ENJEUX ET POLITIQUES DE LA RECHERCHE
DANS LES DIFFERENTS DOMAINES DE L'EDUCATION SCIENTIFIQUE
Présidence : R. VIOVY E.N.S. de Saint-Clouà
Organisation : A. KRAKOWSKI Lycée Claude Monet Paris 13ème
Inte1'Vcntions
- François BOUILLON (InfollTI3tions sur la mission Carra:) ,
- 1-r.
ft\LB\VAO~S (Professeurs de sciences de l'éducation -Univer-sitE d'Aix-Marseille).
- Jacquiès BAUDE (10. P.1. : Association Enseignement Public et In-fonnatiqut'I,
- Nichel PETlLLOT (S.N.P.D.E.S.-F.E.N.). - Fr;mçois BOUILLON (S.N.P.E.N.-F.E.N.), - Fraw-oise fLJ[SSC1[f (S.N.E.S.-r.E.N.), - jeanine ROG/ILSKI (S.\.C.S.-F.L'i.).
Etaient excusés :
--- [.1. SAWA, du C:lbinet de ~1. SAVARY,
Gérard \~R0~Vm (C.N.R.S.) ayant aSSl~é des responsabilitEs dans la mission Carcaz,
.- les représentants de la c.G.T., de la 1'.1'.01 .• du s.\r.I.-p.E.C.C. et du S.N.E.P~-F.E.".J.)
PL L\ 1\L:Ll: 1'!1",nL
Dans le contexte aclllcl , il convient de soulic;ner toute l' imnortance des nroblèmes de recherche ct de fonn;jtion en gê'néral,
de
fDlln2tion Jcs enseignants cn particulier; d'où la nécessité d'une prise de conSCienL"C concernant l'exi-gence cl'U:1(' lormation aussi mrverte que possible en liaison avec la recherche. [lest nourquoi il importe de s'interro::?;cr Sdr les enlelLx et les politi-ques de la recherche en éJucaÜon et notannnent Jans les di [férents domaines de l'éducation scientifique. Ainsi, le sujet de cette table ronde s'intègre au thème général des journées 1983 : elle Joit permettre des échanges fructueux entre des inJividus, des personnali tés, des représentants d'organisations, avec un autre éclairage, un autre reUanl que celL\ de la recherche scientifique ou de l'innova tion pédagogique proprement di tes.Armette Krakowski :
rappe Ile les conditions d'organisa tion de cette table ronde.
Le Comité cl'Organisation a pris en considération les réponses qu'il a re-çues d'un nombre non négligeable d'organisations représentatives (1), ce qui tradui t l'intérêt porté aux iournées de OIAMO\IX d3ns des snhères déDassant le mi lieu des enseignants et clet chercheurs ; le nouveau contexte politique en
FRA.'JCE et le thème même de'-"?'; iournées 1983 nous invitaient àune discussion ouverte sur l'enjeu que représentent des problèmes essenti els comme ceLL\ de la fOlmation et de la recherche en éducation, ainsi que vient de le signalerR. VrOVy.
Cette table ronde est une sorte de tribune libre, elle a sa place dans les travaLL\ des journées de O-['I.J\DNIX, sans empiéter sur leur clr3ctère scien-tifique et pédagogique et en toute indépendance il l'égard des pouvoirs publics, des organisations syndicales ou des associations.
Plusieurs personnalités qui devaient
y
participer, emDêchées au dernier moment, nous ont priés de les excuser: M. Si\ADA, du Cabinet de M. SAVARYC'Ii-nistre de l' [ducat ion nationalel, ~1. Gérard VERGMUD (e.N. R. S.) ayant assumé des resronsabi li tés dans la mi ssion Carraz, ~l. Alain BONHO~~lE (C. G. T. secteur enseignement), ~l. 01ichel Uù\IG\E\LJ (S.N.E.P.-F.E.K.), ces deux derniers retenus
à PARIS pour une importante session du Consei1 supérieur de l'Education nationa-le consacrée à ]'examen du nouveau projet de Loi d'orientation sur les Enseigne-ments supérieurs, èhre Franc:oise ~E= (responsable de la commission nationale "collège" du S.:\.I .-p.E.G.C.-F.F.N.), le ])rofesseur John FUFENER, président de la Société Suisse des Professeurs de l' Fnse ignement secondaire. Les messages de
n
Stirling 01C l)J\\T:LL, secrétaire général de la Fédération Canadienne des Ensei-gnants et Je \1. André LEClJYER, secrétaire général adjoint de l' "Ontario Secon-dary school teachers' Federation" nous sont parvenus ultérieurement.(1) Le Comite d'Organis'ltion ,\ adressé eles invitations ~ la C.G.T., :; la C.F.D.T., ;'t tOllS les syndic:1ts J tenseignants représentatifs de l'enseignement public en rR!\'JCI:, <lllX ,\ssociations de sp(cialistes directement concernées par l'Eclucation ,~cjentifiqueU.P.B.C., ,,\.l'.\I.r.P., U.D.F., E.P.I.) ainsi qu'am
l'enseignants de BELC1QUI:, du C:A\\n\ et du QlJFBFC, c1'IT..v~IF ct de
fJOUS avions les coordonnées (nour les navs av.'"mt des renr6sC'ntants dans ces
journées). ' . . . .
DISCUSSIOi\ Jean-Jacques Dupin
Il faut être conscient des limites des réponses que peut apporter la "Re-cherche".
Les grands choix relèvent d'un débat concernant la société tout entière, pas seulement les "spécial istes". Il y il nécessité d'un profond remodelage de l'Ecole, de la fonction enseignante, des services des enseignants.
Aliette Boumendil (G.r.LN.)
Je SlÜS en accord avec les intervenants qui ont critiqué l'idéologie des dons (en particulier les représentants du S.N.E.S. et du S.t\.C.S.), mais je cri-tique cew: qui déplorent que le produit fini de l'éducation soit au-dessous cle la transmission professorale.
En fait, tout savoir coupé des conditions de sa création, c'est-ii-dire dus ruptures par rapport au corps constitué des connaissances et donc des ba-tailles idéologiques qui ont accompagné sa naissance est Lm sm'oir mort. L'en-seignant transmet des savoirs tronqués, il ne doit pas s'étonner que les "for-més" aient du mal ;3 s'approprier le savoir.
Pierre Clément (Université Lyon 1 - sYJldiqué au S.G.L"!. Enseignement supérieur'reehel'chel :
-En gu:ise de "table rondel! nous assistons à un catalogue des revenù.icatiD!L~
de certains S)T1Jicats ; dans ce contexte, n'oublions pas la récente grève qui ;j
eu lieu Jans l'enseignement supérieur pour ohtcnir l! intégration des vacataires et enseignants non titulaires et le C01]JS Lmique pour tous les
enseignants-chercheurs des Universités afin qu'ils puissent
aSSLllnertoutes le::; missions de
l'Université, notamment en- participant :1 des recherches et innov~tionspour ré-nover l'Education en sciences e;qJérimentales.
R~che1 Hebenstrei t (Professeur de collège, disposant de quelques heures de
dé-charge au titre de la recherche pédagogique et professeur principal en 31')
On ne peut seulement iJnputer les échecs des élèves au champ des cOJ1J1ais-sances : il y a des causes structurelles ii l'échec, celles qui limitent l'entrée clans le second cycle long de l'enseignement secondaire par exemple, et il y a aussi des faits cle société, d'où la nécessité de J11CSUreS matérielles qu'il est bon de rappeler :
- accroître les capacités d'accueil en seconde pour favoriser une orientation positive, accroître les filières de formation, en particulier dans le technique long,
- assurer effectivement le droit à la fOllTIation continue des profes-seurs du second degré.
~. Josua (groupe: Recherches en didactique de l 'Universi té de Marseille) : Il faut savoir être à la fois plus modeste et plus ambitieux. Il s'inter-roge sur l' opportunité de la sélection par l'examen.
Françoise Boissou (S.~.E.S.) a
Elle/volontairement limité son propos aux aspects de l'échec scolaire rele-vant du système éducatif lui-même, dans le cadre du thème des journées et de la table ronde. Il est évident que les problèmes de société, du culture, nèsent
tel1lcnt ; 1;) RechcTchc CIl LdIK;lt-ion n'est certes pas le .c-;C'ul .levier, mais les (ii-Vf'L'; aspects, tUlltcs lc'':~ C:1U5CS de llfchec scoLÜre n'ont rJ.s été :malysés ; ain-si, les cc,--~hcrchcs l'Il EduCdtioll sont llltClvclltScs. Par l~onuncnt fixer les ohjectifs COlllJl1lms .Je COllnation pour toute une classe d' '? Corruncnt les d6-fin-il' a insi que les processus ct modal ités de l'évaluation le c:-H.lre d'un r6férenè national '"!~ conJi tion \jc déJTlocr.:ttisation du coll('gc notanuncnt.
5' inquiète de la baisse: technique long cn FfB2/S:;.
'? -\ dan.s l' ense ignement
Se limiter il J'anal\Tsc des C<Juscs sociales, culturelles de l'échec scolaire ne' permet pas d'l-n'(lJ1CCr s~lffisammcnt sur le tCTrd-în Je l' instit\ltion scolaire. Ils
insistcnt: sur le fai t qu'il :J :tU5S1 des réponses spécj ;'1 trouyer dans lJ
é-c()le elle-même et donc lLms recherches en éducJ.tion doivent se clé\'clop1ler
rapidement. -,
Picrn-" Clément
Un ;tnprentjs~:l\le ,1 1'cnst'L';'lulleIlL (:ornpri.s pOlJf L'cnseignc_:~1t"nt
est né-cessairc pour tuu~ }es ni\"eaux. )
Gardons-nous des illusions S1..11' le rôle formation des maîtres. Celle-ci doit être nant des enseignants de tous l.es ni\reaux
C:O'\CLIJSIDN
dans l,a.
comprc-R. l'TOry remen
Ihcun: tardi\'E:' a',1
ie l' cnscmb le'
tenllC cl1une j
cour:=tgcux en ra
\ll dcl~ de (liversit0 aes ;:lu moi.ns dégagé pOllr \/cni r trav<lil
C'l des ;-mal;-'ses1 un consensu~ SI CSt
ensembie.
Pour conclurc:', il reprend un copos de jf'an.ine ROC/\LSKI
l,es RC'cherchc:~ haleine, II :aut
~5 ans r'ou1' (lUe Jans cc dOFI:iinc
sur des'salutions positi\'':'':-:~l grande èchelIe.
llanrpleur des di rCi':ul té:-: ct ,_le l;i-'c'-"''-':1::'-': 1 l ...ni·-'l~ on Il'''' S'-'l]V"~it
J~-1V::ntagc
'.le retanJ cL_Uls le':.:Juc~i~i~;<':~iU rjsq:le"'~\·i'-,'v·n·ot!::\c,u',:r
te llne g{11fT3tioll.
