• Aucun résultat trouvé

La forêt méditerranéenne en Basse-Provence

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "La forêt méditerranéenne en Basse-Provence"

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: hal-02605956

https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02605956

Submitted on 16 May 2020

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci-entific research documents, whether they are pub-lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

La forêt méditerranéenne en Basse-Provence

Georges Bertrand

To cite this version:

Georges Bertrand. La forêt méditerranéenne en Provence. La forêt méditerranéenne en Basse-Provence, 1972, pp.281-282. �hal-02605956�

(2)

Revue géographique des

Pyrénées et du Sud-Ouest

René et Roger Molinier, La forêt méditerranéenne en

Basse-Provence

Georges Bertrand

Citer ce document / Cite this document :

Bertrand Georges. René et Roger Molinier, La forêt méditerranéenne en Basse-Provence. In: Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest, tome 43, fascicule 2, 1972. Actes du premier colloque sur la science du paysage. pp. 281-282; https://www.persee.fr/doc/rgpso_0035-3221_1972_num_43_2_3334_t1_0281_0000_2

(3)

NOTES BIBLIOGRAPHIQUES 281 P. Plesnik. Hora hranica lesa. La limite supérieure de la forêt dans les Tatra de l'Est. Bratislava, Vydavatell'stvo Slovenskej Aka- démie vied, 1971, 238 p., 105 phot, noir et blanc et fig., 22 phot, couleurs, 10 cartes et flg. h. t., résumé en allemand. On doit à P. Plesnik, l'un des meilleurs spécialistes de la végétation des Tatra, de nombreuses mises au point biogéographiques sur ce sujet. L'originalité de son dernier ouvrage, consacré auix Tatra de l'Est, est d'être centré presque exclusivement sur le problème des limites

supérieures de la forêt. Après un rapide aperçu général, il indique la distribution des gra.ndes masses végétales : Epicéa, qui constitue le fond des peuplements; Hêtre et Sapin blanc sur les ombrées; Pin cembrot et Mélèze d'Europe dans les zones plus sèches et plus froides. Le problème de la limite supérieure des forêts est ensuite envisagé sous tous ses aspects et mis en relation avec les principaux facteurs écologiques. Au fil des pages s'esquisse peu à peu une véritable typologie des marges forestières supérieures, dont l'auteur analyse les principaux caractères. On note ainsi la part relativement importante qui est faite à l'action de l'homme, pour expliquer la situation actuelle des forêts d'altitude : l'étude s'appuie sur de nombreux travaux d'historiens qui montrent, par exemple, à quel point la grande période de défrichement du 13* siècle a bouleversé le faciès et la limite des peuplements. Les

comparaisons abondent avec les Alpes et le reste des Carpates et P. Plesnik en profite pour élever le débat et poser des problèmes de fond : la limite supérieure de la forêt est-elle une limite « alpine »? Se confond- elle avec la limite supérieure de l'arbre ? Toutes ces questions sont reprises en fin d'ouvrage dans un chapitre où l'auteur tente de saisir, secteur après secteur, la signification des limites supérieures et les causes de leur grande variabilité.

Le lecteur peu familier de la langue slovaque retiendra surtout de ce livre l'abondante collection de photographies, souvent très belles, ainsi que le jeu de cartes et de profils biogéographiques rassemblés hors-texte, où sont portés la plupart des relevés effectués par

l'auteur.

J. H.

René et Roger Molinier. La forêt méditerranéenne en Basse-Provence. Bull. Muséum Hist. Nat. de Marseille. 1971, t. 31, 76 p., 2 cartes en couleurs.

Ces 76 pages font avec clarté et concision, mais non sans nuances, le point d'une situation écologique dramatique. Les auteurs

commentent les cartes écologiques qu'ils ont dressées à la demande de I'oream de Marseille : une carte physionomique des groupements végétaux et des biocénoses marines de facture classique, une carte du degré de sensibilité des groupements végétaux et biocénoses marines. Cette dernière

(4)

282 NOTES BIBLIOGRAPHIQUES

est une heureuse initiative et insère parfaitement les problèmes écologiques dans l'aménagement de l'espace à la périphérie de

l'agglomération de Marseille. Il faut donc regretter que ces cartes soient livrées à l'état de maquettes et que leurs légendes soient pratiquement

illisibles.

Les forêts de feuillus de Basse-Provence et de Corse sont réduites à peu de chose et les forêts de résineux de remplacement brûlent régulièrement. A ce propos, les auteurs paraissent vouloir limiter les forêts résineuses climaciques à deux ensembles phytogéographiques peu étendus : la forêt de Pin Laricio de Corse et les quelques bois à Genévrier de Phénicie arborescent (Juniperus lycia L.) de Camargue, ce dernier serait le climax de la série de l'Oléo-lentisque.

Cette brochure, qui est diffusée par les soins du Comité de sauvegarde et de rénovation des forêts et des espaces naturels, s'intéresse surtout à l'avenir de la forêt méditerranéenne. Dans les régions Provence-Côte d'Azur et Corse, l'incendie a détruit en moyenne 20 000 ha par an (33 000 ha pour toute la France) entre 1956 et 1969. Mais, 73 700 ha ont été incendiés pour la seule année 1970. La forêt

résineuse brûle et on voit mal comment, sur le seul plan de l'équilibre écologique, il pourrait en être autrement. Preuves à l'appui, les auteurs montrent que la seule solution rentable à la fois sur le plan écologique

et économique est le reboisement en espèces sempervirentes

autochtones : Chêne vert et Chêne-liège. Lorsque l'enrésinement s'impose, on doit choisir exclusivement des essences résineuses autochtones en les mélangeant au« feuillus pour obtenir des peuplements mixtes plus stables. Il faut donc repenser l'ensemble de la politique de reboisement en milieu méditerranéen, ce qui n'est même pas un travail de Pénélope, puisque la trame du paysage craque de toute part.

G. B.

J.-M. Bourgau et D. Poupardin. Réflexions sur les structures forestières (Groupe d'études et de recherches en économie forestière). Paris, Ministère de l'Agriculture, 1970, 108 p.

En dépit de réformes récentes, il ne paraît pas encore possible de parler de politique forestière à l'échelon national. Les « réflexions sur les structures forestières » du Groupe d'études et de recherches en économie forestière rattaché au Ministère de l'Agriculture

(Protection de la Nature et INRA) sont, dans l'ensemble, désabusées. La forêt n'est pas adaptée aux besoins actuels de l'économie française : l'offre ne correspond pas à la demande. Les causes en sont d'abord structurelles. La production et la mobilisation du bois accusent une grande rigidité alors que les besoins évoluent

Références

Documents relatifs

Je pense que le « gros » de la crise est derrière nous. Les remontées des principales bourses mondiales de ces derniers mois sont un signe positif quant à l‟évolution

à vouloir comprimer leurs salaires pour vendre plus aux autres. Ces politiques rai- sonnables pour chaque pays pris séparé- ment ne peuvent déboucher sur autre chose

L'éducation doit être soigneusement repensée, car elle doit permettre d'acquérir les compétences sociales nécessaires pour vivre dans un monde plus humain. Le

Quelle doit être l’augmentation relative de travail pour que la production augmente de 1,8%6. On demande un

Par exemple, comme conseillère pédagogique, lorsque je demande à une étudiante de venir me rencontrer pour discuter de son cheminement, je suis alors dans une structure de

Pour l'instruction des filles, on a fondé, dès 1836, sous le nom ù Métairie phUecpédeftiquc, une institution destinée à servir de noyau à la propagation de l'instruction des

cidé, bien que de nombreux travaux y soient consacrés. Les raisons de cette c:omplexité et de ce manque de clarté sont nombreuses. c) La fréquence du feu est

le changement politique qui a été suivi d'instabi- lité politique et de chaos dans les relations publiques ;.. les changements dans les relations sociales, et