Hervé BOEGLEN TPS 3ème année
La chaîne de transmission numérique :
éléments constitutifs et dimensionnement
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Plan
1. Introduction
2. Antennes
3. Bilan de liaison
4. Le canal radiomobile
5. Techniques de communications numériques haut débit
6. Un système complet : DVB-T
1. Introduction
Tout à commencé grâce à C. Shannon en 1948 avec « A Mathematical Theory of Communication » :
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1. Introduction
Définition de l’information :
L’information envoyée par une source numérique X lorsque le jième message est transmis est :
Définition de l’entropie ou information mutuelle moyenne :
H(X) s’exprime en bits (binary units)
( )
jj
p
I = − log
2∑ ( )
∑
= =⋅
−
=
⋅
= M
j
j j
M
j
J
j I p p
p X
H
1
2 1
log )
(
1. Introduction
Comment s'assurer de l'efficacité de la représentation des données émises par une source ?
Longueur moyenne d’un code :
Le premier théorème de Shannon :
La longueur moyenne d'un code quelque soit le procédé d'encodage de source possède la limite suivante :
∑
=⋅
=
Mj
j j
l p
L
1
) ( X H
L ≥
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1. Introduction
On peut alors définir le critère d'efficacité suivant :Il existe plusieurs procédés permettant de s’approcher de la limite théorique : Huffmann, Lempel-Ziv…
Le 2ème théorème de Shannon : codage de canal :
Soit une source X d’entropie H(X) qui émet des symboles chaque Ts secondes sur un canal de
transmission de capacité C utilisé chaque Tc secondes.
Si :
L X H ( ) η =
Tc C Ts
X
H ( ) ≤
1. Introduction
Il existe une possibilité de codage pour laquelle les données de la source peuvent être transmises sur le canal et reconstituées avec une très faible probabilité d'erreur. Le paramètre C/Tc est appelé le débit critique.
Rem : Ce théorème ne donne pas d'indication pour construire le code idéal ni de résultat précis quant à la probabilité
d'erreur.
3ème théorème de Shannon : capacité d’un canal BBAG de bande passante limitée B :
+
⋅
= N
B S
C
(bits/s)log
21
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1. Introduction
1. Introduction
Exercice : Une image de télévision noir et blanc est constituée de 3.105 pixels, chacun de ces pixels peuvent prendre un niveau de luminosité parmi 10 avec la même probabilité. On suppose que le rythme de transmission est de 30 images par secondes et que SNR = 30dB. Déterminer la BP requise pour la
transmission de ce signal.
H(X) = log2(10) = 3,32bits
RB = H(X).30.3.105 = 29,9Mbits/s
B = RB/log2(1001) ≈ 3MHz
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1. Introduction
Les modulations numériques :
Quand il s'agit de transmettre des données numériques sur un canal passe-bande, il est nécessaire de moduler les données autour d'une porteuse. Il existe quatre techniques principales de modulation
numérique selon que le message fait varier l'amplitude, la phase ou la fréquence de la porteuse. Ces techniques sont :
ASK (Amplitude Shift Keying) : modulation d’amplitude
FSK (Frequency Shift Keying) : modulation de fréquence
PSK (Phase Shift Keying) : modulation de phase
QAM (Quadrature Amplitude modulation) : modulation d’amplitude sur deux porteuses en quadrature.
Dans tous les cas, le principe consiste à utiliser des symboles binaires pour modifier les caractéristiques d’une ou plusieurs porteuses.
1. Introduction
Le modulateur/démodulateur IQ
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1. Introduction
L’exemple de la modulation QPSK :
Dans ce cas, la phase de la porteuse prend 4 valeurs différentes correspondant au « transport » de deux bits par symbole. Chaque signal de durée Ts s’écrit :
Es est l’énergie du symbole et fc = nc/Ts est la fréquence de la porteuse.
La durée d’un symbole est égale à Ts = Tb.log2(4)=2.Tb.
Exercice :
Montrer que le signal QPSK peut s’écrire sous la forme suivante :
( )
s c
s s
i t T
t i g i
t T f
t E
s ≤ ≤
≤
⋅ ≤
+ −
= 0
4 ) 1
4 ( 1 2 2
2 cos )
( π π
( )
( ) (
f t)
t T t
T f t
avec
t X
t X
E t
s
c s
QUAD c
s IN
Q i
QUAD IN
i IN s
i
π
π 2 .sin 2
) ( 2
cos 2 .
) (
) ( )
( )
( ( ) ( )
= Φ
= Φ
Φ
⋅
− Φ
⋅
⋅
=
1. Introduction
Exercice (suite) :
En déduire la structure du modulateur QPSK.
Représenter sur un graphique à deux dimensions les 4 vecteurs suivants :
Cette représentation graphique s’appelle une constellation.
Montrer que les 4 points s’inscrivent sur un cercle de rayon
Calculer la distance Euclidienne entre les points de la constellation. En déduire la distance Euclidienne minimale entre les points de cette constellation.
Relation entre le nombre de points de la constellation N et nombre de bits transportés nb:
[
( ) ( )]
1≤ ≤ 4= XIN i XQUAD i i si
ES
dn dm
d
mn= −
N = 2
nb14/192
1. Introduction
Quelques exemples de constellations :
Démo MATLAB + VSA89600 sur QPSK
1. Introduction
Critères de performance :
Probabilité d’Erreur et Taux d’erreur binaire sur canal à BBAG
Etude du cas de la modulation BPSK :
Le récepteur reçoit :
n E
r = ±
S+
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1. Introduction
n représente un bruit blanc de moyenne nulle et de Densité Spectrale de Puissance N0/2 W/Hz. Le seuil de décision du récepteur est fixé à 0. Les
densités de probabilités exprimant l’envoi respectivement d’un 1 (s1) ou d’un 0 (s2) s’écrivent :
( ) ( )
( )
= −(
+)
− −
=
0 2
0 2
0 2
0 1
/ 1 exp
/ 1 exp
N E
N r s
r p
N E
N r s
r p
S S
π π
1. Introduction
Supposons l’émission de s2 (0), la probabilité d’erreur est simplement la probabilité que r > 0 :
erfc(u) représente la fonction d’erreur complémentaire :
( ) ( )
( )
( )
=
−
=
− +
=
=
∫
∫
∫
∞ +
∞ + +∞
0 2 0
0 2
0 0
2 2
2 1
1 exp
/ 1 exp
0
N erfc E
dz z
dr N
E N r
dr s r p s
e P
S N
E
s
π S
π
∫ ( )
+∞
−
= z dz
u
erfc 2 exp 2
)
( π
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1. Introduction
Les signaux étant symétriques, P(e|s1)=P(e|s2). De plus, comme les deux signaux s1 et s2 sont équiprobables, la probabilité d’erreur totale s’écrit :
Remarque : ce résultat peut également s’exprimer en
fonction de la distance Euclidienne entre les deux points s1 et s2, :
( ) ( )
=
+
=
0
2 1
2 1
2 1 2
1
N erfc E
s e P s
e P Pe
S
E
Sd
12= 2
=
0 2 12
4 2
1
N erfc d
Pe
1. Introduction
Alors à quoi ça sert toutes ces formules ? A obtenir des courbes de TEB !
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1. Introduction
Encombrement spectral, efficacité spectrale :
Pour limiter la bande passante de transmission, on a recours au filtrage des impulsions associées aux symboles. Nyquist à montré que l’optimum est B = 1/TS Hz.
1. Introduction
Comme Ts = Tb.log2(M) et que rb = 1/Tb, l’efficacité spectrale s’écrit alors :
η=rb/B = log2(M) (bits/s/Hz)
En résumé :
A retenir : a rythme binaire égal une modulation de grande efficacité spectrale utilisera moins de bande qu’une modulation de faible efficacité spectrale.
Modulation BPSK QPSK 8PSK QAM
η (bits/s/Hz) 1 2 3 4
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1. Introduction
Conclusion : diagramme d’efficacité spectrale à Pe = 10-5 :
1. Introduction
En transmission, le bruit thermique est prédominant
Bruit thermique pour une résistance : avec :
La puissance de bruit s’écrit :
kTBR Vn = 4
) ( Ohms en
Résistance
(Hz) Hertz en
bande de
Largeur
(K) Kelvin degrés
en e Températur
Boltzmann de
Constante /
10 38 ,
1 23
Ω
×
= −
R B T
K J k
R kTB Pn Vn ⋅ =
= 1
2
2
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1. Introduction
Température équivalente de bruit d’un quadripôle :
On a :
Facteur de bruit d’un quadripôle :
GkB Te = P0
≥1
=
O i
N O
N i
P P
P F P
1. Introduction
Facteur de bruit d’un quadripôle, illustration :
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1. Introduction
Relation avec la température de bruit :
On a :
Soit :
( T Te )
kGB
P
N=
0+
0
( ) ( )
0 0
0 0
0 0
1 1
T T B
kT
T T
kGB G
P
T T
kGB B
kT P P
P B kT
P P
P P
F P e e
O
e i
O i N
N O
N
i O
O
i = ⋅ = ⋅ + = ⋅ + = +
=
1. Introduction
Relation avec la température de bruit :
On a également :
Quadripôles en cascade :
Température de bruit équivalente de la mise en cascade:
) 1
0
( −
= T F T
eGe1 F1
Ge2 F2 T0
Te1=(F1-1) T0
T2
Te2=(F2-1)T0
T3
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1. Introduction
Quadripôles en cascade :
Température de bruit équivalente de la mise en cascade:
(
1 0)
12 Te T Ge
T = + T3 =
(
Te2 +T2)
Ge2 =(
Te2 +(
Te1 +T0)
Ge1)
Ge2( )
( )
0 1
1 2 2
1
2 1
0 1
2
0 T T
G T G
G
G G
T T
T T
T e
e e e
e
e e
e e
eq + = + + = + +
+ +
=
1 2 1
e e e
eq G
T T T
1. Introduction
Quadripôles en cascade :
Relation avec les facteurs de bruit :
Ge1 F1
Ge2 F2 Ne1=kT0
Ne1q=(F1-1)kT0
Ne2
Ne2q=(F2-1)kT0
( )
[
1 0 1 0 1]
1 0 12 1 e e e
e F kT G kT G F kT G
N = − + =
Ne3
(
2)
0 22 0 1 1
3 e e 1 e
e F G kT G F kT G
N = + −
( ) ( )
1 2 1
0 2 1
2 0
2 2
0 1 1 0
2 1
3 1 1
e e
e
e e
e e
e e
G F F
kT G
G
G kT F
G kT G
F kT
G G
F = N = + − = + −
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1. Introduction
Quadripôles en cascade :
Relation avec les facteurs de bruit :
= + − + − +
2 1 3 1
2 1
1
1 1
e e e
n G G
F G
F F F
Si le premier élément de la chaîne est un ampli à grand gain, alors le bruit sera principalement fixé par le facteur de bruit de cet ampli.
⇒ nécessité d’amplis faible bruit en étage d’entrée
1. Introduction
Exercice :
Calculer le facteur de bruit F de ce récepteur
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1. Introduction
Système de transmission sans fil
Rôle central de l’antenne
2. Antennes
Définition :
Une antenne est un transducteur transformant une onde guidée dans une ligne de transmission en une onde se propageant librement dans
l’espace.
L’antenne convertit des grandeurs électriques dans un conducteur (tension, courant) en
grandeurs électromagnétiques dans l’espace et inversement.
L’antenne proprement dite (c’est-à-dire sans composants associés) peut être utilisée
indifféremment en émission ou en réception.
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2. Antennes
Différent types d’antennes :
2. Antennes
L’antenne de référence : la source isotrope
Pas de réalité physique. Référence 0dBi
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2. Antennes
2. Antennes
Directivité :
On appelle directivité le rapport entre la densité de puissance créée dans une direction donnée et la densité de puissance d’une antenne isotrope.
( ) ( )
π ϕ ϕ θ
θ
4 , ,
Pe
D = U
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2. Antennes
Gain de l’antenne :
Le gain est défini de la même manière que la directivité en tenant compte de la puissance fournie à l’antenne :
Ce gain est parfois dénommé gain réalisé en opposition au gain intrinsèque ne prenant en compte que les pertes de l’antenne (sans les pertes d’adaptation).
( ) ( )
π ϕ ϕ θ
θ
4 , ,
P
fG = U
2 11 e
intrinsèqu
1 S
G Gréalisé
= −
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2. Antennes
L’antenne en tant que circuit :
L’antenne étant un système résonant (onde stationnaire), il faut faire en sorte que l’impédance qu’elle ramène face à la ligne (son impédance d’entrée) soit adaptée à celle-ci.
La ligne est alors en onde progressive, toute la puissance est transmise à l’antenne.
L’antenne sert alors de transformateur d’impédance entre l’espace libre et la ligne de transmission.
La puissance rayonnée ne dépend que de la puissance acceptée et des pertes de l’antenne.
générateur
Pi
Pr
Pa
Pe puissance émise
Ze
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2. Antennes
Coefficient de réflexion:
On définit la qualité d’adaptation d’une antenne soit en donnant son
impédance caractéristique (souvent 50 ohms), soit en donnant son niveau de coefficient de réflexion.
jX R
Ze= +
coefficient de réflexion en puissance :
Pi Pr
2 11 = S
S11 est le coefficient de réflexion en tension Impédance déduite d’une mesure de réflexion :
11 11
1 .1
S Zc S
Ze −
= +
2. Antennes
Bande passante :
Il existe de nombreuses définitions de bandes passantes. La plus commune est la bande passante à -3dB en adaptation où le coefficient de réflexion de l’antenne respecte un certain niveau.
42/192
2. Antennes
Relation avec l’impédance :
L’impédance complexe d’une antenne varie en fonction de la fréquence. Cela correspond aux variations de
répartition des courants à sa surface.
On cherche à faire correspondre la
fréquence de
fonctionnement avec un point d’impédance purement réel proche de
celle du système (50
ohms en général). mode
f Z(f) = R(f) + j X(f)
X(f) R(f)
fondamental résonance
série
2. Antennes
Diagrammes de rayonnement :
Il existe une multitude de façons de représenter le
rayonnement d’une antenne : diagramme en champ, en puissance, gain, directivité, en polaire ou cartésien, en linéaire ou en décibels, en 2D ou 3D
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2. Antennes
Diagrammes de rayonnement :
Utilisation
2. Antennes
Diagrammes de rayonnement :
Utilisation
• L’ouverture à mi-puissance (Half Power BeamWidth HPBW) est l’angle entre deux points du diagramme de rayonnement de valeur la moitié du maximum (ou -3dB) et situés de part et
d’autres du lobe principal. Une directivité élevée correspond une ouverture a mi-puissance étroite.
• L’ouverture des premiers nuls est l’angle entre deux points du diagramme de valeur nulle et située de part et d’autres du lobe principal (First Nul BeamWidth FNBW) .
• Le niveau des premiers lobes (First Side Lobe Level) est la valeur maximales des premiers lobes secondaires situées de part et d’autres du lobe principal.
• Le rapport avant-arrière (Front To Back Ratio FTBR) est la différence entre le niveau maximal et le niveau dans la
direction opposée.
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2. Antennes
Polarisation :
Si le vecteur E (et de fait H) reste dans un même plan au cours de la propagation, on parle d’onde à
polarisation linéaire.
Si par contre le vecteur E (et de fait le vecteur H) tourne en cours de propagation dans le plan Oxy et décrit une ellipse (cercle) on parle d’onde à polarisation elliptique (circulaire).
2. Antennes
Diagrammes de rayonnement d’une antenne à polarisation circulaire :
Pour une onde à polarisation circulaire, il n’y a pas de plans E et de plans H. On utilise au moins deux plans orthogonaux. On représente alors DRHCP et DLHCP.
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2. Antennes
2. Antennes
Logiciels de conception :
• Agilent ADS-Momentum (méthode des moments MoM)
• Ansoft-Ansys HFSS (méthode des éléments finis FEM)
• CST Microwave Studio (méthode temporelle)
• X-FDTD+codes labos (méthodes des différences finies dans le domaine temporelle FDTD)
• IMST Empire (FDTD)
• Feko (diverses: MoM, MLFMM, FEM, PO, GO, UTD)
• etc.
Démo ADS : TP de fabrication antenne patch 2,4GHz.
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3. Bilan de liaison
( )
r( )
ee
r
G G P
P r
C ⋅ ⋅
=
= θ ϕ θ ϕ
π
λ , ,
4
2
3. Bilan de liaison
On obtient alors le rapport C/N
0:
Soit en dB.Hz :
( ) ( )
eq
e r
e
kT
P G
r G C N
⋅
⋅
=
ϕ θ
ϕ π θ
λ , ,
4
2
0
( )
[ ] ( ) [ ]
dBeq dB r
dB e dB
e dB
T k G G r
N P
C −
+
+
⋅
=
θ ϕ
π ϕ λ
θ ,
, 4
2
0
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3. Bilan de liaison
Dans le cas d’une transmission numérique :
dB
dB
N
rb Eb N
C
+
=
0 0
) log(
10
3. Bilan de liaison
Exemple de la mission CASSINI-HUYGENS
Question : quelles doivent être les caractéristiques d’un système de
télécommunication numérique pour permettre la réception d’images sans erreurs depuis un point situé à 1,25milliards de kms de la terre ?
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3. Bilan de liaison
Le sous-système de télécommunication de
la sonde :
3. Bilan de liaison
Le sous-système de télécommunication de la sonde :
Trois antennes : deux LGA et une HGA de 4m de diamètre avec G = 48dB
Emission et réception en bande X (8,4GHz/E et 7.2GHz/R). Puissance d’émission = 20W !
Débit en réception : 1kbits/s. Débit en émission variable de 14,22 à 165,9kbits/s
Les données recueillies sont enregistrées à raison de 15h/jours puis transmises pendant 9h/jour. La station DSN de Goldstone reçoit ainsi 1Go/jour sur une
antenne de 34m ou jusqu’à 4Go/jour sur une antenne de 70m.
56/192
3. Bilan de liaison
Exercice :
1. Quelle est la densité de puissance rayonnée au niveau de la Terre ?
2. Calculer l’affaiblissement de la liaison :
3. L’antenne de réception possède un gain Gr = 74dB, son facteur de gain est de fgr = 0,66. En déduire le diamètre de l’antenne.
4 R2
pr PeGe
= π
2
4
=
P
π R
α λ
D fg
Gr ⋅
=
2
λ π
3. Bilan de liaison
Exercice : déterminer le rapport signal sur bruit d’une transmission de la sonde Cassini. G/T = 62dB, rb
=100kbits/s, Lo = 1,6dB, k =1,38e-23.
CCE ?
les liens intéressants
http://telecom.esa.int/wbts/wbts/cws/menus/home/index.htm#
http://deepspace.jpl.nasa.gov/dsndocs/810-005/stationdata.cfm http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
) (
) (
) (
) / )(
/ ( ) (
0
dB k
dB Lo
dB Ls
K dB T
G dBW
PIRE N dBHz
C
eq − − −
+
=
dB
dB N
rb Eb N
C
+
=
0 0
) log(
10
58/192
4. Le canal radiomobile
Propagation multitrajets :
Distorsion du spectre du signal transmis
C A
D
B
Receiver Transmitter
reflection
diffraction
scattering LOS
FT
h(τ) H(f)
4. Le canal radiomobile
Effet Doppler :
y
αn
x
Direction d’arrivée de la nième onde incidente.
Direction du mouvement
fn = fmax.cos(αn)
0 0
max
f
c f = v ⋅
Le spectre du signal transmis subit une expansion fréquentielle
La RI du canal devient variable en fonction
du temps
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4. Le canal radiomobile
Analyse :
On transmet :
Le signal reçu est :
Avec N = nombre de trajets, et pour chaque trajet, sa longueur r
n(t) et le retard
correspondant τ
n(t) = r
n(t)/c, le déphasage dû à l’effet Doppler φ
Dnet l’amplitude α
n(t).
(
u t e)
x t(
f t)
y t(
f t)
t
s( ) = ℜ ( ) j2πfct = ( )cos 2
π
c − ( )sin 2π
c( )
( )
−
ℜ
= ∑
=
+ N −
n
t t
f j n
n
Dn n
e
ct t
u t t
r
0
) (
))
2( (
) ( )
( α τ
π τ φ4. Le canal radiomobile
Analyse (suite) :
On peut simplifier r(t) en posant :
Essayons de faire apparaître la RI du canal :
Dn
n c
n
t π f τ t φ
φ ( ) = 2 ( ) −
[ ]
−
ℜ
=
∑
= N − n
t f j n
t j n
c
n u t t e
e t t
r
0
2 )
( ( ( ))
) ( )
(
α
φτ
π
−
ℜ
= ∫
−+∞∞t f j c
e d
t u t h
t
r ( ) ( τ , ) ( τ ) τ
2π∑
=−
−
=
Nn
n t
j
n
t e t
t
h
n0
)
(
( ( ))
) ( )
,
( τ α
φδ τ τ
62/192
4. Le canal radiomobile
Deux paramètres peuvent varier : τ et t
h(t, τ) ne dépend pas de t :
canal invariant dans le temps.∑
=− −
=
= N
n
n j
n
e n
h t
h
0
) (
) ( )
,
(τ τ α φ δ τ τ
Les signaux provenant des différents trajets s’interfèrent de manière constructive ou destructive SELECTIVITE EN FREQUENCE.
4. Le canal radiomobile
Influence de la durée des retards sur la fonction de transfert du canal :
Le canal est d’autant plus sélectif que τmax est grand.
64/192
4. Le canal radiomobile
Sélectivité en fréquence = IES :
Plus la sélectivité en fréquence est importante et plus l’IES est importante
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4. Le canal radiomobile
A ce stade, on peut distinguer deux types de canaux :
Le canal bande étroite ou narrowband :
Peu de sélectivité en fréquence et donc peu d’IES
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4. Le canal radiomobile
Le canal large bande ou broadband :
Sélectivité en fréquence, IES importante
4. Le canal radiomobile
Exercice : on transmet
sur un canal à deux trajets de retards {0, τ}. Déterminer et représenter |r(t)| et |H(f)|2.
h(t,τ) dépend de t : effet Doppler
t f
e
jt
s ( ) =
2π 068/192
4. Le canal radiomobile
Signal transmis Retard de propagation
Signal reçu : passe-bande
Signal reçu : bande de base
Fréquence Doppler La fréquence de la porteuse est décalée
(« décalage Doppler »)
(
u t ej f t)
t
s( ) = ℜ ( ) 2π 0
c t v R c
t
t R( ) r( ) )
( = = 0 −
τ
( )
{ }
− ⋅ ⋅
ℜ
=
⋅
− ℜ
=
−
=
−
+
−
c R j f
c t v f f
f j
t t f j
e e
t t
u
e t
t u
t t
s t
r
r 0 0
0 0 0
2 2
) ( 2
)) ( (
)) ( (
)) ( (
) (
π π τ π
τ τ τ
( ϕ)
τ ⋅
− π +−
=
j f tBB
e
Dt t
u t
r ( ) ( ( ))
2c v f
c v f f
f f
r
r D
0
0 0 0
−
=
+
−
=
4. Le canal radiomobile
∑
=−
−
=
Nn
n t
j
n
t e t
t
h
n0
)
(
( ( ))
) ( )
,
( τ α
φδ τ τ
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4. Le canal radiomobile
Influence de la fréquence Doppler max :
4. Le canal radiomobile
Influence de la fréquence Doppler max, canal
large bande :
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4. Le canal radiomobile
En résumé :
4. Le canal radiomobile
Canal de Rayleigh :
La durée max des retards << Ts (narrowband)
Le signal reçu est une superposition d’un grand nombre de trajets sans LOS
Les composantes I et Q ont une distribution Gaussienne
Dans ce cas on a :
et z(t) suit une distribution de Rayleigh :
) ( )
( )
( )
(t r t r2 t r2 t
z = = I + Q
(
/ Pr)
exp(
/( )
2)
, 0Pr exp ) 2
( = − 2 = z2 − z2 2 z ≥
z z z
pz σ
σ
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4. Le canal radiomobile
Canal de Rayleigh (suite) :
φ(t) la phase de r(t) suit une distribution
uniforme
4. Le canal radiomobile
Canal de Rice :
Le signal reçu est une superposition de trajets réfléchis et d’un trajet LOS
Le facteur de Rice K (ou C) est le rapport de la puissance du trajet LOS sur la puissance des trajets NLOS :
2 2
2σ K = s
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4. Le canal radiomobile
Comparaison Rayleigh et Rice :
4. Le canal radiomobile
Le modèle WSSUS :
La RI du canal h(τ,t) est un processus aléatoire et est caractérisé par sa fonction d’autocorrélation :
Dans le cas de l’approximation WSSUS, on suppose que :
• Le processus aléatoire est stationnaire au sens large (WSS),
autrement dit la fonction d’autocorrélation est indépendante de t :
• Les différents trajets ne sont pas corrélés (US) :
( )
{
, ( , )}
) ,
; ,
( 1 2 t1 t2 E h 1 t1 h* 2 t2
h
τ τ τ τ
φ
= ⋅{ ( )
2}
2 1* 1
2
1, ; ) , ( , )
( t E h t h t t avec t t t
h
τ τ
∆ =τ
⋅τ
+ ∆ ∆ = −φ
2 1
2
1
, ; ) 0
( τ τ τ τ
φ
h∆t = ∀ ≠
{ ( , ) ( , ) }
)
;
( t E h t h
*t t
h
τ ∆ = τ ⋅ τ + ∆
φ
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4. Le canal radiomobile
Caractérisation WSSUS :
Channel intensity profile
Frequency time correlation
function
Channel Doppler spectrum
Scattering function
( ; )
h
t
φ τ ∆
( ; )
H
f t
φ ∆ ∆ S
h( ) τ ν ;
( ; )
S
H∆ f ν
h
( )
φ τ
H
( )
S ν
H
( ) f φ ∆
H
( ) t
φ ∆
Tc
Bc
µTm
Bd σTm
4. Le canal radiomobile
Le profil en puissance des retards :
Il représente la puissance moyenne associé à un trajet en fonction de son retard. C’est une grandeur facilement mesurable.
On peut alors définir les étalements des retards moyens et en valeur efficace :
Remarque : si on défini la densité de probabilité de Tm par :
Alors µTm et σTm représentent respectivement la moyenne et la valeur efficace de cette densité de probabilité.
) ( )
0 ,
(τ h τ
h = Φ
Φ
∫
∫
∞∞
Φ Φ
= ⋅
0 0
) (
) (
τ τ
τ τ µ τ
d d
h h Tm
( )
∫
∫
∞∞
Φ
Φ
⋅
= −
0 0
2
) (
) ( τ τ
τ τ µ
σ τ
d
d
h
h T
T
m m
∫
∞Φ= Φ
0 ( )
) ) (
( τ τ
τ τ
d p
h h Tm
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4. Le canal radiomobile
Le profil en puissance des retards (suite) :
Exercice : soit le profil en puissance des retards suivant :
Calculer µTm et σTm et déterminer le rythme symbole maximum pour que l’IES soit négligeable.
( ) ≤ ≤
=
Φ −
ailleurs
s e
h 0
20
00001 0
.
/ τ µ
τ τ