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Deroulement S7 2018

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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Module M2 : LA DEMARCHE MEDICALE EN MEDECINE GENERALE

Séminaire S7

9h-17h30

Education, prévention,

santé individuelle et communautaire

Pour les internes en médecine générale, TCEM2

Promotion 2016

Durée : la journée (7h00)

Participants : 30 internes en médecine générale en TC2, répartis en 4 groupes.

Matériel : ordinateur, vidéo-projecteur, tableaux de papier, feutres

Documents :

Objectifs :

• Rechercher pour chaque patient, ses facteurs de risque, et les hiérarchiser afin de proposer un plan de prévention personnalisé.

• Mettre en œuvre les actions de dépistage et d’éducation à la santé en soins primaires ambulatoires

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• Différencier l’éducation thérapeutique, l’éducation à sa maladie et l’éducation pour la santé du patient.

• Adapter les décisions de soin nécessaires au patient en fonction des ressources mises à disposition par la société.

Familles de situations :

• Situations autour de patients souffrant de pathologies chroniques, poly-morbidité à forte prévalence

• Situations autour de problèmes de santé concernant les spécificités du nourrisson, de l’enfant et de l’adolescent

• Situations autour de la sexualité et de la génitalité.

• Situations de problèmes de santé et/ou de souffrance liés au travail

Mots clefs : dépistage, prévention, éducation du patient, santé communautaire, structure

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Déroulement

9h00

ACCUEIL (signature fiche de présence) 10 minutes

9h10

PRESENTATION (recueil des attentes) 10 minutes

9h20

RECHERCHER ET IDENTIFIER les facteurs

de risques, CONSEILS, DEPISTAGE

ATELIER 1 1h30 minutes

11h00

Pause 10 minutes

11h15

GEAPI : METTRE EN ŒUVRE

L’EDUCATION/DEPISTAGE (1ère partie)

ATELIER 2 1h00

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13h45

GEAPI : METTRE EN OEUVRE

L’EDUCATION/DEPISTAGE (2ème partie)

ATELIER 2 1h00

14h30

ECOS MODIFIÉ EN TRIO : METTRE EN ŒUVRE UN Plan de Prévention Personnalisé

ATELIER 3 1h30 minutes

16h00

MOYENS INSTITUTIONNELS A DISPOSITION ATELIER 4 1H15

17h15

CONCLUSION 15 minutes

17H30

FIN DU SEMINAIRE

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S7

Education, prévention,

santé individuelle et communautaire

Atelier 1

9h20-11h

RECHERCHER ET IDENTIFIER les facteurs de risques

CONSEILS EN SANTE, MESURES DE DEPISTAGE

Temps nécessaire : 1 heure 30 mn

Technique utilisée : Ambassadeurs

Matériel : stylos 4 couleurs, tableaux de papier

Documents : ppt n°1 « Prévention », 4 situations cliniques, grille ambassadeurs

Objectifs :

• Rechercher pour chaque patient, ses facteurs de risque, et les hiérarchiser afin de proposer un plan de prévention personnalisé.

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• Les enseignants expliquent aux ambassadeurs leur rôle d’animateur des discussions dans les sous-groupes et l’intérêt de ne pas dévoiler les productions des sous-groupes précédents. • Identifier les actions de conseil en santé et de dépistage en soins primaires ambulatoires

Ce que font les enseignants :

• Séparent le groupe en 4 sous-groupes. • Désignent les 4 ambassadeurs (ils peuvent

être volontaires)

• Expliquent aux ambassadeurs leur rôle et leur distribuent une situation. 5’

• Distribuent les fiches ambassadeurs et donnent les consignes aux participants : Vous allez accueillir dans chaque sous groupe un ambassadeur qui vous demandera de traiter une situation en 7 minutes. 9h30-10h

Pour chaque situation, vous devrez identifier les facteurs de risque potentiels ainsi que les conseils en santé (prévention primaire), et les mesures de dépistage (prévention secondaire) que vous pourriez mettre en œuvre.

• 10h-10h45 : Demandent aux ambassadeurs de restituer leur synthèse à la fin de leur passage dans tous les sous groupes (4x10’). Font une synthèse générale sur les points essentiels : importance de hiérarchiser les actions à mener

• 10h45-11h : présentent le power-point n°1(Prévention, avantages et inconvénient d’un test)

Ce que font les participants :

• 4 ambassadeurs (un par situation) traitent 4 fois la même situation à l'aide d'une fiche de

réponse.

• Chaque ambassadeur se déplace avec sa situation, d’un sous-groupe à l’autre et prend des notes (avec une couleur différente par sous-groupe) sans révéler la production du ou des sous-groupes précédents.

• Les ambassadeurs changent de sous-groupe au bout de 7 minutes.

• Les membres des sous-groupes travaillent sur l’ensemble des sujets de réflexion.

• Chaque ambassadeur réalise une synthèse finale des productions des sous-groupes et la présente en plénière.

* rédaction des situations, en mettant plus l’étudiant en situation.

NB : mieux expliquer aux ambassadeurs que la colonne « Pathologie ou FDR » est ce qu’on cherche, « Interrogatoire/examen clinique » est comment on le cherche pendant la consultation, et « Examens complémentaires et plan de prévention » est ce que l’on conseille/programme/prescrit en fin de consultation concernant la pathologie ou FDR recherché.

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Atelier 2

11h15-14h30

GEAPI: METTRE EN OEUVRE EDUCATION/DEPISTAGE

Temps nécessaire : 2 heures (entrecoupées par le déjeuner)

Technique utilisée : GEAPI

Matériel : vidéo-projecteur

Documents : fiche consignes, ppt n°2 « Education »

Objectifs :

• Mettre en œuvre les actions d’éducation à la santé, et de dépistage en soins primaires ambulatoires

• Différencier l’éducation thérapeutique, l’éducation à sa maladie et l’éducation pour la santé du patient. ;: Quelles tâches professionnelles effectuez vous en tant que MG dans le cadre de votre compétence Education/Prévention/Santé Indiv et Communautaire. Effectuez un rapport de groupe en regroupant celles-ci.

• Si besoin, demandez de différencer prévntion Ir/IIR/tertiaire/Quaternaire • Et educ à la madie/conseilsanté/educ therap

• Post it 10’, metaplan 30’, rapport 30’ rapport et expertise 30’

Consignes / vigilance à avoir :

• Laisser les étudiants évoquer ce qu’ils considèrent comme étant de l’éducation thérapeutique, ou de l’éducation à la santé. La synthèse faite en fin de séance permet de faire le point.

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Ce que font les enseignants :

• Séparent le groupe en deux petits groupes de 15 participants (3 groupes de 11 si possible). • 1 animateur anime 1 petit groupe

• Il relit la consigne : « vous deviez apporter une situation de soins où vous avez mis en place une démarche d’éducation »

• Anime suivant le fonctionnement des GEP décrit en annexe.

2 situations par petit groupe seront exploitées (une avant le déjeuner et l’autre après)

11h15-11h30 : Choix des situations

• 11h30-12h10 Situation 1

• 12h10-12h30 : Les 2 petits groupes se retrouvent pour le power-point n°2 « Education »

• 13h45-14h30 : Retour en petits groupes pour exposé la Situation 2.

Ce que font les participants :

• Ils apportent une situation de soins écrite sur la grille de saisie mise à disposition sur le Bureau virtuel.

• 2 étudiants par petit groupe présentent leur situation selon les règles de fonctionnement du GEP (choix fait par les enseignants avant la séance, ou par les étudiants en début de séance)

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S7

Education, prévention,

santé individuelle et communautaire

Atelier 3

14h30-16h

ECOS MODIFIÉ EN TRIO : METTRE EN OEUVRE UN Plan

de Prévention Personnalisé

Temps nécessaire : 1h30

Technique utilisée : ECOS modifié en trio

Matériel :

Documents : 3 cas cliniques avec grille référentielle ECOS

Objectifs :

• Mettre en œuvre avec le patient le plan de prévention personnalisé ou P.P.P. (prévention, éducation en santé, éducation à sa maladie, éducation thérapeutique)

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• S’assurer en passant de trio en trio que la technique pédagogique a été bien comprise

• Redire que les remarques faites par l’observateur s’adressent au patient ou au médecin joués et pas à l’interne lui-même, sans jugements de valeur.

• Préciser que le patient peut inventer des réponses si elles ne sont pas précisées dans la vignette.

Ce que font les enseignants :

• Préparent des tables de 3

• Expliquent la technique pédagogique 5’ • Répartissent les internes en sous groupes de

3.

• 14h30-15h45 : Complètent si besoin les trios et surveillent le temps : chaque séquence dure 25 minutes, et chaque trio doit exploiter les 3 cas cliniques, en occupant à tour de rôle le médecin, le patient et l’observateur.

• 15h45-16h : Font exprimer les questions en suspens et procèdent à une synthèse finale

* Situations :

Patient diabétique : faire un diagnostic éducatif

Alcoolique avec BH perturbé : repérer les stades de motivation

Asthmatique

Proposition facultative selon le temps : faire une synthèse avec un animateur et 3 sous-groupes avant de faire une synthèse globale commune

Ce que font les participants :

• Dans chaque trio : ils jouent un cas clinique simulé avec 1 interne qui endosse le rôle du médecin (M), 1 interne celui du patient (P), et 1 autre qui observe (O) en silence et qui coche la grille référentielle.

• Prendre 3’ à chaque séquence pour que chacun prenne connaissance de son rôle. • L’observateur fait respecter une durée de jeu de

rôle de 15 min puis tous 3 discutent entre eux pendant 5 min sur :

• les difficultés vécues (P puis M) • les difficultés relevées sur la grille (O) • les pistes d'amélioration (tous)

• les questions en suspens à poser à l’ensemble du groupe lors de la mise en commun (tous)

• Au signal, ils restent à la même table, inversent les rôles et passent à la situation suivante.

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• Les groupes échangent à la fin de l’atelier sur les résultats de leurs discussions.

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S7

Education, prévention,

santé individuelle et communautaire

Atelier 4

16h-17h15

LES MOYENS INSTITUTIONNELS DISPONIBLES

Temps nécessaire : 1h15

Technique utilisée : intervention magistrale, brainstorming

Matériel : video-projecteur, tableau de papier

Documents : ppt n° 3 « Les Moyens »

Objectifs :

• Adapter les décisions de soins nécessaires au patient en fonction des ressources mises à disposition par la société.

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• Le représentant de la CPAM est invité à échanger avec les étudiants à la fin du brainstorming sur les idées qui ont été émises

Ce que font les enseignants :

• Brainstorming (10 minutes) : « Quels sont les moyens mis à disposition par la société pour mener à bien ces missions (prévention, dépistage, éducation) ? »

• Les animateurs font présenter un moyen à la première table : les IMG expliquent le moyen et comment le MG peut s’en servir. Les autres IMG complètent.

• L’expert (un enseignant ou un invité (IDE Asalée, CPAM) développe avec les diapos ciblées sur ce moyen uniquement si tout n’a pas été dit ou si des points restent à éclaircir. Interventions courtes de la CPAM: ppt n°3 « Les moyens »

Ce que font les participants :

• Ils se regroupent par 5/6

• Ils notent sur une feuille de papier toutes les idées qui leur viennent à l’esprit en réponse à la question posée (10’).

• Chaque groupe donne une idée à tour de rôle

Exemple : planning familial, CeGIDD, PRADO, Réseaux, MAIA, brochures de l’INPES, médecine scolaire, CSAPA et Synergie 17, Sofia, ROSP, Examen de prévention en santé) - En l’explicitant

- En expliquant comment le MG peut s’en servir pour mener à bien ses missions de prévention et d’éducation

• Les IMG peuvent repartir avec chacun une pochette avec les plaquettes de la sécurité sociale.

PUIS PRENDRE 5 MINUTES POUR L’EVALUATION SUR LIMESURVEY (diapo fournie)

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• Puis c’est la 2e table qui présente un moyen et

comment le MG peut s’en servir… et ainsi de suite jusqu’à épuisement des idées.

• Les autres animateurs peuvent apporter des éclaircissements sur les questions en suspens à propos des autres moyens institutionnels qui ne sont pas mis en place par la sécu :

• Les IMG réaliseront des traces à partir des questions non résolues et les enverront aux animateurs qui transmettront à tout le groupe

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S7

Education, prévention,

santé individuelle et communautaire

Annexe 1

Plan d’un GEP

1er temps : présentation du thème (5’)

2ème temps : choix des situations cliniques (15’)

Les étudiants se répartissent en 2 sous-groupes de 5 à 8 et choisissent chacun une situation qui semble illustrer le mieux le thème de la séance.

L’animateur leur demande de ne pas exposer chacun toute leur grille de situation mais uniquement de donner le diagnostic global de situation et la problématique ressentie.

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3ème temps : exposé des situations cliniques 15h20-16h : 1er cas clinique (40’)

 Exposé de la situation par le participant choisi par chaque sous-groupe (5 minutes). Les autres participants restent muets et prennent des notes. Seuls les enseignants peuvent éventuellement intervenir

 Questions de clarification (5 minutes). L'exposant répond aux questions du groupe.

Débats et analyse des pratiques (15 minutes). L’animateur reste en position basse et peuvent intervenir pour relancer les débats, souligner des points importants et recadrer les échanges: qu'est-ce que vous en pensez ? Qu'auriez-vous fait ? L'exposant reste muet et prend des notes

 Conclusion de l'exposant (5 minutes). L’étudiant qui a exposé son cas termine en concluant sur ce qu’il aurait pu faire autrement dans la conduite de sa prise de décision, le groupe reste muet

 Le groupe, aidé de l’animateur, peut définir des tâches d’apprentissage et se répartir un travail de recherche. Les EMG volontaires enverront leur travail aux autres.

16h-16h40 : 2e cas clinique (40’)

4ème temps : synthèse générale (15’) : Présentation PPT en plénière, par un ou plusieurs des animateurs.

Pendant la séance, l’EMG note sur sa grille « les apports de la séance ».

Après le GEP, il est encouragé à effectuer une recherche à tracer sur la grille « Ressources mobilisées au décours du GEP – autoformation » puis à synthétiser en quoi l’ensemble ce GEP lui permet d’améliorer sa pratique. Cette grille peut être envoyée au maître de stage concerné par la situation et au tuteur.

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S7

Education, prévention,

santé individuelle et communautaire

Atelier 4

16h-17h15

LES MOYENS INSTITUTIONNELS DISPONIBLES

S7

Education, prévention,

santé individuelle et communautaire

Organisation

Pense-bête

pour le chef de projet

Contacter 1 mois avant une IDE Asalée par département, et éventuellement des délégués de la

CPAM :

BARILLE VALERIE

valerie.barille@cpam-bordeaux.cnamts.fr

et

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Sous-Directrice Coordination Régionale GDR-LCF

Nouvelle Aquitaine

Tél : 05 49 44 55 65 - 06 03 79 57 28

Assistantes : 05 56 01 64 55 - 05 56 11 15 95

helene.gorse@cpam-poitiers.cnamts.fr

Bonjour Mesdames,

Je reviens vers vous dans le cadre de l'intervention de l'Assurance Maladie auprès des internes en médecine de la région Poitou-Charentes que vous réalisez depuis 2 ans en mai. Pourriez-vous y participer de nouveau cette année dans chaque département ?

Comme les 2 dernières années, votre intervention concernerait le dernier atelier de la journée, de 16h à 17h15 (environ).

Brainstorming (10 à 15 minutes) : « Quels sont les moyens mis à disposition par la société pour mener à bien ces missions (prévention, dépistage, éducation) ? »

Les animateurs font présenter un moyen à la première table de 6 à 8 : les IMG expliquent le moyen et comment le MG peut s’en servir. Les autres IMG complètent.

L’expert de la CPAM développe avec les diapos ciblées sur ce moyen uniquement si tout n’a pas été dit ou si des points restent à éclaircir. Interventions courtes de la CPAM: ppt n°3 « Les moyens »

Puis c’est la 2e table qui présente un moyen et comment le MG peut s’en servir… et ainsi de suite jusqu’à épuisement des idées.

Les autres animateurs peuvent apporter des éclaircissements sur les questions en suspens à propos des autres moyens institutionnels qui ne sont pas mis en place par la sécu : planning familial, CDAG, brochures de l’INPES.

Les IMG réaliseront des traces à partir des questions non résolues et les enverront aux animateurs qui transmettront à tout le groupe. Vous remerciant par avance et restant à votre disposition.

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CHECK LIST ORGANISATEUR

-

Réserver 3 salles pour la journée

-

Prévenir l’intervenante de la securité sociale de la date et de son horaire d’intervention

Expertise du Brainstorming : Mme Henriette Nouzille, responsable pôle accompagnement des professionnels de santé et Prévention / Service en santé, CPAM de la Charente-Maritime, téléphones : 05 46 51 67 50/ 06 75 47 22 66. Henriette.nouzille@cpam-larochelle.cnamts.fr

Diaporama d’expertise coordonné au niveau régionale par Mme Valérie Barillé Assistante de la Coordination Régionale de la GDR et LCF de Poitou-Charentes 05.49.44.89.20. valerie.barille@cpam-poitiers.cnamts.fr

-

Faire une annonce sur le bureau virtuel 3 semaines en avance :

- Réserver repas au self de Rochefort 2 semaines en avance :

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samuel.avril@sodexo.com Bruno.TERRACHER@sodexo.com selfchro@ch-rochefort.fr laurebriollet@gmail.com

Bonjour Messieurs Blanchier et Jardin,

J'organise un séminaire pour les internes de médecine générale, qui aura lieu au CH Rochefort, le x mai.

Nous serons 38 à déjeuner, mais certains internes étant déjà en poste au CH Rochefort et ayant une carte, il est probable que nous n'aurons besoin que de 25 à 33 repas supplémentaires.

Merci d'avance d’accuser réception de notre demande, Bien cordialement,

- Imprimer la liste d’émargement (en 2 exemplaires pour matin et après-midi) - Cocher les grilles de situation clinique reçues

- Amener matériel pédagogique : 4 stylos 4 couleur, feutres pour paperboard, paperboard si non disponible dans la salle, vidéoprojecteur, rallonge, multiprise, câble VGA

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- Imprimer les documents pédagogiques

- Fiches ambassadeurs (1 exemplaire des 4 situations)

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La cinquième édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-V), combine en un seul diagnostic de trouble d’utilisation de substance les diagnostics d’abus de substance et de dépendance à une substance du DSM-IV. Pour chaque substance, il décrit des critères pour l’intoxication, le sevrage et les troubles induits par la substance. Le seuil pour le diagnostic de trouble d’utilisation d’une substance du DSM-5 est fixé à deux critères ou plus (comparativement à un critère ou plus pour celui d’abus de substance et trois ou plus pour celui de dépendance du DSM-IV).

La sévérité des troubles est basée sur le nombre de critères rencontrés: 2-3 critères indiquent un trouble léger; 4-5 critères, un trouble modéré, et 6 ou plus, un trouble sévère.

La rémission récente d’un trouble est définie comme consistant en au moins 3 mois (et moins que 12) sans que des critères du trouble soient applicables (sauf celui de l’envie de consommer) alors que la rémission durable consiste en au moins 12 mois sans critères applicables (sauf l’envie ou craving).

Source : American Psychiatric Association. (2013). Diagnostic and statistical manual of mental disorders (5th

ed.)

Mode d’utilisation inadapté de la substance conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de deux (ou plus) des manifestations suivantes, à un moment quelconque d’une période continue de douze mois :

1. La substance sont souvent pris en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu 2. Il existe un désir persistant ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation de la substance 3. Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir des opioïdes, utiliser de la substance ou récupérer de leurs effets

4. Craving ou une envie intense de consommer la substance

5. Utilisation répétée de la substance conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison

6. Utilisation de la substance malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets de la substance

7. Des activités sociales, occupationnelles ou récréatives importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation de la substance

8. Utilisation répétée de la substance dans des situations ou cela peut être physiquement dangereux

9. L’utilisation de la substance est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par cette substance

10. Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants :

a. besoin de quantités notablement plus fortes de la substance pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré b. effet notablement diminué en cas d’utilisation continue d’une même quantité de la substance

11. Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes :

a. syndrome de sevrage à la substance caractérisé (cf diagnostic du syndrome de sevrage aux opioïdes) b. la substance est prise pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.

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 Présence de 2 à 3 critères : ADDICTION LÉGÈRE  Présence de 4 à 5 critères : ADDICTION MODÉRÉE  Présence de 6 critères ou plus : ADDICTION SÉVÈRE

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Les cinq stades de changement du modèle de Prochaska

(Appliqués au tabagisme) :

Figure 1: Le cycle de Prochaska et Di Clemente

1. LA PRÉ-INTENTION

La personne n'envisage pas de changer son comportement dans les six prochains mois. Les raisons en sont variées : manque d'information, manque de confiance en soi, échecs antérieurs, peur des conséquences...

Attitude conseillée : Ne pas insister, mais lui faire exprimer les bénéfices qu’il pourrait avoir à arrêter. Revoir le problème à une prochaine consultation. Rester disponible et soutenir toute nouvelle démarche. Renforcer la motivation à chaque occasion.

2. L'INTENTION

La personne envisage de modifier ses habitudes dans un avenir relativement proche. Elle pèse le pour et le contre. Attitude conseillée : Lever les obstacles et rassurer : il est utile de s’investir pour essayer de renforcer cette intention en cherchant les obstacles à l’arrêt et en essayant de rassurer le patient sur ses craintes. Informer le patient des consultations spécialisées de tabacologie.

3. LA PRÉPARATION

La décision est prise et la personne se prépare au changement. Elle se renseigne, demande conseil, recherche des informations...

Attitude conseillée : Valoriser ses chances de succès « Vous me semblez très motivé. Avec une bonne aide, vous y arriverez ! ». Mettre en évidence les bénéfices ressentis lors de tentatives d'arrêt précédentes et les enseignements tirés de ces tentatives. Proposer une aide au sevrage (proposer un traitement de substitution nicotinique, orienter vers le médecin généraliste ou une consultation de tabacologie). Fixer éventuellement une date d'arrêt et un rendez-vous. 4. L'ACTION

C'est une période d'environ six mois au cours de laquelle la personne modifie ses habitudes. Cela demande beaucoup d'attention et d'efforts au quotidien. C'est la période la plus délicate où le risque de revenir au comportement antérieur est le plus important pour des raisons diverses.

5. LE MAINTIEN

Il s'agit d'éviter les rechutes. L'effort à fournir est moins intense, la réussite et le fait de se sentir mieux renforcent la motivation, la personne a davantage confiance en ses moyens.

Petit à petit, la personne a moins de tentation à revenir à la situation antérieure, même si elle se retrouve dans des situations à risque (stress, anxiété, dépression, convivialité...).

6. LA RECHUTE

En cas de rechute, il faut expliquer aux patients que le mieux est de se remotiver rapidement. Une rechute n'est pas synonyme d'échec et il faut la dédramatiser. Cela ne signifie pas un retour à « la case départ » (voir le schéma de Prochaska [figure 1]). Toute tentative infructueuse est une étape vers l'arrêt définitif. Le fumeur ayant rechuté ne sera

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plus jamais un « fumeur satisfait » (stade de pré-détermination). Son expérience d'arrêt pourra être analysée afin d'augmenter les chances de réussite des tentatives ultérieures.

Références

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