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A CELUI DONT LA VIE EST DEVENUE ETROITE ET

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

02/07/2012 Muhammad Al Mukthâr Ash-Shinqîti | L’anse la plus solide

L’ ANSE LA

PLUS SOLIDE

A CELUI DONT LA VIE EST DEVENUE ETROITE ET

QUI CROULE SOUS LES DETTES

(2)

1

A celui dont la vie est devenue étroite et qui croule sous les dettes

Par Muhammad bin Muhammad Al Mukhtâr Ash-Shinqîtî

Qu’Allâh vous rétribue ! Noble savant, ce questionneur demande : « que doit faire celui pour qui la vie est devenue étroite, et dont les amis se sont détournés de lui et sur lequel les dettes se sont accumulées et qui ne trouve rien d’autre que les pleurs comme échappatoire à ses malheurs ? Qu’Allâh vous rétribue en bien ! »

Je demande à Allâh le Très Grand, le Seigneur du Trône sublime qu’Il dissipe nos soucis et vos soucis, nos afflictions et vos afflictions ! Et qu’Il nous accorde ainsi qu’à vous pour tout souci une issue, pour toute angoisse une issue, pour tout malheur le salut ! Ô Allâh ! Acquitte-nous de la dette ! Ô Allâh ! Acquitte-nous de la dette ! Ô Allâh ! Acquitte-nous de la dette ! Et préserve-nous de la pauvreté ! Mon frère en Allâh, les pleurs ne font pas avancer ce que Allâh a retardé, ni ils ne retardent ce que Allâh a décrété. Les pleurs ne te procurent rien. Il t’incombe de placer ta confiance en Allâh et que tu aies une bonne opinion d’Allâh, car Allâh est à l’image de la bonne opinion que Son serviteur se fait de Lui.

Tu ne dois pas t’attrister ou désespérer du repos [accordé par] Allâh, ni de la miséricorde d’Allâh.

Plutôt, place ta confiance en le Vivant, Celui qui subsiste par Lui-même. Place ta confiance en le plus Miséricordieux des miséricordieux. Et demande à Allâh qu’Il t’accorde l’aide, la réussite, le

remboursement [des dettes] et qu’Il t’ouvre les portes du réconfort [dissipation des soucis].

Un jour il (`alayhi salât wa salâm) est entré dans la mosquée et il vit Abû Umâmah, et lui dit : « Ô Abû Umâmah, qu’est-ce qui te fait asseoir à la mosquée alors que ce n’est pas l’heure de la

prière ? Qu’est-ce qui t’a amené à la mosquée alors que ce n’est pas l’heure de la prière ? » Il répondit : « Ô Messager d’Allâh, les soucis ont eu raison de moi et les dettes m’ont accablé. » Alors il (sallâ-llâhu `alayhi wa sallam) a dit : « Veux-tu que je t’enseigne des paroles qui lorsque tu les prononces, Allâh dissipera tes soucis et effacera tes dettes ? » Il répondit : « Bien sûr, Ô Messager d’Allâh. » Il dit : « Dis : « Ô Allâh, je me réfugie en Toi contre le souci et la tristesse. Et je me réfugie en Toi contre l’impuissance et la paresse. Je me réfugie en Toi contre la lâcheté et l’avarice. Et je me réfugie en Toi contre l’excès de la dette et la domination des hommes. » »1

1 Rapporté par Abû Dawûd.

NDT : les savants nous expliquent toute la sagesse de cette invocation en nous disant que tout démarre d'un souci, ensuite la personne est triste, ensuite elle se sent impuissante et elle tombe dans la paresse. Vient ensuite la lâcheté, et la personne tombe dans la vie d'ici-bas qui lui devient plus chère que celle de l'au-delà, et il devient avare. Il s'endette plus qu'il n'en faut et se retrouve dominé par les hommes. Tout cela est parti d'un

(3)

2

زحلا و مهلا نم كب ذوعأ ىنإ مهللا و ، لخبلا و نبجلا نم كب ذوعأ و ، لسكلا و زجعلا نم كب ذوعأ و ن

لاجرلا رهق و نيدلا هبلغ نم كب ذوعأ

Ce sont de bonnes paroles, bénies ainsi que des invocations exaucées par la permission d’Allâh (Majestueux soit-Il). Il n’y a pas un seul serviteur qui dit cette invocation, en y croyant, en étant convaincu de sa signification sans qu’Allâh ne lui accorde le réconfort et une issue favorable [à ses problèmes].

Abû Umâmah a dit : « J’ai prononcé ces paroles et Allâh a dissipé mes soucis et a effacé ma dette. »2

« Ô Allâh, je me réfugie en Toi contre le souci » : le souci est la chose pour laquelle nous nous soucions sans qu’elle n’existe.

« Ô Allâh, je me réfugie en Toi contre le souci et la tristesse » : la tristesse concerne tout ce qui s’est passé et tout ce qui s’est produit.

Il y a réunion de deux choses concernant tes soucis, le passé et ce qui est caché. Et il t’a commandé de chercher refuge auprès d’Allâh : « Allahumma » c’est-à-dire « Ô Allâh », « je me réfugie en Toi contre le souci ». Certes, l’Homme est faible et les soucis de ce bas-monde se cumulent auprès de lui : il ne sort pas d’un souci sans entrer dans un autre. Et il ne sort pas d’une affliction sans qu’une autre ne l’atteigne. Nous avons, certes, créé l’homme pour une vie de lutte.3 Mais les soucis ne sont dissipés, et les chagrins ne sont estompés que par le Vivant, Celui qui subsiste par Lui-même, Celui sur lequel ni la somnolence et ni le sommeil n’ont de prise.

Mon frère en Allâh, Allâh te veut du bien lorsqu’Il t’éprouve et qu’Il t’inspire de patienter face à ce malheur. Allâh te veut du bien lorsqu’Il t’éprouve et que ton cœur s’écrase [se soumet] devant ton Maître. Allâh te veut du bien lorsque tu places Allâh devant tes yeux et que tu Lui confies tes tristesses, et que tu te plaignes à Lui de tes soucis ainsi que de tes chagrins, et que ta langue tout en se mouvant dit : « Ô mon Seigneur ! A qui me confies-tu ? A un faible qui me regarde durement ? Ou à un ennemi que tu as rendu maître de mon affaire ? »4

Et la langue tout en se mouvant dit : « Ô Allâh ! Ô Celui qui répond à l’angoissé lorsqu’Il L’invoque ! Je t’adresse ma plainte. Et je me réfugie en Toi, Celui qui est Majestueux et Elevé. »

Et la langue tout en se mouvant dit : « Ô Allâh ! Toi qui a ôté le mal qui a touché Ayûb [Job], Toi qui as ôté le souci de Dhû Nûn [Jonas], Toi qui as ôté le mal touchant les serviteurs, Toi qui a retiré le souci qui pouvait dans la plupart des cas être réglé très vite en demandant aux personnes qui ont le savoir et l'expérience, les savants de notre communauté.

2 Idem (suite du hadîth).

3 Sourate Al Balad (90), 4.

4 Rapporté par At-Tabarânî.

(4)

3

malheur les touchant : ôte-moi mon souci ! Ôte-moi mon chagrin ! Et ne fais pas de moi le plus malheureux des serviteurs auprès de Toi ! Ô Allâh ! Ne m’interdis pas le bien qui est auprès de Toi à cause du mal qui est chez moi ! »

Il doit augmenter les invocations, et qu’il supplie Allâh : Il est certes, par Allâh, par Allâh plus Miséricordieux envers toi que ne l’est ta propre personne envers elle-même !

Et lorsque tu auras prononcé ces paroles avec un cœur croyant en Allâh, étant convaincu par Allâh alors certes, Allâh ne te frustrera pas.

Certes, le serviteur lorsqu’il invoque en se cramponnant et en se réfugiant en Allâh tout en étant sincère dans son invocation et dans son appel : les portes des cieux s’ouvriront. S’il invoque Allâh d’un cœur sincère.

Ses soucis l’ont atteint dans son corps, par une maladie ou un mal ou une douleur. Les docteurs l’ont épuisé. Les malheurs se sont multipliés sur lui et se sont accrus, ou bien alors, ses malheurs touchant ses filles et ses garçons ont augmenté. Et chaque individu qui avant rigolait : maintenant, ses soucis le font pleurer, ses chagrins le font pleurer, l’attristent et le tourmentent.

Certes, le serviteur lorsqu’il arrive à une telle situation et s’oriente vers le Grand, le Très-Haut avec sincérité, certitude : c’est ce qui est visé par le malheur ! Le but qui est visé par le malheur est de fuir d’Allâh vers Allâh. Le but du malheur réside dans le fait que le serviteur adresse à son Seigneur sa plainte, et qu’il se réfugie en Allâh (Majestueux et Elevé soit-Il) et qu’il se rappelle la grandeur d’Allâh : lorsque la dette te semble grande alors rappelle-toi qu’Allâh (Majestueux soit-Il) est plus Grand que la dette et plus Grand que toute chose ! Et lorsque le souci (concernant tes garçons, tes filles, ton épouse, ta famille) te semble grand alors rappelle-toi qu’Allâh t’écoute, qu’Allâh te voit, qu’Allâh est Doux et qu’Allâh est Très Miséricordieux.

Et dis : « Ô Seigneur ! Tu vois mon état, tu connais ma faiblesse ainsi que ma pauvreté. Ô mon Seigneur ! C’est Toi que j’appelle ! Ô mon Seigneur ! C’est pour Toi que j’endure ces souffrances ! Ô mon Seigneur ! C’est Toi que j’appelle à l’aide et c’est en Toi que je place ma confiance! C’est à Toi que je confie mon affaire et c’est auprès de Toi que je me réfugie ! J’ai cru en Toi, je me suis soumis à Toi ! »

Si tu dis ces paroles, les portes des cieux s’ouvrent par elles. Et si tu exécutes ces invocations, alors tu mériteras la dissipation de tes afflictions ainsi que l’obtention de la facilité dans tes tâches. Certes Allâh, lorsqu’Il accorde le réconfort : il viendra à toi par un moyen que tu ne soupçonnes pas.

Et il n’y a pas un seul serviteur pour lequel la vie, [malgré] ce qu’elle contient, ne devient pas étroite surtout lorsque les gens t’abandonnent, et particulièrement lorsque le proche se détourne de toi, ainsi que le bien-aimé, et encore plus, lorsque tu faisais confiance à ton frère et qu’il t’a abandonné.

(5)

4

Et lorsque tu espérais en quelqu’un (après Allâh) et qu’il t’a blessé et humilié. C’est ici que tu apprends qu’Allâh veut de toi que tu aies recours à Lui.

Les gens les plus heureux dans ce bas-monde sont ceux qui orientent leur visage vers Allâh. Les gens les plus heureux dans ce bas-monde sont ceux qui soumettent leur cœur à Allâh. Et quelle meilleure [pratique de la] religion que celle de celui qui soumet son visage à Allâh, tout en étant bienfaisant c’est-à-dire qu’il est certain que le réconfort [la dissipation des soucis] provient d’Allâh.

Lorsque les gens t’humilient, sache qu’ils ne détiennent en leurs mains ni puissance, ni humiliation ! Lorsque les gens te blessent alors que tu leur demandes de t’aider et de te secourir, sache qu’ils ne possèdent pas (pour eux-mêmes) ni mal, ni bien, ni la mort, ni la vie et ni le retour [résurrection] ! Lorsque le malheur se sera endurci sur toi, que la difficulté sera très grande [à porter] pour toi et qu’elle vienne de ton épouse, de ta famille, de tes enfants, de ton frère, de ta sœur, de tes amis, de tes proches ; lorsque la nocivité des gens envers toi aura augmenté ainsi que leurs offenses, alors sache que tu as un Seigneur qui ne te frustrera pas, que tu as un Seigneur vers lequel ta plainte aboutie, que tu as un Seigneur qui entend le secret et [qui connait] ce qui est caché, que tu as un Seigneur qui te fait miséricorde, qui t’aime et qui aime lorsque tu l’appelles et lorsque tu te réfugies en Lui et que tu L’invoques. N’est-ce pas Lui qui répond à l’angoissé quand il L’invoque, et qui enlève le mal, et qui vous fait succéder sur la terre, génération après génération, - Y a-t-il donc une divinité avec Allâh ?5

Allâh a évoqué le malheur avec Ayûb [Job] et il dit (Glorifié soit-Il) : Et Ayûb, quand il implora son Seigneur : « Le mal m’a touché. Mais Toi, tu es le plus Miséricordieux des miséricordieux ! »6

« Le mal m’a touché. Mais Toi, tu es le plus Miséricordieux des miséricordieux » : il L’a appelé. Et sa plainte avait atteint son summum, ainsi que son malheur et son mal. Alors, il appela Allâh (Glorifié et Elevé soit-Il) par Ses Noms et par Ses Attributs en disant « Le mal m’a touché » : dans mon état et dans mon affaire. « Le mal m’a touché. Mais Toi, tu es le plus Miséricordieux des miséricordieux ! »

« Le mal m’a touché. Mais Toi, tu es le plus Miséricordieux des miséricordieux ! » Nous

l’exauçâmes, enlevâmes le mal qu’il avait, lui rendîmes les siens et autant qu’eux avec eux, par miséricorde de Notre part et en tant que rappel aux adorateurs.7

Certains savants ont dit « en tant que rappel aux adorateurs » signifie qu’Ayûb a invoqué son Seigneur avec certitude [conviction]. Et Allâh répond à toute personne qui est éprouvée par un malheur et qui L’invoque avec certitude [conviction].

5 Sourate An-Naml (27), 62.

6 Sourate Al Anbiyâ² (21), 83.

7 Sourate Al Anbiyâ² (21), 83-84.

(6)

5

«rappel » c’est un rappel dont on se rappelle à chaque malheur, et à chaque trahison et à chaque attaque dans ta famille, tes biens, tes enfants. Tu étais dans la douceur de l’existence en étant en sécurité dans ta réjouissance, sain dans ton corps, tu avais ta subsistance quotidienne acquise : il ne saurait tarder –si Allâh le veut- que tu sois touché par un malheur descendant [sur toi] par une parole juste et se dénouant par une parole fatiguée [à force d’invoquer]. Les dettes t’encercleront alors de tout côté. Et tu deviendras après [avoir mené] une douce vie, tu te sentiras être dans une étroitesse, dans la difficulté : la fille se plaint, le fils se plaint. Et tu te retrouveras dans le souci et le chagrin et dans l’affliction. Les dettes te toucheront et les soucis qui vont avec aussi, ainsi que l’obligation [de payer] et la désolation. C’est par eux que la terre devient étroite [malgré] ce qu’elle contient mais seule ta certitude en Allâh (Majestueux soit-Il) pourra l’élargir. Et ces soucis ne se dissiperont et ne disparaitront que par ta certitude [conviction] qu’Allâh est plus Miséricordieux envers toi que ta propre âme ne l’est envers toi-même.

Ô frère, si tu es sincère en Allâh, Il le sera envers toi. Quel est donc celui qui s’est tenu devant la porte d’Allâh et qu’Allâh a chassé ?! Qu’à Allâh ne plaise qu’il en soit ainsi.

Traduction et Mise en page : L’anse la plus solide.

Juillet 2012 ~ Sha’bân 1433

Ne nous oubliez pas dans vos pieuses invocations.

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