futur soliste du Ranz des Vaches dans son bel habit d'armailli. PHOTO MJ

13

(14)

S La Résidence-loisir «Spiral»

Un concept original pour un habitat

économique mais de qualité

. . ; J&ôaustCrauKaz.

/%/ombreux sont ceux JL t parmi nous qui rê¬

vent de disposer à la cam¬

pagne d'une résidence se¬

condaire afin de se libérer du stress de la ville. Faute de moyens suffisants, beaucoup y renoncent.

Pour eux, la solution pour¬

rait venir des Résidences- loisirs «Spiral» conçues au Canada par l'architecte Gabriel Gaertner. Présen¬

tation.

La compagnie «Spiral Mode de Vie Inc.», sise au Canada et dirigée par Gabriel Gaertner, se propose de fabriquer et de

développer un concept d'habi¬

tation pour le moins original, la Résidence-loisir «Spiral».

Au printemps 1997, au terme de trois ans de recherche, la compagnie a présenté au pu¬

blic le prototype de sa résiden¬

ce-loisir. Sans s'attarder trop longuement sur les particulari¬

tés de la construction, retenons tout de même que la concep¬

tion des dites résidences repo¬

se sur des modules de 4 pieds dont les dimensions varient, à l'exception de ce qui touche à la largeur. Elles ne nécessitent pas de fondation, des pieux in¬

tégrés à la structure étant vis¬

sés dans le sol. Les unités mo¬

dulaires sont fabriquées en un seul bloc et sont livrables

«prêtes à être habitées». L'in-

■>?"' / // ,+

£

térieur de l'habitat est moder¬

ne, confortable et peut être aménagé selon les goûts du client. Une terrasse-balcon peut facilement être rajoutée.

Les avantages de la Résidence «Spiral»

Unité d'habitation transpor¬

table, la Résidence «Spiral»

représente, aux dires de ses promoteurs, un habitat écono¬

mique, de qualité, offrant une certaine mobilité et deman¬

dant un entretien réduit. Fabri¬

quée avec le souci de n'utiliser que des méthodes de produc¬

tion et des matériaux affectant le moins possible la nature, el¬

le s'intègre de manière harmo¬

nieuse dans le paysage. Elle permet de surcroît de valoriser les terrains disponibles en campagne à l'intention d'une population citadine recher¬

chant le contact avec la nature.

D'un concept économe sur le plan énergétique, les Rési¬

dences «Spiral» sont des pro¬

duit écologiques de premier plan.

Vue du séjour Spiral.

PHOTOS GUINNARD

Des exemples d'utilisation Pouvant très bien être installée en forêt, en montagne, en plai¬

ne ou encore au bord d'un lac, la Maison «Spiral» apparaît, nous l'avons déjà souligné, comme une résidence secon¬

daire de qualité. Elle est idéale en tant que cabane de mon¬

tagne ou relais de campagne.

Pourtant, son utilisation peut répondre à d'autres besoins.

Ainsi, par exemple, elle est tout à fait susceptible de servir de cabane d'hébergement tem¬

poraire sur les chantiers ou de complément à un hôtel ou à un camping. En outre, les unités d'habitation peuvent rester in¬

dépendantes, mais il est aussi envisageable de les regrouper pour former un village de va¬

cances.

Né grâce au «génie» de son créateur-constructeur Gabriel Gaertner, le concept de la Ré¬

sidence «Spiral» se développe pour l'instant essentiellement au Canada. Gageons toutefois que, dans un avenir plus ou moins proche, l'Europe ou d'autres régions de la planète s'y intéresseront de plus près.

(15)

André Guinnard, en charge d'une étude de marché pour les Résidences «Spiral»

Mandaté par le constructeur-inventeur des Rési¬

dences «Spiral» pour étudier la «faisabilité»

d'une commercialisation en Europe, André Guinnard, de la Société Guinnard Immobilier & Tourisme SA à Ver- bier, avoue avoir été favorablement impressionné par «la qualité de construction et d'habitabilité de Spiral». A l'occasion de la prochaine Foire du Valais du 2 au 11 oc¬

tobre 1998, deux «Spiral» seront montées et un sondage d'opinion sera réalisé. Parmi les personnes qui auront ré¬

pondu au questionnaire, deux noms seront tirés au sort et se verront offrir un vol pour Montréal.

FI - André Guinnard, dans quelles circonstances avez- vous pris connaissance du concept des Résidences

«Spiral»?

André Guinnard - C'est une longue histoire... En fait, j'ap¬

partiens à un groupe d'inves¬

tisseurs valaisans dont l'objec¬

tif principal est de rechercher à l'étranger des industries pour le Valais. Nos recherches se concentrent sur des sociétés de haute technologie situées géo- graphiquement sur le triangle Montréal - Boston - New York.

Sans entrer dans les détails, c'est par l'entremise des acti¬

vités de ce groupe d'investis¬

seurs que j'ai été en contact avec la compagnie «Spiral Mode de Vie Inc.». Finale¬

ment, après plusieurs visites au Québec et des interviews du créateur Gabriel Gaertner, il a été décidé d'acheter deux résidences à l'essai pour l'Eu¬

rope.

- Pour l'instant, comment se développe le projet au Ca¬

nada?

- La compagnie est en déve¬

loppement. Elle travaille à la construction d'un ensemble appelé «Résidence-Loisirs d'un Village Global». Ce qui est certain, c'est que la deman-

Module de base avec G. Gaertner, inventeur, et André Guinnard, chargé de l'étude d'une éventuelle commercialisation.

de est assez importante. L'ave¬

nir se présente par conséquent

Les Résidences-loisirs «SPIRAL»

UNE NOUVAUTÉ EUROPÉENNE. PAR EX.: HABITAT DE VACANCES, groupés "en hameau touristique, salles de travail, habitats individuels, etc.

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15

(16)

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pitaux attribués par le gou¬

vernement sont toujours at¬

tendus.

- Qu'en est-il des possibi¬

lités d'exportation en di¬

rection du marché euro¬

péen?

- Le marché européen est bien sûr intéressant. L'inté¬

rêt existe, notamment, dans des campings en France et en Suède. En outre, les Ré¬

sidences «Spiral» étant des habitats bon marché, les pays de l'Europe de l'Est sont également susceptibles de s'y intéresser. Cepen¬

dant des problèmes d'adap- tabilité se posent, par exemple sur le plan élec¬

trique. Si on prend en considération le cas de la Suisse, des problèmes lé¬

gislatifs existent. Pour toutes ces raisons, je me contente pour le moment de faire une étude de marché sans penser à des stratégies

—l^MàiàWiÉfahtahaL—

m—m onda Automobiles M. M. Fribourg, à Villars- sur-Glâne, vient d'ouvrir ses portes. Cette nouvelle filiale, la septième de Hon¬

da Automobil:>-

SA, permettra de mieux servir les intérêts de la clientèle en terre fribour- geoise. Elle est idéalement placée, à proximité immé¬

diate de Vautoroute et du centre commercial Jumbo.

Présentation des locaux Le nouveau garage dispose de locaux vastes, clairs et ac¬

cueillants. Une halle d'exposi¬

tion de près de 6(X) m2 permet d'exposer la totalité de la gam¬

me Honda dans des conditions idéales. L'atelier, quant à lui, s'étend sur 700 m2 et possède

de marketing en vue d'une éventuelle commercialisa¬

tion.

- Faisons malgré tout des projections dans l'avenir.

Dans le cas où votre étude de marché laisserait en¬

trevoir une demande im¬

portante de Résidences

«Spiral», comment imagi¬

nez-vous la suite des opé¬

rations, en particulier sur le plan du transport des unités de construction?

- 11 est évident que le trans¬

port de ces unités en Europe serait problématique. C'est pourquoi je pense qu'il se¬

rait nécessaire d'avoir re¬

cours à un camion usine se déplaçant sur sol européen, plutôt que de déplacer les résidences. De toute maniè¬

re, il est encore trop tôt pour répondre précisément à ce type de question.

Propos recueillis par Jérôme Crausaz

des installations ultramo¬

dernes. Un vaste magasin de pièces détachées permet par ailleurs d'approvisionner les concessionnaires Honda et autres garages ou carrosseries de la région. Les locaux abri¬

tent enfin une cafétéria et une salle de conférences modu¬

lable qui sera utilisée notam¬

ment pour la formation des agents du réseau Honda de toute la Suisse.

Pour l'avenir

D'autres aménagements sont prévus à brève échéance. Un tunnel de lavage de type inédit

sera installé début novembre.

Puis, en décembre, une sta¬

tion-service Migrol sera ou¬

verte à son tour. Elle compren¬

dra un mini-supermarché Mi- gros proposant de nombreux articles aux prix Migros, ainsi que certaines spécialités lo¬

cales. ■

16

(17)

INDEX DES SALLES - PAYS GOURMAND Exclusivité

FRIBOURG ILLUSTRÉ A = Assemblées et conférences B = Banquets de sociétés C = Congrès - Concerts - Théâtre E = Expositions N = Repas de noces S = Séminaires

LIEU

RAISON SOCIALE TEL.

FAX JOUR DE I SALLE

FERMETURE! NBRE PLACES I CODE SPECIALITES MENU DU JOUR

GLANE Iromont

(Restaurant de la Poularde IT. 026/652 27 21

|F. 026/652 14 72 - 10 à 240 places [A-B-C-

| N-S 1 Spécialités de saison Oui I IsiVIRIEZ

^Auberge du Lion-d'Qr IT. 026/656 13 31

[F. 026/656 16 62 Lundi 30 à 250 places [ A - B - C -

[ E-N-S 1 Spécialités de saison,

|menu traditionnel et gastronomique Oui 1

VEVEYSE Ile cret it. 026/918 51421

I Hôtel de la Croix-Fédérale I F.- vundi I Jusqu'à 300 places I A-B-

N-S Jambon de campagne Oui

GRUYERE CHARMEY

Hôtel Cailler T. 026/927 62 62

F. 026/927 62 63 - Jusqu'à 260 places A-B-C-

E-N-S Suggestions gastronomiques Oui 1 CRÉSUZ

Hôtel du Vieux-Chalet T. 026/927 12 86

F. - Mardi,

sauf juillet-août Jusqu'à 250 places A-B-

C-N Tournedos Vieux-Chalet Oui 1 ÉCHARLENS

Auberge de la Croix-Verte T. 026/915 15 15

F. 026/915 17 70 Dimanche soir

et lundi 120 places A-B-

N-S Cuisses de grenouilles

Spécialités de saison ] Oui GRUYÈRES

Hostellerie St-Georges T. 026/921 83 00

F. 026/921 83 39 Dimanche soir et lundi

Ferra, annuelle déc.-fév. 200 places A-B-C-

E-N-S Suggestions gastronomiques Non MORLON

Café Gruyérien T. 026/912 71 58

F. 026/912 16 84 Mardi 10 à 120 places

Accès chaise roulante A-B-

N-S Filet de sandre du lac Oui SÂLES

Hôtel de la Couronne T. 026/917 81 12

F. - Lundi Jusqu'à 250 places A-B-

N-S Petit menu gastronomique Oui VUADENS

Chalet des Colombettes T. 026/919 60 63

F. 026/919 60 69 - 10 à 200 places A-B-C-

E-N-S Fondue 10 fr. - Pizza dès 5 fr.

Buffet au fil des saisons dès 35 fr. Oui

SINGINE

jfcrtV LAC-NOIR/SCHWARZSEE

I Hôtel Primerose au Lac |T. 026/412 16 32

1 F. 026/412 12 66 140,100,160 places I V-'n^S Spécialités de saison Oui

SARINE '■A*»-' ï.

FARVAGNY

Restaurant du Lion-d'Or T. 026/411 11 30

F. 026/411 11 45 Mercredi 60 à 500 places A -B-C-

E-N-S Steak sur ardoise

Baisse de prix Oui LOSSY

Café-Restaurant Le Sarrazin

T. 026/475 12 44

F. 026/475 42 44 - 100 places A-B-

N-S Fondue bourguignonne

à volonté Oui

sur demande MARLY

Hôtel-Rest. Croix-Blanche

T. 026/439 93 53

F. 026/439 93 50 - 10 à 140 places A-B-C- E-N-S

Buffet (campagnard) dès 35 fr.

Service traiteur - Crevettes à l'espagnol Oui TREYVAUX

Auberge-Rest.-Pizzeria-Bar T. 026/413 11 53

F.- Lundi 20 à 300 places A-B-C-

E-N-S Röstis

30 sortes de pizzas Oui

(18)

Hors les murs

Par manque de travail

dans le canton, des dizaines de milliers

de Fribourgeois se sont expatriés

Ala fin de la dernière guerre mondiale et jusque dans les années 70,

des dizaines de milliers de jeunes Fribourgeois ont émigré aux quatre coins de la Suisse, mais essentielle¬

ment dans les cantons ro¬

mands à la recherche d'un emploi, du fait qu'à cette époque il y avait beaucoup d'enfants dans les familles du canton de Fribourg, où la majorité de la population était occupée dans l'agri¬

culture. N'ayant d'autre part qu 'un nombre res¬

treint de petites industries, ce canton n'était pas en mesure d'offrir du travail à tous les jeunes.

C'est ainsi que bon nombre de jeunes Fribourgeois ont quitté leur terre natale pour tenter de gagner leur pain quotidien ailleurs. Certains d'entre eux

ont trouvé du travail dans l'horlogerie à La Chaux-de- Fonds, Le Locle, St-Imier, etc.

D'autres dans différents mé¬

tiers et services en Valais et au canton de Vaud, alors que plus de 27 000 compatriotes ont réussi à forger leur avenir à Genève, en particulier dans la police, aux CFF et dans les transports publics. Ils étaient également nombreux à avoir choisi Berne, Zurich, Bâle et le Jura. A l'heure actuelle ils sont quelque 83000 à vivre hors du canton et à l'étranger, bien que des centaines d'entre eux sont revenus sur leur terre d'origine, soit pour exercer leur activité professionnelle ou même se recycler dans un autre métier, ou encore pour vivre leur retraite dans la ville ou le village où ils sont nés.

Maintenir un effectif suffisant est le principal souci d'un directeur pour que vive un ensemble vocal tel que le chœur mixte fribour¬

geois d'Yverdon.

Aujourd'hui les jeunes Fri¬

bourgeois ne quittent leur can¬

ton que pour acquérir une for¬

mation ou se spécialiser dans leur métier, puis reviennent au pays pour travailler et fonder une famille. Car le canton a, depuis deux décennies, fait un grand pas dans l'implantation de nouvelles industries et s'est

Un instant émouvant: l'accolade du drapeau de l'AJB avec celui de la Société fribourgeoise de Berne.

développé à un rythme ré¬

jouissant dans la plupart des secteurs de l'économie. Il est en outre celui qui souffre le moins du chômage.

Sur ce nombre effarant de Fri¬

bourgeois qui se sont expa¬

triés, près de 8000 font encore actuellement partie des trente- huit cercles, sociétés et ami¬

cales affiliés à l'Association Joseph Bovet, laquelle a été fondée le 22 septembre 1957 au Musée gruérien, à Bulle, sous la houlette d'Ernest Gri- vet, de Bâle, dans le dessein de grouper tous ceux qui vivaient hors du canton. Successive¬

ment présidée par ce Fribour¬

geois émigré sur les bords du Rhin, Raymond Perroud, de Bâle, François Chassot, d'Yverdon-les-Bains, et depuis trois ans par Robert Kolly,

18

(19)

Hors les murs

d'Onex, cette association a réalisé dans les années 80 un projet important: l'achat et la transformation de la ferme

«Les Colombettes» sur Vua- dens, devenue un complexe culturel et hôtelier géré par la

fondation du même nom que préside René Galley, de Mey- rin. Berceau du «Ranz des vaches», ce chalet est depuis 1982 le point de rencontre des Fribourgeois en et hors les

Les drapeaux des cercles: un symbole de ralliement.

PHOTOS G. BD

Dès sa fondation l'Association Joseph Bovet, qui porte le nom du grand compositeur fri¬

bourgeois, est entrée dans le cœur, non seulement de ses membres, mais de nos conci¬

toyens en général, à telle en¬

seigne qu'elle dispose au¬

jourd'hui d'un capital affectif qui est de la plus haute impor¬

tance. Cette force, c'est dans le canton qu'elle réside, ce canton qui est et restera tou¬

jours le commun dénomina¬

teur des Fribourgeois expa¬

triés. Un chemin qui demeurera éclairé par l'esprit qui a inspiré l'oeuvre de l'abbé Bovet. ■

La retraite c'est le paradis,

même si l'on n'a pas une seconde!

Comme beaucoup d'autres Fribourgeois, Armand Schu- wey a été contraint d'émigrer dans un autre canton pour ga¬

gner sa vie et se faire une pla¬

ce au soleil. Originaire de Bel¬

legarde, il a d'abord accompli 'ufeTOÏT'v: p

un apprentissage de boucher à Broc, puis s'est exilé en 1959 à La Chaux-de-Fonds, pour de¬

venir agent de police dans cet¬

te cité horlogère. Trois ans plus tard il entrait à la Gendar¬

merie neuchâteloise et a ensui¬

te travaillé durant douze ans à la Sûreté. Sa carrière ne s'est

pas arrêtée en si bon chemin, puisqu'en 1976 il était nommé à la Police fédérale, où il est resté jusqu'en 1993, date à la¬

quelle il a pris sa retraite. Avec son épouse Agnès, née Loup, il a élevé deux fils, dont l'aîné est aujourd'hui commandant de la Gendarmerie fribour- geoise et le cadet chef comp¬

table à la Migros, à Marin.

Ceux-ci leur ont donné trois petits-enfants qui, fréquem¬

ment, viennent leur tenir com¬

pagnie dans leur foyer à Chez- le-Bart, près de St-Aubin/NE.

Armand et Agnès Schuwey-Loup pris sur le vif lors du H(f anniver¬

saire de la Société fribourgeoise de Colombier. PHOTO G. BD

Agés respectivement de 66 et 67 ans, Armand et Agnès Schuwey aiment tous deux les contacts et participent à la plu¬

part des activités de la Société fribourgeoise de Colombier et environs, où ils ont l'opportu¬

nité de rencontrer d'autres compatriotes. Et pendant que lui s'occupe de l'entretien de la maison, elle se passionne pour la peinture sur bois. Il y a également les promenades en montagne et la découverte de nouveaux horizons, ce qui fait que, même en étant à la retrai¬

te, ils n'ont plus une seconde!

A ce couple fribourgeois très convivial et fidèle abonné à Fribourg Illustré, la rédaction exprime ses vœux les plus sin¬

cères pour une longue vie à deux.

19

(20)

üi Le home médicalisé

de la Providence

agrandit ses espaces communs

Le directeur de la Providence, Claude Joye, accueille l'ouverture des nouveaux espaces.

MMUumI jcisci

Le home médicalisé de la Providence, à F ri- bourg, a inauguré le 2 septembre l'agrandisse¬

ment de ses espaces com¬

muns. Ceux-ci furent bénis par Monseigneur Pierre Mamie, en présence de nombreux invités. L'insti¬

tution, qui date de 1859, abrite actuellement nouan¬

te personnes âgées. Et c 'est l'âme en fête qu'ils ont ac¬

cueilli ces nouveaux es¬

paces, qui leur permettront de recevoir leurs proches dans de meilleures condi¬

tions.

«Les sourires approbateurs des résidents valent mieux que tous les remerciements», déclare Bernard Mercier, président du Conseil de fondation. L'inau¬

guration de l'agrandissement des espaces communs du home médicalisé de la Providence a permis aux personnes âgées de vivre un après-midi de fête et de rencontres. Situé dans le quartier de la Neuveville, à Fri- bourg, l'établissement, qui a été ouvert en 1859, accueille actuellement nonante per¬

sonnes âgées et compte cent cinquante collaborateurs. «La nécessité de l'extension des lo¬

caux communs de notre institu¬

tion était évidente», explique Claude Joye, le directeur du home. En effet, le nombre croissant d'utilisateurs de la cafétéria empêchaient ceux-ci

d'y trouver une place chaque fois qu'ils le désiraient. Ainsi, son extension a été effectuée par l'aménagement d'un espa¬

ce de soixante mètres carrés.

Allongée également d'une ter¬

rasse de nonante mètres carrés, la cafétéria permettra aux rési¬

dents qui le souhaitent de béné¬

ficier d'un lieu où ils pourront mieux recevoir parents et amis.

En dessous, au niveau de la cour, un jardin d'hiver et une salle d'animation donneront la possibilité de mettre en place un concept moderne de l'ani¬

mation de la maison.

Une fête qui fut riche en retrouvailles

Quant à l'investissement, il se monte à un 1 250 000 francs.

Un tiers se trouve à la charge de la Providence, alors que le reste est payé par l'Association des communes de la Sarine pour les services médicaux», précise Claude Joye.

En présence de nombreux in¬

vités, dont les représentants des autorités communales, cantonales et ecclésiastiques, la cour de l'établissement en fête regroupa toutes généra¬

tions confondues. Et sur les flonflons de la fanfare, la fête fut riche en retrouvailles...

(21)

Flash

La boulangerie Borcard en famille

Une délicieuse odeur nous chatouille les narines. Pas de doute, nous voilà arrivés à bon port dans la boulangerie- pâtisserie Borcard installée à Broc depuis 1989. Et de sur¬

croît, à temps pour assister à la sortie du four à bois des meringues à la confiture de lait, une des pâtisseries à re¬

nommée. «En effet, nous of¬

frons des produits frais, faits maison, afin de servir au mieux la clientèle», explique

Huguette Borcard. Parmi les nombreuses spécialités, l'on découvre plein de gourman¬

dises, tuiles aux amandes, pains d'anis, cuchaules, ainsi que meringues tradition¬

nelles, etc. Et il y a de quoi mettre nos papilles en fête!

Ainsi, chaque dimanche le pain prend une saveur diffé¬

rente par sa cuisson au feu de bois. D'ailleurs, le nouveau four à bois installé depuis une année à l'extérieur du la¬

boratoire est à lui seul une spécialité. Imaginé par Da¬

vid et son père, Daniel Bor¬

card, il a décidément de quoi surprendre par sa forme de petit chalet de montagne monté sur remorque. Bref, ici toute la famille met la main à la pâte. Huguette s'occupe du magasin et des comptes, aidée de temps à autre par sa fille Marilyn, compétitrice de haut niveau, lorsque celle-ci n'est pas en

train de dévaler à skis les pentes enneigées. Père et fils se mettent de leur côté aux fourneaux. Afin de se com¬

pléter dans leur travail, Da¬

vid s'occupe plutôt de tout ce qui relève de la pâtisserie et son père de la boulangerie.

Et le résultat est à la hauteur des meringues à la confiture de lait! Saluons donc l'esprit de famille déployé pour la bonne marche du commerce.

FI Le four à bois paraît être le meilleur endroit pour poser en famille.

PHOTO M. LEISER

Boulangerie - Pâtisserie r/'rrr/'f/

Rue de Montsalvens 23 1636 BROC Tél. 026/921 33 43 Spécialité unique:

meringue à la confiture de lait

SPECIALITES AU FOUR A BOIS

0ous allons ai, ~

comptoir de fribouRG

..au stand no 139

Halle C On s'y amuse en découvrant le gaz naturel avec le Clown "frigaz".

Optez donc pour le gaz naturel, source de force et de chaleur.

La nature vous le rendra !

gaz naturel C'est l'avenir qui compte.

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(22)

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Liste des membres du Groupement des Marchands en combustibles liquides du canton de Fribourg

V

Rte des A/senaux 22 Rte de Fribourg 30 Rte de Vevey 91 Rte de l'Industrie 20 Agroia/Interpétrol

Oelsa SA Colliard SA

Commerce de Fer SA Coop

Broye-Fribourg-Moléson Rte du Tir-Fédéral 18 Duc Frères SA

Faucherre SA Le Devin 15 Perrin Carburants SA Le Palaz

Petrol-Charmettes SA Rue Jacques-Gachoud 4 1705 Fribourg SABB SA Place de la Gare 14 1580 Avenches

1700 Fribourg Tél. 026/424 60 1680 Romont Tél. 026/652 93 1618 Châtel-St-Denis Tél. 021/948 70 1680 Romont

30 00 33 Tél. 026/651 93 93

Yersin Jacky SA

Tél. 026/467 36 20 Tél. 026/668 10 03 Tél. 021/905 94 44 Tél. 026/660 71 71 Tél. 026/422 94 00 Tél. 026/675 44 44 1837 Château-d'Œx Tél. 026/924 75 39 1762 Givisiez

1523 Gr.-Marnand 1510 Moudon 1530 Payerne

Le Groupement des Marchands en combustibles liquides réunit les principaux acteurs du marché des huiles de chauffage du canton de Fribourg, du Pays-d'En-haut et de la Broyé vaudoise. Il forme une section de l'Union suisse des négociants en combustibles (UNC). Son secrétariat est assumé par l'Union interprofessionnelle patronale du canton de Fribourg. Les membres et leurs collaborateurs représentent environ 200 postes de travail.

Se Ciiaijffek ai Mazout.

LA BONNE DÉCISION.

(23)

Se Chauffer au Mazout. ~ LA BONNE DÉCISION.

Le choix de son énergie de chauffage Les nouveaux propriétaires d'immeubles commerciaux, de villas et de locatifs sont, dès le début, confrontés aux problèmes po¬

sés quant au choix de l'énergie qu'ils vou¬

dront utiliser pour le chauffage. De même, d'anciens propriétaires sont quelquefois confrontés aux mêmes problèmes, parce que tout soudain la commune leur présente des offres d'énergie de réseaux, en général le gaz. Ils doivent alors choisir entre le gaz naturel et le mazout; ce choix n'est pas tou¬

jours facile. Il dépend des critères suivants:

- de l'écologie (protection de l'environne¬

ment)

- de la sécurité d'approvisionnement - du prix.

L'écologie

S'il est vrai qu'il y a quelques années le chauffage au mazout n'était guère favo¬

rable à l'environnement, les choses ont bien changé depuis. Le produit lui-même a été amélioré et les techniques de combus¬

tion aussi. Le mazout ne contient presque plus de soufre et les brûleurs modernes Low Now sont extrêmement performants, aussi bien en ce qui concerne l'environne¬

ment que les économies d'énergie. Certes, le chauffage au mazout produit plus de CO2 (gaz à effet de serre) que le gaz natu¬

rel, mais ce dernier est essentiellement composé de méthane, dont l'effet nocif sur l'atmosphère est d'au moins 30 fois supé¬

rieur au CO2. On peut donc dire que sur ce plan-là la différence de pollution pour le gaz ou le mazout ne peut plus guère former un critère de choix.

La sécurité d'approvisionnement Les réserves de gaz naturel ou de mazout sont plus ou moins égales. Certes, elles sont un peu plus importantes pour le gaz, mais comme la consommation de ce der¬

nier augmente, les réserves se réduisent chaque année d'autant. Si l'on veut éviter de se trouver, pour une raison ou une autre, sans combustible, on donnera la préférence au mazout que l'on peut stoc¬

ker chez soi dans une citerne à la cave ou, mieux, enterrée dans son jardin. Une nou¬

velle ordonnance du Conseil fédéral a beaucoup assoupli les dispositions rela¬

tives aux révisions des citernes, ce qui permet des économies. Si l'on utilise une énergie de réseau, comme le gaz, on dé¬

pend entièrement pour son approvisionne¬

ment d'un système communal.

Le prix des énergies

Le mazout reste depuis longtemps, et par¬

ticulièrement maintenant, l'énergie de chauffage la meilleur marché. Il coûte en moyenne suisse 2,67 ct/kW/h contre 5,5 ct/kW/h pour le gaz.

A Fribourg, par exemple, on économise Fr. 550.- de frais de combustible par an¬

née si l'on chauffe sa villa au mazout par rapport à un chauffage au gaz. Cela sans compter ce que versent, en général, les contribuables d'une commune comme subventions à l'établissement du réseau de conduites. Le mazout, en effet, contrai¬

rement au gaz, s'achète sur le marché concurrentiel libre, c'est-à-dire quand on veut et chez qui l'on veut.

Notre action au Comptoir de Fribourg 1998

Les membres du Groupement des Mar¬

chands en combustibles liquides du canton de Fribourg et des zones limitrophes sont présents au Comptoir de Fribourg du 1er au 11 octobre. Ils se réjouissent de vous ac¬

cueillir au stand n" 191 «Le Chauffage au mazout» et vous fourniront toutes les ex¬

plications sur les multiples avantages du chauffage au mazout. Venez nombreuses et nombreux dépenser votre énergie en pé¬

dalant en faveur de SOS Futures Mamans.

Pour chaque kilomètre parcouru, notre groupement versera Fr. 1.- pour des fu¬

tures mamans dans le besoin.

Qui est SOS Futures Mamans?

Créé à Fribourg en 1974, SOS Futures Mamans est représenté dans tous les can¬

tons romands, au Tessin et dans plusieurs régions de Suisse alémanique. A l'étran¬

ger, des sections existent aussi en Alle¬

magne, à St-Pétersbourg, au Ghana, au Ni¬

ger, au Congo et en Argentine. Les 74 responsables de la section de Fribourg tra¬

vaillent tous bénévolement et accueillent chaque jour plusieurs mamans. Ainsi, de¬

puis sa création, des milliers de mamans ont été sauvées avec leur enfant. Actuelle¬

ment, 50 à 70 mamans viennent, chaque semaine, dans l'un des centres d'accueil (Ependes - Fribourg - Bulle - Domdidier).

Futures mamans, vous avez besoin d'aide et de compréhension, appelez sans tarder la permanence téléphonique au 026/

322 03 30. Vous serez accueillies dans l'amitié pour construire votre bonheur.

Teneur en soufre du mazout 1997 0.25g/100g

0.2g/100g

I 0.15g/100g

■ O.lg/lOOg

1

0.05g/100g

Valeur limiteOPair 0.2g Valeur01997 0.13g Mazout vert 0.05g

Evolution des prix du mazout 91-97 Prix par 100 litres pour une consommation annuelle de 3000-6000 litres

60fr./100l 50fr./100l 40fr./100l 30fr./100l 20fr./100l lOfr./lOOl

Source: Office fédéral des statistique», indice des prix è la consommation Conversion en fr./100l: UP

Coût de l'énergie, prix moyen 97 Consommation annuelle 3000-6000 litres

15 et/kWh 12 ct./kWh 9 ct./kWh 0 Ct./kWh 3 ct./kWh

23

(24)

affixes

Regards sur... ^Barrage de Rossens -

lac de la Gruyère

fête ses 50 ans Pioge

La date est à mar¬

quer d'une pierre blanche. C'est le 14 oc¬

tobre 1948 qu'a eu lieu l'inauguration officielle du barrage de Kossens.

Son cinquantenaire, fêté off iciellement par les En¬

treprises Electriques Eri- bourgeoises le 9 octobre prochain, prévoit une quinzaine «Portes ou¬

vertes» avec animation du 10 au 25 octobre. Ce sera l'occasion de re¬

mettre à l'honneur ces hommes et ces femmes témoins et acteurs de cet¬

te aventure pharaonique.

Une histoire datant de 1910 En fait, depuis les années

1910, ce projet a fait les gorges chaudes de la région, car qua¬

torze des quinze communes de la Basse-Gruyère étaient con¬

cernées. Depuis les années trente, les installations de la Maigrauge, de Montbovon et de Broc, ainsi que le barrage de Montsalvens, se révèlent insuffisants pour répondre à la demande en électricité qui s'accroît continuellement.

C'est ainsi que dès les années quarante les EEF souhaitent disposer de nouveaux équipe¬

ments de production. Elles

effectuent divers sondages et expertises pour intensifier le réseau hydraulique du canton.

Elles demandent donc en 1943 aux pouvoirs publics l'autori¬

sation de construire le barrage de Rössens. On pouvait se de¬

mander s'il était judicieux de prendre une décision en 1943, alors que tant d'incertitudes régnaient quant aux prix de la construction et aux possibili¬

tés d'approvisionnement en matières premières. Le taux des emprunts était favorable, mais on ne savait pas s'il en serait de même après la guerre.

On supposait par ailleurs que

si Rossens-Hauterive était construit, la mise en service aurait lieu en 1948 et tombe¬

rait à une époque creuse de l'accroissement de la produc¬

tion, ce qui serait particulière¬

ment favorable pour le place¬

ment de l'énergie.

Un coût de 60 millions La discussion de décret autori¬

sant les EEF à construire le complexe de Rossens-Hauteri- ve occupa le Grand Conseil

Une vision dantesque de cette aventure humaine.

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