ANALYSES ET
COMPTES-RENDU S
Justo Panez
DE U[1BEL,O . S . B . El Origen de los fliinnos
nzoza-rabes . (Bulletin hispanique, t . XXVIII, 1926 . )
Les hymnes de la liturgie visigothique ou mozarabe forment un en -semble de quelque 200 pièces, recueillies par le P . Clément Blume dan s le tome XXVII des Analecta hynznica (Hymnodia Gotica) . Ainador de lo s Rios (Histériacritica de la Literatura espanoia, I, p . 471) croyait que tou s ces hymnes-là appartenaient à l ' église visigothique . D ' autres, comm e Blume (« Hymnody e, dans la Catholic Enciclopaedia) et Férotin (Liber Ordinum, introduction, XII), en rapportent au vu e siècle, époque de sain t Isidore, toute la collection, bien qu ' ils y reconnaissent un grand nombr e d' hymnes étrangers .
C' est le mérite de dom Perez de Urbel de prouver et qu ' il y a dan s l ' hymnologie mozarabe beaucoup de pièces étrangères, et que les autre s ont été produites en des temps très divers jusqu'au x e siècle . Fort de ce s deux principes, l ' auteur arrive à des conclusipns très intéressantes, tan t sur la date que sur la paternité de ces hymnes . Il en signale 70 comm e étrangers, parmi lesquels 00 (ou 59) seraient entrés avant l ' invasio n arabe, et 10 (ou 11) après . Il faut compter, dans le premier groupe, 4 d e saint Hilaire, 5 de Sédulius, 4 d' Ennodius, 15 de saint Ambroise, 25 d e l ' école ambroisienne, 4 (ou 3) indépendants, 1 de saint Damase et 2 d e Vénance Fortunat .
Les hymnes étrangers qui seraient incorporés à la liturgie mozarab e après l' invasion sont : 1 de Paulinus d'Aquilée, 2 de Rabanus Maurus , 2 anonymes anciens, 5 (ou 6) anonymes récents et mémo 1 de Léon Amal -fitanus (sl e siècle) .
Excepté donc tous ces hymnes de provenance étrangère et 10 qu i appartiennent à Prudence, restent 98 hymnes composés, d ' après Perez d e Urbel, au sein de l ' église visigothique, lesquels forment l ' objet de son
ANALYSES ET COMPTES-HINDUS .
étude plus particulière, qu ' on nous permettra de suivre de plus près . Voici comme Perez de Urbel les décompose :
Antérieurs à l ' invasion : v e siècl e Vi e— VIle . vu e . . V Ii i' -VIII e 5 0 Impossibles à dater . 9 Postérieurs à l'invasion : vin e siècle . 7 VIII e— Is e 6 IX° . . . 1 6 IX e– X° . • 4 Xe . . • 6 3 9 98
Parmi les hymnes du vile siècle, lesquels constituent le groupe le plu s nombreux et le plus important dans l ' ordre littéraire, Perez de Urbe l hasarde quelques attributions : à saint Eugène, Sanctissimae Leocadiae (en tout cas composé à Tolède), Jerusalem gloriosa Mater una nzartyrum(pou r saint Adrien et sainte Natalie), Adsunt o populi festa celebria (pour sain t Hippolyte), Ecce le Christo tibi cara semperet Christo sanctorum dominato r alma (pour la consécration des basiliques) ; à saint Eugène ou à saint Il-defonse, Fit post Christi pervia(pour sainte Marie) ; à saint Ildefonse,Pue r hic sonat bannes, Plebs Deo dicata pollens (pour saints Ume et Damien) ;
à Quiricus, évêque de Barcelone, Fulget hic honor sepulchri (pour saint e Eulalie de Barcelone) etBarchinon beate Cucufate vernans ; A saint Isidore , Abstint punica /loscula virginum (pour saintes Juste et Ruline) ; à Jea n de Biclare ou à Nonnit, évèques de Gérone, Fons Deus vitae perenni s
(pour saint Félix de Gérone) ; à saint Braulion, 0 magne rerum Christ o rector inclits (pour saint &ilion) . Le Lanzentum poenitentiale (qu ' on sup -posait de saint Isidore), Perez de Urbel, se fondant sur une argumenta-tion historique très impressionnante, l ' attribue à Gisbert de Tolède, qu i l ' an 693 fut déposé et condamné à l'ergastule par le XVi e concile de To-lède, pour avoir conspiré contre le roi Egica .
Parmi les hymnes postérieurs à l'invasion musulmane, Perez de Urbe l a fait d ' heureuses découvertes . La date du
0
Dei Verbum Patris ore pro-ditum, en honneur de saint Jacques, était très discutée, partisans etad-versaires de la légende compostelaine l'avançant ou la retardant au gr é de leurs théories . Or, d ' après ce que vient de découvrir Perez de Urbel , l ' hymne en question est acrostiche, et les initiales des vers disent :
0
rex48
ANALYSES ET COMPTES-RENDUS .
regarni regem pium Mauregatum aexaudi cui probe ac tuo amore prebe. L'hymne donc a été composé aux Asturies sous le règne de Maurégat e (783 . 788), probablement par Béatus de Liébana . Au mime auteur on at-tribuera peut-être l'hymne Te centies mille legionum angelum des samedi s après Piques . Les hymnes Exulta nimium turba fideliunz et Urbis romuleae
jam toga candida sont attribués vraisemblablement a Cixila de Tolèd e (780) .
Les hymnes les plus récents (ix e et x° s .) nous donnent encore quelque s acrostiches : Orientia f[seit], celui de saint André, Onznipotenti Domino ; et Gumaranus E[piscopus?] T[oletanus?], celui de saint Jacques, Gaudea t cunctapiaDeusalumna .Perez de Urbel propose encore d ' attribuer à Eu-loge (de Galice?) l'hymne pour sainte Euphémie, Ecce micantia veluti si-dera, et quelques autres, comme ceux de saint Martin (Martinus magnus pontifex) et de saints Nunila et Alodia (Restent nunc ad Christi fidem), à
Salvus, abbé d ' Albelda . Mais la plupart des hymnes postérieurs à l ' invasion ont été produits sur le territoire soumis aux Arabes . Ce qui, d'ail leurs, ne doit pas nous étonner ; car, d'une part, ce territoire était im -mense en regard du petit royaume des Asturies, et, d ' autre part, la Sep-timanie et la Catalogne, sous l 'influence franque, s ' éloignaient progres-sivement de la tradition visigothique .
On pourrait faire des objections de détail aux affirmations de Pere z de Urbel . Parfois même on ne saisit pas bien son raisonnement . (Pa r exemple, après avoir donné comme étrangers les hymnes :
Martyr Dei qui unicum , Virginis proies opifexque matris , Sunznzeconfessorsaper et sacerdos ,
Perez de Urbel ajoute dans une note : e Sospechamos sin embargo qu e estas tres himnos, son espanoles porque los encontramos en Toledo a l mismo tiempo que en los mss . extrangeros ; y hubiera sido diffcil un a inmigración en las circunstancias porque atravesaba et pais ocupado pa r los arabes . D (Nous n ' y comprenons rien . Est-ce que, si l ' immigration étai t
impossible, l'émigration l'aurait été moins?)
Malgré tout, dans son ensemble et pour le fond, la thèse de Perez d e Urbel paraît vraie et bien documentée . Inutile de signaler l ' importanc e de la classification chronologique des hymnes mozarabes par rapport à l'entreprise du nouveau Du Cange .
ANAL) SES ET COMPTES-RENDUS .
Claudia SANCHEZ ALBORNOZ .
Estampas de la vida en Léon durant e
et siglo X,
con unprologo
sobre et habla de la épocapor
Dn . Ra-m~ïn MENENDEZ PrnAL . Madrid, 1926 .C ' est une reconstruction saisissante et fidèle de la ville de Léon et de l a vie qu ' on y menait, il y a mille ans . La capitale du petit royaume chrétie n apparaît cinématographiée,pour ainsi dire, dans cet ouvrage, où le savan t historien du droit se double d'un artiste . Mais l'artiste n'oublie jamais l ' historien . M . Sanchez-Albornoz bâtit ses images avec les matériaux qu ' i l a puisés directement dans les chartes et les manuscrits de l ' époque, et i l appuie sur des notes bien documentées la moindre de ses affirmations .
D'ailleurs, après le texte viennent quatre appendices où sont rassem-blés les textes mis 1 contribution pour tracer le plan de la ville et pou r l ' étude de la maison, de l ' habillement et du ménage .
La culture matérielle de Léon dépendait étroitement de celle du cali -fat de Cordoue, avec lequel le royaume, qui s'affichait continuateur de l a monarchie visigothique, avait des rapports plus étroits qu'avec n'importe quel autre pays de l'Europe . On peut s'en convaincre en suivant la list e des mots que nous y avons glanés et qui manquent au Glossarium de D u Cange .
Mots se référant i l ' habillement : abitas zurannies (?), alfiniame carden a
(toque), algupa (tunique), almexia (tunique fermée pour femmes), arrit a cacavi (sorte de manteau), ballugas (brodequins), cingabe o zingane (pea u d ' écureuil), feyrach, habsane (pardessus), mobatana cum ducs faces
(man-teau de fourrure), mof arrage ou mofarrex (tunique ouverte), mutebag(tu -nique sans manches) . pintella (tunique extérieure), reiteles argentios exo-rates (?), sanas ossas (chapelets en os), siria alba (?), torques deauratas et la-pidibus ornatas (bracelets), vatanna tiraz (étoffe en soie) .
Mots se référant h l ' ameublement : alcalla (pot d ' argile), allihafes o u alifa/es (courtepointes riches), almandra (coussin), alrnelehas (drap de li t de luxe), almelehas hatanis (draps de lit brodés d ' or), almuzallas
(couver-tures lines), aquafusiles (lave mains),arganzas(besaces), arrotomas (fioles) ,
azeptres (bénitiers portatifs?), azetrelios (huiliers?), betiello (bouteille), ka-lapazos (vase en forme de courge),cleapes(cuillères),compendiales (espèc e de pot), eopos (tasses cylindriques), culiares (cuillères), dectos (?), euoza iraque (?), fazales (oreillers),facerolos (?), ferreinos (?), folle zuinalce(couve r-ture rouge?), ganze (chaudière pour réchauffer l ' eau), intromissias (pla-teaux), intermisium (plateau), izarias, lectuaria, linolas, lineas ou litaria s
(draps de lit), loberna in panno daxtoui (?), palmares (vases), parafidas (?) , portelas (plateaux?), pregantias (chaînes qui tiennent le pot sur le feu) ,
50
ANALYSES L'r COMPTE~-VENDUS .
pulbitlo (coussin), salaces (salières), salsegas ou sulzecas (saucières), sur-bace (?), tarego (pot à conserves) .
M . Sanchez-Albornoz interprète atibaclais vulturinas par « colchas rica s labradas en espiral » . Est-ce que vulturinas dérive de voluta et non d e
vultur?D'autre part, est-ce que corneas seraient vraiment « vasijas e n forma de cuerno » ? Je les croirais plus volontiers en corne, ce qui nou s permettrait de traduirecorneos bubalinaspar « vase en corne de buffle » ; cf. dente ele/antino .
Dans son prologue, aussi bref que substantiel, M . Menendez-Pidal étu-die la langue parlée à Léon aux approches de l ' an 1000 . Mais cette ma-tière déborde le champ de notre Bulletin .
L . N, n ' O .
Ramon d 'ABAOAL I VINYALS .
El pseudo arquebisbe de Tarragonc z
Cesari (segle X) i les preteses bailles de Santa Cecilia (La
Pa-raula Cristiana, vol . VI,
p . 316 .
Barcelone, 1927) .Étude très complète sur la vie de Césaire, fondateur du monastère d e Santa Cecilia de Montserrat et prétendu archevèque in partibus de Tar-ragone .
Trois points sont à retenir pour nous :
1° Le texte de l ' épître de Césaire au pape jean
XIII,
tel que M . d'A.ba-dal le donne d'après une copie contemporaine, est beaucoup plus correc t que letextes receptuspublié par Baluze (Miscellanea, I1, 110) .2° La date de l'épître doit ètre fixée à 970 ,
3° La bulle de Benoît VI en faveur de Santa Cecflia de Montserrat (Ba-luze, Marca. Hispanica, ap . i11), que Jallé qualifie de fausse et qui, pou r
Kehr (Papsturkunden in ICatalonia, p . 249), n ' est qu ' interpolée, aurai t été falsifiée entre 1134 et 1220 par les moines de Santa Cecilia . En fait , elle résulte de la juxtaposition de paragraphes tirés à la lettre soit d e la bulle de Sylvestre II en faveur de Sant Cugat del Vallès (1002), soit de celle de Benoît VIII en faveur de Sant Pere de la Portella (1016) .
ANALYSES In' COMPTES-RENDUS .
J . SouEn .
Lexicalische Untersuclzungen
zu
den Etymologiao des
Lsiclorrtson Sevilla (Glotta, XVI (1927), 1-2, p . 1-47) .
Sono ricerche su 45 vocaboli per varii motivi apparsi al S . degni d i particolare rilievo fra quelli che Isidoro raccolse da sé o attinse a una font e non pervenutaci e non ricostruibile .
11 S ., seguendo le
Etymologiae,
dispone la materia per gruppi di voca-boli, classificati secondo il loro significato : noi preferiamo, per comod o dei lettori, dare qui i risultati dell' importante ricerca del glottologo viennese, con qualche nostra osservazione, indicando le 45 voci alfabeti-camente (p . 47) . Accanto a ciascun vocabolo porremo il numero dell apagina della rivista tedesca in cui la relativa trattazione s'inizia .
Aeranen
24 (Isid . XII, 1, 53aeranen idem vulgus vocat (se . equunl) quo din modum aerei sit
coloris) .
Nessuna emendazione c ' è da fare (aeraneum o altrim .) : aeranis è una forma del lat . volg . accantoa*aeraneus *aeranius (err, actuaris, C . Gl . L ., V, 341, 17 . actuarius ; abstemis, C . Gl . L ., II, 376, 31 — absterrzius ; caerulis, C. Gl . L ., V, 274, 48 = caeruleus) . Non mi par dubbio ; sicché è da leggere aeranern (eranem, 8 C T) inIs .
Amarus
25 (Isid . )(VI, 7, I. smaragdus a nimia viriditate vocatus ; omne enim salis viride arnarum dicitur) . Se il S . e gli altri che si son o occupati di questo luogo isidoreo avessere conosciuto come in molti dia -letti dell' Italia meridionale il concetto di « verde » sia il correlativo d i « acerbo » e amaro » e li sostituisca nell ' espressione, non avrebber o stentato tanto per giungere alla conclusione dell ' A, che è appunto quest a (p . 26) .Ancyromac(hjus, 27
(fsid . XIX, 1, 16 ancyronzac(h)us 1 dictus pro eo quod celeritate sui ancoris et instrumentis reliquis navium vehendis si t aptus . — C .Cl.
L ., V, 166, 36 (Lib . Gloss .) anquiromacus genus navigi i est ; Gloss . Seal ., V, 589, 34 aneyromagus g . n .) . Sulla lezione del Lind -say, da ä-(xupa e µcíyoµat (illittner, Studien z . d . rönz .Schiijslypen, p . 16 (19251), deve ritenersi un nome dato dai marinari del mediterraneo orien-tale a navi da trasporto (l ' etico . da pupa+
aye) [ancyromagus] offre dell e difficoltà fonologiche) .Non mi pare soddisfacente la spiegazione semasiologica : credo che si a da pensare a un altro componente per la seconda parte .
Aphorus
11 (fsid . Xl1, 6, 40 aplrm'us pisciculus, qui propter exiguita-tern hamo capi non potest) si deve spiegare con una contaminazione d i52 ANALYSES ET COMPTES—RENDUS .
äpopog (Strab . per d.popo),6pyrog « esente da tributo ») « non trasporta
-bile » e un lat . *aphrus, adattamento didcppóg (Aten . VII, 325B il ).Eig p,b
irkv, (ifiAot SÉ &ppTTty óvo(hd'touaty, oi &ppóv) divenuto aphorns per
etvdi-utg (cf. aphrodes (Thesaurus L . L .) da ä pog) .
Apocalama 31 (Isid . XIX, 22, 13 bornbycina (vestir) . . . Apocalama . Serica) . Poichè non conosciamo il significato della parola, è difficile sta-bilirne l ' etimologia . II S . s'indugia a rigettare gli etimi dati, e accenna a un avvicinamento suggeritogli dal dott . Th . Seif con 1 ' arab . (a)bfigalamīü n « variopinto », « risplendente n .
Arcumen 8 (Isid . XVII, 9, 9 iris Illyrica a similitudine Iris caelesti s nomen accepit . linde et a Latinis arcumen a dicitur quod fins eins colori s varietate eundem arcurn caelestern ìmitetur) da m'eus (« arcobalen o suff. men (cfr . cyclamen, legumen) .
Baia 32 (Isid . XIV, 8, 40 portus . . . dictus a deportandis commerciis .
Hunc veteres a baiolandis mercibus baias vocabant fila declinatione a baia, baias, ut a familia, familias .
Carta a . 1210 (Du Cange) monach i habebunt in baiis suis corbellas suas « sinus » (Du Cange) ; Gloss, ve t ex cd . reg . 7646 baiasi .portum veteres a baiolandis mercibus vocabant , Baiae calidae i . aquae calentes, Baiurn portum) : baia « porto » è voc e italica, ma da essa non derivano le voci romanze baia (it .), baia (sard .) , baie (franc .), badia (catal .), balia (sp . e port .), che significano « seno » , anche perchè non si pud ammettere nel linguaggio marinaro un simil e scambio . - Queste risalgono a una voce d ' altro linguaggio mediterrane o (forse all' iber ., corne già aveva pensalo il Meyer-Lübke in LBGRPh , XXVII, 233 sg .) .
La parte migliore della discussione del S . mi pare quella negativa , nella quale confuta vittoriosamente le precedenti ipotesi, specie con argo -menti fonologici, e esamina i rapporti intercedenti fra il luogo di Is . esa-minato e Servio (Sch. Dan .) aEneide,
IX,
707 . IIo molti dubbi sull' ori-gine indg., e soprattutto italica, di baia « porto » (err . p . 34) e non cred o così difficile, come al S . e ad altri sembra, che un tale significato si si a potuto svolgere da quello di « seno n .Beneola 5 (Isid . XVII, 9, 84 . l,appago . Lapella . Ben.eola 2 , etc . —
Ori-bas . eup . II, 1, A 24 anthemis quae et camimela dicitur quatn Roman i beneolenciam vocant ; — Ps . Ap . 24 Chamaemelon . . . hall beneolenlem ) è formazione analogica a viola, gladiola,spinola, ma con -ola da olere, do-vuta alla lingua parlata .
argunaen D, arcumentuna, argumentann al .
ANALYSES ET COMPTES-jENDUS .
5 3
Brumat(iOus 35 (Isid . V, 35, 6 [hierns] . . . bruina dicitur, quasi
ßpaxús, id est brevis ; vel a cibo, quod maior sit tune vescendi appetitus . Edacitas enim Graece ßpúrN.a appellatur ; unde et dmbrumarii dicuntu r quibus lastidium est ciborum . — C. Gl. L ., V, 616, 9 .6 broma (ed . bruma) : Graece Latine edacitas ; hinc bromat(ic)us [bruco-] dicitur fastidiosu s cibi) . Imbrunzarii e simili sono forme difficili a spiegarsi e l'attestazion e di esse in glosse medievali (Papias, efr . Du Cange) non hanno valore perchè derivano dai mss . di Is . : brumaticus dal lat . * bruina = che non ha appetito .
Penserei piuttosto a bronzaticus o brumaticus come termine medico la-tino parallelo al gr . (3ply.dTtxoç (cfr . Mulonzedicina Chironis,
p .
241,1 4
Oder a [dentes] postea rumpunt dentes, et apparent brumatici, et fiunt sa-lebrosi (cd . salibosi) et tune senescunt » : il luogo è citato anche dal S . , pag . 36, n . 1) a inappetente » (per malattia) accanto a un lat. volg . inz
-brunzarius (in-intensivo) = ille cui fastidium est ciborum propter satie-tatem .
Branda 36 (Isid . XV, 1, 49 Brundisium aatem dictum [est] Graece , quod brunda caput cervi dicatur ; sic est enirn ut et cornua videantur e t caput et lingua in positione ipsius civitatis . — Strab ., VI, 282,TrJ Ui\Isa-oaria .OZTTrßpÉVTtoV .
r
xip c:X1i tot; lxcír~ou xaÀeTTat ; — Ugutio : (brund a caput vel cormi cervi) è voce rnessapica da congiungersi con l'alb . brini(,orn o
Caia 37 (Isid . XVIII, 7, 7 clava . . . Haec et cateia, quam Horatiu s caiaco dixit . Est enim genus Gallici teli ex materia quam maxime lenta , quae iacta duidem non longe propter gravitatene evolat, sed quo perve-nit vi nimia perfringit . . . Huic merniperve-nit Vergilius dicens [Aen ., VII , 741] : a Teutonico ritu soliti
torquere
cateiasn .
Unde et eos Hispani e t Galli tautanos (cfr . qui appresso pag . 58) vocant da caedo ( * caidiā ; com e raia da *radia, peior da *ped-iōs : di>ii>i . Da cada caiatio (apudanti-(l uos dicebatur puerilis caedes, Fulg .), caiare = verberare Buon a emendazione sarebbe in C . Gl. L ., IV, 434, 26 clavaca : burea in clava : cala : barca ; invece nulla i è da emendare nel luogo di Is ., sebbene no i non troviamo in Orazio la voce cala : potè la citazione essere una svista dell' A ., poté egli attingere la notizia da qualche antico scoliasta .
Calo 27 (Isid . XIX, 1, 15 classis dicta est a Graeco vocabolo, ân'oTGì v
xàt.crv, id est lignis ; unde et calones naviculae quae ligna militihus
por-tant . — C . Cl . L ., V, 174, 35 (Lib . Gloss .) calones naviculae quae lign a militihus portant ; — e anche presso Papias (Du Cange), cfr .
rio
ANALYSES ET COMPTES-RENDUS .
graf, A .L . L ., 1X, 368) : checalonella latinità abbia avuto il significat o
di « bagaglione r è fuori di dubbio ; ma che nel luogo di is . si possa cor -reggere calones . . . quae in calones qui (cfr . Serv . Eneid, I, 39 et calone s (lui ligna militibus portant) non è ammissibile ; e nemmero può sostituirs i acalones celocesdi cuiIs . dtl l ' interpetrazione in XIX, 1, 22 . Calo signi-ficava per la gente marinara del Mediterraneo occidentale quello ch e
ancyromachusper i marinari della parte orientale di esso (cfr . p . 51 d i questa riv .) .
Pur non dubitando che bisogna lasciare intatto ii passo isidorco, l ' avvicinamento ultimo e la relativa distinzione geografica mi sembra al -quanto fantastica .
Carpasia navis 29 (Isid ., XIV, 6, 24 Carpasia l navis a Carpathio in -sula nominata, sicut a Rodo Rodia, sicut ab Alexandria Alexandrina) :
Carpasiusda Carpathos è un dorismo . Non i è dunque motivo di pensare al gr . xccprzaoç, xapTdatoç (T . L . L., III, 489) o di leggere Carpathia .
Cimieia 9 (Isid . XVII, 9, 57 cimicia, propter similitudinem cimici s
dicta : unde etearnGraeci vóptov vocaverunt . —Ps . Dios . a ipericon (hy-pericon) sive corion propter similitudinem cimicis dictum e) da cimex , come nartheciada narthex (cfr . vicia, silieia, acacia, armoracia . Lascere i da parte gli ultimi due avvicinamenti : gr . úxax(a, a'.ppopax(a) .
Cinnabar 18 (Isid . XIX, 23, 7 nonnullae etiatn genies non solum i n vestibus sed et in corpore aliqua cibi propria quasi insignia vindicant : ut videmus cirros Germanorum, granos et cinnibar Gotorum, stigmat a
Ilrittonum . — Cfr . Du Cange) = cinnus + bard : cinnus (got . kinnus )
« mentor e bard germ . (a . nord . bari ; aat . bard) « barba e : sicchè
cin-nabarsignifica « pizzo D .
Aggiungo che non credo si possa dubitare che il got . kinnu-bards si a stato latinizzato nella forma cinnabare declinato in anologia di calcar , lupanar e simili .
Corona 19 (Isid . XI, 1, 38 circulus vero, quo a pupilla albae parte s oculi separantur discreta nigredine, corona dicitur, quod rotunditate su i orvet ambitum pupillae) . Il S . rileva che questo particolare significato d i
coronanon f è attestato altrimenti nella latinità e non ricorre nelle lingu e romanze nonostante il largo uso di tale parola in latino e la sua conti-nuazione in tutte le lingue romanze : per il greco xoptovri e zapo v(ç esso non provabile .
Non dubito che trattasi di u n' accezione dicoronapeculiare al lat . volgar e e per quanto riguarda i riflessi romantici di essa avverto che il dim .
ANALYSES ET COMPTES—AEN•DUS .
5 5 coronella ricorre nello stesso significato in qualche dialetto del Napolitano , in cui coronelle (pl .) sono dette anche le bollicine clic fa l ' olio sparso i n piccola quantità sull' acqua .
Cuettlus e tucus 12 (Isid . XII, 7,67 tucos, quos Hispaniciculosvocant , a voce propria nominatos . . . Horum salivae cicadas gignunt ; Xll, 8, 1 0 cicades ex ciculorum nascuntur sputo) . I1 passo va letto : a ciculos quos Hispani tucos », etc . : ciculusper cuculus avvicinato acicada e tucus ispa-nismo . L ' emendazione si deve allo Chacon e al Grial . Per tucus cfr .
C . Gl . L ., V, 624, 35 e Gloss . lat . Gall-Sangerm . (cfr . Meyer-Lübke, Röm . etynz . Wörterb ., 2360) .
Dosinus 20 (Isid . XII, 1, 54 dosina autem dictus (se . equus) quod si t
color eius de asino . — C . Gl ., L ., V, 597, 33dosiusvel dosinus equi asi-nini pili . — C . Gl . L ., V, 178, 18 (Liber Glossarum) cinereus dosin(us ) equus) : così si deve leggere in Isidoro ; e, contro quanto pensò il Por-cellini (a dossinus ad dossum pertinens ») e il Boehmer (Rom . Stuad ., T , 251 a fortasse ex dorcino natum a), trattasi di voce germanica (ant . *sass . dosan : aat . (Gloss . II, 716, 19) mirteus dosan vel uuirebrûm ; aat . tusin : (Gloss . aat . IV, 229, 3) giluus dusin sicut equus) . L ' antico fr . dosien a d e couleur cendrée » (Godefroy II, 753, a . 1352, Dictionnaire de l'ant. lang . frane ., Parigi, 1880,sgg .) ha rapporti con dosinus, di cui resta incerta l a quantità della i .
Durco 29 (Isid . XIX, 1, 10 trieris navis magna, quam Graeci durco-nem' vocant) non può derivare nè da ó),zd5 nè da dronzo (Isid . XIX, 1 , 14), come non si può pensare che sia una parola originaria latina, per-chè la finale
-co,
fuori di formazioni verbali, in lat . ricorre solo in idcirc oe turco . — Ma è greco ?
Fellicula 39 (Isid . IV, 5, 4 cholera, id est fellicula, nominata est, ho c
est, fellis effusio, Graeci enim fel yóXir)v dicunt) forse non è una a ver a vox », ma un diminutivo da fel (è documentato felliculus, cfr . Arch. lat . Lex ., III, 133) .
Penserei a una formazione del lat . volg . da fel- +suff. -cula, ma da colare>-cula (cfr. beneola, pag . 52 di questa riv .) : Cael . Aur. ac .,III, 188 , cholericam passionem nominatam a * Iluore fellis . . . veluti fellifluampassio-nem . Nam yoViv fel appellant, posàv fluorem (il luogo è citato anche dal S .) . La quantità originaria della sillabua -cula non costituisse difficoltà .
Furfurio 12 (Isid . XII, 7, 72 furfurio vocatus, quod Arius farce in fari
56
ANALYSES E'r CO,IIPTES-aENDUS .
narri redacto pasceretur), dal lat . volg . : una specie di tordi (per la for-mazione cfr . nulpioin Apul . Apol .,86 e furio in C .
Cl.
L ., ill, 90, 62) .Genieularis herba 7 (Isid . XVII, 9, 83 genicularis herba substernitu r ob seorpionunl vim repellendam . — C . Cl. L ., V, 205, 2 (Liber Gloss . ) Gen . herba substenditur ob iscorpionum vim repellendam) : genicularis è detta da geniculum per la forma nodosa del gambo . Quanto al signifi-cato, cfr . Plin, XX, 145 ; XXI, 171, e Dioscoride, III, 100, 101 .
Girgillus40 (Isid . XX, 15, 2 girgillus, quod in giro vertatur : est eni m lignum in trasversa pertica mobile ex quo funis cura situla vel otre i n puteum dimittitur auriendae aquae causa) : l ' etimologia di Is ., che è quella popolare, si deve alla forma che assunse, latinizzandosi, la parol a ebraica (Cune, Mém . Soc. Ling ., XIX, 199 sg .) « gilgal n (acari) . «
gal-gal n) divenuta prima *gilgilluse poi, per dissimilazione, girg- . La voc e potrebbe anche essere adattamento d ' una voce fenicia presso a poc o identica .
Guaranen20 (Isid . XII, 1, 53 cervinus est (sc . equus) quern volgo gua-ranen dicunt . — Ugutio : equus cervinus qui vulgo Garaneus dicitur ; Bestiar . Ms . 44, cervinus est quern gaurantem dicunt ; Gloss . rlss . hecl . Paris . cervinus est, quem vulgo waranem dicunt) : non è da pensare a una parola originaria latina, contro la quale ipotesi sta la sillaba iniziale , e nemmeno a un Gauranis, dal Gaurus (Campania) . Bisogna dunque cer-care un altro etimo ; e il gu-, w- iniziale ci riporta a una parola di ori-gine germanica che per la forma si unisce a a'aranio « equus
acimissa-rius n e per il significato awarantia (C .
Cl .
L ., Ill, 011, 10 erugia, id es t rarantia (uuarantia) ; III, 590, 10 erugio earantia (uuarantia) ; I1I, 623 , 28 erotraclano id est erba rubiari uuarantia) a robbia D .La parte negativa delle conclusione del S . non ammette dubbi : quest i nascono in me, e sono piuttosto forti, per la parte positiva, che ha dell ' artificioso . Del resto egli stesso trova la suddetta contaminazione « auf-fallig n (p . 23) .
Hemieranius 14 (Isid . Xll, 5, '13 hemicranius verrnes capitis vocatus : cfr . Xlf, 5, 12 vermes carnium : hemicranius, lumhricus, ascaridae) i n connessione con hemicrania (a causa morbi n, Chacon) .
Herbitum8 (Isid . XV 11, 7, 55 herbitum vocaverunt pastures eo quo d vice herbae praebeatur pecoribus, ubi pascua desunt . — C . GI . L ., IV , 348, 37 herbitum locus (herbetuni locus) in duo herbae stint ; V, 601, t) herbitum locus in quo herbae nascuntur) non può essere una denomina-1 . guaranena (-en :') B't' . wrarinen (-eta?) L' : guarananena 1? ; gaw•anenn C ; , gaa-riancnr D ; uaarranenr KO,
AN :ALYSES ET CO)IiTES-fENDW5 .
5 7 zinne volgare cielrhododendron (come pensarono il Porcellini e il Quiche -rat) che, secondo lo stesso Isid . (XVII, 7, 54), interficit animalia .
Ma che l' h.erbitum di Isidoro debba prendersi nel significato descrit-toci dalle glosse citate (« Xräuterwet'k ») non è affermazione che molt o mi persuada .
Lapella
5 (Isid . XVII, 9 84 lappago . Lapella t , Beneola, etc .) è il cy-noglossurnofficinale (cfr . sp . lapella) : C. GI .L . . III, 537, 29 cinglosa ides t a lingua canina » id est lapella (cfr . anche III, 542, 22) ; ma potè signifi-care anche altra pianta .Malvella,
cfr . malochinia (p . 42) .Martisia
41 ([siti . XX, 2, 29 martisia in mortario ex pisce fîunt ; ind eei nominata . C . Cl . L ., V, 572, 38 martisia quia fit in mortario ex pisce) . II S . fa un minuto esame dell ' etimologie finora date e conclude ch e questa voce a muss als unerklärt gelten D .
Moloehinia
(maloella) 42 (Isid . XIX, 22, 12 molochinia (se . vestis) quae tnalvarum statuine conficitur ; quam alii molocinam, alii nzalvellam vacant) . Non v'è dubbio che debba leggersi molochinia (molocinia), sebbene ilvo-cabolo in questa forma non appaia altrove . Giustamente il S . osserv a che qui Isid . non intese darci l ' etimologia della parola ma indicarci l a materia della stoffa (err . « quae conficitur » e non a quia conficitur ») , con cui tale veste si confezionava .
In sostanza Is . ignorava l ' equazione (to),óytvoç = malvaceus .
Moneta
43 (Isid ., XVI, 25, 4 trutina est gemina ponderutu lances ae-quali examinepenclens, facia propter talenta et centenaria adpendencia ; sicut momentane pro parva modicaque pecunia . Flaec et moneta vocata ) a bilancia per pesare piccole quantità di moneta » (per moneta nel sig•ni-licato di a moneta », cfr . Isid XVI, 18, 8) .Mus
(araneus)
15 ([sid . XII, 3, 4 mus araneum, cuius morsu aranea : da tener presente anche XII, 3, 1 ; XI, 1, 117 ; XX, 3, 4) . Il S . si ferm a sulla questione scientifica, concludendo colWerk(Veterinrirahist . Mitteil . , 1924, p . 14 : — che a mus araneus,Erreger einer durchüdematas-emphys . 1Ierde gekennzeichneten Infektionskrankeit, nicht aber Spitzmacs ist » , con l ' avvertimento che un tale significato vale solo nei cusi in cui si parl a del rnorso velenoso del mus araneus .Sospetto in araneunz una forma di gen . plur . (aranea alterna le form e 1' con quelle della 2' decl ., cfr . Georges WF .) nel lat . vola . e intendo : «rausaranearum,idest mus cuius morses araneae di (malattia : gr . €F %, Diosc .) causa est . » Confesso che non intendo l ' osservazione Ies
58
AfiAL.SSrsS ),'r CbDIPTGS-ttENDi7S .
sieale del S . pug . 16 : vor alleni aber handelt es sich bier urn di singu-lar belegte Form aranea (cfr . Thes . 11, 395, 28), während die üblicher e Form (mus) araneusist .
O1a 16 (Isid . XI, 1, 62 omeri ditti . . . ola sommi humeri pars
poste-rior) forse da un óíÌ;r) esistito accanto a ca€vrl (non è da pensere ad ula) .
Opisphora 30 (Isid . XIX, 4, 6) opisphora runes quac cornihus
entem-nae dextra sinistraque tenduntur retroverso) : dal tat . op-is + gr . çópo ç mit Einwirkung von ö7cr(a)8ev, wie auch Is' s Erklärung ergib t
Sopprimerei lo scolio del S . ; per me nel « retroverso u di Is . non c' è una seconda intenzione .
Orcibeta 6 (Isid . loc . cit . .Lappago . Lapella . Beneola . Orcibeta
(Saty-rionT .) . Myrobalanum) ; orci + beta (cfr . beta leporina, betae folium) , forse perchein rapporto col culto dei morti (« anemone a) .
Osticinm 26 (Isid . XIX, 28, 9 osticium, quia ex usto fit : fit enim e x dependenti fuligine tectorum egesta assiduis ignibus : nude et colo r eiusdem tincturae fammeus est), forma del lat . volg . per * usticiurn .
Reptus 43 (Isid . XIX, 23, 4renones sunt velarnina humerorum et pec-torisosque umbilicum, alque intortis villis adeo hispida ut itnbrem res puant . Quos vulgus reptos vocant, eo quod longitudo villorum quasi rep -tat . De quibus Sallustius (Rist . 111, 104) : « Germani intectum renonibu s corpus tegunta) : tanto reptus ant . nord . Vript, comereno Vrib sono voc i germaniche .
Ridicttlaris 25 (Isid . VIII, 7, 7 veteres (sc . comici) qui et ioco ridieu-lares extiterunt, ut Plautus, Accius, Terentius) è dal S . addotto per dar e un esempio particolarmente significativo di agg. in -aris accanto a agg . in -anus derivanti dallo stesso tema (cfr . pag . * di questa riv .) : rtdieula-rius ricorre in Catone .
Seaptos 44 (Isid . XVIII, 8, 2 sagitta . . . scaptos) è dal S . ritenuto ace .
di «captus e « für eine germ . Entlehnung aus einem nicht *näher bestimm-baren Dialekte a : indg . V * skap (gr . exi)'IzTpov, Pindaro
Œ«t1ntov) .
Stineus 10 (Isid . XVII, 4, 43 Satyrion dicta a Satyris propter
incen-dium libidinis, quarn vulgus stincum vocant ; Venerem enim suscitat) : delle due ipotesi fatte dall' A ., cioè o clic esistesse nel lat . volgar e
questo vocabolo sul cui significato, quale appare in Is ., avrebbe influito e quello di scincus (Plin . XXVIII, 119 : rostrum eins (se . stinti) et pedes in vino albo poti cupiditates veneris accenduni) e quello di (ex)stinguo , o che trattisi di un errore dell' etimologo che frantese la sua fonte, cred o preferibile la seconda, contrariamente all' opinione dello stesso S .
ANALYSES ET COMPTES-nENDUS .
5 9 vestis est, ut . . . Gallis linnac, Flispanis stringes(striges)) è forma parallel a di stringa (lat. . volg .), onde I ' ital . stringa, lo sp . estriga (cfr, cerna cla ccr-nere, traha da trahere) .
Per il doppione di 3° decl . d ' un nome di 1', cfr . palpebris e palpebra .
Snbbrachium 17 (Isid . Xl, 1, 65 alae subbrachia sunt appellatae, eo
quod ex eis in modern alarum motus brachiorum inchoet, quas quida m ascillas volant . . . Has quidam subhircos vocant) : trattasi di una vera formazione latina contrariamente a quanto altri pensarono : essa non è in rapporto fonologico con lo sp . sobaco .
Tantalus 14 (Isid . XII, 7, 21 ardea . . . liane multi tantalum vocant) :
non si può pensare a un' emendazione in Is . ; ma dobbiamo confessare ch e nulla si può dire sulla storia e l ' origine di questo vocabolo .
Tautanus 46 (lsid . XVIII, 7, 7 onde et eas (cateias, cfr . p . 53 di quest a
civ .) Ilispani et Galli tautanos vocant) : giuste e importanti osservazion i sulle difficoltà che presenta questo vocabolo per quanto riguarda la su a origine, che certo non è latina . La lezione tautanos (BDFNZ e anche K : tautonos) va mantenuta .
ßoma, 18 gennaio 1928 .