• Aucun résultat trouvé

Bulletin du commerce du bois en Europe

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Bulletin du commerce du bois en Europe"

Copied!
7
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: hal-03535381

https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-03535381

Submitted on 19 Jan 2022

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Bulletin du commerce du bois en Europe

- [.]revue Forestière Française, Rédaction

To cite this version:

- [.]revue Forestière Française, Rédaction. Bulletin du commerce du bois en Europe. 1961, pp.862.

�10.4267/2042/24344�. �hal-03535381�

(2)

8 6 2 REVUE FORESTIÈRE FRANÇAISE

Bulletin du Commerce des Bois

Inspection de Quillan

Les ventes de l'Inspection ont eu lieu à Quillan le 26 octobre 1961.

Le volume offert (66 482 m3) était largement supérieur à celui de l'exercice précédent (47173 m3). Il comprenait 47 586 m3 de bois d'œuvre, 5 717 m3 de bois d'industrie et 13 179 m3 de bois de feu.

Sur 129 articles offerts, 10 sont restés invendus, renfermant 1 077 m3 de bois d'œuvre et bois d'industrie, soit 2 % seulement du volume offert dans ces deux catégories.

Il s'agit de lots médiocres (produits d'éclaircie et bois de feu) et mal situés.

Le volume vendu se répartit comme suit:

Bois d'œuvre:

Résineux: 41368 m3 (Sapin 94 %, Pin 5 %, Epicéa 1 %).

Feuillus: 5 659 m3 (Hêtre 100 %).

Bois d'industrie:

Résineux : 3 282 m3 (Sapin 73 %, Pin 20 %, Epicéa 7 %).

Feuillus : 1 917 m3 (Hêtre 100 %).

Bois de feu:

Feuillus. 16 573 stères (Hêtre 100 %).

La recette totale (charges et taxe forfaitaire comprises) atteint 4 492267 NF.

Prix des bois sur pied (charges et taxe forfaitaire comprises) : 1) Prix moyens bois d'œuvre:

Sapin : 101 NF (Hausse 29 %).

Hêtre: 34,83 NF (Hausse 33 %).

Pin: 47,08 NF (Hausse 32 %).

Epicéa: 101 NF (Hausse 29 %).

Les prix extrêmes du Sapin ont oscillé suivant la qualité des bois et les difficultés d'exploitation entre 43,20 NF et 142 NF.

2) Prix moyen bois d'industrie:

Résineux: 49 NF (Hausse 13 %). Cette faible hausse correspond à un pourcentage en Pin beaucoup plus élevé cette année (20 % contre 6 % en 1960).

Feuillus: 29,47 NF (Hausse 79 %).

(3)

B U L L E T I N DU COMMERCE DES B O I S

863

3) Bois de feu: mévente totale.

La hausse est très importante pour toutes les essences.

Cette tendance s'est manifestée dès le début des ventes par une concur- rence très vive.

La hausse est pratiquement constante sur toutes les coupes, quelle que soit leur qualité et leur situation, ce qui traduit une demande sensiblement supé- rieure à l'offre.

Les exploitants ont reçu d'importantes commandes de sciages en septembre et octobre.

Ils espèrent que cette reprise du marché sera durable et provoquera un relèvement des prix.

Ils ont acheté très cher pour faire tourner les scieries et donner du travail à leurs ouvriers.

Bien que le volume offert cette année soit particulièrement important, il paraît encore insuffisant devant la demande et la capacité d'absorption de

« clients » de plus en plus nombreux, avec l'apparition d'acheteurs étran- gers.

Les cours pratiqués traduisent un certain déséquilibre du marché du bois.

Ils sont incompatibles avec les cours actuels des grumes et des sciages.

BROUSSON.

Inspection d'Albi

La vente du 18 octobre 1961 intéressait des bois sur pied, essence chêne rou- vre dominant, en Forêt domaniale de Grésigne :

3254 m3 de bois d'œuvre.

414 m3 de bois d'industrie, 2 284 ^stères de bois de chauffage, répartis en 9 lots, dont 1 invendu, comprenant:

123 m3 de bois d'industrie, 213 stères de bois de chauffage.

Par rapport à 1960, on peut estimer que:

— les bois d'œuvre ont été vendus avec une hausse de 46 % (49 % pour les traverses, 43 % pour les sciages).

— les bois d'industrie ont marqué une baisse de 18 %.

— le bois de chauffage reste stable en raison de la quantité plus élevée que les années précédentes en bois de papeterie.

P I T H * ' • •· GAMBET.

Inspection de Castres

Forêts domaniales:

Sur 24 lots mis en vente le 18 octobre 1961, 14 pouvaient être considérés comme vraiment beaux, les 10 autres étant de valeur nettement inférieure.

Tous ont trouvé preneur.

Forêts communales:

Sur 12 coupes communales, deux seulement présentaient un intérêt pour les exploitants: elles se sont vendues à des prix raisonnables.

(4)

864

R E V U E F O R E S T I È R E F R A N Ç A I S E

Deux autres, beaucoup moins intéressantes (invendues depuis plusieurs an- nées) ont trouvé tout de même preneur. Les autres sont restées pour compte.

La comparaison des prix obtenus en 1961 et des prix de 1960 n'est significa- tive que pour les catégories de produits ci-après :

Bois d'œuvre : chêne et hêtre.

Bois d'industrie: feuillus.

Bois de chauffage: feuillus.

Pour les autres catégories, quantités, qualités, situation diffèrent trop pour qu'on puisse tirer des conclusions du rapprochement des chiffres.

Pour le bois d'œuvre, on constate une baisse de 1,5 % sur le chêne, une hausse de 4,15 % sur le hêtre.

Ce mouvement, encore que très faible, reflète assez fidèlement la tendance:

il faut admettre que, de plus en plus, le hêtre fait vendre le chêne.

Pour le bois d'industrie, on note une baisse de 28 %. Si l'on fait porter la comparaison sur chacune des deux essences principales, chêne et hêtre, on constate que depuis 1960 le chêne a baissé d'environ 67 %, le hêtre au con- traire conserve le même prix.

En ce qui concerne le chauffage « feuillus », le prix de 1961, qui se tra- duit par une baisse de 37 % correspond à la réalité beaucoup mieux que celui de 1960.

La tendance à retenir est la suivante: stabilité du chêne, hausse de 4 % sur le hêtre.

En conclusion : demande nettement plus importante que ces dernières années

— puisqu'aucun lot domanial n'est resté invendu, bien que la part de coupes médiocres ne soit pas négligeable — et, cependant, remarquable stabilité des feuillus.

Aucune comparaison n'est, malheureusement, possible en ce qui concerne les résineux, dont la qualité mise en vente cette année dans l'Inspection de Cas- tres était tout à fait exceptionnelle.

M. ESPESSET.

Conservations d'Alençon et du M a n s

Les ventes de 1961 ont eu lieu pour la 9e Conservation, le 10 octobre, à Alençon et le 17 octobre à Caen; pour la 12e Conservation, le 5 octobre à Angers, le 11 octobre au Mans et le 17 octobre à Tours.

Ces ventes se sont passées dans le calme partout sauf à Alençon, où les achats furent animés, ce qui a rendu ces ventes un peu aberrantes par rap- port aux autres. Toutefois, il y eut encore une hausse en général, sauf à Caen sur tous les produits et au Mans sur le chêne.

Après une courte analyse des prix des diverses catégories de produits lors de chaque vente, nous essaierons d'en tirer une conclusion valable pour l'ensemble.

Un compte rendu de la vente d'Alençon a déjà paru dans la Revue. Nous donnerons donc un simple aperçu de la Vente de l'Inspection du Mans, qui suit la première comme importance de volume et de produit argent. Le nom- bre des articles y avait diminué par rapport à 1960; il est resté fort peu d'invendu et aucun dans les coupes en bloc. Toutefois, il n'y eut emballe- ment à aucun moment sauf un peu sur les résineux. Ceci tient à ce que la ι valeur unitaire du chêne de tranchage offert cette année était moindre que

d'habitude.

(5)

M J L L E T I N DU COMMERCE DES BOIS

865

L'analyse de la vente de chaque catégorie de produit a u x diverses ventes permet les réflexions suivantes :

Sauf à Alençon où le chêne augmente de 35 % en moyenne et à Caen où il baisse de 24 % (ceci en raison d'un afflux de chênes de médiocre qualité), ce produit n'a guère bougé. On note une augmentation apparente de 10 % sauf au Mans où le sciage ne varie pas et où le tranchage subirait une légère baisse par comparaison avec la hausse spectaculaire de 1960. Il a bien été vendu 788 m3 de tranchage au Mans contre 892 en 1960, mais avec une diminution de volume en lr e et 2e catégories. Très peu de trancheurs étaient dans la salle. L'un d'eux avait acheté des coupes pour 910 000 N F en 1960 et n'a pas atteint 100 000 N F cette année. Le plus beau lot avait été vendu 1 100 N F le m3 en 1960 et n'arrive qu'à 710 N F en 1961. Le prix moyen du m3 tranchage à Bercé est évalué à 1 388 N F contre 1 515 N F l'année pré- cédente. (Tous ces prix sont donnés avec charges et taxes).

Il semble que les acheteurs avaient fait leur plein à Alençon la veille et n'étaient demandeurs qu'occasionnels. P a r contre, le sciage s'est maintenu plus fermement et si la hausse notée ailleurs (Tours et Angers) n'arrive pas au Mans à 10 %, il y a nettement une tendance dans le même sens. En Γθ catégorie, les prix moyens sont de 160 N F à Angers, 173 N F au Mans, 218 N F à Alençon, ce qui les montrent plus approchés que ne l'indiqueraient les pourcentages de variation.

Le Hêtre confirme partout sa revalorisation, commencée en 1960, sauf à Caen, où les conditions sont bien spéciales et où toutes les coupes contenaient une masse de mauvais chênes, qui ont déprécié l'ensemble. Ailleurs, l'augmen- tation varie de 10 à 18 %.

Il y a nette égalisation par rapport à l'an dernier et le commerce de ce bois semble bien reprendre partout. La moyenne du prix unitaire « toutes catégories » ressort à 44 N F (de 35 à 49 suivant les Inspections).

Le Pin est le seul produit qui accuse une hausse très nette partout, sauf à Caen, mais celle-ci se maintient à 20 ou 30 % dans trois Inspections pour atteindre 80 % à Alençon où il y eut un vrai emballement. Le prix moyen toutes catégories varie de 55 à 90 Ν F avec une moyenne de 70.

Il en est de même pour les bois d'industrie feuillus et résineux qui aug- mentent légèrement (10 % environ) sauf à Angers et à Caen, où ils se main- tiennent et à Alençon où la hausse est spectaculaire (50 à 80 % ) . Le feuillu oscille autour de 15-18 N F mais le résineux va de 25 à 45 N F , ce qui est beaucoup. Les moyennes sont à notre avis de 17 pour le feuillu et de 35 pour le résineux.

Nous n'avons pas pu encore déceler la valeur approximative du bois à pâte, toujours très mélangé à d'autres produits.

Le bois de feu baisse peu et se maintient même dans certaines Inspections grâce à des achats massifs pour les industries du Morvan. Il serait souhai- table que ce courant se maintienne.

En résumé, sauf pour le Pin, qui continue nettement à monter, nous esti- mons que le marché du bois est resté assez calme dans cette région de l'Ouest et que les hausses ou les baisses tiennent aux variations annuelles de volume et de qualité des coupes portées aux cahiers-affiches. Le coût de la vie justifierait à lui seul une hausse légère qui se traduit surtout sur le hêtre.

J. de M O U S T I E R .

Conservation de Compiègne

Les grandes ventes ont eu lieu dans l'ordre chronologique suivant:

O I S E :

Beauvais, le 6 octobre 1961.

Senlis, le 9 octobre 1961.

Compiègne, le 17 octobre 1961.

(6)

m

REVUE FORESTIÈRE FRANÇAISE

A I S N E :

Laon, le 19 octobre 1961.

Villers-Cotterêts, le 26 octobre 1961.

Les premières ventes de l'Oise ont été parmi les premières de France; elles ont été de ce fait l'occasion d'une certaine emotivi té chez les candidats adju- dicataires.

Les éléments techniques suivants peuvent être donnés:

Statistique des volumes vendus et de ceux invendus:

Nature des produits Bois d'œuvre Bois d'industrie Bois de feu

O I S E

Vendus 1960 73 209 16 773 68 556 1961 . . . . i 91392 15 039 79 898

Invendus 1960 373 514 1344 1961 546 255 1079 Rapport 1960 1/200 1/32 1/50

1961 1/167 1/58 1/74

A I S N E

Vendus 1960 53 480 12461 68903 1961 8 1 9 1 2 18008 119287 Invendus 1960 1083 1714 4931

1961 2721 2616 8675 Rapport 1960 1/49 1/7 1/14

1961 1/30 1/7 1/14 En résumé, large majoration des volumes mis en vente et vendus; stabi- lité des invendus par rapport aux ventes.

Statistique des sommes encaissées:

1960 1961

O I S E 3448952,27 5331423,99 A I S N E 2773139 4903701 TOTAL GÉNÉRAL 6 222 091,27 10235124,99 Majoration des recettes de:

O I S E 54 % A I S N E 76 %

correspondant à une majoration approximative moyenne des prix unitaires des bois d'ceuvre d e :

O I S E 29 % A I S N E 16 %

Statistique des prix moyens unitaires des bois d'œuvre par essence toutes qualités réunies (Charges et taxes comprises) :

1959 1960 1961

O I S E

Chêne 51 Hêtre 26

Pin 41,10 62,50

39 55,50

77,90 47,65 59,50

(7)

BULLETIN DU COMMENCE DES BOIS

867

A I S N E

Chêne 60 H ê t r e 45 Pin 41

60,50 55,80 57

74,40 62,30 30

Pourcentage des baisses et hausses par rapport aux prix de 1960 {grumes de bois d'œuvre):

Essence Qualité O I S E A I S N E

Chêne 1' + 2 3 + 1 9

— 2 + 29,5 + 13

— 3 + 46,55 + 7,50 Hêtre 1 + 19,65 + 12,75

— 2 + 39,80 + 10 Pin 1 + 8,75 — 47,60

— 2 t + 12,50 *

(*) petit volume ; la donnée numérique ne constitue pas un test.

Bois de feu: + 25 %.

Bois d'industrie: pas de renseignements exploitables.

Bois de papeterie: pas de renseignements exploitables.

E n résumé, marché très vivant, en hausse générale notoire; vif intérêt porté aux petits bois d'éclaircie, pas d'invendus.

La profession se porte bien et la forêt la suit sur cette heureuse voie.

Références

Documents relatifs

Tableau 2 – Bilan par région d’attribution de l’ensemble des volumes et des secteurs offerts/vendus sur le marché libre et du taux d’adjudication (année financière

Cependant, il convient de préciser que les coupes invendues de l'Exercice 1962 (11 179 m 3 ) ne figurent pas dans ce total, car elles ont été remises en vente et adjugées le

La méthode utilisée pour mener cette évaluation se présente en deux grandes parties : les enquêtes sur le terrain, afin de connaître la perception des différents acteurs du

La vente consiste essentiellement en une succession de rondes au cours desquelles les acheteurs indiquent les quantités de copeaux qu’ils souhaitent acheter pendant le prochain

Et l‘on se demande peut-être si ce Français utilisé dans la Trilo- gie est compris uniquement par l‘analyste ou bien éga- lement par les Français... Dans sa culture

La qualification juridique du texte numérique est le préalable indispensable à l ’étude des modalités d’application des droits d’auteur au document numérique par exemple,

Une équipe de recherche de la Haute école d'architecture, de génie civil et du bois HSB à Bienne en Suisse a reçu la plus haute distinction technologique à l'occasion du « Forum

Celle-ci est intégrée à une filière bois assez com- plète : la papeterie de Tarascon utilise le bois de qualité secondaire et le petit bois, il existe de plus trois