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2020 GEP 4

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

GEP 4 : Le patient qui

consulte avec un tiers

Clara BLANCHARD. 2017 Yann BRABANT. 2018 Cécile RICHARD. 2020

(2)

Contexte: c’est fréquent !

TIERS PRESENTS

1/3

des consults

Au

cabi-net

2/3

des consults

En visite

Selon données declaratives de l’étude REMEDE 2004. 435 MG interrogés. Family presence in routine medical visits: A meta-analytical review; Wolff; 2011

67% des tiers seraient des femmes selon étude REMEDE (79% selon une revue de la literature US)

(3)

Contexte: cela prend du temps !

Selon données declaratives de l’étude REMEDE 2004. 435 MG inter-rogés.

34% des MG

inter-rogés disent qu’une

consultation

“accompagnée”

dure plus de 20min.

(4)

Relation en triade

ENTOURAGE

PATIENT

PROFESSIONEL

DE SANTE

Différentes demandes d’information. Demandes non-verbalisées d’information

Facteurs influençants le comportement face à ces informations

(5)

Etape 1 : Analyser la demande

En cas de consultation à trois, il faut commencer par:

• Identifier pourquoi le patient vient accompagné. • Impliquer le tiers dans la consultation.

Physician–patient–companion communication and decision-making: A systematic review of triadic medical consultations. Patient Education and Counseling. 2013. LAIDSAAR-POWELL

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Etape 1 : Analyser la demande

Place de l’entourage dans la relation médecin-patient; 1998; Reynaert

J’ai mal à la tête, j’ai du mal à bosser, il me faut un ttt. Monsieur consulte pour son pb d’alcool mais c’est Mme qui souffre le plus et qui exige qu’il vienne se faire soigner Madame consulte car Monsieur boit et les enfants en souffrent Madame m’a dit de venir, nous sommes inquiets car j’ai de plus en plus tendance à boire et cela me pèse Exemple de l’infarctus silencieux, le patient n’a ni demande, ni souffrance

(7)
(8)

Avantages

(79%)

Inconvénients

(16%)

•Facilite l’examen clinique ou la réalisation des

soins •Durée de consultation plus longue •Permet l’identification des symptômes et/ou

des faits utiles •Peut compliquer la consultation •Facilite la communication •Gêne l’expression du malade •Aide au respect de l’observance des

traitements et à l’évaluation de leur efficacité

•Modifie la prise en charge thérapeutique

•Alerte en cas de besoin •Compromet le secret médical

• Rassure le patient •Génère un stress, de l’agressivité

•Aide au soutien psychologique •Difficulté pour annoncer une mauvaise nouvelle

•Aide au respect des règles hygiéno-diététiques

•Permet de voir le fonctionnement des personnes entre-elles

(9)

Etape 2 : Analyser l’influence du tiers

Selon données declaratives de l’étude REMEDE 2004. 435 MG inter-rogés.

(10)

Etape 2 : Analyser l’influence du tiers

DominantDominéInfantilisé« fusionnel »TémoinPorte-parole“souffleur”ContradicteurMédiateurRevendicateurVoyeur

TIERS

PATIENT

FACILITATEUR OU FREINANT

(11)

Etape 3 : Négocier la présence

Garder en mémoire l’objectif principal : « œuvrer dans l’intérêt du patient »

Vérifier l’accord du patient d’être accompagné

Se méfier des « relations fusionnelles », ou le fait de les séparer peut entraîner une rupture de confiance.

Respecter leur mode de fonctionnement

Du fait de la connaissance du contexte familial, lorsqu’il y a nécessité :

Possible de demander à voir le patient seul : est-ce que vous pensez qu’un entretien sans votre mari/mère pourrait vous aider ?

(12)

Etape 4 : Adapter son attitude

• Accepter une approche systémique : l’individu, le couple, la

famille nucléaire, la famille d’origine

• Promouvoir une attitude aidante du tiers

• Mettre au clair le rôle du tiers au début de la consultation

• Vérifier et respecter les choix du patient

• S’efforcer à discuter de sujets sensibles avec le patient

seulement

• Comprendre que le tiers continue à avoir un rôle après la

consultation.

• Réfléchir à son attitude envers le tiers.

Physician–patient–companion communication and decision-making: A systematic review of triadic medical consultations. Patient Education and Counseling. 2013. LAIDSAAR-POWELL

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Personne accompagnant un

adulte (1/3 des consultations)

Ne pas en exclure un

Impliquer le tiers dans la consultation

Témoigner de l’écoute en les regardant dans les yeuxAdopter un langage explicite pour tous

S’il s’agit d’un aidant familial : laisser des supports écrits,

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Avec un enfant (100% des

consultations)

Se présenter

 Laisser toujours en premier la parole à l’enfant, en l’expliquant aux

accompagnants

Puis se tourner vers l’accompagnant pour l’expertise médicale  Inciter les adultes à parler en se tournant face à l’enfant

 Expliquer et reformuler pour l’enfant (à tous les moments de la

consultation)

(15)

Avec un adolescent (2/3 des

consultations)

 Intégrer le tiers présent ou non (tu es venu seul tes parents sont au courant?)

Consultation en 3 étapes (ensemble, seul avec l’ado, puis reprise ensemble)

 Expliquer le principe du secret médical

 Reprendre avec l’adolescent ce que l’on peut dire au parent avant de le faire revenir.

Renvoyer la demande du parent à celui-ci pour l’inviter à évoquer son inquiétude à

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Le secret médical

Article 4 du code de déontologie médi-cale

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Avec une personne présentant des

troubles cognitifs/une déficience

Se présenter

 Expliquer qu’une seule personne doit parler à la fois

 Utiliser le tiers comme aidant pour la consultation, mais ne pas le placer

au centre de la consultation

 Se placer face au patient, le regarder dans les yeux

 Répéter plusieurs fois son nom et les informations importantes  Lui poser des questions fermés

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Attitude face au tiers freinant

Le laisser s’exprimer, l’écouter : ne pas l’ignorer 

(en ne le regardant

pas, en négligeant ses propos, en ayant une attitude « cassante »)

Renvoyer ses dires au patient :

« votre conjoint dit que, qu’en pensez

vous »

Se donner du temps,

pour acquérir la confiance du conjoint, et faire évoluer

le déroulement de la consultation

Se fixer des limites :

ne pas se laisser entraîner dans une relation où l’on

(19)

EN PRATIQUE… si c’était facile

Il faudrait TOUJOURS:

• Impliquer le tiers dans la consultation.

• Identifier pourquoi le patient vient accompagné. • Promouvoir une attitude aidante du tiers.

• Mettre au clair le role du tiers au début de la consultation. • Vérifier et respecter les choix du patient.

• S’efforcer à discuter de sujets sensibles avec le patient seulement

• Comprendre que le tiers continue à avoir un rôle après la consulation. • Réfléchir à son attitude envers le tiers.

Physician–patient–companion communication and decision-making: A systematic review of triadic medical consultations. Patient Education and Counseling. 2013. LAIDSAAR-POWELL

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Bibliographie

Étude Remede/Novartis sur la proximologie : relation des médecins généralistes avec

l’entourage des patients. 2004;20p.

Reynaert Ch., Janne P., Zdanowicz N., Naviaux A.F. Place de l’entourage dans la

relation médecin-patient. Louvain Med. 1998;(117):S211–S223.

Fantino B, Wainsten J-P, Bungener M, Joublin H, Brun-Strang C. Représentations par

les médecins généralistes du rôle de l’entourage accompagnant le patient. Santé Publique. 2007 Sep 1;19(3):241–52.

Binder P., Caron.C., Jouhet V., Goasdoué E., Marcelli D., Ingrand P. Adolescents

consulting a GP accompanied by a third party: comparative analysis of

representations and how they evolve through consultation. Family Practice (2010) 27(5): 556-562

R.C. Laidsaar-Powell, P.N. Butow, S. Bu, C. Charles, A. Gafni, W.W.T. Lam, J.

Jansen, K.J. McCaffery, H.L. Shepherd, M.H.N. Tattersall, I. Juraskova, Physician– patient–companion communication and decision-making: A systematic review of

triadic medical consultations. Patient Education and Counseling. 2013 Apr;91(1):3-13.

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Références

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